Une livrée spéciale pour McLaren à Singapour et Suzuka

L’équipe McLaren a dévoilé à la veille du Grand Prix de Singapour une livrée spéciale de sa MCL36, qui sera d’ailleurs utilisée pour les deux courses en Asie à Singapour et au Japon.

La livrée spéciale de la MCL36 améliore le coloris Fluro Papaya de McLaren avec des embellissements rose fluo et des illustrations de moteur dynamiques inspirées du cyberpunk. Le design effervescent représente l’émergence de nouvelles technologies, avec un regard vers l’avenir inspiré des paysages urbains de Singapour et du Japon, où la Formule 1 revient pour la première fois depuis 2019. La livrée est le fer de lance de la campagne « Future Mode », soulignant le partenariat tourné vers l’avenir entre McLaren et OKX.

Pour l’ensemble des week-ends de course du Grand Prix de Singapour 2022 (30 septembre au 2 octobre) et du Grand Prix du Japon 2022 (7 octobre au 9 octobre), la livrée Future Mode sera portée sur les deux MCL36 et reflétée sur les combinaisons de course des pilotes McLaren Lando Norris et Daniel Ricciardo.

De plus, le jeu officiel F1 22 mettra en vedette la livrée Future Mode que les fans pourront utiliser dans le jeu. Cette livrée sera disponible à partir du 11 octobre via une mise à jour gratuite.

Mick Schumacher impatient de découvrir le tracé de Singapour

Le pilote Haas Mick Schumacher va découvrir le tracé de Singapour pour la première fois de sa carrière, l’Allemand n’ayant jamais roulé sur la piste de Marina Bay jusqu’à présent.

Mick Schumacher ayant débuté sa carrière en Formule 1 en 2021, l’Allemand n’a encore jamais pu rouler sur le très difficile circuit de Singapour, notamment parce que la catégorie reine ne s’est plus rendue dans la Cité-Etat depuis 2019 en raison des restrictions liées au Covid-19. Ce week-end donc, Schumacher repartira d’une feuille totalement blanche sur un tracé extrêmement exigeant pour les pilotes et les machines.

« Singapour est une piste de course spéciale et j’ai hâte d’y être. Jusqu’à présent, j’y suis allé une seule fois…et c’était à l’aéroport pour une escale, mais même là, ça avait l’air super ! » nous explique le pilote Haas.

« Je suis très excité à l’idée de découvrir la piste par moi-même. Beaucoup de gens disent que c’est difficile à cause de l’humidité (le taux d’humidité moyen est de 80% à Singapour), mais aussi des caractéristiques de la piste. Donc, nous verrons ce que nous pouvons faire. »

Avant de débarquer à Singapour, Schumacher a évidemment eu plusieurs réunions avec son équipe pour mettre sur la table toutes les composantes de cette course atypique, bien souvent perturbée par l’entrée en piste d’une voiture de sécurité. Le pilote allemand arrive donc le mieux préparé possible du point de vue de la stratégie et cherchera avant tout à boucler un maximum de tours en essais libres pour se familiariser avec le tracé.

« Nous avons eu nos réunions de pré-événement qui sont des facteurs clés, notamment en ce qui concerne les voitures de sécurité, car cela a une répercussion sur la stratégie de course et la préparation de la course. Mais d’un autre côté, j’y vais avec un esprit neuf, donc je dois juste faire autant de tours que possible et, espérons-le, avoir une bonne idée pour que nous puissions bien performer en qualifications, puis avoir un bon départ, et marquer des points. »

Avec un taux d’humidité ambiant avoisinant les 80%, Singapour sera difficile physiquement pour les pilotes, mais Mick Schumacher dit qu’il n’a pas forcément modifié sa préparation physique avant cet événement.

« C’est difficile pour moi de juger, car je n’ai pas été là-bas pour savoir quelle est la meilleure préparation pour moi. Mais généralement, la préparation entre chaque événement ne change pas vraiment, même si c’est un lieu spécial comme Singapour. »

Avant le Grand Prix de Singapour, Mick Schumacher occupe la quinzième place au championnat du monde des pilotes avec douze points marqués depuis le début de la saison.

Ross Brawn va prendre du recul avec la Formule 1

Le Britannique Ross Brawn – directeur sportif et technique de la F1 – a révélé qu’il comptait réduire de façon significative son implication dans le sport d’ici la fin de l’année afin de profiter un peu plus de sa famille.

En charge du développement sportif et technique de la Formule 1 depuis 2017 dans le but « de développer une meilleure F1 pour les fans », Ross Brawn (à droite sur la photo d’illustration) arpente les paddocks depuis 1978, date à laquelle il a débuté sa carrière en catégorie reine en tant que mécanicien avec l’équipe Williams. Mais désormais âgé de 67 ans, le Britannique aspire à retrouver une vie un peu plus calme et va donc lever le pied à partir de la fin de l’année.

« Je veux réduire considérablement [son implication en F1], disons-le ainsi. Je continuerai à être disponible avec mon expertise, mais je ne serai plus responsable d’un domaine en particulier chaque jour. » explique Brawn en entretien avec Sport 1.

« Cela signifie que je m’occuperai davantage de mes enfants et de mes petits-enfants, que j’irai pêcher davantage et que je prendrai soin de mon jardin. »

En grande partie responsable des nouvelles règles introduites en Formule 1 cette année, Ross Brawn se dit « satisfait » du spectacle offert cette saison en catégorie reine : « Fondamentalement, je suis satisfait. » insiste t-il.

« Les voitures peuvent rouler plus près les unes des autres et donc mieux dépasser. Piloter côte à côte est également devenu plus facile. Avant cela, peu de gens savaient qu’une voiture pouvait perdre en performance. Pirelli [le manufacturier de pneus] a également contribué à l’amélioration. Donc, tout a bien fonctionné. »

« Le fait que certaines équipes aient pu mieux appliquer les nouvelles règles et que les autres en soient mécontentes relève du folklore de la Formule 1 et a été planifié à l’avance. Cela a particulièrement touché Mercedes, mais ce ne sont pas des idiots, ils comprendront. »

Au cours de sa carrière en Formule 1, Ross Brawn est passé par les équipes Williams, FORCE, Arrows, Benetton, Ferrari et Honda avant de créer sa propre équipe Brawn GP qui a remporté les deux titres mondiaux dès sa première et unique année de participation au championnat du monde. Fin 2009, l’équipe Brawn est rachetée par Daimler et deviendra l’actuelle équipe Mercedes dirigée par Toto Wolff.

Après avoir pris un peu de recul avec le monde de la F1, Brawn est revenu en 2017 en tant que directeur sportif et technique de la catégorie reine, un poste qu’il occupe encore actuellement.

Daruvala en test avec McLaren sur le Paul Ricard cette semaine

Jehan Daruvala participera cette semaine à son troisième test au volant d’une monoplace de Formule 1 avec l’équipe McLaren sur le tracé Paul Ricard dans le sud de la France.

Daruvala – qui dispute actuellement sa troisième saison en Formule 2 – a déjà pu tester à deux reprises une Formule 1 de l’équipe McLaren plus tôt cette année sur les circuits de Silverstone au Royaume-Uni et Portimao au Portugal dans le cadre des essais réservés aux jeunes pilotes de l’écurie britannique.

Bien qu’il soit lié au programme des jeunes pilotes Red Bull, l’indien va donc poursuivre cette semaine ses activités de tests avec McLaren en France au volant d’une MCL35M de la saison 2021 (une monoplace d’ancienne génération donc). L’équipe de Woking pour sa part a déjà fait rouler récemment Pato O’Ward, Alex Palou et Colton Herta – trois pilotes du championnat américain d’Indycar.

Jehan Daruval quant à lui occupe actuellement la sixième place du championnat de Formule 2 dont la finale se disputera au mois de novembre à Abou Dhabi.

Alpine : « Le comportement de Piastri a créé un dangereux précédent »

Le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, est revenu sur ce que les médias ont appelé « l’affaire Piastri », après que le jeune australien a signé un contrat avec l’équipe McLaren, alors que Alpine a financé une grande partie de sa carrière.

Alpine, propriété de Renault, a annoncé cet été que Oscar Piastri remplacerait le double champion du monde Fernando Alonso à partir de la saison 2023, mais le jeune australien a catégoriquement démenti cette information en déclarant qu’il n’avait signé aucun contrat avec Alpine, alors que l’on apprenait en parallèle qu’il s’était déjà engagé avec McLaren.

Après plusieurs semaines de tergiversations, le CRB (conseil de reconnaissance des contrats) a finalement indiqué que seul le contrat signé avec l’équipe McLaren était valable, le CRB déboutant ainsi l’équipe Alpine qui affirmait détenir un contrat valide avec Oscar Piastri. Dans la foulée de cette annonce, McLaren a confirmé la titularisation de Piastri aux côtés de Lando Norris pour la saison 2023.

Alpine pour sa part a pris acte de cette décision du CRB et a considéré « l’affaire close » dans un premier temps. Cependant, le PDG de la marque révèle aujourd’hui qu’une action en justice contre Oscar Piastri pourrait devenir une réalité, histoire de récupérer tout ou partie des sommes versées par Alpine pour former le jeune australien lors de son passage par l’académie des jeunes pilotes.

« Nous regardons cela en ce moment, mais au final, c’est une décision d’Otmar et des avocats. Nous devons apprendre de cet épisode. Désormais, il s’agit de trouver un pilote [pour remplacer Alonso] et de rendre la voiture plus rapide. » explique Laurent Rossi à nos confrères d’AMUS.

« Nous devons aussi trouver une solution quant à la façon dont nous allons structurer notre académie à l’avenir. Devons-nous continuer le programme ? Comment éviter de former de jeunes pilotes pour les autres ? »

Lorsqu’on lui demande justement comme il compte s’assurer de ne plus reproduire la même erreur avec un autre jeune pilote à l’avenir, Rossi a répondu : « En reprenant nous-mêmes la gestion des pilotes de l’académie et en n’autorisant plus les tiers. Nous ne sommes pas une association caritative. »

Interrogé pour savoir si la FIA devait désormais fixer certaines règles pour éviter une répétition de l’affaire Piastri, le PDG d’Alpine a répondu : « C’est un point qui doit être discuté. Le comportement de Piastri a créé un dangereux précédent pour notre sport. J’ai été très satisfait des commentaires de Toto Wolff [patron de Mercedes] et Christian Horner [patron de Red Bull] à ce sujet. »

« Toto a déclaré qu’il examinerait de plus près les contrats de ses pilotes à l’avenir pour éviter que cela ne se reproduise. Bien-sûr, à l’avenir nous pourrons concevoir les contrats de manière à ce que les pilotes s’engagent sur le long terme. Mais c’est un peu comme un mariage où vous décidez dès le premier jour ce que l’autre peut et ne peut pas faire. »

« Peut-être devrions-nous faire comme dans le football, où il arrive encore et encore que des petits clubs forment encore des joueurs, et dès qu’ils sont bons, ils sont rachetés par les grands.Peut-être devrions-nous envisager d’introduire une période de trois ans jusqu’à ce que le joueur puisse changer. »

Enfin, lorsqu’on lui demande si Alpine est prête à laisser partir Piastri plus tôt que prévu chez McLaren, Laurent Rossi insiste sur le fait qu’aucune décision n’a encore été prise à ce sujet : « Otmar [Szafnauer] clarifiera cela lors d’une discussion avec Piastri, McLaren et nos avocats. Rien n’a encore été décidé. Nous ferons ce qui est le mieux pour nous, pas pour les autres. »

Kevin Magnussen décrit sa préparation pour Singapour

Connue comme l’une des courses les plus difficiles du calendrier, le Grand Prix de Singapour met l’organisme des pilotes à rude épreuve. Kevin Magnussen explique en quoi consiste sa préparation face aux spécificités de l’événement dans la Cité-Etat.

La F1 débarque à Singapour pour ce qui sera la 17ème manche du calendrier sur l’un des tracés les plus exigeants du calendrier tant pour les hommes que pour les machines. Après deux années d’absence au calendrier à cause de la pandémie de Covid, le GP de Singapour représente toujours un très grand défi.

Au sujet de sa préparation, le pilote Haas a expliqué : « Singapour est une course très physique, donc c’est toujours celle à laquelle vous pensez quand vous souffrez à la salle de sport et qui vous donne la motivation pour continuer à améliorer votre condition physique. »

Le taux d’humidité à Singapour est constamment autour des 80% alors que les températures peuvent dépasser assez facilement les 30°. Les pilotes doivent donc arriver là-bas en pleine forme pour espérer être performant tout au long du week-end. sur un circuit composé de 23 virages entre les murs.

« C’est l’une des courses les plus difficiles à cause de la météo et aussi simplement parce que le tracé de la piste est tel qu’il est avec virage, après virage, après virage sans aucun repos. Sur la plupart des pistes, il y a toujours quelques lignes droites où vous pouvez souffler, mais à Singapour, même sur la soi-disant «ligne droite», ça tourne toujours. C’est aussi très bosselé, donc vous ne pouvez pas vraiment vous détendre. »

« Il n’y a pas de manière spécifique de se préparer, du moins pour moi. Je m’entraîne aussi dur que possible, et comme je l’ai dit, Singapour est la course à laquelle je pense quand j’ai besoin de motivation pour tenir bon durant l’entraînement. Vous pouvez toujours vous rappeler que vous allez à Singapour et que ce sera très difficile. »

Il faut aussi noter que la course se déroule de nuit, ce qui peut avoir une influence sur la routine des pilotes. A ce sujet, le Danois explique : « Souvent, vous essayez de rester à l’heure européenne le week-end. Cela peut être difficile car vous devez rester debout très tard dans la nuit, mais ce n’est pas grave, cela aide en fait car vous n’avez pas besoin de vous adapter au fuseau horaire lorsque vous y arrivez, vous continuez simplement. »

« Bien sûr, nous allons directement au Japon après, donc nous allons probablement changer notre fuseau horaire mais pas trop car la course est tard dans la soirée dimanche, donc nous commencerons à nous ajuster lundi » a conclu Kevin Magnussen.

Pirelli repart de zéro à Singapour avec ses pneumatiques

Pirelli s’attend à de grandes surprises ce week-end à Singapour, notamment parce que la Formule 1 n’est plus venue sur le tracé de Marina Bay depuis la saison 2019 en raison des restrictions imposées durant la pandémie de Covid-19, ce qui veut dire que les données récoltées il y a trois ans n’ont aucune pertinence.

Ce week-end, la Formule 1 dispute sa dix-septième manche de la saison à Singapour, sur un tracé qu’elle n’a plus visité depuis la saison 2019, années au cours de laquelle les pilotes étaient encore au volant de monoplaces d’ancienne génération. Du côté des pneumatiques, là aussi, les équipes vont repartir de zéro cette semaine puisque lors de la dernière édition du Grand Prix de Singapour les monoplaces étaient équipées de pneus 13 pouces à la structure complétement différente de celle des actuels 18 pouces, alors que l’asphalte du tracé a également été refait à certains endroits cette année.

« La spectaculaire action nocturne dans les rues de Singapour nous a manqué ! Nous sommes confrontés à une course presque totalement nouvelle, car les pneus 18 pouces ont des composés et des structures complétement différents de ceux d’il y a trois ans sur ce tracé, alors qu’il y a un nouvel asphalte cette année. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli, à la veille du GP de Singapour.

« La piste est composée de 23 virages lents, donc il est essentiel d’optimiser la traction. Nous apporterons les trois gommes les plus Tendres de notre gamme à Singapour pour assurer une excellente adhérence sur un circuit particulièrement sinueux sur lequel les pilotes ont besoin d’un maximum de précision pour aborder l’une des manches les plus exigeantes physiquement et techniquement de la saison. »

« La clé du succès sera de savoir gérer les pneus arrière pour assurer la traction nécéssaire. Les nouvelles voitures ont tendance à sous-virer, donc, il sera d’autant plus important de trouver le bon équilibre dans la configuration pour stabiliser l’avant sans compromettre la traction arrière. »

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Steiner : « Trois courses de F1 en Amérique, c’est une bonne chose »

Après la publication du calendrier 2023, Guenther Steiner considère que les trois courses à venir aux États-Unis arrivent au bon moment et que ces événements dans le même pays ne se porteront pas ombrage.

Le calendrier de la Formule 1 2023 a été officialisé la semaine dernière, présentant trois courses aux États-Unis. La première aura lieu au mois de mai à Miami où la F1 s’est rendue pour la première fois en 2022. La seconde manche américaine est programmée à Austin au Texas en octobre et la troisième sera l’avant-dernière manche de la saison et se déroulera pour la première fois à Las Vegas.

Quand on lui a demandé de partager ses réflexions sur le calendrier 2023 et notamment sur l’augmentation des courses aux US, le patron de l’équipe américaine Haas a déclaré : « Trois courses en Amérique, je pense que cela arrive au bon moment. Le sport est déjà populaire et il le devient encore plus en ce moment aux États-Unis. »

« Plus de courses, c’est une bonne chose et chacune de ces courses a quelque chose de particulier pour se démarquer, ce ne sont pas des copies conformes les unes des autres. »

« Je pense que c’est très bien et que l’Amérique est un très grand pays, ces courses ne seront pas éclipsées les unes par les autres. Deux des courses que je connais déjà sont très bien et je pense que Las Vegas offrira un bon spectacle »

« De façon générale, je pense évidemment que 24 courses, c’est beaucoup de courses, mais la demande est là, les fans veulent voir ce que nous faisons, c’est le plus grand compliment qu’ils puissent nous faire et nous devons travailler dur pour les rendre heureux » a conclu Guenther Steiner.

Aston Martin a des centaines de projets en cours pour 2023

Le nouveau directeur technique de l’équipe Aston Martin (ex Red Bull), Dan Fallows, estime que la monoplace 2023 de l’écurie du constructeur britannique sera sensiblement plus performante que l’actuelle AMR22, notamment parce que les domaines d’amélioration sont nombreux.

Sans dire pour autant que l’actuelle AMR22 est une monoplace ratée, Dan Fallows – qui a rejoint Aston Martin cette année après plusieurs années passées chez Red Bull – estime que les axes d’amélioration sont nombreux et que des « centaines de projets » sont dans les tuyaux pour tenter de rendre la prochaine monoplace de l’équipe plus performante que l’actuelle.

« Nous pensons que cela va être beaucoup plus compétitif que la voiture de cette année. Je suis convaincu que nous pouvons faire un grand pas en avant avec l’AMR23. » explique Dan Fallows.

« Quand je regarde la voiture, il y a des domaines d’amélioration absolument partout. Nous avons littéralement des centaines de projets en cours en ce moment. Dans le département aérodynamique, dans le bureau d’études, en Recherche et Développement, dans toute l’équipe, les gens trouvent des améliorations, que ce soit des améliorations de poids, de rigidité, des commandes de pilotage améliorées, une meilleure aérodynamique, une voiture plus stable. Tout cela va apporter de la performance à la voiture. »

Cependant, Fallows se veut tout de même réaliste quant aux chances d’Aston Martin de passer d’équipe de milieu de grille à une écurie capable d’aller chercher des victoires chaque week-end.

« Nous sommes incroyablement ambitieux quant à la réduction des délais pour arriver là où nous voulons être, mais il y a une grande différence entre devenir la meilleure équipe du milieu de grille et se battre sérieusement pour des victoires et des championnats. »

« Je pense que c’est quelque chose qui va prendre quelques années plutôt que des mois. Nous devons donc être réalistes quant aux attentes pour les deux prochaines années. Nous savons tous ce que nous devons faire pour arriver à l’avant, mais cela prendra du temps. »

« Il y a tellement de pièces de puzzle à mettre en place et une grande partie consiste à apprendre de vos erreurs. Nous devons trouver notre propre chemin en tant qu’équipe. Nous devons trouver la manière Aston Martin – la manière Aston Martin de gagner des Grands Prix. »

L’an prochain, Aston Martin pourra compter sur l’aide du double champion du monde Fernando Alonso, qui rejoindra l’équipe britannique à la fin de cette campagne 2022 après avoir signé un contrat pluriannuel.

La pluie s’invite au GP de Singapour

La pluie pourrait être de la partie ce week-end au Grand Prix de Singapour – dix-septième manche du championnat du monde de Formule 1 – qui se déroule du 30 septembre au 02 octobre.

Alors que la Formule 1 débarque cette semaine à Singapour pour la première fois depuis 2019 en raison de l’annulation des deux éditions précédentes à cause de la pandémie de Covid 19, la pluie pourrait faire son apparition sur le tracé urbain de Marina Bay. Selon les premières prévisions météo, les chances de voir la pluie sont assez grandes pour les journées de samedi et dimanche.

Pour la journée de vendredi, les première prévisions météo indiquent un ciel changeant entre éclaircies et passages nuageux parfois denses, mais les risques de pluie pour les premiers essais libres du week-end sont très faibles. Les températures devraient osciller entre 25° dans la journée et 32° dans la soirée au moment où les pilotes seront en piste pour les EL2 du Grand Prix de Singapour.

Le samedi 1er octobre, l’atmosphère deviendra plus perturbée en fin de journée à Singapour avec un ciel se couvrant progressivement avec une évolution orageuse. Des averses fortes sont même attendues en fin d’après-midi juste avant les qualifications dans la cité-Etat, alors que le taux d’humidité sera au plus haut avec des températures ressenties de 41°.

Le dimanche 02 octobre, la situation sera très instable sur Singapour avec le développement de cellules orageuses au dessus du circuit avec de fortes averses attendues dès le début de l’après-midi. Dans la soirée (lorsque le départ du Grand Prix sera donné), la situation devrait s’améliorer légèrement, mais des averses sont toujours prévues pour la course à l’heure d’écrire ces quelques lignes.

Evidemment, nous publierons notre traditionnel bulletin météo d’avant Grand Prix ce jeudi afin de vous tenir informés de l’avancée de la situation à Singapour.

Horner se réjouit de l’intérêt grandissant des constructeurs pour la F1

Le patron de Red Bull, Christian Horner, se réjouit de l’intérêt grandissant de grands constructeurs automobiles pour rentrer en Formule 1 lorsque la nouvelle réglementation moteur sera mise en place en 2026.

Il y a quelques semaines, le constructeur Audi a confirmé son arrivée prochaine (en 2026) en Formule 1 en tant que fournisseur de groupes motopropulseurs lorsque les nouvelles réglementations sur les unités motrices entreront en vigueur. Les moteurs 2026 conserveront l’architecture actuelle du moteur à combustion interne en V6, mais disposeront d’une puissance électrique accrue et de carburants 100% durables, deux facteurs qui, selon Audi, étaient essentiels à son arrivée en F1.

En revanche, on ne sait pas encore avec quelle équipe Audi travaillera en Formule 1, le constructeur allemand ayant indiqué qu’une annonce à ce sujet serait faite “d’ici la fin de l’année”, alors que la titularisation d’un pilote allemand semble être l’une des priorités pour Audi…

Réagissant à la future arrivée d’Audi, le patron de Red Bull a déclaré : « Je pense que c’est formidable qu’il y ait de nouveaux constructeurs et qu’il y a ait un nouvel intérêt pour la F1. L’annonce d’Audi est évidemment importante, car c’est une marque de classe mondiale, et c’est un témoignage de la situation actuelle du sport – de la popularité du sport – que des constructeurs cherchent à réintégrer la Formule 1. » estime Horner.

« Evidemment, la réglementation [sur les moteurs qui entrera en vigueur en 2026] a joué un rôle clé dans leur décision, et je pense que la capacité d’un nouveau venu à être compétitif sera fondamentale pour l’introduction de cette nouvelle réglementation. »

« C’est juste formidable que Audi ait pu confirmer sa participation, et il y en a aussi d’autres qui montrent de l’intérêt pour l’avenir, donc ce sont des moments passionnants pour la F1 et nous avons hâte de les voir arriver sur la grille en 2026. »

Outre Audi, le constructeur allemand Porsche est également intéressé pour rentrer en Formule 1 en tant que motoriste, mais la firme de Stuttgart a annoncé à la veille du Grand Prix d’Italie qu’un éventuel partenariat avec Red Bull Racing ne verra finalement jamais le jour après plusieurs mois de pourparlers entre les deux parties : « Au cours des derniers mois, le Dr Ing. h.c. F. Porsche AG et Red Bull GmbH ont eu des pourparlers sur la possibilité de l’entrée de Porsche en Formule 1. Les deux sociétés sont maintenant parvenues à la conclusion conjointe que ces pourparlers ne se poursuivraient plus. » s’est contenté d’indiquer Porsche via un court communiqué.

L’une des raisons pour laquelle cet accord n’a pas pu être conclu est que Red Bull ne souhaitait en aucun cas voir Porsche prendre le contrôle total de l’entreprise.

Zhou dévoile son casque pour le GP de Singapour

Guanyu Zhou vient de dévoiler un design flashy pour le casque qu’il portera lors du Grand Prix de Singapour qui se tiendra ce week-end.

Le pilote Alfa Romeo, seul rookie sur la grille cette saison, portera un casque différent ce week-end qui sera rose et décoré de petits dessins colorés et de la mention « Zhou loves Bubble tea« , littéralement « Zhou aime le Bubble tea ». L’idée vient d’un tweet que le Chinois avait publié un peu plus tôt cette saison dans lequel il exprimait son penchant pour le thé à bulles, cette boisson à base de thé et de perles de tapioca.

Zhou est actuellement 17ème au classement pilotes et espère à nouveau pouvoir marquer un ou plusieurs points à Singapour comme il l’a fait lors du dernier Grand Prix à Monza, lui qui est passé sous le drapeau à damier à la dixième position en Italie, juste derrière Nyck de Vries.

Le pilote chinois ne devrait pas être le seul pilote à dévoiler un casque spécial pour le Grand Prix de Singapour. La course se déroulant de nuit, les pilotes apprécient en général de porter un casque unique et étincelant sous les lumières de Marina Bay.

Briatore se confie sur son nouveau rôle en F1

De retour en F1 depuis cette année, Flavio Briatore s’est confié sur son nouveau rôle au sein du paddock et ce qu’il peut apporter à la catégorie reine du sport automobile.

Flavio Briatore, l’un des personnages les plus emblématiques en F1 a fait son retour officiel cette année. Il s’occupe en effet des animations réservées aux sponsors et aux invités dans le Paddock Club lors des week-ends de Grand Prix, lui qui est propriétaire de plusieurs restaurants de luxe gérés par sa société “Billionaire Life”.

Pour rappel, l’Italien avait été exclu du monde de la Formule 1 à la suite du scandale du Crashgate au Grand Prix de Singapour en 2008 où l’ancien directeur de l’équipe Renault avait demandé à son pilote Nelson Piquet Jr d’envoyer sa monoplace contre un mur pour provoquer la sortie d’une voiture de sécurité en piste afin de favoriser la victoire de son coéquipier de l’époque, Fernando Alonso.

Briatore avait d’abord été banni indéfiniment de la F1 avant que la décision ne soit annulée en 2010, le businessman ayant alors déclaré qu’il ne reviendrait pas dans le sport. Cependant, 12 ans plus tard, le flamboyant Italien de 72 ans est fréquemment vu sur la grille avant les courses puisqu’il a aujourd’hui un rôle d’ambassadeur en charge du développement des collaborations commerciales de la F1.

« Mon contact avec Bernie [Ecclestone, ancien patron de la Formule 1] n’a jamais été coupé . Et celui de Stefano Domenicali [actuel PDG de la F1] non plus. Je suis un ami proche de Stefano et je ne suis revenu que grâce à lui » explique Flavio Briatore à Sport Bild.

« Avec le rachat de Liberty Media, la Formule 1 a changé ces dernières années – pour le mieux. Les courses sont plus excitantes grâce aux nouvelles voitures. Mais l’environnement est aussi différent. Tous les divertissements pour les sponsors et les invités spéciaux sont de bonne qualité , mais je veux élever le niveau avec mon expérience » a déclaré l’ancien patron d’équipe au sujet de son nouveau rôle.

Fondée à Porto Cervo, en Italie, en 1998, sa société Billionaire Life a rapidement établi sa position dans le monde du divertissement et de l’hôtellerie d’élite avec des destinations à travers l’Europe, le Royaume-Uni, le Moyen-Orient et l’Afrique. Aujourd’hui, Billionaire Life poursuit son développement mondial avec un nombre croissant de marques emblématiques dans les capitales et les destinations de loisirs de luxe.

« Nous avons 1 300 employés dans le monde. Stefano m’a demandé si je pouvais apporter mes contacts et mon expérience professionnelle à la nouvelle Formule 1. Je n’ai pas hésité une seconde. Je suis ravi et heureux d’être de retour, je me sens comme à la maison. »

« Je peux apporter toute cette expérience et mes contacts internationaux à la F1. Peu importe qu’il s’agisse de négociations avec de nouveaux sponsors et circuits ou d’un service spécial pour des invités VIP. L’argent n’a pas d’importance, je le fais pour Stefano avec plaisir. »

« J’ai mis des managers dans toutes mes entreprises et je ne veux plus tout faire moi-même. J’ai fait ça assez longtemps. »

L’Italien suit évidemment de près ce qui se passe dans le sport et sa préférence va bien sûr vers Ferrari : « C’était très surprenant pour tout le monde, y compris Ferrari, de voir à quel point la saison avait bien commencé. Avec une tel changement par rapport à l’année dernière, les erreurs arrivent naturellement. Mais ils ont une très, très bonne voiture et sont à nouveau une équipe de premier plan. Il ne faut pas l’oublier après la mauvaise saison de l’an dernier. »

Jean Todt : « Il manque encore quelque chose à Leclerc »

Jean Todt considère que Charles Leclerc est déjà un grand champion et il espère que le Monégasque trouvera rapidement ce petit quelque chose qu’il lui manque pour remporter un titre.

Jean Todt, ancien président de la FIA, était à la tête de l’équipe Ferrari lorsqu’ils ont remporté six titres constructeurs consécutifs de 1999 à 2004. Son fils, Nicolas Todt est le manager de Charles Leclerc. Interrogé par nos confères italiens de la Gazzetta dello Sport, Jean Todt a déclaré : Charles est déjà un grand champion. Il lui manque encore quelque chose, j’espère qu’il l’aura bientôt. »

Le Français n’a cependant pas été plus loin quand on lui a demandé si c’était la voiture qui faisait défaut, il a simplement répété  : « Il lui manque quelque chose…« .

En début de saison, Charles Leclerc semblait avoir toutes les cartes en main pour pouvoir se battre pour le championnat, remportant deux des trois premières courses. Mais ensuite, il a vu ses chances s’effondrer course après course, commettant lui-même des erreurs à Imola et en France. Il a souffert de problèmes de fiabilité en Espagne et en Azerbaïdjan et d’une mauvaise stratégie de la part de l’équipe à Monaco, en Grande-Bretagne et en Hongrie.

Depuis quelques temps c’est une baisse de performance qui préoccupe Ferrari par rapport à Red Bull : Max Verstappen a en effet remporté cinq courses consécutives et détient maintenant 116 points d’avance sur le pilote monégasque au classement pilotes.

« A un certain moment, Ferrari avait la meilleure voiture du championnat. Puis ils ont perdu certaines opportunités, je pense à la stratégie, une voiture de sécurité qui est entrée au mauvais moment, je pense aux problèmes de fiabilité. Plusieurs épisodes qui ont eu un coût. Il faut y réfléchir pour éviter que cela ne se reproduise. Ne jamais rien laisser au hasard. Et s’ils y arrivent, alors ils auront tous les ingrédients pour être champions » a expliqué Jean Todt.

« Chaque époque est différente, je ne veux pas donner de conseils. Il est facile de donner des conseils. La seule chose que je peux dire [à Mattia Binotto], c’est de résister. »

« Et puis maintenant, Ferrari se porte très bien. Il me semble que les gens ne sont pas pleinement conscients de cela. Ferrari est de retour pour gagner. Je pense que tout le monde… eh bien, presque tout le monde, nous aimerions voir Ferrari gagner des championnats, pas seulement quelques courses. »

« On peut l’espérer pour l’année prochaine, car cette année je pense que ce n’est plus possible. Mais pour gagner, il faut l’excellence à tous les niveaux. C’est difficile à atteindre, et encore plus difficile à maintenir. »

« Cela commence par l’excellence dans le détail. De celui qui répond au téléphone dans l’entreprise. Si une entreprise ne répond pas au téléphone au bout de dix sonneries, ce n’est pas une bonne entreprise. Vous ne pouvez pas faire deux erreurs identiques, si ça arrive c’est qu’il y a quelque chose à changer » a conclu l’ancien président de la FIA.

Sebastian Vettel dernier vainqueur du Grand Prix de Singapour

Cette semaine, la Formule 1 débarque à Singapour pour y disputer la dix-septième manche du championnat du monde 2022, tracé sur lequel le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a décroché sa dernière victoire en F1.

392 jours après sa dernière course remportée au Grand Prix de Belgique 2018, le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a remporté le Grand Prix de Singapour 2019 au volant de sa Ferrari, il s’agissait de sa 53e victoire en catégorie reine et la dernière à ce jour. L’Allemand – qui n’a pas été épargné par les médias au cours des dernières semaines précédant le Grand Prix de Singapour en raison de plusieurs erreurs commises en piste – a signé ce jour-là sa seule et unique victoire de la saison 2019.

C’est grâce à un arrêt au stand prématuré que Sebastian Vettel a réussi à décrocher sa première victoire de l’année devant son coéquipier Charles Leclerc, très mécontent de ne pas avoir eu la priorité pour exécuter le premier arrêt, alors qu’il était en tête de la course (je vous invite d’ailleurs à cliquer sur ce lien pour lire le résumé du Grand Prix de Singapour 2019).

L’actuel pilote Aston Martin – qui prendra se retraite du sport à la fin de la saison 2022 – reste donc à l’heure actuelle le dernier vainqueur à Singapour puisque la Formule 1 n’est plus revenue sur ce tracé urbain depuis 2019 en raison de la pandémie de Covid-19.

Une première victoire pour Mercedes sur le tracé d’Austin cette saison ?

Le Britannique George Russell a désigné le tracé d’Austin aux Etats-Unis comme endroit le plus probable où Mercedes pourrait enfin décrocher une première victoire cette saison.

Depuis le début de la saison 2022, l’équipe championne du monde en titre Mercedes n’a pas encore réussi à décrocher la moindre victoire en Grand Prix – les seize manches déjà disputées ayant toutes été remportées par Ferrari ou Red Bull. Mais avec six courses restantes avant la fin de ce championnat du monde, le temps presse pour Mercedes, qui souhaite plus que tout décrocher au moins une victoire cette année.

Interrogé sur l’endroit qui lui semble le plus probable pour une potentielle première victoire de Mercedes cette saison, George Russell a désigné le tracé du COTA d’Austin, théâtre du Grand Prix des Etats-Unis qui se déroulera du 21 au 23 octobre.

« Je ne suis pas trop sûr, il n’y a pas trop d’endroit qui me vient vraiment à l’esprit. Singapour pourrait être intéressant, mais historiquement, c’est un circuit sur lequel Mercedes a eu un peu de mal, et nous savons que sur les circuits urbains cette année, nous n’avons pas si bien réussi. » explique Russell, cité par le site du championnat.

« Je dirais probablement peut-être Austin. Je pense qu’Austin pourrait être un circuit qui nous convient mieux, mais je ne sais pas vraiment. »

Depuis le début de la saison, Mercedes n’a pas encore décroché de victoire, mais l’équipe du constructeur allemand a fait de sérieux progrès depuis le Grand Prix de Grande-Bretagne et a tout de même décroché plusieurs podiums et une pole position à Budapest. Avant le Grand Prix de Singapour, Mercedes occupe la troisième place au championnat du monde avec 174 points de retard sur le leader Red Bull.

Damon Hill souhaite voir une FIA plus « forte » à la hauteur de la F1

Damon Hill espère que la récente nomination de Natalie Robyn au poste de toute première présidente directrice générale à la tête de la FIA améliorera le fonctionnement de la fédération, qui a subi selon lui une nette dégradation au cours des dernières années.

La PDG de la FIA aura plusieurs missions aux cotés de Mohammed Ben Sulayem, actuel président de la fédération, dont celui de réformer l’instance dirigeante du sport automobile au travers d’un fonctionnement plus transparent ou encore obtenir une meilleure performance financière en cherchant à diversifier les sources de revenus.

Mais c’est un autre aspect que Damon Hill, champion du monde 1996 avec Williams, souhaite voir évoluer, car comme le rappelle le Britannique, l’année 2021 a été entachée par plusieurs décisions d’arbitrage discutables, notamment lors du dernier Grand-Prix d’Abou Dhabi qui a vu le titre se jouer dans le dernier tour après une relance de course jamais vue jusqu’ici.

« Notre sport à besoin d’une FIA forte » a déclaré Hill lors dans le podcast F1 Nation « Je pense qu’il y a eu une dégradation de la FIA au fil du temps parce que lorsque Bernie [Ecclestone] dirigeait la F1, il ne voulait pas avoir – et les équipes ne voulaient pas avoir – trop d’interférence. »

« Mais c’est un sport, et ce n’est pas un sport sans une FIA forte, car c’est elle qui établit les règles et son travail est d’appliquer les règlements qui font que les gens ont plus de chances de réussir, et que les choses qui ont mal tourné dans ce sport ne doivent pas se produire, et que les pilotes aient une chance équitable. » ajoute le Britannique.

« Ils mettent également en œuvre la sécurité et font un travail incroyable à cet égard. Beaucoup de choses n’auraient jamais pu passer s’ils n’avaient pas été aussi fermes et ne s’étaient pas battus pour des raisons de sécurité. Et beaucoup de vies ont été sauvées grâce à ce qu’ils ont fait. »

« Mais en ce qui concerne les règlements, je pense que nous avons encore du travail à faire pour que ce sport reste juste et équitable. »

Après la finale très controversée de la saison 2021 qui a coûté sa place à l’ancien directeur de course, Michael Masi, la FIA – sous la présidence de Ben Sulayem – a pris plusieurs décisions importantes, dont celle de mettre en place un ROC (Remote Operations Center) qui n’est rien d’autre qu’un centre de contrôle à distance situé à Genève en Suisse.

  • Les questions de procédure et de réglementation peuvent être soumises au ROC, qui agit à titre consultatif et n’interrompra pas le flux de travail de l’équipe de la direction de course sur place ni ne retardera le processus de prise de décision.
  • Bien que similaire en principe au «VAR» dans le football, le ROC agit comme une ressource de soutien pour l’équipe de la direction de course avec des données comparables à celles de plus de dix matchs de football simultanés, y compris plus de 140 sources vidéo et audio.
  • Le ROC fournit une ressource supplémentaire à la FIA pour rejouer et revoir en profondeur les aspects de la Compétition et les décisions prises afin d’affiner et d’améliorer les procédures pour l’avenir. Il n’a aucun pouvoir réglementaire et ne peut être utilisé pour réévaluer ou modifier des décisions passées.

En plus de ce ROC, la FIA a également mis en place un système de rotation avec deux directeurs de course tout au long de l’année.

Le clan Andretti déterminé à rejoindre la grille de la F1 en 2024

Mario Andretti a insisté sur le fait que son équipe n’abandonnera pas son projet de mettre en place une onzième écurie sur la grille de la Formule 1 à partir de la saison 2024, malgré les difficultés rencontrées jusqu’à présent.

Les efforts d’Andretti pour devenir la onzième équipe sur la grille de la Formule 1 à l’horizon 2024 se poursuivent sans relâche, malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines grandes voix du paddock comme le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ou encore le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, qui a récemment déclaré qu’il ne voyait pas l’arrivée d’une onzième équipe comme étant indispensable.

En début d’année, Mario Andretti, le père de Michael, a annoncé que son fils a postulé de façon officielle auprès de la FIA pour former une onzième équipe sur la grille à partir de 2024. Si la candidature d’Andretti était retenue par la FIA, cela porterait le nombre de voitures à 22 sur la grille en 2024, ce qui n’est plus arrivé depuis 2016 en Formule 1. La présence d’Andretti sur la grille verrait alors deux équipes basées aux Etats-Unis avec Haas, qui a rejoint la catégorie reine en 2016.

Cependant, après plusieurs mois d’attente, la FIA n’a toujours pas répondu au clan Andretti qui continue de travailler sans relâche pour mettre sur pied ce projet : « Nous travaillons chaque jour sur ce projet, avec l’intention d’être sur la grille en 2024. » a déclaré Mario Andretti dans un entretien exclusif accordé à nos confrères de Planet F1.

« Nous nous préparons comme si nous avions le feu vert. Donc Michael [son fils] est dessus, et c’est ce que nous nous attendons à faire. Nous n’abandonnons certainement pas. C’est un projet très sérieux pour nous, et nous sommes prêts à faire cet investissement. »

« Honnêtement, [la réponse] a été extrêmement décevante, évidemment, jusqu’à présent. Mais, en même temps, nous essayons simplement de trouver tout ce qui nous est demandé, nous essayons de les satisfaire – je ne sais pas ce que nous pouvons faire d’autre. »

Malgré l’accueil peu favorable de la part de certaines personnes dans le paddock, Andretti a insisté sur le fait que les intentions de son équipe sont « bonnes pour le sport » : « Vous entendez parfois des opinions différentes, de différentes équipes et ainsi de suite, et vous vous demandez pourquoi il y a un manque de respect… »

« Nos intentions sont bonnes pour le sport. Je ne sais pas pourquoi cet investissement ne serait pas bon, surtout quand on envisage une saison de 24 courses l’année prochaine, où ce sera un stress incroyable pour toutes les équipes. Pour être en mesure de vous assurer que vous pouvez garantir une grille complète, si vous avez une équipe qui peut potentiellement abandonner pour une course ou quoi que ce soit, au moins vous avez une assurance avec 11 équipes – c’est 22 pilotes potentiels. »

« Je pense que nous pouvons en être. Nous travaillons simplement dans ce sens et nous avons la ferme intention d’en faire partie. [la réponse négative] est décevante dans le sens où nous essayons de rejoindre la Formule 1 sur le long terme. C’est quelque chose que nous pouvons garantir. Quand vous faites ce type d’investissement – vous n’allez pas entrer et sortir. »

« C’est un gros investissement et dans n’importe quelle entreprise on pourrait penser que vous serez le bienvenu. Mais nous nous battons toujours, nous essayons de voir si nous pouvons satisfaire tout ce qu’ils demandent. Faites-nous venir là-bas et nous le ferons. C’est donc tout ce que nous pouvons faire. »

Lorsqu’on lui demande pour quelles raisons Andretti ne reçoit pas l’accueil escompté de la part d’autres équipes de la grille, Mario Andretti a répondu : « Je ne sais pas, j’aimerais le savoir. »

« Je ne sais pas quelle est la raison pour certaines de ces personnes mais, honnêtement, ce n’est jamais facile. Nous avons la volonté de continuer à nous battre parce que nous croyons que c’est une bonne chose pour nous. Nous voulons contribuer, le sport a été tout pour nous dans nos vies professionnelles et je pense que nous voulons pouvoir contribuer et continuer à le faire. »

« Nous croyons en ce que nous essayons de faire, et c’est important. Nous travaillons, travaillons, travaillons, sous tous les angles possibles – il y a beaucoup de possibilités qui existent pour continuer. C’est à toute vitesse. »

Le mois dernier, Andretti a annoncé la construction d’un tout nouveau siège social près d’Indianapolis pour un investissement global d’environ 200 millions de dollars. Ce nouveau bâtiment abritera les opérations des programmes d’IndyCar, Indy Lights et IMSA, ainsi que d’autres futures initiatives (la branche F1, ndlr). Le bâtiment abritera le département recherche et développement d’Andretti Technologies. Le campus collaboratif mettra en vedette des technologies modernes et créera un environnement de travail et de vie au profit de l’équipe, de ses fans et de ses partenaires.

L’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 retardée d’un an

Le manque de garanties financières pour l’organisation d’un Grand Prix a retardé l’arrivée de l’Afrique du Sud au calendrier de la Formule 1 pour 2023, mais les organisateurs ne baissent pas les bras et espèrent toujours qu’un contrat puisse être signé pour 2024.

Depuis plusieurs années maintenant, le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 semble acté, la piste de Kyalami ayant déjà été visitée par les officiels de la FIA. Cependant, l’Afrique du Sud ne fait pas partie du calendrier de la saison 2023 publié il y a de cela quelques jours par la Formule 1, notamment parce que les garanties financières demandées pour l’organisation d’un tel événement ne pouvaient pas être fournies par le promoteur local nommé par la F1.

« La raison pour laquelle l’événement de Formule 1 n’aura pas lieu en 2023 est que le promoteur local nommé par la Formule 1 n’a pas pu répondre aux exigences de garanties financières. » explique Anton Roux, président de Motorsport South Africa, au South African News 24.

« Le problème ici, ce n’est ni la faute de la FIA, de la Formule 1, de Motorsport South Africa ou du gouvernement, mais c’est simplement parce que le promoteur local n’a pas pu répondre [aux exigences de garanties financières]. »

Anton Roux explique que le plan désormais est de trouver un autre promoteur local pour faire en sorte d’inscrire l’Afrique du Sud au calendrier de la F1 à partir de 2024 : « Désormais, nous devons remplacer le promoteur local, mais je suis à peu près certain que nous serons au calendrier 2024. »

Roux estime que le retour de l’Afrique du Sud au calendrier de la catégorie reine sera bénéfique à la fois pour le pays, mais aussi pour le sport lui-même : « Nous devons créer plus de héros sportifs à suivre pour nos enfants et je pense que cela sera très bénéfique pour le sport automobile Sud-Africain. »

« Tous ces enfants doivent voir un Lewis Hamilton ou un Max Verstappen. Nous devons créer une aspiration. Un autre avantage que nous avons en Afrique du Sud, c’est que nous sommes sur le même fuseau horaire que l’Europe. Donc, du point de vue d’un téléspectateur, cela promet une plus grande audience. »

Une femme sur la grille de la F1 d’ici cinq ans ?

Jamie Chadwick est toujours déterminée à atteindre la Formule 1 dans les cinq prochaines années, même si le PDG de la catégorie reine, Stefano Domenicali, doute qu’une pilote féminine y parvienne bientôt.

La Britannique âgée de 24 ans domine la série W – le championnat de monoplaces réservé aux femmes – et pourrait devenir championne pour la troisième fois lors de la prochaine course programmée à Singapour la semaine prochaine en support du week-end de F1. Il y a quelques jours, Chadwick a pu tester une monoplace Indy Lights avec l’équipe Andretti Autosport à Sebring en Floride, alors qu’elle explore toujours ses options des deux côtés de l’Atlantique.

« Je pense que mon objectif est définitivement d’essayer de le faire d’ici cinq ans. Il y a beaucoup de choses que je dois accomplir durant cette période. » a expliqué Chadwick.

« Mais mon objectif est toujours d’essayer de passer par la bonne série au départ et d’y réussir pour être en Formule 1 d’ici cinq ans. Je sais que si j’ai du succès dans la bonne série, je serai en Formule 1. »

« C’est en tout cas mon objectif pour le moment, essayer de le faire en m’appuyant sur les plateformes que j’ai et en m’appuyant sur les gens qui y croient et qui voient vraiment cela comme étant possible. Si j’ai pu tester avec Andretti, c’est qu’ils y croient. »

« Les options sont ouvertes. La Formule 3, la Formule 2 et l’Indy Lights sont en quelque sorte les options que j’ai envisagées. Des discussions sont en cours en Europe et en Amérique. »

Le mois dernier, le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a déclaré qu’il ne voyait pas une femme concourir en Formule 1 d’ici les cinq prochaines années à moins d’un miracle : « Nous essayons de comprendre comment créer un environnement où les femmes du bon âge peuvent monter dans la bonne voiture. » a déclaré l’Italien.

« C’est le facteur clé, nous travaillons donc là-dessus pour voir ce que nous pouvons faire pour améliorer le système et vous nous verrez bientôt à l’action. Mais je ne vois pas une femme en Formule 1 dans les cinq prochaines années. A moins que quelque chose comme une sorte de météorite n’entre sur la terre, c’est très peu probable. »

Jamie Chadwick, en plus de son rôle de pilote titulaire en Serie W, travaille également pour l’équipe Williams en Formule 1 en tant que pilote de développement. La dernière femme en date à avoir roulé avec une Formule 1 moderne est la Colombienne Tata calderon qui a participé à une séance d’essais libres du Grand Prix du Mexique en 2018 avec Alfa Romeo, avant de pouvoir de nouveau rouler quelques semaines plus tard à Fiorano en Italie.