Charles Leclerc victime d’une “intoxication alimentaire” avant le début du week-end 

Charles Leclerc a vécu un vendredi particulier à Abou Dhabi, gêné par une intoxication alimentaire puis victime d’un problème de batterie en EL1, une séance qu’il a disputée avec son frère, Arthur.

Charles Leclerc a en effet dévoilé avoir été victime d’une intoxication alimentaire à Abou Dhabi l’empêchant de dormir avant la journée de roulage de vendredi, une journée particulièrement importante pour lui, car il a eu l’occasion d’être coéquipier avec son frère le temps des EL1.

“Tout a commencé malheureusement [jeudi] soir quand j’ai eu une intoxication alimentaire et que je n’ai pas pu dormir de la nuit”, a indiqué Leclerc, au micro de la F1, ce vendredi. “Je suis tellement fatigué, je veux juste dormir maintenant.”

“Cela n’a pas été facile, même ce [vendredi] matin je ne sentais pas que je voulais conduire, mais évidemment la grande motivation de la journée a été de faire la première séance d’essais avec mon jeune frère. C’est un rêve qui s’est réalisé aujourd’hui pour nous deux, pour toute notre famille qui a fait le voyage depuis Monaco pour voir ça et c’était un moment très émouvant. J’ai dû mettre le casque très tôt parce que j’étais aussi sous le coup de l’émotion.”

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Leclerc : “Je me sens déjà un peu mieux ce [vendredi] soir”

En plus de cette intoxication alimentaire, Charles Leclerc a également connu un problème de batterie sur sa monoplace, obligeant Ferrari à en installer une nouvelle, synonyme de 10 places de pénalité sur la grille de départ à Abou Dhabi ce dimanche.

“Et c’est là que tout a commencé à mal tourner, malheureusement, parce que dès que nous avons démarré la voiture, nous avons vu qu’il y avait un problème avec la batterie”, poursuit Leclerc. “Beaucoup de choses me [passaient] par la tête. D’abord, est-ce que je vais piloter ces EL1 avec mon frère, ce qui est une opportunité unique, et évidemment aussi le championnat. Cela rend notre week-end beaucoup plus difficile, mais cela ne me démotive pas du tout.”

“Je me sens déjà un peu mieux ce [vendredi] soir, je vais passer une bonne nuit de sommeil et je reviendrai [samedi] avec une batterie complètement rechargée. Ce n’est pas un jeu de mots [avec la nouvelle batterie installée sur sa Ferrari]. J’espère que nous ferons une bonne journée [samedi] et que nous aurons une belle remontée dimanche.”

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Les frères Leclerc seront coéquipiers chez Ferrari lors des EL1 à Abou Dhabi

Ferrari a annoncé qu’Arthur Leclerc, le frère de Charles, remplacera Carlos Sainz lors des EL1 du Grand Prix d’Abou Dhabi.

“Ce sera la première fois dans l’histoire de la Formule 1 que deux frères seront sur la piste en même temps, conduisant pour la même équipe”, précise Ferrari.

Arthur Leclerc est aligné en EL1 dans le cadre de la réglementation qui oblige les équipes à faire rouler un jeune pilote. C’est donc au tour de Carlos Sainz de laisser sa place alors que Charles Leclerc avait lui déjà été remplacé par Oliver Bearman en EL1 au Mexique.

Arthur Leclerc, 24 ans, est le pilote de développement au sein de la Scuderia Ferrari. Cette saison, le Monégasque a également remporté le championnat italien de GT dans la catégorie endurance GT3.

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Sainz répond à Leclerc : “Je n’aime pas utiliser la radio pour me plaindre”

Carlos Sainz s’est exprimé suite à la tension rencontrée en interne lors du Grand Prix de Las Vegas.

Malgré de solides troisième et quatrième positions à l’arrivée à Las Vegas au vu du rythme des Mercedes, la tension est montée chez Ferrari. Après la course, Charles Leclerc a exprimé sa frustration à la radio alors que Carlos Sainz n’aurait pas respecté une consigne d’équipe.

S’exprimant au micro de Sky Sports F1 après le Grand Prix de Las Vegas, Carlos Sainz a tout d’abord pointé du doigt une perte de temps suite à une première consigne d’équipe.

“Il y a eu cette situation où j’ai dû laisser passer Charles, j’ai perdu beaucoup de temps”, a indiqué Sainz. “Oui, je ne vais pas mentir, et je ne suis pas content de ça. Mais en même temps, je pense que Mercedes était tout simplement une voiture plus rapide, et peut-être que, d’une manière ou d’une autre, ils nous auraient battus.”

“Le podium était le maximum. Ce qui ne me satisfait pas, c’est évidemment l’exécution de la course. Je pense que nous pouvons faire beaucoup mieux que cela.”

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Sainz : “Je n’aime pas utiliser les médias pour critiquer”

Par ailleurs, Carlos Sainz n’a visiblement pas apprécié la radio de son coéquipier après la course, indiquant que lui préférait garder tout cela “en privé”.

“Je n’aime pas utiliser la radio pour me plaindre ou pour faire quoi que ce soit”, poursuit Sainz. “Je n’aime pas utiliser les médias pour critiquer, démontrer ou prouver que je suis heureux ou non. Je préfère le faire en privé, parce qu’il n’y a jamais de bons résultats dans ce genre de commentaires sur les médias.”

“Mais évidemment, je suis le premier à dire que je ne suis pas content, et j’ai été le premier à essayer de m’écarter du chemin en m’arrêtant au stand et en m’écartant du chemin. Mais la situation était un peu confuse, et je suis le premier à ne pas être content, mais c’est comme ça.”

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Charles Leclerc explique le problème qu’il a rencontré en Qualifications 

Charles Leclerc était déçu après sa séance de Qualifications terminée au quatrième rang, deux places derrière son coéquipier Carlos Sainz.

Charles Leclerc a reconnu ne pas être parvenu à mettre les pneumatiques en température en qualifications à Las Vegas dans des conditions fraîches, et ce, malgré différentes approches.

“Un peu le même problème qu’en début d’année quand ça n’allait pas en Qualifs”, a expliqué Charles Leclerc au micro Canal+. “Là ce weekend, j’ai pas réussi à mettre les pneus en température, jamais. Qu’on fasse un [tour de préparation] qu’on fasse pas de [tour de préparation], qu’on fasse n’importe quoi ça marchait pas.”

“Donc au bout de 4-5 tours, on est très rapide. Mais bon 4-5 tours, on les a pas en qualifs, donc j’ai pas fait un bon job sur ça. Carlos [Sainz] a réussi à les mettre en température bien mieux que moi. Et c’était le cas aussi en EL3, en EL2 aussi, j’ai essayé de bosser mais j’arrivais tout simplement pas.”

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Leclerc : “En performance course, on était très très rapide”

Qualifié quatrième juste derrière son ami Pierre Gasly incroyable troisième, Charles Leclerc n’a pas manqué de souligner la performance du Français, avant de revenir sur les nombreux dixièmes lâchés par rapport à la Mercedes rien que dans le premier secteur.

“Pierre [Gasly] a été exceptionnel, très honnêtement”, poursuit Leclerc. “George [Russell] a fait du très bon boulot aussi. Je pense qu’il y a vraiment quelque chose avec les pneus, ils ont eu plus de mal avec la dégradation que nous toute l’année.”

“On est arrivés ici, on savait que mettre les pneus en température, ça allait être la chose la plus importante et Mercedes était extrêmement rapide. On regarde leur premier secteur, je crois que je prends six dixièmes dans le premier secteur seulement donc ça fait mal. Après ça, on essaie de récupérer mais c’est pas suffisant.”

Malgré cette Qualification décevante, Leclerc positive grâce au rythme de course affiché par sa Ferrari ce week-end.

“J’ai de l’espérance pour demain parce qu’en performance course, on était très très rapide. Mais je sais pas si ça m’a donné un peu plus de mal pour aujourd’hui, on verra demain.”

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Leclerc est “sûr que Ferrari est la prochaine équipe qui sera championne du monde”

Charles Leclerc a partagé sa confiance envers le projet Ferrari, alors qu’il court toujours derrière son objectif de devenir Champion du monde.

Après avoir remporté les deux courses les plus importantes à ses yeux, à savoir Monza (en 2019 et 2024) et Monaco (en 2024), Charles Leclerc souhaite désormais atteindre le but ultime : être sacré Champion du monde de F1.

“Maintenant, peu importe où je gagne”, a indiqué Leclerc dans le podcast Box Box Box de Pirelli. “Je veux juste gagner le plus possible, et être capable de remporter le championnat du monde, c’est tout ce qui compte pour moi maintenant.”

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Leclerc : “Beaucoup de travail à faire dans les prochaines années, mais j’y crois”

Interrogé sur la difficulté liée à cet objectif de remporter le championnat du monde, Charles Leclerc estime se trouver dans une bonne position chez Ferrari.

“Pour arriver en Formule 1, vous n’avez pas seulement besoin de talent et de travail acharné, mais vous devez aussi avoir un peu de chance pour vous trouver au bon endroit au bon moment”, explique Leclerc. “Et j’ai l’impression que maintenant, la chance est secondaire et que ce n’est plus un sujet.”

“Tout dépend de nous, de notre capacité à travailler en équipe, et le travail que nous faisons en tant qu’équipe pour atteindre le championnat du monde. J’ai l’impression que nous travaillons bien. Cependant, c’est un sport relatif et tout dépend de la façon dont les autres travaillent, et ils travaillent très bien pour l’instant. Nous avons donc beaucoup de travail à faire dans les prochaines années, mais j’y crois.”

“Comme je l’ai dit lorsque j’ai signé à nouveau avec Ferrari et renouvelé mon contrat, j’aime tellement Ferrari, mais je sais que pour donner le meilleur et extraire le meilleur de moi-même, je dois croire au projet à 100 %. Et je suis sûr que Ferrari est la prochaine équipe qui sera championne du monde. Nous devons simplement continuer à travailler.”

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Charles Leclerc a reçu une lourde amende après le gros mot prononcé à Mexico

Charles Leclerc a écopé d’une amende plutôt salée après avoir prononcé le “F-Word” en conférence de presse au Mexique dimanche dernier.

Alors que Max Verstappen s’étonnait de ne pas voir Leclerc sanctionné après avoir lui aussi prononcé un gros mot en conférence de presse, c’est désormais chose faite, même si la sanction n’est pas la même.

Pour Charles Leclerc, les commissaires ont infligé une amende de 10 000 euros dont 5 000 euros avec sursis à condition qu’il n’y ait pas d’autre infraction de même nature dans les 12 mois à venir. Pour rappel, Max Verstappen avait lui écopé de travaux d’intérêt général.

L’explication des commissaires sur la sanction de Leclerc

Les commissaires ont alors expliqué leur décision, tout en jugeant que cette infraction n’a pas “atteint le même niveau que le cas” Verstappen.

 “La politique de la FIA est de s’assurer que le langage utilisé dans ses forums publics, tels que les conférences de presse, respecte les normes généralement acceptées pour tous les publics et toutes les diffusions.”

“Cela vaut en particulier pour les déclarations faites par les participants aux championnats du monde, qui sont donc des modèles tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du sport. Ce principe est clairement énoncé dans les règlements de la FIA et a été renforcé par des affaires antérieures portées devant les commissaires dans le cadre du championnat du monde de Formule 1 de la FIA.”

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“Les commissaires ont examiné la transcription de la conférence de presse des pilotes après la course au Mexique et ont constaté que Charles Leclerc, le pilote de la voiture 16, a utilisé un langage en réponse à une question quelque peu suggestive lui demandant ‘que vous êtes-vous dit ?’ en relation avec le moment important vers la fin de la course lorsque Leclerc luttait pour contrôler la voiture à la sortie du dernier virage. En réponse, Leclerc a utilisé un langage grossier qui est le reflet exact de ce qu’il pensait à ce moment-là. Leclerc s’est immédiatement rendu compte de son erreur et s’est excusé.”

“Un tel langage n’est pas considéré comme convenable pour la diffusion. Il s’agit d’une ‘mauvaise conduite’ telle que définie à l’article 20 du Code Sportif International et d’une infraction de l’article 12.2.1.k. Les commissaires ont noté que le langage n’était pas dirigé contre quelqu’un ou un groupe et que Leclerc s’est immédiatement excusé.”

“Au cours de l’audience, Leclerc a exprimé ses regrets pour son manque de jugement momentané et a déclaré qu’il comprenait sa responsabilité en tant que modèle pour le sport.”

“Les commissaires ont pris en compte le fait que Leclerc s’était immédiatement excusé. Les commissaires, tout en notant le comportement désolé du pilote, concluent qu’une infraction a été commise et qu’une pénalité est justifiée.”

“Les commissaires ne considèrent pas que cette infraction a atteint le même niveau que le cas le plus récent et ont donc choisi d’infliger une amende de 10 000 euros, dont 5 000 euros avec sursis en l’absence de récidive dans les 12 mois.”

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Leclerc finalement convoqué chez les commissaires après avoir prononcé le “F-Word”

Après avoir prononcé le fameux “F-Word” en conférence de presse à Mexico, Charles Leclerc est finalement convoqué chez les commissaires ce vendredi à São Paulo.

Les affaires de gros mots en conférence de presse font décidément l’actualité ces dernières semaines. Alors que Max Verstappen avait prononcé le fameux “mot en F”, très utilisé en anglais, lors de la conférence de presse du jeudi à Singapour, il avait été sanctionné de travaux d’intérêt général.

Une sanction qui avait fait polémique, et qui avait même poussé Verstappen à donner les réponses les plus courtes possibles dans les conférences de presse officielles suivantes.

Le sujet est donc revenu sur la table à la fin du week-end dernier, lorsque Charles Leclerc, en conférence de presse d’après-course, avait lâché malencontreusement un “F-Word”, au moment de décrire sa frayeur en fin de course dans le dernier virage.

Très vite, le Monégasque s’était repris : “Désolé. Oh non !”, avant d’ajouter en rigolant : “Oh non ! Je ne veux pas rejoindre Max.” Un membre de la FIA était ainsi venu lui parler à la fin de la conférence de presse. 

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Les déclarations de Verstappen responsables de la convocation de Leclerc ?

Toutefois, contrairement à Max Verstappen, Charles Leclerc n’avait pas fait l’objet du convocation de la part des commissaires suite à ce langage. Une différence de traitement que le Néerlandais ne s’est pas privé de mettre en avant ce jeudi lors de la journée médias à São Paulo.

“Apparemment ça ne compte que pour moi de toute façon, parce que, vous savez, après la course au Mexique, quelqu’un a dit un gros mot. Je n’ai rien entendu”, avait indiqué Verstappen en conférence de presse ce jeudi.

Il avait également abordé le sujet à une autre reprise dans le paddock de São Paulo : “C’est bizarre. En fait, ce qu’il [Charles Leclerc] dit est pire que ce que j’ai dit dans le contexte, et c’était une conférence de presse beaucoup plus importante avec plus de gens qui regardaient. Mais vous savez, je ne vais pas m’attarder là-dessus. Les choses sont ce qu’elles sont.”

Coïncidence ou non, Charles Leclerc a finalement été convoqué chez les commissaires ce vendredi à 21h45 (heure française), officiellement pour son “langage lors de la conférence de presse d’après-course de la FIA au Mexique.”

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Vasseur explique pourquoi des “idiots” ont fait perdre le doublé Ferrari au Mexique

Fred Vasseur a exprimé son mécontentement quant au non-respect des drapeaux bleus par certains pilotes en fin de course devant Charles Leclerc, lui coûtant finalement sa deuxième place.

Alors que Ferrari semblait se diriger vers son deuxième doublé consécutif, un Lando Norris extrêmement rapide en fin de course est venu subtiliser la deuxième place à Charles Leclerc.

Le Britannique n’a même pas eu à effectuer une manœuvre de dépassement puisque le pilote Ferrari lui-même est allé au large dans le dernier virage.

Toutefois, c’est un incident remontant à quelques instants plus tôt qui n’a pas plu à Frédéric Vasseur, le directeur de Ferrari. En effet, Leclerc s’était retrouvé dans le trafic derrière Lawson puis Stroll, lui faisant perdre de précieuses secondes sur Norris.

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Vasseur : Le trafic “nous a coûté la deuxième place”

“[Leclerc] a perdu trois ou quatre secondes dans le trafic avec quelques idiots”, a indiqué Vasseur à Sky Sports F1. “Norris est revenu, Charles a un peu trop poussé. Peut-être qu’il a aussi perdu un peu de température dans les pneus quand il était avec ces gars-là.”

“Honnêtement, ils doivent respecter le drapeau bleu et je ne comprends pas pourquoi la FIA ne leur a pas donné de pénalité. Nous avions quatre secondes d’avance sur Norris. Et après les trois gars, nous avions 1,2 ou 1,3 d’avance.”

Fred Vasseur a par ailleurs affirmé aux médias dans le paddock de Mexico que cela avait tout simplement coûté un nouveau doublé à Ferrari : “Je suis un peu contrarié par l’histoire du drapeau bleu, cela nous a coûté la deuxième place.”

Après avoir été passé par Norris, Leclerc s’est ensuite arrêté au stand pour chausser les pneus tendres lui permettant d’aller chercher un point supplémentaire avec le meilleur tour.

La bataille pour les points est d’autant plus cruciale entre McLaren et Ferrari puisque les deux équipes vont se jouer le titre constructeurs. La Scuderia est en effet revenu à seulement 29 points de l’écurie britannique alors que quatre Grands Prix sont encore à disputer mais également deux courses Sprint. 

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Charles Leclerc furieux contre lui-même à la radio en Qualifications 

Seulement quatrième en Qualifications à Mexico, Charles Leclerc a exprimé sa frustration à la radio en fin de Q3.

Carlos Sainz a signé une superbe pole position ce samedi au Mexique, devançant Max Verstappen deuxième de plus de deux dixièmes. L’Espagnol a également collé plus de trois dixièmes (0.319s exactement) à son coéquipier pourtant spécialiste de l’exercice chronométré (26 poles en F1).

Après avoir conclu son dernier tour en Q3, Charles Leclerc a pris la radio, partageant sa frustration auprès de son équipe dans un langage plutôt fleuri.

  • Charles Leclerc : “Merde. Merde. Merde. Putain de tour de merde.”
  • Bryan Bozzi (son ingénieur de course) : “En attente de l’arrivée des autres voitures.”
  • Charles Leclerc : “Peu importe, tour de merde.”

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Leclerc : “J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici”

Après être descendu de voiture, le Monégasque s’est exprimé sur ses Qualifications, avant de positiver pour la course de ce dimanche au vu de son rythme sur les longs relais.

“J’étais à l’arrêt depuis que j’ai fait les premiers tours ici, je savais que ça allait être compliqué”, a affirmé Leclerc au micro Canal+. “Je sais aussi qu’en [mode] course j’avais plutôt l’impression qu’on était les plus rapides, donc ça c’est plutôt de bonne augure pour demain.”

“Je pense que le réglage n’est pas optimal pour la qualif, mais bon, ça explique pas les trois dixièmes [de différence] avec Carlos [Sainz]. Donc il va falloir qu’on regarde bien les données, que je bosse pour la prochaine qualif, après pour la course de demain, encore une fois, dans la simulation on était les plus rapides. Ça c’est bien, mais ça aurait été mieux de partir plus devant.”

Charles Leclerc partira donc demain en deuxième ligne derrière Lando Norris et la première ligne que se partagent Carlos Sainz et Max Verstappen.

Compte tenu de la longue distance entre la grille et le premier freinage, le Monégasque pourrait tirer profit de sa Qualification décevante pour gratter une ou plusieurs places au départ.

L’an passé, Sergio Pérez, cinquième sur la grille, était proche de prendre la tête de la course au premier virage avant un contact avec la Ferrari de Leclerc.

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Leclerc : “Max a toujours été à la limite de la réglementation”

Charles Leclerc, pilote de la Scuderia Ferrari, a déclaré en conférence de presse que Max Verstappen flirtait toujours avec la limite de la réglementation lorsqu’il pilotait.

Moins d’une semaine après l’arrivée du Grand Prix des États-Unis et la très controversée pénalité de cinq secondes infligée à Lando Norris, les débats font toujours rage. McLaren a finalement demandé une révision du résultat du Grand Prix, dans le but de réattribuer la troisième place à Lando Norris.

Pour rappel, Lando Norris est allé dépasser Max Verstappen dans les derniers tours de la course pour le gain de la troisième position. Toutefois, le pilote McLaren a complété son dépassement en ayant dépassé les limites de piste, largement accompagné en dehors des lignes de course par Max Verstappen.

Rival de Max Verstappen depuis ses plus tendres années en karting, Charles Leclerc s’est lui aussi frotté à de multiples reprises au pilote Red Bull. On se rappellera de leurs batailles au Grand Prix d’Autriche 2019 ou au Grand Prix de Bahreïn 2022.

Interrogé en amont du Grand Prix du Mexique sur le style de pilotage de Max Verstappen, le pilote Ferrari a reconnu que son adversaire néerlandais ne facilitait jamais la tâche.

Max a toujours été à la limite de la réglementation, mais c’est ce qui rend les courses contre Max si excitantes. Et c’est aussi pour cela que j’aime vraiment me battre avec lui, parce que vous savez qu’il ne vous laissera jamais de place et qu’il sera toujours à la limite du règlement. C’est ce qui rend ces combats très excitants.

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Une règlementation à revoir ? 

S’exprimant sur la controverse autour de la bataille entre Max Verstappen et Lando Norris à Austin, Charles Leclerc reconnait qu’il y peut-être des choses à revoir dans la règlementation de la FIA.

Cela dit, j’ai l’impression qu’il y a quelques points à Austin que j’ai vus et dont nous devrions peut-être discuter avec la FIA parce que j’ai l’impression que les pénalités ont parfois été un peu trop sévères et nous devons nous assurer que nous sommes tous alignés, la FIA et nous les pilotes, afin de nous assurer que ce que nous pouvons faire et ce que nous ne pouvons pas faire est clair. Quand je dis cela, c’est plus à propos du dépassement d’Oscar [Piastri] le samedi, je pense, qui pour moi ne méritait pas vraiment une pénalité”, a conclu le vainqueur du Grand Prix des États-Unis.

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Comment la Ferrari SF-24 est devenue la plus rapide en course à Austin ?

La domination de la Scuderia Ferrari en course à Austin pourrait trouver son explication dans une évolution non-déclarée au niveau de son aileron avant.

Déjà performantes en course Sprint, les Ferrari ont poursuivi sur cette lancée en course avec un rythme impressionnant, ne permettant ni à Max Verstappen, ni aux McLaren de rivaliser.

Troisième et quatrième sur la grille, Carlos Sainz et Charles Leclerc ont conclu le premier tour respectivement troisième et premier. L’Espagnol s’est ensuite débarrassé de Verstappen, grâce à une stratégie agressive, pour offrir le doublé à Ferrari.

Cette performance globale n’est pas due au hasard. Après l’évolution ratée qui avait été apportée en Espagne, Ferrari a réussi à se remettre dans le droit chemin avec les nombreuses nouveautés apportées à Monza, puis à Singapour où un nouvel aileron avant a fait son apparition.

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La flexibilité de l’aileron avant, clé du succès à Austin ?

Justement, cet aileron avant pourrait bien être une des raisons de la domination en course de Ferrari à Austin. Selon Formu1a.uno, média souvent bien informé sur la Scuderia, l’aileron avant de la Ferrari a encore évolué aux États-Unis, sans toutefois que cette évolution ne soit déclarée par l’écurie. En effet, cette amélioration serait liée à la “flexibilité des matériaux composites”, et non à une modification d’éléments aéro.

La flexibilité est un sujet récurrent en F1 et d’autant plus cette saison où certaines écuries ont joué à ce niveau sur leur aileron avant. Le média italien précise que l’aileron avant de la Ferrari version Austin “a apporté une aide importante en termes d’efficacité dans la zone rapide, précisément là où la SF-24 s’est étonnamment distinguée”.

Un élément important est également rapporté par Formu1a.uno concernant les tests Pirelli effectués par Ferrari pendant la trêve automnale entre Singapour et Austin. Après avoir apporté son nouvel aileron avant à Singapour, la Scuderia aurait profité de la session d’essais Pirelli au Mugello pour “effectuer un travail d’optimisation”.

L’aileron avant monté à Austin aurait ainsi “apporté une contribution non-négligeable” sur le COTA où Ferrari a performé sur une piste avec des virages à haute vitesse.

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Charles Leclerc n’a pas encore renoncé au titre pilotes : “Jamais dire jamais”

Après avoir remporté le Grand Prix des États-Unis, Charles Leclerc s’est exprimé sur ses espoirs de titres mondiaux en 2024.

Avec cinq Grands Prix restants, Charles Leclerc pointe à 79 points de Max Verstappen au championnat pilotes. Même si le Monégasque lui-même qualifie “d’improbable” le fait d’aller chercher le Néerlandais, il a également affirmé qu’il ne cessera pas d’y croire tant que ce sera encore mathématiquement réalisable.

“Il ne faut jamais dire jamais”, a indiqué Leclerc en conférence de presse après sa victoire, à propos du titre pilotes. “Disons que pour les constructeurs, si nous faisons tout parfaitement jusqu’à la fin de la saison, quoi que fasse McLaren, si nous faisons mieux qu’eux, je pense que nous pouvons encore décrocher ce titre.”

“En ce qui concerne les pilotes, je vois les choses un peu différemment. Même si nous faisons tout parfaitement, j’ai l’impression qu’il faudra un peu de chance pour tenter d’obtenir ce titre, et nous ne pouvons pas vraiment compter sur la chance.”

“Le titre de champion du monde des pilotes semble donc assez improbable, mais encore une fois, j’y croirai jusqu’à ce que ce soit mathématiquement impossible. Mais c’est plus difficile.”

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Objectif titre constructeurs pour Ferrari

En revanche, aller décrocher le titre constructeurs dès cette saison est un objectif plus réaliste pour la Scuderia Ferrari qui ne possède plus que 48 points de retard sur McLaren.

“Nous devons viser le titre de champion du monde des constructeurs”, affirme Leclerc. “C’est un objectif optimiste, mais nous sommes là pour ça. Donc, oui, nous ferons les comptes à la fin de la saison. D’ici là, je pense que la meilleure chose à faire est de nous concentrer sur nous-mêmes, sur nos propres performances, comme nous l’avons fait ce week-end [à Austin].”

“Cela a été un très bon week-end pour l’équipe et pour le titre des constructeurs. Et nous essaierons de reproduire cela aussi souvent que possible. Et j’espère qu’à la fin de l’année, lorsque nous ferons les comptes, nous aurons remporté le titre des constructeurs.”

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Charles Leclerc ambitieux après sa victoire : “Nous visons toujours le titre”

Victorieux à Austin devant son coéquipier, Charles Leclerc croit toujours au titre constructeurs pour la Scuderia Ferrari.

Le Monégasque a réalisé une course très solide ce dimanche au COTA. Une fois en tête après le premier virage, Leclerc a montré un super rythme, sans jamais être inquiété. 

Pourtant, le pilote Ferrari qui s’est dit “très heureux” de sa victoire, a reconnu quelques difficultés au volant de sa monoplace lors de ce week-end à Austin.

“Cela n’a pas été un week-end facile, jusqu’à présent j’ai eu un peu de mal avec les sensations de la voiture, mais j’avais confiance dans le fait que les sensations seraient meilleures en course, et c’était le cas”, a indiqué Charles Leclerc au micro de la F1, quelques instants après être descendu de sa voiture.

Nous l’avons vu hier dans la course Sprint, nous étions un peu, pas effrayés, mais nous pensions que les autres s’amélioreraient beaucoup plus aujourd’hui, mais nous avions toujours le dessus, donc nous sommes vraiment heureux d’aujourd’hui. Un doublé pour l’équipe, nous ne pouvions pas rêver mieux.”

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Leclerc sur le départ : “C’est exactement ce que je voulais faire”

Charles Leclerc est par ailleurs revenu sur le départ, où il a profité du plongeon osé de Max Verstappen sur Lando Norris pour prendre la tête de la course quelques instants après être pourtant parti quatrième sur la grille.

“C’était un très bon premier virage”, a reconnu Leclerc. “C’est exactement ce que je voulais faire. Nous avons eu un très bon démarrage. Je savais que ce serait très serré dans le premier virage. Hier, j’ai été un peu victime d’avoir été au mauvais endroit au mauvais moment. Aujourd’hui, j’en ai tiré profit et cela a évidemment beaucoup aidé notre premier relais parce que nous avions un méga rythme, et ensuite dans le deuxième relais, il s’agissait de gérer la situation derrière. Mais nous avons fait du bon travail.”

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Leclerc remercie les ingénieurs Ferrari : “Ils ont travaillé comme des fous

“Le rythme de la voiture aujourd’hui et ce week-end en général était vraiment, vraiment bon en course, et c’est surtout grâce aux ingénieurs”, ajoute Charles Leclerc. “Ils ont travaillé comme des fous ces derniers mois pour apporter les améliorations que nous avons eues à Singapour et lors des dernières courses, et cela semble porter ses fruits.”

“Toute l’équipe travaille super bien. Les arrêts au stand ont été très bons, tout s’est bien passé, donc je suis vraiment très heureux.”

Alors que Ferrari est revenu à 48 points de McLaren au championnat, Leclerc a affiché ses ambitions : “Maintenant, nous visons toujours le titre, la route est encore longue, mais c’est un bon début pour ces trois Grands Prix consécutifs.”

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Leclerc : “La victoire est possible” à condition d’avoir le rythme du Sprint

Charles Leclerc, quatrième sur la grille de départ du Grand Prix des États-Unis, estime avoir “des chances de gagner” s’il conserve le rythme affiché en course Sprint.

Ce samedi en course Sprint, les Ferrari ont en effet montré un rythme de course très solide. Carlos Sainz a ainsi pu remonter jusqu’à la deuxième place alors que Charles Leclerc était tout proche de la troisième position de Lando Norris.

Toutefois, en rythme de qualifications la Scuderia a montré quelques limites. Carlos Sainz et Charles Leclerc n’ont pas fait mieux que troisième et quatrième respectivement, avec un écart assez conséquent sur le duo Norris-Verstappen.

“Aucun d’entre nous n’était capable d’aller se battre avec les deux premiers”, a reconnu Leclerc à Austin. “Ils étaient trop rapides, mais c’est aussi ce à quoi nous nous attendions en tant qu’équipe. Dans le premier secteur des qualifications [vendredi] et [samedi], nous savions que notre voiture était limitée pour le moment.”

“Et aucune des options de réglages que nous avons envisagées n’a pu résoudre ce problème. Mais en course, nous avons beaucoup moins de problème. C’est pourquoi je suis un peu plus optimiste pour la course de demain.”

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Leclerc : “L’objectif est toujours d’essayer de gagner”

Leclerc a alors confirmé que l’objectif restait la victoire notamment en s’appuyant sur le rythme affiché en course Sprint.

“Bien sûr, l’objectif est toujours d’essayer de gagner”, indique Leclerc. “Je pense que si nous avons le même rythme que ce [samedi en Sprint], nous avons des chances de gagner. Cependant, je m’attends à ce que les autres fassent un pas en avant.”

“Si le rythme de course est le même qu’aujourd’hui, je pense que oui [la victoire est possible]”, ajoute-il. “Mais comme je l’ai dit, je pense que McLaren et Red Bull vont très probablement faire un pas en avant en termes de réglages de la voiture pour [dimanche] et nous devons voir dans quelle mesure ce pas en avant se répercute sur les temps au tour. Mais si nous avons le même rythme de course que samedi matin, il est certain que la victoire est possible.”

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Vidéo – Dans les coulisses de la victoire de Charles Leclerc à Monza

Charles Leclerc vient de publier un vlog retraçant, de l’intérieur, son week-end victorieux à Monza.

Le vlog de Leclerc sur sa victoire à Monza – via la chaîne YouTube de Charles Leclerc

Le dimanche 1er septembre dernier, Charles Leclerc réalisait l’exploit de s’imposer une deuxième fois à Monza devant les tifosi au volant de sa Ferrari.

Avec une stratégie audacieuse à un seul arrêt, Leclerc, quatrième sur la grille, avait battu les deux McLaren qui étaient pourtant particulièrement rapides ce jour-là. Lando Norris et Oscar Piastri avaient, eux, opté pour une stratégie à deux arrêts qui s’était finalement révélée infructueuse.

Charles Leclerc propose ainsi de faire revivre son week-end italien du mercredi au dimanche, en inside avec lui.

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Leclerc : “Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.

“Comment l’exprimer avec des mots… C’était une sensation incroyable,” a indiqué Leclerc dans la description de sa vidéo YouTube.

“Je pensais que la première fois [en 2019], je me sentirais comme ça, et que la deuxième fois, s’il y en avait une, ne serait pas aussi spéciale.”

“Mais les émotions ressenties dans les derniers tours, sur le podium, sur la piste… Il y a gagner, et il y a gagner à Monza. En rouge.”

“Revivez avec moi l’émotion de la victoire à Monza. Des émotions inégalées, des moments inoubliables.”

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Jock Clear : “Leclerc a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”

Jock Clear, coach de Charles Leclerc, s’est livré sur les qualités du Monégasque, qui juge parfaitement capable d’être sacré Champion du monde quand il aura la voiture pour le faire.

Arrivé chez Ferrari en 2019, Charles Leclerc a démontré à plusieurs reprises avoir la vitesse pour rivaliser avec les meilleurs du plateau. 

En revanche, la question peut se poser concernant sa capacité à se battre sur une saison complète pour le titre mondial.

Pour Jock Clear, qui considère Leclerc comme le “meilleur en qualifications”, il n’y aura pas de problème à ce sujet.

“Il a tout ce qu’il faut pour être Champion du monde”, affirme-t-il pour le podcast F1 Nation. “Je l’ai dit depuis 2018 évidemment, nous travaillons avec lui à l’Académie. Nous avons vu toutes les bonnes choses à tous les bons stades.”

“Il a le rythme en qualifications. Je pense honnêtement qu’il est le meilleur en qualifications que nous ayons vu. C’est difficile de remonter aussi loin que Michael [Schumacher], Mika [Häkkinen] et des pilotes comme ça, mais c’est le meilleur en qualifications, c’est sûr.”

“Et sa gestion de la course. Vous regardez Monza, c’est juste exceptionnel quand tout est aligné, il peut délivrer.”

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Clear : Leclerc “sera à la hauteur” s’il a la voiture pour être champion

Jock Clear estime que c’est désormais à Ferrari de fournir le matériel nécessaire à Charles Leclerc, qui lui n’aura pas de problème pour terminer le travail en piste.

“Quand Charles va performer à ce niveau, nous devons performer à ce niveau avec lui”, indique Clear. “Lorsque nous serons tous à ce niveau, je sais qu’il sera à la hauteur. Je sais qu’il peut faire ce qu’il faut quand nous sommes tous à ce niveau.”

“Donc, lorsque nous serons en position, et que nous, en tant qu’équipe, produirons une voiture de manière régulière capable de disputer le championnat, ce qui, je pense, est sur le point d’arriver, Charles sera à la hauteur.”

En attendant d’obtenir cette fameuse voiture capable de disputer un titre mondial, Charles Leclerc réalise une saison 2024 très solide avec deux victoires particulièrement importantes pour lui, mais également une troisième place au Championnat des pilotes. 

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Leclerc “curieux” d’affronter Hamilton : “Je ne connais pas ses faiblesses”

Charles Leclerc a indiqué vouloir apprendre de son futur coéquipier, Lewis Hamilton, tout en montrant l’étendue de son talent face à la référence ultime que représente un septuple champion du monde.

Le Monégasque a tout d’abord partagé sa curiosité de voir comment travaille un pilote ayant connu autant de victoires.

Je serai très curieux de voir ce qu’il a fait de bien tout au long de sa carrière pour connaître tout le succès qu’il a eu”, a indiqué Charles Leclerc lors d’une interview avec The Race et ESPN.

Il a très peu de faiblesses, en fait, je ne connais pas les faiblesses de Lewis. C’est un pilote super fort, toujours là, super rapide, super constant.

Ce sera très intéressant pour moi d’apprendre de Lewis et de montrer ce dont je suis capable dans la même voiture que lui. Ces deux choses me motivent beaucoup.”

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Leclerc : “J’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier

Charles Leclerc ne se met pas la pression avant d’affronter Hamilton, préférant rester “concentré” sur son travail. 

“Je ne pense pas vraiment à ce que l’on attend de moi, car je dois me concentrer sur ce que j’ai à faire”, explique le vainqueur du Grand Prix d’Italie à Monza cette année.

“J’aime me concentrer davantage sur le processus pour essayer de réaliser de grandes choses plutôt que de penser d’abord aux grandes choses et ensuite au processus.”

Aligné aux côtés de Sebastian Vettel puis de Carlos Sainz chez Ferrari, Leclerc a clairement fait savoir qu’il préférait avoir un coéquipier fort.

Au lieu de penser que j’aimerais avoir un pilote numéro deux comme coéquipier, j’ai toujours pensé qu’il est tellement mieux d’avoir le meilleur comme coéquipier. J’ai eu des coéquipiers très, très rapides qui m’ont fait progresser et avec Lewis, j’apprendrai aussi beaucoup.

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Leclerc estime qu’Hamilton n’a pas besoin de ses conseils

Même si Lewis Hamilton, enfin vainqueur cette année sous l’ère des monoplaces à effet de sol, a éprouvé des difficultés avec la génération actuelle de voiture, le Monégasque affirme que “Lewis est toujours incroyablement rapide. C’est toujours Lewis Hamilton. Je ne pense donc pas qu’il ait besoin de conseils de ma part !”

Quelques mois avant de se retrouver à collaborer ensemble chez Ferrari, Leclerc a par ailleurs indiqué bien s’entendre avec le pilote aux 105 victoires en F1.

“C’est cool, nous avons une très bonne relation et je suis sûr que ça va rester comme ça.”

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Ferrari n’est « pas pressée » de conclure un accord avec ses pilotes

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, a indiqué que son équipe n’était « pas pressée » de signer de nouveaux contrats avec Charles Leclerc et Carlos Sainz, bien que des discussions ont été entamées selon le Français. 

Les contrats de Charles Leclerc et de Carlos Sainz avec Ferrari arriveront à leur terme à la fin de la campagne 2024, mais selon les premières indiscrétions de la presse italienne, Leclerc aurait déjà signé un nouveau contrat de cinq années pour rester à Maranello jusqu’en 2029, alors que l’avenir de son coéquipier Carlos Sainz n’est toujours pas clair.

Frederic Vasseur avait précédemment déclaré qu’il s’attendait à ce que des accords soient conclus d’ici la fin de la saison 2023, mais la campagne a été si intense que le Français a dû réorganiser son agenda : « Nous ne sommes pas pressés de prolonger les accords mais avons entamé des discussions. »

« Mercedes l’a fait en août [2023]. Nous ne sommes pas du tout pressés. » a déclaré Frederic Vasseur à Sky Sports.

« Cette saison, je m’attendais à le faire avant la fin de l’année. Mais la saison a été énorme. Mais nous avons entamé les discussions. Mais, encore une fois, nous ne sommes pas pressés. »

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement trois points de retard sur Mercedes. 

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février

La Scuderia Ferrari est devenue la première écurie de la grille à dévoiler la date de présentation de sa monoplace pour la saison 2024 de F1, cependant, aucun détail spécifique au lancement n’a encore été dévoilé.

Ferrari dévoilera sa F1 2024 le 13 février, soit huit jours avant le début des essais de pré-saison qui se dérouleront une nouvelle fois à Bahreïn du 21 au 23 février 2024. Aucun détail n’a encore été dévoilé par l’équipe basée à Maranello concernant ce lancement, mais on s’attend à ce que la future monoplace de Charles Leclerc et Carlos Sainz soit dévoilée à Fiorano en Italie comme lors de la saison 2023.

Très certainement, le déverminage de la monoplace 2024 aura lieu sur le tracé privé de Ferrari à Fiorano dans le cadre du roulage autorisé par la FIA qui est désormais passé à 200 kilomètres (contre 100 kilomètres jusqu’en 2023).

L’an prochain, Ferrari alignera – pour une quatrième saison consécutive – Charles Leclerc et Carlos Sainz, l’Espagnol ayant été le seul pilote non Red Bull à remporter une victoire en 2023 au Grand Prix de Singapour.

Les deux pilotes seront d’ailleurs en fin de contrat à la fin de la saison 2024, et des discussions sont en cours avec les deux parties concernant une prolongation jusqu’en 2025 et au-delà.