Lewis Hamilton a admis qu’il était « très loin » du rythme escompté depuis son arrivée chez Ferrari, et ce, malgré tous les ajustements entrepris pour tenter de retrouver ses marques au volant de la SF-25.
Le septuple champion du monde, qui a pourtant remporté la course sprint lors du Grand Prix de Chine le mois dernier, peine à retrouver de la compétitivité en course. Hormis ce succès ponctuel, ses débuts avec la Scuderia restent difficiles, marqués par une adaptation compliquée à sa nouvelle monoplace.
Régulièrement dominé par son coéquipier Charles Leclerc, Hamilton ne parvient pas à combler l’écart de performance. Interrogé sur la pause entre le Grand Prix d’Arabie saoudite et la prochaine manche à Miami, le Britannique de 40 ans a reconnu sans détour que le temps seul ne suffirait pas à inverser la tendance, décrivant la situation actuelle comme une réalité brutale de son niveau de forme.
« J’espère que oui », a-t-il déclaré aux médias. « Mais nous allons continuer à travailler. Peu importe ce que j’essaie, j’ai encore beaucoup de chemin à parcourir. Mais on n’abandonne pas, on continue d’essayer. Je ne sais vraiment pas. Je vais simplement essayer de courir et voir si je progresse. Si j’arrive à progresser, ce serait génial. Sinon, il faudra espérer que quelque chose se passe, essayer d’en tirer parti, mais je vais simplement essayer de tirer le maximum de la voiture et de la stratégie. »
Hamilton relégué en qualifications, mise sur les opportunités en course
Qualifié à une modeste septième place sur le circuit de Djeddah, Lewis Hamilton accuse plus d’une demi-seconde de retard sur son coéquipier Charles Leclerc, auteur du quatrième temps.
Pour la deuxième cette saison, le Britannique a également été battu par Carlos Sainz, le pilote qu’il a remplacé chez Ferrari et désormais titularisé chez Williams. Une situation qui souligne un peu plus les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde depuis son arrivée à Maranello.
Malgré ce nouveau revers en qualifications, Hamilton conserve une certaine confiance pour la course. Jusqu’ici, ses performances en Grand Prix se sont révélées plus solides que sur un tour lancé. Le pilote de 40 ans espère ainsi pouvoir tirer parti de la moindre opportunité offerte par les aléas de la course pour inverser la tendance.
« Je ne sais vraiment pas. Je vais juste essayer de courir et voir si je peux progresser », a déclaré le vainqueur de 105 Grands Prix. « Si je peux progresser, ce serait génial. Sinon, il faudra espérer que quelque chose se passe, essayer d’en tirer profit, mais je vais juste essayer de tirer le maximum de la voiture et de la stratégie. »