Haas F1 présente sa nouvelle identité avec l’arrivée de son sponsor titre

L’écurie Haas a dévoilé cette semaine sa toute nouvelle identité visuelle qu’elle utilisera à partir de la saison 2023 de F1, notamment un nouveau logo incluant son nouveau sponsor titre, la société MoneyGram.

En marge du Grand Prix des Etats-Unis en octobre 2022, la seule équipe américaine de la grille a annoncé l’arrivée de la société MoneyGram en tant que sponsor titre à partir de la saison 2023. En tant que sponsor principal, MoneyGram verra donc son logo s’afficher sur les deux monoplaces de l’écurie ainsi que sur les installations et les camions. Le nom de l’équipe a également changé et s’appellera désormais MoneyGram Haas F1 Team.

« Nous sommes ravis d’avoir atteint le mois de janvier et nous serons désormais officiellement connus sous le nom de MoneyGram Haas F1 Team. » a déclaré Guenther Steiner, Team Principal, dans un court communiqué.

« Lorsque nous avons annoncé le partenariat titre de MoneyGram avec nous en octobre lors du Grand Prix des États-Unis, c’était la date que nous attendions avec impatience car c’est une nouvelle année et un nouveau nom pour nous, avec un nouveau logo à lancer. Nous avons quelques semaines passionnantes à venir avec la révélation de la livrée, puis le lancement de la voiture de cette année, la VF-23, à venir. »

« Après cela, nous entrons dans les tests de pré-saison, puis la saison commence sérieusement à Bahreïn. Tout le monde chez MoneyGram Haas F1 Team est impatient d’accompagner notre nouvelle équipe de pilotes composée de Kevin Magnussen et Nico Hülkenberg. »

« Je sais que le partenariat et l’arrivée de MoneyGram dans l’équipe attireront leur clientèle existante tout en offrant des opportunités véritablement mondiales pour atteindre de nouveaux clients tout au long de la saison de Formule 1. Nous avons hâte de commencer. MoneyGram Haas F1 Team – ça sonne bien ! »

Au mois de décembre 2022, l’écurie Haas a été la première de la grille à annoncer avoir passé avec succès les crashs-tests obligatoires de la FIA, validant ainsi le nouveau châssis de la VF-23.

Alpine présentera sa F1 2023 depuis Londres en février

L’équipe Alpine est devenue ce mercredi la quatrième équipe de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1.

L’écurie du constructeur français dévoilera sa monoplace 2023 (ou bien seulement la livrée) le 16 février à Londres au Royaume-Uni lors d’un événement diffusé en direct. L’A523 (le nom de la monoplace) sera pilotée cette année par les deux Français Pierre Gasly et Esteban Ocon.

Jusqu’à présent, quatre équipe ont déjà dévoilé la date de présentation de leur monoplace pour cette campagne 2023 : Aston Martin, AlphaTauri, Ferrari et dernièrement Alpine donc.

Ci-dessous, vous pouvez retrouver toutes les dates de présentation des monoplaces 2023 (ce tableau est mis à jour dès qu’une écurie de la grille annonce la date de présentation).

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Lewis Hamilton « dévasté » par l’annonce du décès de Ken Block

Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton s’est dit dévasté après l’annonce du décès de son ami Ken Block à l’âge de 55 ans.

L’hommes d’affaires et pilote de rallye Ken Block a perdu la vie le 2 janvier 2023 dans un accident de motoneige. Selon les dernières informations officielles, Block serait passé par dessus-bord de sa motoneige avant que cette dernière ne s’écrase sur lui.

Sportif complet, du motocross au skateboard, Ken Block s’est principalement illustré en rallye : rookie de l’année en Amérique en 2005 à l’âge de 37 ans, il avait participé et remporté de nombreuses courses depuis. En 2010, il avait même formé sa propre équipe, la Monster World Rally Team. Il s’est fait connaître du grand public en publiant sur YouTube une série de vidéos de Gymkhana dans lesquelles il réalisait des figures de drift avec ses voitures de rallye.

En 2014, il avait affronté Lewis Hamilton dans un duel inédit à l’occasion du championnat mondial de RallyCross à la Barbade. Le Britannique était au volant de la Formule 1 Mercedes de 2013 contre la Ford Fiesta ST de RallyCross du pilote américain.

S’exprimant sur ses réseaux sociaux, Lewis Hamilton s’est dit complétement dévasté d’apprendre la mort de son ami : « Je me suis quasiment coupé des réseaux sociaux pour me centrer sur ma santé et mon bien-être. Aujourd’hui, j’ai reçu les nouvelles de la perte d’un ami cher. Je suis dévasté d’apprendre le décès de Ken Block. » a réagi Hamilton sur Instagram.

« C’était une personne tellement incroyable, qui a toujours vécu sa vie à fond. Je me souviens de la première fois que nous avons travaillé ensemble et comme il était optimiste. Il avait tant de talent derrière un volant. Il y a quelques années, nous avons eu un super moment à faire du ski héliporté et du snowboard au Canada. Nous avions tellement de respect l’un pour l’autre. »

« Il va vraiment nous manquer, et mes pensées et mes prières vont à sa belle famille. Il est parti trop tôt. Repose en paix Ken. »

Le champion du monde 2009, Jenson Button, a lui aussi exprimé toute sa tristesse d’apprendre le décès de Ken Block. Le Britannique a déclaré sur ses réseaux sociaux : « Je suis sous le choc d’apprendre le décès de Ken Block. »

« Un tel talent qui a tant fait pour notre sport. Il était un véritable visionnaire avec son propre style unique et son sourire contagieux. »

« Notre sport a perdu l’un des meilleurs aujourd’hui mais surtout un grand homme. J’envoie tout mon amour et des câlins à la famille block. »

Damon Hill : « Ferrari a moins de travail que Mercedes pour la saison à venir »

Damon Hill considère que Mercedes a plus de travail à faire que Ferrari pour pouvoir rattraper Red Bull en 2023, compte tenu du rythme de la F1-75 la saison dernière.

Même si l’équipe Red Bull a remporté une majorité de victoires la saison dernière, la Scuderia Ferrari peut s’enorgueillir d’avoir signé douze pole positions en 2022, qu’elle n’a finalement pu convertir qu’en quatre victoires. Après un début de saison prometteur, l’équipe italienne n’a pas réussi à exploiter le potentiel de sa monoplace notamment suite à des erreurs de stratégie et de pilotage, face aux performances quasi parfaites de la Red Bull.

Mercedes quant à elle a rencontré des difficultés dés le début de la saison suite aux changements du règlement technique. L’équipe n’a jamais baissé les bras et a même fini par menacer Ferrari en fin de saison dans la bataille pour la deuxième place au classement constructeurs. Les flèches d’argent n’ont cependant décroché qu’une seule victoire en 2022, grâce à leur doublé lors de l’avant-dernière manche à Interlagos au Brésil.

Le champion du monde 1996 pense que Ferrari devrait avoir un avantage sur Mercedes quand il faudra mettre la pression sur Red Bull la saison prochaine : « [Ferrari] a moins à faire que Mercedes« , a déclaré Damon Hill sur Sky Sports F1.

« Mercedes a produit une voiture sur laquelle il est clair qu’ils ont mal compris quelque chose et qu’ils vont devoir réinitialiser, alors que Ferrari a sorti une voiture qui était plutôt bonne au départ. »

« Ils n’ont pas réussi à capitaliser tout au long de la saison, mais ils auront, je pense, moins de travail acharné pour l’année prochaine [2023] que Mercedes. »

La deuxième place de Ferrari au classement constructeurs en 2022 leur permet de bénéficier de plus de temps en soufflerie par rapport à Red Bull, eux-mêmes pénalisés pour avoir dépassé le plafond budgétaire en 2021. Avec une réglementation stable et au vu des meilleures performances montrées par Ferrari en 2022, tous les feux sont au vert pour la Scuderia face à Mercedes, dans la bataille contre Red Bull.

Les horaires des GP F1 en 2023

La saison 2023 de F1 débutera le 5 mars à Bahreïn et se terminera le 26 novembre à Abou Dhabi sur le tracé de Yas Marina. Au total, les équipes s’apprêtent à parcourir pas moins de vingt pays à travers le globe en seulement neuf mois de compétition.

Initialement, le Grand Prix de Chine était prévu le 16 avril 2023 mais a été annulé en raison des restrictions sanitaires en place dans le pays. La Formule 1 n’avait pas encore communiqué le nom du circuit qui serait son remplaçant et dernièrement, le gouvernement chinois a décidé d’assouplir ces restrictions, ce qui pourrait peut-être permettre au Grand Prix de revenir au calendrier. A l’heure de publication de cet article, aucune information officielle n’a été communiquée à ce sujet et le calendrier est donc composé de 23 manches.

Cette année, six courses sprint sont programmées lors des Grands Prix d’Azerbaïdjan, d’Autriche, de Belgique du Qatar, des Etats-Unis et du Brésil. Dans ce cas, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Une des dates clés de la saison 2023 de F1 sera évidemment le Grand Prix inaugural à Las Vegas programmé le 19 novembre, ce qui porte à trois le nombre de manches qui se dérouleront aux Etats-Unis (Miami, Austin et Las Vegas). De plus, cette manche aura la particularité de se disputer le samedi soir en nocturne, soit le dimanche matin très tôt à l’heure française. Autre nouveauté cette année : traditionnellement programmée à la rentrée, la Belgique sera le dernier Grand Prix avant la trêve estivale et se déroulera du 28 au 30 juillet.

Ci-dessous, retrouvez les horaires des départs de chaque course de la saison 2023 (heure de Paris) incluant le changement d’horaire été/hiver.

Horaires départ GP F1 2023

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Piastri s’attend à nouer une forte relation avec Norris chez McLaren

Oscar Piastri est convaincu qu’il pourra nouer une relation positive avec son coéquipier Lando Norris cette année chez McLaren lors de sa première campagne en tant que pilote titulaire en F1.

En 2023, Oscar Piastri fera ses débuts en Formule 1 avec l’équipe McLaren en remplacement direct de son compatriote australien Daniel Ricciardo. Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris qu’il connait peu, mais l’ancien pilote de réserve d’Alpine s’attend à nouer une bonne relation avec lui et reste persuadé qu’il pourra beaucoup apprendre à ses côtés pour sa première année en catégorie reine.

« Je ne connais pas très bien Lando. Je lui ai parlé quelques fois très brièvement et nous avons quelques amis en commun. Mais oui, j’ai hâte de le connaître à la fois personnellement et professionnellement. » a déclaré Piastri dans le podcast In the Fast Lane.

« Je pense que nos carrières juniors ont été assez similaires. Il a évidemment aussi prouvé en F1 qu’il est un pilote très compétent et très fort. »

« J’ai hâte de pouvoir montrer ce que je vaux, mais il y aura sans aucun doute des choses à apprendre en cours de route, et je pense que Lando est un coéquipier très fort pour pouvoir apprendre. Je pense que ce sera une bonne relation de travail. »

« Nous avons à peu près le même âge et avons quelques amis en commun, comme je l’ai dit, donc je suis convaincu que nous pourrons bien travailler ensemble et, espérons-le, amener l’équipe vers l’avant de la grille, c’est en tout cas le but. »

McLaren a remporté la plupart de ses titres constructeurs (huit au total) entre 1974 et 1998 bien avant la naissance d’Oscar Piastri (il est né en 2001), mais le jeune australien est parfaitement au courant du palmarès de l’écurie britannique et fera tout ce qui est en son pouvoir pour tenter de ramener McLaren à l’avant de la grille après plusieurs années difficiles.

« Une grande partie de l’histoire de McLaren et une bonne partie de leurs victoires en championnat ont eu lieu quand j’étais très jeune, voire quand  je n’étais pas né du tout. Donc, bien-sûr, c’est une chose que je souhaite [ramener l’équipe à l’avant de la grille]. »

« C’est quelque chose que je garde à l’esprit, le fait de rejoindre une équipe très prestigieuse, avec beaucoup de succès et un excellent pedigree. C’est excitant. Ils m’ont offert une opportunité fantastique d’être sur la grille de la F1. »

« Je pense que l’équipe est très motivée pour revenir à l’avant de la grille, tout comme moi. Je ne veux pas être en F1 pour faire de la figuration, je veux faire de mon mieux et essayer de gagner un peu de choses au cours de mon passage. »

« Pour moi, la chose la plus importante et que j’attend avec impatience est d’arriver sur la grille…mais aussi d’essayer d’écrire un nouveau chapitre de succès pour moi-même et pour l’équipe. »

La saison 2023 de Formule 1 débute le 5 mars avec le Grand Prix de Bahreïn, première des 23 manches inscrites au calendrier de la catégorie reine cette année.

Sainz pas inquiet de la relation entre Leclerc et Vasseur

Le pilote Ferrari Carlos Sainz affirme qu’il n’a aucun problème quant au fait que son coéquipier Charles Leclerc ait déjà travaillé avec Fred Vasseur – le nouveau directeur de Ferrari.

A partir de cette saison 2023, le Français Fred Vasseur dirigera la gestion sportive de la Scuderia Ferrari en remplacement de Mattia Binotto qui a occupé ce même poste durant quatre saisons. Auparavant, Vasseur a occupé le poste de PDG et Team Principal de Sauber Motorsport (actuellement Alfa Romeo), poste qu’il assumait depuis 2017, alors qu’en 2016, il était Team Principal de Renault F1 Team (désormais Alpine F1).

Lors de son passage chez Sauber, Fred Vasseur a travaillé avec le jeune Charles Leclerc qui débutait alors sa carrière en Formule 1 au sein de la petite équipe suisse. Quelques années plus tard, les deux hommes vont donc de nouveau travailler ensemble chez Ferrari et lorsqu’on lui demande s’il craint que la relation déjà établie entre Vasseur et son coéquipier lui porte préjudice, Carlos Sainz a répondu : « Non [je ne suis pas inquiet] parce que je ne pense pas partir de zéro. » a commenté l’Espagnol dans les colonnes d’Autosprint en Italie.

« Je suis certain que je vais bien m’entendre avec lui et qu’il sera content de moi quand il me verra travailler, aussi de ma relation avec l’équipe et avec Charles. »

« Je pense aussi que sa relation bien établie avec Leclerc sera également très utile à tout le monde et accélérera son acclimatation ici. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Fred Vasseur est la bonne personne pour remplacer Mattia Binotto à la tête de la Scuderia, Sainz a répondu : « D’après ce qu’on l’on m’a dit et la façon dont je le connais, je pense qu’il est l’homme de la situation. »

« Tout le monde le connaît dans le paddock, et je suis sûr qu’il s’en sortira bien. Il y aura une période d’adaptation, mais Fred connaît très bien la Formule 1 et aussi Ferrari. »

« Maintenant va arriver cette phase de préparation, et ensuite nous commencerons à travailler à plein régime avec lui. » conclut le pilote Ferrari.

Décès de Ken Block : le président de la FIA réagit

Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA, a réagi  à l’annonce du décès du pilote de rallye Ken Block, mort à l’âge de 55 ans, suite à un accident de motoneige dans l’Utah aux Etats-Unis ce 2 janvier 2023.

Sportif complet, du motocross au skateboard, Ken Block s’est principalement illustré en rallye : rookie de l’année en Amérique en 2005 à l’âge de 37 ans, il avait participé et remporté de nombreuses courses depuis. En 2010, il avait même formé sa propre équipe, la Monster World Rally Team. Il s’est fait connaître du grand public en publiant sur YouTube une série de vidéos de Gymkhana dans lesquelles il réalisait des figures de drift avec ses voitures de rallye.

En 2014, il avait affronté Lewis Hamilton dans un duel inédit à l’occasion du championnat mondial de RallyCross à la Barbade. Le Britannique était au volant de la  Formule 1 Mercedes 2013 contre la Ford Fiesta ST de RallyCross du pilote américain.

Le président de la FIA a indiqué sur Twitter : « Je suis profondément attristé d’apprendre le décès de mon ami Ken Block. Une inspiration pour nous tous et un vrai gentleman de notre sport. Mes pensées et les prières accompagnent sa famille et ses amis en ces moments difficiles. RIP »

Red Bull « prudemment optimiste » pour 2023

Le Dr Helmut Marko s’est montré optimiste pour 2023 malgré les sanctions infligées à Red Bull pour le développement de sa nouvelle monoplace.

Il va sans dire que l’équipe Red Bull a connu une saison 2022 dominante :  la RB18 a remporté dix-sept victoires en vingt-deux courses, Max Verstappen a été titré champion du monde pour la deuxième fois et l’équipe a décroché son premier titre constructeurs depuis 2013.

Cependant, au cours de la saison, l’équipe de Milton Keynes a été reconnue coupable par la FIA d’avoir dépassé le plafond budgétaire de 145 millions de dollars en 2021. En conséquence, elle a été condamnée à une amende de 7 millions de dollars et à une réduction de temps pour les tests aérodynamiques, par ailleurs déjà réduits puisque l’équipe a dominé le classement constructeurs en 2022.

Mais Helmut Marko, conseiller pour Red Bull, a expliqué que, comme les réglementations aérodynamiques restent en grande partie les mêmes, l’équipe ne s’attend pas à des défis majeurs pour 2023.

« Bien sûr, nous devons faire avec cette réduction des heures dans la soufflerie. Cela signifie que nous devons travailler très efficacement en équipe », a déclaré Helmut Marko sur ServusTV. « Tout ce que nous tentons doit fonctionner immédiatement. »

« Mais heureusement, les changements techniques pour l’année prochaine ne sont pas si importants. Cela signifie que nous avons un bon package de base. »

L’Autrichien a également salué le travail du double champion du monde Max Verstappen et l’impact qu’il a sur l’équipe.

« L’équipe reste également unie et Max continue de s’améliorer. Du coup, nous pouvons aborder la nouvelle saison avec un optimisme prudent. »

« Nous avons une tradition chez Red Bull selon laquelle nous ne terminons pas vraiment la voiture avant le tout dernier moment. Mais le concept de la voiture est déjà là. Nous pouvons nous appuyer sur une voiture 2022 très réussie. »

La FIA ouverte à l’arrivée de nouvelles équipes en F1

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, a annoncé qu’un processus de manifestation d’intérêt sera prochainement lancé pour l’éventuelle arrivée d’une nouvelle équipe dans le championnat du monde de F1.

Ce processus permet aux équipes et aux propriétaires potentiels de présenter l’opportunité de faire partie de la grille de la Formule 1 à l’avenir, la FIA examinant ensuite les inscriptions en fonction de leurs exigences légales et de leurs propres critères de sélection par rapport aux inscriptions potentielles en Formule 1.

« J’ai demandé à mon équipe de la FIA d’envisager de lancer un processus de manifestation d’intérêt pour les nouvelles équipes potentielles pour le championnat du monde FIA de F1. » a annoncé le président de la FIA sur son compte Twitter ce lundi soir.

On sait dores et déjà que le clan Andretti a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Récemment, le constructeur allemand Audi a annoncé son entrée en Formule 1 en tant qu’équipe d’usine à partir de la saison 2026 après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Dans le cadre de ce partenariat, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse) et sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course, tandis que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neubourg an der Donau en Allemagne.

Il ne faut pas oublier non plus le projet du milliardaire Calvin Lo. Si pour l’instant aucun projet concret n’a encore été posé sur la table, Calvin Lo est très sérieux dans sa démarche et s’est même rendu sur plusieurs Grands Prix de Formule 1 en 2022 – dont celui de Singapour – pour observer et mieux comprendre comment les équipes évoluent dans ce milieu ultra compétitif.

L’homme d’affaires a révélé récemment qu’il explorait la possibilité de lancer une nouvelle équipe en F1, tout en précisant que son implication personnelle ne serait que financière et qu’il n’avait aucun désir de devenir patron d’écurie à temps plein.

Le PDG de McLaren F1 impressionné par la maturité d’Oscar Piastri

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a été particulièrement impressionné par la façon dont Oscar Piastri a réussi à rester calme et concentré lors de son différend contractuel l’été dernier.

En 2022, l’équipe Alpine a annoncé la titularisation du jeune Oscar Piastri à partir de la saison 2023 en remplacement direct du double champion du monde Fernando Alonso – qui a signé un contrat pluriannuel avec Aston Martin à partir de 2023. Cependant, Piastri a très rapidement démenti en indiquant sur ses réseaux sociaux qu’il ne piloterait pas pour Alpine en 2023 et qu’il n’avait signé aucun contrat avec l’écurie du constructeur français, alors qu’en réalité, l’Australien avait déjà signé un contrat avec McLaren.

L’affaire a donc été portée devant le CRB (bureau de reconnaissance des contrats) car Alpine était certaine d’avoir fait signer un contrat à son jeune pilote avant McLaren à tel point que le team principal de l’équipe, Otmar Szafnauer, a longtemps indiqué aux médias qu’il était très confiant quant à une décision favorable du CRB pour Alpine. Mais finalement, le CRB a donné raison à McLaren, statuant sur le fait que le contrat de l’équipe de Woking était la seule option valable pour Piastri.

Durant plusieurs semaines, Oscar Piastri a donc fait la une des médias spécialisés, mais le jeune australien est resté pour sa part silencieux et a laissé les avocats de McLaren s’occuper de cette affaire extra sportive. Ce silence a d’ailleurs marqué son patron, Zak Brown, qui a été particulièrement impressionné par la maturité dont son nouveau pilote a fait preuve.

« [il est] très concentré, très mature, déterminé, il ne semble pas avoir beaucoup de hauts et de bas dans ses émotions. » a déclaré Zak Brown, cité par Speedcafe.

« J’ai vu tout cela à travers la tourmente de l’été. Vous savez, il n’a que 21 ans, et vous aviez un grand constructeur [Alpine] qui portait des accusations et vous traînait en justice. »

« Vous devez être un personnage assez robuste à 21 ans pour ne pas être déconcerté par cela, et il l’était, et il a gardé la tête baissée. Je pense qu’il va laisser son pilotage parler. »

« Il n’est pas entré dans une guerre des mots, même si Otmar [Szafnauer, directeur d’Alpine] a fait des déclarations très désagréables et inexactes. Oscar n’a pas relevé tout cela. »

« Donc, ce que je vois, c’est un jeune homme de 21 ans très concentré, déterminé et mature. C’est ce que je vois en dehors de la voiture. Et dans la voiture, on peut voir la même chose et on peut aussi voir qu’il est rapide. »

En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris chez McLaren. L’Australien remplace directement son compatriote Daniel Ricciardo qui a été remercié par l’écurie de Woking un an avant la fin de son contrat.

Audi F1 va recruter un pilote de développement en 2023

Le constructeur allemand Audi compte signer un pilote de développement dès la saison 2023 afin de se préparer au mieux pour son entrée en F1 en tant qu’équipe d’usine en 2026.

Audi fera son entrée en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Bien que son arrivée sur la grille devra encore attendre quelques années, Audi a déjà débuté la construction d’un tout nouveau bâtiment d’environ 3000 mètres carrés et qui accueillera essentiellement les bancs d’essais pour le développement de l’unité de puissance qui sera utilisée par son équipe d’usine. En plus des travaux d’agrandissement de son usine, Audi souhaite également faire gonfler ses rangs avec l’embauche de plus de 300 employés d’ici mi-2023, 220 personnes ayant déjà été recrutées.

Concernant les futurs pilotes de l’équipe, le constructeur allemand ne s’est pas encore penché sur la question et lorsqu’on demande au PDG Adam Baker si Audi cherchera absolument à signer deux pilotes allemands dans son équipe en 2026, ce dernier a répondu : « Ce serait attrayant, bien-sûr, mais pour nous, la performance des pilotes restera la priorité. » a t-il déclaré à la Deutsche Presse-Agentur.

« Nous ne discutons même pas encore des pilotes pour 2024 et il est donc encore très difficile de dire comment le marché des pilotes va évoluer pour 2026. »

En attendant de trouver deux pilotes titulaires, Audi va déjà recruter un pilote de développement dès cette année afin de pouvoir développer son unité de puissance.

« Nous allons signer un pilote de développement au troisième trimestre [2023], qui sera particulièrement important pour le développement de notre groupe motopropulseur dans le simulateur de pilotage à Neuburg. »

Le développement de l’unité de puissance Audi, qui se compose d’un moteur électrique, d’une batterie, de systèmes de contrôle et d’un moteur à combustion interne, bat déjà son plein dans les locaux de la société Audi Formula Racing GmbH à Neubourg an der Donau où une centaine d’employés travaillent déjà sur le projet depuis plusieurs mois.

Horner : le Sprint en F1 peut encore être amélioré

Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que le format de course Sprint qui a été introduit en F1 en 2021 peut encore être amélioré.

Introduit en 2021 en Formule 1, le format de course Sprint ne fait toujours pas l’unanimité au sein du paddock et auprès des fans, mais cela n’a pas empêché la F1 de disputer trois courses Sprint en 2022 et d’en inscrire trois de plus au calendrier de la saison 2023.

Pour rappel : lorsque un format de course Sprint est programmé sur un week-end de course, les pilotes participent à une séance d’essais libres le vendredi en début d’après-midi puis à une séance de qualifications dans un format classique en fin d’après-midi. Les résultats de cette séance qualificative déterminent alors la grille de départ de la course Sprint programmée le samedi après-midi d’une durée maximale de 30 minutes. Les résultats de cette course Sprint déterminent ensuite la grille de départ de la course principale du dimanche.

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait de ce format de course Sprint, Christian Horner se montre très ouvert sur le sujet, bien qu’il estime que des améliorations sont encore possibles : « Le concept d’avoir une qualification indépendante pour le Sprint et une autre pour le Grand Prix a un mérite absolu, car vous ne perdez pas tout votre week-end si la course Sprint ne se passe pas bien pour vous et cela enlève le besoin de rester conservateur. »

« Il y a beaucoup de choses positives dans les courses Sprint, mais je pense que nous pouvons encore améliorer le concept. » estime Horner dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de RacingNews365.

Interrogé sur la possibilité d’augmenter encore un peu plus le nombre de courses Sprint à l’avenir en Formule 1, le Britannique a toutefois mis en garde sur le nombre déjà très élevé de courses à travers la planète avec un calendrier 2023 record : « Cela dépend de la façon dont cela évolue. Mais je pense que nous devons rester ouverts d’esprit à ce sujet. »

« Il y a beaucoup de points positifs à propos des Sprints, mais je pense que cela peut encore être affiné – cela peut encore être meilleur et [ce format] n’a pas fourni tout ce qu’il pouvait jusqu’à présent. »

« Nous nous rapprochons du point de saturation [avec 24 Grands Prix en 2023] et, même si c’est formidable, il y a une telle demande [pour accueillir la F1], que nous devrions laisser les gens en vouloir plus. »

« Nous repoussons les limites de ce qui est physiquement possible, mais la F1 n’est pas comme la NASCAR qui opère sur un seul territoire. C’est un championnat mondial, et la logistique, les déplacements et les fuseaux horaires sont brutaux. »

« Le nombre maximum de Grands Prix pour moi est de 22. 24, c’est vraiment repousser les limites. Et bien-sûr, pour nous les équipes qui faisons des courses Sprints, c’est juste plus cher et cela doit être pris en compte. »

Les événements confirmés pour accueillir des courses Sprint lors de la saison 2023 sont :

  • Le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou
  • Le Grand Prix d’Autriche à Spielberg
  • Le Grand Prix de Belgique à Spa
  • Le Grand Prix du Qatar à Losail
  • Le Grand Prix des Etats-Unis à Austin
  • Le Grand Prix du Brésil à Interlagos

La F1 a indiqué que ces événements ont été choisis après des recherches pour calculer les pistes les plus appropriées pour le format Sprint, y compris les opportunités de dépassement, les courses serrées et les sections à grande vitesse : « Cela garantira une action compétitive sur la piste pour les fans tout au long des trois jours du week-end de course lors des Grands Prix sélectionnés. » a précisé la Formule 1.

Pour être plus précis encore concernant les courses Sprint, le Conseil Mondial a récemment approuvé plusieurs mises à jour et clarifications des règlements financiers 2023 et 2024, notamment une augmentation du montant de l’indemnité forfaitaire pour chaque session Sprint de 150 000 $ à 300 000 $ à partir de 2023, et l’élimination de tout ajustement ultérieur pour les dommages causés par un accident lors des séances de Sprint.

René Arnoux aurait viré Mattia Binotto bien plus tôt

L’ancien pilote Ferrari René Arnoux a vivement critiqué l’ancien directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, le Français insistant sur le fait qu’il aurait limogé Binotto il y a de cela plusieurs années déjà.

Toujours très attaché à la Scuderia Ferrari pour laquelle il a roulé durant trois saisons dans les années 1980, René Arnoux n’a pas mâché ses mots à l’encontre du désormais ancien directeur de la Scuderia Ferrari, le Suisse Mattia Binotto, remercié après quatre années passées à la tête de l’écurie de Maranello.

Directeur de la gestion sportive entre 2019 et 2022, Mattia Binotto a quitté ses fonctions ce 31 décembre et est remplacé par le Français Frederic Vasseur à partir de cette saison 2023. Pour Arnoux, le départ de Binotto ne peut être qu’une bonne chose pour Ferrari, le Français rejetant toute la responsabilité de l’échec de l’équipe sur les épaules de ce dernier.

« Je n’ai pas aimé voir une Ferrari très compétitive laisser filer le championnat, car nous avons bien débuté. » explique René Arnoux dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport en Italie.

« C’est vrai qu’il a manqué de fiabilité, mais nous avons perdu des Grands Prix presque comme si nous l’avions fait exprès. »

« Les erreurs qu’il [Mattia Binotto] a commises sont pour moi impardonnables en Formule 1. Je n’ai jamais été du côté de Binotto. Quelqu’un qui dit « ça ira mieux l’année prochaine, ça ira mieux l’année prochaine » ne mérite pas cette place. »

« Je l’aurais viré il y a plusieurs années, je l’ai dit plusieurs fois. Un comportement comme le sien est intolérable quand on est à la tête de la plus belle équipe du monde. »

Concernant le nouveau team principal de la Scuderia Ferrari, à savoir le Français Frederic Vasseur, Arnoux espère que son compatriote saura refléter l’approche de Jean Todt qui a été à la tête de l’équipe italienne durant de nombreuses années.

« Vasseur doit trouver les bonnes personnes. Vous n’avez pas besoin de savoir comment fabriquer une boîte de vitesses ou un moteur. [Jean] Todt s’en fichait. » estime Arnoux.

« Vous devez avoir les bonnes personnes au bon endroit et ensuite les gérer. Quand vous avez Ross Brawn comme directeur technique puis Rory Byrne et Paolo Martinelli, il vous suffit de bien les faire fonctionner. Comme Todt l’a fait et comme Vasseur devra le faire. »

En 2022, la Scuderia Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 554 points inscrits, soit 205 unités de moins que Red Bull Racing et 39 de plus que Mercedes.

Audi prêt à fournir son moteur à d’autres équipes en F1

Le constructeur Audi – qui fera son entrée en F1 en 2026 – se dit prêt à fournir des unités de puissance à des concurrents si la FIA lui en fait la demande.

Le règlement de la Formule 1 stipule que le constructeur ayant le moins d’équipes clientes peut être tenu de fournir à une écurie qui en fait la demande son unité de puissance moyennant une contrepartie financière. Dans le cas d’Audi – qui entrera en F1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – le constructeur allemand se dit prêt à fournir son moteur à une écurie cliente si la FIA le lui demande.

« Nous pourrions être tenus par la FIA de fournir des moteurs conformément à la législation. Si cela se produit, nous serions prêts. » explique Adam Baker, le PDG d’Audi Formula Racing au journal AS.

« Mais pour le moment, nous ne recherchons pas d’équipe cliente, il est trop tôt pour cela, nous allons plutôt nous concentrer sur notre programme en tant qu’équipe d’usine. »

En 2026, Audi fera son entrée en catégorie reine avec son propre moteur et travaillera en partenariat avec Sauber qui aura en charge le développement du châssis. Le constructeur allemand prévoit de prendre une participation majeure dans Sauber et s’est fixé pour objectif de gagner des courses lors de sa troisième année de compétition.

Selon Adam Baker, le fait que Audi débarque en Formule 1 à un moment où de nouvelles règles moteur seront introduites signifie que l’avantage pris par ses concurrents depuis 2014 avec le moteur hybride pourrait être réduit.

« Nous sommes conscients du défi qui nous attend. » poursuit Baker. « Il est intéressant pour Audi d’entrer en 2026, nous avons pris cette décision tôt. »

« Il nous reste 42 mois avant la première course. De plus, 2026 sera le début d’un nouveau cycle réglementaire, alors que d’autres sont généralement rentrés au milieu d’un cycle, ils vont changer de bloc mais aussi de châssis. »

« D’une certaine manière, cela peu réinitialiser l’avantage des concurrents ayant une expérience passée et permettra aux nouveaux constructeurs d’être plus compétitifs. »

Pour rappel : Audi fera son entrée en Formule 1 à partir de la saison 2026 en tant qu’équipe d’usine après avoir signé un partenariat avec le groupe Sauber. Alors que l’unité motrice sera créée au centre de compétence Audi Motorsport à Neuburg an der Donau, Sauber développera et fabriquera la monoplace sur son site de Hinwil (Suisse). Sauber sera également responsable de la planification et de l’exécution des opérations de course.

Stella s’attend à une bataille à trois en F1 en 2023

Andrea Stella, le nouveau directeur de l’équipe McLaren en Formule 1, pense que la bataille pour le titre en 2023 se jouera une nouvelle fois entre trois équipes, à savoir Mercedes, Red Bull et Ferrari.

Fraîchement nommé Team principal de McLaren en remplacement direct de l’Allemand Andreas Seidl (en partance pour Sauber), Andrea Stella s’attend à voir trois équipes se battre pour le titre en 2023, mais l’ingénieur italien estime que Mercedes – qui a connu en 2022 sa pire saison depuis 2014 et l’introduction des moteurs hybrides – aura une forte réaction avec une W14 bien plus compétitive que la W13 de la saison passée.

En outre, Stella voit également la Scuderia Ferrari très forte en 2023, notamment parce que les échos en provenance de Maranello au sujet de la nouvelle monoplace (qui sera présentée le 14 février) sont plutôt positifs.

« Les équipes à battre la saison prochaine seront Ferrari, Red Bull et Mercedes, parce qu’elles s’affrontent actuellement dans une catégorie différente de la nôtre. » estime Stella dans les colonnes de la Gazzetta dello Sport.

« Je m’attends à une très forte réaction de Mercedes, même si je sais que chez Ferrari ils sont très satisfaits de la nouvelle voiture et, par conséquent, ils seront très compétitifs dès le début. » insiste l’Italien qui a toujours de nombreux amis à Maranello après y avoir travaillé quelques années auparavant.

« Pour nous chez McLaren, je m’attends toujours à un début difficile, mais je suis optimiste pour la deuxième partie de saison. L’objectif le plus important est de faire une voiture rapide. Il est essentiel de définir des objectifs simples, avec des solutions qui peuvent aussi être très complexes. »

En 2022, l’équipe McLaren a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs après une longue bataille contre l’équipe Alpine.

Hülkenberg n’est pas concerné par l’interdiction des déclarations politiques en F1

Le nouveau pilote Haas, Nico Hülkenberg, estime que l’interdiction mise en place par la FIA concernant les déclarations politiques non approuvées n’aura pas beaucoup d’impact sur son propre comportement.

Un peu plus tôt ce mois-ci, la FIA a confirmé dans la dernière version du Code Sportif International que les déclarations politiques, religieuses et personnelles non approuvées au préalable seraient interdites en Formule 1 à partir de la saison 2023, alors que certains pilotes – en particulier Lewis Hamilton et Sebastian Vettel – ont été très actifs ces dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes sociaux.

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a soutenu ouvertement l’initiative de la FIA d’interdire les prises de positions politiques des pilotes avant le départ des Grands Prix, l’Américain insistant sur le fait « qu’un juste équilibre » doit être trouvé en la matière.

De son côté, l’Allemand Nico Hülkenberg – qui signera en 2023 son grand retour en F1 en tant que titulaire avec l’équipe Haas – insiste sur le fait que pour lui cette décision de la FIA n’aura pas d’effet majeur sur ses activités quotidiennes.

« Cela affectera davantage les autres. Je pense que c’est une histoire personnelle, tout le monde aura une vision personnelle de cela. » a déclaré l’Allemand à RTL.de.

« C’est un sujet délicat et difficile. » a t-il ajouté, alors que le sport a été critiqué par certains fans au cours des dernières saisons pour avoir conclu des accords pour courir dans certains pays accusés de violation des droits de l’homme.

« Nous sommes des athlètes, nous venons dans un pays, une région, pour faire notre travail et pour faire ce que nous aimons. Je n’ai jamais été du genre à utiliser cette plate-forme pour faire passer des messages politiques. »

Pour rappel, l’article 12.2.1.o du Code Sportif International stipule que : « Tout manquement aux instructions de la FIA concernant la désignation et la participation des personnes pendant des cérémonies officielles lors d’une compétition comptant pour un championnat de la FIA » sera considéré comme une infraction.

Le PDG de la F1 rend hommage à Pelé, décédé à l’âge de 82 ans

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a publié un court message en hommage à la légende du football brésilien Pelé, décédé ce jeudi 29 décembre à l’âge de 82 ans.

Largement considéré comme l’un des plus grands joueurs de football de tous les temps, Pelé a assisté au cours de sa vie à plusieurs Grands Prix de Formule 1 dont celui du Brésil où il a pu remettre le trophée au vainqueur sur le podium. Surnommé « Le Roi », Pelé est l’unique joueur de football à avoir remporté trois fois la coupe du monde en 1958, 1962 et 1970.

Hospitalisé depuis un mois à l’hôpital Albert Einstein de Sao Paulo, le roi Pelé est décédé d’un cancer du colon à l’âge de 82 ans. Depuis l’annonce de sa mort par sa fille Kely Nascimento, les hommages se multiplient et le PDG de la Formule 1 a lui aussi tenu à publier un court message.

« Je suis très triste d’apprendre la nouvelle du décès de Pelé, l’un des plus grands footballeurs de tous les temps. » a écrit Domenicali dans un court communiqué.

« Il était une lumière brillante pour tout le Brésil et des millions de personnes dans le monde. Son habileté, son sourire et son intelligence vivront pour toujours. Nos pensées vont à sa famille en ce triste moment. »

Steiner salue un Magnussen plus mature et détendu

Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, a salué l’approche plus mature et détendue de Kevin Magnussen cette saison pour son retour surprise en catégorie reine du sport automobile.

Quelques jours seulement avant le début de la deuxième phase des essais hivernaux à Bahreïn, le Danois Kevin Magnussen a été appelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin – limogé par l’équipe américaine suite à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

Kevin Magnussen – qui était alors engagé en IMSA et en WEC pour 2022 – n’a pas hésité longtemps avant d’accepter l’offre de son ancienne équipe et s’est donc retrouvé au volant d’une monoplace de F1 sur le tracé de Sakhir à Bahreïn à peine quelques heures après avoir signé son contrat.

Dès sa première course avec Haas, Magnussen a frappé fort en terminant le Grand Prix de Bahreïn 2022 à la cinquième place, alors que d’autres arrivées dans le top dix ont suivi en Arabie Saoudite, à Imola, en Grande-Bretagne et en Autriche, avant une période plus difficile de sept courses en dehors des points. Le Danois devra d’ailleurs attendre le Grand Prix du Japon pour retrouver les points avec une neuvième place, tandis qu’il décrochera quelques jours plus tard sa toute première pole position en F1 au Brésil dans des conditions de piste changeantes.

Revenant sur la forme de Magnussen tout au long de cette saison 2022, ainsi que sur la forme fluctuante de son équipe qui a connu des hauts et des bas, Steiner a déclaré : « Lorsqu’il [Magnussen] est revenu, il a marqué des points [dès la première course], il avait toute l’équipe derrière lui. Ensuite je dirais, juste après la trêve estivale, il a un peu galéré et on ne sait pas trop pourquoi. » a expliqué l’Italien.

« Mais par la suite, il est revenu. Donc, cela montre que nous avons eu des hauts et des bas en tant qu’équipe, pas seulement Kevin. Nous devons donc analyser pourquoi nous avons eu tant de hauts et de bas et nous avons déjà fait une partie de ce travail. »

« Il a mûri. En vieillissant, nous devenons tous plus calmes et voyons les choses un peu différemment. Il est la plupart du temps très détendu, et maintenant avec la combinaison avec Mark [Slade, son ingénieur de course depuis le GP de Singapour], j’espère que nous allons avoir à l’avenir un Kevin encore meilleur. »

« Espérons que l’année prochaine nous pourrons et être plus stables afin d’obtenir une bonne performance la plupart du temps. Nous avons toujours eu un mauvais événement ou quelque chose comme ça et nous avons donc besoin de plus de stabilité. »

« Pour Kevin aussi, il devra revenir en bonne forme. C’est un long calendrier avec beaucoup de courses, mais je pense qu’il gère bien cela maintenant. »

A partir de la saison 2023, Kevin Magnussen fera équipe avec l’expérimenté Nico Hülkenberg, qui signera l’an prochain son grand retour en Formule 1 après trois années d’absence.

Mercedes est une « grande opportunité » pour Schumacher

L’ancien pilote de F1 Ralf Schumacher estime que l’arrivée de son neveu Mick Schumacher chez Mercedes en tant que pilote de réserve pour l’écurie du constructeur allemand est une « grande opportunité » pour lui.

Juste après la fin de la saison 2022 de Formule 1, l’équipe Mercedes a annoncé avoir recruté le jeune Mick Schumacher – dont le contrat de titulaire avec Haas n’a pas été renouvelé – en tant que pilote de réserve de l’écurie à partir de la saison 2023.

Âgé de 23 ans, Schumacher Jr a débuté sa carrière en F1 avec la modeste équipe Haas en 2021, mais après deux années d’apprentissage, le manque de résultat du jeune allemand ne lui a pas permis de conserver son baquet pour une troisième année consécutive et il a donc trouvé refuge chez Mercedes où il aidera l’équipe au développement de la W14 l’an prochain.

Interrogé sur l’arrivée de son neveu chez Mercedes, Ralf Schumacher estime pour sa part qu’il s’agit là d’une belle opportunité : « C’est une grande opportunité pour Mick, il peut regarder au dessus de l’épaule d’une équipe de haut niveau et en apprendre beaucoup. » estime Ralf Schumacher pour Sport 1.

« Ce n’est pas seulement un pilote de développement, il pourra certainement aider Mercedes dans le simulateur lorsqu’ils reviendront au top, mais en tant que pilote de réserve, il pourra remplacer un pilote titulaire en cas d’indisponibilité. Cela est arrivé plus souvent au cours des trois dernières années. »

« Bien que Lewis Hamilton soit toujours un pilote de haut niveau, il n’est pas le plus jeune, donc on ne sait jamais. Je pense que c’est une situation de gagnant-gagnant pour l’équipe et pour Mick. »

Le contrat de Schumacher avec Mercedes porte sur une seule année, ce qui veut dire que potentiellement le jeune allemand pourrait être disponible pour un éventuel retour à temps plein sur la grille en 2024.

« Vous pourriez le voir de cette façon. » ajoute Ralf Schumacher. « Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a déjà déclaré que Mick, avec ses compétences, devrait avoir un baquet de titulaire. »

« Je pense qu’il pourrait y avoir des opportunités intéressantes en 2024. Mercedes a non seulement sa propre équipe, mais aussi des équipes partenaires qu’ils peuvent influencer. »

Lorsqu’on évoque la piste Audi – qui entrera en Formule 1 en 2026 en tant qu’équipe d’usine – Ralf Schumacher n’écarte pas cette idée, mais l’Allemand voit également le baquet de Lewis Hamilton chez Mercedes comme une autre grande opportunité pour son neveu : « Audi aurait certainement du sens, pour Mick et pour Audi. Mais quelque chose pourrait aussi arriver chez Mercedes. »

« Supposons que George Russell soit encore plus rapide que Lewis Hamilton. Va t-il encore continuer ou pas du tout ? Ce sera passionnant. Mais Lewis a tellement de crédit auprès de Mercedes qu’il en décidera de lui-même. L’argent ne jouera aucun rôle pour lui, il en a plus qu’assez. Le facteur décisif sera de savoir qui conviendra le mieux à la nouvelle voiture. »