Revivez la première séance d’essais libres du Grand Prix des États-Unis

Pour cette dix-septième manche de l’année, la Formule 1 débarque ce week-end à Austin au Texas pour y disputer le Grand Prix des États-Unis sur le circuit des Amériques.

Ce vendredi 22 octobre, les pilotes participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des États-Unis (EL1 et EL2) d’une durée d’une heure chacune.

Les EL1 sont programmés à 18h30 (heure de Paris), tandis que les EL2 se dérouleront à 22h00 (heure de Paris). ces deux séances seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr tout comme les autres séances du week-end (EL3, qualifications et la course).

Les EL1 du GP des États-Unis en direct


Perez et Verstappen heureux de revoir Newey dans le garage Red Bull

Max Verstappen et Sergio Perez ont tous deux salué le retour d’Adrian Newey chez Red Bull après un congé forcé pour le célèbre ingénieur de Milton Keynes à la suite d’un accident de vélo.

Adrian Newey a été blessé lors d’une chute de vélo alors qu’il était en vacances en Croatie et s’est tenu à l’écart de sa planche à dessin à Milton Keynes et du garage de l’équipe lors des week-ends de course durant quelques semaines. Présent dans le paddock depuis le GP de Turquie, le retour du directeur technique de Red Bull a été salué par les deux pilotes de l’équipe, alors que nous attaquons la dernière ligne droite du championnat du monde avec seulement six courses à disputer encore.

« Bien-sûr, ce n’était pas l’idéal ce qui s’est passé, mais ce fut un effort de la part de toute l’équipe. » a déclaré Max Verstappen avant le Grand Prix des États-Unis.

« Adrian est une personne très importante et c’est toujours agréable de l’avoir sur la piste avec nous, parce que vous pouvez échanger de beaucoup de choses, beaucoup d’idées. C’était donc bien de le revoir en Turquie. Nous attendons maintenant avec impatience le reste de la saison pour voir ce que nous allons pouvoir faire en tant qu’équipe pour essayer de trouver un peu plus de performance. »

Le coéquipier de Max Verstappen, le Mexicain Sergio Perez, a admis que la présence de Newey sur le muret des stands lors des week-ends de course stimule toute l’équipe.

« Quand Adrian n’est pas là, il suit évidemment de près ce qui se passe. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi à Austin.

« Mais le fait de l’avoir ici avec nous lors des réunions, et juste le fait de discuter avec lui, il donne vraiment de très bonnes idées tout au long du week-end. C’est quelqu’un de très complet et qui n’est pas seulement focalisé sur l’aéro. Par exemple, il donne d’excellents conseils sur la stratégie. »

« C’est simplement génial de l’avoir avec nous, nous devons juste prendre soin de lui pour nous assurer qu’il n’est plus d’accident et nous assurer qu’il soit avec nous tout au long de l’année. »

100 courses ? Fernando Alonso espère gagner avant

Il y a quelques jours, le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, expliquait lors d’un entretien accordé au site de la F1 que l’équipe du constructeur français était en catégorie reine pour ouvrir un très long chapitre dans sa courte histoire et se laissait encore quatre ans pour décrocher régulièrement des podiums, voire des victoires.

« Nous avons un projet à long terme, l’objectif est d’atteindre un niveau de compétitivité qui nous place sur le podium autant de fois que possible en 2024. À partir d’aujourd’hui en tant que cinquième force, vous pouvez facilement trouver une feuille de route. Ça ira un peu mieux chaque année. C’est un projet de 100 courses, quatre ans, quatre saisons.  » a déclaré Laurent Rossi.

Interrogé sur les propos tenus par son patron, le double champion du monde Fernando Alonso pour sa part estime qu’Alpine pourrait être en mesure de décrocher des podiums, voire des victoires avant cette échéance des 100 courses.

« Nous y allons pas à pas, la première chose est de voir comment les règlements affecteront notre compétitivité l’année prochaine. » a déclaré le double champion du monde ce jeudi à Austin.

« Nous devrons voir à quel point tout le monde sera compétitif. Nous espèrons que ce moment arrivera avant les 100 courses, en tout cas nous mettons tout dans ce projet pour qu’Alpine atteigne le sommet. L’équipe s’améliore, je peux le sentir, depuis le début de la saison. Je pense que nous avons identifié nos faiblesses, et je pense que désormais l’équipe est beaucoup plus forte, nous arrivons chaque week-end un peu mieux préparés. »

« Je pense que nous sommes la seule équipe qui a réussi à marquer des points lors de quatorze courses consécutives, cela montre que nous devenons de plus en plus forts. »

Alors qu’il déclarait il y a quelques semaines encore qu’il ne croyait pas pouvoir décrocher un podium cette année avec Alpine, l’Espagnol a maintenant changé d’opinion face aux progrès constants de son équipe : « C’est l’objectif [de décrocher un podium], parce que nous avons été un peu plus compétitifs ces dernières courses. »

« Nous étions sixièmes en qualifications en Russie, sixièmes en Turquie, donc nous sommes définitivement plus compétitifs. J’espère que nous pourrons continuer comme ça. »

Avant le Grand Prix des États-Unis, l’équipe Alpine occupe la cinquième place au championnat du monde des constructeurs avec douze points d’avance sur AlphaTauri.

GP des États-Unis : A quelle heure sont programmés les EL1 et EL2 ce vendredi ?

Ce vendredi 22 octobre, les pilotes de F1 participeront aux deux premières séances d’essais libres du Grand Prix des États-Unis, dix-septième manche du championnat du monde 2021 de F1.

Ce vendredi, la première séance d’essais libres du GP des États-Unis [EL1] est programmée à 18h30 (heure de Paris), tandis que la deuxième séance [EL2] se disputera à partir de 22h00 (heure de Paris).

Ce samedi 23 octobre, les pilotes participeront à la troisième et dernière séance d’essais libres du week-end à Austin [EL3] à 20h00 (heure de Paris). La séance de qualifications qui déterminera la grille de départ du Grand Prix des États-Unis est programmée quant à elle à 23h00 (heure de Paris).

Enfin dimanche 24 octobre, le départ du Grand Prix des États-Unis sera donné à 21h00 (heure de Paris) et la course sera à suivre en direct sur F1only.fr, tout comme les autres séances du week-end d’ailleurs.

Pour suivre en direct la première séance d’essais libres du GP des États-Unis, cliquez ici pour accéder au live.

Pour suivre en direct la deuxième séance d’essais libres du GP des États-Unis, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires GP des États-Unis (heure de Paris)

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Ocon retrouve le circuit d’Austin pour la première fois depuis 2018

Esteban Ocon a fait sensation avec sa prestation magistrale en Turquie pour prendre la dernière unité en jeu au volant d’une monoplace équipée de pneus en fin de vie en franchissant la ligne d’arrivée.

Le Français a désormais hâte de défier le Texas en retrouvant le Circuit des Amériques pour la première fois depuis 2018 (il n’était pas titulaire en Formule 1 en 2019 lors de la dernière édition du GP des États-Unis).

Avec désormais douze points d’avance sur l’équipe AlphaTauri au championnat constructeurs, l’écurie Alpine va devoir maximiser chaque opportunité pour faire en sorte de terminer la saison 2021 à la cinquième place du classement et cela commencera dès ce week-end à Austin où Ocon espère de nouveau rentrer dans les points : « J’étais assez content de marquer un point en Turquie et c’était probablement l’un des plus difficiles de ma carrière. » a déclaré Esteban Ocon.

« Si ce point était positif, nous savons que nous devons en inscrire davantage pour rester devant au championnat. L’objectif est de continuer à travailler dur en équipe et d’obtenir de meilleurs résultats. J’aime vraiment Austin et j’ai hâte d’y courir. »

« Je ne suis plus venu depuis 2018, donc je me languis vraiment. La piste me donne l’impression qu’Austin est un beau mélange de plusieurs circuits en un seul. Après ce premier virage unique avec sa montée, le rythme des courbes suivantes rappelle Suzuka ou l’enchaînement Maggots-Becketts de Silverstone. »

« Il y a ensuite la longue ligne droite avant une partie un peu plus serrée, qui ressemble en quelque sorte au dernier secteur au Mexique. C’est un tracé superbe avec des virages rapides, des défis intéressants au volant, mais également des opportunités de dépassement. »

Plusieurs pilotes avec un casque spécial ce week-end à Austin

Le retour de la F1 au Texas pour la première fois depuis la saison 2019 (crise sanitaire oblige) a motivé les pilotes de Formule 1 qui ont décidé de célébrer l’événement avec un design de casque spécial ce week-end.

Le pilote Williams George Russell a été le premier à présenter son nouveau casque ce jeudi à Austin, un casque de « sheriff » pour le Britannique qui n’a pas hésité à revoir l’intégralité des couleurs de son casque d’origine pour le Grand Prix des États-Unis.

Lando Norris a lui aussi décidé de frapper fort ce week-end avec un casque aux couleurs de l’Amérique et reprenant tous les codes du football américain.

Le pilote Aston Martin Lance Stroll lui a demandé à des fans de choisir le design de son casque pour ce week-end et c’est le thème de la terre et de l’espace qui a été choisi. Stroll ne dévoilera son casque que ce vendredi lors de la première séance d’essais libres.

Le pilote Alpine Fernando Alonso pour sa part a décidé de rendre hommages aux sinistrés de La Palma aux Canaries après l’éruption du volcan Cumbre Vieja. L’espagnol n’a pas hésité à placer un volcan en éruption au centre du casque avec une coulée de lave et l’inscription « LA PALMA ».

Daniel Ricciardo a lui aussi dévoilé un design spécial pour son casque ce week-end à Austin. Le pilote McLaren a choisi de rendre hommage à son idole Dale Earnhardt, alors que l’Australien pourra piloter à Austin la Wrangler Chevrolet Monte Carlo 1984 de Dale Earnhardt Sr après avoir remporté un pari fait avec son patron Zak Brown, le PDG de McLaren.

Perez prend la défense de Netflix après les propos de Verstappen

Sergio Perez a pris la défense de la série documentaire Netflix Drive to Survive après les récents commentaires de son coéquipier Max Verstappen, qui n’a pas hésité à dire qu’il n’aiderait plus les producteurs (à lire ici).

Avant le Grand Prix des États-Unis de ce week-end, Max Verstappen a révélé qu’il avait choisi de ne pas participer au programme cette année car « Ils simulaient beaucoup de choses ». S’adressant à l’Associated Press, il a expliqué: « Ils ont simulé quelques rivalités qui n’existent pas vraiment, alors j’ai décidé de ne pas en faire partie et de ne plus donner d’interview après cela, car il n’y a rien que vous puissiez montrer. »

Sergio Perez pour sa part a été largement présenté dans l’épisode de la série trois de cette année « Man on Fire », qui s’est largement concentré sur l’accident de Romain Grosjean à Bahreïn l’année dernière. Interrogé à son tour sur son opinion sur la série, Perez a expliqué : « Tout d’abord, je respecte vraiment Drive to Survive car ce qu’il ont fait pour la Formule 1 est formidable. C’est vraiment quelque chose que j’apprécie. »

« Honnêtement, au début, je ne pensais pas que ce serait si gros ou si important pour notre sport, puis deuxièmement, oui, c’est vrai qu’ils créent probablement du sensationnel. La façon dont ils vendent le sport est un peu sensationnelle. C’est un spectacle mais en fin de compte, c’est bon pour le sport et c’est bon pour les fans donc j’en suis content. »

Giovinazzi admet qu’il n’est « pas facile » de ne pas savoir où il sera en 2022

Il ne reste qu’un baquet à pourvoir sur la grille de F1 2022, au sein de l’équipe Alfa Romeo aux côtés de l’actuel pilote Mercedes Valtteri Bottas qui rejoindra l’équipe à la fin de cette saison. Et l’occupant actuel de ce Baquet, l’Italien Antonio Giovinazzi, a admis qu’il n’est « pas facile » de courir sans savoir si ce sera lui, ou un autre pilote, qui occupera cette place l’année prochaine.

Giovinazzi a rejoint l’équipe Sauber-Alfa Romeo [devenue ensuite Alfa Romeo] en 2019, notamment grâce au soutien de l’ancien président de Ferrari désormais disparu, Sergio Marchionne. A chaque saison depuis 2019, l’Italien a été confronté à des questions concernant la possibilité ou non de continuer avec l’équipe ce qui l’a en quelque sorte endurci et l’aide désormais à tenir le coup, alors qu’il ne sait toujours pas ce qu’il fera l’an prochain.

« C’est sûr, ce n’est pas facile. Si vous posez cette question à tous les pilotes, ils vous répondront tous que ce n’est pas facile. Vous voulez toujours savoir ce que vous allez faire l’année prochaine, si vous êtes toujours ici ou non. » a déclaré le pilote Alfa Romeo ce jeudi à Austin.

« Ce n’est pas l’idéal, mais la situation et telle qu’elle est pour moi. Je vais donc essayer de faire de mon mieux avec cette pression sur mes épaules. J’ai toujours eu des problèmes avec ce que je ferai la saison prochaine et cela se produit également cette année. Le problème n’est pas entre mes mains, donc ce n’est pas ma décision. Ce que je peux faire, c’est simplement apporter les résultats, être rapide, puis voir ce que Alfa Romeo décidera. « 

Lors de la dernière course disputée en Turquie, Giovinazzi a désobéi à une consigne d’équipe en ne laissant pas passer son coéquipier Raikkonen en piste, ce qui a valu à son équipe une potentielle dixième place à l’arrivée de l’épreuve et donc un point.

Interrogé pour savoir si cet incident a été discuté en interne, l’Italien a répondu : « Je n’aime pas parler de ce genre de chose ici, je veux juste en discuter avec l’équipe en interne. Ce n’était pas la première fois, mais l’important est que tout va bien maintenant. »

« Je crois en mon équipe, ils croient en moi, donc la seule chose qui est importante maintenant, c’est que nous marquions des points. C’est ce que nous voulons, nous tous, et nous essaierons de faire de notre mieux dès ici à Austin. »

Bottas n’était pas au courant de la rumeur Andretti avant de signer chez Alfa Romeo

Valtteri Bottas a déclaré qu’il n’était pas au courant du potentiel intérêt d’Andretti pour un éventuel rachat de Sauber lorsqu’il a négocié son accord pour rejoindre Alfa Romeo à partir de la saison 2022.

Le Finlandais quittera Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre Alfa Romeo pour 2022, date à laquelle l’équipe pourrait se retrouver sous un nouveau propriétaire via Andretti Autosport si l’on en croit les rumeurs qui circulent dans le paddock depuis quelques semaines maintenant.

Bottas n’a signé son contrat avec l’équipe Alfa Romeo qu’en septembre dernier et a déclaré qu’à l’époque il n’y avait aucune suggestion selon laquelle l’écurie basée à Hinwil changerait de propriétaire : « Je n’étais pas au courant pendant les négociations à ce sujet. » a déclaré Bottas ce jeudi à Austin.

« Pour être honnête, je ne connais pas beaucoup de détails et s’il y a de réelles chances que cela se produise ou non. Mais je suis sûr que les personnes qui prennent les décisions sauront ce qui sera le mieux pour l’équipe à long terme.« 

« Et je n’ai pas grand-chose à dire sur qui possède l’équipe ou avec quel pourcentage ils obtiennent – c’est comme ça que ça se passe, c’est le côté commercial de la Formule 1. Mais tant que l’équipe a toujours les bonnes personnes, les personnes clés qui, je pense, peuvent faire un excellent travail, c’est la chose principale pour moi. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il accepterait de travailler avec Andretti, alors que la présence d’un grand constructeur comme Alfa Romeo a toujours été un point important pour lui, Bottas a répondu : « Pourquoi pas ? »

« Évidemment, en tant que pilote pour l’équipe à l’avenir, ce serait bien avant cela d’en savoir un peu plus sur leurs projets pour l’avenir. Mais oui, pourquoi pas ? »

Le rythme des Mercedes en ligne droite n’inquiète pas Verstappen

Alors que la saison de Formule 1 entre maintenant dans la dernière ligne droite, la bataille pour le championnat est serrée, avec seulement six points entre le leader Max Verstappen et son rival Lewis Hamilton, mais ce jeudi à Austin, le pilote Red Bull a insisté sur le fait qu’il ne s’inquiète pas du rythme de Mercedes.

Verstappen a terminé deuxième mais à 14,5 secondes de Bottas en Turquie et Red Bull n’a pas caché son étonnement devant le rythme de Mercedes, en particulier dans les lignes droites, alors que l’équipe de Milton Keynes est désormais à 36 points de Mercedes au championnat constructeurs avant le GP des États-Unis.

Mais lorsqu’on demande à Max Verstappen s’il est préoccupé par le rythme des Mercedes à l’entame de la dernière ligne droite de la saison, le Néerlandais a répondu : « Je ne suis pas inquiet parce qu’on ne peut rien y faire. » a déclaré Verstappen.

« Mais nous devons juste nous concentrer de notre côté. Je pense qu’il y a quelques choses que nous pouvons faire mieux, et nous avons encore beaucoup appris en Turquie et nous allons essayer de faire mieux avec notre package, ce que nous avons, essayer de trouver un peu plus de performances.« 

Lorsqu’on rappelle à Verstappen que Red Bull a tout de même réussi à décrocher un double podium en Turquie, le Néerlandais a répondu : « Tout s’est bien passé mais nous savons que nous avons encore un peu de travail à faire et nous voulons être plus rapides, mais le résultat de l’équipe était bon en Turquie, même si la performance globale n’était pas incroyable en Turquie. »

« Nous allons essayer de nouveau ici et voir à quel point nous sommes rapides, mais c’est une piste différente, un asphalte différent. J’ai aussi passé un peu de temps sur le simulateur, tout s’est bien passé, mais oui, nous le saurons demain. »

Vettel déjà pénalisé sur la grille de départ à Austin

Le week-end du Grand Prix des États-Unis débute à peine que déjà le pilote Aston Martin Sebastian Vettel sait qu’il va écoper d’une pénalité sur la grille de départ.

En effet, son équipe a pris la décision de monter un quatrième moteur neuf à l’arrière de la monoplace de Sebastian Vettel pour cette dix-septième manche du championnat du monde, ce qui se traduira par des pénalités sur la grille de départ.

On ne sait pas encore si Aston Martin a décidé de changer tous les composants de l’unité de puissance Mercedes sur la monoplace de Vettel, si tel est le cas, le quadruple champion du monde prendra le départ de la course depuis le fond de grille dimanche.

« Nous nous dirigeons vers un week-end difficile, nous changeons le moteur et nous devons donc avoir une pénalité. Je pense tout de même que nous pouvons avoir un bon rythme sur ce circuit, mais à quel point ? Ça nous le verrons bien. » a confirmé ce jeudi en conférence de presse Sebastian Vettel.

« Nous cherchons à rebondir à Austin, et comme nous l’avons vu lors des dernières courses, nous avons le rythme pour nous battre au milieu de peloton, mais c’est un combat si serré, et il est très facile de rater des points. Ce circuit teste vraiment les réglages de la voiture, donc la clé est de maximiser les essais et de les développer avant les qualifications et la course. »

La règle des doubles drapeaux jaunes modifiée à Austin

La FIA a confirmé qu’elle supprimerait automatiquement les temps au tour de tout pilote qui se trouverait dans une zone de doubles drapeaux jaunes lors du Grand Prix des États-Unis de Formule 1.

Avant le Grand Prix des États-Unis, le directeur de course de la FIA, Michael Masi, a confirmé que le temps au tour des pilotes se retrouvant dans une zone de doubles drapeaux jaunes sera purement et simplement annulé ce week-end, alors que jusqu’à présent, les pilotes avaient uniquement l’obligation de ralentir dans une telle zone.

La décision de supprimer le temps au tour d’un pilote se trouvant dans une zone de doubles drapeaux jaunes fait suite à l’incident impliquant Fernando Alonso lors des qualifications du Grand Prix de Turquie où l’Espagnol avait été convoqué par les commissaires pour avoir prétendument omis de ralentir sous des drapeaux jaunes en Q1.

Finalement, le double champion du monde a échappé à une pénalité sur la grille de départ après avoir démontré aux commissaires qu’il avait suffisamment ralenti.

Pour Alonso, Colton Herta a le niveau pour être en F1

Fernando Alonso – qui est l’un des rares pilotes actifs au monde à avoir couru à la fois en IndyCar et en Formule 1 – estime que la star du championnat d’IndyCar, Colton Herta, âgé de 21 ans, a le talent nécessaire pour réussir en Formule 1.

Le double champion du monde de F1 a pu se rendre compte de lui-même du talent du jeune Herta lorsqu’il a participé à l’Indy 500 un peu plus tôt dans sa carrière, l’Espagnol estimant que le pilote Andretti Autosport – le plus jeune pilote à avoir remporté une course en IndyCar – a ce qu’il faut pour réussir en F1.

« Je pense que c’est un très bon pilote, très talentueux, très jeune – je pense qu’il est le plus jeune vainqueur d’une course IndyCar, et je pense qu’il est dans une très bonne organisation avec Andretti. » a déclaré le pilote Alpine ce jeudi en conférence de presse à Austin.

« Il conviendrait bien pour la Formule 1 à coup sûr, mais chacun de nous a un plan différent dans sa carrière et je ne sais pas ce que Colton a dans sa tête en ce moment, parce que je suis sûr qu’il est content d’être en Indycar, tout comme Alex Palou qui a remporté le championnat cette année et qui est vraiment engagé dans la course aux États-Unis et aime courir ici aux États-Unis.« 

Lorsqu’on lui a demandé s’il estimait que les pilotes américains étaient sous-estimés par rapport à leurs homologues européens, Alonso a répondu : « Non, je ne pense pas. Je pense que nous nous respectons tous beaucoup. Je respecte beaucoup tous les pilotes dans chaque catégorie. »

« Je pense qu’ils sont les meilleurs dans leur métier, dans leur discipline, dans leurs techniques de pilotage qui sont différentes dans chacune des catégories. Peut-être que le plus extrême est probablement le Dakar, ou le rallye raid, où je pense que les spécialistes là-bas sont presque imbattables. » a ajouté Alonso, qui a participé au rallye Dakar 2020.

« D’où que vous veniez et quelle que soit la discipline dans laquelle vous avez gagné dans le passé, vous ne les battrez jamais sur un rythme pur. Et je pense qu’en IndyCar, c’est la même chose. Ils sont les meilleurs sur un circuit IndyCar et dans une machine IndyCar, et s’ils rejoignent la Formule 1, ils ont besoin de l’adaptation normale dont nous avons besoin si nous allons sur une machine IndyCar. »

« Donc je pense que ce n’est pas différent, nous avons tous le même niveau, qui est le plus haut niveau pour chaque catégorie.«  a conclu le pilote espagnol.

Leclerc explique son détour par New York avant d’arriver à Austin

Avant d’arriver à Austin, Charles Leclerc a fait un bref passage par New York cette semaine, notamment parce qu’un employé de l’aéroport de Nice en France lui a fait perdre un temps précieux, ce qui ne lui a pas permis de prendre son vol pour Austin.

Pour se rendre aux États-Unis, les voyageurs sont tenus de détenir un document intitulé « exception d’intérêt national » (NIE) en raison des restrictions de voyage en vigueur, qui devraient être levées pour les voyageurs entièrement vaccinés le 8 novembre.

Avant d’arriver à Austin, un certain nombre de pilotes de la grille ont pris le temps de visiter d’autres villes des États-Unis, Leclerc et son entraîneur Andrea Ferrari se sont rendus à New York et à Milwaukee. Andrea Ferrari a posté sur Instagram que lui et Leclerc avaient pris le « mauvais avion » avant d’atterrir à New York et que « ça aurait pu être pire! », incitant les fans sur Twitter à plaisanter sur la confusion.

Interrogé sur le sujet ce jeudi après-midi à Austin, Leclerc est revenu en détail sur cette histoire : « C’était très cool, mais ce n’était pas prévu. » a explique Charles Leclerc ce jeudi en conférence de presse à Austin.

« Mon NIE n’avait pas été accepté à l’aéroport, donc je n’ai pas pu prendre le vol d’origine, alors nous avons changé de vol et sommes allés à New York à la dernière minute. J’ai réussi à passer une journée à New York – c’était ma première fois, ce qui était incroyable, quelle ville ! J’ai vraiment, vraiment apprécié ça. »

« Et puis je suis allé à Milwaukee pour le premier match NBA de la saison, ce qui était fou avec la cérémonie des anneaux aussi. C’était juste une expérience incroyable, et me voici à Austin, prêt à monter dans la voiture demain. »

Leclerc a expliqué qu’il avait les bons documents, mais qu’un responsable de l’aéroport ne savait pas quelle était son exemption, ce qui lui a fait manquer le vol d’origine.

« C’était juste un gars à l’aéroport de Nice qui, pour une raison quelconque, ne savait pas vraiment ce qu’était un NIE, et je suis resté coincé là-bas. » a ajouté Leclerc.

« Il ne s’est rendu compte qu’une minute avant la fermeture du vol que le NIE était OK, mais je n’avais pas mon formulaire de localisation de passagers, j’ai donc dû rester à Nice. Mais de toute façon, ce n’est pas grave. Avec les mêmes papiers, je pouvais prendre un avion pour New York, ce qui m’a permis de visiter cette ville pour la première fois. »

Lewis Hamilton s’attend à six dernières courses « incroyablement difficiles »

Parlant de son approche pour les six dernières courses de la saison 2021, le septuple champion du monde Lewis Hamilton a refusé d’admettre qu’il y aurait éventuellement quelques courses où Mercedes pourrait terminer derrière Red Bull.

Le Britannique – qui cherche à décrocher cette année un huitième titre mondial en Formule 1- a déclaré qu’il prendrait désormais les courses une par une et qu’il s’attendait à vivre quelques moments difficiles d’ici la fin de la saison.

« Il est important de gagner chaque course d’une manière ou d’une autre, vous savez, en maximisant nos points – c’est notre objectif au cours de ces six prochaines courses – ça va être incroyablement difficile et il y aura des moments où nous pourrons peut-être les devancer [Red Bull] et… je n’aime pas supposer qu’au Mexique nous ne serons pas forts, mais ils sont généralement très forts au Mexique. » a déclaré Lewis Hamilton ce jeudi en conférence de presse à Austin.

« Mais oui, je pense que beaucoup de choses peuvent arriver lors de ces six prochaines courses, donc je pense que nous allons juste prendre les courses une à une. Nous allons donner tout ce que l’on a. »

Concernant le Grand Prix des États-Unis qui se déroule ce week-end à Austin, Hamilton s’est dit surpris par l’accueil réservé à la Formule 1 cette année, le Britannique estimant que l’effet Netflix avec la série Drive To Survive y est certainement pour quelque chose.

« Je pense que nous savions déjà depuis le début qu’il y avait un énorme potentiel ici. Ma première course aux États-Unis était en 2007, mais j’ai déjà assisté à une course de NASCAR, à un match de la NFL, à un match de la NBA, j’ai déjà vu comment c’est – ils sont fous de sport ici. » a indiqué Hamilton.

« Et il n’y a jamais assez de sport, il y a toujours plus d’action, et les progrès que j’ai vus au fil des ans ont été énormes. Bien sûr, au cours des deux dernières années, il s’agit de la plus forte augmentation : de plus en plus de gens en parlent, de plus en plus de gens s’engagent ; la quantité d’e-mails et de messages que je reçois de personnes que je connais depuis des années aux États-Unis mais qui n’ont jamais su ce que je faisais sont maintenant accros – donc je pense que beaucoup d’entre vont venir ce week-end. Je pense que c’est quelque chose de bien, c’est une bonne chose et c’est formidable de voir ça. »

Avant le Grand Prix des États-Unis, Lewis Hamilton occupe la deuxième place au championnat du monde 2021, six points derrière le pilote Red Bull Max Verstappen.

Nikita Mazepin a eu des problèmes pour obtenir un visa américain

Le pilote russe de l’équipe Haas, Nikita Mazepin, a rencontré des problèmes pour obtenir un visa américain lui permettant de se rendre à Austin ce week-end pour y disputer le Grand Prix des États-Unis.

Avant d’arriver à Austin, Nikita Mazepin a dû passer par le Mexique pour obtenir un visa, puisque comme d’autres athlètes russes, l’Ambassade américaine à Moscou a placé les États-Unis sur une liste des pays hostiles après l’introduction de nouvelles sanctions de la part de Washington et l’expulsion de diplomates russes.

Pour pouvoir entrer aux États-Unis donc, Nikita Mazepin n’avait pas d’autre choix que de passer par le Mexique : « Du point de vue logistique, c’était loin d’être la meilleure option. » a déclaré Mazepin au media russe RBC.

« J’aurais voulu rester à la maison plus longtemps avant de faire un si grand voyage, mais moi comme d’autres coureurs russes, j’ai eu des problèmes pour obtenir un visa américain. Le seul pays où j’ai réussi à en obtenir un c’était le Mexique. »

Au Mexique, Mazepin a profité de son séjour pour aller voir l’équipe de football des Pumas : « Comme j’ai pas mal d’amis dans ce pays, j’ai reçu une invitation pour aller voir le match des Pumas et j’ai fait la connaissance de l’équipe. Je leur ai même porté chance puisqu’ils ont gagné. »

Un peu plus tôt, les autorités américaines ont également refusé un visa à la pilote russe Irina Sidorkova, actuellement engagée en W Series, le championnat de monoplaces réservé aux femmes.

Le COTA s’attend à signer un nouveau contrat avec la F1 rapidement

Le président du Circuit des Amériques, Bobby Epstein, se dit « très confiant » qu’un nouveau contrat avec la Formule 1 sera conclu pour maintenir le Grand Prix des États-Unis à Austin au-delà de cette année.

Le calendrier 2022 de la F1 a été publié la semaine dernière et indique que le Grand Prix des États-Unis n’est pas encore assuré puisqu’il ne possède pas de contrat au delà de 2021, l’accord actuel s’écoulant après l’événement de ce week-end. Cependant, malgré l’ajout du Grand Prix de Miami l’année prochaine, Epstein s’attend à ce qu’un nouvel accord soit conclu rapidement.

« Nous progressons à chaque fois que nous nous réunissons. » a déclaré Epstein à Racer à la veille du GP des États-Unis.

« Nous nous sommes déjà vus en Espagne et en Hongrie cette année, et maintenant Stefano [Domenicali, PDG de la F1] est ici, nous allons donc faire plus de progrès. J’ai l’intention de tout lui montrer et ensuite d’avoir une conversation avec lui en lui disant « regardez ce que nous avons accompli ». Je pense qu’il l’apprécie déjà, je pense que les équipes et les pilotes ont tous exprimé qu’ils aiment venir ici – ce qui est vraiment satisfaisant pour nous à entendre – et je pense que nous y arriverons. »

« Nous aimerions le finaliser [le contrat] avant la mise en vente des billets, même si nous mettrons quelques billets en vente ce week-end. Je pense que ça va se faire. Je suis très confiant que nous y arriverons. Je serais surpris et déçu si nous ne le faisions pas, et je pense qu’il dirait la même chose. »

Le Grand Prix des États-Unis se dispute sur le circuit des Amériques à Austin depuis la saison 2012. Ce week-end, la F1 fait son grand retour au Texas après avoir fait l’impasse sur l’édition 2020 en raison de la pandémie.

Ricciardo aimerait voir le tracé de Laguna Seca au calendrier de la F1

Codemaster et Electronic Arts nous gratifient du 2ème épisode de leur saga « After the Apex » dans le cadre de la communication autour de leur jeu F1 2021. Pour rappel cette mini série interview / documentaire nous permet de découvrir les pilotes sous un autre angle, ces derniers se confient autour de leurs passions, leurs origines ou encore leurs coups de cœur du moment.

C’est Daniel Ricciardo qui a inauguré cette série début septembre et qui réitère ce mois-ci, le pilote Australien fait ici part de son amour pour les États-Unis et plus particulièrement pour les circuits qui s’y trouvent.

« La première chose qui me vient à l’esprit sur ce que j’aime chez les Américains c’est leur forte personnalité, peut être parce que je suis moi aussi assez bruyant et j’ai un franc parler. » explique Ricciardo.

« Nous courrons à Austin, c’est ma piste préférée aux États-Unis parmi lesquelles j’ai pu piloter, j’aime vraiment cette piste autant que j’aime Austin en tant que ville, la piste est incroyable. »

Le pilote McLaren nous fait part également d’une ville qu’il affectionne particulièrement pour des raisons plus personnelles et nostalgiques : « Je dirais que Los Angeles me rappelle chez moi, je suppose que c’est le style de vie. Tu grandis à coté de la plage avec beaucoup de soleil, tout le monde sort, vit à l’extérieur, il y a une énergie positive dans la ville, ça se sent, c’est une maison loin de la maison. »

Pour terminer Daniel Ricciardo s’exprime sur le Grand-Prix de Miami à venir (au mois de mai 2022) et sur un autre tracé qu’il aimerait voir apparaitre au calendrier de la F1 : « Je suis excité pour Miami, j’y suis allé quelques fois, juste en touriste en vacances. Avoir cette course en 2022 est incroyable. Un circuit que je regarde depuis mon enfance et où j’aimerai piloter c’est Laguna Seca. Je ne sais pas si la F1 veut aller là-bas, mais s’ils faisaient ça serait une belle expérience. »

Il faut dire que le Laguna Seca est un circuit mythique dans les sport mécaniques via son fort dénivelé (55 mètres), et le virage en dévers très technique du Corkscrew. Ce circuit a déjà accueilli la MotoGP de 1988 à 1994 et de 2005 à 2013, en revanche la F1 n’y a encore jamais disputé une course.

L’Aston Martin de Stroll inspectée par la FIA après le GP de Turquie

Les délégués techniques du Grand Prix de Turquie disputé le dimanche 10 octobre  à Istanbul ont choisi l’Aston Martin du Canadien Lance Stroll à la fin de l’épreuve pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité. Après l’arrivée du Grand Prix de Turquie remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas, c’est la monoplace de Stroll, neuvième à l’arrivée, qui a été choisie.

« Après la course, la voiture de course numéro 18 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus approfondies. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.

« Ont été soumis à ces inspections poussées les commandes du pilote à l’intérieur du poste de pilotage, ainsi que les capteurs et toutes les connexions à la SECU et à d’autres unités. Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux exigences techniques des règlements 2021 de la Formule 1. »

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA dans le cadre de ce contrôle technique d’après course (le cas de la disqualification de Vettel en Hongrie n’entre pas dans ce contexte de contrôle technique).

Max Verstappen a décidé de ne plus aider Netflix

L’actuel leader du championnat du monde de F1, le Néerlandais Max Verstappen, a révélé qu’il ne donnerait plus aucune interview aux équipes de Netflix qui sont présentes dans les paddocks de la Formule 1 depuis quelques années maintenant pour tourner la série à succès Drive To Survive.

Selon le pilote Red Bull, les producteurs de la série ont peut-être un peu trop scénarisé certaines choses, ce qui déplait fortement à Max Verstappen, qui a tout simplement décidé de ne plus donner d’interview à Netflix.

« Je peux comprendre que c’est quelque chose qui doit être fait pour augmenter la popularité du sport en Amérique, mais de mon point de vue en tant que pilote, je n’aime pas faire partie de cela. » a déclaré Verstappen à l’agence de presse AP.

« Ils ont créé des rivalités qui n’existaient pas vraiment, c’est pourquoi j’ai décidé de ne plus donner d’interview après cela, de telle façon, il n’y a plus rien à montrer. Je ne suis pas tellement une personne du genre « spectacle dramatique », je souhaite juste que des faits et des choses réelles se produisent. »

« Le problème, c’est qu’ils vous positionneront toujours comme ils le souhaitent, donc quoi que vous disiez, ils essaieront de vous faire paraitre téméraire ou essaieront de vous faire paraitre pour que cela corresponde à l’histoire de la série. »

« Je n’ai jamais vraiment aimé ça, je préfère simplement avoir un entretien en tête-à-tête avec la personne qui aimerait me connaître. »

La quatrième saison de Drive To Survive qui a été tournée en 2021 paraitra au début de la l’année prochaine avant le début de la saison 2022 de Formule 1.