Le moteur Audi en F1 a déjà parcouru plusieurs distances de course

Audi a partagé plus de détails sur son projet de groupe motopropulseur pour 2026 alors que le constructeur allemand accélère désormais ses préparatifs pour rejoindre la grille de la Formule 1 avec sa propre écurie d’usine. 

En 2022, Audi a annoncé son intention d’entrer en Formule 1 en tant que fournisseur de groupes motopropulseurs lorsque de nouvelles réglementations qui prévoient une puissance électrique accrue et des carburants 100% durables seront introduites en catégorie reine.

Après cette annonce, Audi a également confirmé avoir choisi de s’associer à Sauber – qui deviendra donc le partenaire châssis de l’écurie d’usine du constructeur allemand en 2026. D’ici là, Audi débutera en 2025 sous l’identité de l’actuelle équipe Kick Sauber, avant de devenir définitivement Audi l’année suivante.

En attendant son entrée en F1, Audi a déjà débuté de nombreux travaux de développement sur sa future unité de puissance hybride sur son site de Neuburg en Allemagne, ainsi que sur le site de Kick Sauber en Suisse à Hinwil. 

Faisant le point sur les progrès réalisés par ses équipes, Adam Baker, PDG d’Audi Formula Racing, a déclaré : « Après seulement deux ans, notre unité de puissance, composée d’un moteur à combustion interne, d’un moteur électrique, d’une batterie et d’un système électronique de commande, fonctionne de manière dynamique sur le banc d’essai. »

« Réussir à réunir les différents composants en une seule unité est le résultat d’un travail acharné et d’un excellent travail d’équipe. L’Audi Power Unit a déjà parcouru des distances de courses simulées sur le bans d’essai. Nous avons gagné beaucoup de temps de test avec les différents composants en 2023 et avons pu intégrer en parallèle l’expérience acquise dans les prochaines étapes de construction. »

« Des étapes et des objectifs importants ont été atteints, ce qui donne un bon sentiment à toute l’équipe. » a-t-il ajouté.

« Sur le plan technique, nous travaillons déjà en équipe sur les deux sites [Neuburg et Hinwil]. L’accent est mis sur l’intégration du groupe motopropulseur avec des détails importants comme la gestion thermique. Nous collaborons également étroitement sur la boîte de vitesses. Nous développons les composants internes à Neuburg, tandis que les pièces structurelles telles que le carter de boîte de vitesses et l’essieu arrière sont produites à Hinwil. »

« Les tests de l’ensemble de la transmission, composée du groupe motopropulseur et de la boîte de vitesses, ont ensuite lieu sur notre banc d’essai de la chaîne cinématique. Cette division est judicieuse en termes de performances et de savoir-faire. »

Bien que Audi s’apprête à faire un plongeon dans l’inconnu en F1 à partir de 2026, le directeur technique d’Audi Formula Racing, Stefan Dreyer, a souligné le fait que le constructeur allemand bénéficie d’une riche expérience dans le sport automobile dans d’autres catégories.

« Cela nous a beaucoup aidés. Jusqu’à présent, nous avons atteints tous les objectifs que nous nous étions fixés en termes de performance et d’efficacité dans cette phase. De plus, notre développement de carburant se déroule depuis 2022 avec un partenaire solide qui a de nombreuses années d’expérience en Formule 1. C’est un facteur vraiment décisif pour notre projet, car le nouveau carburant durable pour 2026 aura une pertinence compétitive encore plus grande. »

Selon le PDG Adam Baker, le fait que l’usine moteurs d’Audi soit positionnée en Allemagne à proximité géographique des usines automobiles du groupe est un grand avantage, notamment pour embaucher des experts, ce qu’Audi a déjà fait en recrutant directement chez les concurrents : « La proximité locale avec notre société mère Audi à Ingolstadt est un grand avantage pour nous à bien des égards. Il existe de nombreux experts techniques dans la région, notamment pour le développement des composants de transmission. »

« Les autres constructeurs de groupes motopropulseurs sont basés au Royaume-Uni, en France, en Italie et au Japon. Si vous souhaitez faire venir des employés de vos concurrents, ils doivent généralement déménager dans un autre pays. C’est un défi, mais il n’est pas plus grand pour nous que pour n’importe qui d’autre. Les gens doivent non seulement être prêts à changer d’employeur, mais aussi de pays. »

« Le fait que nous ayons réussi à recruter des ingénieurs et des techniciens expérimentés de tous les autres fabricants de groupes motopropulseurs montre que notre projet et le site sont attrayants également pour les experts internationaux. Nous avons désormais une équipe très diversifiée avec des employés originaires de 23 pays. »

« Non seulement nous disposons d’une large base internationale, mais nous avons également renforcé notre expertise existante en sport automobile chez Audi Sport avec une expertise externe en F1. Cela a contribué à accélérer considérablement notre courbe d’apprentissage. » a ajouté Dreyer pour sa part.

« Tout le monde donne le maximum de vitesse au projet et attend avec impatience d’entrer en Formule 1. La motivation est extrêmement élevée et nous sentons un fort esprit d’équipe. »

Jusqu’à présent, Audi n’a confirmé qu’un seul pilote avec l’arrivée dès 2025 de l’Allemand Nico Hülkenberg. L’identité du deuxième pilote sera dévoilée « en temps voulu ».

GP F1 d’Autriche – EL1 : Max Verstappen le plus rapide malgré une alerte

C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a signé le meilleur temps de la seule séance d’essais libres du week-end en Autriche en 1,05.68 (Tendres). Le Néerlandais devance de deux dixièmes la McLaren d’Oscar Piastri (Tendres) et de trois dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc (Tendres).

Derrière, Carlos Sainz, Lewis Hamilton, Esteban Ocon, Lance Stroll, George Russell, Yuki Tsunoda et Fernando Alonso complètent le top dix des ces EL1 à Spielberg. 

Unique séance d’essais libres

Le Grand Prix d’Autriche étant un événement Sprint, les pilotes ont participé ce vendredi à la seule séance d’essais libres du week-end à Spielberg. Ils participeront ensuite à la séance de qualifications Sprint plus tard dans la journée, puis la course Sprint ce samedi, avant de participer à la séance de qualifications dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Autriche de dimanche (voir ici le mode d’emploi d’un week-end Sprint).

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Des bacs à gravier aux virages 9 et 10 

Comme nous vous le révélions avant le début du week-end, la FIA a ajouté des bacs à gravier sur le tracé de Spielberg cette année afin de faire respecter les limites de piste de façon « naturelle » aux pilotes. On se souvient que l’an dernier plus de 1000 cas d’infraction ont été relevés en course le dimanche, ce qui a donné lieu à de multiples sanctions après l’arrivée de l’épreuve.

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Verstappen en panne

A trente minutes de la fin de séance, le triple champion du monde Max Verstappen a dû immobiliser sa Red Bull dans la ligne droite principale en raison d’un problème mécanique. Le Néerlandais a pu être poussé par les commissaires jusqu’à son garage et, après un reset, il a pu immédiatement reprendre la piste. Petite alerte donc chez Red Bull, mais qui ne semblait pas inquiéter l’équipe…

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La séance de qualifications Sprint du Grand Prix d’Autriche est programmée ce vendredi à 16h30 (heure de Paris) et sera à suivre en direct sur notre site à cette adresse. 

Résultats des EL1 en Autriche

 

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De nouvelles tensions entre le clan Verstappen et Horner chez Red Bull

Alors qu’il devait initialement participer à la Parade des Légendes ce week-end sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg au volant d’une Red Bull RB8 de 2012, Jos Verstappen a finalement décidé d’annuler son roulage.

Il semblerait que les tensions existantes au sein de l’équipe Red Bull entre le clan Verstappen et le directeur Christian Horner ne se soient pas apaisées avec le temps, bien au contraire, puisque Jos Verstappen a appris que Horner « avait fait tout ce qu’il pouvait » pour ne pas le laisser piloter la RB8 ce week-end en Autriche dans le cadre de la Parade des Légendes à laquelle devait participer le père de Max Vestappen.

« Ces derniers jours, j’ai entendu de la part de plusieurs sources que Christian Horner avait fait tout ce qu’il pouvait pour ne pas me laisser piloter, et sinon, de s’assurer que rien ne soit filmé. » a déclaré Jos Verstappen, cité par le journal néerlandais De Telegraaf.

« J’aurais aimé qu’il me le dise en face. Ce n’est pas nécéssaire pour moi, je trouve cela très décevant. » a ajouté Verstappen Sr qui a donc décidé de ne pas rouler.

Toujours selon De Telegraaf, l’annonce selon laquelle Jos Verstappen devait rouler ce week-end en Autriche avec une monoplace Red Bull de 2012 a été « une surprise totale » pour Christian Horner. 

Pour rappel, l’ambiance au sein de l’équipe Red Bull est devenue toxique depuis que le patron de l’équipe, Christian Horner, a fait l’objet d’une enquête interne au sujet d’un comportement « inapproprié » auprès d’une employée. Mais au terme de cette enquête, la société Red Bull a publié un communiqué dans lequel elle a indiqué qu’aucune preuve d’acte répréhensible n’a été retenue contre Christian Horner lors d’une enquête « rigoureuse et impartiale ».

Un peu plut tôt cette année, Jos Verstappen avait déjà indiqué que la présence de Chistian Horner à la tête de l’équipe pourrait « déchirer » Red Bull. Le Néerlandais en avait même remis une couche quelques semaines plus tard en estimant que ses inquiétudes antérieures étaient devenues une réalité. 

« L’équipe risque de s’effondrer. J’en avais déjà peur plus tôt cette année. » avait déclaré Jos Verstappen à De Telegraaf le mois dernier.

« Pour la paix interne, il est important que les personnes clés restent à bord, mais ce n’est plus le cas maintenant. Newey [Adrian] part et plus tôt cette année, il semblait également qu’Helmut [Marko] serait renvoyé. Pour l’avenir, il n’y a rien de bon. »

Visiblement, le « Horner Gate » – qui ressemble à une lutte de pouvoir en interne – a laissé chez Red Bull des traces indélébiles. Le clan Verstappen formé de Max Verstappen, son père Jos, Raymond Vermeulen [son manager] et Helmut Marko [conseiller motorsport], semble de plus en plus soudé face à un Christian Horner de plus en plus esseulé, bien que le Britannique bénéficie officiellement du soutien de la marque de boissons énergisante.

Soutien de Renault, potentiel de l’équipe…Gasly explique son choix de rester avec Alpine

Le Français Pierre Gasly est revenu un peu plus en détail sur sa décision de poursuivre l’aventure avec l’écurie Alpine en Formule 1 pour plusieurs saisons, après avoir signé une prolongation de contrat.

A la veille du Grand Prix d’Autriche qui se dispute ce week-end à Spielberg, Alpine a annoncé la reconduction de contrat de son pilote Pierre Gasly pour plusieurs années, ce qui signifie que le Normand fera partie du projet du constructeur français lorsque la nouvelle règlementation technique entrera en vigueur en Formule 1 en 2026.

Interrogé pour connaître les raisons qui l’ont poussé à poursuivre avec une équipe Alpine pourtant en difficulté depuis le début de l’année, Pierre Gasly a expliqué : « Je suis extrêmement content, extrêmement fier de continuer l’aventure avec Alpine. » a déclaré Pierre Gasly ce jeudi à Spielberg au micro de Canal+.

« Il y a eu beaucoup de conversations, de discussions, d’observations aussi sur ces premiers mois de l’année. C’est vrai qu’il a fallu un petit peu de temps parce qu’on a eu un début de saison qui a été compliqué, je voulais des réponses de la part de l’équipe. »

« Mais il y a toujours une très grande volonté de continuer sur ce projet. Je suis arrivé il y a maintenant un an et demi avec des ambitions bien plus élevées que ce qu’on a pu montrer sur la piste et pour moi c’est important de continuer cette histoire et d’aller jusqu’au bout, de monter, de pouvoir pousser l’équipe, et d’atteindre le niveau que je veux en Formule 1 avec cette écurie française dans laquelle il y a énormément de potentiel qu’on a pas réussi à débloquer pour le moment. Mais j’ai vu beaucoup de changements, des changements positifs, que ce soit en piste, que ce soit à Enstone, que ce soit à Viry. »

« Il y a une très, très bonne communication entre nous tous. Ma place dans l’équipe a aussi évoluée au cours de ces derniers mois et il y aune vraie volonté de la part de l’équipe de travailler avec moi qui est important dans un projet pareil et surtout avec le changement de règlementation qui va arriver en 2026. »

« Il y avait beaucoup de choses à prendre en compte, mais je suis très content de pouvoir mettre ça [les négociations] de côté et d’avoir une bonne vision sur ces prochaines années. »

Lorsqu’on lui demande Flavio Briatore – qui a été nommé au poste de Conseiller Exécutif chez Alpine – a joué un rôle dans sa prise de décision de poursuivre l’aventure avec l’écurie, Pierre Gasly a ajouté : « Il n’y a rien sur ces dernières semaines, sur les deux dernières semaines, qui m’a fait changer d’avis. Flavio n’a pas forcément eu un impact là-dessus. »

« J’ai toujours été très proche de Luca de Meo [PDG du groupe Renault] avec qui je pense avoir construit une vraie confiance. Pour moi, c’était important d’avoir le soutien et d’être persuadé du soutien du groupe Renault pour Alpine et en Formule 1, surtout avec les discussions qu’il y a eu récemment. »

« Luca m’a toujours garanti et m’a assuré qu’Alpine était en Formule 1 pour être au niveau et pour gagner et qu’on allait essayer de créer un projet et une équipe qui puisse nous permettre de remettre Alpine et Renault au plus haut niveau. »

« Il y a beaucoup de nouvelles personnes qui arrivent à Enstone, il y a beaucoup de changements dans nos process, dans nos analyses, de remise en question, et comparé à l’année dernière quand je suis arrivé, en interne -bien sûr on a un début de saison compliqué parce que ce concept de voiture ne fonctionne pas – mais il y a beaucoup de choses qui vont dans le bon sens et j’ai vraiment hâte de voir ce qu’on va pouvoir faire sur les prochains mois et dès l’année prochaine. »

LIVE F1 : suivez les EL1 du Grand Prix d’Autriche en direct (séance terminée)

Bienvenue sur ce live pour suivre en direct la seule et unique séance d’essais libres du Grand Prix F1 d’Autriche, onzième manche du championnat du monde 2024 de Formule 1.

Pour ce onzième rendez-vous de la saison 2024, les équipes de F1 participent à un week-end Sprint avec une séance d’essais libres de 60 minutes le vendredi [EL1], avant de participer directement à la séance de qualifications Sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain.

Le samedi, les équipes participent à la course Sprint d’une durée de 30 minutes max, avant de participer un peu plus tard dans la journée à la séance de qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche [le Grand Prix]. Il est bon de noter que les écuries disposent d’un double Parc Fermé pour cet événement (à lire ici pour comprendre).

Ce vendredi 28 juin, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres du week-end en Autriche [EL1] à 12h30 (heure de Paris). La qualification Sprint quant à elle est programmée à 16h30 (heure de Paris).

Le samedi 29 juin, la course Sprint de 30 minutes max est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Autriche est programmée à 16h00 (heure de Paris).

Enfin le dimanche 30 juin, le départ du Grand Prix d’Autriche 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 71 tours de course pour ce onzième rendez-vous de la saison. 

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Vous pouvez suivre les essais libres du Grand Prix d’Autriche en direct sur notre Live Center accessible ici ou bien via le flux ci-dessous.

Les EL1 en direct à Spielberg

GP F1 d’Autriche : A quelle heure sont programmées les qualifications Sprint ce vendredi ?

Ce vendredi, les pilotes de F1 seront en piste à Spielberg pour participer à la seule et unique séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche, ils participeront ensuite à la qualification Sprint qui détermine la grille de départ de la course Sprint de samedi.

Ce vendredi 28 juin, les pilotes participent à la seule séance d’essais libres [EL1] du week-end sur le Red Bull Ring à 12h30 (heure de Paris). La qualification Sprint quant à elle est programmée le même jour à 16h30 (heure de Paris).

Le samedi 29 juin, la course Sprint de 30 minutes max est programmée à 12h00 (heure de Paris), tandis que la séance de qualifications qui détermine la grille de départ du Grand Prix d’Autriche est programmée à 16h00 (heure de paris).

Enfin le dimanche 30 juin, le départ du Grand Prix d’Autriche 2024 sera donné à 15h00 (heure de Paris). Les pilotes s’élanceront pour 71 tours de course sur le tracé de Spielberg qui est relativement court avec ses 4,318km.

Nous vous rappelons que toutes les séances de roulage de chaque week-end de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr (essais libres 1,2 et 3, qualifications, course Sprint et Grand Prix). Rendez-vous donc dès ce vendredi 28 juin pour suivre l’unique séance d’essais libres et les qualifications Sprint du Grand Prix d’Autriche en direct sur notre Live Center accessible ici.

Sainz s’attend aux qualifications les plus serrées de la saison en Autriche

Carlos Sainz estime qu’à Spielberg, où le temps au tour n’est que d’un peu plus de 60 secondes (1 min 04s en 2023), les séances de qualifications de vendredi pour le Sprint et samedi après-midi pour le Grand Prix, pourraient être les plus serrées jamais vues.

Alors que le groupe de tête formé par Red Bull, McLaren, Ferrari et Mercedes est de plus en plus serré, les écarts pourraient encore plus réduits ce week-end sur le tracé autrichien qui n’est composé que de dix virages : « Je ne serais pas du tout surpris de voir jusqu’à huit voitures en deux dixièmes. » a déclaré ce jeudi à Spielberg l’Espagnol Carlos Sainz.

« Ainsi, la moindre petite amélioration pourrait suffire à gagner une ou plusieurs places. Mais il ne faut pas se laisser distraire, nous devons nous concentrer sur nous-mêmes et travailler sur chaque détail. »

« Tout le monde dans l’équipe sait ce qui doit être fait et nous devons tout exécuter aussi précisément que possible. »

« Ce circuit est probablement mieux adapté à notre voiture que l’Espagne, mais nous devrons tout faire pour en tirer tout le potentiel. Si nous réussissons, nous pourrons alors nous battre pour la pole et donc aussi pour la victoire. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur Red Bull Racing. 

Max Verstappen répond au PDG de Mercedes-Benz

Max Verstappen a une nouvelle fois exprimé son souhait de rester chez Red Bull l’an prochain, le Néerlandais répondant indirectement au PDG de Mercedes-Benz, Olla Kallenius, qui a déclaré ces derniers jours que Verstappen aurait « fière allure » dans une combinaison Mercedes.

S’exprimant au micro de la branche allemande de Sky Sports, le PDG de Mercedes-Benz, Olla Kalenius, n’a pas hésité à faire un appel du pied au triple champion du monde Max Verstappen, alors que l’équipe du constructeur allemand a toujours un baquet disponible l’an prochain en raison du départ à venir de Lewis Hamilton.

« Le meilleur pilote veut avoir la meilleure voiture et c’est notre travail de rassembler le meilleur package. » a déclaré Kallenius.

« Les cartes seront rebattues en 2026 : un nouvel ordre et de nouvelles règles. C’est aussi une opportunité, qui sait. Mais je pense que Max aurait fière allure en argent, n’est-ce pas ? »

S’exprimant ce jeudi à Spielberg où se dispute le Grand Prix d’Autriche ce week-end, Max Verstappen a une nouvelle fois réitéré sa position précédente selon laquelle il n’envisage absolument pas de quitter Red Bull la saison prochaine, lui qui est sous contrat jusqu’en 2028.

« Je pense l’avoir déjà dit. Je veux dire, naturellement, bien sûr, les gens parlent. Mais le plus important est que nous disposions d’une voiture très compétitive pour l’avenir. » a déclaré le triple champion du monde.

« Pour le moment, bien sûr, c’est très serré, mais nous travaillons très bien en équipe pour essayer de nous améliorer davantage. Et bien sûr, je l’ai déjà dit à l’équipe, nous travaillons et nous concentrons également sur l’année prochaine pour essayer d’être à nouveau compétitifs. » a ajouté le vainqueur du Grand Prix d’Espagne disputé le week-end dernier à Barcelone.

Lorsqu’on lui a demandé d’être plus clair dans sa réponse et si oui ou non il serait au volant d’une Red Bull en 2025, le Néerlandais a ajouté : « Vous n’avez pas retenu cela de ma réponse auparavant. Ok, oui, mais c’est ce que j’ai déjà dit. »

« Nous travaillons également sur la voiture de l’année prochaine. Je pense que lorsque vous êtes concentré là-dessus, cela signifie que vous conduirez également pour l’équipe… »

« Je ne pense pas que ce soit comme ainsi que fonctionne la Formule 1, où tout à coup on pourrait dire : « au revoir les gars ». Ce n’est pas comme ça que ça marche. J’ai un contrat à long terme avec l’équipe. Je suis très heureux là où je suis. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec 69 points d’avance sur le pilote McLaren Lando Norris. 

L’ancien chef technique d’Alpine, Matt Harman, rejoint lui aussi Williams

L’équipe Williams a annoncé à la veille du Grand Prix d’Autriche l’arrivée dans ses rangs de cinq ingénieurs hautement expérimentés en Formule 1 et d’un nouveau directeur de l’information et de l’analyse. Parmi ces nouvelles recrues figure notamment l’ancien directeur technique d’Alpine, Matt Harman, qui occupera chez Williams le poste de directeur du design, ou encore Richard Frith, ancien responsable de la performance chez Alpine.

Chez Williams, Matt Harman travaillera de nouveau avec Pat Fry (avec qui il travaillait chez Alpine) et débutera son nouveau rôle à partir de la pause estivale de la Formule 1 au mois d’août prochain. Plus récemment directeur technique chez Alpine, Matt Harman a également travaillé chez Renault, Mercedes et la division groupes motopropulseurs de Mercedes au cours d’une carrière de 24 ans en F1.

Il a travaillé sur cinq voitures gagnantes des titres Constructeurs et Pilotes chez Mercedes, en plus des groupes motopropulseurs qui ont permis à Lewis Hamilton de remporter son premier titre Pilotes avec McLaren et Brawn, et le vainqueur du championnat 2009 Jenson Button.

Harman n’est pas le seul à débarquer chez Williams puisque l’écurie de Grove annonce également l’arrivée de quatre autres personnes clés avec Fabrice Moncade qui rejoint l’équipe en tant qu’ingénieur en chef informatique à partir du 1er juillet.

Ancien responsable de l’analyse des performances chez Ferrari, Moncade a été le pionnier de la simulation de tour moderne en F1 et a travaillé sur deux voitures victorieuses chez Mercedes. Il a également travaillé chez McLaren, Sauber et BMW Sauber au cours de ses 17 années dans le sport.

Juan Molina arrive chez Williams en tant qu’aérodynamicien en chef et débutera le 15 juillet. Auparavant aérodynamicien principal chez Haas, il a remporté trois doubles championnats lors d’un passage chez Red Bull et relèvera d’Adam Kenyon qui a été promu responsable de l’aérodynamique en avril.

Steve Winstanley est nommé Ingénieur en Chef, Composites et Structures pour diriger et transformer le département structures au sein du bureau d’études. Il apporte 22 ans d’expérience en F1, dont 14 chez Red Bull, où il a participé à six campagnes doublement victorieuses en championnat.

Richard Frith rejoindra également Williams en 2025 en tant que responsable des systèmes de performance. Ancien responsable de la performance chez Alpine, Richard Frith possède 25 ans d’expérience dans le sport, notamment chez Jordan, Force India, Sauber, Marussia et McLaren.

Tous les cinq feront partie de l’équipe technique dirigée par Pat Fry, qui a rejoint Williams en novembre dernier. Ils font partie des 26 nouvelles recrues d’autres équipes de F1 qui rejoindront Williams au cours de l’année, dont plusieurs de Mercedes et Ferrari, quatre de Red Bull et 10 d’Alpine. Un accent particulier a été mis sur le renforcement de l’équipe aérodynamique, avec 11 embauches, et 13 au bureau d’études.

Ils seront d’ailleurs rejoints par Sorin Cheran , qui arrive chez Williams en tant que CIAO après une carrière de 17 ans chez Hewlett Packard Enterprise. Il se spécialise dans l’intelligence artificielle et l’innovation et dirigera une transformation de la façon dont l’équipe acquiert, stocke, indexe et utilise les données pour créer une opération technologique de premier ordre.

Leur recrutement fait suite à l’annonce récente selon laquelle Alex Albon a engagé son avenir chez Williams avec une prolongation de contrat de plusieurs années, et alors que l’équipe se prépare à entrer dans la nouvelle ère de la réglementation F1 en 2026 avec un approvisionnement sur du long terme en unités de puissance Mercedes.

« Je suis ravi d’accueillir ces six personnes incroyables chez Williams. Nous avons pour mission de nous frayer un chemin pour revenir au premier plan et être capable d’attirer des talents expérimentés et vainqueurs de championnat d’autres équipes démontre une grande confiance dans le voyage que nous entreprenons. » a déclaré James Vowles, le Team Principal de Williams.

« Williams investit dans ce qu’il faut pour gagner, et ce n’est qu’un début alors que nous nous préparons à accueillir davantage de nouveaux visages sur la grille dans les mois à venir. »

Leclerc et Sainz ont discuté après le clash à Barcelone

Charles Leclerc a insisté sur le fait qu’il n’avait aucune inquiétude quant à sa relation avec son coéquipier Carlos Sainz après l’épisode de Barcelone où les deux pilotes Ferrari se sont touchés en piste durant la course.

Le week-end dernier au Grand Prix d’Espagne, les deux pilotes Ferrari ont terminé là où ils avaient commencé, Leclerc terminant cinquième devant Sainz sixième, mais les deux hommes ont connu un après-midi mouvementé à Barcelone lorsque Carlos Sainz a décidé d’attaquer son coéquipier en allant jusqu’au contact.

Interrogé après l’arrivée de l’épreuve sur ce petit accrochage sans conséquence, Charles Leclerc a insisté sur le fait que les consignes étaient claires de la part de Ferrari avant le départ de la course et qu’il fallait veiller à préserver les pneumatiques en roulant un peu moins vite. De son côté, Carlos Sainz a offert un autre point de vue que Leclerc, l’Espagnol n’hésitant pas à dire que son coéquipier « se plaint trop ».

Mais ce jeudi en Autriche, Charles Leclerc a tenu à rassurer sur sa relation avec son coéquipier après cet épisode espagnol, le Monégasque insistant sur le fait qu’il avait d’ailleurs voyagé dans le même avion que Sainz au départ de Barcelone.

Lorsqu’on lui a demandé clairement s’il craignait que sa relation avec Carlos Sainz soit ébranlée pour le reste de la saison à cause de cette petite friction en Espagne, Leclerc a répondu : « Pour notre relation, pas du tout. »

« Tout simplement parce que nous sommes revenus dans le même avion dimanche soir et que nous avons discuté, et que tout va bien. Nous avons eu une discussion, comme toujours, et je pense que le problème semble toujours énorme vu de l’extérieur. »

« Nous nous connaissons si bien depuis tant d’années que nous savons qu’il peut y avoir des tensions après la course.  Nous sommes dans le feu de l’action, déçus l’un et l’autre, puis nous parlons ensemble et tout va bien. »

« Donc, je ne m’inquiète pas du tout pour l’avenir de notre relation. C’était juste un événement et une course où c’était un peu tendu, comme cela s’est déjà produit dans le passé, et ce n’est pas la dernière fois. »

Ricciardo le sait, il doit faire ses preuves avant la pause estivale

Daniel Ricciardo a déclaré qu’il ne prêtait pas beaucoup d’attention aux récents propos tenus par Helmut Marko dans la presse concernant son avenir en F1, l’Australien préférant se concentrer sur son travail afin de prouver par ses résultats qu’il mérite de conserver son baquet l’an prochain.

Plus tôt cette semaine, Helmut Marko a laissé entendre que Daniel Ricciardo est susceptible d’être remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson chez Visa Cash App RB à partir de la saison prochaine (c’est à lire ici), notamment parce que les actionnaires de l’équipe ont souligné l’importance de faire rouler de jeunes pilotes.

Interrogé pour savoir ce qu’il pense des propos tenus par Helmut Marko, Daniel Ricciardo a répondu : « En fait, je n’en savais rien jusqu’à ce qu’on me le dise à mon arrivée ici. » a déclaré l’Australien ce jeudi à Spielberg.

« Je ne ressens rien d’une manière ou d’une autre à ce sujet. Je sais toujours ce qui prime dans ce sport, c’est la performance, et c’est tout. C’est ce qui me donnera ma meilleure chance de rester ici, je le sais. »

« Ce ne sera pas mon sourire ou quoi que ce soit d’autre. C’est sur la piste [que ça se passe]. Je pense que j’ai une bonne opportunité, je dirais jusqu’à la pause estivale – et je ne pense pas que ce soit une date limite – mais c’est évidemment à ce moment-là que l’on regarde ce qui s’est passé durant la première moitié de la saison. »

« J’essaie de faire ce que je peux et évidemment d’aider ma cause. Quand je repense à Barcelone, c’est évidemment difficile de s’enthousiasmer pour une quinzième place, mais j’étais vraiment content de ma course. »

« Je dirais donc maintenant que ce fut au moins deux meilleurs week-ends consécutifs [avec le Canada] et c’est certainement ce que j’ai eu du mal à faire cette année, c’est à dire enchaîner les bons résultats. »

« Deux, ce n’est évidemment pas suffisant, du moins pour ce que je veux faire, mais il nous en reste encore deux autres [après l’Autriche et Silverstone, il ne rester que deux courses avant la pause]. J’ai encore une chance d’aborder la pause avec un certain élan. »

« Concernant les propos d’Helmut, ouais honnêtement, ça va. Cela ne va pas changer ce que je vais faire. » a ajouté Daniel Ricciardo.

daniel Ricciardo f1
Daniel Ricciardo dans le paddock de Miami

Prochainement, Liam Lawson va prendre le volant d’une Formule 1 sur le tracé d’Imola en Italie dans le cadre d’un test, mais Daniel Ricciardo assure qu’il ne se soucie pas de savoir si le Néo-Zélandais sera rapide ou pas durant ce test, notamment parce qu’il n’aura aucun contrôle là-dessus.

« Je crois que c’est prévu depuis un moment [le test de Lawson]. Si Liam passe un test incroyable, tant mieux pour Liam, je n’ai aucun contrôle là-dessus, et je ne lui souhaite pas de mal, pas du tout. »

« Je suis actuellement dans la voiture, donc c’est à moi de faire tout ce que je peux pour contrôler les choses que je peux. Si je fais un carton ici [en Autriche], si je fais un carton à Silverstone [prochaine course], alors je pense que le récit peut changer. »

« Je pense que je dois évidemment assurer et être au top de ce que je peux faire. Je suis sûr que ma cinquième place en qualifications à Montréal a fait sourire Helmut. Si je peux faire ça encore quelques fois, alors je le ferai avec le sourire. Cela dépend toujours de la performance, et oui, il faut rester concentré là-dessus. »

Lorsqu’on lui a demandé si quelqu’un chez Red Bull lui avait dit que sa place était en danger au profit du jeune Liam Lawson, Daniel Ricciardo a répondu : « Non, je n’ai rien entendu. »

« Il n’y a aucune pression, aucun ultimatum, rien de tel. Mais je fais du sport depuis longtemps, et je sais que si je me fais botter le cul tous les week-ends, à un moment donné, quelqu’un me dira ‘hé mec, intensifie ton jeu, sinon’…mais je n’ai pas eu ça. »

« Mais comme je l’ai déjà dit, je suis conscient qu’avoir une bonne course de temps en temps n’est pas suffisant, mais ce n’est pas non plus là où je veux être. Je ne veux pas avoir des hauts et des bas étranges. »

« Je pense que j’ai eu un bon soutien de la part de Christian [Horner, directeur de Red Bull], mais aussi de Laurent [Mekies, Team Principal de Visa Cash App RB], de tout le monde. Ils font ce qu’ils peuvent, mais à un moment donné, c’est moi qui suis dans la voiture et je dois appuyer un peu plus fort sur la pédale de droite. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Daniel Ricciardo n’a marqué que neuf points et occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière son coéquipier Yuki Tsunoda.

La FIA mettra des bacs à gravier « partout où cela est nécessaire »

Le directeur de course de la FIA en Formule 1, Niels Wittich, a indiqué que plusieurs circuits du calendrier sont susceptibles d’être modifiés avec l’ajout de bacs à gravier afin de faire respecter une bonne fois pour toute les limites de piste aux pilotes.

Ce week-end, la Formule 1 se rend en Autriche pour y disputer la onzième manche de la saison 2024 sur un tracé où les limites de piste ont été largement dépassées l’an dernier (plus de 1000 cas constatés en course le dimanche ). Pour remédier à ce problème, la FIA a pris la décision de placer dès cette année des bacs à gravier aux virages 9 et 10.

Il s’agit là de quelques changements simples et qui se sont révélés efficaces ailleurs afin de donner aux pilotes la clarté dont ils ont besoin dans le feu de l’action, et pour éliminer le doute concernant les limites de piste. Concrètement, une bande de 2,50m de large en gravier a été ajoutée aux virages 9 et 10 (voir photo ci-dessous) juste après le vibreur, ce qui signifie que les pilotes qui iront mettre les roues dans le gravier seront immédiatement punis.

Bac à gravier ajouté à Spielberg en Autriche (Crédit image FIA)

« Il y a eu un grand nombre d’infractions l’année dernière et de nombreuses pénalités après la course, il était donc clair que quelque chose devait changer. » explique Niels Wittich.

« Par conséquent, cette année, nous créons un moyen de dissuasion naturel avec l’installation d’une bande de gravier et nous ajoutons plus de clarté dans la façon dont nous délimitons les limites de la piste. »

« Ils sauront où se situe la limite. C’est ce qu’ils veulent et ce qu’ils ont demandé. Ils recevront un feedback, ils le ressentiront lorsqu’ils s’approcheront du gravier, et s’ils plongent une roue sur le gravier, cela les pénalisera car la voiture sera plus lente. »

« C’est un moyen de dissuasion naturel et c’est la demande numéro un des pilotes. Cela enlève toute tentation d’explorer les limites car il n’y a plus de gain. »

« S’il ne s’agit que d’une ligne ou simplement d’asphalte, les pilotes et les équipes iront toujours jusqu’au dernier millimètre parce que c’est possible. Mais quand on roule sur du gravier, il est impossible d’être plus rapide. »

Ce système de bacs à gravier a déjà été utilisé cette année en Chine sur le circuit de Shanghai où la Formule 1 a fait son grand retour depuis plusieurs années. Lorsqu’on lui demande s’il y a d’autres circuits du calendrier sur lesquels ces bacs à gravier seront utilisés, Wittich a répondu : « L’espoir est désormais qu’il puisse être appliqué partout où cela est nécessaire. »

« Le gravier n’est pas cher et constitue une solution facile pour la plupart des circuits. Par exemple, je pense qu’environ un mois après le Grand Prix d’Autriche de Formule 1, le MotoGP sera au Red Bull Ring. Comme ils n’aiment pas la transition de la bordure à la bande de gravier, ils remettront alors un peu d’asphalte, retireront simplement la bande de gravier et les stockeront. »

« Pour l’année prochaine, ils se contenteront de retirer l’asphalte et de remettre le gravier. Ou, dans un monde idéal, ils retireraient la deuxième bordure et placeraient le gravier à proximité de celle-ci. »

« Il y a des circuits qui sont plus affectés que d’autres par les limites des pistes et certains ne nécessitent aucune modification. » a-t-il poursuivi.

« À Zandvoort, par exemple, les limites de la piste sont naturelles. Mais il existe d’autres circuits, comme Austin, où il y a des zones de limites de piste où nous aimerions mettre en œuvre ceci ou quelque chose de similaire, créant ainsi une dissuasion naturelle. »

« Par exemple, à Austin, à la sortie du virage 19, il y a un très large dégagement et à la sortie du 12, il y a un très large dégagement asphalté. Nous examinons chaque circuit pour voir où des améliorations peuvent être apportées. C’est un processus constant. »

En plus des virages 9 et 10 à Spielberg, la sortie du virage 4 a également été repensée cette année pour faire respecter les limites de piste.

Helmut Marko salue la performance de Perez en Espagne

Le Dr Helmut Marko a tenu à saluer la performance de Sergio Perez dimanche dernier au Grand Prix d’Espagne où le Mexicain a franchi la ligne d’arrivée à la huitième place après avoir pris le départ depuis la onzième position sur la grille.

Qualifié huitième lors de la séance de qualifications le samedi à Barcelone, Sergio Perez a dû reculer de trois positions sur la grille de départ en raison d’une pénalité infligée pour avoir roulé avec une monoplace endommagée lors de la manche précédente au Canada. 

Onzième donc au départ du Grand Prix d’Espagne, le pilote Red Bull a fait tout son possible pour remonter dans la hiérarchie en course, aidé par une stratégie à trois arrêts décidée par son équipe. Après l’arrivée de l’épreuve, Helmut Marko a tenu à saluer la performance du Mexicain qui est resté une grande partie de la course dans le trafic.

« Avec la huitième place, Pérez a réalisé ce qui était possible depuis la 11e place sur la grille, car sa grande force réside dans sa gestion douce des pneus. Mais il ne pouvait pas en profiter car il roulait dans le trafic. » a commenté Helmut Marko dans sa chronique d’après course sur Speedweek.

« Quand on roule aux alentours de la 10ème place, on ne peut plus économiser les pneus, il faut tout donner pour avancer. »

« En plus, nous n’avons pas la même supériorité que l’an dernier, il n’y a que trois ou quatre dixièmes d’écart, et ça fait qu’on ne part pas de la 3e ou de la 4e place sur la grille, mais de la 7e ou de la 8e [avant application de sa pénalité]. »

Avant Barcelone, cela faisait deux Grands Prix consécutifs que Sergio Perez ne rentrait plus dans les points après un abandon à Monaco et au Canada. Avant le Grand Prix d’Autriche, Sergio Perez occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec cinq points de retard sur Carlos Sainz.

Officiel : Lance Stroll confirmé chez Aston Martin pour plusieurs saisons

Sans grande surprise, l’équipe Aston Martin a annoncé à la veille du Grand Prix d’Autriche la prolongation de contrat « pour plusieurs saisons » de son pilote Lance Stroll, accessoirement fils du propriétaire Lawrence Stroll.

Le Canadien – qui a rejoint l’équipe en 2019 – sera toujours titulaire l’an prochain et au -delà, ce qui signifie que le duo de pilotes de l’écurie Aston Martin restera inchangé durant plusieurs saisons encore avec la récente prolongation de contrat du double champion du monde Fernando Alonso.

« Nous sommes ravis de confirmer l’avenir de Lance avec Aston Martin. » a déclaré Mike Krack, Team Principal de l’équipe.

« Il a joué un rôle clé dans la constitution de cette équipe. Ses retours techniques, ainsi que son travail engagé sur simulateur, ont contribué au développement continu de la voiture chaque saison. »

« La constance et la stabilité de Lance et de Fernando qui restent dans notre équipe constituent une excellente plateforme pour continuer à réaliser nos ambitions. »

« Nous sommes impatients de créer d’autres souvenirs incroyables et de remporter de nouveaux succès ensemble. »

Après l’annonce faite par Alpine un peu plus tôt dans la journée qui a confirmé la prolongation de contrat du Français Pierre Gasly, voilà un autre baquet verrouillé pour la saison prochaine.

Le bulletin météo complet pour le Grand Prix F1 d’Autriche

Une semaine après la course en Espagne, le Grand Prix d’Autriche se tiendra ce week-end au Red Bull Ring à Spielberg. Bien que la météo soit toujours difficile à prévoir dans les montagnes de Styrie, voici les prévisions attendues pour cette onzième manche de la saison, qui adopte également le format Sprint.

Le Grand Prix de Formule 1 d’Autriche, se déroule sur le circuit de Spielberg, également connu sous le nom de Red Bull Ring. Niché à plus de 700 mètres d’altitude dans les pittoresques montagnes de Styrie, ce circuit allie une riche histoire de la F1 à un cadre spectaculaire.

Avec ses 4,318 kilomètres, le Red Bull Ring est réputé pour son tracé rapide et fluide, composé de dix virages. La première moitié du tracé fait la part belle à la puissance, les voitures s’élançant sur trois lignes droites séparées par deux virages à droite en montée. Mais lorsque les pilotes descendent, le circuit devient un véritable toboggan, les voitures s’engouffrant dans une série de virages rapides, dont le virage à droite de Rindt, nommé en l’honneur du premier champion du monde autrichien de Formule 1.

Depuis son retour au calendrier en 2014, grâce aux efforts de Red Bull, le Grand Prix d’Autriche est devenu un rendez-vous très attendu par de nombreux fans locaux et hollandais. L’Autriche, pays d’origine de Niki Lauda et de nombreux autres talents du sport automobile, possède une riche tradition en F1, ajoutant une dimension historique à l’événement.

Situation générale et évolution 

La goutte froide en altitude stationnée au-dessus de la Méditerranée mercredi, se décale vers la région comprise entre la Toscane et la Vénétie jeudi. Elle poursuit sa trajectoire vers le nord-est dans les jours suivants, se comblant lentement. Le flux en altitude, initialement orienté nord-est, deviendra progressivement nord puis nord-ouest. Cette instabilité est accentuée par un champ de pression anémique sur l’arc alpin, où le gradient de pression est quasiment inexistant entre les Savoie et le Piémont italien. Bien que faible, ces conditions estivales pourraient favoriser la formation de petites cellules orageuses locales en après-midi pour samedi et dimanche.

Vendredi 28 juin – EL1 et Qualification Sprint

Pour la première séance d’essais libres, les conditions seront sèches et ensoleillées avec des températures autour de 24°C. Pour la Qualification Sprint, le ciel sera nuageux et la température grimpera à 28°C. Un vent faible soufflera du sud-ouest à une vitesse de 5 à 15 km/h.

Samedi 29 juin – Course Sprint et qualifications 

La course Sprint se déroulera sous un temps calme et ensoleillé avec une température de 26°C. Pour les qualifications, bien que le risque d’averse orageuse soit faible (<20%), le soleil restera dominant et la température de l’air atteindra près de 30°C. Lors de cette ultime séance, il sera crucial de surveiller la température de la piste, qui fluctuera entre 42°C et 47°C.

Dimanche 30 juin – La course 

Pour la course, un temps estival est attendu au-dessus du Red Bull Ring. Au moment du départ, le ciel sera nuageux avec une température de 27°C. Comme la veille, le tarmac autrichien sera très chaud, oscillant entre 41° et 45°C, nécessitant une stratégie efficace pour la gestion des pneus. Le vent soufflera du secteur ouest, à une vitesse de 10 à 20 km/h avec des rafales pouvant atteindre 35 km/h. À l’heure de la publication de ce bulletin, le risque de pluie est faible, mais les conditions peuvent rapidement changer dans les montagnes de Styrie.

Pour nos lecteurs qui souhaitent obtenir les dernières prévisions météo, nous les invitons à consulter le site de notre partenaire météo Celinium qui met à disposition les conditions météo heure par heure durant les week-ends de Grand Prix.

Officiel : Gasly confirmé chez Alpine F1 pour plusieurs saisons

A la veille du Grand Prix d’Autriche, l’équipe Alpine a confirmé la prolongation de contrat pour « plusieurs saisons » du Français Pierre Gasly, cet accord vient prolonger le contrat actuel de Gasly  pour la saison 2025 et au-delà.

Le Français dispute actuellement sa deuxième campagne avec Alpine. En trente-deux apparitions sous les couleurs d’Alpine, Pierre Gasly a inscrit 67 points et remporté deux trophées en terminant troisième du Sprint du Grand Prix de Belgique 2023 et en obtenant une troisième place au Grand Prix des Pays-Bas 2023 à Zandvoort.

« Je me sens vraiment chez moi dans cette grande équipe. J’aime faire partie intégrante à la fois du projet Formule 1 et de la vision plus large d’Alpine Cars. » a déclaré Gasly.

« J’y suis depuis plus de dix-huit mois officiellement et le but a toujours été de construire sur le long terme avec l’équipe. »

« Si la saison en piste a été difficile jusqu’ici, je reste fidèle au projet et je ne vais nulle part. Je suis satisfait des changements apportés, du travail acharné et de la direction prise par l’écurie. »

« Il y a beaucoup de potentiel dans le personnel et les ressources de cette équipe. J’ai hâte de voir ce que le futur nous réserve et je me concentre pour le moment sur les détails que nous mettons en œuvre au quotidien pour améliorer nos performances. »

« La prolongation du contrat de Pierre avec l’équipe est un véritable plaisir. » a ajouté Bruno Famin, Team Principal d’Alpine.

« C’est un pilote doté d’une riche expérience en Formule 1 et il continue de montrer un énorme potentiel en piste. Il est un formidable ambassadeur pour la marque Alpine, donc nous sommes impatients de poursuivre notre collaboration. »

« Bien que cela soit important pour notre avenir, nous devons rester rivés sur nos prochaines échéances et nous concentrer sur l’amélioration de notre package actuel. »

« Nous avons de grandes ambitions et nous travaillerons sans relâche pour les assouvir. Nous prendrons notre temps pour choisir l’équipier de Pierre et nous sommes enthousiasmés par les options à notre disposition. »

L’équipe Alpine annoncera « en temps voulu » le nom du futur coéquipier de Pierre Galsy pour la saison 2025, puisque son actuel coéquipier, Esteban Ocon, quittera l’écurie à la fin de cette année. 

Daniel Ricciardo devra laisser son baquet à un jeune en 2025

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, a laissé entendre que Daniel Ricciardo est susceptible d’être remplacé par le Néo-Zélandais Liam Lawson chez Visa Cash App RB à partir de la saison prochaine.

Alors que le Japonais Yuki Tsunoda a récemment signé une prolongation de contrat avec l’équipe Visa Cash App RB, l’avenir de son actuel coéquipier, Daniel Ricciardo, demeure plus qu’incertain au sein de l’écurie sœur de Red Bull si l’on en croit les propos tenus par Helmut Marko à la veille du Grand Prix d’Autriche.

En effet, Daniel Ricciardo a fait son grand retour sur la grille de la F1 en tant que titulaire en 2023 lorsque Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a décidé de remplacer le Néerlandais Nyck de Vries par l’Australien en plein milieu de saison. Cependant, Ricciardo a subi une blessure à la main lors du week-end du Grand Prix des Pays-Bas après un crash en essais libres et a dû être lui-même remplacé durant quelques courses par le Néo-Zélandais Liam Lawson – pilote de réserve de Red Bull.

Durant sa pige, Lawson a impressionné bon nombre d’observateurs dans le paddock de la F1 et certains s’attendaient à ce qu’il soit titularisé pour la saison 2024. Mais Red Bull a décidé de conserver une année de plus Daniel Ricciardo en lui fixant un objectif clair : livrer de bonnes performances pour lui permettre de revenir chez Red Bull Racing.

Mais après les dix premières courses de la saison 2024, force est de constater que le compte n’y est pas pour Daniel Ricciardo qui n’a marqué que neuf points et qui occupe la douzième place au championnat du monde des pilotes, dix points derrière son coéquipier Yuki Tsunoda.

Dans ce contexte, Red Bull a donc déjà pris sa décision et a récemment confirmé Sergio Perez pour « plusieurs saisons » au sein de l’écurie de Milton Keynes, ce qui signifie que Ricciardo n’ira pas chez Red Bull l’an prochain.

Le problème pour Daniel Ricciardo est que l’équipe Visa Cash App RB a pour vocation de former de jeunes pilotes et l’Australien – qui est désormais âgé de 34 ans et qui a roulé pour différentes écuries depuis le début de sa carrière en 2011 – ne respecte plus tout à fait les critères, ce qui signifie que son avenir au sein de l’équipe VCARB semble déjà scellé et les récents propos d’Helmut Marko vont dans ce sens.

« Les actionnaires ont fait savoir qu’il s’agissait d’une équipe junior et nous devons donc agir en conséquence. » a déclaré Helmut Marko dans les colonnes du Kleine Zeitung.

« L’objectif [pour Ricciardo] était qu’il soit considéré pour [rejoindre] Red Bull Racing avec des performances exceptionnelles. Mais ce baquet appartient désormais à Perez, donc ce plan n’est plus valable. »

Helmut Marko a ensuite confirmé que l’objectif est de placer un jeune dans la Visa Cash App RB l’an prochain et qu’il s’agirait probablement du Néo-Zélandais Liam Lawson : « Nous devons y mettre un jeune et ce serait Liam Lawson. »

Daniel Ricciardo (en arrière plan) aux côtés de Liam Lawson

Quel avenir pour Ricciardo ? 

Si jamais Red Bull décide effectivement de remplacer Daniel Ricciardo par Liam Lawson l’an prochain, l’Australien se retrouverait alors une nouvelle fois dans une situation inconfortable, mais contrairement à la saison 2022 où ses options étaient très limitées après avoir été remercié par McLaren, le marché des pilotes est beaucoup plus ouvert cette année avec de nombreux baquets encore à pourvoir.

La question est de savoir si une équipe de la grille souhaite faire appel à l’expérience de Daniel Ricciardo – qui a tout de même gagné huit Grands Prix depuis le début de sa carrière – ou bien si l’actuel pilote Visa Cash App RB n’est désormais plus assez « bankable »…

Lando Norris aborde les deux prochaines courses avec confiance

Le pilote McLaren Lando Norris a décroché la deuxième pole position de sa carrière lors du Grand Prix d’Espagne le week-end dernier (il ne finira la course « que » second), une performance réalisée quelques semaines après sa première victoire en F1 lors du Grand Prix de Miami.

Ces résultats prouvent la bonne forme du pilote Britannique et de McLaren en ce milieu de saison, alors que Lando Norris se trouve actuellement à la deuxième place du championnat pilotes à 69 points de Max Verstappen. McLaren est quant à elle troisième au championnat constructeurs à 93 points de Red Bull, leader incontesté pour l’heure.

Néanmoins, les progrès réalisés au cours des dernières semaines donnent de l’espoir à Norris. Quand on lui a demandé après l’arrivée du Grand Prix d’Espagne s’il pense être un véritable prétendant au titre le Britannique répond : « Je pense que oui. Je pense que nous aurions dû faire mieux aujourd’hui (à Barcelone). »

« Nous aurions dû reprendre des points à Max [Verstappen]. Potentiellement, il y avait une chance de le battre au Canada. Cela fait deux courses que je termine deuxième et qu’il gagne. Mais pour cela, il faut que Max arrête de gagner ! »

« Même si je suis passé à la deuxième place du championnat, cela n’a pas d’importance », a ajouté Norris. « Je me fiche d’être deuxième ou dixième. Ce qui compte, c’est l’écart avec Max, et il continue de le creuser en ce moment, et c’est quelque chose que nous ne pouvons pas nous permettre… Nous ne pouvons pas nous permettre de le laisser s’enfuir à ce stade de la saison. »

« Mais nous pouvons le faire. Vous savez, si j’avais pris de meilleures décisions au Canada et si j’avais pris un meilleur départ aujourd’hui [à Barcelone], nous aurions pu gagner deux courses. » regrette Norris. « Il s’agit simplement de tout mettre en œuvre. »

Les deux prochaines courses pourraient donner de l’espoir au pilote Mclaren qui avait signé de bons résultats l’année dernière en arrivant quatrième au Grand Prix d’Autriche, et deuxième au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« L’Autriche et Silverstone sont deux de mes circuits préférés, en termes de performances et où j’ai obtenu de bons résultats. Je suis donc enthousiaste. Nous sommes sur une bonne lancée, nous nous débrouillons bien. »

« Il ne me reste plus qu’à régler quelques petits détails et nous serons au top. » Conclut Lando Norris.

Classement championnat pilotes F1 2024

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren216
2L. NorrisMcLaren201
3M. VerstappenRed Bull155
4G. RussellMercedes146
5C. LeclercFerrari119
6L. HamiltonFerrari91
7K. AntonelliMercedes63
8A. AlbonWilliams42
9E. OconHaas23
10N. HülkenbergSauber22
11I. HadjarVCARB21
12L.StrollAston Martin14
13F. AlonsoAston Martin14
14C. SainzWilliams13
15L. LawsonVCARB12
16P. GaslyAlpine11
17Y. TsunodaRed Bull10
18O. Bearman Haas6
19G. BortoletoSauber4
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

Vasseur veut voir Ferrari « passer à la vitesse supérieure » en Autriche

Après un Grand Prix d’Espagne mitigé pour Ferrari qui a vu ses deux pilotes terminer cinquième et sixième à Barcelone dimanche dernier, le directeur de l’équipe de Maranello, Frederic Vasseur, souhaite voir une Scuderia plus compétitive en Autriche ce week-end.

A Barcelone, Ferrari avait introduit plusieurs nouveautés techniques sur sa SF-24 et ces dernières ont fonctionné comme prévu selon Frederic Vasseur. Mais comme le souligne le Français, les concurrents de Ferrari ont eux aussi fait des progrès, ce qui signifie que le pas en avant réalisé par la Scuderia a été en quelque sorte annulé.

« Les améliorations introduites en Espagne ont fonctionné comme prévu, mais il est clair que nos concurrents ne se sont pas tournés les pouces et qu’à l’heure actuelle, nous sommes quatre équipes, toutes à moins de trois dixièmes les unes des autres. » confie Vasseur à la veille du Grand Prix d’Autriche.

En Autriche justement, les écarts pourraient être encore plus réduits entre les équipes en raison du tracé Red Bull Ring très court composé de seulement dix virages et dont le tour en qualifications se boucle en 1 min 04 s (en 2023).

« Nous avons maintenant l’Autriche, un circuit qui ne prend qu’un peu plus d’une minute à parcourir, de sorte que les écarts susmentionnés pourraient devenir encore plus réduits. » a ajouté Vasseur.

« Nous allons nous concentrer entièrement sur nous-mêmes, car à Spielberg, chaque petit détail peut faire la différence. »

« Ce week-end marque également le retour du format Sprint, le travail effectué à Maranello devient donc encore plus significatif puisqu’il n’y a qu’une heure d’essais libres avant les qualifications. »

« Tout le monde dans l’équipe, y compris les pilotes, doit être au top de sa forme pour ne manquer aucune opportunité qui se présente à nous. »

« Cela s’applique aux qualifications, surtout face à des adversaires aussi forts, mais aussi à la façon dont nous exécutons la course. Je veux nous voir passer à la vitesse supérieure en Autriche. » insiste le Français.

Avant le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari est deuxième au championnat du monde des constructeurs avec 60 points de retard sur le leader Red Bull qui joue à domicile ce week-end à Spielberg.

Pourquoi Red Bull redoute le format Sprint en Autriche ?

Le Dr Helmut Marko, conseiller motorsport de Red Bull, laisse entendre que le format Sprint qui fait son grand retour ce week-end au Grand Prix d’Autriche pourrait poser problème à Red Bull, notamment parce qu’il n’y aura qu’une seule séance d’essais libres à Spielberg.

Depuis le Grand Prix de Monaco, le leader du championnat Max Verstappen a le plus grand mal à trouver immédiatement le bon équilibre sur sa monoplace au début de chaque week-end et il lui faut à chaque fois attendre la troisième séance d’essais libres pour arriver enfin à obtenir un équilibre correct lui permettant de se battre aux avant-postes en qualifications.

Ce problème est apparu dans les rues de Monaco, mais aussi au Canada ou plus récemment en Espagne le week-end dernier où le pilote Red Bull a eu besoin de plusieurs séances d’essais libres avant de trouver un bon équilibre avec sa RB20.

Ce week-end au Grand Prix d’Autriche, le format Sprint fait son grand retour en F1, ce qui signifie que les pilotes n’auront le droit qu’à une seule séance d’essais libres le vendredi, avant de participer directement à la qualification Sprint. Le lendemain, ils disputeront la course Sprint et les qualifications dont le résultat déterminera la grille de départ du Grand Prix d’Autriche de dimanche (voir le déroulé du week-end Sprint ici).

Dans ce contexte, Helmut Marko s’attend à ce que Red Bull soit en difficulté à Spielberg : « Un autre défi nous attend à Spielberg. Max a toujours une chance de gagner, mais nous y ferons un week-end Sprint et cela signifie que nous n’aurons qu’une seule séance pour régler la voiture. » explique l’Autrichien à Speedweek, un média appartenant à Red Bull.

« Nous avons toujours eu besoin des trois séances d’essais libres pour remettre la voiture à mi-équilibre. Si ce problème persiste, cela pourrait nous rendre la vie difficile. »

En Autriche, Helmut Marko s’attend à ce que McLaren soit de nouveau compétitive comme ce fut le cas en Espagne lors de la dernière manche qui s’est disputée sur le tracé de Barcelone où Max Verstappen a justement rencontré le même souci d’équilibre dès le début du week-end, contrairement à McLaren qui se montre compétitive dès le début du week-end sur n’importe quelle piste.

« McLaren avait la voiture la plus rapide [en Espagne] car nous sommes arrivés sur la piste le vendredi avec une voiture déséquilibrée et il nous fallait attendre les qualifications pour être à moitié compétitifs. » a ajouté Marko.

« Nous avions pu le constater déjà le vendredi lors des longs relais, où McLaren était nettement plus rapide que nous. McLaren possède simplement la voiture qui fonctionne avec n’importe quel pneu sur n’importe quelle piste, plus ou moins immédiatement. »

McLaren est forte à Spielberg

L’an dernier, McLaren a commencé à être de plus en plus compétitive à partir du Grand Prix d’Autriche où l’écurie de Woking a introduit une première grosse mise à jour sur sa MCL60. Lando Norris avait terminé au pied du podium en 2023 à Spielberg et Helmut Marko s’attend donc à ce que McLaren soit de nouveau très forte ce week-end sur le tracé autrichien.

« L’année dernière a vu la résurrection de McLaren au Red Bull Ring. C’est là qu’ils ont apporté leur mise à niveau, et à partir de là, ils ont été rapides. » insiste Helmut Marko.

« Cependant, Max [Verstappen] conduit pratiquement parfaitement, et dieu merci, Lando [Norris] ne peut pas encore le faire, mais il reste notre principal concurrent. »

Avant le Grand Prix d’Autriche, Red Bull est toujours leader du championnat du monde des constructeurs avec 330 points marqués depuis le début de l’année, soit 60 de plus que Ferrari et 93 de plus que McLaren troisième.