Pietro Fittipaldi devient pilote de développement chez Cadillac F1

Pietro Fittipaldi a officialisé son arrivée chez Cadillac en tant que pilote de développement, confirmant avoir déjà pris part à plusieurs séances sur simulateur.

Le Brésilien, petit-fils du double champion du monde Emerson Fittipaldi, a disputé deux Grands Prix de Formule 1 en 2020 avec Haas, en remplacement de Romain Grosjean après son accident à Bahreïn. Depuis, il a multiplié les expériences en WEC et en IndyCar, tout en conservant un lien avec la F1 à travers des programmes d’essais ponctuels.

Sur les réseaux sociaux, Fittipaldi a expliqué avoir « travaillé au développement de la voiture 2026 à travers des essais sur simulateur et des simulations complètes de GP » ces derniers mois.

Cadillac, qui fera ses débuts en Formule 1 l’an prochain avec un moteur client Ferrari avant de développer sa propre unité de puissance à partir de 2029, comptera sur Valtteri Bottas et Sergio Perez comme pilotes titulaires en 2026. Colton Herta, engagé parallèlement en FIA F2 pour accumuler les points nécessaires à sa superlicence, sera pilote d’essai.

Le point sur le classement du championnat du monde de F1 avant le GP de Singapour

Retrouvez ici le tableau du championnat du monde de Formule 1 2025, après la GP d’Azerbaïdjan remporté par Max Verstappen, et avant le GP de Singapour, qui se tient ce week-end sur le tracé de Marina Bay. 

Oscar Piastri (McLaren) aborde l’épreuve avec une avance confortable de 25 points sur son équipier Lando Norris en dépit du fait d’avoir avandonné lors de la dernière manche en date. Max Verstappen, auteur de deux succès consécutifs, espère encore pouvoir semer le trouble dans la maison McLaren en position d’outsider mathématique, avec tout de même 69 points de retard au championnat. Bien installé devant le duo Ferrari, George Russell délivre pour l’heure ce qui est sa meilleure saison en F1, créditée d’un succès et 7 podiums. Un podium après lequel Lewis Hamilton (Ferrari) court encore en GP avec sa nouvelle équipe, tantis que 9 pilotes ont célébré dessus cette saison, dont Carlos Sainz Jr (Williams), l’homme qu’il a remplacé chez Ferrari, lors de la récente épreuve de Bakou. 

Pos. Pilote Equipe Victoires Podiums Points Ecart
1 Oscar Piastri McLaren 7 14 324  
2 Lando Norris McLaren 5 13 299 -25
3 Max Verstappen Red Bull 4 8 255 -69
4 George Russell Mercedes 1 7 212 -112
5 Charles Leclerc Ferrari 0 5 165 -159
6 Lewis Hamilton Ferrari 0 0 121 -203
7 Andrea Kimi Antonelli Mercedes 0 1 78 -246
8 Alexander Albon Williams 0 0 70 -254
9 Isack Hadjar RB 0 1 39 -285
10 Nico Hülkenberg Kick Sauber 0 1 37 -287
11 Lance Stroll Aston Martin 0 0 32 -292
12 Carlos Sainz Jr. Williams 0 1 31 -293
13 Liam Lawson RB 0 0 30 -294
14 Fernando Alonso Aston Martin 0 0 30 -294
15 Esteban Ocon Haas 0 0 28 -296
16 Pierre Gasly Alpine 0 0 20 -304
17 Yuki Tsunoda Red Bull 0 0 20 -304
18 Gabriel Bortoleto Kick Sauber 0 0 18 -306
19 Oliver Bearman Haas 0 0 16 -308
20 Franco Colapinto Alpine 0 0 0 -324
21 Jack Doohan Alpine 0 0 0 -324

 

Championnat du monde de Formule 1 2025

La saison 2025 de Formule 1 bat actuellement son plein, avec 17 courses sur 24 déjà disputées. La lutte pour le titre continue de faire rage alors que les pilotes et les écuries s’affrontent sur les circuits emblématiques du monde entier.

Classement actuel

Oscar Piastri mène le championnat des pilotes avec 324 points, suivi de Lando Norris avec 299 points. Dans le classement des constructeurs, McLaren mène le championnat avec 623 points.

Déroulement de la saison

  • Nombre total de courses disputées : 17
  • Pilotes ayant remporté une course : 4
  • Équipes ayant remporté des courses : 3
  • Pilote ayant remporté le plus de victoires jusqu’à présent : Oscar Piastri (7)
  • Pilote ayant obtenu le plus de podiums jusqu’à présent : Oscar Piastri (14)

Alex Palou face à McLaren devant la justice civile à Londres

Quadruple champion IndyCar, Alex Palou a comparu lundi devant le tribunal dans le cadre d’un procès civil l’opposant à McLaren. L’affaire trouve son origine dans la saison 2022, lorsque l’Espagnol avait annoncé avoir signé un accord avec l’écurie britannique, malgré un communiqué de Chip Ganassi Racing (CGR) affirmant qu’il y resterait pour 2023.

Le litige avait alors été réglé par un accord à l’amiable, permettant à Palou de poursuivre avec CGR. Un choix payant puisque le pilote de 28 ans a décroché depuis quatre titres IndyCar, dont le dernier en 2025.

Cependant, McLaren réclame désormais environ 20 millions de dollars de dédommagement, ce qui a conduit à l’ouverture d’une procédure à Londres pour régler les aspects financiers de l’accord rompu.

Interrogé par Fox Sports au début du mois, Palou a confié son envie de tourner la page : « Il est temps, n’est-ce pas ? C’est bien que cela se termine cette année. Et je ne sais évidemment pas comment tout cela va se dérouler ni comment cela va se passer. C’est ma première fois [au tribunal], donc on ne sait pas vraiment à quoi s’attendre. »

Palou n’a jamais couru pour McLaren, mais il a fait ses débuts en FP1 en F1 avec l’écurie basée à Woking lors du Grand Prix des États-Unis 2022, et a également participé à plusieurs essais privés.

L’histoire de l’évolution du système de points en Formule 1

Depuis la première saison du Championnat du monde de Formule 1 en 1950, le mode de distribution des points (points attribués aux pilotes selon leur classement dans chaque course) a connu plusieurs changements notables. Ces modifications traduisent les efforts constants de la discipline pour favoriser la compétition, récompenser la régularité, et maintenir l’intérêt des fans.

Les premières années : 1950-1959

Au début, le système était simple : les cinq premiers se partageaient les points (8-6-4-3-2) et un point supplémentaire était attribué pour le meilleur tour en course. Ce bonus pour le tour rapide encourageait à ne pas seulement viser les places, mais aussi la performance pure sur un tour.

Les années 1960 : ajustements

En 1960, le système change légèrement : les six premiers pilotes (et non plus seulement les cinq) sont récompensés, mais le point pour le tour le plus rapide disparaît.

Puis, de 1961 à 1990, on conserve la structure 9-6-4-3-2-1 pour les six premiers : la victoire rapporte 9 points. L’écart entre la 1ʳᵉ et la 2ᵉ place reste important, cela pour valoriser davantage la victoire.

Les années 1990 : plus de valeur pour la victoire

En 1991, la F1 fait un pas en avant en augmentant les points pour le vainqueur à 10 points, tout en maintenant les points pour les cinq suivants comme précédemment (6-4-3-2-1). Ce système reste en place jusqu’en 2002.

Début des années 2000 : extension des récompenses

En 2003, le barème est élargi pour récompenser davantage de pilotes : les huit premiers se voient attribuer des points (10-8-6-5-4-3-2-1). L’idée est de garder le championnat plus ouvert, permettre à plus de pilotes et d’équipes d’espérer marquer des points au cours de la saison et ainsi maintenir l’intérêt. 

Ère moderne : 2010 à aujourd’hui

2010-2018 : nouveau barème pour les dix premiers

À partir de 2010, la Formule 1 repense le système : les dix premiers à l’arrivée marquent des points, avec une différence beaucoup plus marquée entre la victoire et les places suivantes. Le vainqueur reçoit 25 points, la deuxième place 18, puis 15, 12, 10, 8, 6, 4, 2, 1. 

2019-présent : retour du point pour le tour le plus rapide

En 2019, on réintroduit un bonus d’un point pour le meilleur tour, mais sous condition : il faut terminer dans le top 10 pour pouvoir en bénéficier. Cela ajoute une dimension tactique supplémentaire vers la fin des courses.

Format Sprint : une dimension supplémentaire

Depuis 2021, la F1 ajoute le format sprint lors de certains week-ends. Ce format consiste en une course courte (environ un tiers de la distance de la course principale) généralement le samedi : ses résultats déterminent la grille pour la course principale du dimanche. Les huit premiers de ce sprint reçoivent des points (8-7-6-5-4-3-2-1). Ce système permet davantage d’action pendant le week-end et offre plus d’occasions de marquer des points. 

Conclusion

L’analyse de cette évolution montre que chaque changement apporté au barème des points avait pour but de rendre le championnat plus compétitif, de valoriser la victoire, mais aussi de maintenir la tension au fil de la saison. Le système actuel — avec les points pour les dix premiers, le bonus du meilleur tour, et le sprint race — reflète une volonté de diversité dans les compétitions, et une stratégie plus complexe pour les écuries et pilotes.

À l’avenir, on peut s’attendre à d’autres ajustements (peut-être dans la répartition des points, le nombre de circuits proposant un sprint, ou d’autres innovations) pour continuer à renforcer le spectacle, l’incertitude et le niveau de compétition en Formule 1.

Briatore défend Alonso face à sa réputation de pilote « difficile »

Flavio Briatore a tenu à réhabiliter l’image de Fernando Alonso, souvent présenté comme un pilote compliqué à encadrer. Le directeur exécutif d’Alpine a rejeté cette réputation, qu’il juge exagérée et entretenue par les médias.

Double champion du monde, Alonso traîne cette étiquette depuis sa rupture houleuse avec McLaren en 2007, année marquée par une rivalité interne intense avec Lewis Hamilton et par le scandale du « Spygate ». Plus tard, son deuxième passage chez McLaren en 2015 a alimenté cette image, notamment à travers ses critiques virulentes de Honda, fournisseur du moteur jugé peu compétitif.

Pour Briatore, ces épisodes ne reflètent pas la réalité du caractère du pilote espagnol. « Parfois, les gens disent dans les médias que Fernando était difficile à gérer », a-t-il expliqué à ESPN, laissant entendre que cette vision caricaturale a occulté ses qualités de compétiteur et de leader.

Alonso, qui a construit une carrière longue de plus de vingt ans ponctuée de succès mais aussi de choix d’équipes parfois malheureux, reste l’un des pilotes les plus respectés du plateau. Son exigence et sa franchise, selon Briatore, devraient être vues comme les marques d’un champion animé par la volonté de gagner plutôt que comme des défauts de personnalité.

« Mais c’est vraiment n’importe quoi. Je suis choqué chaque fois que j’entends cela. Fernando est toujours un coéquipier. Il fait toujours en sorte que tout le monde travaille ensemble. La preuve en est aujourd’hui chez Aston Martin. »

Alonso a remporté ses deux titres de champion du monde sous la direction de Briatore chez Renault en 2005 et 2006. Aujourd’hui âgé de 44 ans, Alonso est le pilote de F1 le plus âgé sur la grille de départ et continue de se battre pour décrocher un troisième titre mondial avec Aston Martin.

« La voiture n’est pas compétitive, mais il est toujours là, à se battre », a déclaré Briatore à propos de la volonté et de la soif de victoire d’Alonso. « Tout le monde sait ce dont il a besoin. Il est comme un rottweiler. Il est toujours là. Vous allez à un endroit, et le rottweiler vous mord tout le temps. C’est Fernando. C’est comme ça qu’il veut gagner. »

Hamilton pointe la hauteur de caisse comme frein aux performances de Ferrari

Lewis Hamilton estime que Ferrari pourrait gagner en compétitivité en Formule 1 si la SF25 pouvait être exploitée avec une hauteur de caisse plus basse.

Pour sa première saison chez la Scuderia, le septuple champion du monde vit une campagne en demi-teinte. Hormis une victoire lors de la course sprint à Shanghai, suivie d’une disqualification en Grand Prix pour usure excessive du plancher de sa monoplace, Hamilton n’a pas encore décroché de podium sur une course principale. Son meilleur résultat reste une quatrième place obtenue à Imola, en Autriche et à Silverstone.

Afin d’éviter de nouvelles sanctions, Ferrari a relevé l’arrière de la monoplace, un choix qui a directement affecté la compétitivité de la SF25. Avec la réglementation actuelle basée sur l’effet de sol, chaque millimètre de hauteur supplémentaire se traduit par une perte d’appui et de vitesse, plaçant Ferrari en difficulté face à Red Bull et Mercedes dans la bataille pour la deuxième place du championnat constructeurs. Actuellement, seulement 18 points séparent les trois écuries.

Conscient que Ferrari manque de rythme pour viser la victoire sur la base de sa performance brute, Hamilton reste convaincu qu’un réglage plus agressif sur la hauteur de caisse pourrait permettre à l’équipe italienne de réduire l’écart.

« Personnellement, je ne pense pas que ces dernières courses aient vraiment une incidence sur l’année prochaine », a-t-il néanmoins relativisé.

« Bien sûr, l’objectif est de progresser et de continuer à travailler, mais plus j’acquiers d’expérience avec l’équipe, plus je grandis avec elle ; cette expérience sera toujours bénéfique. À l’avenir, les choses que nous apprenons, quelles que soient les leçons auxquelles nous sommes confrontés, nous aideront certainement. Je ne pense pas qu’il y ait un circuit où nous pourrons battre les McLaren, ou peut-être les Red Bull, qui sont tout simplement en tête. Ils sont en tête sur tous les circuits, donc je ne m’attends pas à ce que cela change, mais si nous parvenons à optimiser les performances de la voiture, ce qui revient en fin de compte à la rendre plus basse, alors peut-être pourrons-nous nous rapprocher un peu. »

Le Grand Prix de Singapour : un rendez-vous unique en Formule 1

Depuis son introduction en 2008, le Grand Prix de Singapour est devenu l’un des événements les plus spectaculaires et emblématiques du calendrier de la Formule 1. Disputée sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course est la première de l’histoire de la discipline à s’être déroulée entièrement de nuit, offrant un spectacle visuel éblouissant grâce aux milliers de projecteurs qui transforment la ville en un véritable écrin lumineux.

Le tracé de Marina Bay mesure environ 4,94 kilomètres et comprend 19 virages serrés, alternant entre longues lignes droites et chicanes exigeantes. Contrairement à d’autres circuits urbains comme Monaco, il offre davantage de zones de dépassement, notamment dans la longue portion avant le virage 7. Néanmoins, la piste reste extrêmement physique pour les pilotes : avec une température souvent proche de 30 °C, une humidité dépassant les 80 % et une course qui dure régulièrement près de deux heures, Singapour est réputé comme l’épreuve la plus éprouvante du championnat.

Au fil des années, Marina Bay a livré des moments marquants qui font désormais partie de la légende de la F1. L’édition inaugurale de 2008 est restée tristement célèbre pour l’affaire du “Crashgate” : Nelson Piquet Jr. s’était volontairement accidenté sur ordre de son équipe Renault, favorisant la victoire de son coéquipier Fernando Alonso. Ce scandale a profondément marqué l’histoire de la discipline.

Plus récemment, le Grand Prix de 2017 avait frappé les esprits avec un départ chaotique sous la pluie. Les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen s’étaient accrochées avec la Red Bull de Max Verstappen, laissant Lewis Hamilton filer vers un succès inattendu qui a joué un rôle crucial dans sa conquête du titre cette année-là. En 2022, la météo a de nouveau chamboulé la hiérarchie avec une piste détrempée au départ, ce qui a permis à Sergio Pérez de s’imposer après une course haletante.

Au-delà du sport, le GP de Singapour est également un événement culturel et touristique majeur. Chaque année, il attire des dizaines de milliers de spectateurs venus du monde entier. Le cadre est unique : les monoplaces filent au pied de gratte-ciel illuminés, longent la baie et passent même sous une tribune, une rareté dans le monde de la F1. En parallèle, de nombreux concerts et animations transforment le week-end en véritable festival. Des artistes internationaux tels que Mariah Carey, Muse ou encore Red Hot Chili Peppers se sont déjà produits lors des éditions passées, renforçant l’aura de glamour de l’événement.

Spectacle visuel, défi physique et intensité stratégique : le Grand Prix de Singapour s’impose comme un incontournable de la saison, où chaque édition promet de nouvelles surprises et de nouvelles pages d’histoire à écrire.

Norris admet avoir progressé dans sa « gestion des risques » en F1

Lando Norris estime avoir franchi un cap dans sa « gestion des risque »s au fil de la saison, après plusieurs erreurs coûteuses lors des premières manches.

En Chine, à Bahreïn et en Arabie saoudite, le pilote McLaren a compromis ses qualifications, notamment à Djeddah où un accident l’a relégué en fond de grille. Pendant ce temps, son coéquipier Oscar Piastri enchaînait trois victoires, tandis que Norris devait se contenter d’une deuxième, d’une troisième et d’une quatrième place. Résultat : le Britannique a concédé 30 points à son rival direct dès ce début de championnat.

Aujourd’hui, alors que 25 points seulement séparent les deux hommes à l’aube du Grand Prix de Singapour, et avec encore 199 points en jeu sur sept manches, Norris juge que sa capacité à limiter les dégâts s’est renforcée.

« Je continue à faire des erreurs, ce n’est pas que j’ai arrêté, je continue à en faire », a-t-il reconnu face aux médias. « Mais j’ai appris à mieux les gérer, à prendre moins de risques inutiles. »

Conscient de l’importance de chaque résultat dans une lutte aussi serrée, Norris insiste sur le fait que ses erreurs ne disparaissent pas, mais que leur impact sur ses performances globales s’est réduit. Une évolution qu’il espère décisive dans la course au titre face à Piastri.

« Je pense que certaines des erreurs que je fais ne sont peut-être pas aussi graves qu’avant, comme l’accident en Arabie saoudite [lors des qualifications] et en Chine, qui m’ont coûté beaucoup de points. Ce n’est donc pas que je ne fais pas d’erreurs, j’essaie de m’améliorer dans tout ce que je peux, tant sur la piste qu’en dehors. Je pense que comprendre les niveaux de risque et accepter que parfois, perdre un demi-dixième au lieu d’essayer de gagner un demi-dixième peut faire la différence entre commettre une erreur de trois dixièmes et avoir un problème comme en Chine ou en Arabie saoudite. Je pense donc que mon équilibre en matière de risques s’est amélioré, tout comme ma conduite et ma capacité à comprendre la voiture. J’avais plus de mal avec cela à l’époque qu’aujourd’hui, donc c’était un ensemble de différents éléments, mais tout s’est amélioré grâce au travail en coulisses. »

Charles Leclerc, ou la déception progressive du protégé de Ferrari

Cela ne veut pas dire que l’année 2025 de Leclerc a été un long fleuve tranquille. Bien qu’il ait décroché cinq podiums cette saison, Leclerc a commis des erreurs. La régularité n’a pas été son point fort, ce qui lui a coûté des résultats.

Des accidents lors des essais et des qualifications ont ruiné ses courses au Canada et à Bakou. À Montréal, un accident lors des essais a nécessité la reconstruction de sa SF-25. Ses efforts lors des qualifications ont été ruinés par une erreur, le contraignant à partir en huitième position. Il a terminé cinquième. Il a confirmé après la course qu’il aurait pu faire mieux.

À Bakou, la frustration de Leclerc vis-à-vis de sa voiture a atteint son paroxysme. Poussant les limites de la SF-25 et de la piste, il a fait un accident en Q3. Parti en dixième position, il n’a terminé qu’à la neuvième place, soit une seule place de mieux.

Son agacement face aux erreurs stratégiques commises par Ferrari l’a également poussé à laisser ses émotions prendre le dessus lors des interviews d’après-course. Il est largement considéré comme le pilote le plus rapide sur un tour en F1 moderne, mais ses erreurs sont causées par la frustration de voir son équipe incapable d’apprendre et de ne pas répéter les mêmes erreurs. La malchance a également joué un rôle. Son accrochage avec Antonelli a ajouté encore plus de douleur à son année difficile.

Ferrari a vu sa saison dérailler de manière spectaculaire, la malchance ayant également joué un rôle.

Ferrari peut-elle rebondir avec les nouvelles règles ?

Hamilton et Leclerc sont liés par des contrats jusqu’à la fin de 2027, bien que le mandat de Hamilton lui permette d’exercer une option pour courir au-delà de la saison prochaine. Tous deux courront sous les nouvelles réglementations techniques de la F1 pour la nouvelle saison.

L’annulation de toutes les mises à jour restantes pour cette saison afin de se concentrer sur 2026 est une décision audacieuse, prise pour renforcer la compétitivité du challenger en vue de la réinitialisation massive attendue l’année prochaine. La perte de la deuxième place au championnat des constructeurs est probablement le premier d’une série de coups durs à l’approche du crescendo de 2025.

Agissant comme une remise à zéro bien nécessaire pour Hamilton en termes de conception de voiture, cela pourrait débloquer des performances qui font cruellement défaut. Cependant, le règlement représente également une dernière chance pour lui, Leclerc et Vasseur. Hamilton entre dans le crépuscule de sa carrière. Avec Oliver Bearman qui attend dans les coulisses, il doit améliorer son jeu pour éviter un licenciement humiliant. Membre de la Ferrari Driver Academy, Bearman est connu de l’équipe depuis ses remplacements la saison dernière et représente le prochain espoir de Ferrari, une fois que Hamilton aura rempli son rôle.

Cependant, Leclerc doit éviter les erreurs s’il veut rester le fils prodigue de Ferrari et conserver son volant. À elles seules, ses erreurs au Canada et à Bakou ont coûté à Ferrari une chance d’obtenir un bon résultat. Le temps, c’est de l’argent en F1, et le sien commence à manquer.

Le conseil d’administration de Ferrari a toujours eu tendance à agir de manière impulsive. Alors que la situation s’agitait en début de saison, Vasseur a été reconduit dans ses fonctions avec un contrat pluriannuel afin de rassurer les esprits en Italie. Mais à mesure que les erreurs s’accumulent, le conseil d’administration ne tolérera pas longtemps l’échec. L’arrivée de Hamilton s’accompagnait de l’exigence que la disette de 18 ans de Ferrari en matière de titres montre des signes de fin.

Ferrari risque de laisser un héritage dangereux si ses performances ne s’améliorent pas considérablement en 2026.

Ferrari continue de suivre un dangereux précédent en déclin.

Au contraire, c’est le contraire qui menace de se produire. Personne ne souhaite voir l’écurie la plus célèbre de F1 retomber au plus bas comme au début des années 1990. Personne ne souhaite non plus voir l’écurie réduite à des mèmes sur Internet après des erreurs stratégiques répétées. Les souvenirs de l’implosion catastrophique du titre en 2022 refont surface.

Ferrari s’engage désormais dans une voie bien trop familière à chaque course. En annulant toutes les mises à niveau, elle s’est accordé un répit et s’est presque trouvé une excuse pour ses mauvaises performances pour le reste de l’année 2025. Cependant, le cycle toxique des attentes alimentées par le battage médiatique et l’espoir va se réinitialiser. Cela ne fera que conduire à poser les mêmes questions l’année prochaine à l’équipe et à Hamilton.

Il n’existe pas de solution claire aux problèmes de Ferrari. Ils sont systémiques, endémiques et se sont répétés d’innombrables fois au cours des dix dernières années. Contrairement à d’autres équipes, ce n’est pas l’ingérence de l’entreprise qui paralyse la Scuderia. C’est plutôt son incapacité à prendre des décisions claires et logiques.

La F1 est à juste titre connue comme le club des piranhas. Chaque décision peut coûter des centaines de milliers de dollars, et les décisions prises dans le stand sont accompagnées d’enjeux importants. Ferrari échoue continuellement sous la pression à agir de manière logique. Montréal, Miami et Bakou cette année en sont la preuve.

Le précédent a été créé et est désormais devenu la norme. Ferrari doit agir de toute urgence pour changer cela. Max Verstappen a remporté une victoire au volant d’une Ferrari après ses débuts en GT3. Le fait que Leclerc et Hamilton soient laissés pour compte est peut-être le fait le plus accablant de tous en 2025.

Les mèmes Internet sont désormais le moindre des soucis de la Scuderia. Un retour à ses années les plus sombres n’est pas seulement une possibilité, c’est en train de devenir une réalité. La roue de la fortune métaphorique pour beaucoup fait désormais partie de Ferrari. Espérons qu’elle s’arrête sur une option favorable à Singapour.

Yuki Tsunoda va régaler les fans japonais avec la Honda RA272 à Suzuka

Yuki Tsunoda pilotera la Honda RA272, la première voiture victorieuse de Formule 1, lors du Grand Prix du Mexique 2025, dans le cadre d’une course de démonstration commémorative.

Tsunoda prendra le volant de cette voiture classique pour rendre hommage à la victoire de Richie Ginther au Grand Prix du Mexique de 1965. Cette victoire était la première et unique victoire de l’Américain en F1, et la première d’une longue série pour Honda.

La RA272 était la voiture de Honda lors de sa deuxième saison en tant que constructeur en F1. Propulsée par un moteur V12 de 1,5 litre et paraissant minuscule par rapport aux machines modernes, elle a terminé sixième du championnat des constructeurs cette saison-là.

La livrée entièrement blanche de Red Bull lors du Grand Prix du Japon 2025 rendait hommage à la voiture classique de la marque japonaise, marquant la dernière année de collaboration entre les deux partenaires.

Exprimant sa fierté de piloter une voiture aussi importante dans l’histoire du sport automobile japonais, Tsunoda décrit cette opportunité comme un « honneur ».

« C’est un honneur de piloter la RA272 dans ce lieu spécial où Honda a remporté sa première victoire en F1. Piloter sur le circuit où la RA272 a ouvert la voie à l’histoire du sport automobile japonais il y a 60 ans est une expérience particulièrement spéciale et profondément émouvante. Avec l’histoire des défis relevés par Honda dans mon cœur, je veux offrir aux fans une conduite qui transmette des rêves et de la passion.»

Yuki Tsunoda a également piloté la Honda RA272 au Goodwood Festival of Speed.

Honda ravi de voir Tsunoda piloter une machine classique

Koji Watanabe, président de Honda Racing Corporation, a ajouté : « C’est un immense plaisir que la RA272 roule à nouveau au Mexique, là où Honda a remporté sa première victoire, il y a 60 ans, en 1965.

« De plus, le fait que Tsunoda, un pilote représentant le Japon en F1, pilote cette voiture historique revêt une grande importance.

« Nous pensons que ce sera une occasion précieuse de revenir sur l’histoire des défis relevés par Honda tout en partageant nos rêves et nos espoirs pour l’avenir avec nos fans. »

Honda a connu une histoire incroyable et riche en événements en F1. Le constructeur a notamment fait partie du légendaire duo McLaren-Honda, qui a propulsé Ayrton Senna et Alain Prost vers plusieurs titres de champions du monde des pilotes et des constructeurs. De plus, son aide apportée à Red Bull Powertrains le lie à la récente domination de Max Verstappen.

Après avoir annoncé son départ de la F1, Honda fournira des moteurs à Aston Martin à partir de 2026, Adrian Newey cherchant à reproduire ses succès chez Red Bull avec l’écurie basée à Silverstone.

Gp de F1 de Singapour 2025 : chaleur étouffante et humidité accablante au programme

Le Grand Prix de Singapour est reconnu comme l’épreuve la plus exigeante du calendrier de la F1, mais l’édition 2025 s’annonce encore plus redoutable, avec des conditions météorologiques extrêmes qui mettront les pilotes à rude épreuve.

Dès les essais libres de vendredi, le ton sera donné : 32 °C et 80 % d’humidité, transformant les monoplaces en véritables fours. La seconde séance, disputée dans une atmosphère un peu plus fraîche (28 °C), sera marquée par la persistance d’une humidité suffocante et la menace d’orages.

Samedi, les pilotes devraient bénéficier de conditions sèches en piste, mais la chaleur restera implacable avec une température ressentie de 39 °C lors de la dernière séance d’essais. Les qualifications, elles, devraient se dérouler sans pluie, mais toujours dans un climat oppressant.

Dimanche, jour de course, le scénario sera tout aussi éprouvant : 28 °C annoncés, ressentis comme 37 °C, avec une humidité de 74 % et peu de flux d’air dans les cockpits. Sur ce circuit urbain étroit et exigeant de Marina Bay, la condition physique comptera autant que la vitesse pure. Les pilotes devront gérer près de deux heures de course, perdant plusieurs kilos, malgré les bains de glace et stratégies de refroidissement utilisés en amont.

Avec un tel cocktail mêlant chaleur suffocante, humidité extrême et risque de pluie, le Grand Prix de Singapour 2025 pourrait bien s’imposer comme l’épreuve d’endurance ultime de la saison, et un véritable test pour certains rookies en F1.

Lewis Hamilton regrette la limitation des budgets en F1

Lewis Hamilton a affirmé que les restrictions financières imposées par le plafonnement des coûts ont contribué à rendre la saison 2025 de Formule 1 « moins passionnante » au sommet.

Le plafonnement budgétaire a été mis en place en 2021 afin de réduire l’écart entre les dépenses des principaux challengers dans ce sport et celles des autres équipes.

Mais cela s’est avéré être un obstacle au spectacle lorsqu’une équipe a commencé la campagne en position dominante, comme cela a été le cas en 2025 avec McLaren.

McLaren est en passe de conserver le championnat des constructeurs, car elle possède une avance considérable de 333 points, tandis que le titre des pilotes est également en bonne voie pour revenir à l’équipe.

Chaque écurie devant respecter un budget fixe et des changements réglementaires radicaux se profilant à l’horizon en 2026, les principaux rivaux de McLaren ont abandonné la poursuite cette saison.

Hamilton, dont l’équipe Ferrari fait partie, a souligné que ce n’était pas le cas dans le passé, lorsqu’il n’y avait aucune contrainte sur les montants pouvant être dépensés.

« Je me souviens qu’en 2008, lorsque nous [McLaren] étions encore en mesure d’apporter des améliorations cette année-là, nous continuions à nous battre, nous continuions à développer la voiture jusqu’à la fin, et bien sûr, la voiture de l’année suivante a été un désastre, mais ils auraient dû faire les deux en tandem », a déclaré Hamilton. « Et puis en 2013, j’ai de nouveau changé d’écurie [passant de McLaren à Mercedes], donc c’est difficile de se prononcer sur ce point, mais je dirais que cette fois-ci, ce n’est pas aussi passionnant parce que nous avons changé très tôt, et donc nous devons nous contenter de ce que nous avons pour l’année.

Lewis Hamilton estime que le plafonnement des coûts a eu un impact négatif sur le spectacle en 2025.

« Cela rend donc cette saison moins passionnante, car il n’y a pas d’évolutions, et il faut donc terminer l’année avec ce que l’on a, mais l’année prochaine sera passionnante, car il y aura beaucoup d’améliorations tout au long de la saison. »

McLaren conteste l’affirmation de Hamilton sur la limite des dépenses

Cependant, le patron de McLaren, Andrea Stella, a mis en avant le revirement de son équipe sous le régime actuel pour souligner que des progrès sont possibles avec une limite des dépenses.

« J’ajouterais que le plafond budgétaire est l’un des aspects les plus importants de la réglementation que nous avons mise en place pour garantir la santé et la viabilité de ce sport », a-t-il rétorqué. « Je pense donc qu’il est important de le souligner.

« En même temps, permettez-moi de dire que, par exemple, chez McLaren, nous avons pu faire un pas en avant décent dans le cadre du plafond budgétaire, car je pense qu’en fin de compte, on peut trouver des performances non seulement d’un point de vue financier, mais aussi d’un point de vue technique. Je ne pense donc pas que le plafond budgétaire soit une limitation. »

Carlos Sainz avertit son compatriote Palou : la F1 est un « monstre différent » de l’IndyCar

Carlos Sainz s’est exprimé sur les rumeurs liant Alex Palou, quadruple champion IndyCar, à un éventuel transfert en Formule 1.

Les rumeurs liant le pilote espagnol à un transfert outre-Atlantique circulent depuis un certain temps déjà.

Le pilote de 28 ans s’est forgé une solide réputation grâce à ses exploits en IndyCar, qui lui ont même valu une place en FP1 chez McLaren en 2022.

Aujourd’hui, alors que Red Bull continue de rencontrer des difficultés avec son deuxième siège de course, la rumeur recommence à circuler, suggérant que l’écurie basée à Milton Keynes s’intéresse à Palou.

Bien que l’équipe de Palou ait rapidement démenti toute rumeur, la journée médiatique de jeudi au Grand Prix des Pays-Bas a été marquée par de nombreuses questions sur un éventuel passage de Palou en F1 et sur la manière dont il pourrait y faire face.

Sainz s’est montré prudent en envisageant un tel scénario pour son compatriote, compte tenu des différences inhérentes entre les deux disciplines du sport automobile.

« Je peux seulement dire que ce que je vois en IndyCar, c’est qu’il fait un travail incroyable », a-t-il déclaré. « La F1 est un monstre complètement différent, tant au niveau des pilotes que des voitures, mais aussi en tant que formule, je pense qu’elle est très différente de tout le reste. Il est donc impossible de prédire s’il serait bon en Formule 1. Je peux seulement dire qu’en IndyCar, il fait des choses incroyables. Il doit vraiment très bien faire les choses pour dominer comme il le fait dans une catégorie aussi compétitive. »

Carlos Sainz a mis en garde Alex Palou contre un éventuel passage en F1

Palou réagit aux rumeurs concernant Red Bull F1

Si Palou lui-même est parfaitement conscient qu’une transition vers la F1 ne serait pas une promenade de santé, c’est une opportunité que peu de pilotes pourraient facilement laisser passer.

Cela dit, l’Espagnol lui-même s’est montré plutôt tiède dans sa réaction à ces rumeurs. Le conseiller de Red Bull, Helmut Marko, a été le premier à démentir ces rumeurs.

Mais lorsqu’on lui a posé la question, Palou a également démenti toute suggestion selon laquelle il serait en contact avec le sextuple champion du monde des constructeurs.

« Il n’y a rien eu, absolument rien. Nous n’avons rien entendu de personne », a-t-il déclaré à l’Associated Press.

« La seule chose que j’ai entendue, c’est qu’un manager d’un autre pilote d’IndyCar qui aimerait avoir ma place l’a dit pour lancer quelque chose. »

McLaren champion des constructeurs à Singapour si …

McLaren dispose d’une nouvelle occasion de remporter le championnat des constructeurs 2025 lors du Grand Prix de Singapour, la deuxième de la saison après un week-end raté en Azerbaïdjan. Oscar Piastri et Lando Norris auront l’opportunité de sceller la victoire pour l’écurie britannique sur le tracé urbain de Marina Bay, où un sacre officiel semble presque inévitable : ce serait le 10e titre de McLaren dans l’histoire de la F1.

À sept manches de la fin de la saison, dont trois courses sprint, un total de 346 points reste à attribuer si une équipe marque le maximum. Mercedes, désormais deuxième au classement après Bakou, cumule 290 points, soit 333 points de retard sur McLaren, tandis que Ferrari totalise 286 points, soit 337 points derrière. Ainsi, le nombre maximum de points que Mercedes pourrait atteindre est de 636, plaçant McLaren à seulement 13 points du titre.

Cela signifie qu’un simple podium pour Piastri ou Norris assurerait à McLaren au moins 638 points, un total suffisant pour rendre le titre inatteignable pour Mercedes et Ferrari.

Red Bull, malgré sa victoire à Bakou avec Max Verstappen, a été éliminée de la course au titre des constructeurs, laissant McLaren en position de force pour conclure la saison sur un couronnement historique. La tension reste élevée à Singapour, mais tous les voyants semblent désormais au vert pour l’écurie de Woking.

Max Verstappen est-il un réel prétendant au titre mondial de F1 2025 ?

McLaren a longtemps semblé intouchable cette saison, s’imposant 12 fois sur les 17 premières manches, et confortant sa position de leader du championnat. Pourtant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et à Bakou, rappelle que l’écurie autrichienne demeure un adversaire redoutable et capable de mettre en danger la domination de McLaren.

Le Grand Prix d’Azerbaïdjan a été particulièrement éprouvant pour McLaren. Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour à cause d’un accident, tandis que Lando Norris n’a pu faire mieux que la septième place, subissant un week-end à oublier. À l’inverse, Max Verstappen a livré une course parfaitement maîtrisée, menant de bout en bout pour remporter sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa capacité à revenir dans la lutte pour le titre et à réduire l’écart au classement général.

Cette dynamique relance le suspense pour la suite de la saison. McLaren doit désormais faire face à une pression accrue pour maintenir son avance, tandis que Red Bull et surtout Max Verstappen montrent qu’ils restent des concurrents sérieux dans la bataille pour le championnat pilotes. La lutte pour le titre s’annonce donc encore plus serrée lors des prochaines manches, avec chaque point comptant pour les leaders et chaque erreur pouvant coûter cher.

Cette saison, Oscar Piastri a remporté sept Grands Prix, devant Lando Norris (5), Max Verstappen (4) et George Russell (1). Sur le plan des pole positions, Max Verstappen en compte six, Oscar Piastri cinq et Lando Norris quatre. 

Avec sept week-ends de course restants, dont trois comportent des courses sprint, Max Verstappen peut toujours rêver d’un cinquième titre mondial consécutif, mais pour cela il va devoir battre à plat de couture les pilotes McLaren. Cependant, avec un retard de 69 points sur le leader du Championnat et encore 199 points à récolter, tout est encore possible ! 

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Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix de Singapour 2025 ?

La F1 défait ses valises ce week-end à Singapour, pour y disputer la 18e manche du Championnat du monde de F1 2025 et cette épreuve pourrait bien être celle du sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche.

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie et en Azerbaïdjan, comptabilise quatre victoires et se positionne en réel prétendant au titre mondial en 2025, alors que ce dernier semblait être promis aux pilotes McLaren.

La saison passée, Lando Norris s’était imposé dans la nuit de Singapour, devant Max Verstappen et Oscar Piastri. 

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Le GP F1 de Singapour en 5 éditions marquantes

Depuis sa création en 2008, le Grand Prix de Singapour s’est affirmé comme l’une des épreuves les plus captivantes du championnat du monde de Formule 1. Disputée la nuit sur le circuit urbain de Marina Bay, cette course offre chaque année un spectacle unique, tant par son décor spectaculaire que par les défis techniques et physiques qu’elle impose aux pilotes. Plusieurs éditions se sont distinguées par leurs scénarios incroyables, leurs drames et leurs exploits, écrivant de manière indélébile l’histoire de la F1.

L’édition inaugurale de 2008 : l’ombre du “Crashgate”

La première édition du Grand Prix de Singapour, en 2008, est sans doute la plus controversée. Lors de cette course historique, Nelson Piquet Jr. provoque intentionnellement un accident, sur ordre de son équipe Renault, afin de favoriser la stratégie de son coéquipier Fernando Alonso. Ce dernier remporte la course, mais l’affaire, révélée l’année suivante, secoue le monde de la Formule 1. Le scandale du “Crashgate” conduit à de lourdes sanctions pour l’écurie Renault et marque durablement la réputation du Grand Prix de Singapour, qui restera à jamais associé à l’un des plus grands scandales de l’histoire sportive.

2010 : la bataille tactique entre Alonso et Vettel

Deux ans plus tard, en 2010, la course met en scène un duel haletant entre Fernando Alonso, désormais chez Ferrari, et Sebastian Vettel sur Red Bull. Les deux pilotes se livrent une lutte acharnée du premier au dernier tour, Alonso parvenant à résister à la pression constante de l’Allemand pour décrocher la victoire avec moins de trois dixièmes d’écart. Cette édition est saluée pour son intensité stratégique et son suspense, illustrant parfaitement la complexité des courses nocturnes sur un circuit urbain exigeant.

2017 : chaos sous la pluie et rebondissements

L’édition 2017 a marqué les esprits par des conditions météorologiques inédites à Singapour : la pluie s’invite pour la première fois au départ. Le chaos survient dès le premier virage, lorsque les Ferrari de Sebastian Vettel et Kimi Räikkönen, ainsi que la Red Bull de Max Verstappen, s’accrochent et abandonnent. Lewis Hamilton, parti cinquième, profite du carambolage pour prendre la tête et s’imposer, un tournant décisif dans sa conquête du titre mondial cette année-là. Cette course reste l’une des plus imprévisibles de l’ère moderne de la F1.

2019 : la stratégie au cœur de la victoire de Vettel

La course de 2019 est un autre exemple de la dimension stratégique du Grand Prix de Singapour. Sebastian Vettel, alors chez Ferrari, profite d’un arrêt anticipé pour dépasser son coéquipier Charles Leclerc et s’emparer de la victoire, sa dernière en Formule 1 à ce jour. Cette édition met en lumière l’importance de la gestion des pneus et du timing des arrêts aux stands, dans un contexte où la moindre erreur se paie cash en raison de la difficulté à dépasser sur ce tracé urbain étroit.

2022 : pluie, incidents et victoire inattendue de Sergio Pérez

En 2022, le Grand Prix est de nouveau perturbé par la météo. Une forte averse retarde le départ et la piste détrempée provoque de multiples incidents et abandons. Sergio Pérez, au volant de sa Red Bull, réalise une course impeccable en tête, résistant à la pression de Charles Leclerc pour s’offrir une victoire mémorable. Cette édition confirme la réputation de Singapour comme l’une des courses les plus imprévisibles et exigeantes du calendrier.

Un rendez-vous incontournable pour les fans

Au fil des ans, le Grand Prix de Singapour a su se forger une identité à part dans le paysage de la Formule 1. Entre scandales, stratégies brillantes, exploits sous la pluie et décors féériques, il propose chaque année un concentré d’émotions et de rebondissements. Qu’il s’agisse de victoires historiques ou de drames retentissants, les éditions marquantes de Singapour illustrent toute la magie et la complexité de la F1 moderne, faisant de ce rendez-vous nocturne un événement immanquable pour les passionnés du sport automobile.

F1 – Le programme TV et les horaires du Grand Prix de Singapour 2025

Après le Grand Prix de Bakou, la Formule 1 enchaîne avec une nouvelle épreuve urbaine, cette fois nocturne, sur le célèbre circuit de Marina Bay à Singapour. Cette manche représente la 18e course de la saison 2025 et promet un spectacle spectaculaire sous les lumières de la ville.

Pour les fans français, les chaînes du groupe Canal+ restent le diffuseur officiel de la Formule 1. Plus précisément, les essais libres et les qualifications seront retransmis sur Canal+ Sport, quant au Grand Prix lui-même, prévu dimanche, il faudra basculer sur Canal+ pour suivre la course en direct.

Le tracé de Marina Bay, réputé pour ses virages serrés et ses longues lignes droites, reste l’un des plus exigeants du calendrier, combinant stratégie, gestion des pneus et défi physique. Avec un format nocturne unique, le Grand Prix de Singapour promet des dépassements spectaculaires et un enjeu crucial pour la lutte au championnat, notamment pour les leaders comme Oscar Piastri, Lando Norris et Max Verstappen.

Retrouvez le programme complet et les horaires du GP de Singapour de Formule 1.

Jour Séance Heure française
Vendredi Essais libres 1 11h30 – 12h30
Vendredi Essais Libres 2 15h00 – 16h00
Samedi Essais Libres 3 11h30 – 12h30
Samedi Qualifications 15h00 – 16h00
Dimanche  Course 14h00

Lando Norris prévient : Red Bull restera une menace jusqu’à la fin de la saison

Lando Norris pense que Red Bull continuera de représenter une menace sérieuse pour McLaren jusqu’au terme de la saison 2025 de F1.

McLaren a dominé la majeure partie de la campagne, s’imposant à 12 reprises sur les 17 premières manches. Cependant, le retour en forme de Red Bull, avec deux victoires consécutives à Monza et Bakou, rappelle que le constructeur autrichien reste un adversaire redoutable.

Le week-end en Azerbaïdjan a été particulièrement difficile pour McLaren : Oscar Piastri, leader du championnat, a été contraint à l’abandon dès le premier tour suite à un accident, tandis que Norris n’a pas pu faire mieux que la septième place. Pendant ce temps, Max Verstappen a livré une course maîtrisée, remportant sa quatrième victoire de l’année, confirmant sa position de prétendant au titre.

« Ce n’est pas souvent qu’ils sont lents, donc je pense que les gens devraient cesser d’être surpris qu’ils soient rapides », a commenté Norris aux médias, soulignant le niveau constant de compétitivité de Red Bull.

Malgré ce revers, McLaren reste confiant dans sa capacité à défendre ses positions au championnat, mais Norris rappelle que la bataille pour le titre sera loin d’être terminée avec Verstappen et Red Bull toujours dans le jeu.

« Max remportait déjà des courses au début de l’année. Il aurait pu gagner la première manche. Je pense qu’il était tout près de remporter la deuxième manche, dans le sprint ou quelque chose comme ça. Ils ont été rapides tout au long de la saison. La Red Bull a été performante. Ils ont apporté quelques améliorations à Monza, ce qui semble les avoir aidés à progresser encore davantage. Ce n’est donc pas une surprise. Je pense que nous savons tous qu’ils forment une équipe incroyablement forte et qu’il est l’un des meilleurs pilotes de l’histoire de la Formule 1. Nous n’en attendons donc pas moins. Je pense qu’ils vont nous mener la vie dure jusqu’à la fin de la saison. »

Norris a passé la fin de la course derrière la deuxième Red Bull de Yuki Tsunoda, incapable de dépasser le pilote japonais. Le Britannique a révélé qu’en suivant Tsunoda, il avait pu constater les domaines dans lesquels la Red Bull avait un avantage sur la McLaren.

« Nous avons eu un peu de mal ici », a déclaré Norris. « À Monza, nous n’étions clairement pas assez rapides. Nous avons fait des progrès, mais les points sur lesquels Red Bull a été si performante et a dominé par le passé, ils les ont toujours et nous non.
Quand je suivais la Red Bull, il y avait clairement des domaines dans lesquels ils étaient tout simplement à un autre niveau que nous. Nous devons comprendre pourquoi. »

Un ancien cadre d’Audi aurait rejoint Cadillac F1

Cadillac poursuit la structuration de son ambitieux projet en Formule 1. Selon Motorsport Magazin, le constructeur américain a recruté Adam Baker, ancien directeur général d’Audi Formula Racing, qui deviendra directeur des opérations de la future usine de moteurs Cadillac.

L’écurie, qui fera ses débuts en 2026 comme cliente de Ferrari en utilisant ses blocs moteurs jusqu’à fin 2028, vise à devenir fournisseur indépendant de groupes motopropulseurs à partir de 2029. Pour préparer cette transition, Cadillac ouvrira l’an prochain une usine dédiée près du centre technique de General Motors à Charlotte (Caroline du Nord). Baker sera chargé de mettre en place ce département et collaborera étroitement avec Russ O’Blenes, PDG de General Motors Performance Power Units.

L’incertitude demeure quant à la stratégie technique : Cadillac développera-t-elle un moteur conforme à la réglementation actuelle, ou misera-t-elle sur une éventuelle réintroduction des V10 ou V8 si les discussions en cours aboutissent ? La réglementation actuelle sur les groupes motopropulseurs doit courir jusqu’en 2030, mais certains acteurs poussent pour un changement anticipé. Cette équation pose la question de la rentabilité d’un programme limité à seulement deux saisons.

Quoi qu’il en soit, le recrutement de Baker apparaît stratégique. L’ingénieur australien a occupé des postes de premier plan, notamment comme directeur de la sécurité à la FIA avant de rejoindre Audi, où il avait lancé le département moteur F1 du constructeur allemand. Il avait quitté ses fonctions en mai dernier, peu après la nomination de Mattia Binotto à la tête du projet Audi F1.

Avec ce renfort, Cadillac confirme sa volonté de s’installer durablement dans l’élite du sport automobile, avec l’ambition de devenir une véritable écurie indépendante à l’horizon 2029.