Alpine tranchera sur l’identité du coéquipier de Gasly avant la fin de la saison

L’écurie Alpine a confirmé qu’elle annoncera d’ici la fin de la saison 2025 le nom du pilote qui épaulera Pierre Gasly lors de la prochaine saison de Formule 1. Le Français, prolongé jusqu’en 2028, incarne désormais la stabilité de l’équipe, tandis que l’incertitude persiste autour de l’autre baquet.

Actuellement, ce second siège est occupé par Franco Colapinto, appelé en renfort au Grand Prix d’Émilie-Romagne pour remplacer un Jack Doohan en difficulté. Mais depuis son arrivée, l’Argentin peine à convaincre : en dix départs, il n’a pas inscrit le moindre point, quand Gasly en a engrangé treize sur la même période.

À 22 ans, Colapinto n’a donc pas encore réussi à démontrer qu’il pouvait s’imposer durablement dans la catégorie reine. Les critiques émises par Flavio Briatore, conseiller exécutif d’Alpine, ont renforcé les doutes sur son avenir. Bien que l’Italien ait depuis tempéré son jugement, il a confirmé qu’une décision définitive serait prise avant la fin du mois de novembre.

Interrogé par Sky Sports F1 sur la situation, Briatore s’est montré catégorique : « Non, aucune décision n’a encore été arrêtée », a-t-il déclaré, laissant entendre que plusieurs options sont encore sur la table. Cette période d’incertitude sera donc déterminante pour Colapinto, qui devra prouver sa valeur s’il veut conserver son baquet aux côtés de Gasly en 2026.

« Pour l’instant, je pense que Franco fait du bon travail… Il manquait un peu d’expérience au début, comme beaucoup de jeunes pilotes débutants. Mais depuis trois ou quatre courses, il est beaucoup plus régulier, il ne commet plus d’erreurs, et c’est peut-être Franco, nous verrons bien. Il nous reste quatre ou cinq courses pour faire notre choix, et c’est à ce moment-là que nous verrons. »

Pressé de questions sur le délai pour prendre une décision finale, Briatore a répondu : « C’est en novembre que nous devons prendre une décision. »

Laurent Mekies précise les critères de sélection du futur coéquipier de Verstappen

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a clarifié les critères qui guideront le choix du pilote appelé à épauler Max Verstappen la saison prochaine.

Si le quadruple champion du monde a déjà sécurisé sa place pour 2026, son avenir immédiat a longtemps suscité des interrogations au cours de l’année. Verstappen reste souvent le seul à marquer régulièrement des points pour l’écurie, tandis que Yuki Tsunoda peine à s’imposer dans le deuxième baquet.

Promu chez Red Bull en début de saison, le Japonais avait bénéficié du déclassement de Liam Lawson, jugé insuffisamment convaincant après ses deux premières apparitions au volant de la RB21. Mais depuis, Tsunoda peine à trouver la régularité attendue, échouant notamment à inscrire le moindre point à Monza, malgré une qualification dans le top 10.

Parallèlement, Isack Hadjar attire l’attention. Le rookie français, actuellement chez Racing Bulls, a multiplié les performances solides depuis ses débuts, renforçant sa candidature à une éventuelle promotion.

Interrogé par les médias sur les critères qui orienteront la décision finale, Mekies a été clair : « Le rythme en qualifications et le rythme en course. C’est aussi simple que cela. » Un message qui souligne la priorité accordée aux performances pures, sans prise en compte de la notoriété ou de l’expérience. Malgré l’absence de résultats à Monza, le directeur français a toutefois insisté sur les éléments positifs du week-end, laissant entendre que le sort de Tsunoda n’était pas encore scellé.

« La course a été difficile à analyser pour Yuki en raison du trafic dans la première partie et des dommages subis dans la deuxième partie », a-t-il déclaré. « Si je regarde les qualifications, je considère tout de même que ce fut un bon week-end. Il était à deux dixièmes de Max en Q1, et Max n’était pas vraiment au mieux. Puis, avec un léger déficit de la voiture, il était à deux dixièmes de Max en Q2, et il ne fait aucun doute que tout le monde se donne à 100 % en Q2. Oui, l’écart était plus important en Q3, mais tout d’abord, il a qualifié la voiture en Q3, ce qui est une très bonne performance. Ensuite, il était le premier sur la piste en Q3, ce qui n’a pas aidé non plus. Le rythme sur courte distance était très bon pour Yuki. Sur longue distance, c’est frustrant de ne pas avoir de données de course fiables. »

Ricciardo pourrait retrouver le paddock F1 aux côtés de Red Bull

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a ouvert la porte à un possible retour de Daniel Ricciardo dans le paddock de Formule 1 l’an prochain, mais sous une nouvelle fonction.

L’Australien a disputé sa dernière course en F1 lors du Grand Prix de Singapour 2024 avec Racing Bulls, avant d’annoncer officiellement sa retraite. Début août, il a confirmé un nouveau chapitre de sa carrière en devenant ambassadeur de Ford Racing, avec lequel il a signé un partenariat stratégique.

Ce rapprochement intervient alors que Red Bull s’apprête à inaugurer une nouvelle ère en 2025 avec le lancement de son propre moteur, conçu en collaboration avec Ford. Ricciardo, qui occupe désormais un rôle clé au sein du constructeur américain, pourrait donc retrouver son ancienne équipe à travers ce projet technique et stratégique.

Mekies a laissé entendre que l’ex-pilote, apprécié pour sa popularité et son expérience, pourrait être aperçu à plusieurs reprises dans le paddock aux côtés de Red Bull. Sa présence ne serait pas liée à un retour au volant, mais davantage à son statut d’ambassadeur et au partenariat renforcé entre Ford et l’écurie de Milton Keynes.

« C’est un sentiment familial de voir Daniel revenir avec Ford Racing dans le cadre de cette aventure, c’est un sentiment formidable », a déclaré Mekies à Sky Sports News. « Je pense que c’est l’un des nombreux exemples qui montrent à quel point nos deux entreprises et nos deux projets ont de nombreux points communs. C’est donc très excitant. Je suis sûr que tout le monde sera ravi de revoir Daniel dans le paddock, et nous aurons peut-être cette chance grâce à Ford Racing. »

Expliquant son partenariat avec Ricciardo, le PDG de Ford, Jim Farley, a ajouté que la contribution du huit fois vainqueur de Grand Prix allait stimuler l’intérêt pour les véhicules tout-terrain.

« Nous voulons créer un géant mondial dans le domaine des produits destinés aux amateurs de tout-terrain », a déclaré Farley. « Daniel est une personne unique, comme nous le savons tous, mais il apporte également une véritable passion pour le tout-terrain à de nombreux clients grand public qui ne pensent peut-être pas au tout-terrain. J’ai parlé à tous les pilotes aujourd’hui, à tous vos pilotes, et ils m’ont tous dit : « Est-ce que je peux avoir un Raptor R ?  Il y a quelque chose derrière tout ça. C’est un peu comme un fruit exotique. »

Marko voit en Hadjar un potentiel coéquipier de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko estime qu’Isack Hadjar possède la force mentale nécessaire pour rivaliser avec Max Verstappen, alors que Red Bull se prépare à trancher sur l’identité du futur coéquipier du quadruple champion du monde en 2026.

Le Français de 20 ans fait partie des trois candidats retenus par l’écurie de Milton Keynes, aux côtés de Liam Lawson et Yuki Tsunoda, actuel titulaire chez Racing Bulls. Le pilote japonais peine à convaincre cette saison, avec seulement neuf points inscrits en treize Grands Prix, un bilan décevant après avoir remplacé Lawson, écarté brutalement malgré des débuts difficiles.

Hadjar apparaît désormais comme l’option la plus crédible. Son année de rookie impressionne : un podium décroché et une régularité qui plaide en sa faveur. Red Bull pourrait toutefois choisir de temporiser afin de lui laisser davantage de temps pour se développer, ce qui rouvrirait la porte à Lawson si Tsunoda venait à perdre son siège.

La réflexion de Marko n’est pas anodine. L’argument de la solidité mentale, déjà mis en avant pour préférer Lawson à Tsunoda lorsqu’il s’agissait de remplacer Sergio Pérez, demeure central dans la stratégie de l’écurie. Même si cette précédente décision n’a pas porté ses fruits, le nouveau directeur, Laurent Mekies, pourrait offrir une seconde chance au Néo-Zélandais, rompant ainsi avec la gestion impitoyable de l’ère Horner.

Quoi qu’il en soit, Marko insiste : Red Bull entend rester fidèle à son vivier interne. Dans ce contexte, le jeune espoir de F2 Arvid Lindblad pourrait se voir confier un baquet chez Racing Bulls, au cas où Lawson ou Tsunoda seraient écartés.

« Il a certainement la force mentale nécessaire pour tenir tête à Verstappen », a déclaré Marko au Kleine Zeitung à propos de Hadjar. L’homme de 82 ans a expliqué que le pilote Racing Bulls « ne blâme jamais » sa voiture, mais seulement lui-même, avant d’ajouter : « Il ne commet pas non plus d’erreurs, ce qui est vraiment surprenant pour un nouveau pilote. Il s’améliore sur chaque circuit et s’implique pleinement après quelques tours, qu’il ait déjà roulé là-bas ou non. C’est un pilote vraiment rapide qui arrive. »

« Fondamentalement, nous voulons rester fidèles à notre pool de pilotes pour les cockpits de 2026 », a-t-il ajouté. « Si un super talent émerge [en dehors de l’équipe], nous ne fermerons pas les yeux, bien sûr, mais ce n’est pas le cas pour le moment. »

Alpine face aux doutes mais déterminée à rester en F1

L’avenir d’Alpine en Formule 1 continue de susciter de nombreuses interrogations, surtout depuis le départ de Luca de Meo. L’écurie française traverse une période compliquée, occupant le bas du classement des constructeurs avec seulement 20 points inscrits cette saison. Sous l’impulsion de Flavio Briatore, récemment revenu aux commandes, l’équipe a pris la décision d’abandonner son projet de moteur développé à Viry-Chatillon, un choix stratégique qui vise à améliorer ses performances à court terme mais qui a provoqué le mécontentement d’une partie du personnel historique de Renault.

Alpine deviendra ainsi une écurie cliente de Mercedes pour la nouvelle réglementation, une orientation qui devrait offrir un gain immédiat en fiabilité et en compétitivité. Toutefois, cette évolution a également alimenté des spéculations concernant une éventuelle mise en vente de l’écurie, des rumeurs renforcées par l’influence de Briatore. Depuis le retour de Renault en F1 en 2016, l’équipe basée à Enstone n’a décroché qu’une seule victoire, peinant à rivaliser durablement avec les grandes puissances que sont Mercedes, Ferrari ou Red Bull, malgré son statut d’écurie constructeur. Face aux doutes persistants, Philippe Krief et Bruno Famin ont réaffirmé leur engagement, tandis que Laurent Rossi et désormais Philippe Provost insistent sur le fait qu’Alpine restera engagée en Formule 1 pour de nombreuses années encore, affichant leur volonté de ramener progressivement l’écurie vers les avant-postes.

« Ma visite vise principalement à réaffirmer que nous restons en Formule 1. Nous resterons en Formule 1 pendant longtemps », a déclaré M. Provost à Canal+. « C’est également un signe très positif », a déclaré M. Provost. « Nous entrons dans une nouvelle ère, qui sera celle de la performance, mais surtout celle de la stabilité. L’engagement de Pierre en est la preuve. « La nomination de Steve au poste de directeur général en est également un bon exemple. Vous voyez donc que nous avons fait de nombreux progrès. »

La FIA s’allie à Siemens pour accélérer la transition numérique et durable

La FIA a officialisé un partenariat stratégique avec Siemens Digital Industries Software, qui devient son sponsor officiel pour les jumeaux numériques. Objectif : réduire l’empreinte environnementale liée à la conception des voitures de course grâce à l’utilisation du logiciel Xcelerator, permettant de privilégier la modélisation virtuelle au détriment des prototypes physiques et des essais en soufflerie.

Depuis 2022, la FIA exploite déjà la technologie Siemens, avec plus de 14 000 pièces CAO et 10 000 simulations de dynamique des fluides réalisées, des données essentielles pour l’élaboration des règlements de la F1 jusqu’à la F4.

Cette approche numérique s’inscrit dans l’engagement de la FIA à atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. En parallèle, Siemens intègre le programme de partenariat mondial de la FIA, un réseau axé sur l’innovation, la sécurité et la durabilité dans le sport automobile.

« Nous sommes fiers de nous associer à des leaders technologiques mondiaux tels que Siemens pour façonner l’avenir du sport automobile », a déclaré Craig Edmondson, directeur commercial de la FIA. « Cette collaboration démontre la force de notre vaste réseau de partenaires, au sein duquel des marques de renommée mondiale nous aident à progresser en matière de performances, de sécurité et de durabilité. »

Jason Somerville, responsable de l’aérodynamique au sein de l’instance dirigeante, a ajouté : « Siemens nous fournit les outils de précision nécessaires pour concevoir et tester virtuellement des concepts aérodynamiques complexes, réduisant ainsi l’impact environnemental tout en améliorant les performances et la sécurité. Cette technologie est essentielle pour garantir que les courses restent plus serrées, plus équitables et plus compétitives, tout en soutenant notre ambition d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2030. »

Rosberg alerte McLaren : « Norris et Piastri vont se transformer en tueurs »

Nico Rosberg, champion du monde 2016, a adressé un avertissement à McLaren concernant la rivalité grandissante entre Lando Norris et Oscar Piastri. Les deux pilotes sont engagés dans une lutte serrée pour le titre, et l’Allemand estime que leur relation pourrait se tendre au fil de la saison.

Piastri a pris l’avantage au championnat le mois dernier, profitant de l’abandon de Norris aux Pays-Bas après une panne moteur. À Monza, le Britannique a encore été piégé par un arrêt au stand trop lent, perdant sa position au profit de son coéquipier avant de la récupérer grâce à une consigne d’équipe.

Rosberg, qui connaît bien les tensions internes pour avoir lui-même affronté Lewis Hamilton chez Mercedes, a expliqué que si Norris et Piastri jouent encore le jeu collectif, la situation pourrait basculer lorsque le titre sera en jeu dans les dernières courses. Selon lui, « les pilotes deviennent des assassins quand ils voient le championnat à portée de main ».

Avec seulement quelques points d’écart, McLaren devra gérer cette rivalité délicate pour éviter que la bataille interne ne compromette ses chances de décrocher un premier titre mondial depuis plus de deux décennies.

« McLaren a eu un peu de chance que ses deux pilotes ne soient pas encore de véritables tueurs », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Ils sont en train d’y arriver, mais ils n’y sont pas encore. C’est ce qui a freiné la situation jusqu’à présent. L’intensité est encore devant nous, car le championnat du monde est tellement important. C’est votre rêve d’enfant qui est en jeu. C’est énorme, et ils vont se battre chaque week-end, donc il y a encore beaucoup d’action devant nous. »

À Monza, Piastri s’est conformé à l’ordre de l’équipe malgré quelques objections initiales à cette instruction.

« Ce sont des situations horribles », a-t-il ajouté. « Ce que je demanderais vraiment à McLaren, c’est de s’asseoir, de prendre le temps de planifier autant de situations que possible et de les définir clairement avec ses pilotes. C’est vraiment ce qu’ils doivent faire. Certaines situations comme celle-ci sont vraiment difficiles à planifier, mais c’est vraiment leur devoir de le faire. »

Audi signe un partenariat stratégique avec Adidas avant son arrivée en F1

À l’approche de son entrée officielle en Formule 1, Audi multiplie les annonces stratégiques. Le constructeur allemand, qui reprendra l’écurie Stake dirigée par Sauber dès la saison prochaine, a confirmé un accord pluriannuel avec Adidas. La célèbre marque aux trois bandes devient ainsi partenaire officiel pour les vêtements de l’équipe.

Ce nouveau contrat vient s’ajouter à celui signé récemment avec Revolut, sponsor principal d’Audi en F1. Adidas, déjà engagé dans la discipline via un partenariat avec Mercedes depuis le début de l’année, élargit ainsi son implication en rejoignant le projet Audi.

L’écurie se prépare activement à son arrivée dans la nouvelle ère de la discipline avec un duo de pilotes composé de Nico Hülkenberg et du Brésilien Gabriel Bortoleto. La structure est pilotée en coulisses par Mattia Binotto, ancien patron de Ferrari, tandis que Jonathan Wheatley assure la direction opérationnelle.

Avec l’appui d’Adidas et d’autres partenaires majeurs, Audi affiche clairement son ambition de s’imposer rapidement dans le paddock. Ce partenariat reflète la volonté de la marque de lier identité sportive et image lifestyle au moment de son grand saut en Formule 1.

« Ce partenariat réunit deux marques emblématiques – les quatre anneaux et les trois bandes – sur la scène mondiale et représente une avancée audacieuse dans notre parcours vers la grille de départ en tant qu’équipe Audi F1 », a déclaré Jonathan Wheatley, directeur de l’équipe. « Avec Adidas, nous équipons nos collaborateurs d’équipements sportifs techniques haut de gamme qui améliorent leurs performances là où cela compte le plus. Au-delà de la course, nous partageons la même volonté d’avoir un impact en dehors des circuits grâce à l’innovation, au style et à la recherche incessante de l’excellence. Ensemble, nous créerons des activations de marque audacieuses et des expériences révolutionnaires. »

Ferrari sur le point de perdre deux ingénieurs moteurs

Au lendemain du Grand Prix d’Italie, des médias italiens annoncent un séisme technique chez Ferrari. Selon Autoracer et Corriere dello Sport, deux figures majeures du département moteur de Maranello s’apprêtent à rejoindre Audi : Wolff Zimmermann et Lars Schmidt.

Zimmermann, chef de projet moteurs, est reconnu pour son rôle d’innovateur en F1. Son départ représenterait un coup dur stratégique pour la Scuderia, même si Enrico Gualtieri, responsable du programme moteur 2026, continue de superviser l’ensemble. Schmidt, ingénieur en chef chargé du développement des performances des moteurs à combustion interne, devrait également suivre la même trajectoire.

Le duo rejoindrait ainsi Mattia Binotto, ancien directeur de Ferrari parti fin 2023 et désormais en charge du projet Audi F1. Le constructeur allemand, qui reprendra l’écurie Stake cet hiver, prépare activement son arrivée dans la discipline avec une stratégie centrée sur le renforcement de son département moteur.

Si la date exacte de leur intégration n’est pas encore confirmée, ces transferts soulignent l’ambition d’Audi et la volonté de Binotto de s’entourer d’hommes de confiance. Pour Ferrari, la perte de Zimmermann et Schmidt marque un tournant délicat, malgré une continuité assurée par Gualtieri.

Les fans de F1 sont aussi des…clients Disney + potentiels !

Les partenariats de la Formule 1 reposent sur des données. Après avoir examiné l’affinité entre les marques Formule 1 et Disney, le cabinet d’études Brave Bison a constaté que l’audience numérique de la Formule 1 était 6,3 fois plus susceptible de regarder du contenu Disney en streaming que l’utilisateur moyen en ligne. Ce type de données montre comment la Formule 1 a conclu des partenariats stratégiques pour gagner en audience, en pertinence et en impact culturel.

Les chiffres enregistrés pendant le défilé Lego racontent une histoire similaire. Au cours d’une période de dix jours autour du Grand Prix de Miami en mai, les chaînes de Formule 1 ont généré plus de 370 millions de vues, avec une augmentation moyenne de 195 % sur l’ensemble des chaînes. TikTok et Facebook ont connu le plus grand succès avec une augmentation de l’audience de 285 % et 246 % respectivement.

Toutes les chaînes ont enregistré une augmentation de l’engagement de plus de 100 %, Instagram générant 14,1 millions des 25,6 millions d’engagements.

Les chaînes Lego ont également bénéficié d’une augmentation de 80 % des vues sur TikTok et de 31 % sur YouTube, probablement grâce à l’augmentation du trafic de recherche. L’engagement a été particulièrement fort sur Instagram (en hausse de 564 %) et TikTok (en hausse de 471 %), deux plateformes dominées par les jeunes utilisateurs.

Sur Facebook, seuls 37 % des spectateurs de Formule 1 ont moins de 34 ans, contre 75 % sur Instagram. Le fait que les jeunes spectateurs s’intéressent au contenu lié à la Formule 1 sur les chaînes Lego permet non seulement de familiariser les fans de Lego avec ce sport, mais aussi de les diriger vers les plateformes dédiées à ce sport. C’est une combinaison parfaite dans l’univers numérique.

Horner félicite Red Bull par SMS après la victoire de Verstappen à Monza

Le Grand Prix d’Italie a marqué le retour en grâce de Red Bull, vainqueur pour la première fois depuis le départ de Christian Horner. Max Verstappen s’est imposé avec plus de 19 secondes d’avance sur Lando Norris, signant son premier succès depuis Imola en mai dernier et mettant fin à une série de courses sans victoire.

Ce retour en forme a surpris de nombreux observateurs, Monza ayant été l’un des points faibles de Red Bull en 2024. L’an dernier, Verstappen n’y avait terminé « que » sixième, relégué à plus de 35 secondes de Charles Leclerc. Cette fois, la RB20 a dominé la concurrence grâce à un package à faible appui aérodynamique particulièrement efficace.

Christian Horner, ancien directeur de l’écurie autrichienne, a tenu à réagir. Selon Martin Brundle, commentateur pour Sky Sports F1, il a reçu un SMS d’ancien directeur d’écurie en plein milieu de course. Horner, désormais sans poste en Formule 1, a salué « le travail acharné » de ses anciens collaborateurs, impressionné par la manière dont ils ont su inverser la tendance.

« Voici un message de Christian Horner », a déclaré Brundle. « Il dit : « C’était notre pire course l’année dernière. Nous avions un mauvais niveau d’appui aérodynamique », et il souligne à quel point l’équipe a travaillé dur sur ce package et a fait un excellent travail. Bien sûr, ils ont renversé la situation. »

 

Fernando Alonso « encore » malchanceux à Monza ; « tout le monde tape ce vibreur »

Fernando Alonso a vu sa course au Grand Prix d’Italie s’achever prématurément à la suite d’un incident inhabituel survenu dans l’enchaînement rapide de l’Ascari. L’Espagnol a légèrement dévié à la sortie de la chicane, endommageant la suspension de son Aston Martin, ce qui l’a contraint à regagner la voie des stands pour abandonner.

Un scénario frustrant pour le double champion du monde, qui occupait alors la septième place et semblait en mesure de rapporter de précieux points. « Oui, il semble que la suspension ait cédé et, eh bien, nous avons dû abandonner », a-t-il expliqué après coup. « Nous étions septièmes, je ne pense pas que beaucoup de voitures auraient pu nous dépasser. Nous étions aussi rapides, voire plus rapides qu’elles. Donc oui, c’est six points qui s’envolent. »

Cet abandon illustre la période compliquée que traverse Alonso depuis plusieurs courses. L’Espagnol enchaîne les contre-performances et les abandons, ce qui laisse Aston Martin sous pression dans la lutte pour le top 5 du championnat constructeurs.

« Huit à Monaco, où nous étions sixièmes et où nous avons cassé le moteur, aujourd’hui, où nous étions septièmes, nous avons cassé la suspension, donc c’est des dizaines de points que la malchance nous enlève. Nous avons dépassé une voiture au départ, nous en avons dépassé une autre lors de l’arrêt au stand, dans les stands, et nous avons maintenu un groupe derrière nous, je pense que le week-end a été difficile, donc de notre côté, je pense que nous avons exécuté le week-end à cent pour cent, et la malchance, ou une panne, nous a privés de points, mais nous devrons continuer à essayer. »

Fernando Alonso a nié avoir commis une erreur à Monza, affirmant que « tout le monde continue de monger cette bordure ».

« C’est un vibreur que nous avons heurté tout le week-end et que nous avons continué à heurter. Dans les tours que nous voyons actuellement, tout le monde continue à heurter ce vibreur », a ajouté Alonso. « Nous n’avons aucune aspiration cette année, si ce n’est de nous battre pour le championnat des constructeurs et d’essayer d’aider l’équipe à terminer le plus haut possible. Mais bon, au mérite, je pense que nous devrions avoir environ 20 points de plus que ce que nous avons, donc si nous n’y sommes pas parvenus, c’est parfois à cause de nos propres erreurs, d’autres fois à cause de la malchance, et à la fin de l’année, nous finirons là où nous devons finir. Mais à part cela, il n’y a rien de négatif ou de positif à en retenir. Nous essayons de faire notre travail à la perfection chaque week-end, et comme nous l’avons fait ce week-end, je dirais, avec une séance de qualification spectaculaire et un très bon début de course, et à partir de là, nous attendrons la prochaine. »

Toto Wolff met en garde McLaren après sa consigne d’équipe à Monza

Toto Wolff a réagi à la décision controversée de McLaren lors du Grand Prix d’Italie, estimant que l’écurie de Woking avait ouvert la voie à un précédent délicat en matière de consignes d’équipe.

À Monza, Lando Norris et Oscar Piastri occupaient les avant-postes lorsque la stratégie a basculé. Piastri s’est arrêté le premier pour se protéger de Charles Leclerc, tandis qu’un arrêt plus lent pour Norris a permis à l’Australien de prendre l’avantage. Pourtant, McLaren a demandé à son leader au championnat de céder sa place à Norris, estimant qu’un arrêt raté ne devait pas pénaliser le Britannique.

Bien que Piastri ait exprimé sa réticence, jugeant qu’un arrêt trop long « fait partie de la course », il a obtempéré, rendant ainsi la deuxième place à son coéquipier. Ce choix a permis à Norris de réduire l’écart au championnat, désormais fixé à 31 points.

Directeur de Mercedes, Wolff connaît bien les enjeux de rivalité interne, lui qui avait géré le duel explosif entre Lewis Hamilton et Nico Rosberg entre 2014 et 2016. Il a averti que McLaren devra désormais maintenir la même ligne directrice pour le reste de la saison afin d’éviter toute accusation d’injustice ou de traitement inégal.

« C’est une question très intéressante », a déclaré Wolff aux médias, lorsqu’on lui a demandé s’il aurait pris la même décision que McLaren. « Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse, et je suis curieux de voir comment cela va se passer, car cela crée un précédent très difficile à annuler. Que se passerait-il si l’équipe commettait une autre erreur et qu’il n’y avait pas d’arrêt au stand pour les intervertir, mais alors, de la même manière, à cause d’une erreur de l’équipe, faire perdre des points à un pilote qui tente de rattraper son retard n’est pas juste non plus.

« Je pense donc que nous aurons la réponse à la question de savoir si c’était juste vers la fin de la saison, lorsque la tension montera.
Si je regarde notre situation [avec Hamilton et Rosberg], comme je ne suis pas à la place de McLaren, à l’époque, avec un écart tel que le championnat des constructeurs était assuré, on les laissait simplement courir, mais dans le respect des règles : « Vous courez loyalement et vous ne vous touchez pas. Si vous vous touchez, alors nous prendrons le contrôle », c’est ce que j’aurais mieux fait en 2016 plutôt que d’essayer de trop gérer nos intentions de course. »

Il refuse une offre à 100 millions de dollars pour sa Ferrari F50 GT1 !

Après avoir participé au salon Monterey Car Week et remporté le prix « Best in Show », le propriétaire de cette Ferrari F50 GT1 aurait refusé une offre colossale de 100 millions de dollars, qui aurait été la vente Ferrari la plus chère de tous les temps.

Le Monterey Car Week rassemble les meilleures voitures de la planète sur la côte ouest des États-Unis.

Mais alors que la scène est généralement monopolisée par les nouveautés et les premières mondiales, The Quail met en avant les voitures d’antan dans le cadre du défilé le plus impressionnant de l’industrie automobile.

Cette année, l’une des trois F50 GT1 existantes, et la seule encore en état de marche, a volé la vedette, et son propriétaire aurait dû repousser des offres allant jusqu’à 100 millions de dollars.

Le propriétaire de la Ferrari F50 GT1 aurait refusé une somme record

Cette année, la vedette était une Ferrari F50 GT1 appartenant à Art Zafiropoulo, qui a remporté le prix Rolex Best of Show de The Quail.

Cette supercar unique, dont le numéro de châssis est 001, est équipée d’un rare moteur V12 de 4,7 litres modifié pour développer environ 739 ch. Elle est la seule de son genre à avoir été finie en interne à l’usine de Maranello.

Une pièce de l’histoire automobile.

Selon certaines informations, Art Zafiropoulo se serait vu proposer 100 millions de dollars pour cette voiture à Monterey par un acheteur non identifié, mais il aurait rapidement refusé l’offre.

Cela aurait fait de cette voiture la Ferrari la plus chère de tous les temps.

Quelle est la Ferrari la plus chère ?

La F50 GT1 détient déjà le record de la voiture la plus chère jamais construite par la marque.

Le mois dernier, le magnat des affaires Ralph Lauren a vendu l’une des trois supercars pour 70 millions de dollars, ce qui en fait la plus grosse transaction Ferrari de tous les temps.

D’autres sommes colossales ont également été déboursées le mois dernier pour la Daytona SP3 599+1, une voiture unique et accidentelle, qui a atteint un prix 10 fois plus élevé que les autres SP3, soit 26 millions de dollars.

La célèbre marque italienne occupe également plusieurs autres places dans les précédentes listes des records d’enchères.

La volonté d’Art Zafiropoulo a certainement été mise à l’épreuve ici, mais cela montre simplement que ces Ferrari vintage ont vraiment une valeur inestimable.

Vidéo – Arrestation du pilote de la « F1 fantôme » en République tchèque

Après plusieurs années de mystère, la police tchèque a mis la main sur l’homme qui circulait au volant d’une prétendue Ferrari de Formule 1 sur les routes du pays. L’affaire avait débuté en 2019 lorsqu’une vidéo virale montrait un véhicule ressemblant à une monoplace Ferrari lancé à pleine vitesse sur l’autoroute.

Dimanche dernier, la machine a de nouveau été repérée, cette fois sur une route ouverte, ce qui a conduit des témoins à alerter immédiatement les forces de l’ordre après que son conducteur s’est arrêté faire le plein. Les policiers ont finalement retrouvé la voiture dans la ville de Buk, au sud-ouest de Prague, et ont interpellé un homme de 51 ans.

Selon les autorités, l’intéressé a « refusé de commenter » lors de son arrestation. Le dossier a été transmis à la procédure administrative, où il risque une lourde amende de plusieurs milliers d’euros ainsi qu’une interdiction de conduire.

Contrairement aux apparences, le bolide n’est pas une véritable Ferrari F1. Il s’agit en réalité d’une ancienne monoplace de GP2, conçue par Dallara, arborant une livrée qui n’a jamais été utilisée officiellement par la Scuderia en Formule 1.

 
 
 
 
 
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L’avenir de Johann Zarco en MotoGP sécurisé pour deux ans

Honda a confirmé ses pilotes MotoGP pour les années à venir. Johann Zarco restera chez LCR Honda jusqu’en 2027, et Luca Marini continuera avec l’équipe HRC en 2026 après une saison solide.

LCR Honda a confirmé que Johann Zarco restera dans l’équipe pendant deux années supplémentaires, ce qui fait de lui le premier pilote du plateau à signer un contrat qui s’étend jusqu’en 2027.

Le contrat de Zarco se poursuit directement avec Honda HRC, l’équipe d’usine de la marque japonaise. Cela signifie qu’il conserve son statut de pilote d’usine à part entière et qu’il bénéficiera des mêmes mises à jour techniques et développements que l’équipe officielle HRC.

Le Français et LCR ont construit un partenariat solide au cours des deux dernières saisons, marqué par la victoire de Zarco au Mans et un podium à Silverstone. Avec ce nouveau contrat, ils poursuivront désormais leur aventure ensemble dans le prochain chapitre du MotoGP, sous le régime des nouvelles réglementations techniques.

Zarco a fait part de son enthousiasme à MotoGP.com : « Je suis très heureux de confirmer que je resterai chez LCR pour les deux prochaines années. C’est important car nous avons de grands objectifs à atteindre et de belles opportunités à saisir d’ici 2027. Lorsque j’ai signé avec Honda à la fin de 2023, je ne m’attendais pas à trouver ce second souffle qui m’a donné l’énergie nécessaire pour obtenir un nouveau contrat de deux ans avec eux. Nous avons déjà remporté une victoire avec Lucio et l’équipe, et ce serait fantastique de revivre cette expérience. Nous sommes donc déterminés à continuer à viser des résultats solides. Au cours des deux dernières années, Honda a apporté un soutien formidable à LCR, et nous pensons pouvoir continuer à progresser et à développer la moto grâce à notre travail acharné. Je tiens à remercier HRC, LCR et tous ceux qui nous soutiennent. »

Alors que l’avenir de Zarco est assuré, Honda a également confirmé que Luca Marini restera dans l’équipe HRC pour 2026. L’Italien a fait de grands progrès en 2025, marquant des points dans toutes les courses auxquelles il a participé et battant déjà ses résultats de la saison dernière. Son meilleur week-end jusqu’à présent a été le Grand Prix de Hongrie, où il a terminé quatrième dans le sprint et cinquième dans la course principale.

« Je suis très heureux de continuer avec Honda HRC. Nous sommes clairs sur nos projets d’avenir depuis un certain temps, et je suis pleinement déterminé à aider Honda à revenir au sommet. Travailler avec une écurie comme Honda est une énorme source de motivation. Nous avons beaucoup progressé depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2024, et mon objectif est de continuer à pousser jusqu’au dernier tour à Valence », a de son côté déclaré le demi-frère de Valentino Rossi.

Vasseur fixe à Hamilton l’objectif de monter sur un podium avec Ferrari en 2025

Fred Vasseur a affiché sa confiance en Lewis Hamilton, estimant que le septuple champion du monde est proche de signer son premier podium pour Ferrari. Le patron de la Scuderia a fixé cet objectif après un Grand Prix d’Italie encourageant pour le Britannique.

Hamilton s’était qualifié en cinquième position à Monza pour sa première apparition avec Ferrari sur le circuit lombard, mais une pénalité de cinq places héritée de Zandvoort l’a contraint à s’élancer dixième. Malgré ce handicap, il a réussi à remonter jusqu’à la sixième place à l’arrivée.

Le pilote de 40 ans s’est illustré par plusieurs dépassements autoritaires, notamment sur Fernando Alonso, et a franchi la ligne à seulement 4,4 secondes de George Russell, cinquième, et à 12 secondes de Charles Leclerc, quatrième.

Cette performance confirme une tendance : Hamilton reste régulier mais court toujours après un podium. Il en compte 202 dans sa carrière, mais aucun sous les couleurs de Ferrari. Sa dernière apparition sur la boîte remonte à Las Vegas 2024, lorsqu’il avait terminé deuxième avec Mercedes. Vasseur reste convaincu que 2025 ne marquera pas la fin de cette impressionnante série.

« Oui, car il a réussi à se battre avec Russell à Zandvoort et à remonter de la 10e place jusqu’à la boîte de vitesses de Russell [à Monza] », a déclaré Vasseur aux médias, lorsqu’on lui a demandé s’il pensait que Hamilton monterait bientôt sur un podium avec la Scuderia Ferrari. « Oui, nous pouvons nous attendre à être sur le podium. Honnêtement, cela a commencé à Zandvoort la semaine dernière, et c’est difficile parce que le résultat du week-end n’a pas été positif, mais au final, le rythme était meilleur dès le début par rapport à Charles. »

« L’ambiance était meilleure pendant la course, il s’est battu avec Russell jusqu’au 30e tour, ce qui signifie qu’il était en meilleure position, et je pense que l’énergie qu’il a reçue des Tifosi mercredi à Milan était quelque chose de très spécial pour lui. Je ne sais pas à quoi il s’attendait, mais c’était quelque chose d’énorme, et cela lui a donné un coup de pouce supplémentaire tout au long du week-end. Bien sûr, nous avons dû purger la pénalité, et nous savions que cela ne serait pas facile, mais il est revenu, et le rythme était là dès le premier tour des EL1. »

Charles Leclerc revient sur son GP d’Italie : « Je ne pouvais pas faire grand-chose de plus »

Charles Leclerc a reconnu avoir compromis sa course à Monza en s’engageant dans une lutte intense avec Oscar Piastri lors des premiers tours du Grand Prix d’Italie.

Parti en quatrième position, le Monégasque a réussi un excellent envol, dépassant le pilote McLaren dès le premier virage pour s’emparer provisoirement de la troisième place. Mais le leader du championnat a rapidement répliqué et récupéré sa position avant la fin du tour.

La bataille entre les deux hommes s’est prolongée pendant plusieurs boucles, ponctuée de dépassements et contre-attaques. Finalement, Piastri a gardé son avantage au sixième tour et s’est installé définitivement à la troisième place.

Leclerc, de son côté, a concédé que cette confrontation avait nui à sa course. Contraint de freiner tardivement à plusieurs reprises, il a bloqué ses pneus à différents moments, ce qui a dégradé leur état plus rapidement que prévu et rendu son premier relais beaucoup plus compliqué.

« La journée n’a pas été facile », a déclaré Leclerc. « J’ai essayé de me battre avec Piastri dans les premiers tours. Malheureusement, j’ai très vite surchauffé tous mes pneus et j’en ai payé le prix pendant les 10 tours suivants. Je me suis repris et j’ai retrouvé mon rythme, mais c’était très difficile de gérer cela et d’essayer de gagner des places, surtout quand on n’a pas le même rythme que les pilotes devant. Je ne pouvais pas faire grand-chose de plus. »

Leclerc est arrivé à Monza avec l’intention de défendre sa victoire de 2024, mais Ferrari ayant manqué de rythme par rapport à ses rivaux et Leclerc a admis qu’il n’y avait rien d’autre à faire.

« Je ne pense pas que nous aurions pu faire beaucoup plus aujourd’hui et ce week-end en général », a-t-il déclaré. « [Samedi], nous avons fait du bon travail avec mon tour en Q3. En course, nous avons fait notre maximum. Mais Red Bull et McLaren étaient tout simplement trop forts. »

Lando Norris refuse de voir un précédent dans les consignes d’équipe de McLaren

Lando Norris a rejeté l’idée selon laquelle McLaren aurait instauré un précédent en appliquant des consignes d’équipe lors du Grand Prix d’Italie. Le Britannique a jugé « stupide de supposer » que l’écurie adopte désormais une règle automatique en cas de difficultés pour l’un de ses pilotes.

À Monza, Norris s’est retrouvé derrière son coéquipier Oscar Piastri en fin de course, après avoir perdu un temps précieux lors de son arrêt au stand. Un problème de pistlet pneumatique a ralenti son changement de pneus avant gauche, permettant à l’Australien, déjà passé par les stands, de prendre l’avantage et de prendre provisoirement la deuxième place.

Consciente de l’enjeu dans la lutte au championnat, McLaren est intervenue : Piastri a reçu l’ordre de céder sa position à Norris, avant que l’équipe ne précise que les deux hommes étaient ensuite libres de se battre. Cette décision a permis au Britannique de terminer deuxième derrière Max Verstappen, réduisant légèrement son retard au classement.

Alors que la lutte interne pour le titre mondial s’intensifie, Norris et Piastri ont tous deux insisté sur leur volonté de privilégier la réussite collective. Pour Norris, chaque course présente un contexte différent et il n’existe aucune règle prédéfinie obligeant McLaren à intervenir. « Il n’y a pas deux scénarios identiques », a-t-il rappelé, soulignant que la stratégie de l’écurie restera dictée par les circonstances.

« Chaque situation est différente, il est donc assez stupide de supposer ce genre de chose et de dire que c’est le précédent que vous avez créé », a déclaré Norris aux médias. « Nous ne sommes pas idiots et nous avons des plans pour différentes situations. S’il y avait quatre voitures entre Oscar et moi, il ne me laisserait bien sûr pas repasser devant, et je ne pense pas qu’il soit correct qu’il me laisse repasser devant. Mais dans une situation où nous ne courons pas, dans une situation où nous pouvons simplement être fair-play, alors on s’attend à ce que l’équipe soit fair-play. Ils ne veulent pas être la cause du mécontentement d’un pilote ou d’un autre sans que ce soit de leur faute, vous comprenez. »

Verstappen attendu pour ses débuts en GT3 sur la Nordschleife

Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, pourrait bientôt élargir son horizon en s’attaquant à une autre discipline. Le pilote Red Bull, déjà reconnu pour sa domination en Grand Prix, s’intéresse depuis un certain temps aux courses d’endurance et devrait effectuer ses débuts officiels sur la légendaire Nordschleife du Nürburgring dès le week-end prochain.

Le Néerlandais de 27 ans avait déjà pris le volant d’une Ferrari GT3 plus tôt cette année sur ce tracé mythique, mais sous un pseudonyme insolite : « Franz Hermann ». Cette fois, selon les médias allemands, il devrait concourir sous son vrai nom, dans le cadre d’un événement programmé le samedi 13 septembre. Avant de s’élancer sur la piste surnommée « l’enfer vert », Verstappen passera par une session théorique obligatoire, puisqu’il est officiellement considéré comme rookie, n’ayant encore jamais participé à une compétition sur ce circuit redouté.

Si cette première expérience s’avère concluante, le champion du monde pourrait enchaîner avec une participation à la neuvième manche du championnat NLS le 27 septembre. Il prendrait alors le départ au volant d’une Ferrari GT3 engagée sous les couleurs de sa propre structure, Verstappen.Com Racing. Ce double rendez-vous s’inscrira dans un calendrier déjà chargé, encadrant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, une course que Verstappen n’a remportée qu’une seule fois dans sa carrière, en 2022.

En s’essayant à l’endurance et à un circuit aussi exigeant que le Nürburgring, Verstappen confirme son envie de sortir du cadre de la Formule 1 pour explorer de nouveaux défis.