Alors qu’il se montrait plutôt prudent quant à ses attentes pour McLaren en 2024 lors d’un entretien accordé à la veille de la pause hivernale (à lire ici), le PDG de McLaren, Zak Brown, a visiblement changé d’avis et se montre désormais plus enthousiaste après avoir vu le travail « fantastique » réalisé par le personnel de l’équipe au cours de l’hiver.
S’exprimant cette semaine lors du lancement de la livrée de la McLaren MCL38 de la saison 2024, l’Américain a déclaré : « Je me sens confiant. Je pense que tous les hommes et les femmes de McLaren ont fait un travail fantastique pendant l’intersaison. »
« Bien sûr, il y aura un développement continu avec la voiture, donc nous n’avons pas fini, nous en avons juste terminé avec notre voiture de lancement [qui sera dévoilée le 14 février, ndlr]. Vous devez donc vous attendre à une amélioration continue au cours de l’année. »
« Clairement, nous voulons continuer à réduire l’écart [avec l’avant de la grille]. Nous avons terminé l’année dernière comme la deuxième ou la troisième équipe la plus rapide selon le circuit sur lequel nous étions. »
Bien que confiant, Brown admet toutefois que l’équipe Red Bull – qui reste l’écurie à battre en 2024 – pourrait bien faire d’importants progrès, notamment parce que l’équipe de Milton Keynes a dû purger en 2023 une pénalité pour son dépassement du plafond des coûts lors de la saison 2021, ce qui l’a en quelque sorte limité.
« Red Bull ne s’est certainement pas développée l’année dernière au niveau auquel ils auraient pu le faire [en raison de leur pénalité], donc cela pourrait aussi être une mauvaise surprise pour nous tous. » admet Zak Brown.
Pour rappel, McLaren a été l’équipe ayant fait les plus grands progrès en 2023 après avoir introduit une grande mise à jour sur sa monoplace au Grand Prix d’Autriche, ce qui lui a permis de terminer la campagne 2023 à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs.
Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, estime que le licenciement de Guenther Steiner par le patron de l’équipe Haas est en lien avec la popularité croissante de l’Italien au cours des dernières années, notamment grâce à la série Drive to Survive de Netflix dans laquelle il occupait un rôle central.
A la veille de la saison 2024 de F1, l’écurie Haas a annoncé le départ avec effet immédiat de son Team Principal historique, Guenther Steiner, à la tête de l’écurie américaine depuis ses débuts en catégorie reine en 2016 (il a débuté en 2014). L’Italien a été remplacé par le Japonais Ayao Komatsu qui fait partie de l’équipe depuis quelques années.
Officiellement, Gene Haas – propriétaire de l’équipe éponyme – a déclaré que Steiner a été licencié pour « des raisons de performances », alors que l’écurie a terminé à la dernière place du championnat du monde des constructeurs en 2023.
Mais certains comme Helmut Marko estiment que Steiner – qui était devenu l’un des chefs d’équipe les plus célèbres de la grille grâce à son rôle principal dans la série documentaire Drive to Survive sur Netflix – a exercé des pressions en utilisant sa notoriété pour détenir des participations dans l’équipe, ce qui n’aurait pas plu à Gene Haas.
« Disons les choses de cette façon : quiconque devient trop populaire grâce à un documentaire comme Netflix a tendance à décoller. Mais si vous volez trop haut et trop vite, vous vous écraserez aussi plus vite. » a déclaré Helmut Marko à F1-Insider.
« J’ai seulement entendu dire qu’il voulait convertir sa popularité en actions dans l’équipe, et cela ne séduisait pas le propriétaire Gene Haas. »
« C’est souvent le cas dans notre sport où l’équipe prime toujours sur l’individuel. Steiner est devenu victime de sa popularité. » estime Marko.
Guenther Steiner pour sa part a admis récemment qu’il ne s’attendait pas à devoir quitter l’équipe Haas aussi brutalement, l’Italien ayant appris son licenciement entre Noël et le Nouvel an, ce qui ne lui a pas permis de dire au revoir aux personnes avec lesquelles il a travaillé au cours de son passage chez Haas entre 2014 et 2023.
« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. » a déclaré Steiner le week-end dernier de passage au salon Autosport au Royaume-Uni.
« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »
Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.
« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »
« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »
« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »
La McLaren MCL38 (c’est son nom) qui sera pilotée par Lando Norris et Oscar Piastri sera dévoilée le 14 février, soit le même jour que l’écurie Mercedes qui dévoilera sa W15 de la saison 2024.
Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale.
Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.
Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.
La présidente de la communauté de Madrid, Isabel Díaz Ayuso, a indiqué aux médias ce mardi 16 janvier qu’une annonce concernant l’arrivée de la Formule 1 dans la capitale espagnole sera faite dans les prochains jours, probablement le 23 janvier selon plusieurs sources.
Depuis plusieurs mois maintenant, les médias espagnols annoncent que Madrid fera partie du calendrier de la Formule 1 à partir de la saison 2026 sur un tracé semi-urbain autour du salon des congrès de l’IFEMA qui a accueilli la toute première exposition de la Formule 1 en mars 2023.
Le mois dernier, El Mundo rapportait que l’annonce officielle avait été reportée « pour des questions logistiques », mais la présidente de la communauté de Madrid a révélé ce mardi que la présentation du futur Grand Prix de F1 à Madrid devrait être officialisée la semaine prochaine.
« Je crois qu’aucune administration ou aucun autre pays ne pourrait rejeter un tel projet. Cela devra être annoncé par ceux qui ont investi les capitaux et qui ont toute la responsabilité. » a déclaré Isabel Díaz Ayuso aux médias à propos de l’arrivée de la F1 à Madrid, même si elle a appelé à la prudence tant qu’aucune annonce officielle n’a eu lieu.
L’arrivée de Madrid au calendrier de la F1 impliquerait que Barcelone ne fasse plus partie du championnat du monde à partir de la saison 2026, puisque l’événement à Madrid serait estampillé « Grand Prix d’Espagne ». L’option de voir deux courses disputées la même année sur le sol espagnol serait donc totalement exclue car non viable économiquement.
Toujours selon la presse espagnole, le contrat entre Madrid et la F1 porterait sur du long terme, certains médias annonçant une durée de dix ans avec un impact économique annuel d’environ 400 millions d’euros pour la région de Madrid.
L’équipe McLaren a créé la surprise ce mardi 16 janvier en dévoilant la livrée de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1, une livrée papaye, anthracite et avec une touche de chrome comme avaient demandé les fans.
McLaren a en effet choisi d’intégrer certains des éléments qui ont été plébiscités par les fans l’an dernier lorsque l’équipe de Woking a participé au championnat du monde 2023 avec différentes livrées sur sa MCL60. A ce titre, on retrouve en 2024 une touche de chrome utilisé sur la MCL60 au Grand Prix de Grande-Bretagne ou encore le noir utilisé lors de la tournée Asiatique.
« Nous sommes ravis de lancer notre livrée Formule 1 2024 avant la nouvelle saison. Le design est génial et j’ai hâte de courir et de la voir prendre vie sur la piste le mois prochain. » a déclaré le PDG de McLaren, Zak Brown.
« Nous n’avons pas commencé 2023 comme nous le souhaitions, mais Andrea [Stella, Team Principal] et l’équipe ont fait un excellent travail après l’entrée en vigueur de la restructuration organisationnelle, et le travail acharné se poursuit alors que nous poursuivons cet excellent élan dans la campagne 2024. »
« Je suis convaincu que le duo passionnant composé de Lando [norris] et Oscar [Piastri] continuera à créer d’autres méga souvenirs ensemble après une seconde moitié de l’année dernière aussi impressionnante qui a vu l’équipe terminer quatrième du championnat avec 302 points. »
La McLaren s’appellera MCL38 en 2024
« Ce sont autant de progrès par rapport à l’année précédente alors que nous poursuivons notre mission de pousser et de rivaliser en tête de la grille. »
« Nous sommes impatients de réaliser nos ambitions et avec nos précieux partenaires et nos fantastiques fans à bord, ils joueront une partie intégrante du voyage cette saison. Nous sommes reconnaissants de leur soutien continu et savons qu’ils partagent également notre passion pour le succès. »
Il est bon de noter que la monoplace de McLaren pour 2024, la MCL38, sera dévoilée le 14 février avant de se rendre aux essais de pré-saison sur le circuit international de Bahreïn du 21 au 23 février avant la course d’ouverture de la saison au Grand Prix de Bahreïn 2024 le 2 mars.
Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a confirmé que les travaux de construction d’une toute nouvelle soufflerie allaient débuter en 2024, cependant, le Britannique estime qu’il faudra attendre au moins 2027 avant de voir une monoplace entrer dans cette soufflerie flambant neuve.
L’équipe Red Bull utilise actuellement une soufflerie près de Bedford à plus de 30 kilomètres de son usine de Milton Keynes, mais ces installations sont vieillissantes et l’équipe championne du monde en titre s’apprête donc à lancer en 2024 des travaux de construction pour un nouveau tunnel de soufflerie ultra moderne sur son campus de Milton Keynes.
« C’est une bizarrerie de la règlementation, les souffleries étant une chose du futur à tous points de vue, nous avons dû suivre le rythme et investir dans une nouvelle soufflerie. » a expliqué Horner, cité par Racer.
« La construction débutera courant 2024, mais vous ne pouvez pas l’introduire en cours de saison car vous devez désigner un tunnel pour l’année [à l’avance], donc ce sera probablement pour faire la voiture de 2027. »
L’an dernier, Red Bull a purgé une pénalité pour avoir dépassé le plafond des coûts lors de la saison 2021, ce qui a impliqué pour l’écurie autrichienne une diminution de son temps accordé en soufflerie.
Mais après avoir purgé sa pénalité, Red Bull a obtenu en octobre 2023 une augmentation du temps passé en soufflerie. Cependant, Horner a insisté sur le fait que les installations actuellement utilisées par son équipe sont vieillissantes et donc bien moins efficaces que celles utilisées par d’autres grandes équipes de la grille.
« Notre allocation a un peu augmenté en octobre, parce que nous avons purgé notre peine. Donc, cela nous a accordé 7% de temps en plus. Mais encore une fois, c’est quoi, 8% de moins que n’importe quel autre concurrent. C’est exactement comme ça que fonctionnent les règlementations. » insiste Horner qui se réfère à la règlementation qui octroie plus ou moins de temps en soufflerie à une équipe en fonction de sa position au championnat (les premiers ayant moins de temps que les derniers).
« Avec la soufflerie dont nous disposons – qui est une relique de la guerre froide et pas particulièrement efficace, en particulier par temps froid et c’est ce que nous avons tendance à avoir au Royaume-Uni – nous devons être très, très sélectifs. »
« C’est là que l’équipe a brillamment réussi en étant vraiment sélective quant aux domaines dans lesquels nous canalisons notre développement. » conclut Horner.
Bien que vieillissante, la soufflerie de Bedford a tout de même permis à Red Bull de développer l’une des meilleures voitures de l’histoire de la Formule 1 en 2023, la RB19 ayant remporté 21 des 22 Grands Prix disputés.
La Française Doriane Pin rejoint le programme junior de l’équipe Mercedes et représentera également en 2024 le constructeur allemand en F1 Academy, la catégorie de monoplaces entièrement féminine gérée par la Formule 1.
Doriane Pin a gravi les échelons de l’Endurance ces dernières années, tout en étant membre du projet novateur Iron Dames, la plateforme pionnière engagée dans la promotion et le soutien des femmes dans le sport automobile. C’est notamment grâce à ce programme que la Parisienne a pu véritablement démontrer son talent au volant et voir sa carrière s’épanouir.
Après avoir remporté le Championnat de France 2019, Doriane Pin sort diplômée du karting et obtient le soutien des Dames de Fer (Iron Dames). Elle a décroché cinq podiums lors de Le Mans Cup 2021 avant une année décisive en 2022 qui a vu l’adolescente de l’époque devenir championne du Ferrari Challenge Europe, remportant neuf courses sur 14. Elle a également remporté la victoire aux prestigieuses 24 Heures de Spa et a remporté une victoire historique lors de la finale de la saison de l’European Le Mans Series dans la catégorie GTE-AM.
Ce succès a précipité son entrée dans le Championnat du Monde d’Endurance pour 2023, en compétition dans la catégorie LMP2 aux côtés de Mirko Bortolotti et de l’ancien pilote de F1 Daniil Kvyat. L’équipage est monté sur le podium lors de la course d’ouverture de la saison et Doriane Pin est devenue la première femme à remporter le très convoité prix « Révélation de l’année ». Elle a terminé l’année en faisant sa première expérience de course en monoplace, en terminant deuxième au classement général et en remportant une victoire dans le championnat de Formule 4 d’Asie du Sud-Est.
En rejoignant désormais le programme junior de Mercedes, ainsi que la F1 Academy, Doriane Pin ouvre un tout nouveau chapitre dans sa carrière, alors que la jeune fille est seulement âgée de 20 ans.
« Je suis incroyablement heureuse de rejoindre le programme Mercedes-AMG F1 Team Junior et de représenter l’équipe en F1 Academy cette année avec Prema Racing. » a déclaré Doriane Pin.
« Un nouveau chapitre commence et je suis fière de franchir cette prochaine étape dans un cadre aussi prestigieux. et avec le projet Iron Dames. »
« Je suis reconnaissante de leur confiance et honorée de courir pour leurs couleurs. Passer à la monoplace était un objectif clair pour ma carrière, et être dans cet environnement est une excellente approche. Je travaille très dur pour atteindre le plus haut niveau dans ce sport et j’ai hâte de courir. »
Le directeur de Mercedes, Toto Wolff, regrette le fait que l’enquête lancée à la fin de l’année dernière par la FIA sur un prétendu conflit d’intérêts visant l’Autrichien et sa femme Susie Wolff – accessoirement directrice de la F1 Academy – ait causé un préjudice important à la réputation de sa famille.
A la fin de l’année 2023, il a été suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une réunion des directeurs de l’équipe était certainement basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM [suggérant que cette information aurait été relayée par Susie Wolff], ce qui a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a ensuite déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.
A la suite de la parution de cette information, le département de conformité de la FIA a « étudié » la question en interne, avant d’indiquer quelques jours plus tard que le système de gestion de conformité de la FOM (Formula One Management) était suffisamment robuste pour empêcher tout divulgation d’informations confidentielles.
« Après un examen du code de conduite de la direction de la Formule 1 et de la politique de conflit d’intérêts de la F1, et la confirmation que des mesures de protection appropriées sont en place pour atténuer tout conflit potentiel, la FIA est convaincue que le système de gestion de la conformité de la FOM est suffisamment robuste pour empêcher toute divulgation non autorisée d’informations confidentielles. » pouvait on lire dans un communiqué de la FIA.
« La FIA peut confirmer qu’il n’y a aucune enquête en cours en termes d’enquêtes éthiques ou disciplinaires impliquant un individu. »
« En tant que régulateur, la FIA a le devoir de maintenir l’intégrité du sport automobile mondial. La FIA réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de l’équité. »
Après la parution de ce communiqué de la FIA, le couple Wolff a très rapidement réagi, Susie Wolff et son mari ayant demandé une transparence totale dans cette affaire tout en indiquant qu’ils feront tout pour retrouver l’instigateur de cette campagne « calomnieuse ».
S’adressant en ce début d’année à La Gazetta Dello Sport en Italie, Toto Wolff a affirmé que cette histoire avait causé un préjudice important à la réputation de sa famille.
« Des millions de personnes nous regardent, nous devons donc toujours être des exemples pour ce que nous disons et ce que nous faisons. » a déclaré Wolff.
« L’enquête qui a été ouverte et clôturée en deux jours a causé de gros dégâts et ce n’est pas quelque chose que l’on attend du monde de la F1 dans son ensemble. Si nous voulons rendre le sport de plus en plus professionnel, nous devons chercher à apporter plus de transparence là où il n’y en a pas, ainsi qu’un standard du plus haut niveau possible. »
« C’est ma position. Je ne peux pas parler au nom de Susie, mais c’est une personne qui n’abandonne pas, elle possède une grande persévérance. Ce n’est pas la première fois qu’elle est confrontée à une situation difficile et elle ira jusqu’au bout dans n’importe quel procès. »
« Lorsque vous recherchez son nom sur Google, l’enquête apparait immédiatement en tête. La balle est sortie du pistolet et vous ne pouvez pas la remettre. »
André Lotterer a expliqué comment avec un seul euro il a réussi à décrocher un baquet au sein de l’équipe Caterham en Formule 1 le temps d’une course au Grand Prix de Belgique lors de la saison 2014.
En 2014, André Lotterer a reçu une appel de Collin Kollès qui était à la tête d’un consortium venant de racheter l’écurie Caterham en Formule 1. Ce dernier a proposé à Lotterer de rouler à Spa Francorchamps dans le cadre du Grand Prix de Belgique 2014 au volant de la Caterham CT05 de Kamui Kobayashi dont le contrat disposait d’une clause spéciale qui permettait à son équipe de le remplacer par un pilote payant.
Bourré de talent mais sans argent, André Lotterer n’aura finalement payé qu’un euro symbolique pour déclencher la clause dans le contrat du Japonais Kobayashi et ainsi prendre sa place au Grand Prix de Belgique 2014 : « Collin Kollés, qui a rendu possible mes débuts au Mans en 2009 et a ainsi changé certaines choses dans ma carrière, m’a appelé en tant que nouveau directeur de Caterham. » a expliqué André Lotterer à AMUS.
« Il voulait que je roule à Spa parce que je connaissais bien le tracé et que j’avais ma chance sous la pluie. Si je me souviens bien, il y avait une clause dans le contrat de Kamui Kobayashi selon laquelle il ne pouvait être remplacé que par un pilote payant. J’ai peut-être payé un euro pour l’affaire et j’étais ensuite dans le cockpit. »
« Tout s’est fait à la dernière minute. J’ai passé du temps dans le simulateur pour comprendre le sujet, mais j’ai vraiment plongé dans le grand bain. S’habituer [à la voiture] s’est fait rapidement, cependant, je n’aurais jamais pensé que ce serait aussi dur. »
« Il se passait beaucoup de choses autour de moi dans le paddock. Je ne pense pas qu’il y ait jamais eu autant de monde à une conférence de presse de Caterham. Sans aucune pression [du point de vue de la performance], j’ai pu profiter d’être un pilote de Formule 1 le temps d’un week-end. C’était amusant, j’ai même battu mon coéquipier en qualifications. »
Un autre roulage à Monza
Lors de la course le dimanche à Spa Francorchamps, André Lotterer a dû abandonner sur panne moteur, mais le natif de Duisbourg en Allemagne a beaucoup impressionné au volant de la Caterham tout au long du week-end et l’équipe lui a alors proposé de rouler de nouveau à Monza dans le cadre du Grand Prix d’Italie.
Cependant, Lotterer a refusé la proposition car l’écurie Caterham souhaitait qu’il partage le temps de piste lors des essais libres avec le jeune Roberto Mehri : « L’équipe m’a demandé d’aller à Monza, mais voulait que je partage la voiture avec Roberto Merhi lors des séances d’essais libres. » explique Lotterer.
« Mais après avoir à peine roulé à Spa, pour moi c’était soit tout le week-end, soit rien. Ils n’arrêtaient pas de me le demander, mais je m’y suis tenu à ça. C’est comme ça que j’ai dit non à la Formule 1. »
« Ensuite, lorsque Kollés n’était plus dans l’équipe, il y avait encore une demande pour la finale de la saison à Abou Dhabi. Mais j’ai laissé tomber. »
Lorsqu’on lui demande s’il ne regrette pas d’avoir laissé filer peut-être sa seule chance de devenir pilote titulaire en Formule 1, Lotterer répond : « Pour être franc, je n’étais pas motivé pour rouler à l’arrière. »
« J’ai pris cette décision à l’époque et je ne la regrette pas. La voiture n’était pas vraiment amusante à piloter en raison de son aérodynamisme moindre. »
En 2023, André Lotterer a annoncé qu’il mettait un terme à sa carrière en monoplace pour se consacrer pleinement dans le championnat du monde d’Endurance avec le constructeur allemand Porsche.
Le pilote de réserve de l’équipe Alpine, l’Australien Jack Doohan, a admis qu’il visait une place de titulaire sur la grille de la Formule 1 pour la saison 2025.
Le pilote de 20 ans a participé à sa deuxième campagne complète de Formule 2 en 2023 en terminant troisième du championnat, avec trois victoires en course et cinq podiums au cours de l’année. Jack Doohan a également pris le volant de la F1 d’Alpine en participant aux EL1 du Grand Prix de Mexico et du Grand Prix d’Abou Dhabi, avant de reprendre la piste après la finale de la saison toujours à Abou Dhabi, dans le cadre des tests des jeunes pilotes.
En 2024 – pour la première fois de son histoire – la composition de la grille est strictement identique à celle de la saison passée sans aucun changement de pilote. La raison à cela est simple : de nombreux pilotes verront leur contrat arriver à expiration à la fin de la campagne 2024 (voir tous les contrats ici), ce qui veut dire que certaines équipes chercheront très certainement à embaucher de nouveaux venus pour 2025 et Jack Doohan espère bien saisir sa chance.
« Je veux être sur la grille en 2025. Donc, je vais rester [avec Alpine], continuer à travailler et m’assurer que lorsque je suis dans la voiture, je suis performant – que ce soit lors des EL1 ou lors des essais – pour me donner à moi-même la meilleure chance d’être dans ce paddock pendant une saison complète. » a expliqué Doohan, cité par le site du championnat.
Jack Doohan peut compter sur un soutien de poids puisque son père Mick Doohan – ancien pilote moto – est désormais pleinement investi dans la carrière de son fils en sport automobile, bien que Doohan Sr est bien conscient que le parcours est difficile avant de pouvoir arriver jusqu’en F1.
« La falaise est aussi abrupte qu’elle pourrait l’être à ce moment-là. » a déclaré l’ancien pilote moto dans le podcast Beyond The Grid de la F1.
« Il n’y a que 20 baquets, et à tout moment, il peut y avoir un ou deux baquets disponibles. Avec la fluidité des mouvements du paddock et son aspect commercial, il faut être au bon endroit et au bon moment avec la bonne affaire en place. C’est constamment en mouvement. »
« C’est le rêve de Jack d’atteindre le sommet. Si je peux aider d’une manière ou d’une autre, j’essaierai de le faire. C’est pourquoi je participe à la plupart des courses auxquelles il participe. »
Le directeur de Red Bull Racing, Christian Horner, a répondu indirectement aux propos tenus par son pilote de développement Jake Dennis, qui a indiqué récemment que la RB20 de la saison 2024 sera tout aussi dominante que la RB19 de la saison passée.
Dans un entretien accordé au Mirror, Jake Dennis – pilote de développement de Red Bull – s’est montré un brin inquiétant pour les rivaux de Red Bull, mais également pour les fans en déclarant que la RB20 – qu’il a évidemment pu piloter dans le simulateur – serait extrêmement rapide (article à lire ici).
Interrogé par nos confrères de PlanetF1 pour savoir s’il pense comme son pilote de développement que la RB20 sera tout aussi dominante que la monoplace de la saison 2023, Christian Horner a expliqué : « [les pilotes de simulateur] disent que c’est une évolution, pas une révolution – mais c’est un simulateur, et cela reste toujours un monde virtuel. »
« Bien sûr, vous souhaitez une corrélation entre la piste et le simulateur, ce qui a eu tendance à être le cas au cours des deux dernières années. J’espère que nous faisons des progrès, mais le chronomètre ne ment jamais et nous ne le verrons qu’en arrivant sur la piste. »
« Seul le temps nous le dira, je veux dire, la RB19 est la voiture la plus performante de l’histoire de la Formule 1. Donc, elle [la RB20] a de grandes chaussures à remplir. »
« Mais il y a toujours des attentes dans ce métier. La RB19 [de 2023] avait encore des éléments que nous pouvions améliorer et l’équipe a travaillé dur pour y parvenir et y remédier au cours de l’hiver lors de la phase de conception. »
Quand on lui demande s’il est possible de quantifier à ce stade de l’année le temps [au tour] que Red Bull aurait pu gagner avec la RB20 au cours de l’hiver, Horner a répondu : « Je pense que c’est impossible à quantifier. »
« Nous verrons quand nous irons sur la piste. Tout cela n’a aucun sens si quelqu’un fait un bond en avant et que vous êtes en retard de trois dixièmes. Tout est subjectif à cette période de l’année. »
« Je suis sûr que tout le monde est concentré pour essayer de nous battre cette année, et pourquoi ne le feraient-ils pas ? Nous ne pouvons nous concentrer que sur nous-mêmes, l’usine est très occupée en ce moment alors que nous nous préparons pour une grande année avec un nombre record d’événements et de courses. »
Seule certitude pour Christian Horner à ce stade, les objectifs fixés par l’équipe en termes de développement ont tous été atteints avant le lancement officiel de la nouvelle monoplace.
« Je pense que oui en ce qui concerne les objectifs. » a-t-il expliqué lorsque lui demande si tous les objectifs ont été atteints.
« Nous n’avons pas beaucoup de tests de pré-saison. Nous avons beaucoup de choses sur lesquelles nous concentrer et à faire, mais c’est toujours une période de l’année chargée à l’usine dans la phase de planification de la saison à venir. »
L’équipe championne du monde en titre, Red Bull, a dévoilé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.
La RB20 qui sera pilotée cette saison par le triple champion du monde Max Verstappen et son coéquipier Sergio Perez sera dévoilée le 15 février. Aucun détail concernant cette présentation n’a encore été révélé par l’écurie de Milton Keynes.
Passage obligatoire pour toutes les équipes de la grille avant de participer aux essais de pré-saison, la présentation des monoplaces est une véritable tradition en Formule 1 que les fans attendent toujours avec une grande impatience après plusieurs semaines « en hibernation » en raison de la trêve hivernale.
Qu’il s’agisse d’une présentation dématérialisée (c’est à dire une présentation en ligne avec des rendus 3D) ou bien une présentation plus classique, le lancement des nouvelles monoplaces reste toujours un moment particulier pour tout fan qui se respecte, puisque cela signifie le début d’une nouvelle saison.
Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.
Toto Wolff a révélé que des discussions productives avec le patron d’INEOS, Sir Jim Ratcliffe, et le président de Mercedes, Ola Källenius, se sont conclues par un accord qui verra l’Autrichien rester à la tête de l’équipe Mercedes pour trois années supplémentaires, soit jusqu’en 2026.
« Je pense que la chose la plus importante entre nous trois est que nous nous faisons confiance. » a confié Toto Wolff dans un entretien accordé au Telegraph.
« En fin de compte, étant actionnaire moi-même, je souhaite le meilleur retour sur investissement. Et le meilleur retour sur investissement est de gagner. Je ne vais pas essayer de m’accrocher à une position à laquelle je pense que quelqu’un fera mieux que moi. »
« Je m’assure donc d’avoir des gens autour de moi qui peuvent me dire le contraire. Au final, nous avons décidé tous les trois de continuer. »
A la tête de l’équipe Mercedes depuis 2013, Toto Wolff a insisté sur le fait qu’il reste toujours aussi motivé et se sent prêt à relever le défi de battre l’équipe Red Bull pour ramener Mercedes au sommet du sport.
« Je fais partie de cette équipe dans diverses fonctions. Je suis actionnaire, je suis au conseil d’administration. Ce sont des choses qui ne changeront pas mon rôle exécutif ou non exécutif. Mais je me sens bien. » a-t-il ajouté.
« Le risque pour moi est toujours plus un bore-out qu’un burn-out. C’est pourquoi j’accepte les défis auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui, même s’ils semblent parfois très, très difficiles à gérer. »
La confirmation de la prolongation de Toto Wolff intervient après que Mercedes a annoncé en août dernier que Lewis Hamilton et George Russell resteraient au sein de l’équipe jusqu’en 2025.
Ce lundi, l’équipe du constructeur allemand a également confirmé la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024. Cette dernière sera révélée le 14 février lors d’un événement diffusé sur internet.
Les équipes Alpine et Mercedes ont dévoilé ce lundi la date de présentation de leur monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 qui débutera le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.
En ce qui concerne Alpine, l’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2024 [la A524] le 07 février lors d’un événement de lancement de la saison 2024 de ses activités en sport automobile, incluant le championnat du monde d’Endurance et la Formule 1. Plus d’informations seront dévoilées en temps voulu concernant cet événement.
Chez Mercedes, l’équipe du constructeur allemand dévoilera sa W15 de la saison 2024 le mercredi 14 février lors d’un événement diffusé sur internet depuis le circuit de Silverstone au Royaume-Uni où la monoplace de George Russell et Lewis Hamilton fera ses premiers tours de roue dans le cadre d’un shakedown.
Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. Ce tableau est mis à jour en temps (quasi) réel dès qu’une équipe communique de façon officielle sur le lancement de sa future monoplace 2024.
Le nouveau directeur technique de l’équipe Williams, Pat Fry, est revenu sur les circonstances de son départ de chez Alpine en 2023, le Britannique expliquant qu’il n’avait pas eu le soutien nécéssaire de la part de la direction du groupe Renault à l’époque pour mener à bien son projet au sein de l’écurie du constructeur français.
Pat Fry a commencé son voyage en Formule 1 en 1987 et, depuis lors, il a occupé des postes d’ingénieur senior dans certaines des équipes les plus prestigieuses du sport, notamment McLaren et Ferrari. Tout au long de sa carrière, Pat Fry a joué un rôle central dans la réalisation de nombreux succès et a contribué à de multiples victoires en course et en championnat.
Pendant son séjour chez McLaren, qui a duré 17 ans, Fry a apporté une contribution significative au succès de l’équipe. Il a joué un rôle déterminant dans l’obtention de 66 victoires en Grand Prix, d’une victoire au championnat des constructeurs et de trois championnats des pilotes.
En 2010, Pat Fry a entamé un nouveau chapitre de sa carrière en rejoignant Ferrari en tant que directeur technique adjoint. Au fil des ans, il a assumé des rôles cruciaux tels que responsable de l’ingénierie des pistes de course, directeur du châssis et directeur de l’ingénierie au sein de l’équipe basée à Maranello.
Après une courte pause, Pat Fry est revenu en Formule 1 en 2016 en tant que consultant en ingénierie pour Manor Racing avant de rejoindre temporairement McLaren en tant que directeur de l’ingénierie sur une base contractuelle en 2018. Son sens technique et son leadership ont contribué à la remarquable quatrième place de McLaren dans la bataille des constructeurs.
En février 2020, Pat Fry a rejoint l’équipe Alpine F1 en tant que directeur technique du châssis, puis a assumé le poste de directeur technique en février 2022. À ce titre, il a supervisé toutes les activités techniques de l’équipe basée à Enstone et a contribué à guider Alpine jusqu’à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs en 2022.
Mais en 2023, Pat Fry a pris la décision de quitter Alpine pour rejoindre Williams, le Britannique expliquant que la direction de Renault (à qui appartient Alpine) ne lui a pas laissé suffisamment de temps pour mener à bien son projet qui était de faire d’Alpine une équipe gagnante en Formule 1.
« Les trois premières années ont été formidables, tout le monde à Enstone devrait être fier de ce que nous avons réussi à réaliser. » explique Fry dans un entretien accordé au site de la Formule 1.
« Nous étions cinquième, mais année après année, nous avons conçu et développé une meilleure voiture et nous avons terminé à la quatrième place [en 2022]. Je voulais faire plus, je voulais finir par bâtir une autre équipe gagnante. Mais nous n’étions pas vraiment assez engagés pour dépasser la quatrième place. »
« Nous aurions pu dire que nous pouvions le faire, mais nous n’avons jamais eu l’adhésion de la direction pour aller plus loin, alors en mars [2023], j’ai décidé que j’étais allé aussi loin que possible et que je chercherais autre chose. James [Vowles, Team Principal de Williams, ndlr] me harcelait depuis un moment et c’est une opportunité fantastique. »
L’arrivé chez Williams
Le directeur technique de Williams, Pat Fry
Après avoir quitté Alpine en juillet 2023, Pat Fry a observé une période de jardinage obligatoire, ce qui veut dire qu’il n’a pas pu rejoindre Williams avant le mois de novembre 2023. Lors des deux derniers mois de l’année 2023, Fry a d’abord fait un « état des lieux » de sa nouvelle équipe, avant de commencer à mettre en place des changements.
« J’ai essayé de comprendre comment nous travaillons, ce qui est nécéssaire et dans quoi nous excellons. » a expliqué Fry à propos de ses premiers travaux chez Williams.
« Certaines choses sont meilleures que là où j’ai été et il y a certaines choses, enfin pas mal de choses, que nous devons corriger et comprendre. Mais il s’agit avant tout d’essayer de construire ces premières impressions, puis d’essayer de fixer un objectif global pour l’équipe. »
« J’essaie toujours d’écrire autant que possible au cours des deux premières semaines suivant mes premières impressions. Souvent, quand on creuse, la première impression est la bonne mais je dois comprendre les raisons pour lesquelles cela s’est produit. Je peux facilement énumérer cinq, 10, 20, 30 choses qui ne sont pas bonnes. »
« Ensuite, il faut s’attaquer à la cause profonde, et bon nombre de ces causes profondes sont des choses que nous devons traiter dans le cadre d’un plan à long terme. Mais c’est impressionnant de voir à quel point Williams a réussi [en 2023]. Certes, l’année dernière, il y a eu une meilleure collaboration entre les différents groupes – l’ingénierie et l’aéro – et cela semble prometteur. »
« Toutes ces choses dépendent évidemment de toutes les autres, mais ils ont débloqué une partie de la performance, ce qui est une bonne étape. »
Plus de moyens que chez Alpine
Williams ayant désormais son directeur technique avec Pat Fry, James Vowles a récemment déclaré qu’il était à la recherche d’un responsable de l’aéro et qu’il comptait sur l’aide de Pat Fry pour trouver la perle rare. Pat Fry pour sa part insiste sur le fait qu’il faut du temps en Formule 1 pour recruter les bonnes personnes et surtout le soutien de la part de la direction : « Il faut de la patience. Les gens ont des délais de préavis de six mois, certains durent un an. » a-t-il ajouté.
« Je pense que le projet que nous avons ici est passionnant. Il s’agit donc d’essayer d’inspirer d’autres personnes à rejoindre ce projet. Les choses qui nous limitaient chez Alpine ne sont pas un problème ici. Le conseil d’administration est derrière nous, ils veulent investir. Ils veulent faire toutes les bonnes choses. L’opportunité est donc là. Nous franchirons une nouvelle étape l’année prochaine [en 2024], mais mon regard est tourné vers les choses à plus long terme. »
« Nous avons besoin d’une vision sur trois ou cinq ans. Donc, pour trouver les bonnes personnes, nous allons attendre un an ou un an et demi peu importe, mais il s’agit avant tout de placer les personnes clés aux bons endroits et de changer l’état d’esprit que nous avons en tant qu’entreprise. »
« Nous ne devrions pas avoir peur des décisions, nous ne devrions pas avoir peur des risques. » insiste Pat Fry.
« Nous devons être courageux. La différence entre le premier et le deuxième réside souvent dans votre courage dans les décisions que vous prenez, que ce soit dans la soufflerie, dans le bureau d’ingénierie, ou dans la rapidité avec laquelle vous prenez les choses. Il faut un environnement dans lequel nous sommes prêts à prendre des risques et où l’échec n’est pas un problème. »
« Vous apprenez de vos échecs, vous apprenez davantage en poussant et en échouant, car vous savez à quel point à quel point vous avez été conservateur. C’est cet environnement qui prendra du temps, mais c’est là que nous devons arriver – là où l’équipe n’a pas peur de prendre des risques. »
En 2023, l’équipe Williams a terminé à la septième place au championnat du monde des constructeurs et certains estiment que l’écurie britannique poursuivra son ascension cette saison.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, pense que les progrès de son équipe en 2024 dépendront avant tout des gains réalisés par les autres écuries de la grille, l’Américain insistant sur le fait qu’il ne faut exclure aucune équipe à ce stade de l’année.
En 2023, McLaren a été l’écurie de la grille ayant fait les progrès les plus importants, notamment à partir du Grand Prix d’Autriche où l’équipe de Woking a introduit sur sa MCL60 une mise à jour majeure qui a immédiatement permis aux deux pilotes Lando Norris et Oscar Piastri de se battre à la régulière pour des podiums après un début de saison compliqué.
A partir de là, l’équipe de Woking a inscrit 285 points et ses pilotes sont montés à sept reprises sur un podium en huit Grands Prix dont cinq deuxième place. McLaren a terminé la campagne 2023 à la quatrième place du championnat du monde des constructeurs avec 22 points d’avance sur l’équipe Aston Martin et 104 points de retard sur Ferrari troisième.
Pour 2024 – compte tenu de la stabilité des règlements – on s’attend logiquement à ce que McLaren soit de nouveau capable de se battre pour des victoires dès le début de la campagne, mais Zak Brown insiste sur le fait que les autres équipes de la grille vont très certainement être compétitives également.
« Nous aimons ce que nous voyons en soufflerie et en CFD en ce moment, nous avons donc le sentiment que nous allons faire un pas en avant. » a expliqué Zak Brown dans un entretien accordé à Speedcafé.
« Combien ? Le grand mystère est de savoir quand Red Bull a stoppé le développement de leur voiture pour se concentrer sur l’année prochaine [2024], et je pense que la réponse est probablement assez tôt. Nous devrons simplement attendre et voir comment la magie d’Adrian [Newey, directeur technique de Red Bull] opère, pour ainsi dire. »
« Nous devrons voir où nous en sommes, mais en même temps, il y a Mercedes et Ferrari, et ces équipes ont tout ce dont elles ont besoin et ce sont de grandes équipes. Je ne serais pas surpris du retour de Mercedes et que Lewis [Hamilton] puisse remporter son huitième titre. »
« Donc, c’est très, très difficile. Tout le monde est compétitif maintenant, et vous savez, même la neuvième équipe, ou AlphaTauri, qui a terminé P8 à Abou Dhabi [Tsunoda, ndlr]. Je ne pense pas que l’on puisse exclure qui que ce soit à cette période de l’année. »
La saison 2024 de Formule 1 débute le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn, première manche d’une campagne composée de 24 Grands Prix, un record en F1.
L’ancien Team Principal de l’équipe Alpine en Formule 1, l’Américain Otmar Szafnauer, estime que les dirigeants de l’écurie du constructeur français ont été très naïfs de croire qu’il serait possible de remporter des courses très rapidement.
En 2023, Alpine a fait le grand ménage dans son équipe de Formule 1 avec les départs simultanés de Laurent Rossi (ex PDG d’Alpine), du Team Principal Otmar Szafnauer, d’Alan Permane – qui occupait le rôle de directeur sportif à Enstone – et de Pat Fry qui occupait le poste de directeur technique, ce dernier ayant signé un contrat chez Williams (à lire ici).
Depuis son retour en F1 en 2016 en tant qu’équipe d’usine, d’abord connue sous le nom de Renault avant de devenir Alpine, les différents dirigeants de l’écurie du constructeur français n’ont cessé de revoir leurs objectifs, le dernier en date ayant été fixé par Laurent Rossi qui avait laissé 100 courses à son équipe avant d’être en mesure de se battre pour un championnat du monde.
Mais en 2023, face au manque de résultats en début de saison, Luca de Meo – PDG du Groupe Renault – a tapé du poing sur la table et a réalisé un grand ménage en interne à la veille du Grand Prix de Belgique où l’on apprenait justement les départs de Szafnauer, Permane et Fry, quelque jours seulement après le départ de Laurent Rossi annoncé avant le Grand Prix de Hongrie.
Revenant sur ce moment précis de sa carrière, Otmar Szafnauer estime que les dirigeants d’Alpine ont été très naïfs de penser que les résultats auraient dû arriver plus rapidement : « Je suis surtout déçu que nous ayons eu des délais différents pour réussir. »
« On m’a donné 100 courses, ce que je pensais suffisant, car avec 25 courses par saison, 100 courses représentent environ quatre saisons. » a expliqué Otmar Szafnauer dans un entretien accordé à Peter Windsor sur sa chaîne YouTube.
« A 20 [courses] par saison, cela fait cinq ans. C’était donc entre quatre et cinq saisons…J’étais là pendant 38 courses, et puis l’annonce est arrivée que nous ne progressions pas assez vite et qu’ils voulaient changer des choses. »
L’exemple d’Aston Martin
En 2023, l’écurie Aston Martin a fait un bon spectaculaire en avant en décrochant pas moins de huit podiums, alors qu’elle se battait même en début d’année pour la deuxième place au championnat constructeurs. Mais pour Szafnauer, les progrès de l’ancienne écurie qu’il dirigeait avant de rejoindre Alpine ne sont pas arrivés du jour au lendemain.
« Je sais ce que signifie changer la culture et les performances d’une équipe de Formule 1. Cela prend du temps, et je l’ai déjà dit dans le passé. Les gens ont alors regardé Aston Martin et ont dit : ‘ils l’ont fait d’une année à l’autre, ils étaient la septième équipe et au début de 2023, ils étaient la deuxième équipe la plus rapide. Comment cela a-t-il pu arriver en un an ?' »
« Mais non, cela ne s’est pas produit en un an. Tout cela a pris du temps et c’est en arrière plan que tout s’est passé [avec des embauches]. Il faut aussi se rappeler que Lawrence [Stroll, propriétaire d’Aston Martin] a acheté l’équipe en 2018, et ils avaient une voiture rapide en 2023 c’est vrai, mais cela a pris cinq ans d’après mes calculs… »
« Si on prend le cas de Mercedes, ils ont racheté Brawn, qui était une équipe gagnante. Ils n’ont pas acheté une équipe du milieu de grille. Ils ont acheté Brawn qui a remporté le championnat du monde [2009, ndlr] pour les raisons dont nous nous souvenons tous avec le double diffuseur et avec un moteur Mercedes et d’autres choses. Néanmoins, ils avaient les capacités et ils savaient qu’ils gagneraient, ils leur a fallu cinq années supplémentaires pour gagner à nouveau. »
« Red Bull a racheté l’équipe du milieu de grille Jaguar, et Red Bull a aussi mis cinq ans pour gagner avec Adrian [Newey, directeur technique de Red Bull, ndlr]. Il faut juste du temps. Penser que vous pouvez le faire en un an ou deux est naïf. Cela ne peut tout simplement pas être fait, mais je peux moi aussi me tromper. »
Finalement, malgré le gros ménage réalisé en interne, l’équipe Alpine a terminé la saison 2023 à une lointaine sixième place au championnat du monde des constructeurs.
L’article sur l’équipe Alpine en Formule 1 met en lumière les défis auxquels les équipes peuvent être confrontées pour obtenir des résultats rapides dans un environnement aussi compétitif. Tout comme dans le monde des paris, où les joueurs cherchent souvent le meilleur casino en ligne France pour maximiser leurs chances de succès, les équipes de F1 doivent naviguer à travers des choix stratégiques complexes pour atteindre leurs objectifs. La patience et la stratégie sont essentielles, que ce soit sur la piste ou dans le monde des jeux en ligne.
Guenther Steiner s’est exprimé pour la première fois depuis l’annonce de son licenciement surprise faite par l’équipe Haas ce 10 janvier à la veille de la saison 2024 de Formule 1.
Ce mercredi 10 janvier, l’écurie Haas a créé la surprise en annonçant le remplacement de son Team Principal historique, Guenther Steiner, par le Japonais Ayao Komatsu. Steiner occupait ce poste depuis 2014 – soit deux ans avant les débuts de l’équipe américaine en F1 en 2016.
Lors de l’annonce de son licenciement, Steiner n’a pas pris la parole, mais c’est désormais chose faite ce samedi et l’Italien a d’abord tenu à remercier les personnes avec lesquelles il a travaillé au cours des dernières années chez Haas : « Puis-je d’abord commencer avec quelque chose de personnel ? Je n’ai pas eu l’occasion de remercier certaines personnes lorsque j’ai quitté Haas F1. » a déclaré Guenther Steiner au micro de David Croft lors de l’Autosport International qui se déroule à Birmingham.
« Je voudrais juste remercier tous les membres de l’équipe à qui je n’ai pas pu dire au revoir en partant. Je veux aussi dire à tous les fans qui nous ont soutenus pendant que j’étais là-bas qu’ils ont été fantastiques. Merci à tout le monde pour le soutien que j’ai reçu et que je reçois, je suis très reconnaissant. »
« Ca fait mal de ne pas pouvoir dire au revoir, mais ils me connaissent tous et ils savent tous que j’apprécie ce qu’ils ont fait. C’est toujours mieux de leur dire, c’est bien de le dire. »
Revenant un plus en détail sur les circonstances de son licenciement, Steiner a indiqué qu’il avait appris la nouvelle « entre Noël et le Nouvel an » et que son départ précipité signifiait qu’il n’avait pas pu dire au revoir à tout le monde dans les règles de l’art.
Concernant son avenir, l’italien a insisté sur le fait qu’il n’est « pas pressé » de prendre une décision tout en admettant qu’il ne souhaiterait pas rester en Formule 1 uniquement pour le plaisir : « Est-ce que la Formule 1 veut de moi ? Je ne sais pas. » a-t-il ajouté.
« Dans ma situation, je ne suis pas pressé vous savez. Il y a toujours des gens qui voudront me voir en Formule 1, parce que j’ai rencontré beaucoup de gens et je me suis fait beaucoup d’amis. »
« Donc, s’il y a quelque chose d’intéressant et qui me met au défi, oui, mais si c’est juste chercher un travail pour rester en F1, ce n’est peut-être pas ce que je veux. »
« J’aime être avec les gens mais cela doit être quelque chose qui me permet d’avoir un avenir. Je veux faire [un travail] où vous pouvez réaliser quelque chose et si j’ai une opportunité quelque part, alors je le ferai. »
« Mais comme je l’ai dit, pour le moment, je veux juste me détendre un peu. C’était 10 années difficiles derrière moi. Je vais toujours bien, j’ai plein de choses à faire, plein de choses à nettoyer à la maison – il suffit de demander à ma femme ! »
« En plus, c’est bien de rester en famille. Ma fille a 14 ans, elle est assez exigeante, elle a un avis sur tout. J’essaie de la gérer maintenant, ce qui semble être plus difficile que de diriger une écurie de F1 pour le moment ! Je fais ça depuis quelques mois mais je serai présent à certaines courses, et les gens me verront peut-être même à la télévision. »
Après neuf années passées à Milton Keynes, l’ingénieur hongrois Andor Hegedus a quitté l’équipe Red Bull à la fin de la campagne 2023 pour rejoindre Aston Martin où il occupe désormais le poste de concepteur de projet depuis novembre dernier.
Ayant fait ses débuts en Formule 1 chez Marussia avant que l’écurie ne soit fermée, Andor Hegedus a ensuite rejoint l’écurie Red Bull à partir de la saison 2014 lorsque la nouvelle ère des moteurs hybrides a débuté en catégorie reine. Le Hongrois y est resté neuf ans, avant d’accepter l’offre faite par Aston Martin en 2024.
« Je serai fier pour le reste de ma vie d’avoir eu le privilège de faire partie de l’équipe Red Bull de Formule 1 à Milton Keynes. » a déclaré Hegedus.
« Les hauts et les bas, les bons et les mauvais jours, ça a été parfois de vraies montagnes russes, mais beaucoup de plaisir et aussi des moments très enrichissants. »
« À tous mes collègues de chez Red Bull passés et présents, je vous souhaite le meilleur ! J’espère que je pourrai vous voir en F1. Pour moi, c’est la fin d’une époque. Il est temps de passer au prochain chapitre. »
Chez Aston Martin, Andor Hegedus sera en charge de la planification, de la gestion et de la conception des projets concernant les arrêts au stand, un domaine dans lequel Red Bull a toujours excellé au cours des dernières années.
L’écurie Alpine a démarré pour la première fois le moteur Renault E-Tech qui propulsera ses deux monoplaces durant la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 29 février avec le Grand Prix de Bahreïn.
Moment toujours très important pour les écuries en Formule 1, la « mise à feu » de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final avant le bal des présentations qui débute traditionnellement au mois de février chaque année et c’est à ce moment-là que les équipes savent si elles seront prêtes ou non pour la première course de la saison.
Alors que le début de saison approche à grand pas (le 29 février à Bahreïn), les écuries de la grille sont sous pression pour terminer juste à temps leur monoplace pour les essais hivernaux de trois jours qui auront lieu une nouvelle fois cette année à Bahreïn du 21 au 23 février.
L’équipe Alpine pour sa part semble être dans les temps et a publié cette semaine une courte vidéo de la mise à feu de son moteur Renault E-Tech qui propulsera cette saison l’A524 de Pierre Gasly et Esteban Ocon en championnat du monde.
Pour rappel, l’écurie Alpine a terminé en 2023 à la sixième place au championnat du monde des constructeurs.