Silvertone prêt à remplir les tribunes avec des fans en carton

Le patron du circuit de Silverstone n’écarte pas l’idée de placer des fans en carton dans les tribunes lorsque la F1 débarquera cet été.

En raison de la crise sanitaire, les premières courses de la saison 2020 de F1 se disputeront à huis clos sur les six premiers circuits du calendrier visités.

Le tracé de Silverstone, qui accueillera deux courses cet été, espère toutefois faire participer les fans en mettant en place des artifices tels que des murs vidéo ou des photos en carton dans les tribunes.

« Nous avons regardé les choses, et je ne manque pas de gens qui essaient de me vendre des idées intéressantes, en particulier des sociétés d’impression qui souhaitent reproduire la foule de gens en carton aperçue en Bundesliga [championnat de football allemand]. » explique Stuart Pringle, le directeur du circuit de Silverstone à la BBC.

« En fait, c’est génial et je suis pour. Nous sommes dans le secteur du divertissement, nous voulons maintenir une relation avec les fans. »

« Nous voulons les maintenir aussi impliqués que possible, et, bien sûr, c’est beaucoup plus facile à l’ère du numérique. »

« S’il existe un moyen de faire participer les gens, que ce soit un mur vidéo ou une foule en carton sur les sièges [des tribunes], nous allons absolument l’examiner. Nous explorons toutes ces choses. »

Hülkenberg prêt à étudier toutes les offres en F1, même si c’est Renault

L’Allemand Nico Hülkenberg n’écarte pas l’idée de revenir chez Renault en F1 en 2021, après avoir passé une année sabbatique.

Après trois saisons passées chez Renault F1, l’Allemand Nico Hülkenberg a quitté l’équipe du constructeur français à la fin de la saison 2019 pour être remplacé par le Français Esteban Ocon dès 2020.

Contrairement aux apparences, Hûlkenberg et Renault se sont séparés en bon terme et l’équipe d’Enstone pourrait très bien considérer son ancien pilote comme une option pour 2021 en raison du futur départ de Daniel Ricciardo, qui rejoindra McLaren l’an prochain.

En tout cas, le principal intéressé lui-même n’écarte pas l’idée de revenir chez Renault en 2021, d’autant que Nico Hülkenberg estime que le livre de la F1 n’est pas encore complétement fermé pour lui.

« C’était intéressant de regarder le marché des transferts, et le fait que les équipes annoncent de nouveaux pilotes si tôt est assez unique. » a déclaré Nico Hülkenberg au micro de Ziggo Sport.

« Je pense que les choses vont se calmer désormais. Les équipes veulent se concentrer sur la course. Carlos Sainz est tout de même un bon choix de la part de Ferrari, je pense qu’il est rapide et travailleur. »

« [pour moi] Le livre de la F1 n’est pas encore fermé, mais les équipes doivent me vouloir. » souligne l’ancien pilote Renault.

« S’il y a une option, j’y penserai. La pause est bien sûr agréable, mais je veux encore courir. » conclut l’Allemand, qui considère Renault comme une « option sérieuse ».

Troisième victoire consécutive pour George Russell en Esports

Le pilote Williams George Russell a remporté ce dimanche le Grand Prix virtuel d’Azerbaïdjan devant Alex Albon et Esteban Gutierrez.

Après l’Espagne et Monaco, George Russell s’est offert sa troisième victoire en Esports ce dimanche sur le tracé urbain de Bakou en Azerbaïdjan et prend donc la tête du championnat.

Le jeune pilote Williams, parti depuis la pole position aujourd’hui, n’a jamais été inquiété et a mené la course de bout en bout. Il termine sous le drapeau à damier devant la Red Bull d’Alexander Albon avec plus de 4 secondes d’avance et la Mercedes pilotée par Esteban Gutierrez.

Derrière, Lando Norris (McLaren), Oscar Piastri (Renault), Pietro Fittipaldi (Haas), Nicholas Latifi (Williams), Tiamet Marduck (McLaren), Anthony Davidson (Mercedes) et Jimmy Broadbent (Racing Point) complètent le top dix à l’arrivée.

Charles Leclerc décevant

Seulement dixième sur la grille de départ du Grand Prix virtuel d’Azerbaïdjan, le pilote Ferrari Charles Leclerc termine la course à la quatorzième position.

Charles Leclerc a réussi dès le départ à gagner trois positions au premier virage, mais le Monégasque a été impliqué dans l’un des rares accident de cette course au second virage. Il terminera le premier tour de course à la dix-septième position.

Leclerc a ensuite connu une course anonyme en milieu de peloton et franchira finalement la ligne d’arrivée à la quatorzième place.

Pierre Gasly aux portes du top 10

Le Français Pierre Gasly, qui s’élançait depuis la septième position sur la grille de départ, a terminé le Grand Prix virtuel d’Azerbaïdjan à la douzième place au volant de sa Toro Rosso. Le Français a écopé de plusieurs pénalités, ce qui lui a fait perdre une position à l’arrivée.

La finale le 14 juin à Montréal

La finale de ce championnat Esports aura lieu la semaine prochaine (le 14 juin) sur le tracé Gilles Villeneuve de Montréal avec le Grand Prix virtuel du Canada.

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Victime d’intimidation dans sa jeunesse, Hamilton se bat aujourd’hui contre le racisme

Lewis Hamilton a révélé avoir été victime d’intimidation et avoir été frappé dans sa jeunesse simplement pour sa couleur de peau.

Le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton s’est exprimé ces derniers jours à plusieurs reprises après la mort de George Floyd, un Américain noir tué par un policier blanc aux Etats-Unis.

Dans un énième message posté sur les réseaux sociaux, le pilote Mercedes revient un peu plus en détail sur sa jeunesse, au cours de laquelle il dit avoir été frappé et intimidé en raison de sa couleur de peau.

Dans son message, Lewis Hamilton explique également qu’il espère que 2020 sera l’année la plus importante dans ce combat contre les inégalités raciales dans le monde.

« Je lis tous les jours pour essayer de rester au courant de tout ce qui se passe dans notre lutte contre le racisme, et cela me rappelle tellement de souvenirs douloureux de mon enfance. » a posté Hamilton sur son compte Instagram.

« Je me souviendrai toujours des défis auxquels j’ai eu à faire face quand j’étais enfant – et je suis certain qu’un grand nombre d’entre vous ont vécu le racisme ou d’autres genres de discriminations. »

« J’ai si peu parlé de mes expériences personnelles parce que j’ai appris à les garder pour moi, à ne pas montrer de faiblesse, de les détruire avec de l’amour et les battre sur la piste. »

« Mais quand ça se passait, loin de la piste, j’ai été victime d’intimidation, battu et la seule façon de lutter contre ça, c’était d’apprendre à me défendre, donc j’ai fait du karaté. Les effets psychologiques négatifs ne peuvent pas être mesurés. »

« C’est pour cela que je pilote de cette façon, c’est bien plus profond que simplement faire du sport, je suis toujours en train de me battre. Dieu merci, j’avais mon père, une figure noire forte que je pouvais admirer, je savais qu’il comprenait et qu’il serait à mes côtés quoi qu’il arrive. »

« Tout le monde n’a pas cette chance mais nous devons restés soudés avec ceux qui n’ont pas un héros sur qui ils peuvent se reposer et qui les protège. Nous devons rester unis! »

« Je me suis demandé pourquoi 2020 semblait si maudite depuis le début mais je commence à penser que 2020 pourrait juste être l’année la plus importante de nos vies, où nous pourrons finalement commencer à changer cette oppression des minorités systémique et sociale. »

« Nous voulons juste vivre, avoir les mêmes chances dans l’éducation et dans la vie et ne pas avoir à craindre de marcher dans la rue, d’aller à l’école ou d’entrer dans n’importe quel magasin. »

« Nous méritons cela autant que les autres. L’égalité est primordiale pour notre avenir, nous ne pouvons pas stopper cette lutte, pour ma part, je n’arrêterai jamais. »

« Il a des capteurs spéciaux dans le c***! » – Kovalainen se souvient d’un Hamilton difficile à égaler chez McLaren

Heikki Kovalainen a passé deux ans en tant que coéquipier de Lewis Hamilton chez McLaren, mais le Finlandais admet qu’il a eu du mal à égaler le Britannique.

Pilote McLaren aux côtés de Lewis Hamilton entre 2008 et 2009, Heikki Kovalainen admet que le désormais sextuple champion du monde était toujours un cran au-dessus de lui en piste.

Le Finlandais a bien cerné dans quel domaine il devait faire en sorte de s’améliorer, mais Lewis Hamilton était bien plus fort que lui.

« Je pense que le domaine principal dans lequel j’ai eu du mal à l’égaler, c’était les zones de freinage. » explique Kovalainen dans le podcast de la F1, Beyond the grid.

« En général, ses trajectoires étaient un peu plus carrées que les miennes, donc il freinait plus tard et plus fort. il freinait la voiture sur une distance assez courte. »

« Ses sorties [de virages] étaient assez droites, et je pense que c’était l’une des raisons pour laquelle ses pneus souffraient moins. »

« Il met moins d’énergie dans les pneus et quand il met de l’énergie, c’est dans des endroits où cela fait moins mal aux pneus. »

« Je chargeais les pneus, je faisais des virages assez longs, c’est un peu mon style de pilotage. Je me souviens que chez McLaren les ingénieurs disaient aussi que le style de Fernando [Alonso] était un peu similaire, tout comme celui de Kimi [Raikkonen] et celui de Mika [Hakkinen]. »

« Ils amènent beaucoup de vitesse dans les virages et les rendent très longs, tandis que Lewis arrive, freine tard, tourne la voiture de façon nette et a une sortie plus droite afin que le pneu ait moins d’énergie. »

« Les zones de freinage…c’était toujours là où je luttais contre lui. Donc, je pense que c’est l’un des domaines clés dans lequel il est très bon. »

« Il est aussi très bon en termes de pilotage lorsque la voiture a une faible charge aérodynamique et que la voiture bouge un peu plus. Vous êtes en quelque sorte à la limite de l’adhérence mécanique et de l’adhérence des pneus, si vous voulez. »

« Il est très bon dans ce domaine – il a des capteurs spéciaux dans son c*** et il peut être à la limite et un peu plus au delà que tout le monde je pense. »

Finalement, après deux années passées chez McLaren, le pilote finlandais a quitté l’écurie et a admis qu’avoir roulé aux côtés d’un coéquipier comme Lewis Hamilton a été douloureux.

« J’ai senti que les deux années là-bas, c’était difficile pour moi. Il était juste un tout petit peu plus rapide tout le temps et je devais forcer à chaque séance. »

« C’était directement après les tests d’hiver, j’ai toujours dû forcer pour lui correspondre ou être en avance sur lui. »

« Un tour moyen, ça n’était pas suffisant. Et en faisant ça pendant un an et demi, j’ai en quelque sorte manqué d’énergie, et dans la deuxième partie de la deuxième année, en 2009 chez McLaren, on peut même dire que j’ai roulé en dessous de mes capacités. »

Ferrari testera sur la piste de Fiorano cette semaine

La Scuderia Ferrari réalisera des tests privés sur sa piste de Fiorano cette semaine avec une monoplace de la saison 2018.

Avant la reprise de la F1 le 5 juillet en Autriche sur le tracé Red Bull Ring, plusieurs équipes, dont Mercedes et Ferrari, vont permettre à leurs pilotes de rouler au volant d’une F1 vieille d’au moins deux années pour retrouver quelques sensations après une longue pause forcée.

Cette semaine, Mercedes va participer à des tests privés sur le circuit de Silverstone en Angleterre avec ses deux pilotes., alors que Ferrari jouera à domicile en Italie.

Dans un premier temps, Valtteri Bottas prendra la piste le mardi 09 juin au volant d’une Mercedes W09 de 2018, puis son coéquipier Lewis Hamilton prendra le relais le lendemain.

Chez Ferrari, on sait désormais que ce test privé se déroulera sur la piste maison de l’équipe italienne à Fiorano, mais on ne connait pas encore les dates exactes. Seule certitude, Charles Leclerc et Sebastian Vettel prendront les commandes de la Ferrari SF71H de 2018.

Rappelons que la réglementation permet aux équipes de F1 de faire des journées de préparation avec des voitures vieilles d’au moins deux ans.

Ferrari veut faire de Leclerc le pilote le plus fort de l’histoire de la F1

Ferrari pense que Charles Leclerc peut devenir le pilote le plus fort de l’histoire de la F1 et c’est pour cette raison que le contrat du Monégasque a été reconduit pour plusieurs années.

A la fin de sa première saison avec Ferrari, Charles Leclerc a vu son contrat prolongé pour cinq années, ce qui lui assure d’être un pilote Ferrari au moins jusqu’à la fin de la saison 2024.

Il est très rare en F1 qu’une équipe propose à l’un de ses pilotes un contrat si long, ce qui démontre que Ferrari mise tout sur son petit protégé pour les prochaines années, comme le confirme le directeur de l’écurie italienne.

« Nous avons beaucoup investi dans Charles, oui, depuis de nombreuses années, en F3, en F2 et maintenant en F1, où le processus continue, et nous espérons que cette année il sera encore plus fort que par le passé et encore plus à l’avenir, c’est pourquoi nous avons renouvelé son contrat pour tant d’années. » explique Mattia Binotto à Marca.

« Charles est un pilote sur lequel Ferrari peut compter pour l’avenir en essayant de se développer le plus possible et il peut devenir le pilote le plus fort de l’histoire de la Formule 1. »

Lorsqu’on lui demande si Charles Leclerc a été mis tout de suite au courant du futur départ de Sebastian Vettel de l’équipe à la fin de l’année, Binotto répond : « Oui, car il est important pour moi que vous participiez à ces décisions, d’avoir votre avis. Charles est notre investissement, une partie de l’avenir de notre équipe, il était donc au courant, oui. »

L’an prochain, Charles Leclerc sera rejoint chez Ferrari par l’Espagnol Carlos Sainz. Les deux hommes formeront le duo de pilotes le plus jeune des cinquante dernières années de la Scuderia.

Mercedes pense que Ferrari a caché son jeu aux essais hivernaux

Toto Wolff, le patron de l’équipe Mercedes en F1, pense que le moteur Ferrari sera de nouveau très compétitif cette saison.

On s’en souvient, l’an dernier Ferrari s’est retrouvée dans la tourmente en raison de son moteur jugé illégal par certains concurrents, mais finalement jugé conforme par la FIA.

Après avoir lancé une enquête sur le moteur Ferrari à la fin de la saison 2019, la FIA a finalement conclu un accord dont les termes resteront secret avec l’équipe italienne et a annoncé qu’il lui était impossible de prouver que le moteur Ferrari ne respectait pas la réglementation.

Pour cette saison 2020, Ferrari n’a peut-être pas encore dévoilé toutes ses cartes lors des essais hivernaux disputés à Barcelone cet hiver, c’est en tout cas ce que pense Toto Wolff, qui estime que Mercedes devra faire en sorte de combler l’écart dès le début de l’année.

« Le moteur Ferrari était très solide la saison dernière, et je pense que nous n’avons pas encore vu la véritable puissance de la rouge lors des tests hivernaux. » estime Toto Wolff.

« Ce n’est qu’en qualifications [en Autriche] que nous pourrons enfin voir où tout le monde se situe, mais comme toujours, je suis très pessimiste. »

« De notre côté, nous devons combler l’écart avec Ferrari et nous assurer d’avoir une unité de puissance fiable et solide. Il ne faut pas non plus exclure Honda et Renault, parce que le niveau semble être assez uniforme. »

Rappelons que la saison 2020 débutera sur le circuit Red Bull Ring en Autriche le 5 juillet avec deux courses disputées en une semaine.

Ferrari pessimiste pour le GP d’Autriche

Ferrari ne s’attend pas à avoir la monoplace la plus rapide au Grand Prix d’Autriche lorsque la F1 débutera sa saison 2020 le 5 juillet.

L’équipe italienne estime qu’il lui faudra au moins trois courses avant de connaître le vrai potentiel de sa monoplace cette année, notamment parce que Ferrari n’a introduit aucune mise à jour sur la SF1000 depuis la première course [annulée] en Australie en raison du confinement.

« Nous n’avons pas pu travailler beaucoup en raison de la longue fermeture des usines, où il n’y a pas eu l’occasion de développer la voiture, ni de travailler sur les données ou les souffleries. » explique Mattia Binotto à Marca.

« Nous avons repris le travail il y a quelques jours et nous essayons de corriger ces faiblesses, mais nous sommes là où nous étions en Australie et ce sera une voiture similaire à celle qui démarre en Autriche. Les développements viendront plus tard. »

« Je ne m’attends donc pas à ce que nous ayons la voiture la plus rapide en Autriche. Nous devrons marquer le maximum de points possible au début du championnat du monde et essayer de réagir par la suite, bien qu’il y ait moins d’options de développement avec le nouveau règlement qui a gelé plusieurs parties de la voiture. »

« Nous avons accepté ces changements en raison de notre responsabilité en F1, bien que cela nous rendra la tâche plus difficile, mais cela ne signifie pas impossible. Je pense que nous connaîtrons le vrai potentiel de la voiture après trois courses. »

Carlos Sainz et Charles Leclerc débuteront 2021 au même niveau

Mattia Binotto a confirmé que Charles Leclerc et Carlos Sainz seront traités au même niveau au début de la saison 2021.

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, assure qu’il n’y aura pas de pilote numéro 1 chez Ferrari au début de la saison 2021, lorsque Carlos Sainz rejoindra Charles Leclerc à Maranello.

« Non, ce ne sera pas le cas, la première chose est d’avoir deux bons pilotes, c’est l’esprit d’équipe qui est important, en s’assurant que Ferrari passe en premier. » explique Binotto à Marca.

« Et je pense que ce sera la piste elle-même qui déterminera qui est le premier et qui est le deuxième. Cela a toujours été le cas même à l’époque de Michael Schumacher, qui a commencé chaque année au même niveau que son coéquipier, mais dans la troisième course, il était clair qui était le premier. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de devoir à nouveau gérer une relation tendue entre ses deux futurs pilotes, comme ce fut le cas entre Vettel et Leclerc en 2019, Mattia Binotto se veut confiant.

« Je ne pense pas qu’il y aura des moments difficiles entre les deux, tout se passera bien, et s’il y en a un, c’est mon travail, mais il faut être positif, Charles se renforce et plus le temps passe, plus il comprend l’importance de faire partie de Ferrari. »

« Ce qui s’est passé au Brésil (Vettel et Leclerc sont entrés en collision), c’est la malchance et ce sont des courses, des choses qui peuvent arriver. »

Binotto serait « très heureux » de voir Vettel dans une Mercedes en 2021

Mattia Binotto assure qu’il serait très heureux de voir Sebastian Vettel au volant d’une Mercedes l’an prochain en F1.

Sebastian Vettel quittera l’écurie de Maranello à la fin de cette saison 2020, après six années passées chez Ferrari.

Le pilote allemand et son équipe ne sont plus sur la même longueur d’onde, alors que Ferrari souhaite débuter un nouveau cycle avec deux jeunes pilotes à partir de l’an prochain [Carlos Sainz et Charles Leclerc].

Lorsque Marca demande à Mattia Binotto si le départ de Vettel a été motivé suite à une offre d’un contrat à court terme avec l’équipe, le manager suisse répond : « Non, ce n’est pas vrai. C’est simplement que les choses ont changé et nous envisageons un nouveau cycle, et il semble que cette vision, en termes de timing, ne coïncide pas avec sa vision. Ce n’était pas à cause du type d’offre ou de sa durée. »

Pour 2021, personne ne sait ce que fera Sebastian Vettel, mais les dernières rumeurs suggèrent que le pilote allemand pourrait rejoindre Mercedes ou bien qu’il pourrait tout simplement prendre sa retraite du sport.

Mattia Binotto estime que ce serait une grande perte pour la F1 si Sebastian Vettel venait à prendre sa retraite à la fin de l’année : « Oui, ce serait une perte, car nous l’aimons et l’apprécions, et il serait important pour lui de trouver un bon baquet l’année prochaine. »

« J’entends des rumeurs selon lesquelles vous pouvez le retrouver chez Mercedes et je serais très heureux pour lui, je le serais vraiment. »

Enfin, en raison de l’annonce prématurée du départ de Vettel avant même que la saison 2020 ne débute, beaucoup estiment que l’Allemand sera moins motivé cette année, mais Binotto ne le pense pas.

« Seb est une personne formidable, un grand professionnel avec un sens des responsabilités, et je suis sûr qu’il veut terminer sa dernière année chez Ferrari en bonne position en obtenant le meilleur pour l’équipe, donc je ne m’attends pas du tout à un mauvais comportement. »

Jean Alesi : « Quelque chose ne s’est pas bien passé entre Vettel et Ferrari »

Jean Alesi estime que quelque chose n’a pas fonctionné entre Ferrari et Sebastian Vettel ces dernières années.

En 2021, Carlos Sainz rejoindra le Monégasque Charles Leclerc chez Ferrari et les deux hommes formeront le plus jeune duo de pilotes de l’histoire de l’équipe italienne.

Dans un premier temps, Jean Alesi estime que la situation sera beaucoup plus facile à gérer pour Ferrari, par rapport à la relation compliquée que nous avons pu constater l’an dernier entre Sebastian Vettel et Charles Leclerc.

« C’est peut-être le contraire. Ils auront quelque chose de facile à gérer. » estime Jean Alesi sur Sky Sports, lorsqu’on lui demande si Ferrari va avoir des difficultés à gérer son duo de pilotes l’an prochain.

« Ils auront deux jeunes gars, ils ont deux pilotes professionnels. Carlos, d’après ce que je comprends, est un travailleur très dur et il a l’expérience avec McLaren et Renault. Il vient d’équipes très expérimentées. »

« Donc, pour la direction, il sera plus facile de contrôler ces deux pilotes. Quand vous avez un champion du monde, quand vous avez un pilote charismatique, il est très difficile de le rendre doux. »

A moins qu’il ne remporte le titre au terme de la saison 2020, Sebastian Vettel aura échoué à décrocher son cinquième titre mondial dans une Ferrari, après six années passées à Maranello.

Alesi pense que quelque chose n’a pas fonctionné dans la relation entre le pilote allemand et son équipe au cours des ces cinq dernières années.

« J’ai un immense respect pour Sebastian car il est quadruple champion du monde. Il a mis tout son talent dans ce défi pour être champion du monde avec Ferrari, et il a échoué. » poursuit Alesi.

« Il a échoué mais pas parce que c’est de sa faute ou pas parce que c’est la faute de l’équipe, quelque chose ne s’est pas bien passé tout simplement. J’ai été en fait très surpris de cette décision [l’annonce de son départ] avant le début du championnat. »

« Mais cela signifie beaucoup lorsque quelqu’un comme lui est assez courageux pour dire « c’est assez, je terminerai la saison avec Ferrari, mais l’année prochaine je ne sais pas ce que je ferai ». » 

« Mais c’est sûr que quelque chose ne s’est pas passé comme prévu, parce que lorsque vous accueillez un champion du monde comme Sebastian, vous voulez donner tout ce que vous pouvez. »

« La seconde chose est de savoir si vous le pouvez. Et quand l’équipe est maintenant en mesure de donner ce que le champion demande, alors les problèmes peuvent commencer. »

« Si je prends l’exemple de Michael Schumacher, il a pris ma place mais il est arrivé avec une équipe technique complète Il a travaillé avec les mêmes personnes avec lesquelles il travaillait [chez Benetton] pour être champion du monde. Il lui a fallu quatre ans pour être champion du monde, mais c’est arrivé. »

« La situation de Sebastian était différente. Il est arrivé dans une équipe et il a essayé d’enseigner et d’amener l’équipe technique à travailler comme il le voulait. Mais il n’a pas amené avec lui Adrian Newey [directeur technique de Red Bull] donc cela est très différent. »

Carlos Sainz est concentré à 100% avec McLaren en 2020

Avant de débuter sa dernière saison avec McLaren, l’Espagnol Carlos Sainz veut rappeler qu’il sera engagé à 100% avec l’écurie britannique cette année.

L’Espagnol Carlos Sainz quittera l’équipe McLaren à la fin de cette saison 2020 pour rejoindre Charles Leclerc chez Ferrari l’an prochain.

Mais avant de partir à Maranello, Sainz assure qu’il veut rester concentré à 100% sur son travail avec l’équipe McLaren cette année.

« Dans quatre semaines, nous serons en route pour l’Autriche. L’attente touche à sa fin, mais avant de me diriger vers Spielberg, je m’entraîne dur pour m’assurer d’être en pleine forme. » explique Carlos Sainz.

« Je suis retourné au Royaume-Uni lundi pour continuer ma préparation et j’ai des appels réguliers avec mes ingénieurs pour nous assurer que nous sommes à jour pour le début de la saison. »

« Désormais, je suis certain que vous savez tous que je vais partir [de chez McLaren] à la fin de la saison 2020. Même si je suis naturellement excité par ce qui m’attend, je suis à 100% concentré sur l’avenir immédiat avec McLaren. »

« Je suis tellement fier de tout ce que nous avons déjà accompli ensemble et désireux de créer de nombreux autres bons souvenirs cette année en tirant parti de l’élan positif que nous avons. »

Ferrari regrette la décision de Mercedes sur les grilles inversées en F1

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, regrette que Mercedes soit opposée à l’idée des grilles inversées.

L’introduction du plafond budgétaire en 2021, les limites sur le développement, le projet de grille inversée. Le patron de l’équipe Ferrari est revenu sur les quelques décisions importantes qui ont été discutées pendant la longue pause forcée de ce début d’année.

« Dans certains cas, nous nous sommes battus seuls pour des choses que nous pensions justes.  Le compromis sur les dépenses et les limites de développement ont vu une grande contribution de la part de Ferrari. » explique Mattia Binotto à la Stampa.

« Nous n’avons pas opposé de veto, pour moi ce n’est pas la bonne façon d’aborder une négociation. Nous avons mis à disposition notre sens des responsabilités. La nouvelle réglementation nous désavantage à bien des égards, mais elle profite à l’ensemble de la F1. »

Le directeur de la Scuderia Ferrari est ensuite revenu sur l’idée avortée des grilles inversées  que plusieurs équipes voulaient mettre en place cette année sur les circuits qui allaient accueillir deux courses d’affilée – Red Bull Ring et Silverstone.

Mattia Binotto regrette qu’une seule équipe (Mercedes) se soit opposée à cette idée, ce qui a fait capoter le projet.

 » Sur la course sprint, je suis déçu, nous avons raté une bonne occasion. Si vous courez le même GP deux fois en une semaine, comme en Autriche et en Angleterre, le risque est que la deuxième course soit une répétition de la première. »

« Nous avons pensé à un format différent, il y avait une idée sur la table, la F1, la FIA et neuf équipes sur dix étaient d’accord. L’opposition d’une équipe a suffi pour bloquer la proposition. »

« C’est vraiment dommage pour les fans et pour notre sport. Je suis vraiment désolé, car nous avons tous accepté des compromis pendant cette période. »

Lorsqu’on lui demande à quel type de championnat il s’attend cette année, Binotto répond : « Un championnat anormal : en partie à huis clos, avec un calendrier révisé et compressé, avec des équipes en difficulté financière car elles ne perçoivent pas les revenus attendus, que ce soit ceux de Liberty Media ou des sponsors. »

« Cependant, nous nous préparons à y faire face au mieux avec enthousiasme. Le retour à la normale nous rend tout de même heureux. »

Des débuts difficiles pour Ferrari

Sur le plan de la performance en ce début de saison, Mattia Binotto ne se fait pas beaucoup d’illusions, notamment parce que l’équipe n’a pas connu des tests hivernaux optimaux à Barcelone en février.

« Ce sera un début difficile pour nous. La machine sera la même que celle que nous avions apportée en Australie, car il y a eu ensuite la fermeture obligatoire des usines et les tests d’hiver n’ont pas été satisfaisants. »

James Allison a du mal à imaginer Vettel chez Mercedes en 2021

James Allison, le directeur technique de l’équipe Mercedes, ne pense pas que son écurie signera Sebastian Vettel pour la saison 2021.

Ces dernières semaines, le marché des transferts en F1 a été relativement agité avec l’annonce du départ de Vettel de la Scuderia Ferrari à la fin de cette saison et la future arrivée de Carlos Sainz à Maranello à partir de 2021.

Dans la foulée de ces deux annonces, McLaren a également confirmé la signature de l’Australien Daniel Ricciardo pour l’année prochaine, qui quittera donc Renault en fin de saison.

Pour l’instant, personne ne sait ce que fera Sebastian Vettel l’an prochain, mais les rumeurs placent le quadruple champion du monde chez Mercedes aux côtés de Lewis Hamilton à partir de 2021.

Interrogé sur le sujet dans le dernier podcast de la F1, James Allison estime que les chances de voir arriver Vettel chez Mercedes l’an prochain sont très faibles, alors que les options de l’équipe sont déjà nombreuses, à commencer par son actuel duo de pilotes qui pourrait très bien rester inchangé.

« La première chose et la plus évidente à dire est que nous avons un très bon duo de pilotes aujourd’hui et nous avons des options pour avoir d’autres excellents pilotes. » explique James Allison, directeur technique de l’équipe Mercedes.

« Donc, il n’est pas très facile d’imaginer que les étoiles s’alignent de façon à ce que la question soit autre chose qu’hypothétique. »

« Mais si cela devait arriver, je suis certain que les deux trouveraient un moyen pour que cela fonctionne. Lewis est un pilote phénoménal et Sebastian a également été le protagoniste de plusieurs bonnes performances. Je suis certain que le professionnalisme des deux ferait que cela pourrait fonctionner. »

« Mais je dois admettre que je trouve difficile d’imaginer que les nombreuses bonnes options que nous avons autour de nous s’évaporent pour en arriver à cela. »

La F1 rediffuse le GP complétement fou d’Azerbaïdjan 2017

La F1 va rediffuser ce samedi 6 juin le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017, remporté par le pilote Red Bull Daniel Ricciardo.

Vivez ou revivez l’incroyable Grand Prix d’Azerbaïdjan 2017 ce samedi 6 juin. Une course émaillée de nombreux incidents et rebondissements et finalement remportée par le pilote Red Bull de l’époque, Daniel Ricciardo.

Au programme de cette course : trois sorties de la voiture de sécurité, sept abandons, une interruption de l’épreuve après 23 tours, un arrêt au stand prématuré pour Ricciardo pour débarrasser les conduites de freins de sa monoplace après avoir roulé sur des débris, un appui-tête baladeur sur la Mercedes de Lewis Hamilton et une pénalité pour Sebastian Vettel après avoir percuté volontairement la monoplace du Britannique.

Dans ce chaos, le pilote Red Bull Daniel Ricciardo a finalement réussi à tirer son épingle du jeu en remportant l’épreuve, alors qu’il s’élançait depuis la dixième place sur la grille en raison d’un crash survenu la veille en qualifications.

Autre surprise, la troisième place de Lance Stroll sur le podium. Le Canadien a réussi à déjouer tous les pièges de cette course à rebondissements pour s’offrir son tout premier podium en Formule 1 au volant d’une Williams.

Pour voir ou revoir cette course folle, rendez-vous ce samedi 6 juin à partir de 16h00 (heure de Paris) sur les différents canaux de communication de la F1 : YouTube, Facebook et F1.com.

La Hongrie prolonge avec la F1 jusqu’en 2027

Le contrat du Hungaroring pour accueillir le Grand Prix de Hongrie de F1 a été prolongé jusqu’à la campagne 2027.

La Grand Prix de Hongrie a prolongé son bail avec la catégorie reine du sport automobile et continuera d’accueillir des courses de Formule 1 jusqu’en 2027 au moins.

Un accord à long terme visant à maintenir le Grand Prix de Hongrie au calendrier de la F1  jusqu’en 2026 a été conclu en 2016.

Mais les conditions ont maintenant été révisées par les organisateurs pour prolonger le contrat d’un an et réduire les frais d’hébergement annuels, ainsi que pour convenir de frais beaucoup plus bas pour l’organisation de l’événement de cette année qui se tiendra à huis clos le 19 juillet.

« Nous avons discuté avec Liberty Media sur la manière de compenser le profit manquant, car le coût organisationnel n’est pas inférieur pour la tenue d’un événement à huis clos. » explique Zsolt Gyulay, PDG de Hungaroring Sport.

« Nous avons fait de notre mieux pendant les discussions pour obtenir un bon accord à la fois pour le pays et le sport, même en ces temps difficiles. »

« Nous ne pouvons pas rentrer dans les détails, mais la redevance est une partie de celle que nous payons en cas d’événement ouvert. »

« En outre, nous avons obtenu une prolongation de notre contrat. Il est donc désormais valable jusqu’en 2027 au lieu de 2026. »

« L’augmentation annuelle de la redevance a également été réduite, nous avons donc épargné plusieurs milliards de forints pour l’État. Dans l’ensemble, je peux dire que nous avons été sages et que nous avons beaucoup épargné. »

Lando Norris enthousiasmé par la reprise de la F1

Lando Norris se dit heureux de savoir que la course va enfin reprendre en F1, mais le Britannique s’attend à un rythme effréné.

La F1 débutera enfin sa saison 2020 le 5 juillet en Autriche avec deux courses à huis clos en une semaine, puis la catégorie reine prendra ensuite la direction de Budapest dans la foulée pour une course sur le Hungaroring.

Direction ensuite Silverstone, Barcelone, Spa et enfin Monza pour clôturer la saison européenne, avant de partir vers l’Asie, les Amériques et les pays du Golfe.

Le pilote McLaren, Lando Norris, qui a réalisé un test cette semaine au volant d’une F3, est également bien conscient qu’il s’agira d’un vrai défi pour toutes les équipes d’enchaîner les courses.

« L’Autriche a été l’un de mes meilleurs résultats l’année dernière, en fait, je pense que c’était mon meilleur résultat, qui était P6, donc j’attends ça avec impatience. » explique Norris dans le podcast de la F1.

« Budapest j’apprécie aussi, c’est là que j’ai fait mon premier test en F1, donc j’ai toujours aimé cet endroit et j’ai aussi de bons souvenirs là-bas. »

« Il va y avoir de l’action : Spa, Monza, il va y avoir beaucoup de circuits sur lesquels nous avons de bonnes courses et où nous pourrons nous amuser beaucoup en tant que pilote. »

« Donc, je pense que c’est un bon calendrier. Chargé, mais je pense que toutes les pistes sont celles que nous apprécions vraiment. »

« Ça va être beaucoup, mais pas seulement pour moi, mais aussi pour toute l’équipe de faire trois courses d’affilée – deux en Autriche et une à Budapest. »

« C’est beaucoup aussi pour les ingénieurs et les mécaniciens. Nous devons juste nous assurer que nous sommes préparés pour cela. »

« Nous devrons nous assurer d’être en forme après chaque week-end de course, pour nous assurer d’être en forme pour les deuxième et troisième. C’est bien parce qu’il y aura beaucoup de courses, mais il y aura des défis à relever. »

Charles Leclerc : « Une grande responsabilité » de rouler pour Ferrari

Le Monégasque Charles Leclerc admet qu’il ressent une très grande responsabilité lorsqu’il pilote sa Ferrari.

S’exprimant sur la télévision italienne, Charles Leclerc a répondu en toute franchise à quelques questions posées par Alex Zanardi, ancien pilote de Formule 1 (voir vidéo au bas de l’article).

« Il y a de la pression, vous sentez une grande responsabilité, mais je pense que c’est comme ça même à 30 ans quand un pilote monte dans une Ferrari. » explique Charles Leclerc.

« Mais à chaque fois que je monte dans la voiture, je me concentre sur le travail que je dois faire, et si je le fais parfaitement, j’ai confiance que les résultats arriveront. »

La perte de ses proches

Au cours de sa carrière en sport automobile, Charles Leclerc a connu des moments douloureux. Le premier fut en 2015 lorsqu’il a perdu son ami Jules Bianchi, décédé des suites de ses blessures après un accident au Grand Prix du Japon 2014.

Le second moment fort pour le Monégasque a été le décès de son papa en 2017, ce qui ne l’empêchera pas de remporter le Grand Prix d’Azerbaïdjan la même semaine en Formule 2.

Puis l’an dernier, c’est au tour d’un autre copain de perdre la vie. Le Français Anthoine Hubert se tue à Spa après un terrible accident en Formule 2, mais là encore, Leclerc trouvera la force mentale nécéssaire pour s’imposer au Grand Prix de Belgique au volant de sa Ferrari.

« Le manque de mon père et de Jules m’ont rendu mentalement plus fort et m’ont aussi permis de comprendre qu’il y a autre chose que le sport automobile, c’est la famille, qui est la chose la plus importante. Lorsque tout va bien, vous ne le remarquez pas beaucoup. »

« Courir m’a toujours fait du bien, même quand je les ai perdus, car c’est ma passion, je suis heureux de piloter quand je suis en voiture. Avec Anthoine (Hubert, décédé en 2019) c’était différent, car à chaque fois que je passais l’endroit de son accident à Spa, c’était très difficile, j’y ai perdu un ami. »

Des tremblements pour son premier départ en F1

Enfin, le pilote Ferrari est revenu sur ses débuts en Formule 1 en 2018 avec l’équipe Sauber-Alfa Romeo. Le Monégasque se souvient de son tout premier départ en F1 à Melbourne.

« Melbourne 2018 était spécial, mentalement, c’était difficile: je tremblais sur la grille de départ, mais j’ai réalisé le rêve que j’avais quand j’étais enfant, je l’ai rêvé mille fois, mais il y avait de la tension. »

« L’année suivante, j’ai vécu quelque chose de tout aussi spécial : une fois arrivé en Formule 1, je regardais déjà la voiture rouge, en rêvant d’y être. »

« Il y a certainement de la pression – conclut Leclerc – mais c’est un grand honneur, car vous avez enfin la possibilité de conduire une voiture qui peut montrer ce que vous pouvez faire. »

https://youtu.be/WB2WikAEn4g

Bernie Ecclestone à la recherche d’investisseurs pour sauver Williams

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, admet qu’il recherche des investisseurs pour sauver l’équipe Williams Racing.

Lanterne rouge du championnat du monde de F1 depuis deux saisons maintenant, l’équipe Williams ne peut pas cacher ses difficultés financières et se doit désormais de réagir en conséquence pour sauver son équipe.

Williams est l’une des équipes les plus anciennes de la grille, ayant participé pour la première fois au Grand Prix d’Espagne de 1977, et est toujours détenue en majorité par le co-fondateur Sir Frank Williams avec une participation de 51%, tandis que le co-fondateur Sir Patrick Head détient une participation de 9,3%.

En 2011, la société a été introduite à la Bourse de Francfort pour lever des capitaux et, en tant que telle, doit publier des documents financiers publics et dans sa dernière déclaration, WGPH [Williams Grand Prix Holding] a confirmé qu’elle envisageait plusieurs options, dont l’une est la «vente potentielle de l’ensemble de la société» dont l’équipe de F1.

« Je cherche des personnes qui pourraient s’impliquer. Etre propriétaire d’une écurie est un loisir très onéreux. » explique Bernie Ecclestone à l’AFP.

« Williams, ce serait une grande perte. J’espère que ce n’est pas la fin de cette équipe, ce serait la fin d’une ère, mais j’espère qu’il sera possible de trouver quelqu’un qui peut se permettre de faire tourner l’équipe correctement. »

« C’est quelque chose de terrible de perdre une écurie comme celle-là. Ce n’est pas pensable. Ce bon vieux Frank a dû travailler très dur pour que l’équipe soit compétitive, et c’est ce qui s’est passé. La voir disparaître comme ça, ce n’est pas bon. C’est une écurie historique. »