Colapinto préféré à Doohan chez Alpine malgré un accident en essais ?

Selon Karun Chandhok, analyste pour Sky Sports F1, Franco Colapinto a été choisi pour disputer les prochaines courses avec Alpine malgré un incident survenu lors d’essais privés menés avec l’écurie française. Cette révélation a été faite dans le cadre du podcast de la chaîne britannique.

La semaine a été particulièrement mouvementée pour Alpine. Peu après le Grand Prix de Miami, Jack Doohan a été informé qu’il serait écarté au profit de Colapinto pour les cinq prochaines manches du championnat, avant une réévaluation prévue à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Ces déclarations laissent entendre que la décision de titulariser Colapinto aurait été prise en dépit de son accident en essais, un choix qui pourrait alimenter les interrogations sur la stratégie actuelle de l’écurie d’Enstone.

« C’est exact. Ils ont effectué des essais au Qatar et à Monza. Je pense qu’il a eu un accident ou une sortie de piste lors de ces essais », a déclaré Chandhok. « Colapinto est un bon pilote, mais nous n’avons vu qu’un petit aperçu. Il est difficile de juger en si peu de temps. »

« En Amérique du Sud, il y a eu beaucoup de battage médiatique autour de lui, qui le présentait comme leur prochain champion du monde. Cela aurait été une erreur de le promouvoir au poste de pilote Red Bull. Il y avait une rumeur. Cela aurait été beaucoup trop tôt. Il ne fait aucun doute que les dégâts causés par son accident chez Williams n’étaient pas négligeables. Williams était très mécontent de celui de Las Vegas. »

Franco Colapinto avait marqué les esprits lors de ses débuts en Formule 1 l’an dernier, lorsqu’il avait brièvement remplacé Logan Sargeant chez Williams en cours de saison. Ses performances prometteuses l’avaient alors placé dans les radars de plusieurs écuries, dont Red Bull, en raison des difficultés rencontrées par Sergio Perez.

Finalement, c’est Alpine qui a choisi de l’intégrer à son programme en tant que pilote de réserve, malgré l’officialisation préalable du duo Jack Doohan – Pierre Gasly pour la saison 2025.

Dès cet hiver, des spéculations avaient déjà émergé quant à un éventuel remplacement de Doohan par Colapinto, avant même le coup d’envoi de la saison.

Max Verstappen aperçu au volant d’une Ferrari GT3 sur le Nürburgring

Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, a été vu vendredi sur le légendaire circuit du Nürburgring Nordschleife, où il a pris le volant d’une Ferrari 296 GT3 engagée par l’équipe Emil Frey Racing, selon Auto Motor und Sport.

Cette apparition, bien que non annoncée officiellement, s’est déroulée dans le cadre d’une journée d’essais organisée par la série allemande NLS, à une semaine de la troisième manche de la saison. Pour conserver une certaine discrétion, le pilote néerlandais a utilisé le pseudonyme « Franz Hermann », affiché sur la voiture, et a renforcé la sécurité autour du stand afin d’éloigner les photographes. Malgré ces précautions, des spectateurs ont identifié Verstappen grâce à son casque et à sa combinaison personnalisés.

Il ne s’agit pas de la première fois que le pilote Red Bull prend le volant de cette Ferrari GT3, décorée aux couleurs de Verstappen.com, mais jusque-là, ses roulages s’étaient limités à des séances privées. Cette sortie publique pourrait être un pas vers l’obtention du permis spécifique au Nordschleife, indispensable pour participer aux épreuves officielles sur ce tracé redouté, notamment les 24 Heures du Nürburgring.

« Le Nordschleife est l’un de mes circuits préférés. J’aimerais y courir un jour en GT3 », avait déclaré Verstappen en 2023. Si la F1 a depuis longtemps abandonné le circuit pour des raisons de sécurité, la Nordschleife reste une référence incontournable dans le monde des courses d’endurance.

En parallèle de sa carrière en Formule 1, Verstappen est actif dans le monde du GT. Il possède sa propre structure engagée en GT World Challenge Europe, et soutient le jeune pilote Thierry Vermeulen, engagé en DTM, fils de son manager Raymond Vermeulen.

Sergio Pérez en discussions avec Alpine pour un retour en F1 en 2026 ?

Selon The Race, Sergio Pérez aurait entamé des discussions avec l’écurie Alpine en vue d’un éventuel retour en Formule 1 dès 2026. Absent de la grille depuis la fin de la saison dernière, le pilote mexicain avait pris du recul après une année difficile chez Red Bull, consacrant du temps à sa famille au Mexique tout en évaluant ses options pour un retour dans le paddock.

Longtemps pressenti chez Cadillac, nouvelle venue en F1 l’an prochain, Pérez reste considéré comme un atout de choix pour une équipe souhaitant bénéficier de l’expérience d’un vétéran dans le cadre des profondes évolutions réglementaires prévues pour 2026. Toutefois, Alpine représenterait désormais une alternative sérieuse, avec un projet potentiellement plus compétitif à court terme.

L’écurie basée à Enstone s’apprête en effet à abandonner son programme moteur interne pour adopter les blocs Mercedes dès l’an prochain, une transition stratégique qui pourrait séduire un pilote du calibre de Pérez. Le Mexicain, âgé de 35 ans, pourrait ainsi apporter son expérience à une équipe en pleine réorganisation technique et managériale.

Côté pilotes, seul Pierre Gasly est actuellement confirmé pour 2026. Jack Doohan ayant été mis sur la touche au profit de Franco Colapinto pour les cinq prochaines courses, l’Argentin devra convaincre rapidement pour espérer conserver sa place au-delà du Grand Prix de Grande-Bretagne. Dans ce contexte, l’hypothèse d’un recrutement de Pérez par Alpine gagne en crédibilité.

Le frère de l’ancien patron de l’écurie Alpine F1 arrêté en Angleterre

Quelques jours après la démission inattendue d’Oliver Oakes de la direction de l’écurie Alpine F1, son frère William Oakes a été arrêté puis inculpé pour des faits de transfert de biens d’origine criminelle. Interpellé le 1er mai à Silverstone Park, dans le Northamptonshire, il a été retrouvé en possession d’une importante somme d’argent liquide, selon un communiqué de la police métropolitaine.

Âgé de 31 ans et domicilié à Rugby, William Oakes a comparu le 3 mai devant le tribunal de première instance de Northampton, où il a été placé en détention provisoire. Son arrestation survient dans un contexte délicat pour son frère, Oliver, qui a quitté ses fonctions chez Alpine mardi soir, sans explication officielle sur les raisons de son départ.

William Oakes est identifié comme l’un des dirigeants de Hitech Grand Prix, structure fondée par Oliver Oakes et David Hayle en 2015. L’organisation a longtemps été associée à Dmitry Mazepin, homme d’affaires russe et père de l’ancien pilote Haas, Nikita Mazepin, qui détenait 75 % des parts jusqu’à quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine.

À la suite des sanctions européennes et britanniques visant les Mazepin, Oliver Oakes avait restructuré la société via la création de Hitech Global Holdings Ltd en mars 2022, afin de reprendre le contrôle des parts détenues jusque-là par Bergton Management Ltd, la société chypriote de Dmitry Mazepin.

Selon les informations du Telegraph, Oliver Oakes se serait récemment envolé pour Dubaï, tandis que les questions se multiplient autour du lien entre les récents événements judiciaires et son départ précipité de la scène de la F1.

Sondage – L’arrivée de Flavio Briatore aux commandes d’Alpine est-elle une bonne chose pour l’écurie ?

L’écurie Alpine F1 a officialisé le départ immédiat de son directeur d’équipe, Oliver Oakes, moins d’un an après son arrivée en août dernier. Le Britannique, alors plus jeune patron d’écurie du plateau, quitte ses fonctions quelques jours après le Grand Prix de Miami, sur fond de saison difficile pour Alpine. L’équipe, actuellement neuvième au championnat avec seulement sept points, traverse une période instable, marquée par de nombreuses spéculations autour de son duo de pilotes, notamment Jack Doohan. Flavio Briatore, conseiller exécutif, reprend temporairement les responsabilités d’Oakes, dont la démission n’a fait l’objet d’aucun commentaire supplémentaire.

 

Alpine F1 – Le départ d’Oliver Oakes cache-t-il une crise plus profonde en coulisses ?

L’analyste Karun Chandhok estime que la démission soudaine d’Oliver Oakes de la direction de l’écurie Alpine F1 pourrait cacher des tensions plus sérieuses que celles évoquées officiellement. Le départ d’Oakes, annoncé peu après le Grand Prix de Miami et effectif immédiatement, a surpris le paddock, d’autant plus qu’il a précédé de quelques heures la confirmation de Franco Colapinto comme remplaçant de Jack Doohan pour les cinq prochaines courses.

Selon Chandhok, le contexte de cette annonce laisse entrevoir une possible crise interne plus profonde, en dépit des explications avancées. Des rumeurs ont brièvement évoqué un désaccord entre Oakes et le conseiller exécutif Flavio Briatore concernant le changement de pilote, mais ce dernier les a fermement démenties dans un communiqué diffusé mercredi.

Briatore a tenu à clarifier la situation, assurant qu’Oliver Oakes, 37 ans, avait quitté ses fonctions pour des raisons personnelles, sans conflit en coulisses. Ce départ intervient alors qu’Alpine traverse une période délicate, marquée par un début de saison décevant et une instabilité persistante dans son organigramme.

« Je sens qu’il y a anguille sous roche. Je pense qu’il y a quelque chose de plus pourri dans l’état d’Alpine », a déclaré Chandhok au podcast Sky Sports F1, enregistré avant la publication de la déclaration de Briatore.

« Il n’a pas démissionné uniquement à cause d’une décision concernant un pilote. Il n’a pas renoncé à la chance d’être l’un des 10 directeurs d’écurie les plus importants de ce sport, en fonction de qui occupera le deuxième siège. En termes de capacités, je ne vois pas vraiment de différence entre Doohan et Colapinto, ils sont à peu près au même niveau. Je pense donc qu’il y a autre chose qui se trame en coulisses et qui n’a pas encore été révélé. Je soupçonne qu’il y a quelque chose de plus qui se passe en coulisses et qui n’a pas encore été révélé. Nous savons qu’Olly a fait venir beaucoup de ses fidèles lieutenants de Hitech, des gens comme Dave Greenwood et certains des ingénieurs qu’il a intégrés à l’équipe. »

« Il y a eu une petite fuite des cerveaux à Enstone. J’ai entendu dire hier soir que Cadillac avait débauché cinq autres membres de l’équipe de course, dans tous les domaines, des mécaniciens à d’autres postes similaires. C’est une équipe qui a eu sept chefs d’équipe depuis 2020. Sept chefs en cinq ans… Ce n’est pas vraiment un gage de stabilité, n’est-ce pas ? »

Franco Colapinto au volant d’une Alpine ce mercredi à Zandvoort

Franco Colapinto participera ce mercredi à une séance d’essais privés sur le circuit de Zandvoort au volant d’une Alpine, dans le cadre du programme « Testing of Previous Cars » (TPC) de l’écurie française. Le pilote argentin, âgé de 21 ans et actuel réserviste de l’équipe basée à Enstone, poursuivra ainsi son intégration au sein de la structure.

Cette prise de volant intervient alors que des rumeurs persistantes évoquent un possible remplacement de Jack Doohan par Colapinto dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne. Malgré une qualification encourageante à Miami — où il a devancé Pierre Gasly pour la première fois de la saison —, Doohan traverse un début de saison 2025 difficile, marqué par des accidents à répétition, notamment lors des essais du Grand Prix du Japon. Lors du dernier Grand Prix, sa course a pris fin dès le premier tour, la faute à un accrochage au premier virage avec Liam Lawson.

Alpine était déjà en piste mardi à Zandvoort, seulement deux jours après la course disputée à Miami, mais le nom du pilote au volant n’a pas été confirmé. Si ces journées d’essais figuraient depuis longtemps au calendrier, la présence de Colapinto n’avait pas été annoncée publiquement.

Le jeune Argentin n’en est pas à sa première expérience avec l’équipe : il avait déjà roulé avec Alpine à Monza aux côtés de Paul Aron, également pilote de réserve. Conformément à la réglementation du programme TPC, les monoplaces utilisées lors de ces essais ont au minimum deux ans.

Alpine : départ surprise d’Oliver Oakes, Flavio Briatore reprend les rênes

L’écurie Alpine F1 a annoncé ce lundi le départ inattendu de son directeur d’équipe, Oliver Oakes, moins d’un an après sa nomination. Arrivé en août dernier pour succéder à Bruno Famin, Oakes quitte ses fonctions avec effet immédiat, selon un communiqué officiel publié par l’équipe française.

À 37 ans, Oakes était le plus jeune directeur d’équipe du plateau. Il travaillait en étroite collaboration avec Flavio Briatore, conseiller exécutif de l’écurie, qui reprendra désormais ses responsabilités. « L’équipe BWT Alpine Formula One annonce qu’Oliver Oakes a démissionné de son poste de directeur de l’équipe », indique le communiqué. « L’équipe a accepté sa démission avec effet immédiat. »

L’écurie, qui traverse un début de saison difficile, a tenu à remercier Oakes pour sa contribution depuis son arrivée, notamment pour sa participation à la sixième place obtenue au championnat constructeurs 2024. Aucun commentaire supplémentaire n’a été fait quant aux raisons de ce départ.

Depuis le début de la saison 2025, Alpine n’a inscrit que sept points en six courses, un bilan modeste qui la place actuellement neuvième du classement des constructeurs. Par ailleurs, l’équipe reste au cœur de nombreuses spéculations, notamment autour de l’avenir incertain de son jeune pilote Jack Doohan.

Ce dernier serait sur un siège éjectable et devrait être remplacé par Franco Colapinto dès le prochain Grand Prix. Le jeune pilote australien paye un manque de résultat criant et une grosse erreur lors du week-end de course à Suzuka, ou il a complètement détruit sa monoplace.

Sondage : Outre McLaren et Red Bull, voyez-vous une autre écurie de F1 remporter un Grand Prix en 2025 ?

Nous avons déjà assisté à un quart de la saison de F1 et force est de constater que McLaren semble être sur une autre planète en termes de performance. Pour preuve, les deux monoplaces Papaye ont franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix de Miami avec plus de 30 secondes d’avance sur leur premier poursuivant, George Russell. Depuis le début de la saison, seul Max Verstappen est parvenu à faire tomber les McLaren, en remportant avec brio le Grand Prix du Japon. À noter également la victoire en course sprint de Lewis Hamilton à Shanghai.

Côté statistique, McLaren écrase la concurrence : cinq victoires sur six Grands Prix (83,3% de victoire), quatre pour Oscar Piastri et une pour Lando Norris. Ce sont également les McLaren qui ont bouclé le plus de tours en tête d’un Grand Prix depuis le début de la saison (69,1%). Sur six Grands Prix, à quatre reprises, McLaren est parvenu à faire monter ses deux monoplaces sur le podium. Enfin, depuis le début de la campagne 2025 de F1, il y a toujours eu au moins un pilote McLaren sur le podium.

Le seul domaine où les pilotes McLaren sont devancés par un concurrent, c’est dans l’exercice des qualifications. En effet, Max Verstappen en compte à ce jour trois, devant Oscar Piastri (deux) et Lando Norris (une).

Le Face-à-face des coéquipiers de F1 : Qualifications, Course, classement de la saison 2025

Consultez cette page après chaque week-end de course de la saison de F1 pour connaître les derniers scores et voir quel pilote de chaque équipe est en tête dans les qualifications, les courses et au championnat.

McLaren : Lando Norris VS Oscar Piastri

 

 

Norris

Piastri

QUALIF

Qualification

3

3

 

Sprint

0

2

COURSE

Grand Prix

2

4

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

115

131

 

Classement

2e

1er

Mercedes : George Russell VS Kimi Antonelli

 

 

Russell

Antonelli

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

6

0

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

93

48

 

Classement

4ème

6e

Red Bull : Max Verstappen VS Yuki Tsunoda

 

 

Verstappen

Tsunoda

QUALIF

Qualification

4

0

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

4

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

99

9

 

Classement

3e

11e

Ferrari : Charles Leclerc VS Lewis Hamilton 

 

 

Leclerc

Hamilton 

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

0

 

Sprint

0

2

CHAMPIONNAT

Points

53

41

 

Classement

5e

7e

Haas : Esteban Ocon VS Oliver Bearman

 

 

Ocon

Bearman

QUALIF

Qualification

4

2

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

4

2

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

14

6

 

Classement

9e

15e

Williams : Alex Albon VS Carlos Sainz 

 

 

Albon

Sainz

QUALIF

Qualification

3

3

 

Sprint

2

0

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

30

6

 

Classement

8e

13e

Aston Martin : Lance Stroll VS Fernando Alonso

 

 

Stroll

Alonso

QUALIF

Qualification

0

6

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

2

4

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

14

0

 

Classement

10e

17e

VCARB : Isack Hadjar VS Liam Lawson 

 

 

Hadjar

Lawson

QUALIF

Qualification

3

1

 

Sprint

1

0

COURSE

Grand Prix

4

0

 

Sprint

1

0

CHAMPIONNAT

Points

5

0

 

Classement

16e

18e

Sauber : Nico Hülkenberg VS Gabriel Bortoleto

 

 

Hülkenberg

Bortoleto

QUALIF

Qualification

4

2

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

1

1

CHAMPIONNAT

Points

6

0

 

Classement

14e

20e

Alpine : Pierre Gasly VS Jack Doohan 

 

 

Gasly

Doohan

QUALIF

Qualification

5

1

 

Sprint

1

1

COURSE

Grand Prix

5

1

 

Sprint

2

0

CHAMPIONNAT

Points

7

0

 

Classement

12e

19e

Lando Norris déclare que Max Verstappen ne court pas « de manière très intelligente »

Lando Norris n’a pas mâché ses mots après le Grand Prix de Miami, estimant que Max Verstappen compromettait lui-même ses courses en adoptant des défenses trop agressives. Le pilote McLaren a pointé du doigt les manœuvres du quadruple champion du monde, qu’il juge contre-productives.

Verstappen s’élançait de la pole position, mais a rapidement été mis sous pression par les deux McLaren. Dès le premier virage, Norris a été forcé de sortir de la piste après un duel roue contre roue avec le pilote Red Bull. Connu pour sa hargne lorsqu’il est en piste, Verstappen a ensuite livré un combat intense face à Piastri, qui tentait de prendre le commandement. Mais une erreur au freinage — un blocage de roue dans le virage 1 — a permis à l’Australien de s’emparer de la tête de la course, pour ne plus la lâcher.

Norris, revenu dans la lutte après un départ compliqué, a lui aussi eu affaire à la défense musclée de Verstappen en deuxième partie de course. Malgré cela, le Britannique est parvenu à le dépasser, prenant ainsi la deuxième place derrière son coéquipier. Pour Norris, cette attitude défensive excessive coûte plus qu’elle ne rapporte à Verstappen.

« Ça s’est bien passé. Il se bat avec acharnement, mais c’est son choix. Il est en train de ruiner sa propre course. Il ne court pas de manière très intelligente. Nous aurions probablement pu terminer 1-2, mais ça n’a pas été le cas à cause de cela. »

Norris s’est retrouvé sixième à la fin du premier tour, après avoir été contraint de sortir des limites de piste lors de sa bataille avec Max Verstappen.

« Je ne voulais pas laisser Oscar s’éloigner trop de moi, mais j’ai dû relever un défi de taille dans le premier quart ou le premier tiers de la course pour essayer de dépasser la Mercedes, la Williams et Max », a-t-il ajouté. « Ce n’était certainement pas un départ facile, mais je pense que j’ai réussi à remonter assez rapidement. Et bien sûr, la voiture était très performante aujourd’hui, ce qui m’a beaucoup aidé. »

F1 – Audi annonce un changement dans la structure de son écurie

Audi poursuit la réorganisation de son projet en Formule 1 à l’approche de son entrée officielle sur la grille, prévue pour 2026, en annonçant plusieurs ajustements majeurs dans sa structure dirigeante.

Le départ d’Adam Baker, qui occupait jusqu’ici le poste de PDG du programme F1, a été confirmé ce lundi. La marque allemande précise que cette séparation s’est faite d’un commun accord. Le rôle de Baker ne sera pas directement remplacé, puisque la fonction de PDG disparaît de l’organigramme. Ses responsabilités seront reprises par Christian Foyer, nommé directeur des opérations. Ingénieur expérimenté dans le développement de groupes motopropulseurs, Foyer apporte selon Audi une expertise précieuse pour renforcer la synergie entre les différents pôles du projet.

Par ailleurs, Mattia Binotto a été officiellement désigné comme responsable du projet Audi F1. L’ancien directeur de la Scuderia Ferrari supervisera l’ensemble des activités de développement technique sur les sites de Hinwil, en Suisse, et de Neuburg, en Allemagne. Il travaillera en étroite collaboration avec Christian Foyer pour faire avancer le programme moteur, déjà lancé depuis plusieurs mois.

« Nous tenons à remercier Adam Baker pour son engagement au cours des dernières années », a déclaré Gernot Dollner, PDG d’Audi AG. « Il a joué un rôle décisif dans l’élaboration du concept stratégique global pour l’entrée d’Audi en Formule 1 et a lancé le développement du groupe motopropulseur à Neuburg. Avec Christian Foyer, nous intégrons au projet un expert confirmé dans les structures de processus de développement de groupes motopropulseurs en F1. Son expérience contribuera à garantir une coopération synergique et la rapidité nécessaire dans le cadre du projet que nous avons entrepris en vue de nos débuts. »

Enfin, Audi a précisé que Mattia Binotto serait responsable du développement global et que Jonathan Wheatley, récemment nommé directeur d’équipe, sera chargé des opérations sur les circuits, complétant ainsi une équipe dirigeante désormais au complet en vue des débuts de l’écurie allemande en F1.

La présence de Mick Schumacher à Miami alimente les rumeurs sur son retour en F1

Mick Schumacher, ancien pilote de F1, était présent dans le paddock de la F1 ce weekend à Miami, une apparition qui ne manque pas de faire naître des rumeurs sur un retour dans la discipline. Le pilote allemand serait-il dans les petits papiers de Cadillac ? 

La présence remarquée de Mick Schumacher dans le paddock du Grand Prix de Miami a ravivé les spéculations autour d’un éventuel retour du pilote allemand en Formule 1 dès 2026. D’après le quotidien allemand BILD, Mick Schumacher figurerait sur la liste restreinte des pilotes envisagés par la future écurie américaine Cadillac.

Après avoir été remercié par Haas F1 à l’issue de la saison 2022, Mick Schumacher a été pilote de réserve de l’écurie Mercedes puis a rejoint Alpine en endurance.

La firme, qui fera son entrée en F1 en tant que 11e équipe à partir de la saison 2026, a profité du week-end floridien pour dévoiler son identité visuelle lors d’un événement officiel. Si Cadillac n’a pas encore confirmé l’identité de ses futurs titulaires, plusieurs noms circulent dans le paddock.

Sergio Perez apparaît comme l’un des favoris pour rejoindre l’équipe. L’expérience de l’actuel pilote Red Bull, combinée à son influence en Amérique du Nord et à l’appui de sponsors mexicains, jouerait en sa faveur. Les résultats de Yuki Tsunoda et de Liam Lawson aux côtés de Max Verstappen ont, par ailleurs, renforcé la position de Perez, régulièrement critiqué pour son irrégularité.

Parmi les autres candidats évoqués, Valtteri Bottas, dix fois vainqueur en Grand Prix, a publiquement affirmé son envie de revenir sur la grille. Zhou Guanyu, laissé libre après son départ de chez Sauber, figure lui aussi parmi les options sérieuses étudiées par le directeur de l’équipe Cadillac, Graeme Lowdon, qui poursuit actuellement ses consultations.

Enfin, Cadillac pourrait également se positionner sur un pilote américain. En effet, la future écurie étudie de près le cas de Colton Herta.

Horner salue la ténacité de Verstappen face aux McLaren à Miami : « Surpris qu’il ait tenu aussi longtemps »

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a reconnu avoir été « surpris » par la résistance de Max Verstappen face aux deux McLaren, pourtant plus performantes, lors du Grand Prix de Miami. Bien que Red Bull n’ait pas disposé du meilleur package sur le tracé américain, Verstappen a réussi à se maintenir en tête durant les premiers tours, malgré un blocage de roues au premier virage et un accrochage avec Lando Norris.

Parti depuis la pole position, le quadruple champion du monde a pris un léger avantage, creusant un écart supérieur à une seconde, avant de céder face au rythme supérieur d’Oscar Piastri au 14e tour. Verstappen a ensuite contenu Lando Norris durant plusieurs tours supplémentaires, repoussant ses attaques, avant que le pilote McLaren ne parvienne à dépasser à son tour.

Selon Horner, la capacité de Verstappen à rester dans le match face aux McLaren, qui ont terminé avec 37 secondes d’avance sur le reste du peloton, témoigne de sa solidité, même dans un contexte défavorable. Il a toutefois admis que ces efforts en piste, notamment dans les duels rapprochés avec Piastri et Norris, ont sans doute affecté le résultat final du Néerlandais, finalement quatrième.

« Nous savions avant la course qu’il serait très, très difficile de les battre et j’ai été surpris qu’il ait tenu aussi longtemps», a déclaré Horner. « J’ai trouvé que c’était très courageux, même si cela a peut-être nui à notre course, car quand on se bat aussi fort, les pneus chauffent. Mais vous êtes en tête du Grand Prix, vous devez tout donner, et je pense qu’il a fait un travail remarquable pour garder Oscar derrière lui aussi longtemps, puis Lando. »

Du côté de Max Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la course avait été une question de limitation des dégâts, le pilote Red Bull a répondu : « Je n’avais rien à perdre, alors j’ai juste essayé de m’amuser un peu en même temps. J’ai dit hier que j’essaierais de faire de mon mieux et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui, mais malheureusement, nous n’avions tout simplement pas le rythme. »

Lewis Hamilton : « Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles »

Malgré un Grand Prix de Miami compliqué, Lewis Hamilton conserve sa confiance dans le potentiel de Ferrari pour la saison 2025 de Formule 1.

L’écurie italienne a souffert d’un manque de compétitivité en Floride, apparaissant comme la cinquième force du plateau derrière McLaren, Red Bull (Max Verstappen), Mercedes et même Williams. Huitième à l’arrivée, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc, Hamilton a vu sa course marquée par une stratégie perturbée par des consignes d’équipe peu concluantes.

Pourtant, malgré ce revers et une prestation jugée comme la plus faible de Ferrari cette saison, le Britannique a tenu un discours résolument optimiste pour la suite.

« Oui, j’ai passé une bonne journée dans l’ensemble », a déclaré Hamilton aux médias à Miami. « La huitième place ne reflète pas vraiment la réalité. Je suis optimiste pour l’avenir. Je pense que cette voiture a vraiment du potentiel. Quelque chose nous freine en ce moment, nous avons perdu en performance depuis la Chine. Et ce potentiel est bien là, mais nous ne pouvons pas l’exploiter. Tant que nous n’aurons pas trouvé de solution, nous resterons dans cette situation. En attendant, nous pouvons travailler sur tous les autres aspects, les processus. »

Si le résultat global a été décevant pour Hamilton, il représente néanmoins d’un pas en avant pour le septuple champion du monde par rapport à Djeddah. En Arabie saoudite, Hamilton s’était qualifié à plus de six dixièmes de Leclerc, puis avait terminé la course à 30 secondes derrière lui.

« Je pense que ce week-end, même si nous ne sommes pas aussi rapides que nous le souhaiterions, j’ai eu un meilleur week-end dans l’ensemble », a ajouté Hamilton. « Le résultat ne le montre peut-être pas nécessairement aujourd’hui. Mais j’étais 12e, donc très difficile à dépasser ici, les voitures étaient évidemment très proches. J’ai chaussé les pneus moyens et j’ai senti la voiture prendre vie, et j’étais très optimiste à ce moment-là. Mais nous avons perdu beaucoup de temps dans les tours où Charles et moi nous battions, et j’étais clairement plus rapide à ce moment-là. »

« Et je ne pense pas que la décision ait été prise assez rapidement. Et bien sûr, dans ces moments-là, on se dit : « Allez ! » Mais bon. C’est à peu près tout. Je n’ai aucun problème avec l’équipe ou avec Charles. Je pense qu’on pourrait faire mieux. Mais la voiture est là où elle doit être. Au final, on se bat pour la septième et la huitième place. »

Vidéo – Le résumé du Grand Prix de F1 de Miami 2025

Oscar Piastri a remporté sa quatrième victoire de la saison lors du Grand Prix de Miami, renforçant sa position en tête du championnat. Parti quatrième, le pilote McLaren a profité d’une erreur de Max Verstappen pour prendre les commandes de la course, avant de résister au retour de son coéquipier Lando Norris, finalement deuxième. George Russell complète le podium. La course, marquée par trois voitures de sécurité virtuelles, a vu Verstappen terminer quatrième. Alex Albon s’est illustré avec une cinquième place pour Williams. Ferrari a connu un week-end difficile, avec Leclerc et Hamilton seulement septième et huitième. Piastri compte désormais 16 points d’avance sur Lando Norris, au Championnat pilotes.

GP de Miami – La réclamation de Red Bull à l’encontre de George Russell rejetée par les commissaires

La réclamation déposée par Red Bull à l’encontre de George Russell à l’issue du Grand Prix de Miami a été rejetée par les commissaires. L’écurie autrichienne soupçonnait le pilote Mercedes de ne pas avoir suffisamment ralenti sous régime de drapeaux jaunes lors du 33e tour, au moment de l’abandon de Gabriel Bortoleto (Sauber) en raison d’un problème mécanique.

Russell avait profité d’un arrêt au stand effectué sous voiture de sécurité virtuelle pour dépasser Max Verstappen et s’adjuger la troisième marche du podium derrière les McLaren de Piastri et Norris. À la radio, le champion en titre s’était plaint que le Britannique n’avait pas respecté les consignes liées aux drapeaux jaunes.

Bien qu’aucune enquête officielle n’ait été annoncée en temps réel par la direction de course, Red Bull a choisi de déposer une réclamation à l’issue de la course. George Russell, convoqué par les commissaires, a dû s’expliquer, même s’il n’a pas pu participer à la conférence de presse de fin de course, invoquant de sévères crampes d’estomac.

Dans le même temps, Carlos Sainz et Pierre Gasly ont également été entendus pour des faits similaires en lien avec l’article 2.5.5 de l’annexe H du Code sportif international de la FIA. Finalement, après examen, les commissaires ont décidé de rejeter la protestation de Red Bull, confirmant la troisième place de Russell.

« Il était évident, d’après les images embarquées et la télémétrie, que la voiture n° 63 a levé le pied de l’accélérateur en passant dans la zone de drapeau jaune. L’accélérateur a été levé d’environ 25 %, ce qui a entraîné une réduction du couple d’environ 30 % », ont-ils déclaré. « L’article 26.1. a) exige que le pilote « réduise sensiblement sa vitesse » dans une zone de drapeau jaune, mais ne précise pas si cela signifie réduire la vitesse absolue ou réduire la vitesse par rapport à la vitesse de course normale dans la partie concernée du circuit. La vitesse de la voiture n° 63 dans la zone de drapeau jaune était considérablement inférieure à la vitesse de course normale, mais la vitesse absolue lors du passage dans la zone de drapeau jaune a légèrement augmenté. »

« Les commissaires ont déterminé que l’exigence de l’article 26.1 a) concernant la réduction de la vitesse dans une zone de drapeau jaune ne peut se rapporter qu’à une réduction par rapport à la vitesse normale de course, car la réduction de la vitesse absolue peut, selon la partie du circuit où le drapeau jaune est brandi, constituer un respect ou un non-respect du règlement, tandis qu’une réduction de la vitesse relative indique toujours que le pilote a pris en compte et respecté le drapeau jaune. Par exemple, dans une zone de freinage, la vitesse absolue peut être réduite sans nécessairement respecter le règlement. »

Sondage – Alpine doit-elle remplacer Jack Doohan par Franco Colapinto, dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne ?

L’avenir de Jack Doohan chez Alpine semble compromis, après un nouveau week-end difficile à Miami. Le pilote australien a abandonné dès le premier tour, et reste sans point après six courses. Malgré une qualification prometteuse, ses erreurs répétées, notamment en Chine et au Japon, fragilisent sa position. Doohan a aussi exprimé publiquement sa frustration envers son équipe. Dans ce contexte, Franco Colapinto apparaît comme son probable remplaçant dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne. Un partenaire du pilote argentin a même évoqué ses débuts imminents, avant de se rétracter. Alpine reste silencieuse, tandis que les rumeurs d’un changement s’intensifient.

Après six weekends de Grands Prix, dont deux comportant une course sprint, Alpine ne compte que sept points au classement des constructeurs, tous glanés par Pierre Gasly. Si l’écurie française ne compte qu’un point de retard sur Racing Bulls, Aston Martin détient déjà le double de points. Selon vous, Alpine doit-elle remplacer Jack Doohan par Franco Colapinto, dès le Grand Prix d’Émilie-Romagne ? 

Ferrari – Lewis Hamilton a demandé à Fred Vasseur de « se calmer » après le Grand Prix de Miami

À l’issue d’un Grand Prix de Miami marqué par la confusion dans le stand Ferrari, Lewis Hamilton a révélé avoir demandé à son directeur d’équipe, Fred Vasseur, de « se calmer » après la course. Le Britannique, visiblement agacé par la gestion des consignes d’équipe, a terminé huitième, juste derrière son coéquipier Charles Leclerc, dans une course où les deux pilotes ont été sommés à deux reprises d’échanger leurs positions.

Alors que Ferrari espérait encore revenir sur la Mercedes de Kimi Antonelli pour la sixième place, la stratégie interne a de nouveau semé le trouble. Hamilton, chaussé de pneus médiums, a d’abord dû patienter avant que Leclerc, en difficulté sur des gommes dures, ne le laisse passer. Plus tard, dans les derniers tours, l’équipe a inversé à nouveau les positions, décision qui a renforcé la frustration du septuple champion du monde.

Ce nouvel épisode souligne un début de saison laborieux pour Ferrari, en proie à des choix tactiques discutables et à des tensions internes croissantes. Hamilton n’a pas caché son agacement à la radio, ajoutant à l’agitation au sein du clan italien.

« Fred est venu dans ma chambre », a déclaré Hamilton aux médias après la course. « Je lui ai simplement posé la main sur l’épaule et lui ai dit : « Mec, calme-toi. Ne sois pas si sensible. J’aurais pu dire bien pire à la radio. Vous avez entendu certaines des choses que d’autres ont dites par le passé, certaines étaient sarcastiques. Écoutez, vous devez comprendre que nous sommes soumis à une pression énorme dans la voiture. On ne reçoit jamais des messages très pacifiques dans le feu de l’action. Et oui, ça allait… »

À un moment donné, Hamilton a dit à Ferrari de « prendre une pause thé pendant qu’ils y étaient », alors qu’ils se demandaient s’ils allaient échanger leurs positions. Il a également demandé sarcastiquement à Ferrari s’ils voulaient qu’il laisse passer Carlos Sainz de Williams après avoir été informé de l’écart entre lui et le pilote qu’il remplaçait. Lorsqu’on lui a demandé si ces commentaires étaient simplement « le fruit de l’émotion du moment », Hamilton a répondu : « Ce n’était même pas de la colère. Ce n’était pas des jurons ou quoi que ce soit de ce genre. »

« C’était plutôt : ‘Prenez une décision ! Vous êtes assis là, vous avez toutes les informations devant vous, prenez une décision, vite. C’était mon état d’esprit, j’étais moi-même, nous étions paniqués, nous essayions de garder la voiture sur la piste. Nous calculions tout très vite.’ Je veux dire, c’était tout public, au moins, non ? [rires] Bon sang. Je ne sais pas ce que vous allez écrire, ni si j’ai manqué de respect ou quoi que ce soit, mais honnêtement, je ne pense pas. »

« Je me disais : ‘Allez, les gars, je veux gagner.’ J’ai toujours cette flamme en moi. Je la sentais monter en moi. Je ne vais pas m’excuser d’être un battant. Je ne vais pas m’excuser de vouloir toujours gagner. Je sais que tout le monde dans l’équipe veut gagner aussi. Et je crois sincèrement que lorsque nous aurons résolu certains des problèmes que nous avons avec la voiture, nous serons de retour dans la lutte avec Mercedes et Red Bull. J’ai hâte que cela arrive. »

« Nous allons essayer quelque chose de différent lors de la prochaine course. Nous allons continuer à travailler sur les processus. J’ai hâte de pouvoir peut-être me battre pour un podium, ce serait sympa. »

Leclerc critique la gestion stratégique de Ferrari après une course frustrante à Miami

Charles Leclerc n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix de Miami, appelant Ferrari à « faire mieux » après un week-end difficile marqué par une gestion des consignes d’équipe plus que confuse.

Le Monégasque a franchi la ligne d’arrivée en septième position, juste devant son coéquipier Lewis Hamilton, dans une course où la Scuderia a peiné à trouver le rythme.

Au cœur de cette frustration : un épisode tendu entre les deux pilotes Ferrari, Lewis Hamilton, en pneus médiums, semblait plus rapide que Leclerc chaussé de gommes dures. Ferrari a donc demandé à son pilote monégasque de laisser passer Hamilton. Mais l’équipe a tardé à donner des consignes claires, laissant s’installer une perte de temps préjudiciable dans leur tentative de rattraper Kimi Antonelli. Lorsque Leclerc a finalement cédé sa position, les pneus de Lewis Hamilton avaient déjà dépassé leur pic d’efficacité, empêchant toute remontée sur la Mercedes. Lorsque la Scuderia a demandé à Lewis Hamilton de laisser repasser Charles Leclerc, si ce dernier revenait à grandes enjambées sur Antonelli, il a manqué de tours pour espérer passer en sixième position. L’épisode a provoqué une réaction ironique de la part de Lewis Hamilton à la radio, qui s’est demandé s’il devait aussi laisser passer Carlos Sainz dans les derniers tours.

Après la course, Leclerc a exprimé son agacement, pointant du doigt une coordination interne à améliorer au sein de l’écurie italienne.

« La plupart du temps, je dis quelque chose, mais aujourd’hui, je ne pense pas que je vais dire quoi que ce soit », a déclaré Leclerc après l’arrivée de la course. « Je pense que l’histoire va déjà prendre suffisamment d’ampleur. Nous devons faire mieux, c’est certain. Aujourd’hui, ce n’était pas idéal et nous étions loin d’exploiter tout notre potentiel, mais nous devons nous regrouper en tant qu’équipe et faire mieux. »

Leclerc estimait que les consignes d’équipe auraient dû être discutées plus en détail avant de laisser passer Hamilton au 39e tour.

« Je pense que nous aurions dû en discuter un peu plus avant de faire l’échange, car on essaie d’aller jusqu’au bout avec ces pneus », a expliqué le Monégasque. « J’essaie de faire du bon travail avec mes pneus, mais tout est délicat. Je ne m’attendais pas à ce que Carlos soit si proche. Tout cela a rendu la situation un peu plus compliquée, mais je pense qu’il y a beaucoup de choses à analyser. Comme je l’ai dit, nous devons franchir un cap et être suffisamment solides pour mieux gérer ce genre de situations à l’avenir. »

Leclerc a tenu à préciser qu’il n’avait aucun problème avec Hamilton. Il a admis qu’il aurait fait la même chose que son voisin de garage en voulant pousser – et dépasser – s’il s’était trouvé dans cette position.

« Pas vraiment, parce que je savais que Lewis était sur des pneus moyens, donc s’il y avait un problème, il aurait eu un peu plus de mal que moi à tenir jusqu’à la fin, donc nous devions prendre soin de nos pneus », a ajouté le pilote Ferrari. « Mais je comprends aussi qu’il voulait essayer quelque chose de différent. J’aurais fait la même chose à sa place et j’aurais essayé d’être un peu plus agressif avec les pneus médiums. Je n’ai aucune rancune envers Lewis, pas du tout. Je comprends qu’il veuille essayer d’optimiser autant que moi le potentiel de la voiture. Le potentiel de la voiture est ce qu’il est, c’est frustrant. »