George Russell, allias Mr Saturday dans le paddock rapport à ses belles performances le samedi en qualifications, espère de nouveau performer ce week-end lors la très importante séance de qualifications du Grand Prix de Monaco.
Depuis le début de l’année, le pilote Williams a réussi à atteindre la Q2 lors de chaque Grand Prix en 2021 (avec une 11e place comme meilleur résultat le samedi).
Pour ce Grand Prix de Monaco, où la position sur la grille de départ est d’une importance capitale pour espérer marquer des points le dimanche, Russell va de nouveau essayer d’au moins passer en Q2 pour donner à son équipe Williams les meilleures chances de marquer leurs premiers points cette saison, pour ce qui sera leur 750e Grand Prix en Formule 1.
« Je pense que nos performances du samedi ont été très fortes et évidemment ici plus que jamais, la qualification est la plus importante. » a déclaré Russell ce mercredi en conférence de presse à Monaco.
« Comment notre voiture se comportera dans ces rues, je ne pourrais pas vous le dire; nous avons eu plus de mal à Bahreïn que dans deux des trois autres circuits, qui ont des virages légèrement plus lents, à plus de 180 degrés, ce que vous avez beaucoup ici à Monaco. »
« Je pense que sur le papier jusqu’à présent, nous sommes probablement la huitième ou la neuvième équipe la plus rapide en rythme de qualifications, et la neuvième équipe la plus rapide au rythme de course, mais j’espère que nous pouvons trouver un peu de magie, comme nous l’avons fait dans certaines courses précédemment ce samedi. »
« Arriver à tirer quelques dixièmes de plus sur une piste comme celle-ci ça peut faire la différence entre P15 et P9. »
Pour son 750e Grand Prix en F1, l’équipe Williams a décidé de participer au Grand Prix de Monaco avec une monoplace à la livrée spéciale avec les noms de quelques fans sur le Halo et le logo spécial « 750e GP » sur le capot moteur.
Le Français Esteban Ocon revient à Monaco pour la première fois depuis sa dernière participation au Grand Prix de Monaco qui remonte à 2018 lorsqu’il pilotait pour Force India.
Forcé de lâcher son baquet au profit du fils du patron, Lance Stroll, Ocon s’est retrouvé à pied en 2019 et a dû se contenter d’un rôle de pilote de réserve de l’équipe Mercedes en attendant de retrouver une place de titulaire chez Renault à partir de 2020.
Le pilote Alpine n’a donc pas roulé à Monaco depuis trois ans maintenant et ne pouvait cacher sa joie ce mercredi en conférence de presse de revenir sur l’un des tracés les plus mythiques du calendrier.
« Oui, cela fait un moment malheureusement, j’ai raté l’édition 2019 et nous n’avions malheureusement pas la course au calendrier en 2020 [annulée en raison de la crise sanitaire]. » a déclaré le Français ce mercredi à Monaco.
« Donc, je suis de retour pour la première fois depuis pas mal de temps, longtemps sur un circuit urbain – sur l’un des meilleurs également qui est Monaco – donc je pense qu’en étant ici je ne peux qu’avoir le sourire. »
« Voir aussi ce week-end le retour des fans, c’est super, c’est assez spécial d’interagir avec eux, même si nous respectons les distanciations sociales. Mais voir des gens qui nous soutiennent fait une énorme différence, donc je suis plutôt heureux. »
Neuvième à l’arrivée du Grand Prix d’Espagne, Esteban Ocon insiste sur le fait que l’équipe Alpine a fait de grands progrès lors des deux dernières courses et s’attend donc à poursuivre sur cette lancée ce week-end en Principauté.
« Un week-end ne ressemble jamais à un autre, mais nous allons essayer de suivre notre forme pour cette course. »
« Nous avons fait d’énormes progrès, donc je suis plutôt content de cela. A Barcelone, la voiture était fantastique en qualifications [il s’est qualifié cinquième en Espagne]. »
« Nous avons encore un peu de travail à faire sur le rythme de course mais ici l’important est la qualification, au final. C’est là que vous devez vous positionner, alors voyons ce que nous pouvons faire. »
« Nous sommes généralement assez bons dans les virages à basse vitesse, mais ce week-end, nous confirmerons si c’est le cas. »
Pour cette cinquième manche de la saison qui se dispute à Monaco ce week-end (du 20 au 23 mai), le septuple champion du monde Lewis Hamilton pense que Red Bull sera très, très difficile à battre sur un tracé extrêmement favorable à la RB16B.
« Red Bull était déjà incroyablement proche il y a deux ans ici. C’est une voiture très différente et nous avons des pneus différents [cette année]. Red Bull sera très, très difficile à battre ce week-end. » a déclaré le Britannique ce mercredi en conférence de presse à Monaco.
« C’est une piste sur laquelle ils ont toujours été très forts, et compte tenu de l’écart qu’il y a entre nous, on peut imaginer ce week-end qu’ils seront en avance. Nous allons faire tout ce que nous pouvons pour que ce ne soit pas le cas. »
A la lutte avec Max Verstappen au championnat depuis le début de l’année, Lewis Hamilton estime qu’il a bien fait d’éviter d’aller au contact avec le pilote Red Bull jusqu’à présent.
Au Grand Prix d’Emilie-Romagne sur le circuit d’Imola, Max Verstappen a forcé Lewis Hamilton à monter sur le vibreur au premier virage dès le départ de la course, tandis qu’à Barcelone il y a quinze jours, le Néerlandais a de nouveau « forcé » le passage au premier virage, obligeant une fois de plus Hamilton à lever le pied pour éviter le contact.
« Je pense que j’ai bien évité les accrochages jusqu’à présent, mais il reste encore 19 courses à disputer et nous pourrions nous accrocher, même si j’espère que non. »
« Je pense que la bonne chose est qu’il y a un bel équilibre et beaucoup de respect entre nous. »
« Je pense que peut-être Max estime qu’il a beaucoup à prouver, mais de mon côté je ne suis pas nécessairement dans la même position et je suis plus sur du long terme. C’est une sorte de mentalité, c’est un marathon, pas un sprint et c’est peut-être pourquoi j’ai ces statistiques. »
« Donc, je vais juste continuer comme ça et je ferai tout pour que nous évitions de rentrer en contact [sur la piste]. »
Avant le Grand Prix de Monaco, Lewis Hamilton est toujours leader du championnat du monde avec 14 points d’avance sur le pilote Red Bull Max Verstappen.
Le motoriste Honda a fait en sorte de mettre à disposition des pilotes Red Bull et AlphaTauri une unité de puissance réactive ce week-end à Monaco pour la cinquième manche de la saison 2021 de F1.
Le tracé de Monaco est considéré comme étant une piste « stop and start » sur laquelle le temps de réponse à l’accélérateur peut faire une très grande différence sur un tour chronométré.
Par conséquent, le motoriste japonais Honda a beaucoup travaillé sur la maniabilité du moteur pour cette cinquième manche de l’année, ce qui devrait permettre aux quatre pilotes qui utilisent le V6 hybride Honda de se sentir beaucoup plus à l’aise dans les rues étroites de la Principauté.
« On dit que les caractéristiques du circuit de Monaco signifient que la capacité du pilote compte pour une plus grande partie du résultat que sur les autres pistes. Par conséquent, du côté de l’unité de puissance, nous avons veillé à ce que nous puissions fournir une bonne maniabilité et une bonne réponse de l’accélérateur pour correspondre aux demandes des pilotes. » nous explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.
« Pour ce faire, nous avons étudié les données passées, ainsi que les styles individuels de chacun de nos quatre pilotes pour nous assurer qu’ils puissent tous passer un week-end fort. »
« Nos deux équipes ont démontré qu’elles ont un bon niveau de performance et nous espérons qu’elles pourront le confirmer à Monaco, en faisant un pas en avant en termes de résultats. »
Ce week-end à Monaco, l’équipe Red Bull fait clairement office de favorite pour la victoire sur un tracé adapté aux caractéristiques techniques de la RB16B et son excellent châssis.
« Historiquement, Red Bull a été fort à Monaco, donc j’espère que nous pourrons nous battre pour la victoire. » nous rappelle Sergio Perez, qui disputera ce week-end sa cinquième course au volant d’une Red Bull.
« Vous avez besoin de beaucoup de confiance avec la voiture ici car la marge d’erreur est si petite.Je me sens plus en confiance avec la voiture, alors j’espère pouvoir le montrer tout au long du week-end. »
Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco débutent ce jeudi 20 mai en Principauté (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Concernant les limites de piste à Monaco ce week-end pour la cinquième manche de la saison 2021 de F1, les pilotes seront sous surveillance au virage numéro 10 (la chicane à la sortie du tunnel).
Pour le reste de la piste monégasque les commissaires font confiance aux limites « naturelles » du circuit (les rails) et se concentreront donc sur le virage 10 tout au long du week-end.
Dans une note la FIA précise : « Un temps au tour réalisé lors d’une séance d’essais ou de la course en quittant la piste et en omettant de négocier le virage 10 en utilisant la piste, entraînera l’invalidation de ce temps au tour par les commissaires sportifs.«
« À la deuxième occasion où un pilote ne parvient pas à négocier le virage 10 en utilisant la piste pendant la course, un drapeau noir et blanc lui sera présenté, toute autre coupure sera alors signalée aux commissaires sportifs. »
En outre, et c’est une première à Monaco, la FIA a installé un feu à la sortie de la voie de secours du virage 10 et qui devra être respecté par tout pilote voulant revenir sur la piste après avoir coupé le virage.
« Si une voiture emprunte la voie d’évacuation au virage 10-11 (chicane), le conducteur ne peut rejoindre la piste que lorsque les feux, actionnés par le commissaire sur place, sont allumés au vert. » précise la direction de course.
Jessica Hawkins, l’une des pilotes vedettes de la W Series, le championnat international de Formule 3 réservé aux pilotes féminines, a rejoint l’équipe Aston Martin en F1 en tant que nouvelle pilote ambassadrice.
Parallèlement au nouveau rôle de Jessica Hawkins au sein de la célèbre équipe de Formule 1 basée à Silverstone, elle participera au championnat 2021 W Series, qui devrait organiser des courses en soutien à huit Grands Prix de Formule 1 cette année.
« Je suis extrêmement heureuse de rejoindre l’équipe Aston Martin en tant que nouvelle pilote ambassadrice et j’ai vraiment hâte de travailler avec Lance Stroll, Sebastian Vettel, Nico Hülkenberg et le reste de l’équipe. » a déclaré Hawkins.
« En fait, même si ce sera sûrement un sacré travail acharné, c’est un rêve devenu réalité pour moi. De plus, je n’ai certainement pas peur du travail acharné. »
« Je veux également rendre hommage et dire merci à la W Series, qui est un championnat brillant sans lequel je n’aurais tout simplement jamais eu cette chance incroyable de travailler au sein d’une si grande équipe de Formule 1.«
« Je continuerai de courir avec la W Series cette année et, malgré ma nouvelle position super excitante au sein de l’équipe Aston Martin, je resterai totalement concentré sur mon objectif qui est de marquer autant de points que je peux dans le Championnat 2021. »
« Je voudrais particulièrement remercier les trois plus hauts responsables de la W Series, Sean Wadsworth, Catherine Bond Muir et Dave Ryan. Sans leurs efforts incroyables pour mettre la série W sur la carte du sport automobile de manière aussi brillante et en si peu de temps, les pilotes féminines comme moi n’auraient jamais trouvé notre chemin sur les écrans radar d’Otmar Szafnauer, à qui je devrais aussi dire un immense merci. »
Dans le cadre de son contrat avec Aston Martin, Jessica Hawkins participera à des journées médias et devrait être présente dans le garage de l’équipe lors de quelques courses.
L’équipe McLaren a annoncé ce mercredi la signature d’un accord pluriannuel avec son pilote Lando Norris, qui restera donc pilote McLaren pour plusieurs années encore.
Le Britannique fait partie de la famille McLaren depuis début 2017, rejoignant l’équipe initialement en tant que pilote de test et de simulateur, après des victoires au championnat dans toutes les formules junior monoplace dans lesquelles il a participé. Lando Norris est devenu Pilote d’essai et de réserve McLaren en 2018, participant à plusieurs séances d’essais libres, avant d’être promu titulaire pour la saison 2019.
Depuis ses débuts en Formule 1 au Grand Prix d’Australie en 2019, Lando est devenu l’un des pilotes les plus talentueux et les plus populaires du sport, impressionnant par ses performances qui se sont soldées par deux podiums au Grand Prix d’Autriche en 2020 et, plus récemment, au Grand Prix d’Émilie-Romagne plus tôt cette saison.
Cette annonce renforce la composition des pilotes McLaren pour les années à venir, confirmant Lando Norris aux côtés de l’Australien Daniel Ricciardo, 31 ans, qui a entamé une relation à long terme avec l’équipe au début de la saison 2021.
« Je suis ravi de la prolongation de notre accord avec Lando pour 2022 et au-delà. » a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren.
« Il a joué un rôle déterminant dans notre retour de forme ici chez McLaren et nous sommes fiers de la croissance dont il a fait preuve depuis qu’il a commencé avec nous en 2017. Lando est l’un des talents les plus brillants de la grille de Formule 1 et nous avons hâte de le voir. continuer à aller de mieux en mieux sur et hors piste. »
« Notre décision de confirmer l’avenir à long terme de Lando chez McLaren a été très simple. Lando nous a impressionnés depuis sa première année avec ses performances, et son évolution en tant que pilote depuis lors est évidente. » a ajouté Andreas Seidl, directeur de l’équipe McLaren.
« Il fait partie intégrante de notre plan de récupération des performances et son record jusqu’à présent, en obtenant deux podiums avec l’équipe au cours de la dernière année, a montré qu’il était un formidable compétiteur en piste. »
« Comme lui, nous avons de fortes ambitions pour notre avenir ensemble et je suis heureux que nous poursuivions ce voyage pour Lando et l’équipe. Chez Lando et Daniel, nous avons une équipe de pilotes extrêmement talentueuse et passionnante, et cette annonce est un signal fort d’engagement pour le prochain chapitre de McLaren à partir de 2022. »
« Je suis vraiment heureux d’avoir prolongé ma relation avec McLaren à partir de 2022. » a déclaré Norris.
« Ayant été avec l’équipe pendant près de cinq ans, je me sens vraiment membre de la famille ici et je ne pouvais pas imaginer commencer la prochaine phase de ma carrière ailleurs. . McLaren a été un énorme soutien depuis mes jours dans les séries juniors et j’ai vraiment aimé apprendre et me développer en tant que pilote depuis. »
« Mon engagement envers McLaren est clair: mon objectif est de gagner des courses et de devenir champion du monde de Formule 1 et je veux le faire avec cette équipe. Depuis notre arrivée en 2017, notre progression a été cohérente et nous avons ensemble des ambitions claires pour l’avenir. »
« Je tiens à remercier Zak et Andreas pour la confiance qu’ils ont manifestée en moi depuis le début, et à toute l’équipe de m’avoir donné un environnement aussi solide pour continuer ma carrière. Nous avons déjà vécu des moments incroyables. ensemble que je n’oublierai jamais – deux podiums et une troisième place au championnat – et avec Daniel et le reste de l’équipe, je suis impatient de pousser pour encore plus de succès dans les années à venir. »
La Formule 1 débarque à Monaco ce week-end pour la cinquième manche du championnat du monde 2021 sur un tracé urbain réputé difficile pour les pilotes.
Un pilote de F1 a déjà en temps normal sur un circuit « plus classique » une charge de travail importante dans son cockpit, mais à Monaco, la charge de travail est accrue et rendue bien plus difficile que sur des tracés plus conventionnels.
A Monaco, sur un seul tour les pilotes effectuent 50 changements de rapports (25 montées et 25 rétrogradations). Avec une vitesse de pointe de seulement 290 km / h, contre 350 km / h à Monza, les 50 changements de rapports qu’un pilote effectue à chaque tour n’impliqueront jamais la huitième vitesse. Cependant, à Monaco, ils utilisent la première vitesse (à l’épingle), ce qui est une rareté en F1.
Sur une voiture de Formule 1 moderne, le pilote dispose d’un volant multifonction permettant une gamme limitée de changements de configuration à effectuer à grande vitesse sur la piste, d’un virage à l’autre. La majorité des changements de configuration, cependant, doivent être effectués dans le garage.
Les commutateurs rotatifs et les boutons sur le volant permettent au pilote d’ajuster un certain nombre de paramètres de configuration, notamment l’équilibre des freins, les modes de puissance du moteur, les taux de frein moteur et les ajustements de différentiel pour encourager le survirage ou le sous-virage.
Mais sur un circuit comme Monaco où il n’y quasiment aucune ligne droite et que la plus grande ligne droite du tracé ne dure que cinq secondes, les réglages sur le volant sont extrêmement difficiles à réaliser.
« Tout est question d’essais, de répétitions et de préparation. » nous explique le pilote Mercedes Valtteri Bottas à la veille du Grand Prix de Monaco.
« Cela n’a rien de facile, mais cela devient plus facile au fil du temps avec des essais et certaines actions deviennent automatiques. »
« Vous essayez vraiment de travailler sur la mémoire musculaire pour certaines choses et vous commencez au fil du temps à savoir dans quels virages vous pouvez modifier les paramètres sur votre volant. »
Une pression indésirable de la part du pilote sur l’un des boutons du volant est également prise en compte à Monaco en raison de l’épingle à cheveux serrée – le virage le plus lent du calendrier de la F1 et pris en première vitesse.
A cet endroit, les pilotes sont obligés de croiser complétement les bras pour braquer le volant en butée avec un angle de 180 degrés, ce qui conduit parfois à des changements involontaires sur le volant.
Pour lutter contre cela, des protections spécifiques sont mises en place sur le volant lors du Grand Prix de Monaco. La conception des boutons et des commutateurs rotatifs eux-mêmes est dérivée des commandes des avions de combat – un environnement similaire à haute vitesse et à stress élevé avec un opérateur portant des gants.
La concentration
Monaco étant un tracé situé en plein centre ville, le pilote a une multitude d’objets dans son champ de vision lorsqu’il roule, ce qui ne facilite pas la tâche lorsqu’il s’agit de chercher des repères pour les points de freinage.
« Visuellement, c’est assez occupé, surtout à Monaco. Il y a vraiment beaucoup de choses à surveiller, donc c’est vraiment difficile d’un point de vue mental. » explique Bottas.
« Vous êtes toujours en train de choisir différents points de référence pour essayer d’être plus rapide. »
C’est particulièrement difficile sur une piste comme Monaco, qui est étroite et sinueuse, avec des virages aveugles et des surprises potentielles dans chacun de ses 19 virages (huit à gauche et 11 à droite).
Au fur et à mesure que le week-end avance, les pilotes se concentrent sur différents points de référence pour choisir les lignes les plus rapides, les derniers points de freinage et gagner progressivement en confiance. Ceci est particulièrement crucial à Monaco, sachant que tout accident lors des séances d’essais pourrait limiter leur roulage et même leurs chances de participer aux qualifications.
Donc, le secret de la maîtrise à Monaco est vraiment la cohérence, la vitesse de construction tout au long du week-end et la livraison d’un crescendo continu vers ce temps au tour ultime (doucement le jeudi et de plus en plus vite au fil des séances).
Une charge de travail colossale
Avec des possibilités de dépassement limitées à Monaco, le rythme sur un seul tour en qualifications est vital, ce qui oblige les pilotes à faire en sorte que la voiture franchisse la ligne de départ dans une position optimale pour commencer le tour chronométré.
Le pilote ajustera son équilibre de freinage en continu tout au long du tour tout en accélérant et en freinant pour générer de la température dans les freins et les pneus, tout en chargeant également le système ERS afin d’avoir une puissance maximale à déployer sur le tour chronométré.
Le pilote recevra fréquemment des commentaires de son ingénieur de course à la radio, en gardant les yeux sur les rétroviseurs pour le trafic et en sélectionnant le bon mode de l’unité motrice pour obtenir le meilleur temps.
La charge de travail d’un pilote sur chaque piste de course diffère selon qu’il participe aux qualifications ou à la course. En qualifications, tout est question de performances maximales et de poussée à la limite absolue, donc l’intensité est à un niveau complètement différent.
Mais en course, le pilote pense à bien plus que la performance absolue du tour, avec un état d’esprit à plus long terme, considérant la gestion des pneus, la gestion du carburant et de l’énergie, les Safety Cars et les batailles de position font également partie du package.
Monaco est une piste pénible pour les pilotes parce qu’il n’y a aucun dégagement (ou très peu), juste des murs et des barrières, et la nature implacable du circuit est ce qui le rend si spécial, créant un défi unique pour les pilotes.
« Pour moi, personnellement, en termes de charge de travail pour le pilote, Monaco est le plus dur car il n’y a pas de temps pour se reposer. » insiste Valtteri Bottas.
« C’est littéralement virage après virage, et même les lignes droites ne sont pas vraiment droites, vous tournez toujours même juste un petit peu.«
« La ligne droite principale est la plus grande, sinon la seule, le temps de respirer pour le pilote et même cela va assez rapidement dans une voiture de F1! C’est définitivement un défi. »
Tous ces paramètres ne sont peut-être pas perceptibles vu de l’extérieur et il est vrai que le Grand Prix de Monaco ressemble bien plus souvent à une procession qu’à une vraie course automobile, mais cela ne doit pas nous faire oublier les défis auxquels sont confrontés les pilotes tout au long du week-end dans leur machine.
La McLaren MP4-25 pilotée par Lewis Hamilton lors de la saison 2010 de Formule 1 sera mise aux enchères en juillet prochain lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.
RM Sotheby’s mettra aux enchères la McLaren MP4-25 avec laquelle Lewis Hamilton a remporté trois courses lors de la saison 2010. Ce sera la première fois qu’une voiture gagnante originale pilotée par le septuple champion sera mise en vente.
La vente aux enchères aura lieu samedi après-midi, juste avant la première qualification « sprint » de l’histoire de la F1 qui est programmée le 17 juillet à Silvertone. Cette vente aux enchères est une opportunité unique pour les collectionneurs, car il n’y a plus beaucoup d’exemplaires du modèle.
« Après l’énorme succès de notre vente à Abou Dhabi en 2019, cet événement très spécial nous verra en fait vendre aux enchères une voiture de F1, alors qu’elles circulent sur le circuit [de Silverstone]. » a déclaré Kate Beavan, directrice des hospitalités et de F1 Expériences.
RM Sotheby’s estime que la MP4-25 vaut entre cinq et huit millions d’euros.En plus de la valeur économique de la voiture, le prix pourrait également monter en flèche pour les réalisations accomplies par Hamilton à son volant.
Il s’agissait de la voiture que le Britannique pilotait à sa quatrième saison chez McLaren et avec elle, il a remporté trois victoires, dont deux consécutives en Turquie et au Canada;la troisième était en Belgique.Aux trois triomphes se sont ajoutés six autres podiums, faisant de Hamilton l’un des candidats pour le titre cette année-là.
Le Britannique a également obtenu une pole cette saison-là et cinq tours les plus rapides.Il a terminé l’année avec 240 points et ne pouvait être que quatrième, mais McLaren a pris la deuxième place du championnat des constructeurs.
L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean, désormais engagé dans le championnat Indycar aux États-Unis, commentera le Grand Prix de Monaco ce week-end sur Canal+ aux côtés de Julien Fébreau.
Le Français, également consultant de luxe de la chaîne à péage lors des Grands Prix de F1, remplacera le temps d’un week-end Jacques Villeneuve en cabine de commentateurs aux côtés de Julien Fébreau pour cette cinquième manche de la saison 2021.
« Super heureux de commenter avec mon ami Julien Fébreau le Grand Prix de Monaco sur Canal+. J’espère vous apporter mon expertise de pilote de F1 et tous ces petits secrets. » a écrit Grosjean sur son compte Twitter.
On ne sait pas encore si Romain Grosjean commentera toutes les séances du week-end ou bien s’il sera derrière le micro seulement pour les qualifications et la course.
Le Grand Prix de Monaco sera à suivre sur les chaînes du groupe Canal+ ce week-end (accessibles seulement avec un abonnement), tandis que vous pourrez suivre toutes les séances de roulage du week-end en direct et gratuitement sur F1only.fr.
Attention, la première journée d’essais débute le jeudi 20 mai en Principauté (pas de roulage le vendredi à Monaco).
C’est la Red Bull de Sergio Perez qui a été choisie au hasard par la FIA pour subir un contrôle approfondi après le Grand Prix d’Espagne qui s’est disputé à Barcelone le 9 mai.
La FIA a décidé de mettre en place à partir de cette saison 2021 un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.
Afin de compléter des contrôles techniques plus approfondis des voitures du championnat, le délégué technique [NDLR: Jo Bauer] sélectionnera systématiquement et au hasard une voiture à chaque manifestation après la course pour un démontage plus approfondi, des contrôles de conformité et des contrôles des logiciels et des systèmes.
Après le Grand Prix d’Espagne donc, c’est la Red Bull du Mexicain Sergio Perez (5e à l’arrivée de l’épreuve) qui a été choisie au hasard et les inspecteurs de la FIA ont vérifié en détail certains éléments du système de carburant de la monoplace et ont relevé des mesures sur différents capteurs.
« Les composants inspectés se sont avérés conformes aux règlements techniques de la Formule 1 2021. « nous indique la FIA ce mardi à la veille du Grand Prix de Monaco 2021.
Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.
Daniel Ricciardo ne cache pas son enthousiasme de courir dans les rues de Monaco au volant de sa McLaren à la livrée spéciale aux couleurs de Gulf ce week-end pour la cinquième manche du championnat 2021 de F1.
L’Australien nous explique que Monaco est son circuit préféré du calendrier de la Formule 1 et se dit donc extrêmement excité à l’idée de revenir en Principauté deux ans après la dernière course disputée sur le rocher monégasque.
« J’étais déjà enthousiaste à l’idée de reprendre la course à Monaco, mais courir aux couleurs de Gulf ce week-end ne fait qu’augmenter le niveau d’excitation. J’ai même un casque rétro personnalisé pour correspondre à tout le thème de l’équipe ce week-end. » nous explique l’Australien.
« Monaco est mon circuit préféré sur le calendrier, et cela m’a vraiment manqué de ne pas piloter là-bas l’année dernière. C’est un endroit tellement unique pour conduire et en tant que pilotes de F1, nous sommes extrêmement chanceux d’avoir l’opportunité de courir là-bas. »
« Je suis incroyablement excité de revenir, nous avons été privés de cet endroit pendant près de deux ans. »
Après quatre courses disputés pour McLaren depuis le début de l’année, Ricciardo arrive à Monaco avec un peu plus de confiance au volant de sa monoplace, ce qui est primordial sur un tracé comme celui de Monaco où la moindre erreur peut couter très cher.
« Nous avons beaucoup progressé au cours des dernières courses, et je pense que cela s’est vraiment montré en Espagne. » insiste le pilote australien.
« Je commence vraiment à me familiariser avec la voiture et à prendre confiance en moi. Nous savons que nous aurons du pain sur la planche à Monaco, compte tenu de l’importance des qualifications et de notre proximité avec le reste des concurrents, mais nous allons tout donner et essayer de ramener des points solides pour l’équipe. »
Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco 2021 débuteront ce jeudi 20 mai en Principauté (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, estime que Red Bull sera l’équipe à battre ce week-end au Grand Prix de Monaco, théâtre de la cinquième manche de la saison 2021 de F1.
Pour la première fois depuis 2019 (l’édition 2020 a été annulée en raison de la crise sanitaire), la Formule 1 revient dans les rues étroites et sinueuses de Monaco cette année, le terrain de jeu idéal pour la Red Bull RB16B.
Toto Wolff insiste sur le fait que la Red Bull a été très performante dans le troisième secteur du tracé de Barcelone il y a quinze jours – un secteur sinueux composé de virages lents – tout comme à Monaco.
« Il n’y a vraiment pas de course comme celle-ci et elle a nous a énormément manquée l’année dernière – nous avons hâte d’être de retour en action dans les rues de Monte-Carlo! » déclare Toto Wolff.
« C’est un week-end unique et intense pour les pilotes et l’équipe, sans marge d’erreur. Cela vous met un peu le feu aux fesses et nous adorons le défi! »
« Monaco est une piste à fort appui et nous savons que c’est une force clé de Red Bull. Ils ont été très rapides dans le troisième secteur en Espagne et c’est souvent une bonne indication d’une bonne performance à Monaco. »
« Nous entrons donc dans le week-end en sachant qu’ils sont l’équipe à battre, tout en sachant que nous ferons également face à une forte concurrence de la part de certaines autres équipes. Mais, tout comme depuis le début de saison jusqu’à présent, nous apprécions la chasse. »
Les premiers essais libres du Grand Prix de Monaco débuteront ce jeudi 20 mai (pas de roulage le vendredi à Monaco).
Le Français Esteban Ocon se veut plutôt optimiste à la veille du Grand Prix de Monaco (du 20 au 23 mai) après les progrès constatés lors des séances de qualifications au Portugal et en Espagne pour Alpine.
On sait qu’à Monaco la séance la plus importante sera la qualification, tant les dépassements sont quasiment impossibles sur le rocher monégasque le dimanche en course.
Pour cette raison, Esteban Ocon misera tout sur cette séance cruciale samedi afin d’avoir un maximum de chances de marquer de gros points le dimanche, alors que le Français et son coéquipier pourront compter sur une « petite évolution aéro » introduite par Alpine ce week-end.
« Nous poursuivons notre développement avec l’apport d’améliorations et c’est toujours une bonne nouvelle pour un pilote. » nous explique Ocon avant le Grand Prix de Monaco.
« L’Espagne a montré ce dont nous sommes capables, mais elle a aussi mis en évidence ce que nous devons faire pour trouver davantage de temps. »
« Notre rythme de course doit être meilleur si nous voulons capitaliser sur nos qualifications. Cela dit, les qualifications sont tellement importantes à Monaco que nous chercherons à nous qualifier le plus haut possible sur la grille pour être dans le match pour de gros points. »
Tout comme son coéquipier, Esteban Ocon n’a plus roulé à Monaco depuis la saison 2018, ce qui veut dire qu’il lui faudra peut-être un peu plus de temps que les autres pilotes pour trouver les limites dans les rues étroites de la Principauté.
« Comme Fernando [Alonso], je n’ai plus couru à Monaco depuis 2018. Je pense qu’il nous faudra un peu de temps pour retrouver le rythme et les limites en essais. »
« C’est le circuit le plus difficile de l’année pour un pilote. Vous devez être précis et avoir confiance en la voiture. Nous y allons cette année après deux bonnes performances au Portugal et en Espagne, notamment en qualifications, et cela souligne à quel point notre monoplace a nettement progressé. »
Le jeune pilote japonais Yuki Tsunoda va faire ses débuts dans les rues de la Principauté de Monaco ce week-end au volant d’une Formule 1.
Le petit protégé de Honda a débuté sa carrière en F1 cette saison avec l’équipe AlphaTauri et, jusqu’à présent, le Japonais a marqué deux points lors de la première manche à Bahreïn.
Lors des trois courses suivantes, Tsunoda a commis quelques erreurs de jeunesse, ce qui l’a empêché de se battre pour des points.
Après un Grand Prix d’Espagne décevant, Yuki Tsunoda arrive sur le tracé urbain de Monaco pour la première fois de sa carrière en ayant fait un « reset » et espère pouvoir performer sur cette piste si atypique où la moindre erreur peut coûter très cher.
« J’attends avec impatience Monaco, d’autant plus que l’Espagne a été un week-end difficile pour moi. Je n’étais pas content de ma conduite en qualifications et j’ai fait une erreur, mais je dois apprendre à accepter que ces choses peuvent arriver et passer à autre chose.« nous explique Tsunoda avant le Grand Prix de Monaco.
« Je n’ai fait que quatre week-ends de course en F1 jusqu’à présent et maintenant je suis en train de faire un reset. »
« Je me concentre sur ma conduite et je m’adapte le plus possible à la voiture. Quelques jours après l’Espagne, c’était mon 21e anniversaire mais je n’ai rien fait de spécial: un test Covid le matin, suivi d’une séance de gym – une journée normale au bureau! »
« Je n’ai jamais couru à Monaco dans aucune catégorie, mais j’ai couru à Macao par exemple, j’ai donc pas mal d’expérience sur les circuits urbains. Il faut une approche très différente sur un circuit urbain comme Monaco, d’autant plus que je n’y suis jamais allé auparavant. »
« L’évolution de la piste est un facteur important là-bas, avec une adhérence très faible au début, puis elle change à chaque session. La clé sera de ne pas commettre d’erreur en EL1 ou EL2 afin de maximiser mon temps sur la piste. »
Toujours à propos de Monaco, Tsunoda nous explique qu’il n’a appris que récemment que les F1 roulent le jeudi et non le vendredi en Principauté.
« Il y a beaucoup de facteurs inhabituels à propos de ce week-end et ce n’est que pendant que nous étions en Espagne que j’ai appris que vous vous entraînez le jeudi sans temps de piste le vendredi. »
« Je vais devoir m’assurer de ne pas perdre de concentration, mais je suis sûr que je peux m’adapter. J’ai passé beaucoup de temps sur le simulateur à me préparer. »
« Notre voiture n’a pas toujours été à son meilleur dans les virages lents, ce que nous allons affronter à Monaco, mais je pense que même si la voiture est évidemment importante, le principal facteur sera de savoir dans quelle mesure je peux m’adapter à la piste. »
« Pendant les essais, j’essaierai de donner aux ingénieurs autant de bons commentaires que possible pour les aider à configurer la voiture, tout en me concentrant uniquement sur ma conduite. Les qualifications, c’est avoir confiance en la voiture, car c’est encore plus important que d’habitude sur un circuit urbain. »
Le pilote Red Bull Max Verstappen aimerait pouvoir monter sur le podium du Grand Prix de Monaco pour la première fois cette année.
A la veille du Grand Prix de Monaco, Max Verstappen est clairement le favori ce week-end dans les rues de la Principauté, notamment parce que sa Red Bull RB16B se montre très performante depuis le début de la saison et que le tracé monégasque est clairement le terrain de jeu idéal pour la Red Bull.
Mais après cinq participations au Grand Prix le plus emblématique du calendrier de la Formule 1, le Néerlandais n’a jamais réussi à monter sur le podium et aimerait beaucoup inverser cette tendance cette année.
« Je ne suis jamais monté sur le podium à Monaco et j’aimerais changer cela. Nous avons juste besoin d’un week-end propre. » nous explique Max Verstappen à la veille de la cinquième manche de l’année.
« Je pense que c’est très important [de ne commettre aucune faute], ainsi nous pourrons voir si nous sommes rapides ou pas, mais jusqu’à présent, nous avons été assez proches en qualifications, donc j’espère que ce sera le cas à Monaco. »
Concernant le championnat du monde, Max Verstappen – qui occupe la deuxième place avec 14 points de retard sur Lewis Hamilton – estime qu’il est encore un peu tôt pour commencer à s’inquiéter.
« Il est tôt dans la saison, nous devons juste nous assurer de continuer à pousser et à mettre la pression en essayant de remporter d’autres courses. Nous analysons et nous poussons toujours à la limite. »
Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix de Monaco 2021, cinquième manche du championnat du monde de F1, qui se déroule ce week-end du 20 au 23 mai.
Pour cette cinquième manche de l’année, il y aura une petite particularité propre au Grand Prix de Monaco avec une première journée d’essais [EL1 et EL2] programmée le jeudi 20 mai dans les rues de la principauté et non le vendredi comme sur tous les autres circuits.
Le vendredi 21 mai sera donc une journée « off » à Monaco et la troisième séance d’essais libres se disputera le samedi 22 mai, suivie par les qualifications dans l’après-midi. Le départ du Grand Prix de Monaco 2021 sera donné le dimanche 23 mai.
Évidemment comme pour toutes les autres courses du championnat, vous pourrez suivre toutes les séances de roulage en direct sur F1only.fr (essais libres 1, 2 et 3, qualifications et le Grand Prix).
Les horaires du GP de Monaco 2021 (heure de Paris)
Le double champion du monde Fernando Alonso admet que d’opter pour une stratégie à un seul arrêt lors de la dernière course en Espagne a été peu-être un peu trop optimiste de la part de l’équipe Alpine.
Au Grand Prix d’Espagne, le pilote espagnol a franchi le drapeau à damier à la dix-septième place, bien loin de la neuvième position obtenue par son coéquipier Esteban Ocon.
A la veille du Grand Prix de Monaco, cinquième manche de la saison 2021, Alonso nous explique qu’Alpine a voulu tenter un pari au Grand Prix d’Espagne, mais malheureusement, ce dernier n’a pas fonctionné.
« Nous avons fait un pari et cela n’a pas marché en notre faveur. » nous explique Fernando Alonso.
« Maintenant que nous avons eu le temps d’analyser la course et d’examiner les données, la stratégie à un seul arrêt était probablement trop optimiste. Partir en dixième position sur un tracé où les dépassements sont très compliqués nous a poussés à tenter quelque chose de différent, donc cela valait le coup d’essayer. »
« Néanmoins, le week-end était positif dans son ensemble. Nos performances étaient dans la lignée du Portugal et cela montre que les évolutions de la voiture fonctionnent. Nous sommes donc positifs avant de nous rendre à Monaco. »
Monaco justement, l’Espagnol n’y a pas roulé depuis 2018 mais retrouvera toute l’adrénaline dans les rues de la Principauté pour sa dix-septième apparition en Formule 1 sur ce circuit étroit et sinueux si atypique.
« Monaco est vraiment incomparable et j’ai hâte d’y revenir. Je compte deux victoires à Monaco en Formule 1 et j’apprécie l’élément stratégique des dimanches ici. »
« Les qualifications seront très importantes, tout comme elles l’ont été en Espagne. Nous devons donc chercher à maximiser notre potentiel sur un tour pour que nos deux voitures réussissent leur samedi. La gestion du trafic sera également essentielle. Je suis impatient de me remettre au travail. »
« C’est un circuit très difficile et les rails qui nous entourent sur tout le tour nous rappellent constamment que nous n’avons jamais le droit à l’erreur. »
« Vous devez vous concentrer sur l’intégralité de la course, mais c’est aussi pour cela que nous sommes pilotes de Formule 1. J’adore les frissons que l’on ressent à chaque coup de volant et sur chaque bosse dans chaque virage. »
« Les réglages sont également uniques sur ce tracé puisqu’ils ne ressemblent à ceux d’aucune autre piste. Il n’y a pas beaucoup de lignes droites et les virages requièrent un maximum d’appuis de la part de la voiture. »
Le Grand Prix de Monaco 2021 se dispute ce week-end (du 20 au 23 mai) et toutes les séances de roulage seront évidemment à suivre en direct sur F1only.fr comme tous les week-ends de Grand Prix.
La Principauté de Monaco se prépare à accueillir du 20 au 23 Mai 2021 son 78ème Grand-Prix de Formule 1, 1040ème épreuve du Championnat du Monde, courue depuis 1950. Après une pause en 2020 en raison de la pandémie de Covid-19, une nouvelle édition prometteuse nous attend enfin, avec ce subtil mélange d’adrénaline, de défis et de glamour.
Étroitement ceinturé à l’intérieur du deuxième pays le plus densément peuplé dans le monde au mètre carré, à cheval entre mer et montagne, entouré par les palaces et bâtiments parmi les plus célèbres du monde, le tout protégé par la candeur de l’atmosphère azuréenne; le tracé Monégasque présente 19 virages uniques au noms évocateurs.
Immersion totale
Regarder du bord de la piste ou bien à la télévision les F1 monter à pleine vitesse depuis Sainte Dévote jusqu’au secteur du Casino, descendre vers Mirabeau, tourner à l’épingle du Fairmont puis repartir au virage du Portier pour sortir à près de 300 km/h, 273 mph du Tunnel; traverser le secteur du Port avec la Chicane de la Piscine, passer la Rascasse pour enfin aborder le virage d’Antony Noghès; est quelque chose d’incroyablement spécial.
Vous voilà ensuite sur la ligne droite des stands longue seulement de quelques 500 mètres, prêt à attaquer les autres … 77 tours du Grand-Prix, sur une piste de 3,33 kms, soit la plus courte du calendrier F1, et de neuf mètres de large tout au plus!
Telle est la magie de Monaco, d’une extravagance irrésistible. De l’impressionnant défi au moment de prendre ses marques dans la voiture au fil des premiers tours, à l’adrénaline grisante quant vient le moment de la qualification ou de la course; l’art du pilotage d’une Formule 1 prend ici une valeur infinie.
Description
Créé en 1929, le circuit a conservé son format originel, ne connaissant au fil du temps que des ajustements progressifs en rapport avec l’essor urbain, les vitesses des voitures et la sécurité des pilotes. Ce sont essentiellement les stands, le virage de Sainte Dévote, la Nouvelle Chicane, le virage de la Rascasse et celui d’Antony Noghès, qui connurent les principales modifications. Le Tunnel du Circuit de Monaco est né quant à lui en 1973 sur le passage existant de la piste, lors de l’achèvement de la construction vers la mer de l’Hotel du Loews, devenu Monte-Carlo Grand Hotel en 1998, puis Hotel Fairmont de 2004 jusqu’à aujourd’hui.
De part sa configuration sinueuse mêlée de nombreux changements d’élévation et d’enchainements rapides de virages serrés, le Grand-prix de Monaco est la version suprême des courses les plus exigeantes de la Formule 1, contenant à lui tout seul le virage le plus lent du Championnat à l’endroit de l’épingle du Fairmont (57 km/h, 52 mph), et l’un des virages les plus rapides et dangereux à l’intérieur même du tunnel, avec le coude à plat pris aux alentours de 270 km/h, 167 mph.
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En amont du Grand-Prix à venir et pour avoir nous-mêmes des yeux d’experts, revenons sur les 19 virages célèbres qui composent le Circuit de Monte-Carlo Monaco, afin de redécouvrir leurs caractéristiques ainsi que le sens historique et distinctif de leur nom.
Secteur 1
Sainte dévote (115 km/h – 105 mph)
Quelle distance nous diriez-vous entre la ligne de départ du circuit et le virage numéro 1?! : 150 mètres… Les pilotes n’ont que quelques courtes secondes pour se positionner à l’entame du virage de Sainte Dévote ou bien décider d’un dépassement audacieux sur leurs rivaux directs. Ce virage à droite de 90 degrés peut-être pris avec les voitures côtes à côtes, deux par deux, et c’est d’ailleurs devenu la tendance depuis que la piste a été quelque peu élargie avec le retrait du petit rond point autrefois situé à l’apex du virage. Les pilotes auront alors une deuxième chance pour prendre l’avantage juste après.
C’est aussi l’endroit exact du point de rencontre avec la sortie des stands, créant à coup sûr des passes d’armes excitantes en course au moment où les pilotes étant sur leur trajectoire, se retrouvent potentiellement aux prises avec un adversaire qui vient de changer ses pneus et revient sur la piste.
Le virage de Sainte Dévote est le nom de l’église située à quelques mètres sur la zone extérieure du virage, en lien avec la Sainte Patronne de Monaco célébrée depuis toujours par les Monégasques et considérée comme l’âme protectrice du pays.
Beau Rivage (240 km/h – 219 mph)
La prise d’accélération des Formule 1 à la sortie du premier virage est de toute beauté, elle conditionne leur vitesse d’ascension le long de la montée de l’avenue d’Ostende longue d’environ 400 mètres, pentée à 12%, et de leur vitesse de pointe au sommet qui avoisine les 285 km/h, 259 mph.
Le virage de Beau Rivage est en fait à peine visible sur cette montée, situé avant mi-distance, les voitures marquent à son endroit une légère déviation de leur trajectoire vers la gauche pour revenir vers la droite. Celle-ci est d’autant plus visible lorsque deux voitures se retrouvent au coude à coude.
Beau Rivage est le nom du bâtiment privé construit en 1961 qui est de plein pied avec le virage. Célèbre pour son panorama unique sur le Port, Monaco-Ville et ses niveaux de luxe ultime, les appartements ici sont rarement proposés à la vente. S’ils le sont, ils représentent de véritables joyaux du marché immobilier monégasque.
Massenet, Casino (160 km/h – 145 mph)
Le virage de Massenet est un long gauche en replat, légèrement bosselé, où les pilotes doivent doser en un éclair leur coup de volant avec la vitesse de déplacement et le freinage par petites touches, servant ici à peaufiner la trajectoire d’entrée et de sortie.
Une enfilade qui doit être passée avec la trajectoire la plus propre pour obtenir le gain parfait en vitesse au moment d’atteindre juste après la Place du Casino par le virage droit éponyme. Cette partie est la plus haute de la piste, de 44 mètres par rapport par rapport à la partie la plus basse.
S’en suit la courte ligne droite en descente brusque vers Mirabeau avec son énorme bosse très reconnaissable sur la gauche de la piste, que certains pilotent éviteront où que d’autres utiliseront partiellement en fonction de la traction de la voiture.
Jules Massenet (1842 – 1912) était un musicien et compositeur français, intimement lié à l’âge d’or artistique de la Principauté sous le règne du Prince Albert 1er (1848 – 1922), début 1900. Sur les 25 oeuvres d’opéra de sa vie, sept dont deux à titre posthume seront présentées en avant-première mondiale à Monte-Carlo. Il reçu la légion d’honneur en 1876 pour devenir ensuite commandeur en 1899.
Secteur 2
Mirabeau (80 km/h – 72 mph)
Combien de dépassements extrêmes ici-même, de blocages de roues sur des freinages à la limite ou d’accrochages comme à Sainte Dévote?! Les pilotes accélèrent jusqu’à 280 km/h, 255 mph pour freiner à 80 km/h, 72 mph et passer ce virage serré à la corde, quasiment sur trois roues en raison du dénivelé important.
Virage extraordinaire, Mirabeau est toujours prêt à vous faire perdre la course sur un simple freinage manqué, sachant l’échappatoire très petit ici où seule une lente et coûteuse marche arrière pourrait par chance vous en extraire si vous avez eu le bon réflexe en premier de ne pas taper les rails de sécurité.
Mirabeau est le nom associé à l’ancien grand palace situé à proximité directe, construit en 1973 en tant qu’hôtel de grand luxe puis transformé en immeuble résidentiel très haut de gamme en 2010. Il est reconnaissable par son style architecturale moderniste, haut de 81 mètres avec 26 étages. C’est le douzième plus haut bâtiment de Monaco.
L’épingle du Fairmont (57 km/h – 52 mph)
Peut-être le virage le plus spectaculaire du circuit et le plus photogénique avec la présence de très nombreux photographes postés à cet endroit et l’hôtel Fairmont servant de tribune privée à lui tout seul. Les voitures descendant de Mirabeau peuvent être aperçues de très près, leur design apprécié sous tous les angles, les mains et le casque en mouvement du pilote très visibles aussi.
Les dépassements à cet endroit sont très rares, une des références étant Olivier Panis sur Ligier (devenant Prost Grand-Prix l’année suivante) pour son dépassement autoritaire et très adroit en 1996 sur Eddie Irvine, Ferrari.
Sur un autre registre, c’est ici en 2004 que le diamand d’une valeur de 250 000 Euro (300 000 Dollard) qui fut fixé sur l’aileron avant de la Jaguar de Christian Klein pour fêter l’arrivée à cette époque du prochain Ocean’s Twelve, fut a priori jamais retrouvé, après que le pilote manqua son virage lors du premier tour de course et se retrouva dans les barrières externes de l’épingle avec sa voiture endommagée et immobilisée.
Tout comme Mirabeau notamment, cette épingle est restée totalement inchangée dans sa configuration depuis l’époque où Juan Manuel Fangio et Alberto Ascari, ces deux grands champions, couraient ensemble sur le circuit dans les années 50…, seul l’environnement urbain a complètement changé.
Mirabeau bas, Portier (85 km/h – 77 mph)
La difficulté de l’épingle passée, le pilote doit garder sa concentration maximale pour les deux virages suivants qui précèdent l’entrée du Tunnel. Deux virages à 90 degrés piégeux à leur façon. Le premier en pente et avec des glisseurs à droite très larges où il faut éviter la perte du train avant. Le deuxième en replat avec un soin scrupuleux dans le mouvement gauche-droite de la voiture pour l’inscrire parfaitement et avoir en sortie de virage final l’accélération la plus efficace avant d’avancer vers le Tunnel, sans toutefois toucher le rail à gauche de la piste.
C’est ce contraste de pilotage dans cette partie du circuit alors en apparence plus facile qui a entraîné par le passé des accidents parmi les plus inattendus.
Paul Jules Portier (1866 – 1962) était un zoologiste et biologiste marin français, membre de l’Académie des Sciences. Il devint en 1911 professeur à l’Institut Océanographique auprès du Prince Albert 1er de Monaco. Les deux personnalités partagèrent sur près de vingt ans plusieurs expéditions scientifiques en Mer du Nord puis au Spitzberg. Le Musée Océanographique de Monaco porte témoin de toutes les recherches effectuées en ce temps là.
Tunnel de Monaco (290 km/h – 264 mph)
Unique, impressionnant, coeur sensibles s’abstenir : le Tunnel du Circuit de Monaco est par bien des égards très particulier. Long de 400 mètres, les voitures y entrent à 170 km/h, 155 mph, prennent le virage intérieur à l’aveugle à 265 km/h, 241 mph pour ensuite sortir à 290 km/h, 264 mph face à la lumière extérieure…
C’est un exercice hors du commun qui demande aux pilotes une dextérité minutieuse. La visibilité à l’intérieur est assez limitée tandis que la voiture peut perdre 20 à 30 % d’appui en raison des propriétés aérodynamiques uniques du Tunnel. L’adhérence n’est pas la même avec le reste du circuit en raison de la température ambiante et du fait que l’asphalte est cachée du soleil, que dire des conditions lorsque la course se déroule sous la pluie!…
1984 se devait justement d’être un grand cru, par le fait de la polémique sur la victoire d’Alain Prost (McLaren MP4/2) devant Ayrton Senna (Toleman TG184), en raison des drapeaux brandis par les commissaires sur la piste, mais aussi, moins connue, par la demande exclusive faite par Niki Lauda (McLaren) lui-même auprès de Bernie Ecclestone, de faire en sorte que la piste sous le Tunnel soit couverte d’eau. Chose dite, chose faite!
L’histoire retiendra une course dantesque menée sur 32 tours, 11 abandons sur 20 pilotes engagés, 1 disqualifié et seulement huit pilotes classés (le règlement de l’époque imposait exclusivement pour Monaco un nombre maximum de 20 pilotes pour la course sur une grille normalement composée pour le Championnat 84 de 26 pilotes. Les 6 plus lents en qualification ne pouvant participer à la course).
Le troisième pilote sur le podium aux côtés d’Alain Prost et d’Ayrton Senna, fut René Arnoux sur Ferrari (F126 C4). Le pilote Autrichien Niki Lauda termina sa course au tour 23 sur une sortie de piste.
Nouvelle Chicane (80 km/h – 73 mph)
Malgré son nom, la chicane anciennement appelée Chicane du Port, existe dans sa configuration actuelle depuis 1986. Beaucoup plus caractérisée que l’ancienne version avec un vrai gauche-droite-gauche, elle fait réellement ralentir les pilotes. Passer cette chicane en gagnant le plus de temps demande de frôler la barrière externe de gauche à l’entrée de la zone et de tourner la voiture dans son élan en montant légèrement sur le vibreur intérieur de la chicane sans trop freiner.
C’est le point du circuit le plus favorable aux dépassements et tous les pilotes savent que leur succès dans la course doit passer par l’éventualité d’un dépassement à cet endroit. L’anticipation sera un facteur clé alors que la portion de piste entre la sortie du Tunnel et l’entrée de la chicane n’est que de 200 mètres.
A l’amorce de la chicane domine le Yacht Club de Monaco, un bâtiment ultra moderne immense aux allures étonnantes de navire dessiné par Lord Norman Foster, qui abrite la Société Nautique dédiée à l’aviron et le Yacht Club proprement dit. Il occupe désormais une place unique dans l’univers du yachting et de la grande plaisance internationale.
Tabac (180 km/h – 164 mph)
Après la chicane, les pilotes entrent dans la zone portuaire du circuit qui se terminera plus loin au virage de la Rascasse, par une première ligne droite de 380 mètres. Les voitures atteignent ici une pointe de vitesse de presque 240 km/h, 218 mph, avant un freinage sec pour s’engouffrer aussitôt dans le virage gauche de Tabac.
L’équilibre de la voiture y est prépondérant pour permettre au pilote de garder le maximum de vitesse dans le virage, approcher le point de corde aussi près que possible du rail gauche pour ensuite « flirter » avec le rail de droite opposé en sortie tout en réaccélérant très vite vers le prochain virage. Pas plus de 7 mètres de largeur entre l’intérieur et l’extérieur du virage…
Point de ralliement des Tifosi qui font dérouler devant le passage des pilotes l’immense drapeau du cheval cabré au dessus des gens sur la plus grande tribune du circuit, c’est un lieu où les spectateurs restent sur le qui-vive car avec le virage suivant de la Piscine, c’est la portion du circuit la plus souvent exposée aux accidents.
Le bureau de tabac qui se situe juste derrière la piste est lui-même en contrebas de la fin de la ligne droite des stands, au carrefour avec le virage 1 de Sainte Dévote. Un endroit à l’activité piétonne importante en temps ordinaire qui permet de relier facilement le port avec le coeur de la ville-pays.
Secteur 3
Chicane de la Piscine (235 km/h, 214 mph – 130 km/h, 118 mph)
L’accélération qui suit dans la courbe du port fait immédiatement arriver les pilotes sur la Chicane de la Piscine, un premier gauche-droite ultra rapide quasiment à l’aveugle suivi d’une très légère ligne droite de 100 mètres tout au plus et un droite-gauche qui sert d’amorce à la dernière courbe rapide du circuit vers la Rascasse.
C’est un des passages où l’on prend le plus conscience de l’évolution de la vitesse des Formule 1 modernes et de leur puissance de freinage. Les voitures ne freinent plus sur la première partie mais continuent d’accélérer jusqu’à 250 km/h, 228 mph pour freiner brusquement au moment de prendre le droite-gauche qu’elles absorbent le plus souvent avec agilité.
C’est un autre lieu préféré des photographes depuis lequel on retrouve les clichés les plus célèbres avec ceux de l’épingle du Fairmont. C’est aussi une zone de prise de risque importante pour les pilotes étant données les successions de changement de direction rapides et la vitesse moyenne à maintenir, toujours avec une marge d’erreur sans filtre et les rails de sécurité toujours si proches.
La piscine quant à elle est un véritable bassin olympique de 50 par 20 mètres, 3000 mètres cubes d’eau de mer filtrée, traitée et chauffée à 27°. La célèbre statue du Nageur, oeuvre de Emma de Sigaldi (1910 – 2010), domine majestueusement le complexe nautique.
La Rascasse (127 km/h, 116 mph – 65 km/h, 59 mph)
Un des noms les plus magiques correspondant à l’avant-dernier virage du circuit. Après une dernière courbe rapide qui se négocie à une vitesse vertigineuse de 200 km/h , 182 mph, faisant ramener les pilotes en contrebas des stands, c’est un virage à droite à double cordes de 135 degrés très difficile à négocier car les pilotes sont à leur limite aussi avec l’angle de rotation de leur direction. Ils doivent pour autant attaquer ce virage le plus possible pour perdre le moindre de temps entre les deux points de corde.
La Rascasse est un virage mythique qui procure aux pilotes un surplus d’adrénaline aussi bien au moment des qualifications, où tout le gain obtenu dans les virages précédents peut être anéanti, qu’en course où seuls les pilotes ayant le plus de panache et d’adresse peuvent dépasser leurs adversaires.
Un virage sublimé par notre regretté Jules Bianchi qui réalisa ici en 2014 avec sa Marussia F1 un dépassement splendide sur le Japonais Kamui Kobayashi, Caterham F1, apportant à la jeune écurie ses tous premiers points en Formule 1.
Le virage porte le nom du restaurant célèbre situé à l’intérieur même de celui-ci. Un haut-lieu traditionnel du circuit où les clients chanceux peuvent apercevoir les voitures passer juste à côté d’eux tout en dégustant des plats étoilés.
Durant chaque soirée du weekend de F1, le virage est transformé en bars ambulants où les fans viennent faire la fête en profitant toute la nuit de l’atmosphère cosmopolite et du charme incomparable de la Principauté. C’est aussi un carrefour d’accès vers le F1 Paddock situé juste à côté et les motorhomes de toutes les écuries disposés le long du Quai Antoine 1er.
Antony Noghès (85 km/h – 77 mph)
Précédé d’une courte ligne droite de 80 mètres dans laquelle se trouve côté droit l’entrée des stands, ce virage et le nom qui y est associé viennent parachever la beauté légendaire du circuit, avec son dernier lot d’adresse demandé mais aussi de pièges à éviter.
Virage à droite serré qui s’ouvre sur un dévers côté gauche de la piste puis la ligne droite des stands, les pilotes peuvent profiter de l’effet toboggan au milieu du virage pour attaquer la sortie avec un peu plus d’élan tout en faisant attention à ne pas exagérer le couple du moteur pour éviter de perdre l’adhérence sur les roues arrières.
Monégasque de naissance, Antony Noghès (1890 – 1978) est le fondateur du Grand-Prix automobile de Monaco. Il définit dans les années vingt le tracé du circuit en commun avec Louis Chiron, pilote monégasque émérite d’alors et l’ingénieur Jacques Taffe. Le premier Grand-Prix automobile prend naissance le 14 Avril 1929, financé par la Société des Bains de Mer. Ce fut un succès retentissant : 16 pilotes répartis entre des Alfa-Romeo, Bugatti, Licorne, Maserati, Mercedes. 100 tours en trois heures cinquante six minutes et onze secondes, à 80,194 km/h, 73 mph de moyenne. Monaco fera ensuite partie des sept circuits utilisés pour la première édition du Championnat du Monde de Formule 1 en 1950.
D’une notoriété considérable, le Grand-Prix de Monaco participe beaucoup à l’image absolue du Pilote de Formule 1, réunissant la quintessence de toutes qualités des meilleurs pilotes F1 de tous les temps qui ont eux tous courus sur ce circuit. Il est celui qui permet aux fans de voir au plus près les pilotes et les voitures en action. Un circuit d’un charme incomparable qui vous prend en même temps aux tripes.
Il est à attendre que temps le plus rapide sur un tour obtenu en 2019 par Lewis Hamilton sur sa Mercedes-AMG Petronas F1 W10 en 1 minute 10 secondes et 166 millièmes (171 km/h, 156 mph de moyenne), soit battu lors des qualifications de ce prochain weekend de course.
Codemasters a dévoilé les noms de sept pilotes emblématiques de Formule 1 qui seront inclus dans le mode « Mon écurie » de l’édition Deluxe numérique du jeu F1 2021 dont la sortie est programmée le 16 juillet prochain.
Ces pilotes sont : Michael Schumacher, Ayrton Senna, Alain Prost, Jenson Button, Nico Rosberg, David Coulthard et Felipe Massa.
Les sept pilotes ont été ajoutés au marché des pilotes et sont prêts à être recrutés. Si vous êtes capable de répondre à leurs attentes et de satisfaire leurs exigences salariales, vous pourrez les intégrer à votre équipe pour créer l’effectif « Mon Écurie » de vos rêves.
Dans le mode « Mon Ecurie », vous pourrez incarner à la fois le propriétaire de l’écurie et son pilote principal grâce à la fonctionnalité pilote-directeur. De retour après ses débuts dans F1 2020, « Mon Écurie » vous permet de créer une nouvelle équipe de Formule 1 et de prendre place sur la grille de départ aux côtés des pilotes officiels de la saison 2021.
Livrée, moteur, recrutement d’un coéquipier issu de la F1 ou de la F2 ou d’un des sept pilotes légendaires ci-dessus : vous avez le champ libre pour atteindre la gloire.
L’Édition Deluxe numérique de F1 2021 ne se limite pas aux sept pilotes emblématiques. Elle inclut également de nombreux objets de personnalisation, 18 000 PitCoin, un pack d’objets et trois jours d’accès en avance. F1 2021 sera également disponible en Édition Standard, avec 5 000 PitCoin et le contenu « Point de rupture ».
Pour rappel: Toutes vos fonctionnalités favorites de F1 2020, comme « Mon Écurie », le mode deux joueurs en écran partagé, les saisons raccourcies, les options accessibles et la F2 seront bien sûr toujours disponibles dans F1 2021.
Codemasters a également développé et amélioré de nombreuses autres fonctionnalités, en particulier les aides évolutives, les stats des pilotes et le mode multijoueur.
Si vous êtes impatient de découvrir F1 2021, vous pouvez le précommander dès maintenant. Vous recevrez le pack de contenu « Point de rupture », un ensemble d’objets exclusifs inspirés par les stars fictives du nouveau mode Histoire et 5 000 PitCoin.
Seront également ajoutés trois nouveaux circuits, Portimão, Imola et Jeddah, disponibles pour tous les joueurs en tant que contenu gratuit après le lancement du jeu.
Who will you choose?
Seven iconic drivers. All part of #F12021game‘s digital Deluxe.