Leclerc : « Hamilton sait toujours ce que vous allez faire en piste »

Charles Leclerc a expliqué les différences de pilotage qu’il a pu constater entre ses deux grands rivaux que sont Lewis Hamilton et Max Verstappen.

Le jeune Monégasque Charles Leclerc est revenu en détail sur les styles de pilotage très différents de Max Verstappen et Lewis Hamilton, contre qui le pilote Ferrari a déjà pu se battre à plusieurs reprises en piste l’an dernier.

Entre le style agressif de Max Verstappen et le côté viril mais correct de Lewis Hamilton, Charles Leclerc a bien du mal à savoir contre lequel des deux hommes il apprécie le plus de courir.

« Si je veux être sûr de terminer la course, probablement Lewis ! Mais pour le fun et une course serré, probablement Max, parce que je sais que c’est toujours excitant de se battre contre Max. » explique le pilote Ferrari Charles Leclerc à Sky Sports.

« Il ne vous laisse que très peu d’espace, mais je pense que c’est ce que nous apprécions tous dans ce sport. Parfois, c’est un peu au delà de la limite, parfois c’est juste à la limite, mais j’aime courir comme ça. »

« Lewis a un style de pilotage différent. Il est extrêmement intelligent et j’apprends toujours tellement quand je me bats avec Lewis. Il sait toujours exactement ce que vous allez faire grâce à son expérience et c’est ce qui le rend si bon en piste lors des batailles. »

« Il n’est pas très agressif, il est toujours très correct. Il est toujours très bon pour anticiper ce que vous allez faire. »

L’équipe d’usine Aston Martin F1 devra s’améliorer « chaque année »

Le directeur de Racing Point explique que la future écurie Aston Martin Racing se fixera un objectif élevé dès l’année prochaine.

En 2021, l’actuelle écurie de Formule 1 Racing Point deviendra officiellement l’équipe d’usine du constructeur automobile Aston Martin.

L’équipe, qui s’appellera Aston Martin F1, s’est fixée comme objectif de rattraper dans un premier temps les trois meilleures écuries de la grille [Mercedes, Ferrari et Red Bull Racing] et d’ensuite se battre pour des podiums et des victoires régulièrement.

« C’est probablement un plan sur trois ans pour nous. » explique le directeur de l’écurie Racing Point, Otmar Szafnauer, dans un entretien accordé à la F1.

« Les travaux à l’usine [modernisation des outils] prendront quelques années, et l’embauche des bonnes personnes prendra quelques années, et pendant cette phase de transition, vous ne serez pas à 100% là où vous voulez être jusqu’à ce que vous y arriviez, puis vous allez devoir également arriver à travailler ensemble. »

« C’est donc un plan sur trois ans, et nous devrons nous améliorer chaque année, nous ne devrons jamais reculer. »

« Notre objectif est de percer parmi les trois premiers à ce moment-là et d’être compétitif à ce niveau et d’avoir une chance de gagner des courses et d’être régulièrement sur des podiums. »

« Même si nous ne sommes pas parmi les trois premiers, disons que les trois premiers deviennent les quatre premiers et que nous en faisons partie, ou même les cinq premiers et que quelqu’un d’autre se joint à nous, mais nous sommes tous en compétition à ce niveau et être là  où se trouvent actuellement les trois premiers, ce serait un succès pour nous. »

Marko optimiste sur un début de saison 2020 en Autriche

Helmut Marko est quasiment certain que la F1 se rendra en Autriche début juillet pour débuter sa saison 2020.

Après le report du début de la saison 2020 en raison de l’épidémie de coronavirus, la F1 continue de travailler sur l’élaboration d’un calendrier 2020 condensé qui débuterait avec le Grand Prix d’Autriche sur le Red Bull Ring.

L’idée de débuter la saison 2020 en Autriche a été mise en avant par Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, qui a estimé qu’un début de saison au début de l’été était tout à fait envisageable.

Dans le cas où la saison débuterait vraiment en Autriche, la F1 pourrait organiser au moins deux courses sur le tracé du Red Bull Ring, alors que Helmut Marko se dit très optimiste et ose avancer des dates.

« Deux courses sont prévues, une le dimanche 5 juillet et l’autre le dimanche 12 juillet. » affirme Helmut Marko au média autrichien Ö3.

Selon Helmut Marko, la F1 va mettre en place un protocole bien précis pour s’assurer que tous les membres des équipes de Formule 1 soient bien négatifs au Covid-19 : « Les tests se dérouleraient en Angleterre et les membres des équipes devront arriver avec un résultat négatif. »

De plus, selon le média Ö3, aucun spectateurs ni journalistes ne seraient autorisés lors de ces deux premières courses de l’année en Autriche.

Pour la suite, Helmut Marko se veut tout aussi optimiste, puisque le consultant motorsport de Red Bull Racing affirme qu’il y aura bien d’autres courses prévues après le Grand Prix d’Autriche : « Des discussions sont en cours avec d’autres organisateurs Européens. »

La FIA introduit une clause de sauvegarde au code sportif international

Le conseil mondial du sport automobile a ratifié la décision de la FIA d’introduire une clause de sauvegarde au code sportif international.

En raison de la crise du COVID-19 sans précédent, la FIA continue d’apporter des modifications à ses processus réglementaires afin d’atténuer l’impact dans la mesure du possible et de protéger le sport pour l’avenir.

Par conséquent, en plus des modifications annoncées précédemment à des règlements sportifs et techniques spécifiques aux championnats, le conseil mondial du sport automobile a maintenant approuvé l’introduction d’une clause de sauvegarde dans le Code sportif international.

« La clause de sauvegarde surmontera l’exigence actuelle d’obtenir l’accord unanime de tous les concurrents pour modifier les règlements dans un championnat, une coupe, etc. » indique la FIA dans un communiqué.

« Cela permettra à la FIA, dans certaines circonstances exceptionnelles, de modifier les règlements avec un délai de préavis plus court et avec l’accord de la majorité des concurrents correctement inscrits pour le championnat FIA, la coupe, etc. concernés. »

En d’autres termes, la FIA pourra désormais, au vue de la situation actuelle, modifier la réglementation du championnat, non plus à l’unanimité mais désormais à la majorité des participants.

La pause en F1 prolongée à 63 jours

La FIA a décidé de prolonger la pause obligatoire qu’observent actuellement les équipes de Formule 1.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 suite à l’épidémie de coronavirus, la FIA a décidé de déplacer et de prolonger la traditionnelle pause estivale observée habituellement au mois d’août aux mois de mars/avril/mai.

Initialement, cette pause obligatoire [fermeture des usines] dure 14 jours consécutifs, mais en raison de la crise sanitaire mondiale, la FIA a décidé de prolonger cette période jusqu’à 21 jours, puis 35 jours et désormais 63 jours.

« Tous les concurrents doivent désormais observer une période d’arrêt passée de 35 à 63 jours consécutifs au cours des mois de mars, avril, mai et / ou juin. » a indiqué la FIA.

Cette mesure vise essentiellement à réduire encore un peu plus les coûts en Formule 1, alors que la catégorie reine du sport automobile espère pouvoir débuter sa saison 2020 en Autriche au mois de juillet avec un ou plusieurs Grands Prix à huis clos.

Les motoristes concernés également

Les motoristes sont également concernés par cette pause forcée et doivent fermer leurs usines pour une durée de 49 jours, ce qui pourrait permettre à certains employés de reprendre le travail pour travailler sur des projets avec un long délai d’exécution et sans qu’ils ne puissent affecter l’aérodynamique des monoplaces actuelles.

Pour ce faire, les motoristes devront enregistrer les noms des employés concernés, la description de leur poste et le projet correspondant auprès de la FIA. Dix employés pourront reprendre le travail sur les développements à long terme dès le 36 éme jour après le début de la pause estivale.

« 50 jours après le début de leur période d’arrêt, sur demande d’un concurrent, et sous réserve de l’approbation écrite préalable de la FIA, chaque concurrent peut utiliser les services d’un maximum de dix personnes pour travailler à distance sur des projets à long délai. »

Sans F1 en 2020, les conséquences seraient dévastatrices prévient McLaren

Les conséquences financières sur la F1 et les équipes en cas d’annulation de la saison 2020 seraient dévastatrices selon le PDG de McLaren.

En raison de la crise sanitaire mondiale, la F1 n’a toujours pas débuté sa saison 2020 et, à l’heure actuelle, personne ne sait où et quand la saison débutera, ni-même si elle commencera bien un jour.

Plusieurs options sont à l’étude par les dirigeants de la Formule 1, qui travaillent toujours pour mettre en place un calendrier condensé afin de permettre aux équipes et organisateurs de Grands Prix de percevoir un minimum de revenus cette année.

La santé financière de toute l’industrie de la F1 dépend essentiellement des revenus générés par les courses, que ce soit pour les équipes qui perçoivent des prix en argent ou bien pour les organisateurs qui récupèrent une partie des sommes engagées par la vente des billets. Le reste des revenus en Formule 1 provient essentiellement des droits TV et autre sponsoring.

La situation est donc très claire : en cas d’annulation de la saison 2020, les équipes ne percevraient que très peu de revenus, alors que la F1 a anticipé des paiements cette semaine pour permettre aux plus petites structures de survivre en attendant une éventuelle reprise du championnat.

« Le sport a toujours été un grand guérisseur et je pense qu’avoir l’appétit pour la F1, à huis clos ou pas, et avoir du sport de façon générale serait génial. » explique le PDG de McLaren.

« Mais si nous finissons par ne pas avoir de F1 cette année, les conséquences financières pour la F1 et les équipes seraient dévastatrices, tout comme ce serait le cas pour toute industrie fermée pendant un an et nous aurions alors besoin d’une refonte ou d’une solution supplémentaire. »

« Le prix qui est partagé entre toutes les équipes représente environ 1 milliard. C’est une somme énorme dont nous dépendons tous et si elle disparaissait ou venait à être considérablement  réduite, nous devrions tous trouver des solutions au manque de ressources. »

« Le plan que Chase [PDG de la F1] a partagé avec nous est un travail en course, mais il semble très judicieux. »

« Courir sans spectateurs, certainement à court terme, semble réaliste. Si nous pensons pouvoir aller en Autriche ou au Grand Prix de Grande-Bretagne avec 100 000 personnes, ce serait naïf. Il [Chase Carey] a déjà parlé avec plusieurs gouvernements, donc, je suis assez optimiste. »

Les motoristes en F1 devront fournir moins de moteurs à leurs clients en 2020

Avec une saison 2020 raccourcie en F1, les motoristes et les écuries clientes vont devoir trouver un compromis concernant la fourniture moteur.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1, le championnat du monde ne sera pas composé de 22 courses cette année suite à l’annulation du Grand Prix de Monaco et celui d’Australie.

A l’heure actuelle, personne ne peut dire combien de Grands Prix les équipes de F1 pourront disputer cette année, mais il semblerait que les instances travaillent sur un calendrier condensé d’environ 18 courses.

Ce nombre pourrait évidemment varier selon les différentes mesures prises par les pays visités par la F1, mais une chose est certaine pour 2020, le nombre d’unités de puissance disponibles pour toute la saison devra être recalculé lors de la publication du nouveau calendrier.

En effet, avec moins de courses à disputer, les motoristes et les écuries clientes vont devoir trouver un nouvel accord concernant le nombre exact de moteurs disponibles, ce qui pourrait faire une grosse économie pour les équipes clientes telles que Haas, McLaren ou encore Williams.

« Il y a actuellement des discussions en cours sur la façon de procéder. Nous ne pouvons toutefois pas encore négocier avant d’avoir un calendrier spécifique et officiel. » explique le patron de l’équipe Haas à Speedweek.

« Il est encore trop tôt pour nous clients, mais aussi pour les fournisseurs. Il est clair cependant que, si nous n’avons que dix Grands Prix à disputer, nous n’aurons pas besoin du même nombre de moteurs. »

« Donc, nous n’aurons pas à payer le prix fort. Les fabricants et les client sont sur le même bateau, il faut juste arriver à trouver un compromis. »

En F1, quatre motoristes fournissent leur unité de puissance en 2020 : Honda, Mercedes, Renault et Ferrari.

Les motoristes en F1 en 2020

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Budget capé en F1 : McLaren met la pression sur Ferrari

McLaren affirme que Ferrari commet une erreur en s’opposant à la réduction du plafond budgétaire en F1.

Depuis quelques semaines, les dirigeants des dix équipes de la grille, la FIA et la F1 discutent d’un accord pour abaisser encore un peu plus le plafond budgétaire qui sera introduit en catégorie reine en 2021.

Initialement fixé à 175 millions de dollars par saison, la majeure partie des équipes souhaitent le voir descendre à 145 millions de dollars, mais Ferrari et Red Bull s’y opposent en prétextant d’énormes coûts de développement et de conception pour fournir leurs pièces à des écuries clientes.

Cette semaine, le directeur de la Scuderia Ferrari a accordé un entretien à The Guardian dans lequel il  mettait en garde la F1 face à des décisions trop hâtives en raison de l’état d’urgence actuel.

« Le niveau de 145 millions de dollars est déjà une demande nouvelle et exigeante par rapport à ce qui avait été établi en juin dernier. » a déclaré Binotto.

« Il ne peut être atteint sans de nouveaux sacrifices importants, notamment en termes de ressources humaines. »

« Si il devait descendre encore plus bas, nous ne voudrions pas être obligés de chercher d’autres options pour déployer notre ADN de course […] Nous sommes bien conscients que la F1 et le monde entier traversent actuellement une période particulièrement difficile à cause de la pandémie de Covid-19. »

« Cependant, ce n’est pas le moment de réagir à la hâte car il y a un risque de prendre des décisions à la suite de cette urgence sans en évaluer clairement toutes les conséquences. »

Le PDG de McLaren a rejeté les arguments de Mattia  Binotto selon lesquels la F1 serait dévaluée avec un plafond budgétaire inférieur, affirmant que 100 millions de dollars ou 125 millions de dollars avec toutes les exemptions étaient toujours « une énorme somme d’argent » et lui permettraient plus que jamais de rester le summum technologique du sport automobile.

« Je ne sais pas trop quoi penser. Nous traversons la plus grande crise que le monde ait connue. Vous avez des pays et des industries fermés. Ne pas se presser de répondre à ce qui se passe est une erreur critique. » a déclaré Zak Brown, le PDG de McLaren à la BBC.

« Selon moi, si on joue la montre, ce serait une erreur stratégique énorme de la gouvernance. Si la F1 revient à ses vieilles habitudes, alors nous sommes tous en danger de mort. »

McLaren dit qu’elle serait satisfaite d’un plafond de 100 millions de dollars, soulignant qu’il existe un certain nombre d’exemptions majeures au plafond, telles que les salaires des pilotes et des hauts dirigeants.

Charles Leclerc : « Mercedes et Lewis restent les favoris »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc estime que Mercedes et Lewis Hamilton en particulier restent les grands favoris de cette saison 2020.

La saison 2020 de F1 n’a pas encore débuté en raison de la crise du coronavirus, mais selon le pilote Ferrari Charles Leclerc, il n’y aura pas de surprise le jour où le sport reprendra ses droits et Lewis Hamilton sera toujours l’homme à battre.

« Même s’il s’agit d’un championnat du monde avec seulement huit courses, Mercedes et Lewis [Hamilton] sont toujours les favoris. » estime Charles Leclerc.

« Il sera très difficile de les battre. Mais il pourrait probablement y avoir des surprises, parce que évidemment, avec moins de courses les pilotes peuvent prendre plus de risques en piste. »

Lorsqu’on lui demande ce qu’il pense du niveau de performance de sa SF1000 après les six journées de tests disputées à Barcelone cet hiver, le Monégasque admet que Ferrari n’a pas connu ses meilleurs essais hivernaux.

« Je pense que nous avons un peu souffert durant ces essais de pré-saison et nous devrons voir si nous pouvons rattraper le retard. Je ne sais pas, mais l’année dernière nous avons bien progressé au cours de l’année. »

« Ce sera de toute façon difficile pour tout le monde, parce qu’une fois que le championnat commencera, il n’y aura plus de possibilité de développer la voiture et nous n’avons pas pu la développer avant la fermeture [des usines] donc le travail sur piste sera très important, encore plus que ces dernières années. »

Certaines équipes de F1 reçoivent des paiements anticipés

Alors que la F1 est frappée de plein fouet par la crise sanitaire actuelle, Liberty Media a décidé de verser des paiements anticipés à certaines équipes.

Le président directeur général de Liberty Media, Greg Maffei, a déclaré que pour les aider à traverser la crise actuelle, certaines équipes de la grille avaient reçu des paiements anticipés.

« Nous avons déjà fait des paiements anticipés pour certaines équipes. Il y a des cas où nous pouvons faire plus que ça et il y a d’autres choses que nous pourrions faire pour aider les équipes dans le besoin. » a explique Greg Maffei, le président directeur général de Liberty Media.

« Nous ne considérons certainement pas cela comme un chéquier ouvert. Nous voulons nous assurer que les équipes sont solvables car elles font partie de ce dont nous avons besoin pour réussir avec succès en 2020, 2021 et au-delà. »

La F1 étudie plusieurs scénarios

La F1 essaie toujours de planifier un début de saison 2020, même si cela signifie des courses sans spectateurs, afin de garantir des revenus aux diffuseurs TV et à ses propres partenaires et sponsors.

« Nous avons plusieurs scénarios sur la table avec aucune course, de 15 à 18 courses ou des courses sans spectateurs avec uniquement les équipes. » explique Maffei.

« Il y a vraiment une multitude d’opportunités et de défis sur tous les fronts. Chase [Carey, PDG de la F1] et son équipe se voient proposer de multiples options. »

« Nous devons également observer quels pays d’Europe occidentale vont autoriser les événements et nous examinons les options en fonction de cela. »

Associés à une équipe et des sponsors, les pilotes de F1 doivent bien se tenir en ligne

Nicholas Latifi n’a pas d’autre choix que de s’occuper en attendant que la saison 2020 de F1 veuille bien débuter.

En attendant de pouvoir enfin débuter sa carrière de pilote de F1, le Canadien Nicholas Latifi s’est mis au Esport et participe avec plusieurs de ses collègues à des courses en ligne depuis le début du confinement.

« Je n’aurais jamais pensé faire ça, mais on me l’a suggéré après le premier Grand Prix virtuel. J’ai regardé quelques vidéos pour comprendre comment créer une chaîne, installer les caméra, etc. » explique le pilote Williams à La Presse.

« C’est une belle façon de se rapprocher des amateurs en interagissant avec eux par le biais du clavardage. Ça leur permet de vous voir dans un autre contexte que celui de votre travail pendant les week-ends de course. »

Des règles à respecter en ligne !

Alors que le pilote canadien découvre les plaisirs de rouler et d’échanger avec ses fans à travers les différentes plateformes en ligne, Nicholas Latifi est aussi bien conscient qu’il représente l’image de son équipe Williams, ainsi que celle de ses sponsors.

Récemment, le pilote de la série NASCAR Bubba Wallace a perdu l’un de ses commanditaires après avoir abandonné une course virtuelle par frustration, tandis que Kyle Larson a été immédiatement licencié par son équipe pour avoir proféré une insulte raciale lors d’une course.

Chez Williams Racing, les deux pilotes George Russell et Nicholas Latifi ont été briefé pour leur rappeler comment se comporter durant les courses en ligne.

« Après l’incident Kyle Larson, l’équipe nous a envoyé un message pour nous rappeler comment nous comporter pendant les diffusions. » explique Latifi.

« Personnellement, je sais ce qui est acceptable ou non. Je suis associé à une équipe, à des commanditaires et ils ont tous une image à maintenir. Je sais que je dois faire attention, mais cela ne n’empêche pas d’être moi-même et de m’amuser. »

Les circuits de Zandvoort et Hanoï débarquent sur F1 Mobile Racing

Codemasters a annoncé cette semaine l’arrivée prochaine d’une mise à jour importante sur le jeu F1 Mobile Racing.

Avec sa prochaine mise à jour, prévue pour début mai, les joueurs de F1 Mobile Racing auront accès à la liste actuelle des équipes, des voitures, des pilotes, des casques et des circuits, y compris le tout nouveau Circuit de Zandvoort.

Le circuit de Hanoi au Vietnam quant à lui fera l’objet d’une mise à jour distincte à la fin du mois de mai dans le cadre d’un événement spécial.

En téléchargement gratuit, F1 Mobile Racing permet aux joueurs de créer leur monoplace avec des couleurs personnalisées, des améliorations de performances ou d’utiliser les monoplaces officielles du championnat du monde de F1 2020.

Les joueurs peuvent également affronter d’autres concurrents en ligne dans des duels individuels pour progresser dans les ligues mondiales et relever d’innombrables défis.

Pour fêter les 70 ans du championnat du monde de Formule 1, les joueurs pourront également  participer à un GP unique sur cinq des circuits emblématiques du championnat du monde depuis 1950 et gagner des prix spéciaux.

Depuis son lancement en 2018, F1 Mobile Racing a été lancé dans 155 pays et compte plus de 18 millions de téléchargements.

« Nous savons que nos joueurs seront excités par la première mise à jour majeure de 2020 et il reste encore beaucoup à venir. » a annoncé Vincent Meulle, producteur exécutif chez Codemasters.

« Nous sommes ravis de lancer Circuit Zandvoort, et plus tard dans le mois le circuit de Hanoï, mais nous ne nous arrêtons pas là et nous avons de grandes surprises et fonctionnalités à venir plus tard dans la saison. »

« Nos joueurs veulent l’expérience la plus authentique possible sur leurs appareils mobiles et avec la nouvelle mise à jour de la saison 2020, F1 Mobile Racing continue d’offrir l’action et l’excitation dont ils ont besoin. »

Ralf Schumacher déconseille à Vettel d’aller chez McLaren

L’Allemand Ralf Schumacher déconseille à son compatriote Sebastian Vettel de quitter Ferrari pour rejoindre l’équipe McLaren.

Alors que des rumeurs suggèrent que Sebastian Vettel pourrait rejoindre McLaren dès la saison prochaine dans l’hypothèse où Ferrari ne reconduit pas son contrat, certains comme Ralf Schumacher déconseillent à l’Allemand de rejoindre l’écurie de Woking.

Selon Ralf Schumacher, l’équipe Mclaren a bien progressé dans la hiérarchie au cours des deux dernières saisons, mais l’écurie britannique est encore loin du compte en termes de performance et va devoir à nouveau changer de motoriste l’an prochain, ce qui pourrait s’avérer dangereux.

Schumacher estime que la clé pour connaître l’avenir de Sebastian Vettel sera de savoir si son compatriote continue de croire aux possibilités de la Scuderia Ferrari ou bien si le quadruple champion du monde estime qu’il vaut mieux suivre une autre piste pour reconstruire quelque chose de nouveau.

« La saison dernière [de Vettel], bien-sûr, n’a pas été optimale. Ferrari traverse une phase difficile et, bien-sûr, ils essaient de tout optimiser. » explique Ralf Schumacher à Sky Sports.

« La question est juste de savoir s’il veut se battre pour le titre ou bien s’il souhaite construire quelque chose de nouveau. »

« McLaren est sur la bonne voie, donc, ce pourrait être une bonne option, mais ils sont loin derrière aussi et ils vont également changer de motoriste [passage au moteur Mercedes en 2021], donc, ce sera difficile. »

« Je pense qu’il devrait rester chez Ferrari pendant une année, il serait entre de bonnes mains. Bien-sûr, vous devez vous sentir soutenu par toute l’équipe, car une fois qu’un pilote ne se sent plus soutenu par son équipe, il doit la quitter. »

Romain Grosjean se lance dans l’Esport avec sa propre écurie

Le pilote Français Romain Grosjean a annoncé le lancement de son écurie de Esport baptisée R8G Esports.

Le Français Romain Grosjean a lancé ce jeudi son équipe de course virtuelle baptisée R8G Esports, en partenariat avec l’équipe spécialisée dans le Simracing Triple A.

« Je pense que la structure que nous avons créé est unique et nous permettra d’atteindre les objectifs ambitieux que nous nous sommes fixés. » a déclaré Romain Grosjean.

« Lancer ma propre écurie de course virtuelle est un moment de fierté, car je suis passionné par le sport automobile, l’innovation et les défis. »

Pour l’instant, les noms des pilotes officiels de l’équipe R8G Esports ne sont pas encore connus, mais une annonce est attendue dans les prochains jours.

Suivre R8G Esports sur Twitter

Fernando Alonso était le pilote de F1 le plus complet pour Nick Heidfeld

Nick Heidfeld estime que Fernando Alonso a été le meilleur pilote de F1 contre lequel il a eu la chance de se battre dans sa carrière.

Au cours d’une carrière en F1 longue de douze saisons, Nick Heidfeld a décroché 13 podiums et a pris part à 183 départs sur la grille avec des équipes telles que Sauber, Williams et Renault.

Au cours de sa carrière, l’Allemand a pu affronter de grands pilotes tels que Kimi Raikkonen, Lewis Hamilton ou encore Michael Schumacher, mais pour lui, un pilote en particulier s’est démarqué en F1 : Fernando Alonso.

« Je dirais que le pilote le plus complet est Alonso et probablement, le plus talentueux est Hamilton, mais le meilleur dans l’ensemble, à mes yeux, était Alonso. » a déclaré Nick Heidfeld dans le dernier podcast de la F1 lorsqu’on lui demande qui a été son adversaire le plus complet.

« Alonso est, pour moi, définitivement le gars que j’aimerais voir le plus en Formule 1. Quand il s’est arrêté, quand il a quitté la F1 en 2018, j’ai toujours pensé que je voudrais le revoir courir car il est, à coup sûr, l’un des meilleurs. »

« Il a été champion du monde, mais il aurait mérité d’être champion du monde plusieurs fois [Alonso est tout de même double champion du monde]. »

« C’était vraiment fantastique de le regarder et, aussi extrême qu’il soit en dehors de la voiture, certaines histoires que vous entendez avec ce qu’il a fait dans certaines équipes, ce n’était au final probablement pas à son avantage. »

« J’ai adoré courir contre lui. Il était probablement le pilote contre lequel j’aimais le plus courir sur la piste parce qu’il était toujours juste – enfin pas toujours ! La plupart du temps. »

C’est en 2010 lors du Grand Prix de Monaco que le pilote allemand a pu se rendre compte du talent énorme de Lewis Hamilton et Fernando Alonso.

« En 2010 à Monaco [Heidfeld ne courrait pas cette année-là], j’ai eu la chance de m’approcher au plus près de la piste, encore plus près qu’un spectateur lambda. »

« Ces deux pilotes pour moi se démarquaient visuellement à l’entrée des virages avec un contrôle de la voiture. Hamilton était encore plus extrême avec le niveau de risque qu’il prenait et la distance à laquelle il était du mur et des barrières, mais il demeurait quand même un peu plus incohérent qu’Alonso. »

« Mais je pense [qu’avec le temps] cela a changé. Hamilton est désormais plus cohérent. Il n’est plus aussi agressif si vous regardez Monaco. »

La Scuderia Ferrari obligée de clarifier les propos de son directeur

La Scuderia Ferrari a été obligée de clarifier certains propos tenus par Mattia Binotto et qui ont été déformés par certains médias.

Mattia Binotto, a donné une interview au Guardian [que nous avons publié ici] cette semaine dans laquelle le directeur de la Scuderia Ferrari mettait en garde la F1 face à des décisions hâtive aux lourdes conséquences dans le dossier du plafonnement budgétaire qui doit entrer en vigueur en 2021.

Depuis plusieurs semaines, la F1, la FIA et les dirigeants d’équipes discutent sur la possibilité d’abaisser encore un peu plus la limite budgétaire en 2021, alors que cette dernière a été fixée l’an dernier à 175 millions de dollars par saison.

Cette limite étant jugée trop haute par la majorité des équipes qui sont frappées de plein fouet par la crise économique actuelle, ce plafond devrait être abaissé à 130 millions de dollars. Mais deux des dix écuries [Ferrari et Red Bull Racing] s’opposent à ce que le plafond budgétaire soit aussi bas.

Dans l’interview publiée par The Guardian, Mattia Binotto mettait en garde la F1 face à des décisions trop hâtives en raison de l’état d’urgence actuel.

« Le niveau de 145 millions de dollars est déjà une demande nouvelle et exigeante par rapport à ce qui avait été établi en juin dernier. » a déclaré Binotto.

« Il ne peut être atteint sans de nouveaux sacrifices importants, notamment en termes de ressources humaines. »

« Si il devait descendre encore plus bas, nous ne voudrions pas être obligés de chercher d’autres options pour déployer notre ADN de course […] Nous sommes bien conscients que la F1 et le monde entier traversent actuellement une période particulièrement difficile à cause de la pandémie de Covid-19. »

« Cependant, ce n’est pas le moment de réagir à la hâte car il y a un risque de prendre des décisions à la suite de cette urgence sans en évaluer clairement toutes les conséquences. »

Ferrari n’a pas menacé de quitter la F1

A la suite de la publication de cette interview, bon nombre de nos confrères ont titré que Ferrari menaçait de quitter la F1, mais l’équipe de Maranello a tenu ce jeudi matin à clarifier les propos tenus par son directeur.

Par le biais d’un porte-parole, la Scuderia Ferrari indique que Mattia Binotto « n’émettait pas de menace de départ » dans son interview avec The Guardian, mais que le fait de fixer un plafond budgétaire trop bas forcerait Ferrari à essayer « de dispatcher une grande partie de son personnel sur d’autres programmes afin de sauvegarder l’emploi. »

Charles Leclerc serait content de continuer avec Vettel chez Ferrari

Charles Leclerc admet qu’il aimerait continuer à progresser aux côtés de Sebastian Vettel l’an prochain chez Ferrari.

Le contrat de Sebastian Vettel chez Ferrari arrive à son terme à la fin de cette saison 2020 et, pour l’instant, personne ne peut dire si le quadruple champion du monde continuera avec l’équipe italienne l’an prochain.

Cependant, la situation actuelle due à la crise du coronavirus laisse penser que le contrat du pilote allemand sera automatiquement reconduit par Ferrari l’an prochain, puisque aucun pilote de la grille n’a encore pu se distinguer en l’absence de course.

Pour sa part, le contrat de Charles Leclerc a déjà été reconduit par Ferrari et le pilote monégasque sera à Maranello au moins jusqu’en 2024. Lorsqu’on lui demande si le rapport de force et la nature de sa relation avec Vettel peut changer en raison de cette différence de traitement, le jeune Monégasque répond : « Très honnêtement, je ne sais pas. »

« Moi il faut que je me concentre sur ce que j’ai à faire sur la piste. Seb est un très très bon pilote, je serai content de le garder auprès de moi, mais je respecterai la décision de Ferrari dans tous les cas. » explique Charles Leclerc à Canal+.

« Après, on verra à l’avenir, mais je sais que j’ai énormément appris – et il me reste encore beaucoup à apprendre de Seb – donc, c’est pour ça que je serai content de continuer à l’avoir comme coéquipier. »

Charles Leclerc en faveur de courses de F1 en sens inverse

Le pilote Ferrari Charles Leclerc serait en faveur de l’organisation de courses en sens inverse cette année en F1.

En raison du report du début de la saison 2020 de F1 suite à la pandémie de coronavirus, la Formule 1 étudie à l’heure actuelle différents scénarios pour mettre en place un nouveau calendrier condensé.

Personne ne peut dire à l’heure actuelle quand et où débutera la saison 2020 de F1, ni même d’ailleurs si elle commencera bien un jour.

Mais dans le cas d’un début de saison 2020, plusieurs idées ont été évoquées pour permettre de disputer un maximum de courses cette année, dont celle d’organiser plusieurs Grands Prix sur un même tracé, ce qui ne serait pas un problème pour Charles Leclerc qui a été interrogé par Canal+.

« Ça changerait pas mal de choses, en plus de ça j’ai entendu parler qu’ils étaient en train de considérer que l’on pourrait faire deux courses, une dans le bon sens du circuit et l’autre en sens inverse. »

« Si c’est vraiment le cas, ce sera quelque chose de plutôt cool et je pense que ce serait bien pour la F1, on redécouvrirait les circuits sur lesquels on a beaucoup roulé, donc, ça pourrait être pas mal, mais je ne sais pas si tous les circuits peuvent se le permettre parce que bien-sûr il y a des règles de sécurité et normalement les circuits sont étudiés seulement dans un sens, mais ça pourrait être une bonne chose. »

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait du fait que la saison 2020 pourrait être largement raccourcie, le Monégasque estime que cela pourrait permettre à certains pilotes de prendre plus de risques, ce qui pourrait peut-être créer quelques surprises.

« Ce sera une saison quand même et celui qui gagnera à la fin de l’année sera tout de même champion du monde, donc, ça reste tout aussi important. »

« Ce sera peut-être différent, prendre un risque sur une course ça pourrait du coup réussir à faire gagner beaucoup de points qui seront très importants vu qu’il y aura moins de courses, donc, il y aura peut-être plus de risques pris ou pas. »

« Mais en tout cas du côté pilote, je pense qu’il y aura un challenge en plus et ça nous poussera peut-être à essayer des choses qu’on aura pas essayé auparavant. »

Le coronavirus est un signal d’alarme pour le sport estime Agag

Le monde du sport automobile devra utiliser la crise du coronavirus comme un signal d’alarme selon Alejandro Agag.

Alejandro Agag, le Fondateur et Président de la Formule E, explique pourquoi l’épidémie de coronavirus entraînant la suspension mondiale du sport est un avertissement pour l’avenir, à moins de s’attaquer d’urgence à la crise climatique.

Ce mercredi, le monde fête le jour de la terre [#EarthDay2020] et c’est à cette occasion que le fondateur du championnat électrique de Formule E, Alejandro Agag, demande à tous les acteurs du sport automobile et du sport en général de prendre conscience que la crise du coronavirus a sonné l’alarme.

Cet ancien député espagnol du Parlement Européen, devenu homme d’affaires multimillionnaire et fondateur du championnat de Formule E, essaie déjà depuis des années de faire réfléchir le sport automobile à long terme pour lutter contre le changement climatique et réitère aujourd’hui son appel dans les colonnes du Dailystar.

« Bien-sûr, pour certains sports plus que pour d’autres, car certains travaillent dans le monde de la technologie comme le sport automobile, et nous pouvons alors nous concentrer sur l’évolution de la technologie pour aider au changement climatique. » explique Agag.

« D’autres sports, comme le football, ne peuvent pas trouver de relation directe, mais ils peuvent aussi aider grâce à l’énorme popularité qu’ils suscitent pour que chacun puisse jouer un rôle. »

« Pour moi, la principale leçon à tirer de cette crise est la nécessité d’une réflexion à long terme. Nous devons être préparés pour ce qui va arriver. »

« Ce pourrait être une pandémie, ce pourrait être une erreur de l’intelligence artificielle, ce pourrait être une attaque nucléaire que nous ne pourrions pas contrôler. »

« Mais ce que nous pouvons contrôler c’est ce que nous voyons venir. C’est l’énorme problème du réchauffement climatique et du changement climatique. Nous savons que cela arrive et nous devons le planifier à long terme. »

Un changement d’opinion

Agag insiste sur le fait qu’après seulement cinq saisons et demie, il a déjà vu un changement d’attitude, les opinions sur la technologie électrique ayant largement évolué au fil des années.

« Quand vous regardez le monde lorsque nous avons commencé et le monde aujourd’hui, il a complétement changé. »

« Je ne prétends pas que tout dépend de la Formule E, mais la Formule E a joué un petit rôle. Au début, l’idée de courir dans des voitures électriques était impensable. Les gens pensaient que nous étions complètement fous. »

« Aujourd’hui, notre sport fait partie du sport automobile et personne n’est surpris – c’est juste une chose normale. C’est ce que nous voulons: l’électrique est la nouvelle norme. Personne n’est surpris de l’existence d’une course électrique, il est normal qu’elle existe. Avant, ce n’était pas le cas. C’est une énorme déclaration de ce que la Formule E a accompli. »

La FFSA ne croit pas à un GP de France F1 avec des tribunes vides

Le Président de la FFSA, Nicolas Deschaux, admet qu’un Grand Prix de France de F1 à huis clos serait difficilement envisageable.

A la suite de l’allocution du Président de la république française Emmanuel Macron, qui a confirmé que les grands événements et les festivals avec un public nombreux ne pourraient se tenir au moins jusqu’à mi-juillet, la tenue du GP de France est plus qu’incertaine.

Programmé du 26 au 28 juin sur le circuit Paul Ricard au Castellet, l’édition 2020 du Grand Prix de France pourrait bien être la prochaine manche à être officiellement reportée en raison de la pandémie du Covid-19.

Mais une solution autre que le report ou l’annulation pourrait être envisagée par les promoteurs du Grand Prix de France : celle d’organiser leur course à huis clos.

Mais cette solution ne semble pas convenir au Président de la FFSA Nicolas Deschaux, qui considère au micro d’Europe 1 que la vente issue de la billetterie est primordiale pour la bonne tenue du Grand Prix.

« Bien évidemment, à partir du moment où le Grand Prix ne se tiendrait pas il y a une perte d’image. » explique Nicolas Deschaux.

« Aujourd’hui, on est bien évidemment en relation avec le promoteur – la fédération étant organisateur sportif du Grand Prix – et aujourd’hui, on est en stade d’évaluation et de différents scénario possibles, mais aussi en attente de précisions des mesures gouvernementales qui ont été annoncées. »

« Pour le promoteur – en occurrence le GIP qui est promoteur du Grand Prix de France de Formule 1 – l’assise même des recettes est dans le contrat que le promoteur signe avec le promoteur du championnat du monde – la FOM – et l’assise principale des recettes c’est la billetterie. »

« Donc, on voit mal, sauf à revoir le modèle, qu’un Grand Prix puisse se tenir à huis clos pour un promoteur local. »

Des remboursements prévus en cas d’annulation

De façon à rassurer les spectateurs qui auraient déjà réservé des place ou qui s’apprêtent à le faire, le directeur général du Grand Prix de France, Eric Boullier, a déjà fait savoir que ces personnes seraient remboursées en cas d’annulation, de huis-clos ou de report de l’épreuve.

« Les spectateurs pourront se faire rembourser leur titre d’accés au Grand Prix, ainsi que des produits et services annexes tels que le camping, les navettes ou le parking. » a déclaré Eric Boullier.