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Romain Grosjean admet avoir été surpris par la décision conjointe de Ferrari et Sebastian Vettel de se séparer à la fin de l’année.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a annoncé que le contrat de Sebastian Vettel ne serait pas reconduit la saison prochaine, après six années passées à Maranello pour le pilote allemand.

A peine 48h00 plus tard, Ferrari annonçait la signature de l’Espagnol Carlos Sainz en remplacement direct de Sebastian Vettel à partir de la saison 2021.

Dans la foulée, McLaren a annoncé l’arrivée en 2021 de l’Australien Daniel Ricciardo, qui quittera donc Renault en fin de saison, après seulement deux années passées à Enstone.

Interrogé sur toutes ces annonces faites en cascade en l’espace de quelques jours, Romain Grosjean admet qu’il a été surpris d’apprendre la séparation de Sebastian Vettel et Ferrari.

« je dois avouer que j’ai été un peu surpris par certains transferts, et en tant que team manager, je n’aurais pas fait les mêmes choix. » explique Grosjean à Sky Sports.

« La plus grande surprise pour moi a été la séparation entre Seb [Vettel] et Ferrari. J’étais vraiment convaincu que Seb continuerait avec Ferrari. »

Concernant le possible retour de Fernando Alonso en Formule 1 en 2021, Romain Grosjean ne serait pas contre l’arrivée du double champion du monde chez Renault, comme le suggèrent les rumeurs ces dernières semaines.

« Pourquoi pas ? Il se passe tellement de choses en ce moment. Il est évident que Fernando est un grand pilote, ce serait la répétition d’un come-back, car après son année passée chez McLaren, il est revenu chez Renault en 2008. Un retour serait certainement positif. »

Romain Grosjean dit que les pilotes de F1 sont bien conscients qu’une fois la saison 2020 débutée ils devront suivre un rythme effréné jusqu’à la fin de l’année.

En tant que directeur du GPDA, le Français Romain Grosjean reste en contact permanent avec les pilotes durant cette période si particulière et prend régulièrement des nouvelles de tout le monde.

La saison 2020 n’a toujours pas débuté en raison de la crise sanitaire , mais une chose est quasiment certaine, une fois que la saison sera lancée, les pilotes vont devoir suivre un rythme effréné avec au minimum 15 courses à disputer en seulement six mois.

Grosjean confirme que les pilotes sont conscients que le calendrier condensé, ainsi que les restrictions supplémentaires sur les voyages et la sécurité pourraient signifier qu’ils seront absents pendant des périodes plus longues que la normale.

« Ça va être difficile d’être absent, mais nous savons tous que cela pourrait arriver. » explique le pilote Haas à Sky Sports.

« Nous profitons du temps que nous avons maintenant [à la maison] mais, évidemment, une fois que vous commencez à courir, cela pourrait être quatre courses d’affilée en Europe et si nous allons en Asie, est-ce que ça va être la même chose? Nous pouvons être absent pendant un mois. »

« Donc, nous devons juste être préparés. Ce sera différent, ce ne sera plus ce que nous avions en termes de vols en arrivant aussi tard que vous le pouvez [dans le pays] et en repartant aussi tôt que possible. »

« Mais nous devons faire la course, nous devons faire de notre mieux pour tout le monde, et si cela prend un peu plus de temps, tant pis. »

Le pilote Williams George Russell espère un jour faire regretter à Lewis Hamilton les conseils qu’il lui a donné au début de sa carrière.

George Russell a révélé que le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton lui avait donné des conseils de pilotage « inestimables » plus tôt dans sa carrière.

Mais maintenant que le jeune britannique est en F1, il espère pouvoir utiliser ces précieux conseils en catégorie reine un jour pour battre sur la piste Lewis Hamilton.

« Cela m’a fait réfléchir sur la façon d’en tirer un peu plus de la voiture. J’espère que je pourrais lui faire regretter de m’avoir un jour conseillé. » plaisante le pilote Williams.

« C’était pendant un débriefing, je me débattais un peu avec quelque chose et j’en parlais aux ingénieurs. Il m’a donné quelques conseils du côté pilotage, essentiellement sur les pneus et comment essayer d’en tirer le meilleur parti. »

« Je ne vais pas dire ce que c’était, mais c’est une petite chose qui m’a aidé à trouver un peu plus, une chose qui me manquait au début de ma carrière en F2, et qui a été transféré en F1 et cette information a déclenché quelque chose chez moi. »

George Russell débutera cette année sa seconde saison en F1 en tant que titulaire au sein de l’écurie Williams.

Pour sa première année en 2019, le Britannique a impressionné en dominant son coéquipier Robert Kubica. A partir de la saison 2020, Russell fera équipe avec le Canadien Nicholas Latitfi.

Luca Di Montezemolo, l’ancien président de Ferrari, a débuté en F1 avec Niki Lauda en tant que pilote pour l’équipe italienne.

A l’occasion du premier  anniversaire de la mort de Niki Lauda ce mercredi 20 mai, l’ancien président de Ferrari se souvient de l’Autrichien avec affection et souligne le grand respect et l’estime qui existait entre eux.

A l’époque, Niki Lauda avait une admiration particulière pour les compétences de Montezemolo en tant que manager, à tel point qu’il le voyait comme le patron idéal de la Formule 1.

« Lauda était un ami fidèle, nous n’avons pas cessé de nous voir, même lorsque nous étions des rivaux. » explique Di Montezemolo à la Gazzetta Dello Sport.

« Il voulait que je dirige la Formule 1, que je devienne une sorte de PDG avec Ecclestone comme président d’honneur. Et la vérité est que je n’étais pas loin de prendre les commandes de la F1. »

Niki Lauda est arrivé chez Ferrari en 1974 pour piloter aux côtés de Clay Regazzoni. A la tête de la Scuderia, se trouvait alors le jeune Luca Di Montezemolo, qui n’était pas encore président de la société italienne.

Avec Montezemolo comme patron, Niki Lauda a obtenu deux de ses trois titres, en 1975 et 1977, puis les deux hommes ont débuté une grande amitié qui s’est poursuivie lorsque Niki Lauda a quitté Ferrari en 1977.

Le pilote Ferrari Charles Leclerc sera le principal acteur d’un remake du mythique « C’était un rendez-vous » tournée par Claude Lelouch en 1976 dans les rues de Paris.

Ce dimanche 24 mai, les voies du tracé du Grand Prix de Monaco – annulé cette année en raison de coronavirus – seront fermées durant quelques heures à la circulation et aux piétons pour permettre le tournage du court métrage intitulé « Le grand rendez-vous ».

Le projet, dirigé par le réalisateur Claude Lelouch, ne peut cacher son lien de parenté avec le fameux court métrage tourné en 1976 dans les rues de Paris et intitulé « C’était un rendez-vous ».

Pour rappel en 1976, le réalisateur Claude Lelouch avait pris le volant de sa Mercedes 450 SEL au lever du jour et avait parcouru la capitale au taquet. La scène avait duré 8 minutes et avait été réalisée en un seul plan grâce à une caméra embarquée à l’avant de la voiture.

A l’époque, la scène n’avait du tout plu au préfet de Paris, qui a voulu « confisquer » le permis de Claude Lelouch.

En 2020, cette mythique scène sera donc de nouveau tournée dans les rues de Monaco cette fois-ci et avec le pilote Ferrari Charles Leclerc au volant d’une…Ferrari évidemment.

C’était un rendez-vous – Claude Lelouch, 1976

https://youtu.be/lHqXQijqfGc

Un an après sa mort, Lewis Hamilton assure que ses meilleurs souvenirs avec Niki Lauda remontent à ses premières discussions avec lui en 2012.

Niki Lauda nous a quittés il y a tout juste un an le 20 mai 2019 des suites d’une infection pulmonaire, après avoir subi une transplantation.

Lewis Hamilton, très proche de Niki Lauda, assure que ses meilleurs souvenirs avec l’Autrichien remontent à 2012, lorsque Lauda a tout fait pour que Hamilton signe avec Mercedes.

« Niki est une personne qui me manque beaucoup et qui, je pense, manque à beaucoup d’autres personnes. » a déclaré Lewis Hamilton.

« C’est un sujet difficile à aborder, quelqu’un que vous aimez tant, et quelqu’un que le monde a finalement perdu, mais je n’ai que de bons souvenirs avec Niki. »

« Probablement, les meilleurs souvenirs que je garde sont les premières discussions. Nous avons commencé à discuter en 2012, et je me souviens que j’étais à la maison et que Niki m’a appelé pour essayer de me convaincre de venir dans l’équipe. »

« C’était très cool d’avoir un appel d’un champion du monde et d’une icône comme Niki. Plus tard, nous nous sommes assis ensemble à Singapour, il est venu dans ma chambre et nous avons eu une bonne conversation […] »

« Depuis ce moment là, nous avons eu une excellente relation, nous avons voyagé ensemble, j’ai pu passer du temps avec lui à Ibiza. C’était un gars tellement positif, drôle et divertissant, il avait toujours les plus belles histoires à raconter. »

« Il était un coureur né naturellement. Il réfléchissait toujours à la façon dont nous pouvons nous améliorer. Le plus grand signe de Niki était que si vous faisiez le travail, il enlèverait sa casquette. C’était lui qui disait:  » Bien joué! « Ce n’était pas le plus facile pour lui de vous complimenter, alors ce serait tout pour lui, d’enlever sa casquette. »

« Nous parlions souvent après les courses et il demandait des choses comme: «Hé, Lewis, de quoi as-tu besoin pour être meilleur? De quoi avez-vous besoin? « Il était toujours à la poursuite [de l’amélioration]. »

« Si je devais apprendre quelque chose de lui, ce serait ça. En tant que pilote et au sein d’une équipe, vous devez naturellement travailler ensemble mais vous devez la diriger. Vous devez diriger l’équipe, vous devez poser les questions, vous devez creuser profondément et pousser tout le monde. »

« Niki m’a en quelque sorte appris à aborder cela dans un environnement de travail et j’aime penser que je suis capable de l’appliquer tous les jours, dans ma vie de coureur au quotidien. »

Le constructeur automobile Renault s’apprête à dévoiler d’ici une dizaine de jours un vaste plan d’économie de 2 milliard d’euros.

Renault annoncera la semaine prochaine un vaste plan d’économie et, selon le Canard Enchaîné et plusieurs autres sources, le constructeur français s’apprêterait à fermer quatre de ses usines en France : Choisy-le-roi, Dieppe et les Fonderies de Bretagne dans un premier temps.

Toujours selon les mêmes sources, l’usine de Flins, où sont assemblées la citadine électrique Zoé et la Nissan Micra, devrait également cesser ses activités d’ici quelques années.

Interrogée par l’AFP, la direction de Renault n’a pas souhaité faire de commentaire, alors que le ministère de l’économie n’a pas souhaité non plus prendre la parole sur ce dossier « délicat ».

Rappelons que l’état français, actionnaire de Renault avec 15% du capital, prévoit de garantir un prêt bancaire d’environ 5 milliard d’euros pour le constructeur français, très impacté par la crise sanitaire du coronavirus.

Quid de l’équipe Renault en F1 ?

Officiellement, le projet F1 de Renault est basé sur du long terme, mais le constructeur français va devoir présenter dans quelques jours les contours d’un vaste plan d’économie de 2 milliard d’euros annoncé en février dernier.

Dans ce contexte si particulier, outre ces fermetures d’usines évoquées, on est en droit de se demander si l’implication de Renault en Formule 1 avec son équipe d’usine fera toujours partie des priorités de la société dans une telle période.

Pour l’instant, rien n’indique que Renault devrait quitter la F1 à court ou moyen terme, au contraire, l’équipe du constructeur français a même signé un contrat de sponsor titre avec DP World juste avant le début de la saison 2020, ce qui prouve que Renault ne comptait pas quitter la catégorie reine prématurément.

Mais depuis le mois de février, la crise liée au coronavirus est passée par là et Renault, comme d’autres constructeurs, a vu le marché automobile s’effondrer en quelques semaines. Le constructeur a même vu sa notation financière abaissée au rang d’investissement spéculatif par Standar an Poor’s.

Rappelons également qu’en février dernier déjà, la direction avait évoqué la possibilité de fermer des sites en France et à l’étranger lors de la présentation des résultats annuels: « Nous n’avons aucun tabou et nous n’excluons rien. » avait déclaré Clotilde Delbos, la directrice générale par intérim.

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, pense chaque jour à son ami et partenaire Niki Lauda, décédé il y a déjà un an.

Le 20 mai 2019 s’éteignait le triple champion du monde de F1 Niki Lauda des suites d’une infection pulmonaire.

L’ancien directeur non exécutif de l’équipe Mercedes passait ses journées aux côtés de son partenaire, mais surtout ami, Toto Wolff, actuel directeur exécutif de Mercedes. L’Autrichien se souvient de son ami.

« Je ne peux pas le sortir de ma tête. Je pense à notre amitié, à notre association et à nos bons moments passés ensemble, c’est ce qui me manque le plus. » explique Toto Wolff à RTL.

« C’était mon ami, mon partenaire, et nous avions construit une bulle de sécurité ensemble dans le paddock de la Formule 1. Nous voyagions ensemble, mangions ensemble, mais nous ne pourrons plus le faire. »

« Même dans ces moments de crise (Covid-19), le bon sens de Niki me manque. Avec ses nombreuses transplantations, il aurait été un patient à risque, et donc, son opinion aurait certainement été entendue. »

« Je me demande souvent : qu’aurait-il pensé ? Comment aurait-il réagi ? Il reste de toute façon mon partenaire, même s’il n’est plus là. »

« En tant que pilote, que champion et ensuite chez Mercedes, il a toujours été quelqu’un de pertinent, il était toujours là. »

« Je continue toujours de chercher sur internet des photos où nous sommes sortis ensemble et il y en a lorsque nous avons remporté notre premier championnat du monde ensemble. C’est l’un des moments les plus spéciaux dont je me souviens. »

Le patron de l’équipe McLaren, Zak Brown, comprend parfaitement la décision de son pilote Carlos Sainz de rejoindre Ferrari à la fin de la saison.

C’est désormais officiel depuis quelques jours, le pilote espagnol Carlos Sainz deviendra le coéquipier de Charles Leclerc chez Ferrari en 2021 en remplacement direct de Sebastian Vettel.

La Scuderia Ferrari sera la quatrième équipe visitée par Carlos Sainz depuis son arrivée en F1 en 2015 et le choix fait par le madrilène de rejoindre l’une des meilleures équipes de la grille est parfaitement compréhensible par son actuel patron, Zak Brown.

« Je comprends que Sainz soit séduit par Ferrari et pourquoi il a pris sa décision. Cela a aussi créé une grande opportunité pour nous et cela montre que vous pouvez vous séparer et avoir de bonnes relations. » explique Zak Brown, le PDG de McLaren.

Bien que l’Américain considère la décision de Carlos Sainz comme logique, il reconnaît que l’Espagnol manquera à l’équipe.

« Je pense que chez McLaren nous avons vraiment bien réussi [avec les pilotes] en créant un bon environnement pour nos pilotes et les membres de l’équipe. »

« Nous lui devons beaucoup, nous l’avons fait ensemble. Evidemment, Lando et Carlos ont joué un grand rôle dans notre amélioration, donc, Carlos va nous manquer. Il fait partie de la famille. C’est un pilote formidable, un grand pilote et les gens autour de lui sont fantastiques. »

La Formule 1 exhorte le gouvernement britannique à lui accorder une dérogation aux règles de quarantaine jugées « impossibles » à respecter.

La saison 2020 de Formule 1 a été fortement perturbée en raison de la pandémie de coronavirus, entraînant le report ou l’annulation de 10 des premiers grands prix prévus.

Les dirigeants de la Formule 1 travaillent sur l’élaboration d’un calendrier remanié et sur un début de saison 2020 en Autriche au mois de juillet.

Une «biosphère» serait alors créée dans le paddock, ainsi que des tests réguliers du personnel, afin de réduire le risque d’infection à la fois pour ceux dans le paddock et pour la contamination croisée avec la population locale.

Les équipes se rendraient ensuite à Silverstone, en Grande-Bretagne, pour deux autres courses le 26 juillet  et le 2 août.

Silverstone a conclu un accord de principe pour accueillir deux courses, mais ces plans sont prêts à être contrecarrés par la période de quarantaine de 14 jours du gouvernement britannique pour tous les passagers entrants sur le territoire.

Selon les mesures annoncées la semaine dernière, une période de quarantaine obligatoire de 14 jours devrait être introduite, sans date de fin pour le règlement, ce qui rend la planification à long terme plus problématique pour les événements internationaux.

Le gouvernement britannique a récemment fait référence à une exemption de la période de quarantaine pour quelques privilégiés et la Formule 1 a entamé un dialogue avec les responsables pour essayer de déroger à cette exigence, à condition qu’ils puissent prouver que le personnel est exempt de virus.

Mais il est de plus en plus improbable qu’une exemption soit accordée à la Formule 1, ce qui pourrait compromettre tous les plans de la discipline, à commencer par le GP de Grande-Bretagne.

« Une quarantaine de 14 jours rendrait impossible un Grand Prix de Grande-Bretagne cette année. » a déclaré un porte parole de la F1.

« De plus, cela a un impact majeur sur des dizaines de milliers d’emplois liés à la F1 et aux chaînes d’approvisionnement. »

« Nous retournerions au Royaume-Uni sur des avions occupés uniquement par la F1 et tout le personnel serait testé, rendant une mise en quarantaine totalement inutile. Si tous les sports d’élite doivent revenir à la télévision, des exemptions doivent être prévues.

La FIA est convaincue qu’elle sera en mesure de gérer les cas de coronavirus positifs dans le paddock une fois la saison 2020 débutée.

Le Grand Prix d’Australie a été annulé à peine deux heures avant le début prévu des essais libres après qu’un employé de l’équipe McLaren se soit révélé positif pour COVID-19.

Depuis, neuf autres courses ont été annulées, et des plans sont désormais en place pour créer une « biosphère » lors des événements de lancement de la saison, à commencer par le Grand Prix d’Autriche début juillet.

La FIA a tenu une réunion pour discuter des protocoles pour l’organisation des événements cette semaine, qui comprendrait que le personnel du paddock soit testé pour le COVID-19 tous les deux jours.

Le président de la commission médicale de la FIA, le Français Gerard Saillant, est convaincu que tout résultat positif au COVID-19 pourrait être traité de manière à éviter l’annulation de la course comme en Australie.

« Je pense que la situation est très différente entre Melbourne et maintenant, car la connaissance du virus est très différente. » a déclaré Saillant.

« Il est possible de prévenir et d’anticiper pas mal de choses. Si nous avons un cas positif, ou peut-être 10 cas positifs, il est possible de gérer parfaitement avec une piste spéciale, une voie spéciale pour les cas positifs. Médicalement parlant, ce n’est pas un problème. »

Mais Saillant a reconnu qu’il y aurait des conséquences de plus grande envergure sur la façon dont la F1 serait perçue s’il y avait un nombre élevé de cas positifs, ce qui pourrait forcer les dirigeants de la catégorie reine à prendre de nouvelles mesures.

« En termes de conséquences sportives et médiatiques, c’est très différent. Nous devons essayer d’anticiper cela, pour savoir où est la bonne ligne au-delà de laquelle il est impossible de continuer. Mais je pense que ce n’est pas un problème pour nous maintenant. »

Le président de la FIA, Jean Todt, a ajouté qu’il était impatient d’éviter une répétition de l’escalade des événements vus en Australie pour la première course de l’année.

« Nous voulons nous assurer qu’en arrivant au premier événement du calendrier 2020, nous ne sommes pas confrontés à une autre situation imprévisible. En tout cas, nos experts y travaillent. » a déclaré le Président de la FIA sur Sky Sports.

La F1 est toujours en train de travailler sur l’élaboration d’un calendrier remanié et prévoit toujours un début de saison 2020 en Autriche au mois de juillet.

La F1 a publié aujourd’hui un message très émouvant d’un fan de la Scuderia Ferrari qui a pu rencontrer Sebastian Vettel au GP des Etats-Unis.

En dehors de sa monoplace, le pilote Ferrari Sebastian Vettel est connu dans le paddock pour être une personne admirablement respectable et il n’est pas rare de voir l’Allemand prendre son temps pour discuter avec des fans durant des week-ends de course.

Les pilotes de F1, et particulièrement chez Ferrari, sont très demandés par les médias et n’ont donc que très peu de temps à consacrer aux fans durant un week-end de course, mais Sebastian Vettel a déjà « prouvé » à plusieurs reprises avoir le cœur sur la main en off, loin des caméras et des photographes (je peux vous le confirmer pour l’avoir vu à plusieurs reprises venir en aide à des gens en difficulté)

Cette fois-ci, c’est l’un de ses fans qui a posté un très beau message à son intention sur les réseaux sociaux et qui a été repris par la Formule 1 elle même ce mardi et dont voici l’histoire.

« Je vis à Austin à côté d’un hôtel-boutique et l’année dernière, la semaine avant le GP des États-Unis, je vois une GT4 Lusso s’arrêter et trois gars de la Scuderia Ferrari en sortent avec des tenues de l’équipe. »

« Le lendemain, cette même voiture s’arrête et Vettel et un de ses amis sortent. Jusqu’à maintenant, je n’ai jamais demandé à personne de’autographe auparavant, mais je suis un Tifosi depuis le début et l’homme est une légende. »

« Je l’ai appelé et j’ai demandé à lui dire bonjour et à prendre une photo. Il a fait une pause et s’est arrêté pendant quelques minutes pour être complètement authentique, se présentant lui-même comme si je ne savais pas qui il était. »

« Il me demande si je vais à la course dimanche et je lui dis que je n’ai pas pu obtenir de billets cette année mais j’ai hâte de le voir faire une bonne course. »

« Tout au long de la semaine, je le vois, lui et son ami, et je le salue toujours, mais je m’en tiens à cela. Je me sentais déjà assez mal pour de l’avoir dérangé car je sais à quel point il est privé. »

« Je rentre à la maison quelques jours plus tard et il y a un sac attaché à ma poignée de porte. Je l’ouvre et il y a une casquette signée avec une note manuscrite sur du papier à en-tête Ferrari avec deux billets à l’intérieur qui m’ont été adressés par mon nom. »

« Un quadruple champion du monde me rencontre une fois en passant et note que je n’avais pas de billets, se souvient de mon nom, fait tout son possible pour m’en trouver et écrit la note à la main. C’est un acte de grande classe et je ne l’oublierai jamais. »

Le Président de la FIA, Jean Todt, pense que Sebastian Vettel aura quelques opportunités pour rebondir en 2021 en F1.

Invité à s’exprimer sur le départ prochain de Sebastian Vettel de la Scuderia Ferrari après six années passées à Maranello, le Président de la FIA, Jean Todt, ne pense pas que le pilote allemand prendra sa retraite l’an prochain.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que le quadruple champion du monde partira en retraite en fin d’année, le Français répond : « Soyez plus positif ! Sebastian Vettel est l’un des plus grands talents du sport automobile. »

« Une annonce a été faite qu’il ne conduira pas pour l’équipe au-delà de 2020. » a déclaré Jean Todt sur Sky Sports.

« Il y a beaucoup d’autres opportunités. Nous ne pouvons que lui souhaiter le meilleur et je le pense. Celui qui le prendra sera très chanceux. Peut-être qu’il sera un bon président de la FIA à l’avenir. On ne sait jamais. » 

Vettel a suggéré « un manque d’harmonie » entre lui et Ferrari pour expliquer leur séparation. Il quittera l’équipe sans arriver à égaler le record de sept titres mondiaux de son héros Michael Schumacher – dont plusieurs ont été acquis chez Ferrari sous la direction de Todt.

« Les résultats, bons ou mauvais, vous pouvez l’expliquer. Avec Michael, toute l’équipe de Ferrari, nous avons eu tellement de succès parce que nous avions une équipe très unie et forte et nous nous soutenions les uns les autres – principalement dans les moments difficiles – plutôt que dans les bons moments. »

« C’est facile d’être ensemble quand tout va bien. Vous voyez un bon marin dans une mer agitée, donc quand nous étions dans une mer agitée, nous étions tous sur le bateau. Je parle de bateaux mais nous parlons de voitures, bien sûr. »

Jenson Button doute que son ancien coéquipier Fernando Alonso soit intéressé par un retour de F1 avec Renault.

Après la confirmation du transfert de Daniel Ricciardo chez McLaren pour 2021, le double champion du monde Alonso a été lié à un retour potentiel en F1 avec Renault l’année prochaine.

Alonso n’a pas couru en F1 depuis la fin de la saison 2018, mais a récemment déclaré qu’il savait « plus ou moins » à quoi ressembleraient ses plans pour 2021.

Dans le cas d’un retour de l’Asturien à Enstone en 2021, il s’agirait alors d’un retour au sein de l’équipe avec laquelle il a remporté ses deux titres mondiaux en 2005 et 2006.

Mais l’ancien coéquipier d’Alonso chez McLaren, le Britannique Jenson Button, doute fortement que le pilote espagnol serait intéressé par un retour chez Renault alors qu’il serait incapable de se battre en tête du peloton avec l’écurie du constructeur français.

« Je pense que si Renault était proche de l’avant et qu’il pouvait voir qu’en 2021 ou 2022, il y avait des chances de podiums et de victoires, je pense qu’il sauterait sur l’occasion s’il en avait la possibilité. » explique Button au micro de Sky Sports.

« Mais je pense que ça peut prendre plus de temps que cela s’ils arrivent à l’avant de la grille. Ça va probablement durer plus de quatre ans. Il n’a pas ce temps, et il n’est pas disposé à y mettre du temps, je ne le pense pas. »

« Je ne suis tout simplement pas sûr que ce soit la bonne opportunité pour lui. Je pense que s’il pouvait entrer dans l’une des trois meilleures équipes, bien sûr, il sauterait sur l’occasion parce qu’il pourrait montrer sa vitesse. »

« Il ne l’a pas perdu à 38 ans. Mais reconstruire une équipe en trois ou quatre ans? Je ne pense pas que ce soit ce que Fernando recherche. »

Bernie Ecclestone pense que Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, devrait prendre en compte Sebastian Vettel pour la saison 2021.

Le quadruple champion du monde de F1 Sebastian Vettel sera de nouveau disponible sur le marché des pilotes à partir de la fin de cette saison 2020 et, pour l’instant, personne ne sait ce que fera l’Allemand l’an prochain.

L’équipe Mercedes de son côté va devoir également décider avec quel duo de pilotes elle souhaite débuter la saison 2021, puisque les contrats de Lewis Hamilton et Valtteri Bottas arrivent à expiration à la fin de cette année.

Si la reconduction de Lewis Hamilton chez Mercedes ne fait aucun doute, celle de Valtteri Botttas est moins certaine et le pilote finlandais pourrait bien être remplacé par un autre pilote en 2021.

L’option la plus probable pour remplacer éventuellement Bottas chez Mercedes reste évidemment Sebastian Vettel qui pourrait à l’âge de 33 ans rejoindre la meilleure équipe du plateau. C’est en tout cas ce que suggère Bernie Ecclestone à Toto Wolff.

« Il était assez prévisible que Sebastian Vettel se séparerait de Ferrari. Cela n’a jamais été la même magie entre lui et Ferrari qu’avec Michael Schumacher et les Italiens. L’équipe de la direction n’a jamais autant soutenu Vettel que Schumacher. » explique Ecclestone à F1-insider.

« Dans la situation actuelle, Mercedes devrait envisager d’engager un héros allemand comme Sebastian. »

« Cela pourrait créer un regain émotionnel pour les employés et également donner des signaux positifs pour le monde extérieur. Dans tous les cas, l’efficacité des relations publiques de Vettel chez Mercedes serait importante. »