Piastri estime avoir fait des « progrès » pour exploiter le potentiel de sa McLaren au Mexique

Oscar Piastri a affirmé avoir réalisé des « progrès » dans sa compréhension de la McLaren lors du Grand Prix de Mexico, après une série de week-ends compliqués face à son coéquipier Lando Norris.

L’Australien, cinquième à l’Autódromo Hermanos Rodríguez, a été battu par Norris pour la cinquième course consécutive, tandis que ce dernier s’est imposé avec autorité et a repris la tête du championnat du monde pour la première fois depuis avril.

Ces dernières semaines, Piastri s’était montré perplexe face à son manque de rythme, déclarant ne pas ressentir de problème particulier au volant malgré l’écart de performance avec Norris. Toutefois, le pilote de 23 ans estime avoir identifié certaines pistes d’amélioration à Mexico.

Interrogé sur le comportement de sa voiture par rapport à Austin, Piastri a expliqué :

« Difficile à dire, je pense qu’elle était peut-être un peu meilleure. »

Un signe encourageant pour le pilote McLaren, qui espère transformer ces ajustements en résultats plus solides lors des prochaines courses.

« Ce n’était pas tant la vitesse de la voiture, qui était assez rapide ce week-end. Il s’agissait plutôt d’essayer de la débloquer, et j’ai eu l’impression d’avoir fait quelques progrès dans ce sens [pendant la course]. »

Piastri a pris le départ de la course en septième position sur la grille de départ, mais un mauvais départ l’a fait chuter à la neuvième place dans le premier tour. Il a finalement réussi à remonter jusqu’à la cinquième place au drapeau à damier, s’assurant ainsi de quitter le Mexique avec seulement un point de retard sur Norris au classement général. Piastri a reconnu qu’il était difficile d’évaluer l’ampleur réelle des réponses qu’il a trouvées au Mexique, car il a passé une grande partie de la course dans le trafic.

« En fin de compte, quand on est derrière tant de voitures et qu’on se bat pendant si longtemps, c’est difficile à évaluer », a-t-il déclaré. « J’espère donc que nous aurons un peu plus d’indications au Brésil. »

La fin du cycle de test des pneus F1 2026

Le long programme de développement et de validation visant à définir les pneus pour 2026 s’achève officiellement à Mexico. Après le Grand Prix, Pirelli retournera sur la piste les mardi 28 et mercredi 29 octobre, en compagnie des équipes Sauber et Mercedes, pour le test final des composés les plus tendres de la gamme, avant la validation définitive prévue le 15 décembre, les constructions ayant déjà été validées le 1er septembre.

Le développement des nouveaux pneus s’est déroulé au cours de 15 sessions d’essais, chacune d’une durée de deux jours, organisées dans sept pays différents. Trois ont eu lieu en 2024 : à Barcelone (17-18 septembre) et Mugello (8-9 septembre) pour les composés secs, et à Magny-Cours (13-14 novembre) pour les composés humides.

Les douze autres sessions ont eu lieu cette année, la plupart des journées d’essais se déroulant sur des circuits espagnols et italiens. Les pneus slicks ont été testés deux fois à Barcelone (les 4 et 5 février et les 3 et 4 juin, après le GP) et une fois à Jerez (les 12 et 13 février), tandis qu’en Italie, les solutions pour temps sec et pour temps humide ont été évaluées. Ces essais ont eu lieu à Fiorano (19-20 juin) sur une piste artificiellement mouillée, tandis qu’à Monza (9-10 septembre), après le Grand Prix d’Italie, et au Mugello (25-26 septembre), les essais ont été perturbés par le mauvais temps, ce qui a légèrement affecté les séances initialement prévues pour les pneus slicks.

Au Paul Ricard (29-30 janvier) et à Silverstone (7-8 mai), la piste a également été arrosée artificiellement pour tester les pneus pluie et intermédiaires. Pirelli est revenu sur le circuit anglais après le Grand Prix de Grande-Bretagne (8-9 juillet) pour travailler sur les pneus slicks les plus durs, dont la nouvelle construction a été développée à partir des données recueillies lors des essais pré-saison précédents à Bahreïn (2-3 mars).

Avant les essais au Mexique, les composés plus tendres ont également été évalués à Budapest (5-6 août), dans la semaine qui a suivi la course. Toutes les écuries de Formule 1 ont participé aux différentes séances d’essais, après avoir communiqué leur disponibilité à la FIA et à Pirelli.

La nouvelle gamme 2026, qui continue à proposer des jantes de 18 pouces mais avec des pneus légèrement plus étroits, sera testée par toutes les écuries lors des essais d’après-saison à Abu Dhabi, prévus les 9 et 10 décembre à Yas Marina, à l’aide de voitures d’essai adaptées à la nouvelle taille des pneus.

Norris admet que son abandon à Zandvoort reste « très présent » dans son esprit

Lando Norris a confié que son abandon lors du Grand Prix des Pays-Bas demeurait « très présent » dans son esprit, malgré son retour en tête du championnat du monde de F1 après sa victoire éclatante au Mexique.

Le pilote McLaren, désormais leader du classement avec un point d’avance sur Oscar Piastri, a dominé le week-end mexicain en s’emparant de la pole position avant de s’imposer avec une marge confortable. C’est la première fois depuis le Grand Prix d’Arabie saoudite en avril que Norris retrouve les commandes du championnat, mettant fin à la longue période de domination de son coéquipier.

Le Britannique aurait toutefois pu reprendre la tête bien plus tôt s’il n’avait pas été contraint a l’abandon à Zandvoort, juste après la pause estivale. Alors qu’il filait vers la deuxième place, une fuite d’huile causée par un problème de châssis l’avait contraint à abandonner, le faisant chuter à 34 points de Piastri.

Malgré sa remontée spectaculaire au classement, Norris reconnaît que ce revers lui reste en tête :

« Oui, c’est encore très clair dans ma tête », a-t-il expliqué. « On essaie de mettre ce genre de choses derrière soi, d’oublier autant que possible et de se concentrer simplement sur les prochaines courses. »

« Oui, on oublie chaque week-end précédent. Bien sûr, on essaie de tirer des leçons de chaque situation, mais chaque week-end est nouveau et on repart à zéro pour essayer de nouvelles choses et faire mieux qu’avant. Et j’ai l’impression que c’est ce que j’ai très bien fait [au Mexique]. Les dernières courses ont donc été correctes. C’est de loin ma meilleure performance. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, donc je dois simplement continuer à faire ce que je fais, essayer de rester constant face à des pilotes très rapides autour de moi. Et oui, je pense que ça ira bien. Mais ce n’est pas parce que je suis en tête ou derrière ou quoi que ce soit d’autre que je dois conduire ou faire quoi que ce soit différemment. Je vais donc continuer à faire ce que je fais. »

La FIA juge la plainte de Felipe Massa « tortueuse » et « trop ambitieuse » dans l’affaire du titre 2008

La FIA a fermement rejeté la requête de Felipe Massa, qui réclame une reconnaissance officielle comme champion légitime de la saison 2008 de F1. L’instance dirigeante du sport automobile a qualifié la plainte du Brésilien de « tortueuse » et « excessivement ambitieuse », selon des documents publiés dans le cadre du procès en cours.

Massa poursuit la FIA et la FOM pour obtenir 72 millions d’euros de dommages et intérêts, estimant avoir subi un préjudice financier et moral à la suite du scandale du “Crashgate” survenu lors du Grand Prix de Singapour 2008. Cet épisode, orchestré par Renault, avait vu Nelson Piquet Jr provoquer délibérément un accident pour favoriser la victoire de son coéquipier Fernando Alonso, bouleversant le déroulement de la course et, selon Massa, le destin du championnat.

En 2023, Bernie Ecclestone, ancien patron de la F1, avait ravivé la controverse en affirmant que lui et Max Mosley, alors président de la FIA, étaient au courant du complot dès 2008 mais avaient choisi de taire l’affaire.

Massa affirme ne pas vouloir retirer le titre à Lewis Hamilton, sacré cette année-là, mais demande à être reconnu comme le champion moral et légitime de la saison. Il exige également une déclaration officielle de la FIA admettant qu’elle a enfreint ses propres règlements en n’agissant pas à l’époque.

La FIA, de son côté, a balayé les accusations, estimant que la démarche du pilote brésilien repose sur des fondements juridiques fragiles et qu’il est impossible de réécrire le résultat d’un championnat plus de 15 ans après les faits.

« Le multimillionnaire brésilien, ressortissant et résident de ce pays, intente une action devant les tribunaux d’Angleterre et du Pays de Galles pour violation présumée du règlement supranational de la FIA, une organisation sportive internationale privée domiciliée en France, concernant des événements survenus lors du Grand Prix de Formule 1 de Singapour il y a plus de 17 ans, le 28 septembre 2008.

La plainte de M. Massa ignore manifestement toute une série d’erreurs commises par lui-même ou par son équipe, Ferrari, lors du Grand Prix de Singapour et d’autres Grands Prix, qui ont contribué à sa deuxième place au classement général du championnat des pilotes cette saison-là. »

Alpine va reconduire Franco Colapinto aux côtés de Pierre Gasly pour 2026

Franco Colapinto poursuivra l’aventure avec Alpine la saison prochaine, l’écurie française ayant choisi de reconduire le pilote argentin de 22 ans aux côtés de Pierre Gasly.

Arrivé en F1 après le Grand Prix de Miami, où il avait remplacé Jack Doohan, Colapinto a connu des débuts difficiles au volant d’une A525 peu compétitive. Même Gasly, pourtant plus expérimenté, peine à tirer le meilleur parti de la monoplace. Malgré cela, les performances prometteuses du rookie lors des dernières manches ont convaincu Alpine de lui accorder sa confiance pour 2026.

L’annonce officielle devrait intervenir autour du Grand Prix de São Paulo, épreuve symbolique pour Colapinto, dont le pays natal, l’Argentine, attire traditionnellement un grand nombre de supporters sur le circuit d’Interlagos.

L’an dernier, Alpine y avait créé la surprise avec un double podium, un scénario peu probable cette saison. L’équipe d’Enstone traverse une période difficile, occupant la dernière place du championnat des constructeurs, après deux courses catastrophiques à Austin et Mexico.

Concentrée sur le développement de sa monoplace 2026, Alpine semble déjà tournée vers l’avenir, espérant que la stabilité de son duo Gasly–Colapinto puisse servir de base solide à son redressement.

Verstappen relativise sur la fin de course à Mexico : « Pas frustré »

Max Verstappen a assuré ne pas être frustré par la voiture de sécurité virtuelle (VSC) déployée en fin de Grand Prix de Mexico, malgré le fait qu’elle l’ait empêché de tenter une attaque sur Charles Leclerc pour la deuxième place.

Le pilote Red Bull, parti cinquième, a signé une solide remontée jusqu’à la troisième position grâce à une stratégie à un seul arrêt, avant de revenir rapidement sur Leclerc dans les derniers tours. L’écart se réduisait tour après tour et une bataille pour la deuxième marche du podium semblait inévitable.

Cependant, la neutralisation de course provoquée par le tête-à-queue de Carlos Sainz dans le dernier secteur a mis fin à tout suspense. Verstappen a donc dû se contenter de la troisième place, son plus mauvais résultat lors des six dernières courses.

Interrogé après l’arrivée, le quadruple champion du monde a affiché son calme habituel :

« Non, pas vraiment », a-t-il répondu lorsqu’on lui a demandé s’il était frustré par la VSC.

Verstappen a ajouté qu’en course, « il faut accepter que certaines choses jouent parfois en votre faveur, et parfois non ».

« Je veux dire, parfois, la voiture de sécurité m’a aussi été très favorable dans ma carrière. Donc parfois on gagne, parfois on perd. C’est comme ça dans la course automobile. Ça aurait été amusant, je pense, jusqu’à la fin. Bon, peut-être un peu plus amusant pour moi que pour Charles qui défendait sa position, mais ça aurait été une fin amusante, je pense, pour tout le monde. »

Max Verstappen se trouve désormais à 36 points derrière le leader du championnat, Lando Norris, après la victoire écrasante du pilote McLaren au Mexique.

Diffusion – La Formule E augmente son audience TV et Tiktok

La Formule E a déclaré que son audience télévisée mondiale cumulée avait augmenté de 14 % par rapport à l’année précédente (YoY) pour atteindre 561 millions après la fin de la saison 2024/25.

La base mondiale de fans de la Formule E a atteint 422 millions à la fin de la saison, soit une augmentation de 13 % par rapport à l’année dernière. L’audience mondiale cumulée moyenne pour les courses était de 33 millions, soit une augmentation de 16 %. Le nombre total de vues vidéo a augmenté de 47 % par rapport à l’année précédente et les impressions sur les réseaux sociaux ont augmenté de 14 % pour atteindre 1,39 milliard. TikTok a connu une croissance de 37 % pour devenir la deuxième plateforme la plus suivie. La série classe désormais 58 % de ses fans comme « très engagés », ce qui représente une croissance de 9 %.

Les données de la Formule E doivent être prises avec des pincettes. Les précédentes déclarations de la série 100 % électrique concernant l’audience cumulée de l’E-Prix de Mexico étaient trompeuses, extrapolant un nombre important à partir d’un échantillon très réduit. Le championnat continue d’affirmer que l’audience télévisée sur CBS a atteint 10,5 millions de téléspectateurs, bien qu’il utilise une mesure d’audience totalement différente de celle de la Formule 1 et de la Nascar.

En réalité, la course à Mexico a attiré en moyenne 2,8 millions de téléspectateurs, mais ce chiffre a été largement favorisé par la diffusion consécutive d’un match de la Ligue nationale de football américain (NFL) entre les Buffalo Bills et les Denver Broncos, qui a attiré en moyenne 31,1 millions de téléspectateurs. Il s’agit néanmoins d’un chiffre d’audience impressionnant.

Comme l’année dernière, ces nouveaux chiffres ont été recueillis à partir d’une enquête indépendante menée par Potentia Insight auprès de 33 000 adultes sur 16 marchés en deux vagues. Dépasser une audience cumulée mondiale de 500 millions de personnes est une réussite impressionnante pour un championnat qui a à peine dix ans, mais l’utilisation d’un trop grand nombre de statistiques vagues risque de nuire à cette réussite.

Par exemple, on ne sait pas exactement ce qu’un fan doit faire pour être considéré comme « très engagé », la série affirmant également pouvoir se vanter d’avoir « l’une des bases de fans les plus dévouées du sport automobile ».

Les États-Unis, la Chine, l’Allemagne et le Royaume-Uni représentent désormais près de 37 % (soit 158 millions) de la base totale de fans, ce qui reflète un engagement particulièrement fort.

« Les résultats de la saison 11 confirment avec force la stratégie de la Formule E : offrir des courses imprévisibles et de classe mondiale au cœur de villes emblématiques. Augmenter de 14 % notre audience télévisée mondiale pour atteindre 561 millions de téléspectateurs et porter notre base de fans déjà très engagée à plus de 422 millions dans le monde entier est un exploit remarquable », a déclaré Jeff Dodds, directeur général de la Formule E.

« Nous repoussons sans cesse les limites de ce que peut être le sport automobile électrique. Notre engagement en faveur de l’innovation et des compétitions passionnantes trouve clairement un écho auprès d’un public mondial en pleine expansion.

« L’introduction de la voiture Gen3 Evo, la monoplace FIA la plus rapide en accélération, témoigne de cet engagement. Nous attendons déjà avec impatience une saison 12 encore plus passionnante – notre plus grand calendrier à ce jour – qui débutera dans quelques mois, alors que nous continuons à attirer de nouveaux fans, partenaires et constructeurs vers ce sport. »

La prochaine saison de Formule E, qui sera la dernière avant l’introduction des nouvelles voitures Gen4, débutera à São Paulo, au Brésil, le 6 décembre.

Villeneuve dénonce l’intervention de voiture de sécurité virtuelle au Grand Prix de Mexico

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots après la fin du Grand Prix de Mexico, critiquant vivement la décision de la direction de course de déployer une voiture de sécurité virtuelle (VSC) dans les derniers instants.

L’incident s’est produit lorsque Carlos Sainz (Williams) a effectué un tête-à-queue dans la section du stade Foro Sol, à l’avant-dernier tour. Bien que le pilote espagnol ait réussi à ramener sa voiture aux stands, la VSC a été activée, gelant les positions pour le reste de la course et mettant un terme prématuré à une fin de course pourtant haletante.

Cette neutralisation a privé Max Verstappen de la possibilité d’attaquer Charles Leclerc pour la deuxième place, alors que le pilote Red Bull revenait rapidement sur la Ferrari grâce à ses pneus tendres récents. Elle a également empêché Oscar Piastri de tenter une manœuvre décisive sur Oliver Bearman (Haas) pour la quatrième position — un dépassement qui aurait pu lui permettre de rester en tête du championnat.

Pour Jacques Villeneuve, cette décision n’avait aucune justification sportive.

« C’est embarrassant, cette voiture de sécurité virtuelle », a tranché le champion du monde 1997, estimant que la direction de course aurait dû laisser les pilotes se battre jusqu’au drapeau à damier.

« La voiture était complètement hors piste, hors ligne, dans la partie la plus lente du circuit. Il n’y avait aucune raison de la déployer à deux tours de l’arrivée. Des millions de personnes regardent cette course, il faut aussi en tenir compte. »

Aston Martin reconnue coupable d’une infraction au plafond budgétaire 2024

La FIA a confirmé qu’Aston Martin avait enfreint le règlement du plafond budgétaire 2024, précisant toutefois qu’il s’agissait d’une infraction purement procédurale.

L’instance dirigeante a achevé son examen complet des comptes des dix équipes de Formule 1, révélant que neuf d’entre elles respectaient intégralement la réglementation financière, seule Aston Martin ayant commis un manquement administratif.

L’équipe britannique avait bien soumis ses comptes avant la date limite, mais n’avait pas pu obtenir à temps la signature requise de son auditeur externe, une formalité obligatoire. Ces circonstances, jugées indépendantes de la volonté de l’écurie, ont été reconnues par la FIA, qui a conclu un accord de reconnaissance de manquement (ABA) avec Aston Martin pour clore l’affaire sans sanction sportive.

Ce communiqué met fin aux rumeurs persistantes selon lesquelles une équipe aurait largement dépassé le plafond budgétaire fixé pour 2024.

« L’examen des documents de reporting a été un processus très approfondi et intensif qui s’est étalé sur sept mois », a précisé la FIA dans sa déclaration officielle.

« La FIA confirme que le processus d’examen est particulièrement long compte tenu de la complexité du règlement financier et de la nécessité d’évaluer les aspects techniques (et le traitement des coûts associés) des activités de développement entreprises par les équipes de F1 et les constructeurs de PU.

La FIA confirme que toutes les écuries de F1 et tous les constructeurs de PU ont apporté leur plein soutien en fournissant les informations requises. La CCA note que toutes les écuries de F1 et tous les constructeurs de PU ont agi à tout moment dans un esprit de bonne foi et de coopération tout au long du processus. »

La FIA a également confirmé que les cinq constructeurs de moteurs étaient en conformité avec le règlement financier du sport l’année dernière.

Sainz sanctionné deux fois pour excès de vitesse à cause de dégâts sur sa Williams

Carlos Sainz a expliqué que les dégâts subis dès le premier tour du Grand Prix de Mexico ont provoqué deux pénalités pour excès de vitesse dans la voie des stands, compromettant définitivement sa course.

Parti 12e sur la grille, le pilote Williams a été impliqué dans un contact avec Liam Lawson dans le premier virage, endommageant sa monoplace. Ce choc a eu des conséquences inattendues : les capteurs chargés de réguler la vitesse dans la voie des stands ont été affectés.

Lors de son premier arrêt, Sainz a légèrement dépassé la limite autorisée de 0,2 km/h, écopant d’une pénalité de cinq secondes. Son deuxième arrêt a été encore plus problématique, avec un dépassement de 9,8 km/h, ce qui lui a valu une sanction plus lourde — un passage obligatoire par la voie des stands.

Le pilote espagnol a reconnu qu’il ne pouvait pas faire grand-chose pour éviter ces erreurs : « Une course pleine de problèmes, probablement compromise par le contact au départ », a-t-il déclaré.

Ces incidents ont mis fin à tout espoir de points pour Sainz, victime d’une série de malchances dans un week-end déjà compliqué pour Williams.

« Je pense que nous étions trois ou quatre dans le virage n° 1. Nous étions trois ou quatre voitures côte à côte, comme toujours au Mexique, un circuit difficile. Je pense avoir endommagé ma jante, ce qui a endommagé mon premier train de pneus, mon capteur de jante, mes capteurs de vitesse des pneus et mon limiteur de vitesse dans les stands ne fonctionnait plus. À partir de là, même si nous avons écopé d’une pénalité de cinq secondes lors du premier arrêt au stand, nous étions toujours en lice pour des points. Mais ensuite, nous avons dû faire un deuxième arrêt au stand. Nous avons de nouveau eu un problème avec le limiteur de vitesse dans les stands. »

Sainz s’est retiré de la course en fin de Grand Prix, mais a tout de même été classé puisqu’il a parcouru 90 % de la distance de l’épreuve. L’Espagnol a affirmé que Williams aurait probablement obtenu un résultat positif sans ce problème dans la voie des stands.

« C’est dommage, car j’étais vraiment rapide et même si ma stratégie, mes pneus et ma voiture étaient compromis, nous étions rapides, mais il y a eu trop de problèmes », a-t-il déclaré.

Helmut Marko : « J’étais le seul à croire au podium de Verstappen au Mexique »

Helmut Marko a reconnu que même chez Red Bull, peu croyaient en la capacité de Max Verstappen à remonter sur le podium lors du Grand Prix de Mexico.

Le quadruple champion du monde a terminé troisième après une course difficile, marquée par un départ compliqué et un contact avec Lewis Hamilton dans les premiers tours. Malgré tout, Verstappen a retrouvé son rythme dans la seconde moitié de la course, tirant pleinement parti d’une stratégie à un seul arrêt et de ses pneus tendres pour dépasser successivement Ollie Bearman, Oscar Piastri et les deux Mercedes.

Helmut Marko a confié que lui seul au sein de l’équipe croyait encore en un podium :

« J’étais le seul à penser positivement », a-t-il déclaré. « Personne ne voulait parier avec moi. »

« Personne n’y croyait. Mais j’ai dit à Max ce matin-là de penser de manière positive. Et puis nous avons vu ce qui était possible. »

Verstappen aurait pu passer Charles Leclerc pour la deuxième place sans l’intervention d’une voiture de sécurité virtuelle à la fin de la course. La FIA a dû défendre sa décision de déployer une VSC après que la Williams accidentée de Carlos Sainz semblait être bien éloignée de la ligne de course.

Marko a été surpris que le rythme de Verstappen sur les pneus tendres ne baisse pas au fur et à mesure que le relais progressait.

« Max a réalisé un relais incroyable. Il a vraiment repoussé les limites, mais en même temps, il a préservé ses pneus », a ajouté Marko. « J’ai toujours craint que les pneus ne lâchent. Mais il a plus ou moins roulé à 1:21.2 tour après tour, toujours à moins d’un dixième de seconde près. C’est tout simplement Verstappen. »

Un impressionnant deal de 5 ans et 750M$ entre la F1 et Apple TV +

Apple a conclu un accord de cinq ans pour devenir le diffuseur exclusif de la Formule 1 aux États-Unis à partir de la saison prochaine.

Apple TV+ diffusera toutes les séances d’essais et de qualification, les courses sprint et les Grands Prix du Championnat du monde de Formule 1 2026 sans frais supplémentaires pour les abonnés, qui auront également accès à F1 TV Premium.

Toutes les séances d’essais seront disponibles gratuitement, tout comme certaines courses sélectionnées tout au long de la saison, dans le but d’améliorer l’accessibilité de ce qui reste un marché en forte croissance pour ce sport.

Le géant technologique est depuis longtemps associé à un projet concernant la Formule 1, actuellement diffusée par ESPN, et les spéculations se sont intensifiées après le lancement réussi du film F1: The Movie.

Les conditions financières n’ont pas été divulguées, mais Apple devrait payer 150 millions de dollars par saison, soit 750 millions de dollars sur la durée du contrat. Il s’agit d’une amélioration significative par rapport à l’accord actuel avec ESPN, dont la valeur serait de 90 millions de dollars par an.

ESPN a publié un communiqué peu après l’annonce de l’accord entre la Formule 1 et Apple, dans lequel on peut lire : « Nous sommes extrêmement fiers de ce que nous avons accompli avec la Formule 1 aux États-Unis et nous espérons terminer cette dernière saison en beauté. Nous souhaitons bonne chance à la F1 pour l’avenir. »

Apple communiquera plus de détails sur ses projets de couverture à l’approche de la nouvelle saison, mais a promis de promouvoir ce sport à travers l’ensemble de ses applications, notamment Apple News, Apple Maps, Apple Music, Apple Sports et Apple Fitness+.

« Il s’agit d’un partenariat extrêmement prometteur pour la Formule 1 et Apple, qui nous permettra de continuer à maximiser notre potentiel de croissance aux États-Unis grâce à un contenu adapté et à des canaux de distribution innovants », a déclaré Stefano Domenicali, président-directeur général de la Formule 1.

EA, l’éditeur du jeu vidéo F1, racheté plusieurs milliards par la firme du gendre de Donald Trump

L’industrie mondiale du jeu vidéo vient de franchir une nouvelle étape majeure avec l’annonce du rachat d’Electronic Arts (EA), géant californien à l’origine de licences emblématiques telles que EA Sports FC, Les Sims, Battlefield et évidemment la franchise des jeux F1. L’opération, estimée à 55 milliards de dollars (près de 47 milliards d’euros), place ce rachat parmi les plus importants jamais réalisés dans le secteur du divertissement interactif.

L’accord a été conclu entre EA et un consortium composé du Fonds public d’investissement d’Arabie saoudite (PIF), du groupe Silver Lake et du fonds Affinity Partners, dirigé par Jared Kushner, gendre de Donald Trump. Le conseil d’administration d’EA a déjà validé la transaction, dont la finalisation est prévue pour le premier trimestre de l’exercice fiscal 2027, sous réserve d’approbation réglementaire et actionnariale.

Ce rachat s’effectue via un LBO (leveraged buyout), une technique de financement par endettement utilisée pour acquérir des entreprises à forte rentabilité. Il s’agit du plus important LBO jamais réalisé sur les marchés mondiaux.

L’Arabie saoudite, acteur majeur du jeu vidéo

Depuis plusieurs années, l’Arabie saoudite multiplie les investissements dans le secteur vidéoludique. À travers sa filiale Savvy Group, elle détient déjà des participations dans Nintendo, Capcom ou Embracer Group, et a récemment acquis la division jeux de Niantic, créateur de Pokémon Go, ainsi que l’éditeur mobile Scopely (Monopoly Go!).

Riyad s’impose aussi comme un acteur central de l’e-sport, organisant désormais la Coupe du monde du jeu vidéo et accueillant en 2027 les premiers Jeux olympiques de l’e-sport. Le contrôle des célèbres franchises sportives d’EA – EA Sports FC, Madden NFL, F1, WRC, PGA Tour ou NHL – renforcerait encore cette influence, dans une stratégie étroitement soutenue par le prince héritier Mohammed Ben Salman.

Des partenaires financiers puissants

Le fonds Silver Lake, habitué aux grandes manœuvres dans la tech (participations dans Skype, Dell ou TikTok), apporte une expertise stratégique dans les technologies numériques. De son côté, Affinity Partners, piloté par Jared Kushner, incarne le volet politique et diplomatique de cette opération d’envergure.

Un marché en mutation

Ce rachat intervient dans un contexte de ralentissement économique du jeu vidéo, après le boom lié à la pandémie. De nombreux studios réduisent leurs effectifs – EA a supprimé environ 5 % de ses emplois en 2024 – et les revenus stagnent autour de 7,5 milliards de dollars par an.

Fondée en 1982 par Trip Hawkins, EA s’est imposée grâce à ses simulations sportives, mais aussi à des franchises cultes comme Les Sims, Battlefield, Need for Speed ou Apex Legends. Le rachat pourrait marquer un tournant historique pour l’éditeur, désormais au cœur d’un jeu d’influence où technologie, finance et politique mondiale s’entrecroisent.

Film documentaire Senna : un long-métrage qui ne fait pas l’unanimité

Sorti en 2010, le film documentaire Senna retrace la vie et la carrière fulgurante d’un des plus grands pilotes de Formule 1, Ayrton Senna da Silva. Réalisé par Asif Kapadia, ce long-métrage s’appuie exclusivement sur des images d’archives inédites, des enregistrements audio et des interviews, pour plonger le spectateur au cœur de l’univers de la course automobile des années 1980 et 1990. Plus qu’un simple portrait, Senna offre une immersion profonde dans la personnalité complexe d’un homme animé par la passion, la foi et l’ambition de repousser les limites, tout en exposant les enjeux sportifs, humains et politiques du paddock de l’époque.

Le film débute par les premiers pas d’Ayrton Senna dans le karting au Brésil, puis suit son ascension fulgurante jusqu’à la Formule 1, où il s’impose rapidement comme un pilote hors norme. Dès ses débuts chez Toleman, puis Lotus, Senna impressionne par son style agressif et sa capacité à transcender les contraintes techniques. Mais c’est surtout au sein de l’écurie McLaren, aux côtés d’Alain Prost, que la légende s’écrit. La rivalité entre les deux pilotes, faite de respect, de tension et parfois de conflits ouverts, constitue l’un des fils rouges du documentaire, illustrant la dimension psychologique et stratégique du sport automobile.

Senna se distingue par sa narration rythmée et immersive : le spectateur est constamment plongé dans l’action grâce au montage dynamique, alternant images de courses spectaculaires, extraits de conférences de presse et moments de vie privée. La bande-son, discrète mais poignante, accompagne les émotions fortes du récit, allant de la joie des victoires à la détresse des échecs et controverses. Le documentaire met en lumière la dimension spirituelle d’Ayrton Senna, sa foi chrétienne profonde, sa sensibilité aux injustices et son engagement envers les enfants défavorisés de son pays natal, le Brésil.

Le film revient avec force sur les moments clés de la carrière du pilote, tels que ses trois titres mondiaux (1988, 1990, 1991), ses duels mémorables avec Prost, et sa relation parfois conflictuelle avec la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA), notamment lors du Grand Prix du Japon 1989 et 1990. Senna apparaît comme un homme intègre, parfois incompris, qui n’hésite pas à dénoncer les injustices du système et à affirmer ses convictions, quitte à se mettre en porte-à-faux avec les instances dirigeantes.

Le point culminant du documentaire reste la saison 1994, marquée par l’arrivée de Senna chez Williams et, tragiquement, par l’accident fatal survenu au Grand Prix de Saint-Marin à Imola. La réalisation parvient à traiter ce moment avec une grande pudeur et émotion, soulignant l’impact immense de la disparition de Senna sur le monde du sport automobile et sur des millions de fans à travers le globe. Le film évoque également les conséquences de cette tragédie, qui ont conduit à une amélioration significative de la sécurité en Formule 1.

Senna a été salué par la critique pour sa capacité à capturer la complexité d’un champion, à la fois héros national et figure universelle du dépassement de soi. Le documentaire a reçu de nombreux prix, dont le BAFTA du meilleur montage, et a conquis un large public, bien au-delà des passionnés de sport automobile. En mettant en avant l’humanité, les doutes et les rêves d’Ayrton Senna, le film interroge la notion de légende et l’héritage laissé par ce pilote exceptionnel, dont la mémoire continue d’inspirer les générations suivantes.

En définitive, Senna est bien plus qu’un documentaire sportif : c’est une œuvre qui célèbre la vie, la passion et l’engagement, tout en offrant une réflexion sur la quête du sens et de l’excellence. Une ode vibrante à la mémoire d’un homme qui, par son talent et sa personnalité, a marqué l’histoire de la Formule 1 et du sport mondial.

Vasseur fustige la décision des commissaires au sujet de la pénalité infligée à Hamilton

Le directeur de Ferrari, Frédéric Vasseur, a vivement critiqué les commissaires de la FIA pour leur « mauvaise gestion » du départ du Grand Prix de Mexico, estimant que Lewis Hamilton avait écopé d’une sanction « très sévère » là où d’autres pilotes avaient été épargnés.

Le septuple champion du monde a reçu une pénalité de dix secondes pour avoir quitté la piste et conservé un avantage durable lors de son duel avec Max Verstappen au sixième tour. L’incident, survenu entre les virages 1 et 4, avait vu Hamilton couper dans l’herbe tout en gardant la tête devant la Red Bull.

Si les commissaires ont jugé qu’aucune action n’était nécessaire concernant le contact initial entre les deux pilotes dans les premiers virages, ils ont sanctionné Hamilton pour ne pas avoir respecté la trajectoire imposée par la direction de course. Le Britannique, contraint de purger sa pénalité lors de son premier arrêt, s’est dit frustré par cette décision.

Vasseur a partagé ce sentiment, soulignant l’incohérence des décisions prises : « Moi aussi », a-t-il répondu lorsque les médias ont évoqué la colère de Hamilton.

Le patron de Ferrari estime que le jugement manquait de cohérence, d’autant que la situation sur la piste – avec la Haas d’Ollie Bearman intercalée entre la Ferrari et la Red Bull – rendait toute restitution de position quasi impossible.

Réfléchissant à la sanction, il a ajouté : « Cela nous a coûté la quatrième place. Une chose est sûre, c’est que nous n’avons pas suivi les consignes du directeur de course. Mais 10 secondes, je ne me souviens pas quand quelqu’un a pris 10 secondes. Si vous considérez la situation dans son ensemble, en disant que Max a coupé le virage avant, il a coupé la chicane, dans l’herbe, sur 100 mètres. Je pense que ce n’est pas très bien géré, honnêtement. »

Le Français a estimé que la pénalité n’était pas à la hauteur du délit et a fait valoir que la conséquence était disproportionnée par rapport à l’incident lui-même.

« Parce que vous êtes au Mexique, en plus de cela… Je ne dis pas qu’il faut adapter la pénalité au circuit, mais il faut comprendre ce que l’on fait », a-t-il expliqué. « Il [Hamilton] a pris les 10 secondes. Cela nous a fait reculer en fin de peloton, et nous ne pouvons pas dépasser. [Si] c’est après l’arrêt au stand, vous n’avez aucun problème pour rattraper votre retard. Cela nous a coûté, probablement la quatrième place, même avec les cinq secondes ; je pense que nous étions toujours quatrièmes. Mais avec 10 secondes… »

Évaluant globalement la manche disputée sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez, Vasseur s’est montré satisfait du rythme affiché. Il a estimé que la deuxième place de Charles Leclerc était une juste récompense, même si l’écart d’une demi-minute avec le vainqueur Lando Norris était le plus important depuis plus de deux ans.

Il a toutefois réitéré sa conviction que la pénalité infligée à Hamilton était « très sévère » compte tenu des circonstances.

« Je pense que dans l’ensemble, ce fut un bon week-end », a déclaré le patron de Ferrari à Sky Sports Germany.

« Nous avions un rythme très soutenu hier lors des qualifications avec les P2 et P3, et aujourd’hui, je pense que Lando avait au moins une longueur d’avance, et il était difficile d’imaginer faire mieux que la P2. Le point négatif, ou le côté négatif, est probablement la pénalité. J’ai trouvé la pénalité un peu sévère : 10 secondes, c’est très, très sévère, car cela nous a fait reculer derrière tout le groupe, et au Mexique, il est si difficile de dépasser que cela nous a coûté cher. »

Lando Norris réagit avec humour aux huées du public mexicain après sa victoire

Lando Norris a avoué qu’il « ne pouvait s’empêcher de rire » face aux huées dont il a été la cible après sa victoire éclatante au Grand Prix du Mexique.

Le pilote McLaren a dominé la course de bout en bout, s’imposant avec plus de 30 secondes d’avance sur Charles Leclerc et reprenant la tête du championnat des pilotes de F1. Mais au moment de célébrer sa dixième victoire en carrière devant la foule du stade Foro Sol, l’accueil a été pour le moins glacial.

Lorsqu’il est sorti de sa voiture, Norris a été bruyamment hué par une partie du public mexicain, sans en comprendre la raison.

« Je ne sais pas pourquoi, pour être honnête », a-t-il confié aux médias.

Malgré cette hostilité inattendue, le Britannique a préféré en rire, soulignant avec calme et humour qu’il n’était « pas du genre à se laisser atteindre par ce genre de réactions ».

« Les gens peuvent faire ce qu’ils veulent, honnêtement. Ils ont le droit de le faire s’ils le souhaitent. Je pense que c’est parfois le propre du sport. »

Les huées ont été particulièrement fortes lorsque Norris a donné son interview d’après-course avec James Hinchcliffe, puis à nouveau lorsqu’il est monté sur le podium. Le pilote de 25 ans parvient toutefois à voir le côté drôle de la situation.

« Je ne sais pas pourquoi je ne peux m’empêcher de rire quand on me hue », a-t-il déclaré. « Je pense que cela rend les choses plus divertissantes pour moi. Ils peuvent continuer s’ils le souhaitent. Bien sûr, ce n’est pas ce que l’on souhaite. Je préfère que les gens m’acclament. Mais je ne sais pas. Comme je l’ai dit, je me concentre simplement sur ce que j’ai à faire. C’était la même chose à Monza et dans quelques autres endroits. Donc, oui. Je ne sais pas pourquoi. Je ne peux m’empêcher de rire. S’ils veulent continuer, ils peuvent le faire. »

Russell révèle l’existence d’une clause de performance dans son nouveau contrat avec Mercedes

George Russell a confirmé que sa récente prolongation de contrat avec Mercedes inclut une clause de performance qui pourrait lui garantir une place dans l’équipe jusqu’en 2027.

Le pilote britannique, dont la nouvelle entente a été officialisée avant le Grand Prix des États-Unis, est officiellement lié à l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2026. Mais, contrairement aux précédents accords « 1+1 » typiques de Mercedes — où l’option de prolongation appartient à l’équipe —, cette fois, la décision de rester une année supplémentaire dépendra directement des performances de Russell.

Le pilote a expliqué que la clause prévoit son maintien « à 100 % » dans l’équipe si ses résultats restent à la hauteur des attentes en 2025 :

« 2027 est entre mes mains », a-t-il déclaré, confirmant que la continuité de son contrat ne dépendra pas de Toto Wolff, mais bien de sa capacité à performer au plus haut niveau.

Cette disposition illustre la confiance réciproque entre Russell et Mercedes, à un moment charnière pour l’écurie, qui prépare son entrée dans la nouvelle ère technique de la F1 en 2026.

S’adressant au quotidien britannique The Telegraph à l’approche du Grand Prix de Mexico, le pilote de 27 ans a déclaré : « Je ne l’ai pas encore dit publiquement, mais l’accord prévoit que si je suis performant [l’année prochaine], nous avons une clause spécifique stipulant que si j’atteins [un certain objectif], nous renouvellerons automatiquement pour 2027. Mon siège pour 2027 est donc entre mes mains. Je ne suis donc pas dans une situation incertaine. Nous ne serons pas dans la même position qu’il y a six mois. Si je suis performant, et je ne veux pas entrer dans les détails, mais si je suis performant, alors je resterai à 100 %. »

Russell critique la gestion des consignes d’équipe chez Mercedes après le Grand Prix de Mexico

George Russell a exprimé sa frustration après le Grand Prix de Mexico, estimant que Mercedes aurait dû agir plus rapidement — ou s’abstenir totalement de décision — lors de l’épisode des consignes d’équipe qui a marqué la fin de course.

Le Britannique occupait la cinquième position à une trentaine de tours de l’arrivée, derrière son coéquipier Kimi Antonelli et Oliver Bearman, surprenant troisième au volant de sa Haas. Convaincu d’avoir le rythme pour attaquer Bearman, Russell a demandé à l’équipe d’inverser les positions, promettant de rendre la place si la tentative échouait.

Alors qu’il plaidait sa cause, son ingénieur de course Marcus Dudley lui a demandé de faire tomber la température de ses pneus arrière, ce qui a provoqué une réponse agacée de Russell — partiellement censurée à la télévision. Finalement, Antonelli a reçu l’ordre de le laisser passer, mais l’opération s’est avérée inutile : la deuxième salve d’arrêts aux stands a redistribué les positions, permettant à Antonelli de reprendre l’avantage et de terminer sixième, devant Russell, septième.

C’est la première fois cette saison que le jeune Italien devance son coéquipier en course. Après l’arrivée, Russell a regretté un manque de réactivité de la part du mur des stands :

« D’habitude, nous travaillons en équipe, et nous jouons la deuxième place du championnat. Je voyais bien que Kimi avait du mal à dépasser Bearman. L’équipe aurait dû prendre une décision tout de suite, ou ne rien faire du tout. »

« J’étais dans son sillage DRS, donc quand mes pneus étaient en bon état, j’étais prêt à attaquer, mais finalement, nous avons attendu trop longtemps et à ce moment-là, il n’était plus nécessaire d’échanger nos positions. Il fallait le faire tout de suite ou ne pas le faire du tout. »

Interrogé par le site RacingNews365 sur sa frustration apparente à l’égard de Dudley, Russell a expliqué comment les discussions allaient se dérouler.

« Marcus, en fin de compte, transmet un message. Ce n’est pas lui qui est en position de prendre les décisions », a poursuivi Russell. « Nous devons donc nous asseoir et discuter en équipe. En fin de compte, je ne me bats pas contre Kimi dans un championnat ou une lutte, nous nous battons contre Ferrari et Red Bull pour la [deuxième place du] championnat, et nous avons terminé P6 et P7, et cela aurait pu se passer différemment. »

Piastri reconnaît devoir changer son pilotage après un nouveau week-end compliqué au Mexique

Oscar Piastri a admis qu’il devait revoir son style de pilotage après une nouvelle prestation en demi-teinte lors du Grand Prix de Mexico. Le pilote australien, qualifié seulement huitième sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez, a connu un départ difficile avant de sauver une cinquième place en course.

En retrait de plus de six dixièmes sur son coéquipier Lando Norris — auteur de la pole et vainqueur de l’épreuve —, Piastri a perdu du terrain au championnat et pointe désormais à un point du Britannique, à quatre manches de la fin.

Après un départ manqué qui l’a relégué en neuvième position, Piastri est parvenu à reprendre l’avantage sur Kimi Antonelli durant la phase des arrêts aux stands, puis sur George Russell grâce à une manœuvre incisive dans le premier virage. Mais ces efforts n’ont pas suffi à inverser la tendance.

Revenant sur son week-end, le pilote McLaren a reconnu ses difficultés :

« Il y a eu beaucoup de batailles, c’est vrai. Difficile à dire. J’ai eu l’impression d’être bloqué derrière quelqu’un pendant toute la course. »

Un constat lucide pour Piastri, désormais déterminé à ajuster son pilotage pour retrouver le niveau qui lui avait permis de mener le championnat pendant quinze manches.

« J’ai eu du mal avec les turbulences, ce qui a rendu les choses assez difficiles. Je pense que le plus important pour moi est d’essayer d’apprendre les choses que je veux apprendre aujourd’hui. Hier, après la séance, il est devenu évident que je devais changer certaines choses assez importantes dans ma façon de piloter. Aujourd’hui, j’ai d’abord essayé de limiter les dégâts, mais aussi d’apprendre certaines choses à ce sujet. Si j’ai fait des progrès dans ce domaine, je serai heureux. Quand votre coéquipier remporte la course, terminer cinquième n’a rien d’extraordinaire. »

Après sa victoire à Zandvoort, Piastri comptait 34 points d’avance sur Norris au classement. Son avance a été entièrement effacée après une série de résultats difficiles. Piastri a abandonné le Grand Prix d’Azerbaïdjan après un premier tour désastreux. Il a terminé loin derrière, à la cinquième place, sur le circuit des Amériques, loin derrière Norris.

Piastri a admis qu’il « essayait de changer les choses » afin de retrouver sa forme.

« J’ai dû conduire très différemment ces deux derniers week-ends », a-t-il ajouté. « Je n’ai pas conduit différemment alors que j’aurais dû. Cela m’a paru un peu étrange, car j’ai conduit exactement de la même manière que toute l’année. C’est juste que ces deux derniers week-ends, la voiture ou les pneus ont nécessité une façon de conduire assez différente. Je ne m’y suis pas vraiment adapté. J’ai essayé quelques choses pour changer un peu les choses aujourd’hui. Une fois que nous aurons analysé si c’est efficace ou non, nous espérons voir des progrès. »

Max Verstappen troisième à Mexico « Parfois on gagne, parfois on perd »

Max Verstappen a réagi avec calme à la voiture de sécurité virtuelle déployée en fin de Grand Prix du Mexique, qui l’a empêché de tenter une attaque sur Charles Leclerc pour la deuxième place. Parti cinquième, le pilote Red Bull a finalement complété le podium derrière Lando Norris et Leclerc, au terme d’une course de 71 tours à l’Autodromo Hermanos Rodriguez.

La décision de la direction de course d’activer la VSC, alors que la Williams accidentée de Carlos Sainz était déjà en sécurité derrière les barrières, a suscité de vives discussions dans le paddock. Verstappen, lui, a choisi de relativiser :

« Parfois on gagne, parfois on perd, n’est-ce pas ? Parfois, la voiture de sécurité joue en votre faveur, parfois elle joue contre vous. »

Un commentaire à l’image du quadruple champion du monde, pragmatique et concentré sur l’essentiel, malgré une opportunité manquée de décrocher une nouvelle deuxième place.

Avec la superbe victoire de Lando Norris qui lui a permis de reprendre la tête du championnat des pilotes de F1, Verstappen se retrouve désormais à 36 points derrière le pilote britannique et à 35 points derrière Oscar Piastri dans l’autre McLaren.

Le début de course a été chaotique, Verstappen soulignant qu’il s’agissait de « survivre au premier relais », avec des pneus moyens à flancs jaunes montés sur sa RB21, tandis que ses rivaux avaient choisi de partir avec des pneus Pirelli tendres. Il a dû rouler sur l’herbe dans le premier virage, puis a été impliqué dans de nombreux incidents avec Lewis Hamilton, échappant finalement à une sanction puisque le pilote Ferrari a écopé d’une pénalité de 10 secondes.

« Oui, le début de la course a été très mouvementé pour moi », a déclaré Verstappen en revenant sur ce départ chaotique. « Nous avons pris un très bon départ. Et puis, bien sûr, le chemin jusqu’au virage 1 est très long, et nous étions à l’extérieur, à trois ou quatre de front, donc j’ai dû rouler sur le vibreur. La voiture touchait le fond tout le long, et j’ai failli finir dans l’herbe. Et même après ça, il s’est passé beaucoup de choses ; tout le monde autour de moi était en pneus tendres. J’étais en pneus moyens, mais ça semblait un peu difficile. Il s’agissait donc de survivre au premier relais, en essayant de tenir le plus longtemps possible avec les pneus. Oui, une fois que nous avons chaussé les pneus tendres, je pense que nous étions un peu plus compétitifs, un peu plus heureux. Ce fut un week-end difficile pour nous, mais se battre pour la deuxième place après tout ce qui s’est passé dans les premiers tours, je pense que c’est quand même un très, très bon résultat. »