Mika Hakkinen juge la situation de McLaren « horrible » malgré son unité interne

Le double champion du monde de F1 Mika Hakkinen estime que McLaren traverse une situation « horrible » à l’approche du dénouement du championnat, malgré l’harmonie remarquable qui règne dans l’équipe.

Lando Norris occupe actuellement la tête du classement des pilotes, avec un point d’avance sur son coéquipier Oscar Piastri, après une victoire autoritaire au Grand Prix du Mexique. Les deux pilotes McLaren sont désormais les principaux candidats au titre, tandis que Max Verstappen (Red Bull) reste en embuscade, à 36 points de Norris.

Pour Hakkinen, ancien pilote emblématique de McLaren et double champion du monde (1998-1999), cette situation constitue un dilemme redoutable pour l’équipe :

« C’est une situation horrible pour McLaren », a-t-il confié dans le podcast High Performance. « Vous avez deux pilotes incroyablement rapides, jeunes, motivés, et tous les deux capables de gagner le championnat. Mais vous savez qu’à la fin, un seul pourra être couronné. »

Malgré la tension naturelle d’une telle rivalité interne, Hakkinen a salué la gestion exemplaire de l’équipe menée par Zak Brown et Andrea Stella :

« Zak et Andrea font un travail fantastique. L’atmosphère reste positive, il y a un vrai respect entre Lando et Oscar. C’est impressionnant à voir. »

Le Finlandais, qui a lui-même connu une rivalité intense avec David Coulthard chez McLaren à la fin des années 1990, a conclu en soulignant la difficulté émotionnelle d’une telle lutte :

« Quand deux coéquipiers se battent pour le titre, c’est une expérience psychologiquement épuisante. Mais si McLaren gère bien la situation, cela pourrait être l’une des plus belles saisons de son histoire. »

Sachant qu’il y a de fortes chances que l’un de ses pilotes remporte le titre, l’autre sera extrêmement déçu d’avoir manqué cette opportunité. Hakkinen a affirmé que c’était un scénario difficile à gérer pour n’importe quelle équipe.

« C’est la course, et l’un de ces pilotes peut remporter le championnat. C’est un cauchemar. C’est une situation absolument horrible au sein de l’équipe. Je ne veux pas dire cela de manière négative. Je veux simplement dire que c’est ainsi. Ils ont d’excellents partenaires, McLaren, ils ont d’excellents membres dans leur équipe, les mécaniciens, les ingénieurs, le marketing, les concepteurs. C’est une équipe formidable. Vous voulez que cette saison se termine de manière parfaite et c’est pourquoi je pense que Lando a déjà une bonne expérience de la F1. Oscar y arrive. Je pense donc qu’ils trouveront le moyen de terminer la saison de manière positive. »

Franco Colapinto reconnaît la « situation pénible » d’Alpine en F1

Franco Colapinto a reconnu que la période actuelle traversée par Alpine était particulièrement difficile, autant pour l’équipe que pour ses pilotes.

La formation française se trouve actuellement en queue de peloton du championnat des constructeurs, avec seulement 20 points inscrits cette saison. L’écurie d’Enstone concentre désormais la majorité de ses ressources sur le projet 2026, année où elle deviendra cliente de Mercedes pour les moteurs.

Colapinto, arrivé en F1 à Imola pour remplacer Jack Doohan, n’a pas encore ouvert son compteur de points. Son passage a déjà été marqué par quelques tensions, notamment une controverse autour des consignes d’équipe avec Pierre Gasly lors du Grand Prix des États-Unis.

Malgré ces débuts compliqués, le jeune Argentin semble conserver la confiance du management d’Alpine, qui devrait le confirmer pour la saison 2026, aux côtés de Gasly, au détriment de Paul Aron, longtemps pressenti pour un siège.

Avant le Grand Prix du Mexique, Colapinto a confié son ressenti face à la situation :

« Je pense que la situation dans laquelle se trouve l’équipe est délicate. C’est pénible pour tout le monde — pour les ingénieurs, pour Pierre, pour moi. Nous voulons montrer notre potentiel, mais la voiture ne nous le permet pas. »

Le pilote de 21 ans a toutefois tenu à souligner la solidarité au sein de l’équipe et la détermination intacte du groupe à rebondir :

« Ce n’est jamais agréable d’être dans cette position, mais l’équipe travaille dur pour l’avenir. Nous savons que 2026 sera une grande opportunité, et nous devons rester unis jusque-là. »

Alors qu’Alpine tente de sauver les dernières manches de la saison, Colapinto cherche avant tout à capitaliser sur l’expérience accumulée et à se positionner comme un pilote clé du projet 2026.

« Nous savions bien sûr que 2025 allait être une année de transition, mais cela s’est avéré plus délicat que prévu, et la réalité est que nous avons été très proches les uns des autres lors des six dernières courses. Personnellement, j’ai eu un bon rythme de course, j’ai été assez performant, mais il est également vrai que nous ne pouvons parfois pas montrer notre véritable rythme personnel. Car en fin de compte, nous sommes un peu trop loin, et ces deux ou trois dixièmes qui nous manquent pour rivaliser avec les autres nous pénalisent, ce qui rend les choses plus difficiles. »

Lando Norris défend la stratégie de McLaren face au retour de Max Verstappen

Lando Norris a pris la défense de McLaren et de son approche dans la lutte pour le titre mondial de Formule 1, alors que Max Verstappen réduit progressivement l’écart au classement.

Le pilote Red Bull accuse désormais 36 points de retard sur Norris, leader du championnat après sa victoire au Grand Prix du Mexique. Pendant une grande partie de la saison, la bataille pour le titre s’est essentiellement jouée entre Norris et son coéquipier Oscar Piastri, ce qui a parfois conduit McLaren à devoir gérer des situations internes délicates.

Certains fans ont critiqué l’équipe britannique pour sa gestion de cette rivalité, notamment lorsque Piastri a reçu l’ordre de céder sa place à Norris après un arrêt au stand manqué en Italie.

Interrogé par Sky F1 sur le fait que cette approche aurait pu permettre à Verstappen de revenir dans la course au titre, Norris a répondu calmement :

« Je ne pense pas. Les gens peuvent toujours dire ce qu’ils veulent et donner leur avis — tout le monde a le droit de le faire. »

Le Britannique estime que McLaren a fait les bons choix stratégiques pour optimiser le résultat global de l’équipe, tout en soulignant l’importance de la cohésion interne dans une saison aussi serrée.

« Nous travaillons ensemble pour le même objectif. Oscar et moi voulons gagner, bien sûr, mais nous savons aussi que chaque point compte pour le championnat des constructeurs », a-t-il ajouté.

« Je ne pense pas que cela nous ait nui à aucun moment cette saison. Bien sûr, les gens diront que oui. Ce ne sont que des questions supplémentaires, des controverses supplémentaires que les gens aiment créer. »

Norris et Piastri ont été au coude à coude tout au long de la saison et ont remporté le championnat des constructeurs pour McLaren avec plusieurs manches d’avance. Norris a souligné cette réussite pour défendre la façon dont l’équipe a mené ses opérations cette année.

« Nous avons tout de même progressé en tant qu’équipe cette année, car nous avons deux pilotes très performants », a-t-il déclaré. « C’est pourquoi nous avons déjà remporté le championnat des constructeurs. Red Bull se bat pour le championnat du monde, mais ils n’ont pas de deuxième pilote capable de performer et de le soutenir. Il y a beaucoup de choses que nous faisons très bien et pour lesquelles nous ne sommes pas félicités. Nous performons bien en tant qu’équipe. Nous allons continuer ainsi, nous performons comme une équipe championne doit le faire. »

Ralf Schumacher voit Aston Martin comme une option future pour Oscar Piastri

Ralf Schumacher a évoqué la possibilité qu’Oscar Piastri rejoigne Aston Martin dans les années à venir, si l’Australien décidait un jour de quitter McLaren.

La « silly season » de la Formule 1 s’annonce particulièrement agitée, alors que la plupart des équipes ont opté pour la stabilité avant l’arrivée du nouveau règlement technique de 2026. Cependant, de nombreux pilotes attendront de voir comment leurs équipes réagiront à ce bouleversement avant de planifier leur avenir, ce qui pourrait faire de 2027 une année de grands changements.

Si Max Verstappen reste lié à Red Bull sur le long terme, une saison 2026 décevante pourrait relancer les rumeurs d’un transfert vers Mercedes. Charles Leclerc, de son côté, attend toujours que Ferrari lui fournisse une voiture capable de jouer le titre mondial. Tout départ d’un de ces deux pilotes provoquerait un effet domino sur le marché.

L’avenir de Piastri pourrait également devenir un sujet majeur, certaines sources affirmant que Ferrari s’intéresserait à lui à moyen terme. Mais Aston Martin pourrait aussi jouer un rôle clé. Avec la possible retraite de Fernando Alonso, désormais âgé de 44 ans.

Schumacher a estimé qu’un pilote du calibre de Piastri serait un excellent choix pour Aston Martin :

« Je me demande juste où il pourrait aller. En réalité, je ne vois pas Oscar quitter McLaren pour le moment, puisqu’il vient à peine de prolonger son contrat », a déclaré l’ancien pilote dans le podcast F1 de Sky Germany.

Selon lui, Aston Martin devra tout de même envisager un renouvellement profond de son effectif s’il veut devenir un véritable prétendant au titre dans les années à venir.

« Et c’est certainement pour deux ans, plus des options. On peut donc dire qu’il sera toujours pilote l’année prochaine. Cela signifie qu’il cherche un siège pour l’année d’après. Et j’imagine que tout ce qui est vert est intéressant, même pour Leclerc, qui laisse déjà entendre que s’il Ferrari ne s’améliore pas, il voudra partir.

Adrian Newey s’attend à une hiérarchie « stable » malgré la révolution technique de 2026

Adrian Newey, désormais directeur technique d’Aston Martin, a livré ses premières impressions sur le nouvel ordre potentiel de la F1 en 2026, alors qu’un changement de réglementation majeur se profile, touchant à la fois les moteurs et les châssis.

L’ingénieur britannique, considéré comme l’un des plus brillants concepteurs de l’histoire de la discipline, estime que malgré la remise à zéro annoncée, les grandes équipes devraient rester devant.

« Il est difficile de se prononcer en raison de ce changement réglementaire majeur — tout le monde repart un peu à zéro », a expliqué Newey au micro du podcast James Allen on F1. « Mais généralement, les équipes les mieux structurées, avec les ressources et les bons processus, parviennent toujours à s’adapter plus vite que les autres. »

La saison 2026 introduira une nouvelle génération de moteurs hybrides, avec une augmentation de la puissance électrique et une réduction du flux de carburant, ainsi qu’un châssis plus léger et plus compact. Ces changements visent à rendre les voitures plus efficaces et plus durables.

Newey, qui a rejoint Aston Martin après avoir quitté Red Bull, a également souligné que la phase d’interprétation du règlement pourrait créer des écarts temporaires :

« Il y aura forcément une ou deux équipes qui trouveront quelque chose d’ingénieux dans le nouveau règlement. Mais sur le long terme, la hiérarchie se stabilisera. »

L’ingénieur estime toutefois que les progrès rapides d’Aston Martin, combinés à son partenariat avec Honda à partir de 2026, pourraient permettre à l’équipe « de viser bien plus haut » qu’auparavant.

« Il y a de fortes chances que les écuries en tête cette année soient également en tête l’année prochaine. Mais il arrive parfois qu’il y ait quelques bouleversements. C’est ce qui s’est produit lors du dernier changement réglementaire majeur en 2009, lorsque Ferrari et McLaren, qui dominaient en 2008, ont connu des difficultés. Brawn et Red Bull ont alors pris le relais. Cela arrive donc, mais dans l’ensemble, ce sont généralement les mêmes équipes qui restent en tête. »

Newey a rejoint Aston Martin en mars dernier après avoir quitté Red Bull, où il a travaillé pendant 20 ans et construit des voitures championnes pour Sebastian Vettel et Max Verstappen. Malgré sa vaste expérience en F1 et les changements réglementaires majeurs, Newey a admis qu’il ne savait pas comment Aston Martin se préparait pour l’année prochaine.

« Vous me demandez comment ça se passe ? Honnêtement, je n’en ai aucune idée. À cause de cette remise à zéro, vous ne savez pas si vous êtes bon, mauvais ou moyen par rapport à vos adversaires, vous ne savez pas ce qu’ils font. »

La F1 envisage de rendre les deux arrêts obligatoires pour dynamiser les stratégies de course

Selon un rapport de Motorsport Italy, la Formule 1 s’apprête à examiner une idée ambitieuse : rendre les courses à deux arrêts obligatoires lors des Grands Prix.

Ces dernières saisons, la diversité stratégique s’est fortement réduite, la plupart des équipes privilégiant une stratégie à un seul arrêt pour maximiser l’efficacité des pneus et limiter les risques. Cette tendance a conduit à des courses jugées plus prévisibles par les fans et les observateurs.

Pour inverser cette dynamique, la Commission F1 devrait prochainement discuter d’une règle imposant au moins deux arrêts aux stands, avec l’obligation d’utiliser les trois types de pneus slicks (tendres, mediums et durs).
Une autre proposition envisagerait de limiter chaque jeu de pneus à 45 % de la distance totale de course, afin d’empêcher les relais trop longs.

Cette réflexion intervient après plusieurs exemples récents :

• Le Grand Prix de Monaco 2024, où un drapeau rouge dès le premier tour avait permis à tous les pilotes de changer de pneus, menant à une course presque sans arrêts.

• Le Grand Prix du Qatar 2023, où la FIA avait imposé des relais limités à 18 tours maximum pour des raisons de sécurité liées à la structure des pneus.

 

Lando Norris a égalé un record de Michael Schumacher en remportant le GP du Mexique

Lando Norris a remporté haut la main le Grand Prix de Mexico, devançant Charles Leclerc, deuxième, de 30 secondes sur le circuit Autodromo Hermanos Rodriguez.

Il s’agit de la plus grande marge de victoire depuis celle de Max Verstappen au Grand Prix de Hongrie en 2023, et du 10e triomphe du pilote McLaren dans sa carrière en F1.

Ce faisant, il a également égalé un record oublié de l’histoire de la F1, devenant le deuxième pilote à remporter ses 10 premiers Grands Prix sur des circuits différents.

Le pilote britannique a égalé l’exploit de Michael Schumacher, qui a remporté ses dix premières victoires entre 1992 et 1994, année où il a décroché son premier titre.

Les 10 premières victoires en carrière – Michael Schumacher vs Lando Norris

N° de victoire

Michael Schumacher

Lando Norris

1

Grand Prix de Belgique 1992

Grand Prix de Miami 2024

2

Grand Prix du Portugal 1993

Grand Prix des Pays-Bas 2024

3

Grand Prix du Brésil 1994

Grand Prix de Singapour 2024

4

Grand Prix du Pacifique 1994

Grand Prix d’Abou Dhabi 2024

5

Grand Prix de Saint-Marin 1994

Grand Prix d’Australie 2025

6

Grand Prix de Monaco 1994

Grand Prix de Monaco 2025

7

Grand Prix du Canada 1994

Grand Prix d’Autriche 2025

8

Grand Prix de France 1994

Grand Prix de Grande-Bretagne 2025

9

Grand Prix de Hongrie 1994

Grand Prix de Hongrie 2025

10

Grand Prix d’Europe 1994

Grand Prix de Mexico 2025

 

Ferrari impressionné par Ollie Bearman après sa brillante quatrième place au Grand Prix du Mexique

Ferrari a salué la performance exceptionnelle d’Ollie Bearman lors du Grand Prix de Mexico, où le jeune pilote britannique a manqué de peu un podium historique.

Le membre de la Ferrari Driver Academy a terminé quatrième sur l’Autódromo Hermanos Rodríguez, égalant ainsi le meilleur résultat de l’histoire de Haas. Longtemps en lice pour le podium, Bearman a finalement été dépassé par Max Verstappen, la stratégie à deux arrêts de Haas n’ayant pas joué en sa faveur face à celle, à un seul arrêt, du pilote Red Bull.

Malgré cela, Bearman a réalisé une course impressionnante, devançant Oscar Piastri (McLaren) ainsi que les deux pilotes Mercedes.
Tout au long de sa première saison en F1, le jeune Britannique a souvent fait preuve d’une vitesse brute remarquable, surpassant à plusieurs reprises son coéquipier Esteban Ocon.

Le directeur de Ferrari, Frédéric Vasseur, n’a pas caché son admiration pour le pilote de 19 ans :

« À un moment donné, je pensais qu’il pourrait monter sur le podium. Il a très bien roulé. C’était une performance impressionnante, surtout dans des conditions aussi exigeantes. »

Cette prestation renforce la réputation grandissante de Bearman au sein de la filière Ferrari, où il est désormais considéré comme l’un des talents les plus prometteurs de la nouvelle génération.

« Mais si vous regardez depuis le début de la saison, il fait du bon travail. Très souvent, il a eu un petit problème pendant le week-end, soit en qualifications, soit en course, mais ce week-end, tout s’est bien passé. Il n’a commis aucune erreur et cela porte ses fruits. C’est également une bonne chose pour l’équipe d’avoir deux voitures dans les points. Félicitations à Ayao [Komatsu, directeur de l’écurie Haas] et à Ollie. »

Lawrence Stroll promet de ne pas « abandonner » avant qu’Aston Martin ne devienne champion du monde de F1

Lawrence Stroll, propriétaire de l’écurie Aston Martin F1, a réaffirmé sa détermination à mener son équipe au sommet de la Formule 1, déclarant qu’il n’abandonnerait pas tant que sa mission ne serait pas accomplie : faire d’Aston Martin un champion du monde.

Le milliardaire canadien, à la tête du projet depuis le rachat de Racing Point fin 2022, reste convaincu que l’équipe britannique dispose désormais de tous les atouts pour rejoindre les meilleures.

Sous sa direction, Aston Martin a réalisé d’importants investissements, notamment avec la modernisation complète du siège de Silverstone et le recrutement de figures clés du paddock. Parmi elles, Adrian Newey, l’ex-gourou technique de Red Bull, et Enrico Cardile, ancien directeur technique de Ferrari.

À partir de 2026, l’équipe s’associera également à Honda, qui deviendra son motoriste exclusif, marquant une nouvelle ère pour le constructeur britannique.

« Toute l’équipe se met en place et nous attendons avec impatience l’année prochaine, qui sera marquée par un changement majeur dans les règles et les réglementations », a déclaré Stroll sur la chaîne YouTube officielle de l’écurie.

« Une autre étape importante est franchie avec Honda comme partenaire pour les moteurs. Être une équipe d’usine pour la première fois de notre vie est une expérience totalement différente. Nous concevons un moteur qui est couplé à un groupe motopropulseur pour ne former qu’un, plutôt que d’être un moteur client qui nous est simplement livré. Il y a donc beaucoup d’enthousiasme. Je suis implacable. Je n’abandonne pas tant que la mission n’est pas accomplie. Dans ce cas, la mission est de devenir champions du monde. »

La FIA innocente Liam Lawson après l’incident avec deux commissaires au Grand Prix du Mexique

La FIA a publié une nouvelle déclaration officielle concernant l’incident terrifiant survenu lors du Grand Prix du Mexique, impliquant Liam Lawson et deux commissaires de piste.

Au troisième tour, le pilote RB est sorti de la voie des stands après un arrêt pour réparer les dommages subis lors d’un contact avec Carlos Sainz au premier tour. À ce moment-là, deux drapeaux jaunes étaient agités dans les premiers virages en raison de débris sur la piste.

Alors que Lawson approchait du premier virage, deux commissaires ont soudainement traversé la piste en courant pour ramasser des morceaux de carbone, manquant de provoquer un drame absolu. Lawson a réussi à éviter le contact de justesse, déclarant à la radio :

« J’ai failli tuer un commissaire. »

Dans une première réaction après la course, la FIA avait indiqué qu’une enquête interne était en cours. Cependant, la fédération mexicaine du sport automobile (OMDAI) avait initialement laissé entendre que le Néo-Zélandais aurait dû ralentir davantage.

Vendredi soir, la FIA a tenu à clarifier la situation, confirmant que Lawson n’était en aucun cas responsable de l’incident :

« Après examen des données et des circonstances, la FIA confirme que Liam Lawson a respecté les procédures en vigueur. Aucune action ne sera engagée contre le pilote. Une enquête approfondie est toujours en cours afin de déterminer comment deux commissaires ont pu se retrouver sur la piste à ce moment-là. »

L’instance dirigeante a également souligné qu’elle travaillait avec les organisateurs du Grand Prix du Mexique pour renforcer les protocoles de sécurité, afin d’éviter qu’un tel incident ne se reproduise.

La déclaration de la FIA disait : « Bien que l’enquête soit toujours en cours, nous reconnaissons que toute situation dans laquelle des commissaires se trouvent sur la piste devant des voitures qui arrivent est quelque chose que nous ne voulons jamais voir, et il est donc naturel qu’un tel incident suscite des inquiétudes et de nombreux commentaires.

« Heureusement, cet incident n’a pas eu de conséquences graves, mais nous menons une enquête interne pour comprendre exactement ce qui s’est passé et identifier les domaines dans lesquels les procédures peuvent être améliorées.

À cette fin, nous collaborons de manière ouverte et transparente avec l’OMDAI (Club automobile mexicain) et avec l’écurie Racing Bulls Formula One Team, dans le but ultime d’atteindre notre objectif commun, qui est d’améliorer en permanence la sécurité de notre sport.

Comme pour tous les incidents graves, l’analyse complète prendra un certain temps, car elle implique la collecte et l’examen de toutes les preuves pertinentes, y compris les communications radio en plusieurs langues des différentes parties impliquées, et la synchronisation de toutes ces informations diverses. Les conclusions seront communiquées une fois l’examen terminé.

« Après avoir analysé les données télémétriques de l’incident, nous pouvons confirmer que le pilote de la voiture n° 30, Liam Lawson, a ralenti de manière appropriée et a réagi correctement aux doubles drapeaux jaunes déployés dans la zone, en freinant plus tôt que lors des autres tours et en passant le virage n° 1 à une vitesse nettement inférieure à celle de la course. Il n’est pas en faute dans cet incident.

Enfin, nous tenons à exprimer nos sincères remerciements aux bénévoles et aux commissaires pour leur professionnalisme et leur dévouement. Sans eux, notre sport ne pourrait pas fonctionner en toute sécurité. »

Cet épisode, heureusement sans blessés, rappelle à quel point la sécurité en Formule 1 repose sur une coordination rigoureuse entre les commissaires, la direction de course et les pilotes.

Helmut Marko juge qu’un passage en IndyCar serait une « bonne décision » pour Mick Schumacher

Le conseiller Red Bull Helmut Marko estime que Mick Schumacher ferait un choix judicieux en s’orientant vers l’IndyCar, après avoir échoué à retrouver un volant à temps plein en Formule 1. L’Autrichien salue la compétitivité de la série américaine, tout en avertissant le pilote allemand des dangers des circuits ovales.

Absent de la F1 depuis 2022, Schumacher a disputé deux saisons avec Haas avant de devenir pilote de réserve chez Mercedes. En parallèle, il a pris part au Championnat du monde d’endurance avec Alpine, sans qu’aucune opportunité concrète ne se présente pour un retour en Grand Prix.

Un test prometteur avec l’équipe Rahal Letterman Lanigan Racing a récemment relancé l’intérêt du fils du septuple champion du monde, bien qu’aucun siège ne soit disponible pour 2026, les trois voitures de l’équipe étant déjà attribuées.

Marko s’est montré encourageant quant à cette possible reconversion :

« C’est une bonne série, très compétitive. C’est une bonne étape pour l’Allemand. Il a fait des essais très encourageants là-bas. S’il se sent à l’aise en Amérique et apprend les ficelles des circuits ovales – ce qui demandera quelques courses –, alors tout se passera certainement bien. »

Il a cité l’exemple de Juan Pablo Montoya, ancien vainqueur de Grands Prix en F1 et légende de l’IndyCar, pour illustrer la réussite possible d’un tel passage. Cependant, Marko a tenu à mettre en garde Schumacher :

« Les ovales sont extrêmement dangereux. C’est un tout autre monde, et il faut beaucoup de respect pour ces circuits. »

« C’est trop dangereux selon moi », a déclaré l’homme de 82 ans. « À une vitesse moyenne pouvant atteindre 340 km/h, il y a un risque d’accidents graves. Dans un tel cas, il s’agit généralement d’un accident majeur. »

Andretti se veut optimiste sur l’apport du moteur Ferrari à Cadillac

À l’approche de la nouvelle réglementation de Formule 1, les spéculations sur les favoris pour 2026 vont bon train. Après une saison décevante et une longue période sans trophée, Ferrari sera sous pression pour rebondir. Mario Andretti a souligné un facteur qui pourrait donner à la Scuderia un avantage certain pour l’année prochaine.

Cadillac utilisera des moteurs Ferrari, une source de fierté pour le champion du monde 1978. De plus, l’équipe américaine effectuera des essais sur piste avec la SF-23 et Sergio Perez avant ses débuts l’année prochaine. Cela établit un lien technique direct entre les deux équipes, offrant à Ferrari des données et des informations précieuses.

Mario Andretti soutient Ferrari

S’exprimant lors du Festival dello Sport à Trente, Mario Andretti a abordé plusieurs aspects de Ferrari, notamment ses prévisions pour 2026. La réglementation de l’année prochaine va radicalement changer les voitures, créant ainsi des opportunités pour toutes les équipes. Cependant, certains facteurs favoriseront les équipes expérimentées comme Ferrari.

« Les fans doivent avoir une confiance absolue », a déclaré Andretti. « C’est comme repartir de zéro. Les moteurs, les châssis, tout est nouveau. Les voitures sont différentes, même les pneus. Les ingénieurs sont comme des avocats : ils exploitent les règles au maximum. »

Bien que des incertitudes subsistent, Ferrari dispose d’un atout majeur : « Tout dépendra de qui saura tirer le meilleur parti des nouvelles réglementations. Mais je parierais toujours sur les équipes les plus expérimentées, comme Ferrari. » Mario Andretti a également fait remarquer en plaisantant que malgré son engagement envers Cadillac, il lui serait difficile de ne pas soutenir Ferrari la saison prochaine.

Réflexions sur les pilotes

Mario Andretti a également partagé son point de vue sur les pilotes de Ferrari : « Avec Hamilton, il faut être patient. Il a eu quelques difficultés à s’adapter, mais l’année prochaine sera complètement différente. » Il a souligné sa confiance dans le projet de Ferrari, suggérant que Lewis Hamilton pourrait devenir un facteur décisif en 2026.

« J’aime beaucoup Charles Leclerc », a ajouté Mario Andretti. « Il a montré qu’il pouvait rivaliser avec un septuple champion du monde comme Lewis. Il mérite une autre voiture performante, mais Ferrari sera toujours là. Tôt ou tard, ils apporteront quelque chose d’exceptionnel. »

L’impact énorme du contrat de diffusion de la F1 aux USA avec Apple TV +

L’entente établie entre Apple et la F1 marque une grande étape dans la manière dont le sport sera diffusé à l’avenir en dehors des canaux traditionnels, sur un marché aussi important que les Etats-Unis. Un contrat de 5 ans et 750 millions de dollars a été signé entre le promoteur de la discipline et le service de streaming, qui proposera ainsi les courses en tant que diffuseur unique et officiel aux USA.

« Nous nous connaissons bien, ayant passé les trois dernières années à travailler ensemble pour créer F1: The Movie, qui a déjà connu un énorme succès dans le monde entier. Nous partageons la même vision : faire découvrir ce sport extraordinaire à nos fans aux États-Unis et attirer de nouveaux fans grâce à des retransmissions en direct, des contenus attrayants et une approche tout au long de l’année pour les fidéliser », a tenu à saluer Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, au moment de commenter le partenariat retentissant avec Apple TV +.

« Nous sommes ravis de renforcer notre relation avec la Formule 1 et d’offrir aux abonnés Apple TV aux États-Unis un accès privilégié à l’un des sports les plus passionnants et les plus dynamiques de la planète », a ajouté Eddy Cue, vice-président senior des services chez Apple.

« 2026 marque une nouvelle ère de transformation pour la Formule 1, avec de nouvelles équipes, de nouvelles réglementations et de nouvelles voitures pilotées par les meilleurs pilotes du monde. Nous sommes impatients d’offrir à nos clients une couverture premium et innovante, axée sur les fans, d’une manière que seul Apple peut offrir. »

Apple TV+ détient également les droits mondiaux pour le Friday Night Baseball de la Major League Baseball (MLB) et le Sunday Night Soccer de la Major League Soccer (MLS). La plateforme distribue également le MLS Season Pass en tant que module complémentaire.

Il est difficile de suivre le nombre de propriétés sportives auxquelles Apple a été associé au cours des dernières années, d’autant plus que plusieurs rapports d’intérêt ont été fabriqués de toutes pièces par ceux qui ont tout intérêt à faire monter la valeur de leurs contrats.

Ainsi, même lorsque les discussions sur un accord entre Apple et la Formule 1 se sont intensifiées, un certain scepticisme persistait. Apple TV, qui reste une plateforme relativement niche aux États-Unis, était-elle le bon choix pour la Formule 1 à ce stade de son développement aux États-Unis ? La Formule 1, qui reste un sport relativement niche aux États-Unis, allait-elle suffisamment faire bouger les choses pour Apple TV ? Et le géant technologique pouvait-il se contenter de droits locaux plutôt que mondiaux ?

Mais maintenant que l’encre a enfin séché sur l’un des secrets les moins bien gardés de la diffusion sportive, il est facile de comprendre pourquoi cet accord est si judicieux. La Formule 1 bénéficie d’une augmentation de ses revenus et du prestige d’un partenariat avec une grande marque technologique, tandis qu’Apple accède à une base de fans relativement aisée et jeune à laquelle elle peut également vendre ses produits et services. Le sport bénéficiera également de l’accès à la technologie d’Apple, ce qui lui permettra d’élargir son audience et de débloquer de nouvelles opportunités de monétisation.

Quant à Apple, elle ajoute enfin une nouvelle corde à son arc en matière de diffusion sportive, ce qui ne manquera pas d’alimenter les spéculations sur ses intentions dans ce domaine et sur les droits qu’elle pourrait acquérir à l’avenir. Mais de la même manière, le coût de l’accord, estimé à 150 millions de dollars, pourrait être considéré comme une dépense marketing pour une entreprise de la taille d’Apple, ce qui ne garantit pas que cet accord ouvrira les vannes.

On a l’impression que nous parlons de l’avenir de la Formule 1 aux États-Unis depuis un certain temps, peut-être parce que c’est une histoire passionnante qui allie le glamour du sport lui-même au potentiel disruptif de la technologie de streaming.

Guenther Steiner voit Ferrari finir deuxième grâce à son duo Leclerc-Hamilton

L’ancien directeur d’écurie de F1 Guenther Steiner estime que Ferrari possède les atouts nécessaires pour conserver la deuxième place du championnat des constructeurs, notamment grâce à la solidité de son duo de pilotes.

Après le Grand Prix de Mexico, l’écurie italienne occupe la deuxième place du classement, un point devant Mercedes, tandis que Red Bull reste menaçante, à seulement dix unités. La deuxième place de Charles Leclerc à Mexico a permis à Ferrari de reprendre l’avantage sur ses rivaux dans cette lutte particulièrement serrée.

Steiner, invité du podcast Red Flags, a expliqué que la combinaison entre Leclerc, régulier et performant cette saison, et Lewis Hamilton, septuple champion du monde, offrait à la Scuderia un avantage stratégique déterminant pour la fin de saison.

« Je pense que Ferrari va finir deuxième, vous savez pourquoi ? Parce qu’ils ont le meilleur duo de pilotes », a affirmé Steiner.

L’Italien estime que l’expérience et la constance d’Hamilton, combinées au talent brut de Leclerc, permettront à Ferrari de maximiser ses points lors des quatre dernières manches de la saison. La lutte pour la place de vice-champion du monde s’annonce néanmoins très disputée, Mercedes et Red Bull n’ayant pas encore dit leur dernier mot.

« Mercedes a un bon duo, mais [avec] un rookie. On ne peut pas être injuste envers Kimi [Antonelli], mais c’est un rookie après tout. Chez Red Bull, normalement, un seul pilote marque des points. »

Ailleurs dans le classement du championnat, une lutte serrée s’est engagée entre la sixième et la neuvième place, quatre équipes étant séparées par seulement 12 points. Haas s’est immiscé dans la bataille avec une solide double entrée dans les points au Mexique dimanche dernier, notamment grâce à la quatrième place d’Oliver Bearman.

Steiner estime que cette lutte particulière est beaucoup plus difficile à prédire.

« Il suffit d’avoir une course chanceuse », a-t-il déclaré. « Pas même chanceuse, il suffit de faire une bonne course, comme Ollie l’a fait au Mexique, et vous êtes en tête. Mais cela pourrait être n’importe qui. Je ne prendrais pas la forme du Mexique pour le reste des courses. Le Mexique est un cas particulier en raison de l’altitude. Aston Martin est en difficulté, mais ensuite, ils se rendent sur certains circuits où ils marquent à nouveau un tas de points en une seule course. C’est arrivé de manière inattendue [à Singapour]. Personne n’a compris pourquoi. C’est très irrégulier. Racing Bulls semble assez solide en sixième position, mais ils n’arrivent pas à mettre quoi que ce soit en place pour le moment. »

L’affaire Massa : la « dissimulation délibérée » d’Ecclestone au cœur de la bataille judiciaire

La « conspiration » présumée autour de Bernie Ecclestone et de Max Mosley, accusés d’avoir tenté de cacher la vérité sur l’accident volontaire de Nelson Piquet Jr au Grand Prix de Singapour 2008, a pris une place centrale dans la procédure judiciaire lancée par Felipe Massa devant la Haute Cour de Londres.

Lors de la deuxième journée d’audience, l’avocat de Massa, Nick de Marco KC, a soutenu que son client n’avait engagé de poursuites contre Ecclestone, Formula One Management et la FIA qu’après avoir découvert, grâce à une interview donnée en 2023, que l’ancien patron de la F1 savait dès 2008 que l’accident de Piquet Jr avait été provoqué.
Dans cet entretien à F1 Insider, Ecclestone affirmait que Mosley et lui-même étaient conscients du complot mais avaient choisi de ne pas enquêter avant la fin de la saison pour éviter un scandale.

Massa réclame environ 64 millions de livres sterling (72 millions d’euros) en dommages et intérêts et souhaite être reconnu comme le champion légitime de 2008, sans toutefois chercher à retirer le titre à Lewis Hamilton.
Son avocat a insisté sur le fait que l’interview d’Ecclestone a révélé pour la première fois une dissimulation délibérée qui empêchait toute action en justice antérieure.

« Les défendeurs veulent éviter que le tribunal examine leurs graves fautes », a déclaré de Marco, soulignant que la FIA avait manqué à son devoir d’enquêter malgré les preuves disponibles dès 2008.

Selon la défense de Massa, Ecclestone et Mosley auraient intentionnellement dissimulé les éléments du scandale connu sous le nom de Crashgate, privant ainsi le pilote brésilien d’une chance équitable au championnat du monde.

Porsche et le programme hypercar en WEC, c’est fini !

Porsche a annoncé son retrait du Championnat du monde d’endurance (WEC) à la fin de la saison en cours.

Un communiqué officiel a indiqué que cette décision s’inscrit dans le cadre d’une « réorganisation globale » qui permettra à Porsche de concentrer ses ressources sur ses programmes de Formule E et de l’International Motor Sports Association (IMSA).

Le Dr Michael Steiner, membre du comité exécutif chargé du développement chez Porsche AG, a confirmé qu’« en raison des circonstances actuelles », le constructeur mettrait fin à son engagement dans le WEC.

Le Dr Michael Steiner, membre du comité exécutif chargé du développement chez Porsche AG, a déclaré qu’« en raison des circonstances actuelles », l’entreprise mettrait fin à son engagement dans le WEC.

Cette décision intervient dans un contexte financier difficile pour la marque allemande, dont les bénéfices sont en baisse en raison de l’affaiblissement de la demande en Chine, une tendance qui touche une grande partie de l’industrie automobile.

Au premier semestre 2025, Porsche a enregistré un chiffre d’affaires de 18,16 milliards d’euros (21,11 milliards de dollars) et un bénéfice d’exploitation de 1,01 milliard d’euros (1,17 milliard de dollars). Ces chiffres sont en baisse par rapport à 2024, où ils s’élevaient respectivement à 19,46 milliards d’euros (22,62 milliards de dollars) et 3,06 milliards d’euros (3,56 milliards de dollars).

« Nous utilisons le sport automobile comme plateforme de développement pour les technologies futures et pour illustrer le potentiel de nos voitures de sport », a déclaré Thomas Laudenbach, vice-président de Porsche Motorsport.

« Avec la Porsche 963 dans la série nord-américaine IMSA et la Porsche 99X Electric dans le championnat du monde de Formule E, nous voulons continuer à nous battre pour remporter des victoires au classement général à l’avenir. C’est notre tradition et notre priorité. »

Il est important de noter que la décision de Porsche ne signifie pas pour autant des difficultés plus importantes pour le WEC, malgré le départ récent de Lamborghini. Genesis rejoindra le championnat la saison prochaine, tandis que Ford et McLaren devraient faire leur entrée en 2027, soulignant ainsi l’importance continue de la série pour les constructeurs.

Malgré la décision de Porsche de se retirer du WEC, son engagement continu envers l’IMSA souligne l’importance persistante du marché américain. Alors que les droits de douane continuent d’avoir un impact sur les constructeurs automobiles européens, Porsche reste déterminé à maintenir sa présence tant sur la scène automobile américaine que sur le marché nord-américain au sens large.

Bien sûr, le partenariat avec Penske Motorsport, établi en 2023, permet à Porsche de poursuivre sa participation à l’IMSA à un coût relativement faible.

Cela dit, il est regrettable de voir une marque emblématique comme Porsche quitter le WEC, sans doute la marque la plus synonyme de courses d’endurance. Aucun constructeur ne peut rivaliser avec les 19 victoires de Porsche aux 24 Heures du Mans.

Cette décision marque également le virage de Porsche vers la Formule E, qui correspond davantage à sa stratégie actuelle de développement d’une flotte de véhicules entièrement électriques. Reste à voir si cette décision est la bonne pour redynamiser la situation financière de la société mère.

Jenson Button annonce la fin de sa carrière après les 8 Heures de Bahreïn 2026

Le champion du monde de Formule 1 2009, Jenson Button, a confirmé qu’il mettrait un terme à sa carrière de pilote après les 8 Heures de Bahreïn, ultime manche du Championnat du monde d’endurance (WEC) prévue l’an prochain.

Engagé cette saison avec le Cadillac Hertz Team Jota, le Britannique de 45 ans bouclera ainsi un parcours professionnel entamé il y a près d’un quart de siècle. Button avait disputé sa dernière course de F1 en 2017 à Monaco, remplaçant Fernando Alonso chez McLaren pendant que l’Espagnol participait aux 500 miles d’Indianapolis.

Entré en F1 en 2000, Button a connu une carrière riche ponctuée de 15 victoires et d’un titre mondial historique remporté avec Brawn GP en 2009, lors d’une saison restée légendaire.

Le pilote britannique a expliqué sa décision sur BBC Radio Somerset :

« Ce sera ma dernière course. J’ai toujours aimé Bahreïn, c’est un circuit amusant, et je vais en profiter autant que possible, car ce sera la fin de ma carrière professionnelle. »

« J’ai vraiment apprécié mon passage chez Jota en WEC, mais ma vie est devenue beaucoup trop chargée et ce n’est pas juste pour l’équipe ni pour moi-même de me lancer dans 2026 en pensant que j’aurai suffisamment de temps pour cela. Mes enfants ont quatre et six ans, et quand on est absent pendant une semaine, on leur manque énormément, et ce temps perdu ne se rattrape pas. J’ai l’impression d’avoir beaucoup manqué ces deux dernières années, ce qui ne me dérange pas car je savais que cela arriverait, mais je ne suis pas prêt à revivre cela pendant une autre saison. »

Button est également apparu régulièrement comme expert sur Sky F1 au cours des dernières années. À l’approche de sa dernière course professionnelle, il occupe actuellement la neuvième place du classement des pilotes, aux côtés de ses coéquipiers Sébastien Bourdais et Earl Bamber.

Piastri estime avoir fait des « progrès » pour exploiter le potentiel de sa McLaren au Mexique

Oscar Piastri a affirmé avoir réalisé des « progrès » dans sa compréhension de la McLaren lors du Grand Prix de Mexico, après une série de week-ends compliqués face à son coéquipier Lando Norris.

L’Australien, cinquième à l’Autódromo Hermanos Rodríguez, a été battu par Norris pour la cinquième course consécutive, tandis que ce dernier s’est imposé avec autorité et a repris la tête du championnat du monde pour la première fois depuis avril.

Ces dernières semaines, Piastri s’était montré perplexe face à son manque de rythme, déclarant ne pas ressentir de problème particulier au volant malgré l’écart de performance avec Norris. Toutefois, le pilote de 23 ans estime avoir identifié certaines pistes d’amélioration à Mexico.

Interrogé sur le comportement de sa voiture par rapport à Austin, Piastri a expliqué :

« Difficile à dire, je pense qu’elle était peut-être un peu meilleure. »

Un signe encourageant pour le pilote McLaren, qui espère transformer ces ajustements en résultats plus solides lors des prochaines courses.

« Ce n’était pas tant la vitesse de la voiture, qui était assez rapide ce week-end. Il s’agissait plutôt d’essayer de la débloquer, et j’ai eu l’impression d’avoir fait quelques progrès dans ce sens [pendant la course]. »

Piastri a pris le départ de la course en septième position sur la grille de départ, mais un mauvais départ l’a fait chuter à la neuvième place dans le premier tour. Il a finalement réussi à remonter jusqu’à la cinquième place au drapeau à damier, s’assurant ainsi de quitter le Mexique avec seulement un point de retard sur Norris au classement général. Piastri a reconnu qu’il était difficile d’évaluer l’ampleur réelle des réponses qu’il a trouvées au Mexique, car il a passé une grande partie de la course dans le trafic.

« En fin de compte, quand on est derrière tant de voitures et qu’on se bat pendant si longtemps, c’est difficile à évaluer », a-t-il déclaré. « J’espère donc que nous aurons un peu plus d’indications au Brésil. »

La fin du cycle de test des pneus F1 2026

Le long programme de développement et de validation visant à définir les pneus pour 2026 s’achève officiellement à Mexico. Après le Grand Prix, Pirelli retournera sur la piste les mardi 28 et mercredi 29 octobre, en compagnie des équipes Sauber et Mercedes, pour le test final des composés les plus tendres de la gamme, avant la validation définitive prévue le 15 décembre, les constructions ayant déjà été validées le 1er septembre.

Le développement des nouveaux pneus s’est déroulé au cours de 15 sessions d’essais, chacune d’une durée de deux jours, organisées dans sept pays différents. Trois ont eu lieu en 2024 : à Barcelone (17-18 septembre) et Mugello (8-9 septembre) pour les composés secs, et à Magny-Cours (13-14 novembre) pour les composés humides.

Les douze autres sessions ont eu lieu cette année, la plupart des journées d’essais se déroulant sur des circuits espagnols et italiens. Les pneus slicks ont été testés deux fois à Barcelone (les 4 et 5 février et les 3 et 4 juin, après le GP) et une fois à Jerez (les 12 et 13 février), tandis qu’en Italie, les solutions pour temps sec et pour temps humide ont été évaluées. Ces essais ont eu lieu à Fiorano (19-20 juin) sur une piste artificiellement mouillée, tandis qu’à Monza (9-10 septembre), après le Grand Prix d’Italie, et au Mugello (25-26 septembre), les essais ont été perturbés par le mauvais temps, ce qui a légèrement affecté les séances initialement prévues pour les pneus slicks.

Au Paul Ricard (29-30 janvier) et à Silverstone (7-8 mai), la piste a également été arrosée artificiellement pour tester les pneus pluie et intermédiaires. Pirelli est revenu sur le circuit anglais après le Grand Prix de Grande-Bretagne (8-9 juillet) pour travailler sur les pneus slicks les plus durs, dont la nouvelle construction a été développée à partir des données recueillies lors des essais pré-saison précédents à Bahreïn (2-3 mars).

Avant les essais au Mexique, les composés plus tendres ont également été évalués à Budapest (5-6 août), dans la semaine qui a suivi la course. Toutes les écuries de Formule 1 ont participé aux différentes séances d’essais, après avoir communiqué leur disponibilité à la FIA et à Pirelli.

La nouvelle gamme 2026, qui continue à proposer des jantes de 18 pouces mais avec des pneus légèrement plus étroits, sera testée par toutes les écuries lors des essais d’après-saison à Abu Dhabi, prévus les 9 et 10 décembre à Yas Marina, à l’aide de voitures d’essai adaptées à la nouvelle taille des pneus.

Norris admet que son abandon à Zandvoort reste « très présent » dans son esprit

Lando Norris a confié que son abandon lors du Grand Prix des Pays-Bas demeurait « très présent » dans son esprit, malgré son retour en tête du championnat du monde de F1 après sa victoire éclatante au Mexique.

Le pilote McLaren, désormais leader du classement avec un point d’avance sur Oscar Piastri, a dominé le week-end mexicain en s’emparant de la pole position avant de s’imposer avec une marge confortable. C’est la première fois depuis le Grand Prix d’Arabie saoudite en avril que Norris retrouve les commandes du championnat, mettant fin à la longue période de domination de son coéquipier.

Le Britannique aurait toutefois pu reprendre la tête bien plus tôt s’il n’avait pas été contraint a l’abandon à Zandvoort, juste après la pause estivale. Alors qu’il filait vers la deuxième place, une fuite d’huile causée par un problème de châssis l’avait contraint à abandonner, le faisant chuter à 34 points de Piastri.

Malgré sa remontée spectaculaire au classement, Norris reconnaît que ce revers lui reste en tête :

« Oui, c’est encore très clair dans ma tête », a-t-il expliqué. « On essaie de mettre ce genre de choses derrière soi, d’oublier autant que possible et de se concentrer simplement sur les prochaines courses. »

« Oui, on oublie chaque week-end précédent. Bien sûr, on essaie de tirer des leçons de chaque situation, mais chaque week-end est nouveau et on repart à zéro pour essayer de nouvelles choses et faire mieux qu’avant. Et j’ai l’impression que c’est ce que j’ai très bien fait [au Mexique]. Les dernières courses ont donc été correctes. C’est de loin ma meilleure performance. Mais il reste encore beaucoup de chemin à parcourir, donc je dois simplement continuer à faire ce que je fais, essayer de rester constant face à des pilotes très rapides autour de moi. Et oui, je pense que ça ira bien. Mais ce n’est pas parce que je suis en tête ou derrière ou quoi que ce soit d’autre que je dois conduire ou faire quoi que ce soit différemment. Je vais donc continuer à faire ce que je fais. »