Lance Stroll espéré au départ du Grand Prix du Canada malgré une opération au poignet

Lance Stroll devrait être en mesure de prendre le départ du Grand Prix du Canada, malgré une récente intervention chirurgicale au poignet. Le pilote Aston Martin s’était retiré du Grand Prix d’Espagne pour raisons médicales, après avoir ressenti une douleur accrue au poignet droit à l’issue des qualifications, où il avait été éliminé en Q2.

De retour aux stands à Barcelone, le Canadien a immédiatement demandé des soins, manquant au passage la procédure de pesée réglementaire. La FIA, qui a ouvert une enquête, lui a finalement adressé un simple avertissement, jugeant la situation justifiée par l’urgence médicale.

Selon Aston Martin, Stroll souffrait depuis plusieurs semaines de douleurs persistantes, liées à un ancien traumatisme consécutif à une chute à vélo en 2023, laquelle l’avait déjà contraint à manquer les essais hivernaux cette année-là. Il avait néanmoins pris le départ de la saison à Bahreïn, terminant à une encourageante sixième place, tout en reconnaissant après la course que ses poignets étaient « en feu ».

L’intervention récente, dont les détails n’ont pas été communiqués, aurait été pratiquée par le Dr Xavier Mir, spécialiste reconnu des blessures au niveau des mains et des poignets dans le sport automobile, notamment en MotoGP.

Si Stroll est jugé apte à courir à Montréal, son remplaçant potentiel Felipe Drugovich ne sera pas sollicité et pourra se concentrer sur les 24 Heures du Mans, prévues le même week-end. Stoffel Vandoorne, également engagé dans la classique mancelle, était une autre option pour Aston Martin.

En cas de forfait de dernière minute, l’écurie pourrait envisager de faire appel à Valtteri Bottas, pilote de réserve pour Mercedes. Le Finlandais reste néanmoins sous le coup d’une pénalité de cinq places sur la grille en raison d’un incident survenu lors de la dernière course de la saison 2024.

Isack Hadjar : Des points sur les trois courses en back-to-back !

Lors du Grand Prix d’Espagne, le week-end dernier, Isack Hadjar a poursuivi sa belle série à Barcelone.

Après une 9e place à Imola et une 6e place à Monaco, Hadjar a une nouvelle fois terminé deuxième pilote du groupe Red Bull derrière Verstappen, en décrochant une belle 7e place, devant l’Alpine de Pierre Gasly.

Une nouvelle performance fantastique pour le Français de 20 ans, qui semble aller de mieux en mieux alors que Tsunoda continue de connaître des difficultés au volant de la seconde Red Bull.

« Je suis vraiment content de la course, c’était une performance solide et presque parfaite, quelque chose dont toute l’équipe peut être fière », a estimé Hadjar, radieux, au sortir de sa monoplace.

Parti neuvième de la grille de départ après avoir déjà notablement atteint la Q3 samedi, le Français a donc rallié l’arrivée au septième rang et ramené de précieux points à l’équipe.

« J’ai vraiment apprécié le premier relais, même si c’est dommage que Nico nous ait pris au dépourvu à la fin », estime Hadjar, qui aurait aimé finir devant la Sauber de Hülkenberg. « Notre stratégie était parfaite, le rythme avec les pneus médiums était bon, cela nous a vraiment aidés à dégager le milieu de peloton et nous avons eu de belles batailles en piste. Nous avons pris la bonne décision de chausser les tendres au bon moment. Je me sens de plus en plus confiant dans la voiture et je la pousse à ses limites à chaque course. En tant qu’équipe, nous sommes clairement sur la bonne voie. Je n’aurais pas pu rêver d’une meilleure triple épreuve, en marquant des points à chaque course. J’ai hâte de poursuivre sur cette lancée au Canada! »

De nombreux clubs soutiennent Ben Sulayem pour un second mandat à la présidence de la FIA

Sans adversaire en vue, Mohammed Ben Sulayem a reçu le soutien massif des clubs membres de la FIA au Moyen-Orient et en Afrique du Nord pour se présenter à sa propre succession à la présidence de la Fédération Internationale de l’Automobile (FIA).

Dans une lettre collective adressée à la presse avant le GP d’Espagne, 29 autorités nationales chargées du sport automobile et de la mobilité dans la région MENA ont salué M. Ben Sulayem pour avoir mis en œuvre « des réformes essentielles dans les domaines de la mobilité et du sport automobile, marquées par une transparence, une gouvernance, une durabilité et une inclusivité accrues ».

À l’instar des clubs des Amériques la semaine dernière, les clubs de la région MENA l’ont exhorté à briguer un second mandat, affirmant que son leadership « renforcera et modernisera encore davantage l’organisation au profit de tous ses membres et parties prenantes ».

Ils ont ajouté : « Votre vision a contribué à combler les fossés, à inspirer l’unité et à donner à des régions comme la nôtre les moyens de contribuer de manière plus significative à la mission mondiale de la FIA.

Nous nous sentons désormais égaux en tant que membres de la FIA, quelle que soit notre taille ou notre situation géographique. Nous sommes fiers de soutenir un dirigeant de notre région qui a fait preuve d’intégrité, d’innovation et de courage pour apporter des changements positifs sur la scène mondiale.

La modernisation de notre institution et l’importance que vous accordez à l’engagement des membres et au développement régional ont grandement profité à nos clubs et aux communautés que nous servons. »

Ben Sulayem : « C’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien »

Parmi les hauts responsables qui ont signé la lettre figuraient Essa Hamza Al Failakawi (Koweït), vice-président de la FIA pour la mobilité dans la région MENA, et Abdulla bin Issa Al Khalifa (Bahreïn), vice-président de la FIA pour le sport dans la région MENA.

En réponse à cette lettre, Ben Sulayem a déclaré : « Je suis profondément reconnaissant de la confiance et des encouragements manifestés par les 29 clubs membres de la FIA dans le domaine du sport et de la mobilité dans toute la région MENA.

Ce soutien revêt une signification particulière pour moi, compte tenu de mes liens étroits avec cette région. J’ai pu constater par moi-même le talent, l’engagement et l’ambition exceptionnels qui caractérisent la communauté MENA, et c’est un véritable honneur de bénéficier de ce soutien.

Le travail accompli par les clubs dans les domaines du sport et de la mobilité à travers la région reflète les valeurs fondamentales de la FIA, qu’il s’agisse d’initiatives locales telles que la MENA Karting Cup ou d’efforts continus en matière de sécurité routière et de mobilité durable.

Ensemble, nous continuerons à façonner une FIA plus forte et plus dynamique, qui représente véritablement la force, la diversité et le potentiel de chaque région que nous servons. »

Cette dernière manifestation de soutien régional fait suite à un soutien similaire exprimé plus tôt cette année par 36 clubs de la FIA à travers les Amériques.

McLaren jubile : « Nous avons toujours pensé que l’impact des ailerons serait négligeable »

L’impact espéré par certaines équipes avec les changements de niveau de conformité sur la flexibilité des ailerons avant et arrière en F1 introduits en cours de saison n’aura pas été celui escompté. Alors que McLaren étaient clairement l’équipe visée par un tel ajustement de la réglementation, au point de faire espérer à certains de ses rivaux des changements notables dans la performance, et donc la hiérarchie, McLaren s’est de nouveau assuré d’un doublé dominateur à Barcelone, où Oscar Piastri s’est imposé devant Lando Norris. 

De son côté, s’efforçant de ne pas sourire, Andrea Stella a déclaré qu’il avait toujours été convaincu que ces restrictions n’auraient aucun impact. 

« En ce qui concerne l’impact des modifications apportées à l’aileron avant, je pense que cela s’est déroulé à peu près comme nous l’avions prévu chez McLaren », a-t-il déclaré aux journalistes en Espagne. « Nous avons toujours pensé que l’impact serait relativement négligeable, car lorsque nous avons vu les chiffres associés à ce changement d’effet aéroélastique, ils étaient faibles en termes d’appui aérodynamique et de variation de l’appui en fonction de la vitesse.

Lorsque nous avons testé cet aileron à Imola, si nous n’avions pas dit à Lando qu’il s’agissait d’un aileron différent, il ne l’aurait pas remarqué », a-t-il ajouté. « Et lorsque nous avons effectué des simulations sur le simulateur ou hors ligne, les chiffres étaient pratiquement nuls. Nous ne nous attendions donc pas à un changement dans le classement, suite à la directive technique publiée pour cette course. »

Une chose est sûre, McLaren demeure clairement l’équipe à battre et disposant du meilleur package technique en ce premier tiers de saison F1 2025.

 

GP d’Espagne : Oscar Piastri égale un record d’Ayrton Senna et a maintenant Lewis Hamilton en ligne de mire

Oscar Piastri continue d’imposer son rythme en Formule 1. En s’imposant avec autorité lors du Grand Prix d’Espagne, l’Australien a signé sa cinquième victoire de la saison en neuf courses, tout en égalant une performance historique : celle des huit podiums consécutifs d’Ayrton Senna au volant d’une McLaren en 1988.

Auteur de la pole position à Barcelone, Piastri a contrôlé la course avec assurance. Il n’a cédé les commandes qu’à Max Verstappen lors des arrêts aux stands avant de reprendre l’avantage et de parfaitement gérer le redémarrage après l’intervention de la voiture de sécurité en fin d’épreuve.

Avec ce succès, McLaren signe un doublé grâce à la deuxième place de Lando Norris. Piastri, lui, prend dix points d’avance sur son coéquipier au classement général, confirmant sa montée en puissance au sein du peloton.

Depuis le début de la saison, le pilote de 23 ans a décroché huit podiums en neuf courses, seuls les caprices de la météo à Melbourne l’ayant privé d’un top 3 à domicile. Il s’était alors classé neuvième à l’issue d’une course marquée par les averses.

Cette série permet à Piastri d’égaler celle de Senna, réalisée en 1988 entre les Grands Prix du Mexique et de Belgique, durant laquelle le Brésilien avait signé six victoires et deux deuxièmes places. La séquence de Senna s’était achevée à Monza après une collision avec Jean-Louis Schlesser.

Le record interne de McLaren reste toutefois détenu par Lewis Hamilton, auteur de neuf podiums consécutifs en début de carrière en 2007, de Melbourne à Silverstone. La série du Britannique avait pris fin sous la pluie du Nürburgring, lors du Grand Prix d’Europe.

Piastri pourrait donc égaler Hamilton dès la prochaine manche à Montréal, sur un tracé théoriquement favorable à McLaren. Pour mémoire, le record absolu de la discipline reste l’œuvre de Michael Schumacher avec 19 podiums consécutifs entre 2001 et 2002.

Nico Rosberg conseille à Isack Hadjar de ne pas céder aux sirènes de Red Bull

Nico Rosberg, champion du monde de Formule 1 en 2016, estime qu’Isack Hadjar devrait faire preuve de prudence face à un éventuel intérêt de Red Bull Racing. Malgré des débuts prometteurs en F1 cette saison, l’ancien pilote Mercedes considère qu’un transfert prématuré dans l’écurie autrichienne ne serait pas forcément une décision avisée.

Hadjar, qui réalise une saison 2025 très convaincante, s’est déjà imposé comme l’un des rookies les plus en vue. Le directeur de Red Bull, Christian Horner, n’a d’ailleurs pas hésité à le qualifier de meilleur débutant parmi les six engagés cette année. Le pilote franco-algérien a inscrit des points dans six des neuf premières courses, avec une sixième place à Monaco comme meilleur résultat jusqu’à présent.

Ces performances solides ont alimenté les rumeurs d’une possible promotion au sein de l’équipe de Milton Keynes, en quête d’un coéquipier capable de se rapprocher du niveau de Max Verstappen. Yuki Tsunoda, qui occupe actuellement ce rôle, a montré de bonnes choses par moments, mais reste globalement distancé par Hadjar malgré un matériel théoriquement supérieur.

Pour autant, Rosberg appelle à la retenue. Selon lui, Hadjar aurait tout intérêt à poursuivre son apprentissage dans son équipe actuelle plutôt que de rejoindre Red Bull trop tôt, une structure réputée exigeante où la pression et les attentes sont considérables.

« Si j’étais Hadjar, si jamais l’équipe commençait à évoquer [la possibilité d’une promotion chez Red Bull], je refuserais catégoriquement, aussi fermement que possible », a déclaré Rosberg à Sky TV. « Il fait un excellent travail chez Racing Bulls. Il est dans une position idéale. Il doit simplement refuser catégoriquement et dire « Pas question ! » ».

Karun Chandhok, analyste F1 chez Sky, partage l’avis de Rosberg et estime qu’Hadjar aurait tout intérêt à chercher un volant de pointe en dehors du camp Red Bull.

« Si j’étais Hadjar, j’essaierais de conserver mon siège chez Racing Bulls, puis je tenterais de décrocher un contrat chez Ferrari ou Aston Martin, par exemple », a-t-il déclaré.

Hülkenberg et Stake Sauber, les autres grands gagnants de Barcelone

En Espagne, Nico Hulkenberg a réalisé une course sensationnelle qui a permis à Sauber de marquer ses premiers points depuis le Grand Prix d’Australie, première épreuve de la saison.

L’expérimenté pilote allemand est remonté de la 15e place et a même dépassé la Ferrari de Lewis Hamilton en fin de GP pour terminer à une excellente sixième place, qui s’est transformée en cinquième place après la pénalité infligée à Verstappen.

Hulkenberg a peut-être bénéficié d’un peu de chance, mais cette bellearrivée dans les gros points marque l’un des plus beaux résultats de l’équipe depuis trois ans et est surtout le fruit d’une évolution prometteuse introduite à Barcelone. Son coéquipier rookie Gabriel Bortoleto a également impressionné, notamment lors des qualifications, soulignant les progrès encourageants de l’écurie suisse.

Celle-ci n’avait plus marqué de points depuis la septième place de Hulkenberg lors de la première course de la saison en Australie en mars.

« C’était l’un de ces dimanches où tout s’est vraiment bien passé », a déclaré Hulkenberg, qui a dépassé le septuple champion du monde Hamilton pour prendre la cinquième place dans les derniers instants de la course.

« Dès le début, nous étions dans le coup : un bon départ, un premier tour sans encombre, et nous avons immédiatement pu nous battre pour les points. Ironiquement, le fait de ne pas avoir eu le meilleur samedi et d’avoir économisé un train de pneus tends nous a donné un avantage stratégique en termes d’allocation de pneus. La voiture de sécurité a un peu brouillé les cartes, et le fait d’avoir ces pneus frais s’est avéré être un ticket gagnant. »

Hülkenberg a marqué tous les points de Sauber cette saison, son coéquipier brésilien Gabriel Bortoleto, qui a terminé 12e, n’ayant toujours pas ouvert son compteur en neuf départs.

Sauber, qui deviendra l’équipe d’usine Audi l’année prochaine, est à égalité avec Aston Martin avec 16 points, mais devance cette dernière au classement. Alpine est dernière, avec cinq points de retard.

Rosberg : la course de Hamilton en Espagne était « incroyablement mauvaise »

Les faits sont durs : Lewis Hamilton n’a battu son équipier Charles Leclerc qu’une seule fois cette saison, lors du Grand Prix d’Émilie-Romagne, le mois dernier.

Nico Rosberg, de Sky Sports F1, a déclaré qu’il était « difficile de voir » son ancien coéquipier en difficulté.

« Dimanche a été une journée horrible pour lui, car il était tout simplement lent, ce qui est très inhabituel », a déclaré Rosberg, amené à donner son avis de consultant sur l’antenne de la chaine Sky Sports F1.

Le Champion du Monde 2016 a commenté les difficultés rencontrées par Ferrari, Hamilton ayant déclaré en EL2 que sa voiture était « impossible à conduire » en Espagne, avant de finalement prendre après le GP la responsabilité de son rythme médiocre, qualifiant sa course de « terrible » et n’ayant aucune explication à donner à ces difficultés rencontrées dès le début de la course, lors duquel le team dû intimer par radio au Britannique de laisser passer Leclerc afin de ne pas compromettre son rythme de course.

« Oui, il lui arrive parfois d’être à côté de la plaque en qualifications, mais en course, il est généralement impressionnant, et cette course était vraiment catastrophique », estime Rosberg.

« Il n’a pas d’explication non plus. Y avait-il des dommages au niveau du plancher ? Ces planchers sont très sensibles et il peut toujours y avoir un petit problème qui fait perdre beaucoup de temps.

Quand on n’a pas d’explication, c’est vraiment difficile en tant que pilote, surtout quand on voit son coéquipier terminer troisième sur le podium. Au vu de sa saison jusqu’à présent, la situation est très sombre. »

La saison 2025 de Formule 1 fait désormais une pause après le triple rendez-vous européen avant de reprendre avec le Grand Prix du Canada du 13 au 15 juin, le même week-end que les 24 Heures du Mans. 

Lewis Hamilton occupe la sixième place du championnat du monde 2025, 23 points derrière son équipier Charles Leclerc, et à 115 points du leader Oscar Piastri, vainqueur ce dimanche.

Pirelli justifie son choix de pneus controversé pour Spa et Silverstone 2025

Une fois de plus, la F1 et la FIA semblent vouloir pimenter l’action. Avant de se rendre à Barcelone, et dans la foulée de la débâcle de Monaco, Pirelli avait annoncé un changement de composés pour les deux prochaines courses afin d’« améliorer » les conditions de course.

Habituellement, pour Silverstone, Pirelli sélectionne le trio de composés le plus dur, mais cette année, il a été décidé d’opter pour des pneus plus tendres. Le composé dur sera donc le C2, le composé moyen le C3 et le composé tendre le C4. À Spa-Francorchamps, deux des composés seront les mêmes que l’année dernière, à savoir le C3 comme composé moyen et le C4 comme composé tendre. Cependant, contrairement à 2024 où le dur était le C2, cette fois-ci ce sera le C1.

Pirelli admet que ce choix a été décidé en concertation avec la FIA et la Formule 1 dans le but de permettre un plus grand choix de stratégies de course, en espérant rendre les stratégies à un et deux arrêts tout aussi attractives.

À Silverstone, selon le constructeur italien, le défi consistera à gérer le composé moyen, qui a en fait servi de composé tendre ces deux dernières années, tandis qu’à Spa, qui est également une épreuve Sprint, ceux qui opteront pour le composé dur, avec l’idée de ne s’arrêter qu’une seule fois, devront tenir compte de la différence de performance qui sépare désormais le C1 du C2, qui était le composé dur de l’année dernière.

S’exprimant à Barcelone, Mario Isola a apporté des précisions sur cette décision.

« Nous disposons désormais de plus d’informations par rapport à la première ébauche de sélection des composés », a-t-il déclaré. « Et après avoir discuté avec les équipes et les pilotes de F1, ainsi qu’avec la FIA bien sûr, il est clair que nous devons être un peu plus agressifs ou trouver un moyen d’encourager les équipes à adopter une stratégie à deux arrêts.

Ce n’était pas un choix pour les courses où nous avons opté pour un composé plus tendre », a-t-il poursuivi. « Nous avons donc modifié la sélection. Pour Silverstone, nous allons adopter une gomme plus tendre avec les C2, C3 et C4. Nous avons également décidé de sauter un niveau à Spa. Au lieu des C2, C3 et C4, nous opterons donc pour les C1, C3 et C4. Cela signifie qu’entre les C1 et C3 (les gommes dure et moyenne), l’écart sera beaucoup plus important.

Si les équipes veulent être agressives, elles devront utiliser les C3 et C4 avec deux arrêts. Si elles veulent être prudentes, elles utiliseront les C1 et C3, mais cela signifie qu’elles seront plus lentes. Je suis donc curieux de voir si cela fonctionnera. »

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi Spa avait été choisi pour « sauter » un composé, il a répondu : « Comme d’habitude, nous effectuons des simulations pour essayer de comprendre combien de stratégies sont possibles avec différents choix de composés. Nous avons découvert que la Belgique était le circuit où nous avions le plus grand nombre de stratégies en passant aux C1, C3 et C4.

Au départ, nous avions pensé utiliser les C1, C3 et C4 à Silverstone également », a-t-il admis. « Mais nous nous sommes rendu compte qu’avec les C1 et C3, il serait probablement facile de terminer une course en un seul arrêt sans problème majeur à Silverstone, car les C1 fonctionnent très bien là-bas. En Belgique, en revanche, elles sont probablement plus lentes. C’est ce qui crée cette situation incertaine. »

Sondage – Red Bull doit-il à nouveau changer le coéquipier de Max Verstappen ?

Arrivé chez Red Bull en début de saison en remplacement de Liam Lawson, en difficulté après deux courses, Yuki Tsunoda a rapidement été propulsé sous les projecteurs. Ses débuts laissaient entrevoir un potentiel intéressant, mais la suite s’est révélée plus contrastée.

En sept Grands Prix avec l’écurie autrichienne, le pilote japonais a inscrit des points à trois reprises, son meilleur résultat étant une neuvième place. Une performance honorable, mais entachée par une sortie de piste lors des qualifications du Grand Prix d’Émilie-Romagne. Cet incident a semblé marquer un tournant négatif, Tsunoda peinant ensuite à retrouver son rythme, notamment à Monaco et en Espagne, où il est resté hors des points.

Face à ces résultats en demi-teinte, Red Bull envisage déjà une possible rotation. Isack Hadjar, performant avec les Racing Bulls pour sa première saison, apparaît comme un sérieux candidat pour une montée en grade.

Reste à savoir si l’écurie doit tirer un trait sur Tsunoda dès maintenant, ou lui accorder davantage de temps pour confirmer son potentiel. Un choix stratégique, à la fois sportif et politique, auquel Red Bull devra répondre rapidement.

Quels sont les plans pour les tests F1 d’intersaison 2025-2026 ?

Les plans pour les essais pré-saison ont représsenté un point important à l’ordre du jour de la réunion de la Commission F1 ayant eue lieu le 25 avril dernier. 

Traditionnellement, les essais pré-saison se déroulent à Bahreïn ou en Espagne et jouent un rôle essentiel dans la préparation des équipes pour les courses à venir.

Aucune date ni aucun lieu n’ont toutefois été officialisés lors de la réunion. La Formula One Management (FOM) a été chargée de rédiger et de présenter une proposition détaillée qui sera examinée par la Commission dans les prochains mois. Ce changement est considéré comme une réponse aux défis logistiques actuels et aux commentaires des équipes sur les formats d’essais actuels.

L’objectif de ces changements est d’optimiser les essais de pré-saison tant sur le plan de l’efficacité opérationnelle que de l’équité concurrentielle. Ce changement devrait avoir des répercussions sur divers aspects de la F1. Une modification des essais obligera les responsables à revoir leur planification logistique. Les pilotes pourraient également être affectés par ces changements potentiels. Les essais de pré-saison leur permettent en effet de se familiariser avec les nouvelles conceptions et configurations des voitures.

Une modification du format des essais pourrait affecter leur capacité à se préparer et à tirer le meilleur parti du temps limité dont ils disposent. Un changement de calendrier pourrait également provoquer un tollé parmi les fans. De nombreux fans suivent les essais de pré-saison, car ils fournissent des indications précoces sur les performances des équipes. Ils sont particulièrement populaires auprès des fans les plus concernés. Cette période s’avére très utile pour obtenir des informations précieuses. Un changement de calendrier pourrait entraîner une modification de l’accès à la diffusion ou avoir un impact sur la disponibilité mondiale.

Enfin, on sait que les changements de règles techniques en vue de 2026 seront notables. Il s’agit de la raison principale pour laquelle la F1 prépare des modifications permettant à tous les acteurs d’être le mieux préparés possible avant cette révolution technique et sportive.

Cadillac F1 s’associe à Tommy Hilfiger pour son entrée en Formule 1 en 2026

Cadillac F1 a officialisé un partenariat avec la marque de mode Tommy Hilfiger en vue de ses débuts en Formule 1 lors de la saison 2026. L’entreprise américaine rejoint l’écurie en tant que fournisseur officiel d’équipements.

Alors que la formation américaine intensifie ses préparatifs pour sa première apparition sur la grille, dans le cadre du nouveau règlement technique qui entrera en vigueur cette année-là, elle consolide également sa stratégie commerciale en s’associant à des marques de renom.

Après avoir reçu l’aval définitif de la F1 en mars dernier pour intégrer le championnat en tant que 11e équipe, Cadillac continue d’aligner ses ambitions techniques et marketing. Le partenariat avec Tommy Hilfiger marque un retour de la marque de mode dans le paddock, après la fin de sa collaboration avec Mercedes en 2024.

« Nous sommes une équipe américaine représentant l’une des marques américaines les plus emblématiques de tous les temps », a déclaré Graeme Lowdon, directeur de l’équipe Cadillac. « Tommy Hilfiger est également une icône américaine, et l’héritage de la marque en Formule 1 est inégalé. Alors que nous apportons une nouvelle vision audacieuse au paddock, ce partenariat reflète véritablement l’esprit de ce que nous sommes en train de construire. Ensemble, nous ne nous contentons pas de courir, nous innovons pour façonner l’avenir du divertissement et de l’ingénierie. »

Cadillac n’a pas encore confirmé qui courra pour l’équipe l’année prochaine, mais a fait part de son intention de signer au moins un pilote expérimenté. Son partenariat avec Tommy Hilfiger signifie que ses logos seront visibles sur les tenues du personnel, y compris celles des pilotes, pendant toute la saison.

Red Bull et Leeds United : une rencontre musclée entre Formule 1 et football anglais

Red Bull est coutumier des cascades spectaculaires et insolites : arrêt au stand en apesanteur, démonstration en pneus cloutés sur neige, ou encore confrontation avec une équipe de rugby. Mais cette fois, la marque autrichienne a trouvé un nouveau terrain de jeu : le football anglais.

Devenu sponsor principal de Leeds United pour la saison 2024/25, Red Bull a célébré ce partenariat d’une manière pour le moins originale. Alors que le club du Yorkshire s’apprête à retrouver la Premier League, certains de ses joueurs, présents au Grand Prix de Grande-Bretagne, ont exprimé leur curiosité quant à la sensation de piloter une monoplace de Formule 1. La réponse de Red Bull ne s’est pas fait attendre.

Arvid Lindblad, jeune espoir de la filière Red Bull en Formule 2, a pris le volant de la RB7 – la monoplace championne du monde en 2011 avec Sebastian Vettel – pour un tour exceptionnel… sur la pelouse d’Elland Road, le stade de Leeds.

Une démonstration spectaculaire, qui n’a pas manqué de faire frémir les responsables de l’entretien du terrain, inquiets à juste titre pour l’état du gazon. Une manière pour Red Bull de rappeler, une fois de plus, qu’aucune surface ne lui résiste, même pas celle d’un terrain de football anglais fraîchement promu parmi l’élite.

 
 
 
 
 
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Oscar Piastri, un homme de glace qui ressent néanmoins des émotions !

Le leader du championnat, Oscar Piastri, rejette les rumeurs selon lesquelles il serait « apparenté » à l’Iceman Kimi Raikkonen.

Alors que son coéquipier affiche ouvertement ses émotions, sans chercher à les cacher, surtout lorsqu’il estime avoir commis une erreur, Piastri, lui, ne laisse rien transparaître.

Qu’il commette une erreur et fasse un tête-à-queue, qu’il décroche la pole position avec une demi-seconde d’avance, qu’il perçoive des consignes d’équipe favorables à son coéquipier ou qu’il remporte sa troisième victoire consécutive, sa réaction est presque toujours la même. Tel un bon joueur de poker, il ne dévoile jamais son jeu.

Lorsqu’on a fait remarquer à l’Australien que sur les réseaux sociaux, son « attitude nonchalante » était de plus en plus comparée à celle de Kimi Raikkonen, et que certains le surnommaient en plaisantant le fils de l’Iceman, Piastri a répondu : « Je ne suis pas sûr de vouloir être surnommé Ice Boy !

Je pense que les émotions sont différentes à chaque fois », a-t-il poursuivi. « Il y a certainement eu des qualifications et des courses où je n’étais pas nonchalant et où il y avait beaucoup d’émotion derrière. Mais il y en a d’autres où vous partez en sachant que si vous faites du bon travail, vous pouvez obtenir le résultat que vous voulez.

Ne vous méprenez pas, a-t-il ajouté, c’est incroyablement satisfaisant, mais je pense que je ne suis tout simplement pas quelqu’un de très émotif. C’est comme ça que je suis, vraiment.

Ne vous méprenez pas, insiste-t-il, il y a quand même des moments où je suis ému.

Après les courses, cela dépend un peu de la course. Si vous vous êtes battu avec quelqu’un pendant toute la course et que vous gagnez, alors oui, vous êtes plutôt excité. Mais si vous avez un peu d’avance, vous savez en quelques tours que ça va se passer comme vous le souhaitez, et cela ne déborde pas trop. Voilà, c’est comme ça que je suis. »

FIA – Vers une évolution du barème de points en F1 ?

La dernière réunion de la Commission F1 a apporté des changements passionnants. Examinons donc de plus près ces évolutions et ce qu’elles pourraient signifier pour l’avenir de la Formule 1.

La deuxième réunion de la Commission Formule 1 s’est tenue le 25 avril 2025 à Genève, en Suisse, il y a près d’un mois. La réunion avait permis d’affiner le règlement 2025 et d’entamer les modifications pour 2026.

La modification potentielle du système de points a été l’un des sujets mis en avant lors de cette réunion. Sujet brûlant s’il en est, la proposition mise sur la table consistait à modifier la répartition des points du championnat. Actuellement, les points sont attribués aux dix premiers de chaque course.

Cette proposition suggère d’étendre cette répartition aux 11e et 12e places. Cet ajustement devrait offrir davantage d’opportunités aux équipes moins bien classées de marquer des points et d’anticiper l’élargissement de la grille F1 à deux voitures supplémentaires avec l’entrée en jeu de Cadillac. La mesure, estiment ceux qui la soutiennent, contribuerait à intensifier la compétition sur l’ensemble de la grille et apporter valeur et visibilité à ces concurrents qui peinent à lutter pour les premières places.

Ce n’est pas la première fois que cette proposition est avancée. Elle n’a pas encore été acceptée, mais la commission a convenu qu’une analyse plus approfondie était nécessaire. Une proposition complète devrait être présentée lors de la réunion de juillet. Si elle est acceptée, elle aura de nombreuses implications pour la F1. Les équipes pourraient devoir modifier leurs stratégies de course. L’accent sera davantage mis sur la sécurisation des positions dans la zone de points élargie. Cela pourrait alors modifier la décision d’une équipe en matière d’arrêts au stand, de choix de pneus et de tactiques sur la piste. Les pilotes qui ne figurent pas dans le top 10 traditionnel seraient davantage motivés. Cela leur donnerait plus d’occasions de contribuer au classement de leur équipe et à leur propre classement au championnat. Cela devrait rendre les courses plus dynamiques, ce qui devrait encore améliorer l’expérience des fans. Rappelons également que l’attribution du point du meilleur tour en course a été abandonnée après avoir animé d’une manière jugée artificielle les GP pendant quelques temps.

Verstappen : le potentiel pour être considéré comme le GOAT en F1 ?

L’ex-pilote F1 Karl Wendlinger a classé Max Verstappen parmi les plus grands pilotes de tous les temps, le plaçant juste derrière Ayrton Senna, Michael Schumacher, Lewis Hamilton et Alain Prost, mais a laissé la porte ouverte à Verstappen pour les éclipser.

Il a déclaré : « Le numéro un est Ayrton Senna. J’ai eu le plaisir de courir non pas contre lui, mais avec lui lors de courses ». « Ensuite, Schumacher, parce qu’il a réussi à remporter autant de succès pendant tant d’années consécutives. Lewis Hamilton est troisième. Il est sept fois champion du monde de F1 et maintient son niveau de performance depuis très longtemps. J’apprécie beaucoup Alain Prost. Et le cinquième ? Max Verstappen. »

Chaque année, les directeurs d’équipes du paddock F1 sont amenés à proposer un vote secret pour désigner le meilleur pilote de la saison. Il est reconnu parmi les décideurs du monde de la F1 que Max Verstappen survole le classement depuis maintenant de nombreuses saisons.

« Verstappen pourrait être le plus grand de tous les temps », poursuit Wendliger. « Je pense qu’il a déjà fait tout ce qu’il fallait pour devenir un pilote de haut niveau. Il est quadruple champion du monde, alors peut-être. J’ai toujours beaucoup apprécié Senna. À l’époque, en Formule 1, les différences entre les voitures étaient beaucoup plus importantes qu’aujourd’hui. Je me souviens d’Imola en 1993, Prost était en pole position. Senna était troisième sur la grille, déjà 1,6 seconde derrière. J’étais cinquième sur la grille, je pense à 2,5 secondes de la pole position. Mais malgré tout, Senna était capable de faire des courses magiques, même avec une voiture qui était nettement plus lente en qualifications. « Verstappen a fait quelques courses de la même manière, la voiture se comportait très mal, ses coéquipiers avaient de gros problèmes, mais il était toujours dans le rythme et se battait pour gagner », a ajouté Wendlinger.

Alpine F1 – Nicola Lacorte suspendu pour la manche du Red Bull Ring en F3

Le jeune pilote italien Nicola Lacorte, membre du programme junior Alpine F1, ne participera pas à la prochaine manche du championnat de Formule 3, prévue au Red Bull Ring en Autriche. En cause : une suspension automatique liée à un trop grand nombre de points de pénalité.

Engagé cette saison avec l’écurie DAMS, Lacorte a connu deux week-ends particulièrement compliqués à Monaco et en Espagne. Ces deux manches ont vu le pilote de 18 ans accumuler à elles seules 18 points de pénalité, bien au-delà de la limite réglementaire de 12 points en 12 mois, seuil à partir duquel une suspension est déclenchée.

Déjà au bord de l’exclusion avant la course principale en Espagne, Lacorte a vu sa situation empirer après une série d’incidents sur la piste. DAMS devra donc se passer de ses services pour l’épreuve autrichienne, prévue à la fin du mois de juin, et trouver un remplaçant pour cette étape.

Pour rappel, ce système de pénalité s’applique également en Formule 1. L’an dernier, Kevin Magnussen en avait fait les frais, tandis que Max Verstappen, champion du monde en titre, flirte actuellement avec la limite.

Hamilton sur la retraite : « Je resterai jusqu’à mes 50 ans »

Lewis Hamilton est une légende de la Formule 1, et ceux qui le suivent depuis ses débuts chez McLaren en 2007 seront ravis d’apprendre que le septuple champion du monde n’a pas l’intention de prendre sa retraite pour l’instant.

Lorsque Hamilton a annoncé son départ de Mercedes en 2024, de nombreux fans ont spéculé qu’il s’agissait de la dernière étape de sa carrière avant sa retraite. Alors que la plupart des supporters de Hamilton et de Ferrari espèrent qu’il remportera un huitième titre mondial avec l’écurie italienne, Hamilton a indiqué que la retraite n’était pas à l’ordre du jour, même s’il décrochait ce titre record. S’il y parvient, il sera le premier pilote de l’histoire de la F1 à remporter huit championnats.

Hamilton est actuellement âgé de 40 ans et, bien qu’il ne soit pas le pilote le plus âgé du plateau, des questions se posent quant à la durée de sa carrière dans ce sport dominé par des pilotes d’une vingtaine d’années. Fernando Alonso, double champion du monde qui ne pilote plus pour Aston Martin, est âgé de 43 ans. Alonso avait tenté de prendre sa retraite de la F1 à la fin de la saison 2018, mais il est revenu en 2021 et a réussi à monter plusieurs fois sur le podium depuis.

Il semble qu’Alonso et Hamilton n’aient pas l’intention de quitter le paddock et l’un comme l’autre rêve de remporter un autre titre mondial au cours des deux prochaines années, avec notamment 2026 comme grande source d’espoir pour l’ensemble du plateau en raison du bouleversement de la réglementation technique, qui rebat totalement les cartes pour tous.

Hamilton a laissé entendre qu’il n’avait pas l’intention de prendre sa retraite, surtout si Ferrari lui donne les moyens de remporter ce huitième titre tant convoité. Il a déclaré à RacingNews364 en début d’année : « Si j’ai la chance de remporter un autre titre, ce qui est évidemment notre objectif, je ne me vois pas m’arrêter. »

Cependant, le Britannique ne semble pas du tout préoccupé par ce qu’on attend de lui, y compris après une entame de saison 2025 pour le moins difficile, aussi bien pour Ferrari que pour lui-même. L’étincelle de confiance qui semblait avoir progressivement disparu au cours de ses dernières années chez Mercedes semble être revenue.

S’adressant au magazine Time, Hamilton a déclaré : « Ce que je peux vous dire, c’est que la retraite n’est pas du tout dans mes projets. Je pourrais rester ici jusqu’à 50 ans, qui sait ? » Il y aura des défis à relever, le plus grand étant probablement le passage à une nouvelle équipe après 12 saisons chez Mercedes. Mais Hamilton reste imperturbable : « Je sais où je dois aller. Je sais comment y arriver. C’est loin, et ça va être difficile d’y arriver. Mais je sais que j’ai tous les ingrédients, toutes les personnes et une équipe incroyable autour de moi. »

Alonso et Hamilton ont tous deux des contrats qui courent jusqu’à la fin de 2026, avec une clause dans le contrat de ce dernier lui permettant de rester plus longtemps, en fonction de ses performances. Il demeure difficile d’imaginer qu’après le summum que représente Ferrari dans une carrière, Hamilton puisse être tenté d’aller voir ailleurs en F1. Tout comme il est difficile d’imaginer que l’équipe italienne puisse envisager rester uni au Britannique pendant encore une décennie ! 

La restriction sur les ailerons est un gaspillage d’argent, selon Hamilton

Lewis Hamilton a estimé à Barcelone que la restriction sur la flexibilité des ailerons n’est rien d’autre qu’un gaspillage d’argent.

Introduite en trois étapes, la dernière phase de cette restriction est entrée en vigueur ce week-end à Barcelone, sans avoir produit de différence perceptible sur les performances ou le classement.

McLaren, qui fait l’objet de spéculations depuis le début de son redressement, mais qui a toujours été innocentée, n’a apporté aucune modification à Barcelone, alors que tous ses concurrents ont revu leur aileron avant afin de se conformer à la dernière directive technique.

Alors que certains, comme Ferrari, pensaient en tirer profit, aucun changement notable n’a été constaté jusqu’à présent.

« Quel gaspillage d’argent », a déclaré Lewis Hamilton en riant après s’être qualifié en cinquième position, samedi. « L’équilibre n’est certainement pas aussi bon qu’avant, mais cela n’a rien changé… C’est juste de l’argent gaspillé pour tout le monde.

Cela n’a littéralement rien changé », a-t-il ajouté. « Les ailerons de tout le monde se tordent toujours, mais seulement de moitié, et tout le monde a dû fabriquer de nouveaux ailerons et dépenser plus d’argent pour les fabriquer.

Cela n’a aucun sens, mais c’est comme ça et nous continuons. »

« Nous devrions donner cet argent à des œuvres caritatives », a-t-il ajouté par la suite, en référence à l’argent dépensé pour se conformer aux règles.

Au début du week-end, le pilote Ferrari avait estimé que la flexibilité des ailerons était « positive » et que la F1 allait « dans la mauvaise direction » en limitant leur utilisation.

Lorsqu’on lui a demandé s’il s’attendait à une différence dans la maniabilité de la voiture, il a répondu : « Non, je ne m’attendais pas à cela… J’ai conduit sur le simulateur et c’était pratiquement identique. Juste un peu plus de survirage à grande vitesse. »

 

Lewis Hamilton s’en prend à lui-même après son « terrible » GP d’Espagne

Lewis Hamilton a déclaré qu’il n’y avait « aucun point positif » à retenir de sa performance lors du Grand Prix d’Espagne. Frédéric Vasseur a révélé que Hamilton avait rencontré un « problème » dans la dernière partie de la course. Hamilton a clairement souffert face à son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, qui a terminé troisième.

Lewis Hamilton a donné quelques brèves réponses après une « très mauvaise journée » au Grand Prix d’Espagne, où le pilote Ferrari a terminé sixième.

Lewis Hamilton s’est reproché son « terrible » Grand Prix d’Espagne après avoir terminé sixième de la course dimanche. Hamilton a réalisé samedi sa meilleure qualification et s’est élancé en cinquième position, mais il a rapidement subi la pression de son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, et l’a laissé passer après seulement neuf tours.

Le pilote Ferrari a ensuite roulé en cinquième position jusqu’à ce qu’un deuxième arrêt au stand trop lent le mette en difficulté dans sa lutte contre son ancien coéquipier chez Mercedes, George Russell, et le relègue à la sixième place.

Une voiture de sécurité pour Kimi Antonelli, qui a abandonné, a donné à Hamilton une occasion tardive de rattraper son retard, mais il a été dépassé par la Sauber de Nico Hulkenberg.

« Que voulez-vous que je vous dise ? J’ai passé une très mauvaise journée et je n’ai rien à dire. Ça a été une journée difficile », a déclaré Hamilton, découragé, à Sky Sports F1. « Il n’y a rien d’autre à ajouter. C’était terrible. Inutile d’expliquer. Je ne sais tout simplement pas quoi dire. »

Après s’être qualifié en cinquième position, Hamilton a déclaré qu’il visait un podium au Grand Prix d’Espagne.

Lorsqu’on lui a demandé si l’équipe pouvait trouver des réponses, il a ajouté : « Je suis sûr que non, c’était probablement juste moi. »

Hamilton espérait monter sur le podium pour la première fois en tant que pilote Ferrari, mais il n’a finalement rien retiré de positif de sa course dimanche. Il a déclaré : « Je ne sais pas pourquoi ça s’est si mal passé. C’était la pire course que j’ai jamais connue en termes d’équilibre. »

Vasseur révèle que Hamilton « a eu un problème » lors de son dernier relais

La vitesse de Hamilton en course est généralement un atout, mais il a été clairement devancé par Leclerc tout au long des 66 tours du Circuit de Barcelona-Catalunya et compte désormais 23 points de retard sur son coéquipier Ferrari au championnat.

Le directeur de l’écurie Ferrari, Frédéric Vasseur, a révélé que Hamilton avait connu un problème sur sa voiture avant l’intervention tardive de la voiture de sécurité, sans toutefois préciser la nature de ce problème.