Les célèbres néons de Las Vegas serviront de toile de fond à la nouvelle course de Formule 1 lorsque la ville américaine accueillera un événement nocturne à partir de 2023.
Le Grand Prix de Las Vegas aura lieu un samedi de novembre en 2023 et sera l’une des trois courses aux États-Unis, rejoignant Miami et Austin au calendrier de la F1. Las Vegas a accueilli des courses de Formule 1 en 1981 et 1982, mais ce sera la première fois que des monoplaces de F1 courront sur l’emblématique Strip de Las Vegas, le circuit passant devant des hôtels et des casinos célèbres. La piste de 14 virages parcourra 6,12 km avec des vitesses de pointe qui devraient atteindre environ 342 km / h. Le tracé de Las Vegas comprendra trois lignes droites, une séquence de virages à grande vitesse et une seule section de chicane, le Grand Prix devant se dérouler sur 50 tours.
La F1 et Liberty Media (détenteurs des droits commerciaux de la Formule 1) travailleront ensemble pour promouvoir la course en partenariat avec Live Nation Entertainment et la Las Vegas Convention and Visitors Authority (LVCVA), ainsi que les partenaires fondateurs Caesars Entertainment, MGM Resorts International et Wynn Las Vegas et les partenaires de présentation MSG Sphere , Resorts World Las Vegas et The Venetian Resort.
« L’emblématique Las Vegas et la Formule 1, le summum du sport automobile, sont le mariage parfait de la vitesse et du glamour. » a déclaré Greg Maffei, président et chef de la direction de Liberty Media, ce mercredi soir lors d’un événement organisé à Las Vegas.
« Notre confiance dans cette opportunité unique est évidente dans notre décision d’assumer le rôle de promoteur du Grand Prix de Las Vegas en partenariat avec Live Nation. Nous ne pourrions être plus enthousiastes à l’idée de travailler avec nos partenaires locaux pour créer un événement phare. Le potentiel de la Formule 1 a été bien démontré au cours des dernières saisons et le GP de Las Vegas ne fera que passer au niveau supérieur. »
De plus amples informations seront dévoilées au cours des prochains mois par la Formule 1, notamment les horaires de chaque séance ou encore des images du tracé une fois les travaux débutés.
Le champion du monde de F1 1997, Jacques Villeneuve, admet ne pas comprendre pourquoi les deux pilotes Alpine Esteban Ocon et Fernando Alonso se sont livrés une dure bataille en course dimanche dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite.
Dimanche dernier à Djeddah, les deux pilotes Alpine se sont livrés un duel roues contre roues, source d’animation principale de cette entame de course. Les deux hommes ont échangé leurs positions à plusieurs reprises, avant que Fernando Alonso ne s’installe au sixième rang. Après être resté dans la zone de DRS de son compère espagnol pendant plusieurs tours, Esteban Ocon a dû finalement céder sa position à Valtteri Bottas.
Mais peu après, Fernando Alonso était contraint d’abandonner, victime d’un souci mécanique mettant fin à sa course probante tout comme Bottas. À bord de l’unique Alpine restante, Esteban Ocon réussissait à gagner plusieurs positions, il franchira la ligne d’arrivée à la sixième position.
Mais après cette deuxième manche de l’année durant laquelle nous avons pu une nouvelle fois assister à un superbe duel entre Charles Leclerc et Max Verstappen à l’avant de la course, Villeneuve admet ne pas comprendre pourquoi Esteban Ocon a fait preuve d’une telle défense sur son coéquipier avec le risque de perdre peut-être les deux monoplaces sur un tracé urbain ultra rapide : « J‘ai été moins impressionné par Esteban Ocon. Pourquoi se battre aussi durement avec votre propre coéquipier au début de la course ?
« Il risquait d’abimer ses propres pneus et ceux de Fernando Alonso, et nuire à son équipe. C’est totalement illogique, cela n’avait aucun sens. Je pense aussi que quelqu’un comme Ocon qui est en Formule 1 depuis un certain temps maintenant devrait savoir maintenant quand se battre et quand ne pas se battre de manière aussi agressive. » a déclaré Jacques Villeneuve dans une chronique publiée chez nos confrères néerlandais de Formule1.nl.
« Après les incidents de samedi [le crash de Schumacher en qualifications], j’étais curieux de savoir comment la course se déroulerait, et c’était mieux que ce à quoi je m’attendais. A part Ocon, tout le monde était plus calme. Seul l’accident de Nicholas Latifi était étrange; il semble faire ce genre d’erreurs de débutant assez souvent. »
Les pilotes de Formule 1 doivent encore rencontrer les dirigeants de la catégorie reine lors d’une réunion suite aux inquiétudes suscitées par le Grand Prix d’Arabie Saoudite le week-end dernier qui s’est déroulé dans l’ombre d’une attaque terroriste non loin du tracé de Djeddah.
Durant la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Arabie Saoudite, une attaque à la roquette au eu lieu à dix kilomètres du circuit sur une installation pétrolière de la société Aramco. Cette attaque a très rapidement été revendiquée par les rebelles Houthis. Immédiatement , la question de savoir si la Formule 1 devait poursuivre ses activités à Djeddah ce week-end s’est posée, mais les officiels ont assuré avoir reçu des garanties quant à la sécurité du paddock pour les jours suivants et a donc décidé de maintenir le programme avec les qualifications le samedi et la course le dimanche.
Cependant, les pilotes de leur côté ne semblaient pas enclins à participer à la suite du programme et se sont donc réunis durant plus de quatre heures dans la soirée de vendredi pour prendre une décision concernant leur participation ou non au reste du week-end à Djeddah. Mais après cette réunion qui s’est terminée à deux heures du matin, la décision a été prise de poursuivre le travail débuté en Arabie Saoudite, bien qu’aucun des pilotes n’a souhaité s’exprimer sur ce choix et il aura fallu attendre le lendemain matin pour avoir un communiqué officiel du GPDA (l’Association des pilotes de Grand Prix) : « Hier a été une journée difficile pour la Formule 1 et une journée stressante pour nous, pilotes… En voyant la fumée de l’incident, il était difficile de rester un pilote de course pleinement concentré et d’effacer les préoccupations humaines naturelles. » pouvait-on lire dans ce communiqué de presse publié le samedi matin.
« Nous avons eu de longues discussions entre nous, avec nos directeurs d’équipes, et avec les plus hauts responsables qui dirigent notre sport. Une grande variété d’opinions ont été partagées et débattues. Après avoir écouté non seulement les autorités de la Formule 1 mais aussi les ministres du gouvernement saoudien qui ont expliqué comment les mesures de sécurité étaient portées au maximum, le résultat a été une résolution selon laquelle nous nous entraînerions et nous qualifierions aujourd’hui et courrions demain. »
Le directeur général du sport Stefano Domenicali et le manager sportif de la F1 Ross Brawn, ainsi que les chefs d’équipe étaient également présents pour s’entretenir avec les pilotes à différents moments de la longue réunion de vendredi. Cependant, le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a insisté sur le fait que ni lui ni ses collègues n’avaient tenté de faire pression sur les pilotes pour qu’ils courent lorsqu’ils se sont exprimés lors de la réunion.
L’attaque à la roquette de vendredi à Djeddah a accru les inquiétudes quant à la sécurité de l’événement et bien que le reste du Grand Prix d’Arabie Saoudite se soit déroulé sans incident, les pilotes souhaitent encore discuter avec les responsables du sport avant la prochaine manche de la saison qui se déroulera à Melbourne en Australie le 10 avril.
« Nous avions beaucoup de garanties concernant la sécurité, mais je pense qu’après ce week-end nous parlerons avec les chefs d’équipe et avec la F1 pour voir ce qui se passera pour l’avenir. » a déclaré le pilote Red Bull Max Verstappen.
Un avis que partage les deux pilotes Ferrari Charles Leclerc et Carlos Sainz qui attendent eux aussi quelques réponses à leurs inquiétudes : « C’est définitivement une discussion que nous devrons avoir après cette course, une fois que tout sera calmé. » a déclaré Leclerc le dimanche à Djeddah.
« Je pense qu’il faudra avoir des discussions, car il est clair que ce qui s’est passé au cours de ces dernières 24 heures est définitivement un point de discussion et il y a des considérations que nous devrons prendre à l’avenir. » a ajouté Carlos Sainz.
Cependant, malgré les inquiétudes des pilotes, il semble très peu probable que la Formule 1 prenne la décision de ne plus revenir en Arabie Saoudite à l’avenir, d’une part parce que la société Aramco est sponsor principal de la catégorie reine, et d’autre part parce que la course nocturne disputée sur le tracé urbain de Djeddah depuis 2021 n’est que la partie la plus visible de l’iceberg. En effet, à long terme, le plan est de déplacer la course dans une installation de divertissement et de sport à la périphérie de la capitale Ryad. Ce vaste projet en développement, situé à 40 kilomètres de Riyad, couvrira une superficie de 334 kilomètres carrés en plein désert, alors que le projet est décrit comme « la capitale des sports, du divertissement et des arts. »
Le patron de l’équipe Red Bull, Christian Horner, estime que la lutte pour le championnat du monde à l’avant du peloton contre la Scuderia Ferrari est bien différente de celle de l’an dernier avec Mercedes, notamment en raison du manque « d’animosité ».
Lors des deux premières courses de la saison 2022, Max Verstappen [Red Bull] et Charles Leclerc [Ferrari] se sont livrés de belles batailles en piste, offrant ainsi aux fans un beau spectacle puisqu’à aucun moment l’un ou l’autre n’a franchi la ligne rouge en restant toujours très propre dans leur attaque ou défense que ce soit à Bahreïn ou à Djeddah le week-end dernier. Pour le patron de Red Bull, le fait que Leclerc et Verstappen aient déjà couru l’un contre l’autre en Karting étant plus jeunes contribue clairement à nous offrir des batailles très propres en piste.
« Je pense que vous pouvez voir deux jeunes pilotes fantastiques qui s’affrontent probablement depuis qu’ils ont 10 ou 11 ans et ils sont désormais dans deux Formule 1 très compétitives. » a déclaré Horner au micro de Sky Sports.
« Les batailles lors des ces deux premières courses ont été phénoménales, et on peut voir qu’il y a beaucoup de respect entre ces deux et ces voitures semblent plus faciles à suivre et à piloter lors des ces batailles l’un contre l’autre. L’échantillon proposé lors de ces deux premières courses est vraiment excitant. »
L’an dernier, Red Bull s’est battu contre Mercedes pour les deux championnats du monde et il y a eu parfois quelques tensions en piste entre Hamilton et Verstappen et hors piste avec les patrons d’équipes Christian Horner et Toto Wolff. Mais lorsqu’il évoque la bataille de ce début de saison contre la Scuderia Ferrari, Horner admet que la situation est différente et qu’il y a moins d’animosité : « Courir contre Ferrari est toujours légèrement différent. C’est une équipe historique en Formule 1, et il n’y a pas cette animosité qui a pu se développer avec nos autres rivaux [Mercedes]. »
Concernant Mercedes justement, le patron de Red Bull estime que l’écurie championne du monde en titre saura réagir très rapidement à ses problèmes rencontrés en ce début de saison et pense qu’il faudra compter sur eux très bientôt pour venir se mêler à la bataille à l’avant de la grille : « Mercedes va rebondir, je n’en doute pas, mais nous devons juste nous concentrer sur nous-mêmes et continuer à évoluer et à développer cette voiture. »
« C’est juste formidable qu’il y ait une autre équipe impliquée dans la course à l’avant du peloton, mais lorsque Mercedes aura réglé ses problèmes, il y aura potentiellement six pilotes qui seront en lice chaque week-end et pour les fans ce sera fantastique. »
Le pilote Alfa Romeo Valtteri Bottas a dû abandonner au Grand Prix d’Arabie Saoudite après que la température de son moteur Ferrari s’est mise à grimper de façon anormale en course dimanche.
Alors que le Finlandais se battait en course pour la sixième place derrière les deux pilotes Alpine, son équipe lui a indiqué que la température de son unité de puissance grimpait de façon anormale, à tel point que le pilote Alfa Romeo n’a pas eu d’autre choix que de rentrer au stand pour finalement abandonner afin de préserver son moteur pour la suite de la saison, alors que les pilotes sont limités à seulement trois moteurs pour toute la saison avant d’écoper de pénalité sur la grille.
« Nous cherchions à terminer vers la sixième place [à Djeddah] avant de connaître un problème avec la température du moteur. Elle n’arrêtait pas d’augmenter, donc nous avons dû abandonner. La température du moteur n’arrêtait pas de grimper et nous ne pouvions rien faire, et nous ne voulions pas perdre ce moteur. » a déclaré Valtteri Bottas après la course.
« Désormais, nous savons que le taux de finition [des courses] est de 50% cette saison, donc ce n’est pas bon, nous devons travailler là-dessus. Sinon, à part cela, nous avons une bonne voiture, j’étais vraiment à l’aise sur cette piste, ce qui me donne de l’espoir pour la prochaine course. »
« En regardant les points positifs, la voiture est vraiment bonne, nous avons fait un autre pas en avant depuis la course précédente, même lors des départs. En course, je faisais vraiment du bon travail et j’ai eu quelques batailles serrées. Nous devons maintenant nous tourner vers la prochaine course en Australie pour essayer de marquer de nouveau des points. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, l’équipe Alfa Romeo occupe la sixième place au championnat constructeurs avec neuf points marqués depuis le début de la saison 2022.
Le patron de Red Bull, Christian Horner, n’a pas caché sa joie de voir son équipe décrocher sa première victoire de la saison dimanche dernier à Djeddah après une première course marquée par un double abandon à Bahreïn une semaine plus tôt.
La campagne 2022 avait plutôt mal débuté pour Red Bull avec un double abandon sur problème mécanique au Grand Prix de Bahreïn, mais l’écurie de Milton Keynes a su rapidement réagir le week-end dernier en décrochant la pole position le samedi avec la monoplace de Sergio Perez et la victoire le dimanche avec celle de Max Verstappen dans les rues de Djeddah en Arabie Saoudite.
Après l’arrivée de l’épreuve, Christian Horner se disait particulièrement fier de voir la capacité de son équipe à réagir rapidement après la déception de la première course disputée seulement une semaine avant l’Arabie Saoudite : « Ce dont je suis particulièrement fier, c’est que nous avons débuté le développement de cette voiture bien plus tard que nos rivaux, et toute l’équipe à Milton Keynes – après les efforts déployés sur la RB16B [voiture de la saison 2021], la fin tardive du championnat et le temps qui pressait pour développer cette voiture [le RB18] – ils ont travaillé incroyablement dur. Donc, c’est exactement le genre de résultat qui injecte une grande énergie dans toute l’équipe. » a déclaré Horner.
« Je pense que vous pouvez voir que sur la grille qu’il y a eu une grande divergence dans l’interprétation des règles et nous nous avons trouvé une solution créative, et cela nous donne un bon potentiel pour toute la saison à venir. Donc, décrocher cette victoire est fantastique pour toute l’équipe. »
« C’était génial de rebondir après les problèmes que nous avons eus et c’était une belle course. C’était une course très stratégique de la part de Max, il n’a pas trop tiré sur les pneus pour s’assurer qu’il en reste en fin de Grand Prix, et nous avons eu de belles batailles entre lui et Charles [Leclerc]. »
Avant le Grand Prix d’Australie qui se dispute du 8 au 10 avril sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne, l’équipe Red Bull occupe la troisième place au championnat du monde des constructeurs.
Le Français Pierre Gasly estime être en mesure de convaincre une écurie de pointe sur la grille de par ses performances, mais le pilote AlphaTauri est bien conscient qu’en Formule 1 parfois le talent ne suffit pas.
Pierre Gasly a déjà eu l’opportunité de rouler pour une écurie de pointe dans sa carrière en F1, c’était en 2019 lorsqu’il a été promu chez Red Bull Racing aux côtés du Néerlandais Max Verstappen. Mais lors de cette saison, le Français n’a pas été traité de façon équitable au sein de l’écurie de Milton Keynes, ce qui l’a mis en difficulté au volant d’une monoplace très difficile à maitriser en piste. Au cours de l’été 2019, Red Bull a annoncé à Pierre Gasly qu’il ne roulerait plus pour l’équipe à partir du Grand Prix de Belgique et qu’il retournerait chez Toro Rosso [désormais AlphaTauri].
Un peu plus de deux ans après son retour au sein de l’écurie de Faenza, Gasly peut se targuer d’avoir évolué en tant que pilote et a prouvé à ses détracteurs au cours des deux saisons précédentes qu’il était capable de gagner des courses (GP d’Italie 2020) ou encore de faire des podiums et se battre régulièrement aux avant-postes.
S’exprimant sur son avenir en catégorie reine, Pierre Gasly a insisté sur le fait qu’il souhaite avant tout continuer à se montrer chaque week-end de course afin d’être en mesure un jour de saisir une grosse opportunité : « L’objectif est toujours simple, je veux être champion du monde en F1. C’est sûr que ce n’est pas cette année que je vais être champion du monde, ça c’est sûr, mais les opportunités – que ce soit l’année prochaine, dans deux ans, dans trois ans – il y en aura et c’est important de montrer le potentiel sans arrêt et montrer ce dont je suis capable tous les week-ends. » a déclaré Gasly en entretien avec Canal +.
Lorsqu’on lui demande s’il pense être en mesure de convaincre une écurie de pointe de nouveau, Gasly a répondu : « Oui, après c’est une question de temps. En F1, il faut avoir le bon timing, il y a le politique, tout ce qui est l’aspect financier, c’est arrivé une fois après une saison en Formule 1 [chez Red Bull] où j’avais fais beaucoup moins de choses que ce que j’ai fais aujourd’hui. J’étais moins bon que le pilote que je suis aujourd’hui et à ce moment-là on m’a donné ma chance. Après ce qu’il s’est passé, c’est une autre histoire. je suis convaincu que ça arrivera en continuant de montrer les performances qu’on a montré sur les dernières années. »
« J’ai les idées beaucoup plus claires sur ce que je veux, les choses dont j’ai besoin, ce que j’attends de mon équipe, et les directions à donner sur ce que j’ai appris depuis que je suis arrivé en Formule 1, donc je suis vachement plus complet et ça donne forcément une sorte de confiance. Après, j’ai toujours su que être rapide ça n’a jamais été un problème, mais en F1 il y a plus que ça, il faut créer l’engouement dans l’équipe et que tout le monde travaille dans la même direction. Mon approche et ma gestion des courses, ma gestion des week-ends, tu te perfectionnes en fait d’année en année. »
Après la deuxième manche de la saison 2022, Pierre Gasly occupe la douzième position au classement des pilotes avec quatre points marqués dimanche dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite. Une course qu’il a d’ailleurs terminé dans la douleur en raison de maux d’estomac.
Le très gros crash de Mick Schumacher lors de la séance de qualifications du Grand Prix d’Arabie Saoudite samedi dernier à Djeddah coûtera au bas mot entre un demi-million et un million de dollars a révélé le patron de l’équipe Haas.
Le week-end dernier à Djeddah, le pilote Haas Mick Schumacher a été victime d’une très gros accident en qualifications lorsqu’il a perdu l’arrière de sa monoplace à haute vitesse sur un vibreur au virage numéro 12. L’Allemand est alors devenu passager de sa propre voiture qui est allé s’encastrer de côté sur le mur de béton côté gauche de la piste avant que la carcasse de la VF-22 ne rebondisse de l’autre côté de la piste pour s’immobiliser.
Fort heureusement, le pilote Haas a été conduit au centre médical du circuit conscient, avant d’être transporté par hélicoptère jusqu’à l’hôpital des forces armées de Djeddah où il a passé quelques examens approfondis qui n’ont révélé aucun problème. Dans la nuit, Schumacher a pu rejoindre son hôtel et a fait son retour dans le paddock le lendemain, bien qu’il n’a pas participé au GP d’Arabie Saoudite « par précaution ».
Cet accident a évidemment causé de graves dommages sur la monoplace de Schumacher et la facture pour réparer la VF-22 avant le Grand Prix d’Australie sera salée selon son patron Guenther Steiner qui a confirmé que le châssis semble avoir été épargné : « Le châssis ne semble pas cassé. La structure d’impact latérale a été endommagée, mais nous pouvons la remplacer. Bien-sûr, nous devons faire une vérification complète, mais ça n’a pas l’air trop mal pour être honnête. » a déclaré Steiner.
« Le moteur aussi semble être bon, tout comme la batterie, et puis tout le reste est cassé. Je pense que le coût est encore assez élevé parce que toute la suspension est partie, sauf l’avant gauche. Le reste, c’est juste de la poudre de carbone. Je ne connais pas encore le coût [des réparations], mais avec la boîte de vitesses, la carrosserie, les radiateurs…je dirais entre un demi-million et un million. »
Avec l’introduction d’un plafond budgétaire depuis l’année dernière, les équipes ne peuvent plus se permettre de subir d’importants accidents comme celui de Schumacher le week-end dernier à Djeddah, bien que les équipes aient une marge de manœuvre pour exclure les dommages…
Daniel Ricciardo pense que les performances de la McLaren MCL36 dépendront essentiellement du type de piste visitée cette saison, tout en espérant que le GP de Bahreïn a été la pire course pour son équipe.
Lors de l’ouverture de la saison à Bahreïn, l’équipe McLaren n’a marqué aucun point avec Daniel Ricciardo quatorzième et Lando Norris quinzième à l’arrivée de la première épreuve de la saison 2022. Le week-end dernier à Djeddah, les performances de la MCL36 semblaient meilleures qu’à Bahreïn, ce qui a permis à Lando Norris de terminer la course dans les points à la septième place, alors que son coéquipier Daniel Ricciardo a dû abandonner sur problème mécanique.
Malgré son abandon, Ricciardo constate que McLaren a fait un pas en avant par rapport au Grand Prix de Bahreïn et estime que les performances de la MCL36 vont très certainement varier en fonction des tracés visités cette saison, mais l’introduction de plusieurs mises à jour tout au long de l’année devrait permettre à l’équipe de Woking de revenir dans le match à l’avant du peloton.
« Je pense que les caractéristiques de ce circuit [Djeddah] nous ont certainement aidé, et je pense que nous deux [avec Norris], bien que n’ayons pas mis le feu à la feuille des temps, nous avions un peu plus confiance dans la voiture dès les EL1. » a déclaré l’Australien.
« Nous avons fait quelques petites améliorations depuis Bahreïn, mais il est difficile de faire un gros gain en seulement sept jours. Nous avons également l’espoir de pouvoir arriver sur quelques circuits qui rendront la voiture un peu plus vivante et nous espèrons que Bahreïn a été le pire pour nous. Avec le temps, nous aurons des mises à jour, nous améliorerons la voiture. Mais pour l’instant, tout cela dépendra des circuits. »
Après la deuxième manche de l’année, l’équipe McLaren occupe la huitième place au championnat du monde des constructeurs avec six points marqués.
Le pilote Alpine Esteban Ocon a pris un malin plaisir à « traumatiser » sur un circuit GMK – un Youtubeur bien connu suivi par des millions de fans – au volant d’une Alpine A110S (vidéo au bas de l’article).
En tant qu’ambassadeur français du jeu vidéo Gran Turismo 7, le pilote de Formule 1 Esteban Ocon a participé à une session sur circuit à laquelle ont été invités les deux influenceurs spécialisés dans l’automobile sur YouTube, GMK et AKRAM. Après un début de journée plutôt calme où Ocon apprend à maitriser l’art du départ/freinage sur une distance relativement courte, les choses sont devenues un peu plus brutales par la suite, à tel point que GMK a terminé en position latérale de sécurité (PLS) au fond du garage.
Plus sérieusement, les deux influenceurs ont pu se rendre compte qu’être un pilote de Formule 1 requiert des qualités insoupçonnées dont une condition physique exceptionnelle. Esteban Ocon a en tout cas pris un malin plaisir à faire souffrir son passager lors de ce tournage..
Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, doit faire preuve de beaucoup d’humilité en ce début de saison 2022 avec une monoplace pour le moment incapable d’aller se battre pour une victoire.
Le deuxième week-end de course de la saison en Arabie saoudite a été un autre week-end compliqué pour l’équipe championne du monde en titre Mercedes, avec son pilote vedette Lewis Hamilton éliminé dès la Q1 le samedi en qualifications et contraint à prendre le départ de la course le lendemain depuis une lointaine quinzième place sur la grille. Hamilton a ensuite terminé dixième lors de la course de dimanche, tandis que son coéquipier George Russell a obtenu la cinquième place.
Après cette deuxième manche de l’année, Toto Wolff a reconnu que Mercedes doit faire preuve de beaucoup d’humilité, mais l’Autrichien sait que son équipe reviendra plus forte après ces moments difficiles : « Nous faisions partie des batailles amusantes à l’avant durant huit ans, et bien-sûr, c’est extrêmement douloureux de ne pas faire partie de ces batailles avec un gros retard de temps au tour. Ce n’est pas amusant du tout. » a déclaré le patron de Mercedes.
« C’est un véritable exercice d’humilité et cela va nous rendre plus forts à la fin, même si ce n’est pas très amusant en ce moment, mais nous ne nous reposerons pas tant que nous ne serons pas de retour aux avant-postes. »
« Nous n’utilisons pas la voiture là où nous voulons qu’elle soit, il est donc difficile d’évaluer réellement le déficit de temps au tour. J’espère vraiment que l’écart est un peu plus proche que ce que nous avons vu jusqu’à présent, mais il y a des déficits [de performance] dans tous les domaines. »
Après la deuxième manche de la saison 2022 disputée à Djeddah, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari et un point d’avance sur Red Bull Racing.
Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, pense que Ferrari est mieux préparée cette année pour un combat pour le titre par rapport aux saisons précédentes.
La Scuderia Ferrari n’a plus été en mesure de se battre pour le titre mondial depuis la saison 2018 et a connu entre 2019 et 2021 trois saisons compliquées avec notamment une sixième place au championnat du monde des constructeurs en 2020, soit son pire résultat depuis 1980 où elle avait terminé dixième. Cette saison, l’équipe italienne semble de nouveau capable de se battre pour le titre mondial en F1 avec un doublé lors de la première manche de l’année à Bahreïn et un double podium dimanche dernier au Grand Prix d’Arabie Saoudite, ce qui place Ferrari en tête du championnat constructeurs.
Le directeur de l’écurie de Maranello, Mattia Binotto, estime pour sa part que Ferrari n’a jamais été aussi bien préparée que depuis la saison 2018 : « Je pense que maintenir le niveau de développement tout au long de la saison est toujours un défi, non seulement pour nous mais pour toutes les équipes. » a déclaré Mattia Binotto.
« Il est vrai que nos concurrents sont très forts dans ce domaine et se sont avérés très forts, alors qu’en tant que Ferrari, les deux dernières opportunités que nous avons eues étaient en 2017 et 2018, et nous avions perdu un peu de terrain à cause du développement. »
« Depuis lors, en ce qui concerne la conception de la voiture, nous avons amélioré nos outils, qui sont la soufflerie, les méthodologies, le processus et le simulateur. Je pense qu’aujourd’hui, nous sommes bien mieux préparés par rapport au passé pour faire le bon travail également en matière de développement. »
« Nous devons également ajouter que nous avons désormais un plafond budgétaire qui influencera le rythme de développement, et je pense que c’est un point clé et un élément clé. Ma préoccupation est que nous devons nous assurer que nous avons la bonne politique à ce sujet, car cela peut changer la donne dans la lutte pour le développement. »
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, assure que ni lui ni ses collègues n’ont exercé une quelconque pression sur les pilotes vendredi dernier à Djeddah pour qu’ils courent ce week-end en Arabie Saoudite malgré la menace terroriste.
Le week-end dernier, la Formule 1 a disputé la deuxième manche de la saison 2022 en Arabie Saoudite dans un contexte bien particulier après qu’une attaque terroriste non loin du circuit soit venue perturber la journée de vendredi, plombant ainsi l’ambiance dans tout le paddock de Djeddah. La Formule 1 a pourtant rapidement décidé de poursuivre son week-end de course après avoir reçu de la part des autorités locales des garanties concernant la sécurité de l’événement. Cependant, les pilotes de F1 se sont réunis le vendredi soir après la deuxième séance d’essais libres pour discuter de la situation.
Durant une réunion à huis clos qui aura duré plus de quatre heures, les médias ont pu assister à un va-et-vient incessant de la part des chefs d’équipes qui se sont entretenus à plusieurs reprises avec les pilotes. La situation vue de l’extérieur (nous ne pouvions pas entrer en tant que média) était très confuse et laissait penser que plusieurs, voire tous les pilotes, ne souhaitaient pas poursuivre le programme du week-end à Djeddah.
Finalement après plusieurs heures, les pilotes sont sortis par l’arrière de la pièce dans laquelle ils se trouvaient, tandis que le représentant du GPDA, George Russell, s’est rendu à la direction de course accompagné du directeur de l’équipe McLaren pour confirmer au directeur de course que les pilotes allaient tous courir ce week-end.
Au vu de la situation, il est bien difficile de croire que les pilotes n’ont pas subi de pressions de la part des chefs d’équipes lors de cette réunion, mais le directeur de l’écurie Mercedes, Toto Wolff, assure que ce n’était pas le cas : « Il n’y a pas eu de bras de fer de notre part, il n’y a eu que de bonnes discussions. » a déclaré Toto Wolff à Sky Sports ce dimanche soir après l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite au sujet de réunion qui a eu lieu entre tous les pilotes vendredi dernier.
« Lorsque les chefs d’équipe ont parlé aux pilotes, je pense que nous avons parlé de bons sens, et il n’y a pas du tout eu de pression, mais peut-être que cela a été perçu de manière différente. Mais au final, le show et le spectacle étaient incroyables et ce que nous avons offert en tant que sport était juste formidable, et c’est ce que le sport doit faire. »
Les pilotes ont donc effectivement poursuivi leur travail le samedi et le dimanche à Djeddah, mais cette situation devrait tout de même laisser quelques traces…
Bien qu’il a été déclaré apte à participer au Grand Prix d’Arabie Saoudite ce dimanche à Djeddah après son gros accident survenu la veille lors des qualifications, l’Allemand Mick Schumacher n’a pas pris le départ de la course.
L’équipe Haas a pris la décision de ne pas faire participer son pilote au Grand Prix d’Arabie Saoudite ce dimanche d’abord « par précaution » après l’impact de 33G encaissé par Schumacher la veille en qualifications, mais aussi et surtout, pour préserver les pièces de rechange pour pouvoir participer à la prochaine manche du championnat à Melbourne début avril.
D’un point de vue purement logistique, les équipes de Formule 1 ont dû envoyer tout le matériel en Australie directement depuis l’Arabie Saoudite où s’est déroulée le week-end dernier la deuxième manche de l’année. La quantité de pièces de rechange à disposition des équipes dans leurs bagages était donc limitée le week-end dernier à Djeddah avec suffisamment de pièces pour le Grand Prix d’Arabie Saoudite, mais aussi pour le Grand Prix d’Australie. Dans ce contexte, et alors que son crash a déjà fait perdre de nombreuses pièces à l’équipe Haas, il valait mieux ne prendre aucun risque pour l’équipe américaine qui a donc décidé de ne pas faire rouler Schumacher au GP d’Arabie Saoudite. Une décision que comprend parfaitement le pilote allemand.
« Bien-sûr, je me sens en forme [pour le GP d’Arabie Saoudite], mais il est évident que la préservation des voitures et des pièces de rechange est importante si nous voulons courir à Melbourne. » a déclaré Schumacher ce dimanche à Djeddah juste avant le départ de la course.
« Nous voulons pouvoir courir à Melbourne, et disons que s’il se passe quelque chose en course aujourd’hui [ce dimanche à Djeddah], ce ne sera peut-être pas le cas. Je veux vraiment obtenir des points et j’espère que je les obtiendrai à Melbourne. »
Le Grand Prix d’Australie est programmé du 8 au 10 avril 2022 sur le tracé urbain de l’Albert Park de Melbourne.
Max Verstappen, Carlos Sainz et Charles Leclerc sont unanimes : il est pour le moment impossible de se passer du système DRS en Formule 1.
Avec l’introduction des nouvelles règles techniques cette année en Formule 1 censées favoriser les dépassements en piste, la question de la suppression du système DRS sur les monoplaces a été posée sur la table avant le début de la saison 2022, certains estimant que le renforcement de l’effet de sol cette année sur les nouvelles monoplaces apporterait beaucoup moins de turbulences à l’arrière des voitures, ce qui veut dire que les monoplaces peuvent théoriquement se suivre de plus près, rendant alors le système DRS obsolète, ce qui pourrait donc conduire à une réduction progressive des zones DRS sur les circuits à plus ou moins moyen terme.
Mais après les deux premières courses de la saison, lorsqu’on demande à des pilotes s’ils estiment que le DRS devrait être supprimé, la réponse est très claire de leur part : « Eh bien, si je n’avais pas eu le DRS aujourd’hui, je n’aurais jamais réussi. Je pense que nous sommes encore trop sensibles sur ce point. Et bien sûr, sur certaines pistes il est plus facile de dépasser que sur d’autres, mais pour moi en ce moment, si le DRS n’avait pas été là, j’aurais été deuxième aujourd’hui. » a déclaré Max Verstappen ce dimanche soir à Djeddah après sa victoire.
De son côté, le pilote Ferrari Charles Leclerc considère lui aussi qu’il est encore impossible de se passer du DRS : « Oui, je pense que nous avons encore besoin du DRS pour le moment. » a ajouté le Monégasque à côté de Max Verstappen.
Troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite ce dimanche, l’Espagnol Carlos Sainz estime lui aussi que l’utilisation du DRS en course est encore indispensable, cependant, le pilote Ferrari aurait aimé que le Delta de vitesses soit un peu moins élevé : « Je suis d’accord, je pense que sans DRS les dépassements seraient considérablement réduits. Je pense donc que nous sommes encore bien avec le DRS. »
« Ce que nous devrons peut-être considérer, c’est que le Delta de vitesse qu’il y a avec le DRS est peut-être un peu trop élevé, ce qui donne à la voiture de derrière peut-être un peu trop de vitesse, donc parfois les dépassements se font avant la zone de freinage. »
« Et nous préférons de loin que deux voitures se battent dans la zone de freinage plutôt que de se dépasser comme sur l’autoroute. Maintenant, c’est parfois ce qui peut arriver. Nous devrions peut-être jeter un coup d’œil là dessus, mais nous avons définitivement besoin du DRS. »
Pour rappel, ce système DRS (aileron arrière mobile) a été mis en place il y a quelques années maintenant pour faciliter les dépassements, mais il est jugé trop artificiel et n’a finalement pas rempli son rôle initial qui était de permettre aux monoplaces de se suivre de plus près. Ces dernières années, l’ouverture du DRS sur certaines pistes du calendrier a été prolongée et la FIA a même rajouté certaines zones supplémentaires sur quelques tracés (certains circuits ont désormais trois zones de DRS).
Ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite, le pilote Ferrari Charles Leclerc a fait « un petit cadeau » à son rival Max Verstappen qui le poursuivait pour essayer de s’emparer de la première place.
Alors que Max Verstappen poursuivait la Ferrari du leader Charles Leclerc, le Monégasque s’est débarrassé d’un tear-off (protection de visière de casque en plastique) dans la ligne droite principale du tracé de Djeddah et le pilote Red Bull a eu la mauvaise surprise de le recevoir sur sa monoplace (voir la vidéo au bas de l’article). Le tear-off est resté bloqué sur le cockpit de sa Red Bull RB18 presque dans son champ de vision, sur un tracé où la concentration est élevée en raison des murs très proches.
Max Verstappen a donc tenté de se débarrasser de ce cadeau empoisonné offert par son rival et a mis un tour complet pour enfin réussir à le décrocher dans le dernier virage qui précède la ligne droite principale, le tout à une vitesse moyenne de 250 km/h entre les murs et parfois avec une seule main…
Ce petit désagrément n’a cependant pas empêché Max Verstappen d’aller chercher sa première victoire de l’année ce dimanche en dépassant à la régulière le pilote Ferrari avec lequel il s’est livré à de belles batailles tout au long des 50 tours du Grand Prix d’Arabie Saoudite.
Le pilote Alpine Fernando Alonso a pris beaucoup de plaisir à se battre en piste contre son coéquipier ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite avant de finalement devoir abandonner sur problème mécanique.
Ce dimanche à Djeddah, les deux pilotes Alpine se sont livrés un duel passionnant roues contre roues et ont échangé leurs positions à plusieurs reprises avant que Fernando Alonso ne soit obligé de stopper sa monoplace sur le bas côté de la piste suite à une panne. Après l’épreuve, Alonso a tenu à souligner à quel point sa bataille avec son coéquipier a été virile mais correct en piste : « Je pense que nous méritions la sixième place. Nous faisions une bonne course et c’est donc regrettable de ne pas avoir pu aller au bout. La bataille avec Esteban était fair-play, nous nous respectons toujours sur la piste. » a déclaré l’espagnol ce dimanche soir à Djeddah.
« Nous avions aussi eu quelques luttes serrées à Bahreïn et essayons toujours de faire de notre mieux pour l’équipe. J’étais un peu plus rapide pendant la course et l’ai donc dépassé, d’autant que je devais également me méfier de [Valtteri] Bottas. »
Concernant le problème mécanique qui l’a forcé à abandonner ce dimanche, Alonso n’en savait pas plus au moment des interviews, mais le double champion du monde – bien que très déçu de ne pas avoir vu le drapeau à damier – tire du positif de ce week-end en Arabie Saoudite.
« Nous ne savons pas encore ce qui s’est passé mais nous allons analyser le problème ce soir [dimanche]. Nous avons perdu pas mal de points, mais c’était bon de constater que la voiture était performante ce soir, tout comme c’était le cas tout le week-end. Nous aurions pu à nouveau finir dans les points avec les deux voitures aujourd’hui, mais nous sommes toujours quatrièmes du championnat avant d’aller en Australie. » a t-il conclu.
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Alpine occupe effectivement la quatrième place au championnat constructeurs, alors que Fernando Alonso est treizième au championnat pilotes avec deux points marqués lors de la première course à Bahreïn.
Le pilote Williams Alex Albon ne regrette absolument pas son attaque suicide sur l’Aston Martin de Lance Stroll ce dimanche au Grand Prix d’Arabie Saoudite, alors qu’elle s’est soldée par un contact et même un abandon pour le Thaïlandais.
En fin de Grand Prix ce dimanche, Alexander Albon a jugé bon d’attaquer l’Aston Martin de Lance Stroll au freinage du virage numéro1 du tracé de Djeddah, mais le pilote Williams a fait preuve d’un peu trop d’optimisme et des deux monoplaces se sont touchées. Après cet incident, Albon a dû abandonner en raison d’une crevaison, tandis que Stroll a pu poursuivre sa route mais au volant d’une monoplace endommagée.
Après l’arrivée de l’épreuve, Alex Albon a assumé totalement cette manœuvre et a dit qu’il ne cherchait qu’à rentrer dans les points : « J’ai essayé de me frayer un chemin pour les points, et à la fin, j’ai opté pour un dépassement sur Lance Stroll, mais il a eu une défense très solide et nous avons eu un contact. » a expliqué Albon ce dimanche soir à Djeddah.
« Ensuite, j’ai dû abandonner à cause de la crevaison, mais les points étaient vraiment à notre portée et il fallait y aller. Je ne regrette vraiment pas cette décision, honnêtement, pour moi il s’agissait d’un incident de course. »
De son côté, le pilote Aston Martin Lance Stroll estime qu’il n’a rien à se reprocher, alors qu’il a dû terminer le Grand Prix d’Arabie Saoudite avec des dégâts sur sa monoplace : « C’est dommage que nous ayons terminé les derniers tours de course avec des dégâts après la collision avec Alex. J’ai senti que je lui avait laissé suffisamment d’espace lorsqu’il a plongé. » a déclaré le Canadien, qui a franchi la ligne d’arrivée à la P13 ce dimanche à Djeddah.
Après l’arrivée de la course, les commissaires sportifs du Grand Prix d’Arabie Saoudite ont infligé à Alex Albon une pénalité de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie, prochaine manche du championnat, qui se déroulera du 8 au 10 avril à Melbourne sur le tracé de l’Albert Park. En plus de cette pénalité, Albon a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence.
Les équipes Aston Martin et Williams sont les deux seules équipes de la grille à n’avoir encore marqué aucun point après les deux premières manche du championnat du monde 2022.
Il semblerait selon les premières informations en notre possession que le moteur Honda (ou plutôt RBPT) soit hors de cause dans l’abandon du Japonais Yuki Tsunoda ce dimanche en Arabie Saoudite.
Alors qu’il a débuté le week-end à Djeddah avec une unité de puissance neuve montée à l’arrière de sa monoplace, le Japonais Yuki Tsunoda a connu un Grand Prix d’Arabie Saoudite compliqué puisqu’il n’a pas pu participer aux qualifications le samedi en raison d’un problème mécanique et n’a pas pu prendre le départ de la course le dimanche pour les mêmes raisons après être tombé en panne dans son tour de mise en grille.
Concernant le problème survenu sur l’AlphaTauri de Tsunoda samedi lors de la Q1 en qualifications, l’équipe nous a confirmé qu’il s’agissait d’un problème décelé sur le circuit de refroidissement du bloc moteur : « Yuki a eu un problème sur le système d’eau au cours de la Q1. » nous a confirmé Jody Egginton, directeur technique d’AlphaTauri.
Concernant le problème survenu sur le tour de mise en grille du Japonais ce dimanche juste avant le départ du Grand Prix d’Arabie Saoudite, c’est un souci de boîte de vitesses qui l’a empêché de prendre part à la course : « Il n’y a pas grand-chose à dire sur la course de Yuki car elle n’a jamais commencé à cause d’un problème de transmission, donc à cet égard, au-delà de la frustration que nous ressentons tous en ce moment, nous avons beaucoup d’analyses à mener pour nous assurer que ce problème soit compris et corrigé avant la prochaine course. » nous expliquait le directeur technique d’AlphaTauri ce dimanche soir à Djeddah.
Par précaution – et parce qu’il a abandonné ce dimanche à Djeddah – l’équipe AlphaTauri devrait monter une boîte de vitesses neuve sur la monoplace de Tsunoda pour la prochaine manche de la saison qui se déroulera du 8 au 10 avril à Melbourne en Australie.
Le pilote Ferrari Carlos Sainz – troisième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite – estime avoir fait de grands progrès dans la compréhension de sa monoplace le week-end dernier à Djeddah.
Lors de la première manche de la saison qui s’est disputée à Bahreïn, Carlos Sainz a terminé sur la deuxième marche du podium, mais l’Espagnol n’était pas satisfait de sa prestation sur la piste de Sakhir, notamment parce qu’il a admis ne pas être encore tout à fait à l’aise au volant de sa F1-75. Mais après l’arrivée du GP d’Arabie Saoudite disputé ce dimanche à Djeddah, le Madrilène a expliqué qu’il avait pu faire de grands progrès tout au long du week-end et qu’il ne lui manquait plus que quelques « dixièmes » pour aller se battre pour des victoires.
« J’étais un peu plus heureux qu’à Bahreïn définitivement, il y a eu encore un peu de progrès de mon côté du garage avec la voiture, avec le feeling dans la voiture. » a déclaré Sainz ce dimanche soir à Djeddah.
« J’ai eu l’impression qu’aujourd’hui j’ai fais un pas dans la bonne direction, et même si je ne suis pas encore à 100% avec la voiture, continuer à rapporter des points et des podiums est important jusqu’à ce que je revienne à 100%. Il sera alors temps de rejoindre ces gars au sommet pour les combats. »
« Mais pour moi, cette course a été une preuve de ma progression par rapport à Bahreïn, je pense avoir réussi à trouver un peu plus de rythme avec la voiture. Il manque encore quelques dixièmes à trouver, mais je pense que je finirai par y arriver. »
Carlos Sainz – troisième sur la grille de départ devant Max Verstappen – a expliqué comment son départ chaotique ce dimanche a permis au pilote Red Bull de passer devant lui dans le premier tour de course.
« C’est un départ assez serré ici, j’ai eu un bon envol dès le départ, mais j’étais coincé entre Checo [Perez] et Charles [Leclerc]. J’ai dû lever le pied et cela a donné à Max l’opportunité de passer à l’intérieur et de me dépasser ensuite à l’extérieur du virage 2. J’ai juste été un peu malchanceux parce que je pense que j’étais coincé, et à cause justement de mon bon envol, j’ai dû lever le pied. La bonne chose c’est que ce fut un bon départ et ce sera important cette année et nous devrons veiller à continuer comme ça [à faire des bons départs]. »
Après le Grand Prix d’Arabie Saoudite, Carlos Sainz occupe la deuxième place au championnat du monde des pilotes avec douze points de retard sur son coéquipier Charles Leclerc.