Isack Hadjar voit les nouvelles règles de 2026 comme une « bonne opportunité » pour intégrer Red Bull

Isack Hadjar estime que l’introduction des nouvelles réglementations techniques en 2026 pourrait jouer en sa faveur dans la perspective d’un passage chez Red Bull.

La Formule 1 s’apprête à vivre une refonte majeure, avec des changements significatifs attendus sur les châssis et les groupes motopropulseurs dès la saison prochaine. Un contexte qui, selon le jeune pilote français, pourrait lisser les écarts et redistribuer les cartes.

Pour sa première année en F1, Hadjar a déjà marqué les esprits, engrangeant 21 points en dix Grands Prix. Une performance solide qui alimente les rumeurs autour de sa possible promotion chez Red Bull, où Yuki Tsunoda peine à s’imposer aux côtés de Max Verstappen. Ce dernier avait été préféré à Liam Lawson, sans grand succès en début de saison.

Interrogé sur sa progression, Hadjar s’est vu rappeler une maxime de Franz Tost, ancien patron de Toro Rosso, selon laquelle un pilote atteint sa pleine maturité après trois saisons en Formule 1. Un avis que le principal intéressé ne conteste pas, tout en laissant entendre que l’évolution réglementaire pourrait accélérer les choses.

Hadjar a donné son avis sur ces rumeurs : « Il y a des pilotes qui, après 10 ans, continuent d’apprendre et de progresser. Je pense donc que c’est un commentaire juste. On peut évidemment bien réussir dans une écurie de pointe en moins de temps. Mais je pense que trois ans, c’est logique. »

Hadjar a toutefois laissé entendre qu’il ne laisserait pas passer l’occasion de rejoindre Red Bull, car il considère les nouvelles réglementations comme une opportunité de prendre un nouveau départ.

« Il y a aussi le changement de réglementation, donc c’est un peu comme repartir de zéro », a déclaré Hadjar. « Cela rend les choses plus faciles. En tant que pilote, j’aimerais avoir une voiture rapide dès le départ. Regardez Lewis [Hamilton], il a commencé chez McLaren et il a bien réussi. Il n’a pas eu besoin de trois ans, mais après trois ans, il était clairement meilleur. »

GP du Canada : Kimi Antonelli fait remonter l’Italie sur un podium de F1 après 15 ans d’attente

Kimi Antonelli a livré ses impressions sur les derniers tours tendus du Grand Prix du Canada, au cours desquels il a dû résister à la pression d’Oscar Piastri pour conserver une place sur le podium – son tout premier en Formule 1.

Le jeune pilote Mercedes, âgé de seulement 18 ans, a franchi la ligne d’arrivée en troisième position sur le circuit Gilles Villeneuve, au terme d’une prestation solide marquée par un départ incisif et une gestion rigoureuse de ses pneus dans les derniers kilomètres.

Antonelli avait gagné une position dès le premier tour en dépassant Piastri dans la ligne droite menant au virage 3. Mais en fin de course, la pression s’intensifiait : le rythme de la McLaren redevenait menaçant, et l’Italien craignait d’avoir trop sollicité ses gommes lors de son dernier relais.

« J’ai commencé à compter les tours en espérant que ça tienne », a-t-il admis après la course.

Finalement, un accrochage entre Lando Norris et Piastri à quelques tours de l’arrivée a entraîné l’intervention de la voiture de sécurité, figé les positions, et offert à Antonelli un soulagement bienvenu – ainsi qu’un premier podium historique pour sa jeune carrière en F1.

« Pour être honnête, j’espérais juste que la course se termine », a déclaré Antonelli aux médias. « Je regardais même l’écran pour compter les tours, car c’était très stressant. Dans le dernier relais, j’ai poussé un peu trop fort derrière Max et j’ai fini par dégrader l’avant gauche. Les derniers tours ont été difficiles, surtout en voyant Oscar se rapprocher de plus en plus dans la zone DRS. À un moment donné, il a même tenté de me dépasser dans le premier virage. Cela m’a demandé beaucoup d’efforts. »

En décrochant la troisième place au Grand Prix du Canada, Kimi Antonelli est devenu le troisième plus jeune pilote à monter sur un podium en Formule 1, derrière Max Verstappen – deuxième à Montréal – et le Canadien Lance Stroll.

Cette performance marque également un tournant pour l’Italie : il s’agit du premier podium d’un pilote italien en F1 depuis Jarno Trulli, deuxième pour Toyota lors du Grand Prix du Japon en 2009. Une disette de 15 ans désormais rompue sur le circuit Gilles Villeneuve.

Conscient de l’impact symbolique de ce résultat pour une nation profondément attachée à la course automobile, Antonelli mesure la portée de son exploit. Le jeune prodige de Mercedes, tout en savourant cette étape majeure, ne cache pas son ambition : « Ce n’est qu’un début », a-t-il laissé entendre, tourné vers ses prochains objectifs.

« C’est évidemment un sentiment formidable d’être le prochain Italien à monter sur le podium après si longtemps », a-t-il déclaré. « Maintenant, mon prochain objectif est de gagner, de ramener l’Italie au sommet. Ce résultat était nécessaire. Il est également dédié à tous les tifosi italiens. J’ai passé un week-end incroyable à Imola en termes de soutien. Ça ne s’est pas déroulé aussi bien que je l’aurais voulu, mais c’est formidable de voir autant de soutien dès le début. Ce résultat est donc également pour eux. »

Qui sont ces pilotes a avoir remporté à la fois un Grand Prix de F1 et les 24 Heures du Mans ?

Les pilotes ayant gagner au moins une course en F1 ainsi que les 24 Heures du Mans

Pilote Victoire en F1 Victoire au Mans
Jose Frolian Gonzalez 2 1954
Maurice Trintignant 2 1954
Mike Hawthorn 3 1955
Phil Hill 3 1958, 1961, 1962
Lorenzo Bandini 1 1963
Jochen Rindt 6 1965
Bruce McLaren 4 1966
Dan Gurney 4 1967
Pedro Rodriguez 2 1968
Jacky Ickx 8 1969, 1975, 1976, 1977, 1981, 1982
Graham Hill 14 1972
Didier Pironi 3 1978
Johnny Herbert 3 1991
Fernando Alonso 32 2018, 2019
Robert Kubica 1 2025

Des dissidents à Ben Sulayem soulignent le risque « d’érosion de la réputation de la FIA »

Des modifications controversées des statuts de la FIA, l’instance dirigeante de la Formule 1 ont été adoptées par ses membres malgré un avertissement selon lequel l’organisation traverse une « période sombre de recul démocratique ».

Le club automobile national autrichien, l’OAMTC, a critiqué ces modifications dans une lettre adressée avant le GP du Canada de Formule 1 au Conseil mondial de la mobilité et du tourisme automobile (WCAMT) de la FIA, avant le vote de jeudi dernier lors de l’Assemblée générale de la FIA à Macao.

Il a dénoncé la direction du président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, et a exhorté les membres à ne pas voter en faveur des modifications proposées par M. Ben Sulayem – et révélées par BBC Sport le mois dernier – au motif qu’elles « risquent de contribuer davantage à l’érosion de la réputation de la FIA en matière de gouvernance compétente et transparente ». Cependant, les membres ont voté en faveur des modifications par 83,35 % contre 16,65 %.

Le premier mandat de Ben Sulayem prend fin en décembre prochain et il est pour l’instant le seul candidat à avoir confirmé sa candidature. La légende du rallye Carlos Sainz a déclaré qu’il envisageait de se présenter, mais n’a pas encore pris de décision définitive.

Les dissidents aux mesures récentes de Ben Sulayem l’accudent d’être revenu sur ses promesses faites lors de sa campagne électorale en 2021, qui visaient à garantir que « les structures de gouvernance soient conformes aux meilleures pratiques ».

Ils affirment également qu’il n’a mis en œuvre aucune des « changements essentiels » recommandés par un examen et un audit de la structure de gouvernance de la FIA commandés à McKinsey en 2022, soulignant qu’une série de changements ont eux  érodé la responsabilité au sein de la FIA, notamment via la limitation du pouvoir du comité d’éthique, affirmant que « les enquêtes éthiques peuvent, dans les faits, être supprimées » en raison de la concentration du pouvoir de contrôle entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

Par ailleurs, ce qui passe mal auprès de nombreux membres est la suppression du poste de responsable de la conformité à la suite du licenciement de Paolo Basarri de cette fonction l’année dernière, résultant en une centralisation du pouvoir décisionnel entre les mains du président de la FIA et du président du Sénat.

L’imposition de contrats obligeant le personnel de la FIA à payer une amende de 50’000 euros en cas de violation des clauses de confidentialité, et le pouvoir de la direction de déterminer seule si cette amende doit être payée et pourquoi, « sans audience, sans délai, sans droit de recours et sans définition de ce que signifie la confidentialité » finit de brosser dans le mauvais sens du poil tous les adeptes de la transparence au sein d’une institution qui ne fait que se refermer sur elle-même.

Fernando Alonso salue la performance de Robert Kubica après sa victoire au Mans : « Une légende du sport automobile »

Fernando Alonso n’a pas hésité à saluer la performance de Robert Kubica après la victoire du pilote polonais aux 24 Heures du Mans, qualifiant son ancien rival de « légende du sport automobile ».

Kubica s’est imposé au volant de la Ferrari 499P n°83 sur le circuit de la Sarthe, signant ainsi un succès historique. Il devient le deuxième pilote de Formule 1 à avoir remporté à la fois un Grand Prix et les 24 Heures du Mans au XXIe siècle, suivant ainsi les traces d’Alonso lui-même.

Ce triomphe couronne un parcours hors du commun. Gravement blessé lors d’un accident de rallye en 2011, Kubica avait vu sa carrière brutalement interrompue. Malgré les séquelles, il avait effectué un retour en Formule 1 en 2019 avec Williams, bien loin toutefois du niveau qui l’avait vu triompher au Grand Prix du Canada en 2008.

En 2010, il avait réalisé une saison solide et était pressenti pour rejoindre Ferrari aux côtés d’Alonso en 2012. Ce projet avait été abandonné après son accident. À l’annonce de la victoire mancelle du Polonais, Alonso s’est montré particulièrement élogieux, saluant la ténacité et le talent d’un pilote qu’il considère comme l’un des grands noms du sport automobile.

« Je suis très heureux pour lui, nous avons discuté à plusieurs reprises de la particularité de cette course et il le mérite », a déclaré Alonso aux médias. « C’est une légende de notre sport, et il l’est encore plus maintenant après avoir remporté Le Mans et après la douleur qu’il a endurée lors de son accident. Je pense que c’est un jour très heureux pour le sport automobile. Il aurait probablement dû gagner il y a quelques années, lorsqu’il a connu une défaillance en LMP2, donc je suis heureux pour lui. Je vais l’appeler, je ne voulais pas le déranger aujourd’hui, je vais faire la fête, je suis extrêmement heureux et fier de lui. »

Williams et Honda réunis à nouveau au Festival of Speed de Goodwood

L’écurie Williams a confirmé qu’elle renouerait avec Honda à l’occasion du prochain Goodwood Festival of Speed, prévu du 10 au 13 juillet. Cet événement emblématique célèbrera plusieurs machines légendaires du sport automobile, dont la Williams FW11, témoin d’une époque marquante de la Formule 1.

La FW11, propulsée par un moteur Honda, avait été pilotée par Nigel Mansell lors de la saison 1986. Cette année-là, le Britannique avait frôlé le titre mondial avant qu’une crevaison en fin de Grand Prix ne permette à Alain Prost de coiffer la couronne.

Près de quatre décennies plus tard, Mansell reprendra le volant de cette monoplace mythique, restaurée pour l’occasion par l’équipe Williams. Il s’agira également du premier événement commun entre Williams et Honda depuis leur partenariat dans les années 1980, une période qui reste l’une des plus compétitives de l’histoire de l’écurie britannique.

« C’est un immense privilège de célébrer la riche histoire de Williams à Goodwood en présentant deux des voitures les plus emblématiques de l’écurie », a déclaré James Vowles, directeur de l’écurie Williams. « La FW11 restaurée symbolise la collaboration historique entre Atlassian Williams Racing et Honda Motor Co., Ltd, un partenariat qui a marqué une époque d’excellence technique et de succès en championnat. Aux côtés de la légendaire FW14B, voir ces voitures réunies à Goodwood est un rappel puissant de notre riche héritage en matière de course automobile. Cet événement rend parfaitement hommage à l’héritage et à l’innovation qui continuent d’inspirer notre équipe aujourd’hui. »

Mansell ne sera pas le seul pilote à prendre le volant : les vainqueurs de courses de F1 pour Williams, Thierry Boutsen et Riccardo Patrese, auront également leur tour, tout comme l’ancien pilote de F1 Karun Chandhok.

F1 – Le Grand Prix du Canada prolongé jusqu’en 2035

La Formule 1 a officialisé la prolongation de son partenariat avec le Grand Prix du Canada, assurant la présence de l’épreuve à Montréal jusqu’en 2035 au minimum.

Inscrit au calendrier depuis 1978, le circuit Gilles-Villeneuve demeure une étape incontournable de la saison, à l’exception de quelques interruptions : en 1987 en raison d’un litige commercial, en 2009 pour des désaccords liés au calendrier, puis en 2020 et 2021 à cause de la pandémie de COVID-19.

Épreuve historique, le Grand Prix du Canada est la plus ancienne course de Formule 1 organisée hors d’Europe. Inaugurée en 1967 au Mosport Park, elle a été transférée sur l’île Notre-Dame en 1978. Cette année-là, Gilles Villeneuve, idole locale, y remportait sa première victoire en F1, donnant son nom au circuit par la suite.

Alors que l’actuel contrat courait jusqu’en 2031, l’annonce de cette prolongation est intervenue peu après l’édition 2025, remportée par George Russell (Mercedes), confirmant la pérennité de l’épreuve dans la métropole québécoise.

« Alors que la Formule 1 célèbre son 75e anniversaire, il est tout à fait approprié que nous annoncions la prolongation du Grand Prix du Canada, une course qui a une histoire incroyable dans notre sport et qui porte le nom d’une véritable légende, Gilles Villeneuve », a déclaré Stefano Domenicali, PDG et président de la F1. « Montréal est une ville incroyable, pleine d’énergie et de fans passionnés, et je suis ravi de confirmer que nous continuerons à courir ici jusqu’à la saison 2035, et que notre accord sur les droits médiatiques avec Bell Media est également prolongé à long terme. Je tiens à remercier le promoteur, Octane Racing Group, pour ses efforts continus visant à moderniser ce site emblématique ces dernières années, ainsi que tous les acteurs politiques locaux, régionaux et nationaux qui ont travaillé en étroite collaboration pour faire de cet événement ce qu’il est aujourd’hui. Je tiens également à remercier nos incroyables fans canadiens. Je me réjouis de créer avec vous d’autres moments inoubliables à Montréal au cours des dix prochaines années. »

Au cours des dernières années, Octane Racing Group a supervisé d’importants travaux de rénovation des installations, notamment la construction d’un nouveau garage et de nouvelles tribunes.

Le circuit de Kyalami en Afrique du Sud fait un grand pas vers un retour au calendrier de la F1

La FIA a officiellement validé le projet de réhabilitation du circuit de Kyalami, en Afrique du Sud, en vue d’obtenir de nouveau l’homologation Grade 1, indispensable pour accueillir un Grand Prix de Formule 1.

Cette approbation relance concrètement les ambitions de faire revenir la F1 sur le continent africain, plus de trois décennies après la dernière course disputée à Kyalami. Le circuit avait alors accueilli le Grand Prix d’Afrique du Sud en 1993, remporté par Alain Prost au volant d’une Williams. L’année précédente, c’est Nigel Mansell, également chez Williams, qui s’était imposé.

Ces deux éditions marquaient un bref retour de la F1 sur une piste déjà emblématique, qui avait accueilli l’épreuve sud-africaine de façon régulière entre 1967 et 1985. Le retour potentiel de la discipline reine du sport automobile à Kyalami serait un événement majeur, symbolisant la réintégration de l’Afrique dans le calendrier mondial.

Lors d’une conférence de presse au circuit du Grand Prix de Kyalami, qui est actuellement une installation de catégorie 2 de la FIA, le propriétaire du circuit, Toby Venter, a déclaré : « C’est un moment décisif pour le sport automobile sud-africain. Lorsque nous avons acquis Kyalami en 2014, nous nous sommes engagés à le restaurer, non seulement pour en faire un site de classe mondiale, mais aussi pour en faire un phare du sport automobile sur tout le continent africain. L’acceptation de notre projet de certification de niveau 1 par la FIA est une étape importante dans cette démarche. »

Les modifications proposées pour ramener le circuit à son niveau de certification antérieur ne nécessiteront aucun changement de tracé. L’accent sera plutôt mis sur la mise aux normes des zones de dégagement, des systèmes de barrières, des clôtures de protection et du drainage.

Clive Bowen, fondateur et directeur britannique d’Apex Circuit Design, qui a largement participé au projet, a ajouté : « Il s’agit d’une mise à niveau mineure sur le plan technique, mais qui permettra d’améliorer les normes déjà excellentes du circuit afin de répondre aux exigences modernes de la catégorie 1. » Avec l’accord de l’instance dirigeante du sport automobile, Kyalami dispose de trois ans pour réaliser les travaux nécessaires. « Aujourd’hui, nous ouvrons un nouveau chapitre audacieux pour Kyalami. Nous sommes prêts pour le retour de la Formule 1 sur le sol africain », a conclu M. Venter.

Villeneuve tacle Piastri après son accrochage avec Norris à Montréal

Jacques Villeneuve n’a pas mâché ses mots à l’issue du Grand Prix du Canada. Sur les réseaux sociaux, le champion du monde 1997 a estimé qu’Oscar Piastri avait été « un peu méchant » dans son duel avec Lando Norris, son coéquipier chez McLaren.

L’incident s’est produit au 67e tour sur le circuit Gilles-Villeneuve, alors que les deux pilotes se disputaient la quatrième place derrière la Mercedes de Kimi Antonelli. Dans la ligne droite principale, Norris a tenté de se déporter à gauche pour dépasser Piastri à l’intérieur du virage n°1. Mais le pilote australien a fermé la porte, entraînant un contact à l’arrière de sa monoplace. Conséquence : Norris a été contraint à l’abandon.

Le Britannique a aussitôt présenté ses excuses par radio, et les deux hommes ont ensuite échangé brièvement en zone mixte après la course. Jacques Villeneuve, observateur attentif du week-end montréalais, est revenu sur cet accrochage sur son compte Instagram, livrant une analyse sans détour du comportement de Piastri.

« Le Grand Prix de Montréal est terminé et Antonelli a décroché un superbe podium », a-t-il déclaré. « Il en avait besoin après trois courses difficiles. Il va maintenant gagner un peu plus de confiance, ce qui sera excellent pour lui. Ce qui aurait pu être une course passionnante s’est transformé en une course moins passionnante.
De plus, à la fin de la course, le règlement autorise un drapeau rouge afin de permettre un nouveau départ pour un sprint de deux tours, ce qui est toujours passionnant, mais ils ont décidé d’opter pour une fin de course ennuyeuse avec la voiture de sécurité, c’est dommage. C’était essentiellement une course d’usure des pneus, tous les pilotes ont ménagé leurs pneus au lieu de pousser à fond. »

« Sainz a marqué un point, une bonne remontée, mais ensuite, il y a eu la collision entre les deux pilotes McLaren, [il était] facile de pointer du doigt Norris. Il s’est rendu compte trop tard que Piastri se déplaçait vers la gauche parce qu’il avait le nez dans la boîte de vitesses de Piastri, il ne s’en est pas rendu compte et Piastri se déplaçait progressivement vers la gauche. Il n’était pas censé faire ça, c’était un peu méchant, donc il y aura des discussions plus tard au sein de l’équipe. »

Lewis Hamilton fataliste sur les limites actuelles de Ferrari : « Beaucoup de choses doivent changer »

Lewis Hamilton a admis avec réalisme qu’il ne lutterait pas pour la victoire cette saison au volant de la Ferrari, estimant que « beaucoup de choses doivent changer » pour espérer inverser la tendance.

Après des débuts encourageants marqués par une victoire lors de la course sprint en Chine, le septuple champion du monde et la Scuderia ont rapidement perdu le rythme. La double disqualification survenue à Shanghai a marqué un tournant difficile, et depuis, la SF-25 peine à convaincre. Malgré des arrivées régulières dans les points, Hamilton ne parvient pas à trouver la confiance nécessaire dans sa monoplace. Rares sont les occasions où il a pu se battre pour le podium, et la perspective d’une victoire semble, pour l’heure, hors de portée.

À 40 ans, le Britannique reconnaît que son aventure avec Ferrari s’inscrit dans un processus de construction, et que le succès nécessitera du temps et des ajustements en profondeur.

« Ce que vous ne voyez pas, c’est ce qui se passe en coulisses, et il se passe beaucoup de choses », a déclaré Hamilton aux médias. « Il y a beaucoup à améliorer. Beaucoup de choses doivent changer. Pour moi, je sais que nous ne nous battons pas pour la victoire cette année, je sais que nous ne sommes pas dans la course au championnat, ce qui n’est pas très agréable. Je sais aussi que je suis en train de m’habituer à travailler avec l’équipe, de poser les bases et d’essayer de les orienter vers les changements nécessaires pour que l’année prochaine, nous ayons une voiture capable de gagner, que nous puissions nous battre, être constants et avoir une stratégie, et toutes ces choses différentes. Donc, dans cette optique, ça me va, mais évidemment, je veux gagner, et quand on n’est pas en tête, qu’on ne se bat pas pour le podium, c’est forcément un peu décevant. J’espérais [à Montréal] me battre pour le podium, mais apparemment, nous n’avions pas les performances nécessaires. J’espère qu’avec une mise à niveau, peut-être à un moment donné, nous serons un peu plus compétitifs. »

Du mieux en Autriche pour Ferrari ? 

Parti en cinquième position sur la grille, Hamilton a vu ses chances de terminer dans le top 3 s’envoler au 12e tour lorsqu’il a roulé sur une marmotte, endommageant sa monoplace et perdant 20 points d’appui aérodynamique, soit une demi-seconde par tour. En ce qui concerne ses progrès cette saison, Hamilton estime que ce sera moins une question d’adaptation de la voiture à son style de pilotage que d’adaptation de son style de pilotage à la voiture.

Pour Hamilton, le circuit Gilles-Villeneuve « a mis en évidence les faiblesses de la voiture. Je n’ai jamais eu une voiture qui sous-vire autant à basse vitesse ici », a-t-il déclaré. « Elle ne voulait tout simplement pas tourner dans les virages 2 et 10, ce n’était donc certainement pas mon week-end préféré. J’espère que le prochain [en Autriche] sera meilleur. Tout est en moyenne et haute vitesse, donc je pense que nous serons un peu meilleurs. Je pense que la voiture est plutôt bonne en haute vitesse, donc j’espère que nous serons un peu plus forts. Je ne pense pas que nous serons au niveau des McLaren, et les Red Bull sont également très rapides en haute vitesse, mais j’espère que nous serons toujours dans le coup. »

Christian Horner balaye les rumeurs d’un départ chez Ferrari

Christian Horner a soigneusement esquivé les questions sur une possible rencontre avec John Elkann, président de Ferrari, dans le cadre d’un éventuel transfert à la tête de la Scuderia. Interrogé sur le sujet, le directeur de Red Bull Racing a fermement réfuté les spéculations, réaffirmant son engagement envers l’écurie de Milton Keynes.

Sous contrat jusqu’en 2029 voire 2030, Horner reste néanmoins au cœur des rumeurs alors que la pression s’accentue sur Frédéric Vasseur. Le Français, à la tête de Ferrari depuis 2023, fait face à des critiques croissantes en raison des performances décevantes de la Scuderia depuis le début de la saison.

Des bruits de paddock évoquent même un éventuel remplacement de Vasseur, avec Horner en tête de liste pour reprendre le flambeau à Maranello. Ces spéculations interviennent après une période agitée pour le Britannique, dont la position chez Red Bull a été fragilisée par 18 mois de turbulences internes.

Malgré ce contexte, Horner, 51 ans, a réaffirmé sa loyauté envers Red Bull lorsqu’il a été interrogé par Martin Brundle sur Sky Sports F1, assurant qu’il ne cherchait pas à explorer d’autres options.

« Bon sang ! » a répondu Horner lorsqu’on lui a demandé s’il avait rencontré Elkann. « Martin, vous connaissez ce milieu et les couloirs des stands. Il y a tellement de rumeurs. Je ne vais nulle part. Je suis pleinement engagé auprès de Red Bull. Nous avons tellement de bonnes choses en préparation ; nous sommes sur le point de lancer notre propre moteur pour 2026, ce qui a été un projet et une entreprise colossaux. »

Horner n’a pas manqué l’occasion de tourner le sujet en dérision, plaisantant sur le fait qu’il ne rejoindrait même pas Alpine après des rumeurs suggérant que Flavio Briatore pourrait être intéressé par le faire partir de Red Bull.

« Bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes, en particulier à des équipes comme Ferrari. Mais non, je ne vais nulle part, pas même chez Alpine ! », a déclaré Horner. « Comme je l’ai dit, les spéculations vont bon train dans ce paddock », a-t-il ajouté. « Mais je suis ici depuis quoi, 21 ans, et je n’ai aucune intention d’aller ailleurs. »

F1 – Aston Martin lorgne sur George Russell en vue de 2026

Selon une source bien informée citée par Motorsport, Aston Martin envisagerait sérieusement de recruter George Russell pour mener son projet de F1 à partir de 2026, date à laquelle le sport connaîtra une importante refonte de sa réglementation technique.

Le contrat de Russell avec Mercedes arrive à échéance à la fin de la saison, et bien qu’une prolongation ait longtemps été perçue comme une formalité, aucun accord n’a encore été officialisé. Ce flou alimente les spéculations autour d’un possible changement de cap du pilote britannique.

Si une telle option se concrétisait, Aston Martin devrait alors réévaluer son duo de pilote actuel. Officiellement, Fernando Alonso et Lance Stroll sont engagés jusqu’en 2026. Cependant, la position de Stroll semble solidifiée par les liens familiaux – son père, Lawrence Stroll, étant propriétaire de l’équipe.

Quant à Alonso, sa présence remarquée dans le motorhome Alpine durant le Grand Prix du Canada a ravivé les rumeurs d’un éventuel retour dans l’écurie française, deux ans après l’avoir quittée. Le jeu des chaises musicales pourrait bien s’intensifier dans les mois à venir.

Mercedes peut-elle se passer de George Russell ? 

George Russell, qui est le seul pilote de renom sans contrat pour 2026, a insisté sur le fait qu’il ne discutait avec aucune autre équipe après sa victoire impressionnante sur Max Verstappen (Red Bull) au Canada.

« Non, je ne parle avec personne d’autre ni avec aucune équipe qui a manifesté son intérêt. J’ai toujours dit clairement que mon intention était de rester chez Mercedes. Cela a toujours été clair », a-t-il souligné. « Et, vous savez, je suis loyal envers Mercedes. Ils m’ont donné ma chance en Formule 1. Je n’ai aucune rancœur suite aux discussions qui ont eu lieu, en particulier autour de Max, car, comme je l’ai dit à maintes reprises, pourquoi les équipes ne s’intéresseraient-elles pas à Max si tout le monde le pouvait, si tous les pilotes étaient libres de tout contrat pour l’année prochaine ? Max serait le numéro un pour toutes les équipes. C’est compréhensible.
Mais au final, il n’y a que deux places dans chaque écurie et je savais que si je continuais à performer comme je le fais, ma position ne serait en aucun cas menacée. Je me sens donc bien. Nous ne sommes pas pressés de négocier mon contrat. »

GP du Canada : George Russell conserve sa victoire après le rejet de la réclamation de Red Bull

George Russell a vu sa victoire au Grand Prix du Canada confirmée ce dimanche soir, après que les commissaires ont rejeté la réclamation déposée par Red Bull concernant un incident survenu derrière la voiture de sécurité en fin de course.

La contestation faisait suite à une manœuvre controversée dans les derniers tours, alors que la course était neutralisée à la suite de l’accrochage entre les deux McLaren d’Oscar Piastri et Lando Norris. Ce contact, survenu à trois boucles du drapeau à damier, avait entraîné l’abandon de Norris et le déploiement de la voiture de sécurité.

Dans les instants suivants, Max Verstappen, alors deuxième, s’est retrouvé brièvement devant Russell, affirmant que le pilote Mercedes avait freiné brutalement devant lui. Le Néerlandais a immédiatement exprimé son agacement à la radio : « George a freiné de manière agressive », a-t-il déclaré à son ingénieur Gianpiero Lambiase. Ce dernier a assuré qu’une vérification serait effectuée pour déceler toute infraction.

Russell, de son côté, a aussi fait part de ses impressions : « Verstappen vient de me dépasser sous la voiture de sécurité », a-t-il signalé à son ingénieur Marcus Dudley, suggérant une possible infraction du pilote Red Bull.

Peu après, Lambiase a réagi à la lumière des images disponibles : « L’incident avec Russell a été étudié. Max, c’est assez évident. Ne te laisse pas prendre à ce jeu. »

La situation laissait entendre que Russell aurait pu chercher à inciter Verstappen à le dépasser sous régime de safety car, ce qui aurait valu à ce dernier une pénalité — potentiellement lourde de conséquences au vu de ses 11 points de pénalité actuels.

Mais après une audience approfondie et près de six heures d’examen, les commissaires ont conclu que les éléments avancés par Red Bull ne justifiaient aucune sanction à l’encontre du pilote Mercedes. Aucune infraction formelle n’a été retenue, confirmant ainsi la victoire de Russell à Montréal.

Verstappen, deuxième à l’arrivée, conserve ses points au championnat, tandis que la tension entre les deux rivaux ne cesse de monter à l’approche des prochaines manches.

Classement des championnats de F1 2025 après le Grand Prix du Canada

Comment le Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PEquipe Points
1McLaren 756
2Mercedes398
3Red Bull 366
4Ferrari362
5Williams111
6Racing Bulls82
7Aston Martin72
9Haas70
8Sauber62
10Alpine22

PPilote Equipe Points
1L. NorrisMcLaren390
2O. PiastriMcLaren366
3M. VerstappenRed Bull341
4G. RussellMercedes276
5C. LeclercFerrari214
6L. HamiltonFerrari148
7K. AntonelliMercedes122
8A. AlbonWilliams73
9N. HülkenbergSauber43
10I. HadjarVCARB43
11O. Bearman Haas40
12F. AlonsoAston Martin40
13C. SainzWilliams38
14L. LawsonVCARB36
15L.StrollAston Martin32
16E. OconHaas30
17Y. TsunodaRed Bull28
18P. GaslyAlpine22
19G. BortoletoSauber19
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

GP du Canada : George Russell s’impose les McLaren s’accrochent

George Russell a remporté une victoire magistrale au Grand Prix du Canada 2025, signant le quatrième succès de sa carrière en Formule 1 à l’issue d’une course intense sur le circuit Gilles-Villeneuve. Le pilote Mercedes a su résister jusqu’au bout à Max Verstappen et Kimi Antonelli, dans une épreuve marquée par une collision spectaculaire entre les McLaren de Lando Norris et Oscar Piastri à trois tours de l’arrivée. La course, animée et stratégique, s’est conclue sous voiture de sécurité, scellant le podium avec Russell en tête, suivi de Verstappen et du jeune Antonelli, qui monte sur la boîte pour la première fois de sa carrière.

Départ maîtrisé, bataille stratégique

Dès l’extinction des feux, Russell a conservé l’avantage de sa pole position face à un Verstappen pressant. Kimi Antonelli a pris le meilleur sur Piastri dès le troisième virage pour s’installer en troisième position, tandis qu’un accrochage évité de justesse derrière permettait à Nico Hülkenberg de progresser dans le classement.

La course s’est rapidement stabilisée, chacun gérant l’usure de ses pneus dans l’attente de la fenêtre de ravitaillement idéale. Verstappen a été le premier des leaders à s’arrêter, optant pour des gommes dures. Russell et Antonelli ont réagi dans les tours suivants, maintenant leur place dans le trio de tête.

McLaren : un duel qui tourne au drame

La tension a gagné en intensité dans la deuxième moitié de course, notamment entre les deux McLaren. Norris, auteur d’une belle remontée grâce à une stratégie décalée, a réduit l’écart sur Piastri avant de tenter une attaque hasardeuse dans la ligne droite des stands au 67e tour. Il a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, provoquant l’abandon de l’Australien. Norris a reconnu sa responsabilité dans l’accrochage dès la fin de l’action. Cette collision a entraîné la sortie de la voiture de sécurité, figée jusqu’au drapeau à damier.

Classement du Grand Prix du Canada

Lewis Hamilton, en proie à des problèmes de performance sur sa Ferrari endommagée, a vécu un Grand Prix compliqué. Charles Leclerc, quant à lui, a vu sa stratégie de deux arrêts compromettre ses chances de podium, exprimant à plusieurs reprises son incompréhension à la radio.

Derrière les leaders, plusieurs incidents ont émaillé la course : Alex Albon a abandonné en raison d’un souci mécanique, Lance Stroll a écopé d’une pénalité pour un contact avec Pierre Gasly, et Liam Lawson a été sanctionné pour non-respect des drapeaux bleus. Malgré ces péripéties, Fernando Alonso et Nico Hülkenberg ont réussi à inscrire des points.

Russell signe ainsi un succès décisif dans la dynamique de la saison, au terme d’un week-end parfait à Montréal. Verstappen, deuxième, limite les dégâts au championnat, tandis qu’Antonelli se rassure après trois Grands Prix sans le moindre point. 

Classement et résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

Découvrez les résultats très attendus du Grand Prix de Formule 1 du Canada 2025 à Montréal !

Résultat du Grand Prix de F1 du Canada 2025

# Pilote Écurie Écart
1
 
George RUSSELL

 
Mercedes LAP 70
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +0.228
3
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +1.014
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren +2.109
5
 
Charles LECLERC
Ferrari +3.442
6
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +10.713
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +10.972
8
 
Nico HULKENBERG
Stake +15.364
9
 
Esteban OCON
Haas 1L
10
 
Carlos SAINZ
Williams 1L
11
 
Oliver BEARMAN
Haas 1L
12
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1L
13
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1L
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
15
 
Pierre GASLY
Alpine 1L
16
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1L
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
18
 
Lando NORRIS
McLaren 4L
19
 
Liam LAWSON
Racing Bulls DNF
20
 
Alexander ALBON
Williams DNF

Verstappen balaie les spéculations sur une éventuelle suspension en F1

Max Verstappen a sèchement rejeté les débats persistants autour d’une possible suspension en Formule 1, qualifiant les discussions à ce sujet de « puériles ».

Le pilote Red Bull, quadruple champion du monde, a vu son compteur de points de pénalité grimper à 11 sur les 12 derniers mois après sa collision avec George Russell lors du Grand Prix d’Espagne. À un seul point de la suspension automatique, Verstappen doit désormais boucler les courses au Canada et en Autriche sans incident pour éviter une sanction.

Malgré la pression, le Néerlandais a signé une solide performance lors des qualifications à Montréal, ne cédant la pole qu’à George Russell pour quelques centièmes. De quoi augurer un nouveau duel intense entre les deux hommes ce dimanche.

Mais le Néerlandais a répondu aux questions insistantes sur le sujet lors de la conférence de presse de la FIA après les qualifications, déclarant : « Je n’ai pas besoin d’entendre ça encore une fois, ça me fout vraiment en rogne. Vous en parlez depuis jeudi… C’est une perte de temps. C’est très puéril. C’est pourquoi je ne veux pas trop en parler, car c’est vraiment agaçant, ce monde dans lequel nous vivons. »

De son côté, George Russell a insisté sur le fait que Verstappen avait « plus à perdre » étant donné qu’il est toujours en lice pour un cinquième titre mondial consécutif.

« Je ne vais pas courir différemment, je n’ai aucune raison de le faire », a-t-il déclaré. « Il a évidemment plus à perdre que moi, mais il va probablement essayer de prouver qu’il n’a pas peur de ces points de pénalité, ou quoi que ce soit d’autre. Mais au final, il faut juste se concentrer sur soi-même. Si je prends un bon départ et que je suis en tête dans le premier virage, et si nous sommes les plus rapides, en théorie, il devrait me laisser passer. Mais je sais que ça ne sera pas aussi simple que ça. Mais non, ça ne m’inquiète pas. »

Une rumeur envoie (une nouvelle fois) Fernando Alonso chez Alpine

Fernando Alonso pourrait-il effectuer un retour inattendu chez Alpine ? C’est la rumeur relayée ce week-end par David Croft, commentateur de Sky Sports F1, depuis le paddock du Grand Prix du Canada.

Actuellement sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin de la saison 2026, Alonso a quitté Alpine fin 2022. Pourtant, selon Croft, le pilote espagnol de 43 ans a été vu à plusieurs reprises dans les installations de son ancienne équipe à Montréal, notamment « à quatre reprises » dans le motorhome de l’écurie française.

Ces visites n’ont pas manqué d’alimenter les spéculations sur un éventuel rapprochement, même si aucune confirmation officielle n’a été apportée par l’une ou l’autre des parties.

« Quand il y a une rumeur concernant un changement de pilote chez Alpine, il y a aussi une rumeur concernant Fernando Alonso », a déclaré Croft lors de la couverture de la dernière séance d’essais par Sky Sports F1. « Ces rumeurs ont refait surface ce matin dans le paddock. Fernando Alonso s’est rendu quatre fois dans le motorhome Alpine au cours de ce week-end. Ce n’est pas seulement pour voir son vieil ami Flav [Briatore], même si sa mère et son père sont en ville et que je suis sûr qu’ils ont pris le temps de discuter. Y a-t-il quelque chose qui pourrait ramener Fernando Alonso à Enstone pour la quatrième fois ? Restez à l’écoute, ce n’est qu’une rumeur dans le paddock. »

Andy Cowell, PDG et directeur de l’écurie Aston Martin, a minimisé les visites d’Alonso chez Alpine.

« Je suis heureux que Fernando puisse entrer dans n’importe quel garage, il connaît beaucoup de monde dans les stands », a déclaré Cowell à Sky Sports F1. « Je suis également heureux qu’il ait signé un contrat avec nous pour l’année prochaine et j’espère qu’il restera longtemps avec nous en tant qu’ambassadeur. »

McLaren dément toute participation de Donald Trump à un essai en F1

McLaren a officiellement réfuté les rumeurs affirmant que Donald Trump s’apprêterait à prendre le volant de l’une de ses Formule 1 la semaine prochaine à Austin.

L’information, donnée par Canal+, évoquait un essai prévu avec le président américain, mais l’écurie britannique a rapidement mis fin aux spéculations. Contacté à ce sujet, un porte-parole de McLaren a déclaré sans équivoque : « Trump ne conduira pas notre voiture. »

Canal + a été invité par McLaren à démentir cette information lors des EL3. Toutefois, le diffuseur français reste tout de même certain de ses informations.  

Leprésident des États-Unis avait fait une apparition remarquée dans le paddock lors du Grand Prix de Miami 2024. Invité surprise, il avait été aperçu dans le garage McLaren en compagnie du PDG de l’équipe Zak Brown, du président de la FIA Mohammed Ben Sulayem et de responsables de la F1 et de Liberty Media, suscitant une importante couverture médiatique.

À la suite de cette visite, McLaren a publié un communiqué dans lequel on peut lire : « McLaren est une organisation apolitique, mais nous reconnaissons et respectons la fonction de président des États-Unis. C’est pourquoi, lorsque la demande de visite de notre garage le jour de la course nous a été faite, nous avons accepté, aux côtés du président de la FIA et des PDG de Liberty Media et de Formula 1. Nous avons été honorés que McLaren Racing ait été choisie pour représenter la F1, ce qui nous a donné l’occasion de montrer l’ingénierie de classe mondiale que nous apportons au sport automobile. »

Charles Leclerc frustré par le trafic au Canada : « La pole était à portée »

Charles Leclerc n’a pas caché sa frustration après les qualifications du Grand Prix du Canada 2025, estimant qu’il avait le potentiel pour décrocher la pole position sans la gêne rencontré en piste.

Auteur d’un excellent premier secteur lors de sa dernière tentative en Q3 sur le circuit Gilles-Villeneuve, le pilote Ferrari a vu ses espoirs s’envoler en abordant le virage 6, où une trajectoire trop large a compromis ses espoirs. S’en est suivi un survirage à la sortie du virage 7, alors qu’il se rapprochait d’Isack Hadjar, en tour de sortie.

Bien que le pilote Racing Bulls n’ait pas directement gêné la Ferrari, Leclerc a pointé du doigt l’effet des turbulences aérodynamiques générées par la monoplace devant lui, qu’il estime avoir perturbé son tour.

Incapable d’améliorer malgré des pneus neufs, le Monégasque devra s’élancer depuis la huitième position sur la grille. Interrogé par Sky Sports, Leclerc s’est dit « très déçu » du résultat, convaincu que le rythme était suffisant pour viser bien mieux.

« Je suis très déçu car je ne pense pas que la journée d’hier ait eu un impact sur ma mauvaise performance d’aujourd’hui », a déclaré Leclerc. « Je pense que j’étais très à l’aise en FP3 dès les premiers tours. En qualifications, j’étais également très à l’aise avec la voiture. Nous sommes restés avec les pneus usés de la Q1 jusqu’au milieu de la Q2. Nous étions probablement les seuls à faire autant de tours avec ces pneus et nous étions performants. En Q3, j’allais enfin tout mettre en place. »

« Tout allait bien jusqu’aux virages 6 et 7, où je me suis retrouvé avec Isack, 100 ou 150 mètres devant moi, ce qui n’est pas gênant en soi, mais sur un circuit comme celui-ci, avec des murs si proches, le vent turbulent fait perdre beaucoup. J’ai perdu l’arrière. Je suis très déçu. J’y croyais aujourd’hui. Je pensais que la voiture avait le rythme pour décrocher la pole aujourd’hui. Je ne sais pas si le choix des pneus nous a finalement coûté la pole aujourd’hui, mais ça aurait été serré, donc je suis très déçu. »

Leclerc a assumé l’entière responsabilité de son positionnement sur la piste, révélant qu’il voulait prendre la piste tôt.

« C’était mon choix. Je voulais partir tôt », a ajouté Leclerc. « Je vais y repenser. C’est le genre de chose qui, si Isack avait été 400 mètres devant et m’avait laissé passer entre les virages 7 et 8, nous n’en parlerions même pas. Je ne sais pas. Parfois, ça se passe comme ça. Je garde tout de même beaucoup d’espoir pour la course. Nous nous compliquons beaucoup la tâche pour dimanche », a-t-il déclaré.