Magnussen a eu du mal à reprendre la course après le crash de Grosjean

Kevin Magnussen a déclaré que les images de son coéquipier Romain Grosjean se dégageant de son cockpit enflammé au Grand Prix de Bahreïn l’avaient choqué.

Le pilote danois a déclaré qu’il ne se sentait pas très bien lorsque la course a repris après l’interruption à la suite du crash de son coéquipier dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

« On m’a dit qu’il y avait un drapeau rouge, mais l’accident était survenu derrière moi. Donc, je n’ai pas vu qu’il y avait un accident et on m’a dit qu’il s’agissait de Romain. » a expliqué Magnussen ce jeudi à Bahreïn.

« Nous sommes arrivés au niveau du virage 8 et nous pouvions voir le lieu de l’accident avec le feu et la fumée et je sais que quand le feu est si important c’est que le réservoir a explosé. »

« J’étais vraiment très inquiet, mais on m’a dit qu’il était sorti, ce qui m’a rassuré. Ensuite, nous nous sommes arrêtés dans la voie des stands et j’ai pu voir les rediffusions à l’écran qui semblaient horribles  avec cet impact, à cette vitesse dans cette barrière – j’ai eu un impact assez important moi-même et j’ai déjà eu des problèmes en interne. »

« J’étais vraiment nerveux, et j’espérais qu’il irait bien, même s’il était sorti de la voiture, parce que l’impact était vraiment horrible. »

« Après ça, je ne me sentais vraiment pas bien. On se réveille de ce monde de rêve où l’on pense que rien ne peut vous arriver, et puis vous voyez un crash comme ça et tout devient réel. Remonter dans la voiture juste après ça ne me semblait pas tout à fait normal. »

Magnussen est désormais bien heureux de retrouver Romain Grosjean dans le paddock et souligne l’état d’esprit combatif du Français : « Son état d’esprit est juste incroyable. »

« Il est très positif et a un véritable recul face à la situation. Je suis allé le voir juste après la course dimanche après ce qui lui ait arrivé en piste et il était déjà en train de parler de remonter dans la voiture. »

Aitken prêt à saisir sa chance ce week-end avec Williams

Jack Aitken ne s’attendait pas à faire ses débuts en Formule 1 cette année, mais maintenant que l’occasion est arrivée, le pilote de réserve Williams se dit prêt à saisir sa chance.

Aitken, qui fera ses débuts en Grand Prix lors du GP de Sakhir ce week-end en tant que pilote Williams en remplacement de George Russell, qui remplace lui-même Lewis Hamilton, positif au Covid, chez Mercedes, estime qu’il s’agit pour lui d’une « énorme opportunité ».

« Oui, je pense que c’est une énorme opportunité. mais c’est également une opportunité que j’attendais depuis assez longtemps, et pour laquelle je me sens tout à fait prêt. » a expliqué le Britannique ce jeudi à Bahreïn.

« Je vais juste aborder le week-end comme je le fais toujours, je ne pense pas vraiment trop loin à l’avenir à ce stade, je m’attaque simplement à ce qui nous attend ce week-end. »

« Je pense que j’ai tout ce dont j’ai besoin pour faire un très bon travail et je vais juste me concentrer là-dessus maintenant. »

Le pilote britannique a ajouté qu’il était tellement impatient de piloter ce week-end qu’il a lui-même contacté Williams lorsque la situation commençait à bouger en début de semaine.

« Mon impatience était telle que j’ai contacté l’équipe et j’ai dit:  « Que se passe-t-il? Et c’était le… mardi après-midi je crois. »

« Ils m’ont dit : « nous évaluons la situation et nous te répondons. » Je me suis donc posé pendant plusieurs heures et je me suis finalement allongé pour dormir, et le matin, une fois la confirmation reçue, l’annonce a été faite une demi-heure plus tard. Donc, tout s’est passé assez rapidement. »

Aitken a déjà eu l’occasion de piloter la FW43 cette année lors des EL1 au Grand Prix de Styrie et le jeune pilote dit que cette expérience fut inestimable pour lui.

« C’est une valeur inestimable, c’est la seule occasion que j’ai pu avoir au volant de la FW43 jusqu’à présent. Tout l’expérience à laquelle je peux faire appel avant ce week-end est vraiment utile. »

« Nous avions bien avancé en Autriche, nous avions très peu de temps pour travailler. Ce week-end devrait être plus détendu, et je pense que cela va nous aider à franchir les premières étapes. »

La présence de Russell à ses côtés ne met aucune pression à Bottas

Valtteri Bottas dit qu’avoir George Russell comme coéquipier chez Mercedes ne lui apporte aucune pression supplémentaire avant le Grand Prix de Sakhir.

En raison du test positif au Covid-19 de Lewis Hamilton en début de semaine, le septuple champion du monde ne pourra pas participer au Grand Prix de Sakhir ce week-end et sera donc remplacé par son compatriote George Russell.

Le Finlandais Valtteri Bottas aura donc un nouveau coéquipier ce week-end, mais il assure qu’il ne ressent aucune pression supplémentaire.

« Je pense que c’est une excellente occasion pour George, une excellente occasion d’apprendre beaucoup et de montrer ce qu’il peut faire avec l’équipe. » a déclaré Bottas à Bahreïn ce jeudi.

« De mon côté, en tant que pilote de course, bien sûr, vous voulez toujours être en avance sur votre coéquipier, que ce soit Lewis Hamilton ou George Russell ou n’importe qui d’autre, peu importe. »

« J’ai aussi un travail à faire, pour les deux dernières courses de la saison, j’ai mes propres motivations, qui sont d’essayer de gagner les courses restantes – c’est, évidemment, le seul objectif – et d’essayer de maximiser tous les apprentissages que je peux pour l’année prochaine pour terminer la saison de manière positive. »

« Cela pourrait probablement m’aider au début de l’année prochaine. J’ai un contrat pour l’année prochaine, j’ai des objectifs clairs pour moi-même pour l’année prochaine, l’équipe aussi, donc de mon côté c’est assez simple. Aucune pression de mon côté. »

« Lorsque j’ai entendu la nouvelle, je pouvais m’identifier pleinement à George parce que j’ai également commencé chez Williams et ma première opportunité en dehors de Williams a été Mercedes. »

« Je pense que je sais, au moins un peu, ce que ça fait et je pense que je connais ce genre de sentiment et d’approche avant la première course avec l’équipe. »

« Je pense que je n’ai pas besoin de conseiller George, il a manifestement passé du temps en Formule 1, avec les spécifications actuelles des voitures et fait un excellent travail chez Williams. »

« Il connaît assez bien la majeure partie de l’équipe, donc, c’est sûr que ça aide. Nous sommes une grande équipe intelligente et vraiment unie, donc il y a beaucoup de soutien, pour se mettre à niveau et George sait conduire. »

Mercedes n’a fixé aucun objectif à Russell au GP de Sakhir

L’équipe Mercedes n’a fixé aucun objectif précis à George Russell – remplaçant de luxe de Lewis Hamilton – ce week-end pour le Grand Prix de Sakhir.

Le jeune britannique – appelé à la rescousse à la dernière minute par Mercedes pour remplacer Hamilton (positif au Covid-19) – dit qu’il ne ressent aucune pression avant cette seizième manche de la saison 2020.

« Pour moi, je pense qu’il n’y a pas de pression. J’ai été appelé à la dernière minute, je n’ai pas piloté dans leur simulateur depuis deux ans. » a expliqué Russell à Bahreïn ce jeudi.

« Mon baquet a trois ans, et j’ai tellement d’informations à apprendre qu’affronter Bottas [Valtteri] ne sera pas facile. Donc, je suis dans une bonne position, je ne me mets pas de pression supplémentaire. »

« Je vais y aller et je vais en profiter. Il n’y a aucun objectif, aucune attente de la part de Toto [Wolff, directeur de l’équipe] ou de Mercedes, parce que vous ne pouvez pas juger quelqu’un sur une seule course. »

« Ce week-end sera entièrement consacré à l’apprentissage, surtout vendredi, et je me concentrerai sur les qualifications et sur la course de dimanche. Si j’ai de nouveau l’occasion à Abu Dhabi, qui sait, ce sera plus facile pour moi. »

Le Britannique est revenu un peu plus en détail sur la façon dont il a appris qu’il piloterait la meilleure voiture du monde ce week-end.

« J’ai reçu un appel téléphonique de Toto à 2 heures du matin mardi, j’étais dans la salle de bain, ce qui était un peu gênant. » a déclaré Russell.

« J’ai répondu au téléphone et il a dit: « George, es-tu dans la salle de bain? », « Désolé, je suis dans la salle de bain. »

« Il a dit : « malheureusement, Lewis a attrapé Covid, il va bien, il est en bonne santé et il se sent bien, ce qui est le plus important, mais nous voulons que tu pilotes pour nous. »

« Je me suis dit : « bien, ok ». Puis j’ai passé une nuit sans sommeil. J’ai compté hier, j’ai reçu 64 appels mardi de la part de personnes qui étaient heureuses pour ce qui m’arrivait. »

Stoffel Vandoorne très déçu : « ça fait mal! »

Le Belge Stoffel Vandoorne admet qu’il a du mal à encaisser la décision de l’équipe Mercedes, qui a décidé de placer le Britannique George Russell dans la Mercedes ce week-end pour remplacer Lewis Hamilton, forfait pour le Grand Prix de Sakhir.

Lorsque l’annonce a été faite que Lewis Hamilton ne pourrait pas participer au Grand Prix de Sakhir en raison d’un test positif au Covid-19, le Belge Stoffel Vandoorne s’est retrouvé en pole position pour monter dans la W11 ce week-end, notamment parce qu’il est le pilote de réserve officiel de l’équipe championne du monde en titre.

Mais contre tout attente, Mercedes a finalement préféré placer George Russell dans la W11 aux côtés de Valtteri Bottas pour le Grand Prix de Sakhir.

Dans un premier temps, Vandoorne a réagi avec humour à cette annonce (à lire ici), mais le Belge a publié ce jeudi soir un autre message sur ses réseaux sociaux dans lequel il explique combien il est déçu de ne pas avoir été retenu par Mercedes.

« Salut les gars, je pense que vous voulez une mise à jour après les dernières nouvelles. Premièrement, je souhaite à Lewis Hamilton un prompt rétablissement et j’espère qu’il sera de retour dans la voiture dès que possible! Personne ne peut vraiment le remplacer! » a écrit Stoffel Vandoorne sur ses réseaux sociaux ce jeudi.

« De toute évidence, je suis déçu de ne pas avoir la chance de conduire pour  Mercedes ce week-end. Après avoir passé l’année à voyager à toutes les courses de F1 et à y consacrer autant de temps, d’entraînement physique, d’engagement dans ce programme … ça fait mal! »

« En revanche, je respecte le choix de mettre  George Russell dans la voiture. Il a été l’un des pilotes les plus remarquables et il mérite pleinement cette opportunité. »

« Ce sont des moments comme ceux-ci qui rendent mon pilotage encore plus grand et je peux vous assurer que je vais continuer à me donner à 100%!  Merci pour tous vos messages de soutien ! c’est formidable à voir. »

 

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Romain Grosjean de retour dans le paddock de Sakhir

Le Français Romain Grosjean – victime d’un grave accident dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn – a fait un retour remarqué dans le paddock de Sakhir ce jeudi.

Le pilote Haas a perdu le contrôle de sa monoplace dimanche dernier dans le premier tour du Grand Prix de Bahreïn et est allé s’encastrer dans un rail de sécurité quelques mètres après le virage 3 du tracé.

Sa monoplace s’est alors enflammée instantanément après un impact de 53G qui a littéralement coupé la Haas en deux. Romain Grosjean a cependant réussi à trouver une force venue d’ailleurs pour sortir du brasier au bout de 28 secondes longues secondes.

Transporté à l’hôpital après l’accident, le pilote français ne souffre finalement « que » de brûlures aux mains et d’une entorse à la cheville gauche.

Ce jeudi, Romain Grosjean a fait son grand retour dans le paddock de Sakhir et est immédiatement allé voir son ingénieur de course qui est la dernière personne qui lui a parlé dimanche dernier avant son terrible accident.

Ce week-end, Romain Grosjean ne participera pas au Grand Prix de Sakhir en raison de ses blessures, mais le Français souhaite pouvoir remonter dans une monoplace de Formule 1 pour la dernière course de la saison 2020 au Grand Prix d’Abou Dhabi la semaine prochaine.

 

Kevin Magnussen se tourne vers l’IMSA en 2021

Le Danois Kevin Magnussen – qui quittera l’équipe Haas après le Grand Prix d’Abou Dhabi – rejoindra en 2021 le Chip Ganassi Racing en IMSA au volant d’une Cadillac Dpi.

Remercié par son équipe Haas, le pilote danois a dans un premier temps lorgné sur l’Indycar, mais faute de places disponibles, Magnussen s’est rabattu sur le championnat d’Endurance Américain IMSA.

Il débutera l’an prochain avec le team Chip Ganassi Racing et effectuera la saison compléte avec cette équipe.

« Je suis très heureux de vous dire que je serai en IMSA avec le team Chip Ganassi Racing en 2021. » a annoncé Magnussen sur ses réseaux sociaux ce jeudi.

« Je suis vraiment excité à ce sujet et j’ai hâte d’être dans la voiture pour la première fois au début de l’année prochaine. »

« Les 24 H de Daytona a toujours été une course énorme pour moi et sera la première course de la saison. »

Kevin Magnussen fera équipe l’an prochain avec Renger Van Der Zande, qui a lui aussi été confirmé ce jeudi par l’équipe.

Le Grand Prix de Sakhir est « une opportunité » pour Ferrari

La Scuderia Ferrari estime que le Grand Prix de Sakhir, qui se disputera sur une piste complétement inédite, pourrait être une belle opportunité pour signer de belles performances.

Long de 3,543 km et composé de seulement onze virages, le tracé du Grand Prix de Sakhir devrait nous offrir un beau spectacle ce week-end avec une pédale d’accélérateur enfoncée pendant 74% du tour et une pole position décrochée en moins d’une minute.

Pour la Scuderia Ferrari, qui a souffert le week-end dernier au Grand Prix de Bahreïn, notamment avec la gestion des pneumatiques, cette course unique pourrait être une belle opportunité selon le responsable de l’ingénierie à Maranello.

« Il est vrai que nous allons concourir au même endroit [que le week-end dernier] et sur le même type d’asphalte mais la piste a des caractéristiques différentes, surtout parce que vous n’avez plus cette partie de piste où il y avait la section mixte et les virages à grande vitesse. » nous explique Matteo Togninalli, responsable de l’ingénierie piste de la Scuderia Ferrari.

« Les pneus ont ainsi plus de « marge de manœuvre » entre un virage et le suivant. Cela a un impact non seulement sur la configuration et le niveau de charge aérodynamique mais aussi sur le comportement des pneumatiques, puisque le niveau d’énergie qu’ils doivent supporter, en particulier les arrières, est inférieur de 20 à 30%. »

« Par conséquent, certains problèmes – comme la surchauffe – que nous avons constatés le week-end dernier, devraient être atténués. »

« En termes d’efficacité, elle sera certainement plus élevée que sur la piste sur laquelle nous venons de courir, donc je m’attends à voir une tendance à « décharger » les voitures. »

Lorsqu’on lui demande si les caractéristiques de la piste seront plutôt un obstacle qu’une opportunité ce week-end pour Ferrari, Togninalli répond : « Je dirais plutôt une opportunité, car c’est un fait que samedi et dimanche nous avons particulièrement souffert dans la gestion de l’énergie exercée sur les pneus, donc nous pourrions être dans une meilleure situation sur ce front. »

« En revanche, force est de constater que la SF1000 ne brille pas sur les pistes à haut rendement et c’est une configuration sur laquelle l’effet relatif des performances du moteur est plus élevé, deux éléments qui auront un poids décisif. »

« Cependant, le plus important sera de pouvoir libérer tout notre potentiel, ce que nous n’avons pas pu faire pleinement la semaine dernière. »

« Il y a des idées que nous voulons étudier afin de trouver des solutions qui nous permettront d’améliorer les performances, tant au niveau de l’approche du tour que des ajustements, mais nous serons toujours confrontés à un événement différent [par rapport au GP précédent]. »

« Par exemple, la gestion des qualifications sera différente, à la fois parce qu’il ne sera pas du tout facile de trouver le bon moment à cause du trafic, et parce que – précisément pour ce que j’ai déjà dit à propos de l’énergie que les pneus doivent gérer – ce sera difficile d’amener les pneus dans la fenêtre de fonctionnement idéale. »

« Il y a beaucoup de travail à faire, mais ce sont les défis que nous aimons les ingénieurs. Les paramètres qui doivent toujours être maîtrisés sont la consommation de carburant et les performances de freinage. »

« Si la première devait être tout à fait dans la lignée de celle de la semaine dernière, étant donné que nous sommes sur une piste qui demande une plus grande efficacité, il y aura une tendance à rouler avec moins de charge aérodynamique, pour les freins cela pourrait être encore plus critique surtout en course, lorsque le freinage est le plus important, comme ceux du premier et du dernier virages. Ils devront être répétés trente fois plus que dimanche dernier. »

Au championnat du monde, la Scuderia Ferrari occupe actuellement [avant le Grand Prix de Sakhir] la sixième position avec treize points de retard sur Renault F1, 23 points sur Racing Point et 40 points de McLaren.

 

Jack Aitken a choisi son numéro de course pour le GP de Sakhir

Jack Aitken, le remplaçant de George Russell chez Williams ce week-end au Grand Prix de Sakhir, a choisi le numéro avec lequel il disputera sa toute première course en Formule 1.

Le Britannique – pilote de réserve de l’écurie de Grove – a été appelé en renfort pour pallier l’absence de George Russell ce week-end, qui a été prêté à l’équipe Mercedes pour remplacer Lewis Hamilton (testé positif au Covid-19).

Ce week-end à Sakhir, Jack Aitken courra avec le numéro 89 sur sa monoplace, un numéro avec lequel le jeune homme a débuté sa carrière en Karting il y a quelques années.

« Pour ce week-end, j’ai choisi le 89 qui sera mon numéro de course parce que le 89 est le numéro avec lequel j’ai débuté en Karting lorsque j’avais sept ou huit ans. » explique Aitken.

« C’est un petit retour en arrière, je ne l’ai utilisé que quelques années, mais c’est celui qui est cher à mon cœur, et cela me ramène à mes débuts. »

Ce week-end à Sakhir, Jack Aitken sera le coéquipier du Canadien Nicholas Latifi chez Williams et pourrait bien rester dans le cockpit de la FW43 à Abou Dhabi si jamais Lewis Hamilton est également forfait pour la dernière course de la saison la semaine prochaine.

Ian Roberts a vu les images « bouleversantes » de la caméra embarquée de Romain Grosjean

Ian Roberts et Alan Van der Merwe , les deux occupants de la voiture médicale en F1, ont été les deux premiers sur les lieux de l’accident de Romain Grosjean et ont aidé le pilote français à sortir du brasier.

Ian Roberts, délégué médical de la Formule 1 et Alan Van der Merwe, pilote de la voiture médicale, ont tous les deux eu accès aux images de la caméra embarquée de la voiture de Romain Grosjean au moment de son crash.

Roberts, qui est l’homme que l’on a pu voir en train de tirer Romain Grosjean hors des flammes dimanche dernier, explique que les images qu’il a pu visionner sont bouleversantes et qu’il est très étonné que Romain Grosjean n’ait pas perdu connaissance lors de l’impact [qui a été enregistré à 53G].

« Je trouve toujours cela très étonnant qu’il n’ait pas perdu connaissance. » explique le Dr Roberts dans un entretien accordé à Jennie Gow pour The Sportsman.

« Alan (le pilote de la Medical Car) et moi-même avons regardé les images de la caméra embarquée qui sont bouleversantes et qui montrent que Romain essaie de sortir immédiatement dès le début. »

« Je ne rentrerai pas dans les détails de la vidéo mais il…comment pourrais-je dire? Il s’est battu pour vivre, c’était très clair à voir. »

« Il a eu une force herculéenne, il a réussi à sortir grâce à sa détermination. S’il avait été inconscient, s’il y avait quelque chose qui l’avait retenu, s’il y avait eu d’autres choses, nous aurions eu une histoire complétement différente. »

Depuis ce dimanche 29 novembre 2020, Ian Roberts et Romain Grosjean ont créée un lien très fort et unique qui devrait perdurer à jamais entre les deux hommes.

Notez que les images de la caméra embarquée de la voiture de Romain Grosjean vont désormais être analysées soigneusement par la FIA, qui a annoncé ce jeudi avoir débuté une enquête dont les conclusions ne seront pas connues avant au moins six semaines.

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Fernando Alonso confirmé aux tests d’Abou Dhabi

L’équipe Renault F1 a confirmé la participation du double champion du monde de F1, Fernando Alonso lors de la journée de tests programmée à Abou Dhabi le 15 décembre.

Initialement prévus pour les jeunes pilotes, ces tests étaient dans un premier temps interdits pour l’Espagnol, mais l’équipe du constructeur français a reçu l’autorisation de la par de la FIA ce mercredi.

Renault a donc confirmé aujourd’hui que Guanyu Zhou et Fernando Alonso participeront aux essais d’après-saison d’une journée sur le circuit de Yas Marina le mardi 15 décembre.

Le pilote d’essai Zhou et Fernando Alonso prendront le volant des voitures Renault R.S.20 qui ont disputé le Championnat du monde de Formule 1 2020.

 » Nous tenons à remercier la FIA et la F1 d’avoir accepté notre programme d’essais en reconnaissance de notre engagement envers les jeunes pilotes à travers les formules de promotion ainsi que du dévouement de Fernando pour faire progresser la carrière de jeunes talents. » a déclaré Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe.

« Zhou a goûté aux bénéfices de la Renault Sport Academy, dont il a intégré les rangs l’an dernier. Il a travaillé dur et a apporté une réelle contribution à la performance de l’équipe à travers son travail au simulateur et le programme d’essais. Je suis ravi qu’il puisse prendre le volant de la R.S.20 afin de compléter son aventure jusqu’à présent. »

 » Pour Fernando, il s’agira de la prochaine étape de son retour. Il a travaillé sans relâche pour s’assurer d’être aussi prêt que possible pour 2021. Il veut apporter toute sa contribution auprès de l’équipe, mais également auprès des fans et du sport qui lui ont tant manqué ces deux dernières années. »

Liste des pilotes en piste à Abou Dhabi

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Deux rangées de pneus ajoutées à l’endroit où Grosjean a eu son accident

La FIA a indiqué avoir procédé à l’ajout d’une rangée de pneumatiques devant le rail de sécurité où Romain Grosjean a eu son accident dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn.

Juste après l’accident dont a été victime le pilote français dimanche dernier, les commissaires ont découpé le rail de sécurité endommagé lors de l’impact pour le remplacer par des blocs de béton pour permettre à la course de reprendre.

Mais avant le Grand Prix de Sakhir, qui se disputera ce dimanche 6 décembre sur le tracé extérieur de Bahreïn mais qui empruntera le premier secteur du Grand Prix de Bahreïn, la FIA a indiqué avoir reconstruit un rail de sécurité après avoir enlevé les blocs de béton temporaires.

La FIA indique dans une note avoir également ajouté deux rangées de pneumatiques devant ce nouveau rail de sécurité.

D’autre changements ont également été apportés par la direction de course sur le circuit, notamment au virage 9 où une barrière de pneumatique a été ajoutée et qu’un vibreur ait été retiré.

Rappelons également que la FIA a annoncé ce jeudi avoir lancé une enquête pour comprendre ce qu’il s’est exactement passé lors de l’accident de Romain Grosjean, mais les conclusions de cette enquête ne sont pas attendues avant au moins six semaines.

La FIA annonce une enquête de six à huit semaines sur l’accident de Romain Grosjean

Le Département Sécurité de la FIA enquête chaque année sur une trentaine d’accidents graves de course sur circuit dans le monde et cette enquête suivra le même processus.

L’enquête sur l’incident de Romain Grosjean portera sur tous les domaines, y compris les dispositifs de sécurité des concurrents tels que le casque, le HANS, le harnais de sécurité, les vêtements de protection, la cellule de survie, l’appui-tête, le système d’extinction embarqué et la protection frontale du cockpit, le Halo.

L’analyse comprendra également l’intégrité du châssis et les performances de la barrière de sécurité pour un impact de cette énergie et de cette trajectoire. Il évaluera également le rôle des commissaires de piste et de l’équipe d’intervention médicale.

La FIA travaillera avec toutes les parties impliquées, y compris le promoteur de la Formule 1, l’équipe Haas et la Grand Prix Drivers ‘Association, qui a déjà été contactée pour leur contribution.

La collecte de données sera au cœur de cette enquête et en Formule 1 il y a plus d’instrumentation de données que dans tout autre championnat. Les chercheurs de la FIA pourront collecter des données à partir des différents flux vidéo, dont une caméra haute vitesse qui fait face au conducteur et filme à 400 images par seconde pour révéler au ralenti ce qui lui arrive lors de l’accident.

Les données seront également recueillies à partir de l’enregistreur de données d’accident embarqué, qui révélera la vitesse et les forces sur la voiture, et les accéléromètres intra-auriculaires qui sont moulés pour s’adapter à l’intérieur du conduit auditif du pilote pour mesurer le mouvement de sa tête dans un crash.

L’enquête devrait prendre environ 6 à 8 semaines avant que les conclusions ne soient rendues publiques.

Ces informations seront introduites dans la base de données mondiale des accidents de la FIA (WADB), qui rassemble des données précieuses sur les accidents du monde entier, du karting à la Formule 1, en passant par le rallye et le cross-country.

Elle permet aux chercheurs d’étudier des cas d’accidents individuels et, lorsqu’ils sont considérés collectivement, les statistiques générées sont utilisées pour identifier les facteurs de risque fréquents et hiérarchiser les projets de recherche.

Ces données sont ensuite utilisées par le Groupe d’étude des accidents graves de la FIA (SASG), qui est présidé par le président de la FIA Jean Todt et implique les présidents de chaque commission sportive de la FIA, y compris les monoplaces, les rallyes, les voitures de tourisme, le karting, la dérive, les courses de dragsters. et Hill Climb. Sont également présents le personnel du département Sécurité de la FIA et les chefs des départements sportifs.

Cette composition pluridisciplinaire de ses membres, qui comprend des médecins, des ingénieurs, des chercheurs et des fonctionnaires, garantit que tous les domaines du sport automobile sont représentés dans ces réunions. Les accidents sont analysés du point de vue technique, opérationnel et médical, puis des mesures sont prises.

Le SASG travaille en collaboration avec le groupe de travail de recherche de la FIA (RWG), qui examine par des pairs les recherches en cours sur les nouveaux dispositifs de sécurité et les enquêtes sur les accidents menées par la FIA.

Le RWG est composé d’un corps d’ingénieurs influents de l’industrie du sport automobile qui ont de l’expérience à tous les niveaux du sport, ainsi que d’experts médicaux qui collaborent sur des questions de sécurité.

Les travaux d’enquête liés aux cas d’accidents graves et mortels sont examinés par le GTR avant d’être examinés par une réunion extraordinaire de la Commission Sécurité de la FIA, présidée par Sir Patrick Head. Les résultats sont ensuite présentés au Conseil mondial du sport automobile – l’ultime instance dirigeante.

Dans des cas particuliers, les cas sont également présentés à la Commission des pilotes de la FIA, où les membres ont la possibilité de faire des commentaires et de contribuer au processus d’enquête.

« Comme pour tous les accidents graves, nous analyserons tous les aspects de cet accident et collaborerons avec toutes les parties impliquées. » a déclaré Adam Baker, directeur de la sécurité à la FIA.

« Avec autant de données disponibles en Formule 1, cela nous permet de déterminer avec précision chaque élément de ce qui s’est passé et ce travail a déjà commencé. »

« Nous prenons cette recherche très au sérieux et suivrons un processus rigoureux pour savoir exactement ce qui s’est passé avant de proposer des améliorations potentielles. »

Romain Grosjean a créé un lien « fort et unique » avec Ian Roberts

Après son terrible accident survenu dimanche dernier au Grand Prix de Bahreïn et dont il est sorti vivant, Romain Grosjean va désormais travailler avec la FIA pour tenter d’améliorer la sécurité en F1.

Invité exceptionnel de l’émission Formula One sur Canal+ ce mercredi soir, le pilote français est revenu en détail sur cet horrible accident et a également eu des mots forts pour remercier tout le personnel de secours, et particulièrement Ian Roberts, le médecin qui embarque dans la Medical Car, qui lui est venu en aide et avec qui il a désormais un lien « fort et unique ».

« Je ne pense pas que quand Ian Roberts (le médecin de la F1) a signé pour monter dans la voiture médicale et pour se rapprocher des flammes comme il l’a fait. » raconte Romain Grosjean au micro de Canal+ ce mercredi soir.

« On voit sur l’une des dernières vidéos que j’ai postée sur mon Instagram se battre contre les flammes, il n’a même pas un casque intégral, donc il a le visage exposé, on voit qu’il avance, il se brûle, il recule, il avance, il essaye d’y aller. »

« Je l’ai appelé dès dimanche soir en lui disant ‘ce que tu as fait c’est extraordinaire’. Il me dit ‘non, non, non, c’est toi qui a fait le travail’. Oui j’ai fait le travail, mais lui ce qu’il a fait c’est absolument pas marqué dans sa description de boulot et aujourd’hui je pense qu’on a un lien qui s’est créé, qui est extrêmement fort et unique. »

Le pilote Haas a indiqué qu’il souhaitait désormais pouvoir rassembler toutes les personnes qui ont été impliquées directement dimanche dernier et qui ont contribué à sortir Romain Grosjean du brasier.

« Oui, j’aimerais aussi retrouver le sapeur pompier professionnel militaire qui était à côté de Ian et qui a tout de suite compris la situation et qui a été extraordinaire. Il a réussi à couvrir le cockpit là où j’étais pour ne pas que je brûle ou en tout cas pour que je puisse avoir un maximum d’air ou de fraicheur dans la voiture. »

« C’est un incident sur lequel nous allons travailler, je vais m’impliquer bien évidemment dans le process avec la FIA, avec Jean Todt (président de la FIA) ,avec Michael Masi (directeur de course de la FIA) pour qu’on améliore, puisqu’on arrête pas d’améliorer la sécurité sans cesse, aujourd’hui je pense que l’on peut encore apprendre de cet incident. »

Gros vibreurs, piste bosselée : Ocon s’attend à un défi corsé au GP de Sakhir

Neuvième à Bahreïn le week-end dernier, Esteban Ocon espérait bien plus après une bonne performance le samedi en qualifications. Le Français cherchera à faire mieux cette semaine en s’attaquant au tracé rapide et extérieur de Bahreïn dans le cadre du Grand Prix de Sakhir.

Ce week-end, les pilotes s’attaqueront à un défi complétement inédit sur le tracé le plus rapide de l’histoire de la F1 avec une pole position qui devrait être décrochée samedi en moins d’une minute.

« Le tracé extérieur de Bahreïn proposera un défi inédit. Je pense qu’il sera particulièrement piégeux en qualifications et la piste pourrait être assez chargée ! » nous explique Ocon.

« Si toutes les voitures sont en piste en même temps, les écarts seront très petits entre chacune et il sera important de trouver un peu d’espace tout en profitant d’une aspiration. »

« Le circuit long est déjà l’un des meilleurs pour les dépassements et celui-ci pourrait être encore meilleur. »

Le pilote Renault est l’un des rares pilotes de la grille à avoir roulé sur ce tracé dans le simulateur et estime qu’il est relativement difficile, malgré le peu de virages (seulement onze).

« Je l’ai essayé au simulateur et il semble difficile malgré sa taille. Il diffère du reste avec de gros vibreurs, une piste très bosselée et probablement moins d’adhérence sur la partie reliant les virages 4 et 13 du tracé normal. »

« Je vais faire un tour à pied cette semaine pour le découvrir en vrai. Il demandera des niveaux d’appuis et des réglages différents, donc il sera intéressant de voir à quelle vitesse nous pouvons nous adapter. Je suis sûr que nous nous en sortirons bien. »

« Nous avons eu quelques jours de repos pour nous ressourcer avant de débriefer la dernière course. Le résultat n’était pas idéal après nos très bonnes qualifications. »

« Mais nous pensons que nous serons meilleurs sur le tracé extérieur, donc nous allons voir ce que nous pouvons faire. »

La FIA confirme deux zones de DRS pour le GP de Sakhir

La FIA a confirmé la présence de deux zones de DRS ce week-end pour le Grand Prix de Sakhir, seizième et avant dernière manche de la saison 2020 de Formule 1.

Ce week-end, la F1 reste à Bahreïn pour une seconde course consécutive dans le royaume, mais les pilotes emprunteront cette fois-ci le tracé dit « extérieur » par rapport à la semaine dernière.

Long de 3,543km et composé de seulement onze virages, le circuit extérieur de Sakhir empruntera le premier secteur du grand circuit jusqu’au virage numéro 4, avant que les pilotes enchaineront une série de virages rapides jusqu’au virage numéro 9 (virage numéro 13 sur le grand circuit), alors que les deux derniers virages correspondent aux derniers virages du grand circuit.

En raison de son tracé très court et du peu de virages, la pole position devrait être décrochée ce samedi en moins d’une minute, tandis que les pilotes devront parcourir pas moins de 87 tours en course le dimanche.

Concernant les deux zones de DRS confirmées par la FIA (voir plan du circuit ci-dessous) : la première se situe entre le virage 3 et le virage 4 (exactement au même endroit que sur le grand circuit), avec un point de détection situé 50 mètres avant le virage 1.

La seconde zone de DRS est placée dans la ligne droite principale de départ/arrivée et le point de détection est situé 110 mètres avant le virage 10.

Plan du circuit de Sakhir

Les prévisions météo pour le GP de Sakhir

Beaucoup de changements au programme pour cette avant dernière course de la saison : un tracé inédit (il s’agit de la version dite « extérieure » comportant uniquement 11 virages), deux nouveaux pilotes (Pietro Fittipaldi qui remplace Romain Grosjean et Jack Aitken qui remplace George Russell, qui lui-même remplace Lewis Hamilton) et en prime quelques gouttes de pluie possibles et du vent pour la course.

Situation générale

La région du Golfe Persique bénéficie de conditions météorologiques calmes pour vendredi et samedi. Une goutte d’air froid en altitude tente une timide incursion vers le sud et pourrait engendrer de très faibles précipitations dimanche au-dessus du circuit de Sakhir.

Vendredi 4 décembre – Essais libres 1 et 2

Les deux premières séances du week-end se dérouleront en nocturne et dans des conditions agréables : Un ciel clair et une température de 25°C dans l’air. Le vent modéré orienté du nord soufflera à 15km/h. Avec les deux nouveaux pilotes et surtout avec cette nouvelle configuration du tracé, on peut, en toute logique, s’attendre à voir beaucoup d’action en piste.

Samedi 5 décembre – Essais libres 3 et qualifications

Pour samedi ce sont quasiment les mêmes conditions météo qui attendent les pilotes sous les projecteurs du circuit : 23°C, temps sec et vent du nord un peu plus léger que la veille.

Dans sa configuration « ovale », le 16e Grand Prix du calendrier pourrait devenir le tour le plus court de l’histoire de la F1 battant ainsi le temps record de 58″790 réalisé sur le circuit de Dijon Prenois en 1974.

La pôle position appartiendra à celui qui aura le meilleur package aérodynamique mais gare à au trafic car la piste est très courte (3.543 km soit 200 mètres de plus qu’à Monaco)!

Dimanche 6 décembre – La course

Dimanche le temps sera nettement plus perturbé et il faudra surveiller en deuxième partie de journée, le passage d’une bande de précipitations qui traversera le petit Royaume de Bahreïn.

A l’heure où est rédigé ce bulletin météo, il est encore trop tôt pour connaître avec précision l’heure exacte et l’intensité de la pluie mais nous ne manquerons pas de mettre à jour cet article en cas de risque important de pluie pour la course. Vous pouvez aussi suivre les prévisions horaires sur le site de notre partenaire météo Celinium.

La course dont le coup d’envoi sera donné à 18h10 heure de Paris (20h10 heure locale), se déroulera sous un ciel couvert et avec une température de 22°C.

Après le passage du front, il y a un autre élément qui pourrait venir perturber les 87 tours de la course : le vent du sud se lèvera en début de soirée et soufflera fort avec des rafales pouvant dépasser 40 km/h.

Considéré comme un « fils à papa », Stroll ignore les critiques

Considéré par un grand nombre comme un « fils à papa », le Canadien Lance Stroll explique qu’il a dû apprendre à faire abstraction des critiques depuis le début de sa carrière.

Lance Stroll, fils du milliardaire Lawrence Stroll le propriétaire de l’écurie Racing Point, a sans cesse été obligé de repousser les critiques qui disent qu’il n’est arrivé en Formule 1 qu’à cause de l’argent de sa famille et non pour son talent.

« Ça a toujours été comme ça depuis le premier jour à cause d’où je viens et de mes origines. » explique le pilote Racing Point dans le podcast Beyond the Grid.

« Il y a beaucoup de gens qui, je suppose, espèrent probablement que j’échoue, et c’est bien parce que tout le monde a le droit d’avoir sa propre opinion. »

« Mais au final, je parle sur la piste. J’ai remporté les championnats qui m’ont mené à la Formule 1 : Formule 4, Formule 3 et la Toyota Racing Series en Nouvelle-Zélande. En Formule 1, je suis déjà monté sur le podium, j’ai signé une pole et j’ai fait de bonnes courses. »

« Ma constance n’a pas été très bonne, je suis conscient de cela et c’est une chose sur laquelle je travaille encore. Ces deux dernières années, je pense définitivement que ma constance aurait pu être meilleure, et il y a eu une année chez Williams où j’étais dans une mauvaise voiture, donc c’était une année difficile pour moi. Mais je pense que j’ai également prouvé que je méritais d’être en Formule 1. »

« Mais ce sera toujours la même chose, je le reconnais. Lorsque vous faites des mauvaises choses, les gens commencent à parler mal, et quand vous faites les choses bien, tout le monde est là et veut la part du gâteau. Tout cela fait partie du circus. »

Le Canadien assure qu’il préfère ne pas faire attention à la critique souvent très facile sur les réseaux sociaux et préfère prouver aux gens qu’ils ont tort en performant sur la piste.

« J’adore ça, je m’en nourris bien-sûr. Mais si vous vous attardez sur les critiques, cela vous ronge de l’intérieur. Je pense que j’ai appris à utiliser cela comme une énergie pour prouver aux gens qu’ils ont tort. »

« J’adore cela et je pense que c’est puissant d’utiliser cela comme un carburant. Mais je me suis toujours que je ne ferai que parler sur la piste. »

Au championnat des pilotes 2020, Lance Stroll occupe actuellement la onzième position avec 59 points marqués depuis le début de la saison.

Alonso au volant de la Renault R25 au Grand Prix d’Abou Dhabi

Dans le cadre du week-end du Grand Prix d’Abou Dhabi, Fernando Alonso sera au volant de la Renault R25 avec laquelle il a remporté son premier championnat du monde en 2005.

Le double champion du monde de F1 – qui fera son grand retour en Formule 1 l’an prochain avec Alpine F1 Team (le futur nom de l’équipe) – prendra les commandes de la R25 sur la piste de Yas Marina à Abou Dhabi a annoncé l’équipe Renault ce mercredi.

« Nous allons redonner vie à la Renault R25 lors du week-end du Grand Prix d’Abou Dhabi. Fernando Alonso retrouvera sa voiture gagnante de championnat. » a indiqué Renault sur son compte Twitter.

L’écurie du constructeur français donnera plus d’informations d’ici la semaine prochaine avant que la F1 ne débarque sur le tracé de Yas Marina pour la dernière course de la saison 2020.

Renault F1 obtient le feu vert de la FIA pour faire rouler Alonso à Abou Dhabi

Mise à jour de cet article le 3 décembre à 13h45 : Renault F1 a confirmé le pilote espagnol pour les tests d’Abou Dhabi le 15 décembre (à lire ici).

Fernando Alonso a finalement été autorisé à prendre part aux tests post-saison qui auront lieu le mardi 15 décembre à Abou Dhabi.

Initialement prévus pour les jeunes pilotes, le double champion du monde a obtenu l’autorisation de la FIA pour participer à ces tests avec l’équipe Renault F1.

L’Espagnol – qui a quitté la Formule 1 à la fin de la saison 2018 – fera son grand retour avec Alpine F1 [le futur nom de l’équipe Renault] en 2021 et deviendra le coéquipier du Français Esteban ocon.

Pour le moment, Renault n’a pas encore communiqué son programme pour cette journée d’essais à Abou Dhabi et n’a pas non plus indiqué si Fernando Alonso roulerait au cours de cette journée au volant de la RS20.

Jusqu’à présent, seules Williams, Haas, Alfa Romeo et Ferrari ont confirmé leurs pilotes pour ces tests, bien que la Scuderia Ferrari – qui a décidé de faire rouler deux jeunes pilotes – pourrait peut-être revoir ses plans pour permettre à Carlos Sainz (qui rejoindra Maranello en 2021) de rouler avec la monoplace de la saison en cours.

Rappelons également que Fernando Alonso a déjà roulé cette année pour Renault lors de trois séances privées : une journée au volant de la RS20 à Barcelone (journée de tournage), deux jours à Bahreïn avec la RS18 et deux autres journées à Abou Dhabi toujours avec la RS18.

Les pilotes confirmés pour les essais d’Abou Dhabi

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