Sainz sur sa grosse frayeur à Vegas : « Cela ressemblait à une explosion »

On s’en souvient tous, le tant attendu Grand Prix de Las Vegas a débuté dans le chaos, puisque après seulement quelques minutes de roulage en EL1 la direction de course a décidé d’agiter un drapeau rouge après qu’une plaque d’égout se soit détachée au passage des monoplaces. Le problème est que le pilote Ferrari Carlos Sainz a percuté de plein fouet cette plaque en acier, ce qui a fortement endommagé sa monoplace, obligeant l’Espagnol à immobiliser sa SF-23 sur le bord de piste.

Après cet incident, la FIA a pris la décision de retarder le début de la deuxième séance d’essais libres pour permettre aux commissaires de vérifier toutes les plaques d’égout sur l’intégralité du circuit long d’un peu plus de six kilomètres. Une fois les vérifications effectuées, les pilotes ont été autorisés très tard dans la nuit à reprendre la piste pour disputer les EL2, ce qui nous a valu une séance d’essais libres à huis clos, avec des spectateurs ayant pourtant payé leurs places, renvoyés chez eux pour des questions « logistiques ».

Dans ce contexte un peu particulier, Ferrari a soumis une demande de dérogation au Règlement sportif aux commissaires de course pour permettre de remplacer sur la monoplace de Carlos Sainz toutes les pièces endommagées par un élément extérieur (la plaque d’égout) et qui n’était pas de la faute de l’équipe, sans écoper d’une pénalité, mais la FIA s’est montrée totalement inflexible et les commissaires ont appliqué les règles.

En effet, les commissaires ont estimé que même si les dommages ont été causés par des « circonstances extérieures très inhabituelles », l’article 2.1 du Règlement sportif de la Formule 1 oblige tous les officiels, y compris les commissaires sportifs, à appliquer le règlement « tel qu’il est rédigé », et c’est donc ce qu’ont fait les commissaires en infligeant une pénalité de dix places sur la grille du Grand Prix de Las Vegas à Carlos Sainz.

Présent à Madrid ces derniers jours dans le cadre d’un événement organisé par l’un des sponsors de l’équipe Ferrari, l’Espagnol Carlos Sainz est revenu un peu plus en détails sur cet incident qui lui a coûté une pénalité de dix places à Las Vegas, et le pilote Ferrari n’a visiblement pas encore digéré la sanction qu’il trouve toujours injuste.

Lorsqu’on lui demande précisément comment il fait pour gérer la frustration dans de telles circonstances, Sainz a répondu : « La frustration est quelque chose de très difficile à gérer quand tu es quelqu’un de compétitif avec tellement de désirs. Surtout quand tu as mis tellement d’efforts, tellement de travail lors de la préparation d’une course, d’une année, et soudain des choses comme ça t’arrivent. »

« Une plaque d’égout fracasse ta voiture. Elle était pratiquement détruite. Quand on regarde ce qui s’est passé, c’est une chose qu’on ne peut pas voir, c’est plutôt la faute du circuit ou de la FIA, et ensuite ils vous pénalisent. On vous dit : ‘tu vas obtenir dix places de pénalité et tu vas devoir t’élancer de l’arrière’. »

« Ce sont des choses, honnêtement, qui montrent que le sport et la Formule 1 ont encore des choses à améliorer, clairement. Personne en Formule 1 n’était d’accord avec cette pénalité et personne n’était content de cette situation. Donc, cela montre que le sport doit continuer à progresser. Mais c’est aussi ça le sport, il y a des moments où vous êtes frustré car il vous arrive des choses très difficiles à contrôler. »

Comme une explosion !

Concernant l’incident en lui-même, lorsqu’on demande à Carlos Sainz s’il savait ce qu’il venait de se passer lorsqu’il a percuté la plaque d’égout sur la piste, l’Espagnol a répondu : « Non, je ne pouvais pas voir. En plus d’être une course de nuit, on ne voyait pas bien avec l’asphalte noir. Même à la télévision on n’a pas pu le voir. »

« J’ai eu une grosse frayeur, parce que comme je l’ai dejà dit, la plaque d’égout est entrée au milieu du châssis et a tapé mon baquet au niveau du bas du dos. J’étais un peu sous le choc parce que je me suis demandé ce qu’il se passait. Cela ressemblait pratiquement à une explosion. »

Vidéo du choc 

« Si on regarde des images de l’extérieur, il semble que la voiture explose. Ça m’a fait peur. Mais le plus important, dieu merci, il ne s’est rien produit [de grave] et j’ai pu concourir pour le reste du week-end. Cela m’a coûté une pénalité et le changement de la monoplace entière. »

Ce sont les règles ! 

Récemment, Derek Warwick, l’un des commissaires de course ayant officié au Grand Prix de Las Vegas en novembre dernier, a reconnu que la pénalité sur la grille de départ infligée à Carlos Sainz n’était pas juste mais inévitable en raison du règlement du championnat du monde de F1.

« C’est un travail difficile pour un steward, comme pour un arbitre, et nous devons être impartiaux, nous devons être stricts et nous devons être durs, même si parfois cela nous fait mal. » a déclaré Warwick, cité par Reuters.

« La pénalité que nous avons dû infliger à Sainz à Las Vegas, c’était mal, nous avons travaillé très dur pour que cela n’arrive pas mais ce sont les règles. »

Ferrari n’est « pas pressée » de conclure un accord avec ses pilotes

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a indiqué que son équipe n’était « pas pressée » de signer de nouveaux contrats avec Charles Leclerc et Carlos Sainz, bien que des discussions ont été entamées selon le Français. 

Les contrats de Charles Leclerc et de Carlos Sainz avec Ferrari arriveront à leur terme à la fin de la campagne 2024, mais selon les premières indiscrétions de la presse italienne, Leclerc aurait déjà signé un nouveau contrat de cinq années pour rester à Maranello jusqu’en 2029, alors que l’avenir de son coéquipier Carlos Sainz n’est toujours pas clair.

Frederic Vasseur avait précédemment déclaré qu’il s’attendait à ce que des accords soient conclus d’ici la fin de la saison 2023, mais la campagne a été si intense que le Français a dû réorganiser son agenda : « Nous ne sommes pas pressés de prolonger les accords mais avons entamé des discussions. »

« Mercedes l’a fait en août [2023]. Nous ne sommes pas du tout pressés. » a déclaré Frederic Vasseur à Sky Sports.

« Cette saison, je m’attendais à le faire avant la fin de l’année. Mais la saison a été énorme. Mais nous avons entamé les discussions. Mais, encore une fois, nous ne sommes pas pressés. »

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points de retard sur Mercedes. 

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février

La Scuderia Ferrari est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de F1, cependant, aucun détail spécifique au lancement n’a encore été dévoilé.

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février, soit huit jours avant le début des essais de pré-saison qui se dérouleront une nouvelle fois à Bahreïn du 21 au 23 février 2024. Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe basée à Maranello concernant ce lancement, mais on s’attend à ce que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz soit dévoilée à Fiorano en Italie comme lors de la saison 2023.

Très certainement, le déverminage de la monoplace 2024 aura lieu sur le tracé privé de Ferrari à Fiorano dans le cadre du roulage autorisé par la FIA qui est désormais passé à 200 kilomètres (contre 100 kilomètres jusqu’en 2023).

L’an prochain, Ferrari alignera – pour une quatrième saison consécutive – Charles Leclerc et Carlos Sainz, l’Espagnol ayant été le seul pilote non Red Bull à remporter une victoire en 2023 au Grand Prix de Singapour.

Les deux pilotes seront d’ailleurs en fin de contrat à la fin de la saison 2024, et des discussions sont en cours avec les deux parties concernant une prolongation jusqu’en 2025 et au-delà.

Ferrari promet une F1 2024 à 95% nouvelle

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points. 

La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon. 

S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.

« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.

« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »

Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.

« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.

« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »

« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »

Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.

« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.

« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »

Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.

Carlos Sainz veut voir une Scuderia Ferrari plus constante en 2024

Carlos Sainz estime que Ferrari méritait de terminer troisième au championnat du monde des constructeurs derrière Mercedes cette saison, notamment parce que l’écurie de Brackley a été bien plus constante tout au long de l’année.

La Scuderia Ferrari a terminé troisième du championnat constructeurs en 2023 avec seulement trois points d’écart avec Mercedes et, bien que la SF-23 était une monoplace plus rapide que la W14, l’équipe italienne a perdu de nombreux points tout au long de la saison à cause de plusieurs abandons [trois abandons pour Charles Leclerc + une disqualification à Austin et deux abandons pour Carlos Sainz].

Chez Mercedes, Lewis Hamilton a subi un seul abandon cette saison au Grand Prix du Qatar et a lui aussi été disqualifié des résultats du Grand Prix des Etats-Unis pour les mêmes raisons que Charles Leclerc [à lire ici]. De l’autre côté du garage, George Russell quant à lui a subi quatre abandons en 22 courses.

Bien qu’il souligne les grands progrès réalisés par Ferrari tout au long de la saison 2023, Carlos Sainz estime que Mercedes a finalement été plus constante malgré une monoplace moins rapide sur le papier : « Je pense que c’est juste [de terminer derrière Mercedes,ndlr]. Je pense que nous avons eu des moments où nous étions plus rapides, mais Mercedes a aussi eu ses moments où ils étaient plus rapides. » a expliqué Sainz, cité par Racer.

« Dans l’ensemble, il s’agissait peut-être un peu de la fiabilité ici et là. Je pense que nous avions une voiture un peu plus rapide, mais ils ont été un peu plus constants que nous. »

« Quoi qu’il en soit, je pense que c’est une saison où l’équipe a fait beaucoup de progrès. Je pense que nous avons beaucoup appris de cette voiture, de ces pneus. Nous avons terminé la saison beaucoup plus forts par rapport au début. »

« Je pense que c’est une chose sur laquelle nous pouvons compter pour la saison prochaine, en espérant avoir un package un peu plus compétitif. »

Au cours de la saison 2023, Ferrari n’a pas pu participer à deux Grands Prix; le premier avec Sainz au Qatar où l’Espagnol a dû abandonner avant même de pouvoir placer sa monoplace sur la grille, tandis que Leclerc a lui aussi abandonné avant le départ du Grand Prix du Brésil après avoir été victime d’une fuite hydraulique sur sa monoplace dans le tour de formation.

Carlos Sainz estime que ces deux « forfaits » ne devront certainement pas se reproduire à l’avenir car ils ont évidemment coûté de nombreux points à Ferrari cette année : « Oui, à 100% [cela ne doit pas se reproduire]. » a répondu le Madrilène.

« En même temps, je préfère une équipe qui montre des progrès en termes de rythme, d’apprentissage des pneumatiques avec une voiture qui de toute façon ne se bat pas pour le championnat, qu’une ou deux courses de fiabilité. Mais bien sûr, nous voulons avoir l’ensemble du package – nous devons également améliorer la façon dont nous arrivons à la fin de la saison. »

« Bien sûr, le problème au Qatar, le problème à Vegas avec le problème que nous avons eu avec le changement de châssis le vendredi [Sainz a percuté une plaque d’égout en essais libres], cela n’a pas aidé notre fiabilité et nos points. »

« C’est quelque chose dont on peut apprendre mais en même temps, je suis fier de la façon dont l’équipe a progressé tout au long de la saison. » a conclu l’Espagnol dont le contrat avec Ferrari arrivera à son terme à la fin de la saison 2024.

Ferrari et Philip Morris lancent le « Ferrari E-Lab »

Ayant toujours l’ambition de devenir neutre en carbone d’ici 2030, Ferrari s’est associé avec son partenaire historique Philip Morris International pour explorer des solutions technologiques durables liées à l’énergie en ouvrant le Ferrari E-Lab.

Le Ferrari E-Lab, en collaboration avec PMI, réunira les capacités technologiques des deux sociétés pour rechercher et explorer de nouvelles technologies liées à l’énergie qui pourraient soutenir le parcours de décarbonation de leurs installations de production respectives à Maranello et Crespellano, situées à 30 km l’une de l’autre dans la Région Émilie-Romagne.

Le partenariat vise à évaluer les solutions clés contribuant à l’électrification industrielle dans la production, le stockage et la transformation des énergies renouvelables. La première étude explorera la viabilité des technologies de stockage d’énergie de longue durée et devrait être achevée d’ici le troisième trimestre 2024.

« À l’occasion du 50e anniversaire de notre partenariat, Ferrari et PMI partagent le désir de faire évoluer leur travail ensemble dans un esprit d’innovation ouverte. » a déclaré Benedetto Vigna, PDG de Ferrari.

« Nos entreprises collaboreront à la recherche de nouvelles solutions technologiques pour développer et optimiser l’utilisation de l’énergie dans nos processus industriels. Nous pouvons apprendre beaucoup en réunissant des équipes hautement spécialisées et issues de différents secteurs. »

« Nous sommes impatients de collaborer avec Ferrari alors que nous continuons à mettre en œuvre notre stratégie et notre approche en trois volets en matière de décarbonation, qui comprennent la réduction de la consommation de combustibles fossiles, le passage aux énergies renouvelables et la compensation des émissions inévitables. Nous sommes particulièrement intéressés par l’exploration du potentiel que l’électrification industrielle pourrait jouer dans notre stratégie. » a ajouté Scott Coutts, vice-président des opérations chez PMI.

Leclerc vend sa combinaison blanche pour les sinistrés d’Emilie-Romagne

Afin d’aider les personnes touchées par les inondations en Emilie-Romagne, le pilote Ferrari Charles Leclerc a mis en vente quatre lots comprenant son casque, sa combinaison de course, ses gants et ses bottines portés pour le Grand Prix de Monaco 2023.

Les fonds récoltés lors de cette vente aux enchères seront directement reversés à la municipalité d’Imola pour tous les territoires et villes les plus touchés qui ont été dévastés par les inondations qui ont frappé une vaste zone de la région d’Émilie-Romagne en Italie, avec une attention particulière pour les familles avec enfants qui ont malheureusement perdu leur maison.

Les inondations ont frappé cette région de l’Italie un peu plus tôt en mai 2023 et on estime que 20 000 personnes auraient été déplacées. Cette catastrophe a d’ailleurs obligé la Formule 1 à renoncer à disputer le Grand Prix d’Emilie-Romagne programmé sur le tracé d’Imola.

« Après les récentes inondations en Emilie-Romagne, j’ai décidé de vendre aux enchères tout mon kit de course du week-end du Grand Prix de Monaco. » a expliqué le pilote monégasque dans une courte vidéo postée sur ses réseaux sociaux.

« J’espère que nous pourrons récolter le plus d’argent possible pour les personnes qui en ont vraiment besoin en cette période difficile. La vente aux enchères organisée par Sotheby’s sera en direct à partir du vendredi 02 juin 10h00 jusqu’au mardi 06 juin 17h00. »

Lors du Grand Prix de Monaco 2023 où il a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place, Charles Leclerc portait un ensemble combinaison/gants/casque/bottines au design spécial de couleur blanche. Si vous souhaitez enchérir pour remporter ces articles, c’est ici que ça se passe.

https://twitter.com/i/status/1663979554665316357

Ferrari a présenté ses excuses à Charles Leclerc après Monaco

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Fred Vasseur, a tenu à présenter ses excuses au nom de l’équipe au Monégasque Charles Leclerc après une grossière erreur de la part du muret des stands samedi dernier aux qualifications du Grand Prix de Monaco qui a coûté une pénalité au pilote Ferrari sur la grille.

A Monaco lors des qualifications, Leclerc se battait en Q3 pour tenter de décrocher la pole position dans les rues de la Principauté, mais le Monégasque a échoué à seulement un dixième et a terminé la séance à la troisième place derrière l’Aston Martin de Fernando Alonso et la Red Bull du poleman Max Verstappen.

Mais immédiatement après la fin de la séance, Leclerc a été placé sous enquête pour avoir géné le pilote McLaren Lando Norris sous le tunnel, alors que le Britannique était sur un tour rapide en Q3. Très rapidement, les commissaires de course du Grand Prix de Monaco ont rendu leur verdict en imposant une pénalité de trois places à Charles Leclerc sur la grille de départ.

Dans leur rapport, les commissaires ont expliqué que Leclerc se trouvait au ralenti dans la trajectoire lorsque Norris arrivait derrière lui et que le pilote Ferrari avait mis un certain temps à réagir aux drapeaux bleus agités par les commissaires. De plus, les commissaires ont aussi estimé que Ferrari n’avait pas prévenu suffisamment tôt son pilote que la McLaren arrivait à vive allure.

Sixième donc sur la grille de départ une fois sa pénalité appliquée, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée dimanche soir à la même position, alors que le Monégasque aurait pu viser un podium à domicile selon son patron Frederic Vasseur, qui a tenu à présenter ses excuses au pilote Ferrari.

« Sous le tunnel, Charles n’a pas pu voir où était Norris, et si on lui avait dit après le tunnel, il aurait pu voir où était Norris et éviter d’être sur la trajectoire. La trajectoire sous le tunnel n’est pas très claire. » a déclaré Vasseur à Sky Sports dimanche soir.

« Nous avons clairement commis une erreur et cela nous a coûté cher car je pense qu’en partant depuis la P3 cela aurait pu être une autre course, mais nous devons en tirer des leçons. »

« Il est un peu frustré à Monaco depuis quelques années maintenant, et c’est sûr que son samedi a été difficile. C’était difficile de perdre la pole pour un dixième ou quelque chose comme ça, de perdre la première ligne pour deux centièmes, puis ensuite le message [radio qui est arrivé trop tard]. »

« Que puis-je faire d’autre que de m’excuser au nom de l’équipe et comprendre comment nous pouvons faire un meilleur travail, et améliorer la communication entre les stands et Charles dans ces conditions, mais des deux côtés. »

« Je pense que c’est aussi dû aux circonstances dans lesquelles cela est arrivé, dans le tunnel et ainsi de suite. Mais nous devons éviter de trouver des excuses, car c’est le pire à faire si vous souhaitez vous améliorer, nous devons juste corriger cela. »

Après le Grand Prix de Monaco, Charles Leclerc – qui a franchi la ligne d’arrivée à la sixième place – occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec 42 points inscrits depuis le début de la saison.

Charles Leclerc vise les deux championnats en F1 cette année

Charles Leclerc espère que Ferrari sera en mesure de capitaliser sur ses progrès faits la saison dernière pour se battre cette année pour les deux championnats pilotes et constructeurs en F1.

Alors que l’écurie de Maranello a présenté ce mardi sa monoplace pour la saison 2023, le Monégasque Charles Leclerc a dévoilé ses objectifs pour cette nouvelle année, lui qui a terminé deuxième du championnat du monde en 2022 avec 146 points de retard sur le Néerlandais Max Verstappen.

« Nous voulons nous améliorer, nous avons déjà fait de bons progrès la saison dernière et nous devons continuer à faire la même chose cette année. » a déclaré Charles Leclerc lors de la présentation de la SF-23 ce mardi à Maranello.

« Notre objectif pour la saison sera de faire encore mieux que la saison dernière, de remporter plus de victoires et d’être plus régulier. Le plus grand objectif sera de gagner les deux championnats et nous ferons tout pour y parvenir. »

Lorsqu’on lui demande quelles ont été ses premières sensations dans le simulateur par rapport à la monoplace de 2022, le Monégasque a répondu : « Elles étaient bonnes, mais nous devons toujours attendre de mettre la voiture sur la piste pour corréler les données. Mais dans le simulateur, j’ai eu un bon feeling. »

« Il y a quelques différences [par rapport à la monoplace 2022] et nous avons évidemment besoin d’adapter un peu notre style de pilotage, mais les sensations sont bonnes. »

« Cela semble meilleur que ce que nous avions l’an dernier, et c’est finalement l’objectif. Mais bon, il faut attendre les premiers tours réels sur la piste avant d’en dire plus. »

Charles Leclerc a pris la piste pour la première fois avec la SF-23 ce mardi sur la piste privée de Ferrari à Fiorano, mais le Monégasque n’a pu effectuer que deux tours à vitesse modérée au volant d’une monoplace équipée de pneus de démonstration comme l’oblige la réglementation.

La F1 2023 de Ferrari a été entièrement repensée

La nouvelle Ferrari SF-23 présentée par l’écurie de Maranello ce mardi n’est pas qu’une simple évolution de la F1-75 de l’an dernier puisqu’elle a été entièrement repensée sur le plan aérodynamique, mais aussi mécanique.

Outre une unité de puissance plus fiable et plus puissante que celle de 2022, les ingénieurs de chez Ferrari ont également beaucoup travaillé sur le châssis de la SF-23 qui n’a plus grand chose à voir avec la F1-75 de la saison passée, notamment grâce à l’arrivée d’une suspension « Push-rod » à l’avant, d’un nez à la conception complétement différente ou encore d’une version de carrosserie encore plus extrême que celle de l’an dernier.

Avec tous ces changements, Ferrari mise clairement sur l’efficacité aérodynamique de sa monoplace cette année sur tous les types de circuits du calendrier, faisant de la SF-23 une Formule 1 polyvalente. Cette polyvalence est un peu similaire à ce que recherchent les joueurs lorsqu’ils choisissent un casino en ligne fiable pour profiter d’une expérience de jeu sûre et diversifiée.

« Notre voiture 2023 est une évolution de celle que nous avons pilotée l’an dernier, mais en réalité, elle a été entièrement repensée. » nous explique Enrico Cardile, chef du département châssis chez Ferrari.

« Sur le plan aérodynamique, nous avons augmenté l’appui vertical, pour nous adapter davantage aux nouvelles réglementations aérodynamiques et atteindre les caractéristiques d’équilibre souhaitées. »

« La suspension a également été repensée pour soutenir l’aérodynamisme et augmenter la gamme de réglages pouvant être apportés à la voiture sur la piste. Les changements les plus évidents se situent au niveau de la suspension avant où nous sommes passés à une suspension « Push-rod ». »

« L’aileron avant est également différent, tout comme la construction du nez, tandis que la carrosserie est une version plus extrême de ce que nous avons vu la saison dernière. »

La Ferrari SF-23 a déjà pris la piste ce mardi à Fiorano dans le cadre d’une journée de tournage limitée à 100 kilomètres.

Ferrari a travaillé sur la fiabilité du moteur de sa F1 en 2023

Chez Ferrari, les ingénieurs de Maranello ont redoublé d’efforts cet hiver pour faire en sorte de développer une unité de puissance plus fiable et plus puissante pour la nouvelle monoplace de l’écurie italienne qui a été dévoilée ce mardi.

C’est ce mardi 14 février que Ferrari a dévoilé la SF-23 qui sera pilotée cette saison par le Monégasque Charles Leclerc et son coéquipier Carlos Sainz. Avec cette SF-23, l’écurie de Maranello espère bien se battre pour le titre mondial derrière lequel elle court depuis quinze ans maintenant.

Outre une carrosserie entièrement nouvelle par rapport à la F1-75 de l’an dernier, Ferrari a également beaucoup travaillé sur l’unité de puissance au cours de l’hiver pour la rendre plus fiable, et même si le développement des moteurs est désormais gelé en F1, l’équipe italienne a tout de même réussi à introduire quelques mises à jour sur son V6 hybride.

« Les travaux de préparation pour la nouvelle saison sont généralement l’une des périodes les plus occupées de l’année et cet hiver n’a pas fait exception. »

« Les unités de puissance sont gelées depuis l’année dernière, y compris les fluides, l’huile et le carburant et les seules modifications autorisées sont celles liées à la fiabilité, qui était notre talon d’Achille la saison dernière. » nous explique Enrico Gualtieri, chef du département moteur chez Ferrari.

« Nous nous sommes concentrés sur le moteur à combustion interne et les moteurs électriques. En parallèle, nous avons essayé de capitaliser sur l’expérience acquise en piste la saison dernière et avons étudié tous les retours et signes de faiblesse des composants des unités de puissance que nous avons utilisées. Nous avons également revu nos procédures d’assemblage. »

« Nous avons essayé de comprendre les causes profondes des problèmes que nous avons rencontrés sur la piste et avons utilisé tous nos outils disponibles pour essayer de les résoudre. »

« Cela a impliqué tous les domaines, de la conception à l’expérimentation pour essayer et tester de nouvelles solutions dans un laps de temps très court. Le travail ne s’arrête jamais, basé sur l’amélioration continue des composants pour tenter d’atteindre le niveau de fiabilité requis. »

La Ferrari SF-23 a déjà effectué son premier roulage de l’année ce mardi sur le tracé privé de Fiorano à Maranello.

Ferrari présente sa F1 2023, la SF-23

La Scuderia Ferrari a levé le voile sur sa monoplace de la saison 2023 de F1 ce mardi ; la SF-23 qui sera pilotée cette année par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.

C’est lors d’un événement diffusé en direct que l’équipe italienne a levé le voile sur sa SF-23 qui participera au championnat du monde 2023 avec laquelle Ferrari espère bien pouvoir se battre pour le titre mondial qu’elle n’a plus décroché depuis 2008.

En 2022, semblait être en mesure de pouvoir se battre pour le titre en début d’année, mais des problèmes de fiabilité, plusieurs erreurs stratégiques et quelques fautes de la part des pilotes ont finalement douché les espoirs des Tifosi qui ont dû se contenter d’une deuxième place au championnat du monde derrière l’équipe Red Bull Racing.

Pour 2023, la Scuderia Ferrari fera de nouveau confiance à son duo de pilotes composé de Charles Leclerc et Carlos Sainz, tandis que du côté du management, l’écurie italienne s’est offert les services du Français Fred Vasseur en remplacement direct de Mattia Binotto qui a occupé ce poste durant quatre saisons.

Du côté de la livrée de cette SF-23, pas de grande surprise puisque Ferrari a évidemment conservé sa teinte rouge, mais les Tifosi auront très vite remarqué l’inscription « Ferrari » sur l’aileron arrière comme sur la F1-75 de l’an dernier au Grand Prix d’Italie à Monza où l’écurie de Maranello avait présenté une livrée spéciale sur sa monoplace.

La Scuderia Ferrari sera t-elle (enfin) capable de décrocher le titre mondial cette année en F1 après quinze ans d’attente ? Il faudra attendre encore quelques semaines et la première course de la saison 2023 pour savoir si cette SF-23 sera LA monoplace que les Tifosi attendent depuis longtemps maintenant…

Replay : présentation de la Ferrari SF-23

Revivez la présentation de la Ferrari SF-23 qui sera pilotée cette saison par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.

Ce mardi 14 février, Ferrari a présenté sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1 lors d’un événement diffusé en direct depuis son siège de Maranello en Italie. L’équipe italienne a levé le voile sur sa nouvelle machine à partir de 11h25 (heure de Paris) et vous pouvez revivre la présentation depuis le flux vidéo disponible au bas de cet article (pour des questions de droit, il se peut que vous soyez redirigé vers YouTube).

Vous pouvez évidemment retrouver toutes les images disponibles de la Ferrari SF-23 sur notre site ainsi que les réactions des différents protagonistes (pilotes, management…).

A quelle heure Ferrari présente sa F1 2023 ce mardi ?

Ce mardi 14 février, la Scuderia Ferrari présente sa monoplace pour la saison 2023 de Formule 1 en direct depuis son QG de Maranello en Italie.

La Ferrari SF-23 (c’est le nom de la monoplace) est présentée ce mardi 14 février à partir de 11h25 (heure de Paris) et vous pourrez suivre la présentation en direct sur sur cette page, tandis que les premières images et réactions des différents protagonistes seront également disponibles sur notre site dans la foulée.

Le bal des présentations en F1 se poursuivra ce mercredi 15 février avec la présentation de la Mercedes W14 lors d’un événement diffusé en direct depuis Silverstone au Royaume-Uni, alors que l’équipe Alpine sera la dernière à dévoiler sa monoplace 2023 ce jeudi 16 février depuis Londres.

Toutes les équipes de la grille prendront ensuite la route vers Bahreïn où se disputent les essais hivernaux 2023 du 23 au 25 février, alors que la saison débute à peine une semaine plus tard sur le même tracé avec le Grand Prix de Bahreïn.

Haas pourrait devenir plus indépendante d’ici 2026

Le patron de Haas, Guenther Steiner, a admis que son équipe vise à devenir plus indépendante vis-à-vis de Ferrari dans un avenir plus ou moins proche, alors que l’écurie américaine opère depuis 2021 dans de nouveaux locaux situés à Maranello.

Depuis son arrivée en Formule 1 en 2016, la petite structure américaine a noué un partenariat solide avec Ferrari qui lui fournit son moteur mais aussi divers composants comme la boîte de vitesses ou encore la suspension. Depuis 2021, leur coopération s’est même intensifiée au point que Haas dispose de locaux au sein de l’usine Ferrari à Maranello en Italie.

Si Haas se fournit chez Ferrari pour ce qui est des composants mécaniques, le châssis en revanche provient du petit constructeur italien Dallara implanté à Parme où l’écurie américaine dispose également de locaux, alors qu’elle possède aussi des bases au Royaume-Uni et aux Etats-Unis.

Bien que ce partenariat avec Ferrari a de nombreux avantages pour Haas, la petite structure n’écarte pas l’idée de devenir un jour totalement indépendante en Formule 1 et le patron, Guenther Steiner, révèle même qu’un plan d’action était prêt avant que le monde ne s’arrête en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19.

« Nous sommes en mesure de développer indépendamment des transmissions ou des suspensions et d’être une équipe plus indépendante. » a déclaré Steiner au magazine allemand Auto Motor Und Sport.

« Nous y avons pensé pour la première fois en 2018 et j’avais même préparé un plan d’action. Nous aurions dû atteindre cet objectif en quelques années, mais en 2020, une pandémie est arrivée et cela nous a fait reculer. Mais je pense que dans deux ou trois ans ce sera tout à fait possible. »

L’équipe Haas a été la première écurie de la grille à dévoiler ses nouvelles couleurs pour la saison 2023 en présentant la livrée de sa VF-23 le 3 février. La « vraie » monoplace sera en piste le 11 février à Silverstone dans le cadre d’une journée de tournage.

Horner persuadé que Ferrari peut gagner de la puissance moteur

Bien que le développement des unités de puissance en F1 est gelé afin de maîtriser les coûts et donner aux motoristes suffisamment de temps pour préparer l’arrivée d’un nouveau moteur en 2026, le patron de Red Bull, Christian Horner, s’attend à ce que Ferrari fasse un pas en avant cette saison en termes de performances moteur.

Ce gel des unités de puissance concerne le moteur à combustion interne, le turbo, le MGU-H, le système d’échappement et les spécifications d’huile moteur ainsi que les carburants. Cependant, le MGU-K, la batterie et l’électronique pouvaient encore être modifiés jusqu’au 1er septembre 2022. Passé cette date du 1er septembre, plus aucun changement n’a été autorisé à moins d’une dérogation spéciale pour permettre à un motoriste trop en retrait sur les autres de rattraper son retard.

Mais comme toujours en Formule 1, il existe quelques exceptions aux règles, principalement pour permettre aux motoristes de résoudre des problèmes de conception qui ont un effet sur la sécurité ou la fiabilité des unités de puissance.

Dans le cas où un motoriste doit apporter des modifications à son moteur pour l’une ou l’autre des raisons évoquées (sécurité ou fiabilité), une procédure stricte doit être suivie. Un motoriste souhaitant apporter des modifications doit en effet soumettre une demande écrite au département technique de la FIA, tout en exposant les raisons précises de la demande. En plus d’une explication détaillée, le fabricant doit inclure des preuves décrivant la recherche sur le problème et comment il a prouvé que le changement le corrigera.

Dans ce contexte, et alors que la Scuderia Ferrari a connu des problèmes de fiabilité l’an dernier, Horner s’attend à voir des progrès significatifs en termes de performances moteur du côté de Maranello, qui aura certainement profité de ses soucis de fiabilité en 2022 pour apporter une mise à jour conséquente sur son unité de puissance 2023.

« En théorie, personne ne peut plus gagner beaucoup de chevaux, mais Ferrari a eu des problèmes de fiabilité la saison dernière. S’ils ont résolu ces problèmes, ils peuvent tirer davantage parti du moteur cette année. » estime le patron de l’équipe Red Bull dans un podcast pour AMUS.

« Cela entraînera inévitablement des progrès pour Ferrari. Je pense que Ferrari a beaucoup plus de marge, donc nous devons en tenir compte. »

« Nous avons tous vu comment ils ont réduit la puissance moteur l’an dernier après leurs problèmes de fiabilité. Nous savons donc qu’ils ont la capacité d’augmenter cette puissance moteur. »

« Nous avons nous aussi eu des problèmes de fiabilité moteur l’année dernière, mais pas dans la même mesure que Ferrari. »

L’an dernier, Ferrari a terminé à la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 205 points de retard sur Red Bull Racing.

Ferrari dévoile le nom de sa F1 2023

La Scuderia Ferrari a enfin dévoilé le nom de sa monoplace 2023 qui sera pilotée cette année par le Monégasque Charles Leclerc et l’Espagnol Carlos Sainz.

L’équipe italienne a choisi d’appeler sa monoplace 2023 – qui sera présentée le 14 février prochain – SF-23. L’équipe revient ainsi au format de dénomination utilisé tout au long de l’ère hybride de la Formule 1, depuis la SF15-T en 2015, à l’exception de la F1-75 de la saison dernière. Le SF signifie Scuderia Ferrari et 23 est évidemment l’année.

C’est la huitième monoplace de la Scuderia Ferrari à être désignée SF et la quatrième fois qu’elle fait également référence à l’année en cours. En 2017 et 2018, les SF70H et SF71H ont célébré les années depuis la création de la société Ferrari et en 2019, la SF90 a reflété les années depuis la création de la Scuderia. La voiture 2020 s’appelait SF1000 alors que l’équipe célébrait sa 1000e apparition en Grand Prix cette saison-là.

La présentation de la SF-23 aura lieu le 14 février prochain lors d’un événement diffusé en direct sur les différents canaux de communication de l’écurie de Maranello. Cette Ferrari est évidemment l’une des monoplaces les plus attendues par les fans comme chaque année.

Verstappen se méfie de Mercedes pour 2023

Lorsqu’on lui demande qui de Mercedes ou de Ferrari sera le principal rival de Red Bull cette année en supposant que l’écurie de Milton Keynes soit toujours aussi forte qu’en 2022, le Néerlandais Max Verstappen a répondu qu’il s’attendait certainement à une réaction de Mercedes en 2023.

L’an dernier, Max Verstappen a clairement dominé la compétition en F1 avec pas moins de quinze victoires à son actif et 454 points inscrits, alors que Mercedes n’a décroché qu’une seule victoire en fin d’année grâce à une W13 mise à jour à plusieurs reprises au fil de la saison.

Alors que la campagne 2023 débute avec le Grand Prix de Bahreïn début mars, Max Verstappen estime que Mercedes pourrait bien être le grand rival de Red Bull cette année, à la seule condition que l’écurie du constructeur allemand ait tiré des leçons de ses difficultés l’an dernier, tandis que le Néerlandais n’enterre pas pour autant la Scuderia Ferrari qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2022.

« A la fin de la saison dernière ils semblaient forts, parfois moins. Donc, de mon côté c’est un peu difficile à dire parce que je ne fais pas partie de leur équipe. » a déclaré le champion du monde en titre lors de la présentation de la Red Bull ce vendredi à Manhattan.

« Mais je suppose que s’ils ont compris parfaitement ce qui doit être amélioré sur leur voiture, alors bien sûr, ils seront notre principal rival. Mais je pense que Ferrari sera forte aussi, mais à quel point c’est difficile à dire. »

« Mais Mercedes a démontré au cours des dernières années qu’ils étaient vraiment, vraiment forts et ils ont aussi un bon groupe de personnes dans l’équipe. »

« Après, je fais aussi confiance à mon équipe à Milton Keynes, je sais qu’ils peuvent construire une voiture très solide avec un bon moteur. J’espère juste que nous aurons de nouveau un package solide pour nos battre contre eux. »

Si Red Bull a déjà présenté la livrée de sa monoplace 2023, ce n’est pas encore le cas de Ferrari et Mercedes qui dévoileront leur monoplace respectivement le 14 et 15 février.

Vidéo : Ferrari démarre son moteur

Alors que tous les yeux étaient rivés sur New-York ce vendredi pour la présentation de la Red Bull RB19 de Max Verstappen et Sergio Perez (visible ici), la Scuderia Ferrari elle a choisi cette journée pour faire craquer son moteur V6 hybride 2023 pour la première fois de l’année.

Le son de la monoplace 2023 de la Scuderia Ferrari a été entendu pour la première fois ce vendredi matin dans la zone de montage des véhicules à Maranello. Son groupe motopropulseur, monté sur la voiture, a démarré peu après 11h en présence du Team Principal, Frédéric Vasseur et de plusieurs personnes, dont le Vice-Président, Piero Ferrari et le directeur général de Ferrari, Benedetto Vigna.

Le premier allumage est toujours un moment très spécial pour une équipe de Formule 1, la première fois que le groupe motopropulseur prend vie lorsqu’il est monté sur le châssis après des mois de travail et de développement des départements respectifs.

Le bruit de l’hybride V6 Ferrari s’est fait entendre pendant un peu moins de deux minutes, suivi d’une salve d’applaudissements des personnes présentes. Puis, le silence revenu, l’équipe s’est remise au travail sur la voiture qui sera officiellement lancée le mardi 14 février à Maranello à 11h25 (heure de Paris).

Vidéo : Haas démarre son moteur Ferrari

Quelques jours après la présentation de sa livrée 2023, l’équipe Haas dévoile dans une courte vidéo (voir au bas de l’article) la mise à feu du moteur Ferrari qui propulsera cette saison la VF-23 pilotée par le Danois Kevin Magnussen et l’Allemand Nico Hülkenberg. 

Moment toujours très important pour les écuries en F1, la “mise à feu” de l’unité de puissance donne le coup d’envoi d’un sprint final qui va de pair avec le bal des présentations qui a débuté ce 31 janvier, alors que la « vraie » Haas VF-23 sera en piste pour la toute première fois de l’année le samedi 11 février sur le tracé de Silverstone dans le cadre d’un shakedown (journée de tournage).

Cette mise à feu du moteur permet aux équipes de vérifier le bon fonctionnement des différents systèmes électriques et hydrauliques de l’unité de puissance avant que la monoplace ne soit entièrement assemblée autour de ce bloc V6 hybride.

Haas devient la sixième écurie de la grille à démarrer son moteur pour la première fois après Mercedes, Williams, McLaren, Alpine et AlphaTauri.