Magnussen encore chez Haas comme conseiller ?

Kevin Magnussen semble prêt à complètement se séparer de son ancienne équipe de Formule 1, Haas.

L’année dernière, lorsqu’il est devenu évident que la petite équipe américaine avait d’autres projets pour sn duo de pilotes en 2025, le patron Ayao Komatsu a insisté pour que Magnussen reste impliqué dans l’équipe Haas à un autre titre.

Selon certaines rumeurs, il aurait un rôle de conseiller ou d’ambassadeur, mais Komatsu a déclaré au magazine français Auto Hebdo en janvier dernier : « Il pilotera en TPC (tests) et sur simulateur. »

Cependant, le journal danois Ekstra Bladet affirme que l’accord de Magnussen avec Haas ne tient plus qu’à un fil. « Depuis l’été dernier, le directeur de l’équipe, Ayao Komatsu, a fait tout un plat de son souhait de voir le Danois de 32 ans associé à Haas à l’avenir. Mais maintenant, cela semble se terminer en eau de boudin », ajoute l’article.

Magnussen est passé de la Formule 1 aux courses d’endurance, et a maintenant un baquet de choix chez BMW. Il a admis il y a quelques semaines : « Je savais que je n’étais pas très enthousiaste à l’idée de continuer en Formule 1. Je ne cherchais pas vraiment activement un autre contrat en Formule 1. »

Lors de la dernière course de Magnussen ce week-end à Sebring, le pilote a déclaré au journaliste automobile Marshall Pruett qu’il n’avait aucun intérêt à revenir en F1. « Il y aura toujours des rumeurs et je pense que récemment, il y a eu des choses écrites à ce sujet, mais c’est normal dans ce monde », a-t-il déclaré. « Je suis très heureux ici. C’est l’âge d’or des courses de voitures de sport, donc je suis très heureux. »

Esteban Ocon revient sur sa surprenante apparition dans un film Netflix

Esteban Ocon espère avoir une autre occasion de jouer dans un film dans un avenir proche après une apparition surprise dans un tournage français.

Ocon a récemment joué un petit rôle dans un film français intitulé Lune de Miel avec ma mère.

Le pilote Haas devrait également figurer dans le prochain film F1, après avoir été repéré dans un teaser récent aux côtés de l’équipe fictive APX GP.

Tout comme lorsqu’on découvre un casino en ligne fiable, où l’expérience immersive et l’authenticité sont essentielles pour capter l’attention, Ocon a su se lancer avec enthousiasme dans le monde du cinéma, cherchant à diversifier ses talents.

S’adressant à des médias, Ocon a expliqué comment l’opportunité s’est présentée.

« Je suis très ami avec une actrice française appelée Michelle Larocque et elle voulait me faire jouer dans son film, dans une petite scène », a-t-il déclaré.

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« J’ai tout de suite accepté parce que je voulais voir ce que c’était que de faire partie de l’industrie du cinéma, voir à quel point c’est différent de ce que nous faisons habituellement en F1. »

« Honnêtement, c’était très amusant de jouer dans ce film Netflix. Il marche très bien en ce moment, il est numéro 2 dans le monde ainsi que sur Netflix. »

Ocon a hâte de participer à un autre projet à l’avenir et d’élargir son catalogue de talents.

« Je suis super content pour tous ceux qui ont travaillé si dur pour que cela fonctionne si bien », a-t-il déclaré. « J’espère que ce ne sera pas ma dernière apparition au cinéma, car j’ai vraiment beaucoup aimé. »

Steiner : “Dans un bon jour Grosjean est l’un des meilleurs pilotes au monde”

Günther Steiner est revenu sur sa relation avec Romain Grosjean, alors que les deux hommes se sont côtoyé cinq saisons chez Haas. 

Romain Grosjean a décidé de rejoindre le projet Haas dès le début en 2016, inscrivant des points dès le premier Grand Prix de l’écurie américaine en Australie. 

Questionné pour savoir s’il avait été compliqué de faire venir le Français chez Haas, Günther Steiner affirme que “ça n’a pas pris énormément de temps.”

“Compliqué… Je ne sais pas”, a répondu Steiner à Ouest-France. “J’avais une bonne relation avec son manager, Martin Reiss, à qui j’ai expliqué ce que nous essayions de faire. Ils l’ont compris et ont eu envie de saisir cette opportunité. Une fois que je leur ai tout expliqué, ils m’ont dit ‘Ok, nous sommes avec toi’. Ça n’a pas pris énormément de temps.”

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Steiner sur Grosjean : “Ce n’est pas facile de le manager”

Même si Günther Steiner avoue qu’il n’est pas facile de manager Romain Grosjean, il reconnaît que le Français peut piloter à un très haut niveau sur ses bonnes journées.

“J’ai une bonne relation avec Romain”, indique Steiner. “Nous le connaissons tous, c’est une personne avec beaucoup de tempérament et d’émotions. Lorsqu’il a quitté Haas évidemment, pendant un moment la relation n’était plus aussi belle, mais je le respecte énormément.”

“Il est réellement passionné par ce qu’il fait, et j’ai toujours dit que dans un bon jour Romain est l’un des meilleurs pilotes au monde. Parfois, son caractère prend le dessus, mais si sa voiture ne lui permet pas d’être performant, il croit toujours qu’il est capable de surmonter ça. 

“Quand on lui dit ‘N’essaie pas de faire ceci ou cela, c’est impossible’, il va quand même essayer ! Parce que c’est Romain. Ce n’est pas facile de le manager, et je dirais même que personne n’y est jamais arrivé honnêtement, sauf sa femme peut-être. Et je dis bien ‘peut-être’ !”, insiste Steiner en rigolant. 

“Il a pris la décision de partir aux États-Unis pour une nouvelle carrière. La dernière fois que je l’ai croisé, nous avons beaucoup parlé et il semblait heureux de faire ce qu’il fait aujourd’hui. Je trouve ça génial. Humainement, j’aime beaucoup Romain… Certains jours plus que d’autres !”

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Esteban Ocon au volant de la Haas à Abou Dhabi

Esteban Ocon a pu prendre le volant de la Haas VF-24 pour la première fois ce mardi à Abou Dhabi à l’occasion du test d’après-saison.

Alors qu’Esteban Ocon n’a pas disputé le dernier Grand Prix de la saison à Abou Dhabi avec Alpine, remplacé par Jack Doohan, il a été autorisé à prendre part aux essais d’après-saison avec Haas.

C’est ainsi que ce mardi matin le Français est apparu dans le paddock en combinaison et avec la casquette de sa nouvelle écurie. Esteban Ocon est donc monté dans la Haas VF-24 pour effectuer ses premiers tours dans le cadre du test Pirelli.

Pour rappel, deux voitures sont alignées par écurie pour ces essais d’après-saison. Une est dédiée à un test Pirelli et l’autre permet à un pilote rookie d’obtenir du temps de roulage. Chez Haas, c’est Ryo Hirakawa, qui est présent dans la monoplace dédiée au rookie.

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Haas confirme Esteban Ocon pour les essais d’après-saison d’Abou Dhabi

Après l’officialisation par Alpine de la non-participation d’Esteban Ocon au Grand Prix d’Abou Dhabi, Haas a confirmé que le Français disputera bien le test d’après-saison sur le circuit de Yas Marina au volant de la VF-24.

Alors qu’Esteban Ocon devait quitter Alpine après la fin de saison 2024, l’écurie française a finalement aligné Jack Doohan à Abou Dhabi, à la place du Normand.

Alpine a par ailleurs confirmé dans son communiqué que “ce changement permet de libérer Esteban pour qu’il pilote chez Haas lors des essais d’après-saison à Abou Dhabi.”

Esteban Ocon, qui ne disputera pas le Grand Prix d’Abou Dhabi ce week-end, sera donc bien aligné au volant de la Haas VF-24 mardi prochain pour les essais d’après-saison comme l’a confirmé Haas. 

L’autre monoplace américaine, destinée à un rookie, sera pilotée par Ryō Hirakawa, pilote Toyota en WEC. Oliver Bearman, titulaire chez Haas en 2025, ne peut pas être aligné sur cette voiture car il n’est plus considéré comme un rookie ayant disputé trois Grands Prix de F1 cette année.

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L’arrivée de Toyota “renforce” Ocon à “faire clairement confiance” à Komatsu

Esteban Ocon a peut-être réussi un sacré coup en signant chez Haas à un moment où le partenariat avec Toyota ne lui avait pas été présenté.

En fin de cycle avec l’écurie basée à Enstone, Esteban Ocon va quitter Alpine pour rejoindre Haas en 2025. Sur le papier, le transfert n’est pas forcément le plus attrayant, passant d’une écurie usine à une des plus petites équipes de la grille.

Toutefois, l’arrivée d’Ayao Komatsu à la tête de Haas F1 a visiblement donné un coup de boost au projet, que ce soit en piste comme en-dehors. La VF-24 a bien progressé sur les points faibles de la saison dernière, et fait assez rare chez Haas, le développement semble avoir porté ses fruits. 

Komatsu a par ailleurs réussi à signer un duo de pilotes 2025 qui s’annonce plutôt très compétitif avec le jeune Ollie Bearman et le désormais expérimenté Esteban Ocon. Enfin, et c’est peut-être le principal, le directeur de l’écurie Haas a réussi à réengager Toyota en F1 à travers un partenariat technique avec son équipe.

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Ocon était déjà convaincu sans le deal avec Toyota

Ainsi, pour Esteban Ocon, il semble que les planètes se soient bien alignées dans un contexte où un contrat pluriannuel a été signé avec Haas F1.

“Oui, bien sûr”, assure Ocon quant au fait qu’il s’agisse du bon moment pour rejoindre l’écurie Haas alors qu’un partenariat a été officialisé avec Toyota. “À l’époque, Ayao m’a convaincu avec le plan qu’il avait. Il n’a pas spécifiquement parlé de cela, mais il m’a vraiment dit quel était son plan pour amener cette équipe au niveau suivant et aider sur les choses que l’équipe a la possibilité d’améliorer.”

“Il m’a convaincu à l’époque et cela me renforce dans l’idée de lui faire clairement confiance pour l’avenir. Je pense que c’est une période passionnante pour l’avenir de l’équipe.”

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Esteban Ocon sera au volant de la Haas 2024 lors des tests d’après-saison

Esteban Ocon, qui va quitter Alpine pour rejoindre Haas en 2025, aura bien l’occasion de piloter la Haas VF-24 dès cette année.

Alpine et Haas se sont mis d’accord pour permettre à Esteban Ocon de prendre le volant de la VF-24 dès les tests d’après-saison à Abu Dhabi. Le Français va donc avoir la possibilité de se familiariser à la fois avec cette nouvelle monoplace, mais également avec un nouvel environnement de travail.

Les éventuels commentaires d’Esteban Ocon seront pris en compte pour le développement

Ces tours au volant de la voiture 2024 seront d’autant plus importants que les F1 2025 seront assez proches de celles de cette année. 

“Ce sera la première fois qu’Esteban pilotera notre voiture, ce qui est important, car il est évident que les règlements sont stables”, avait indiqué Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas, avant le Grand Prix du Brésil. “La voiture de l’année prochaine sera donc une évolution de celle-ci. C’est donc une bonne chose qu’il goûte à cette voiture avant janvier, ou le plus tôt possible, pour voir comment est notre voiture, ses forces et ses faiblesses. Ensuite, s’il a des commentaires, nous pourrons continuer à travailler dessus pendant le développement.”

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Haas était censé se retrouver dans une position idéale lors de ces tests d’Abu Dhabi avec ses deux pilotes 2025 au volant, avec d’un côté Ocon, mais également de l’autre Oliver Bearman qui était lui prévu pour le test dédié aux rookies.

Problème, avec le remplacement de Magnussen (malade) par Bearman au Brésil, ce dernier n’est plus considéré comme rookie par la réglementation ayant disputé trois Grands Prix de F1. 

À voir donc comment Haas va gérer cette situation liée au test d’Abu Dhabi, puisqu’Ayao Komatsu s’était prononcé à ce sujet avant que Bearman ne soit appelé pour disputer le Gand Prix du Brésil. Il est toutefois probable que l’écurie américaine décide de partager le roulage dédié au test pneumatiques à Abu Dhabi entre Ocon et Bearman.

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Oliver Bearman va disputer tout le week-end au Brésil au volant de la Haas

Haas a confirmé ce vendredi soir qu’Ollie Bearman sera au volant de la VF-24 pour le reste du week-end, alors que Kevin Magnussen est lui malade.

Plus tôt dans la journée, l’écurie Haas avait communiqué l’absence au volant ce vendredi de Kevin Magnussen, malade, étant remplacé au pied levé par Oliver Bearman.

“Kevin Magnussen, pilote de l’écurie Haas, ne participera pas au roulage en piste du vendredi au Grand Prix de São Paulo après avoir été malade”, avait indiqué Haas sur ses réseaux sociaux. “Le pilote de réserve officiel Oliver Bearman prendra le relais pour piloter la voiture. L’équipe souhaite à Kevin un prompt rétablissement et fera le point sur la situation en temps voulu.”

Après les deux séances du jour où Ollie Bearman a impressionné, l’écurie Haas a finalement confirmé son maintien au volant jusqu’à la fin du week-end brésilien.

“Après qu’Ollie ait pris place dans la VF-24 pour les séances d’aujourd’hui en raison de la maladie de Kevin, nous pouvons confirmer que le pilote britannique participera à l’intégralité du week-end du GP du Brésil avec l’équipe”, a communiqué Haas sur ses réseaux sociaux. “Nous souhaitons à Kevin un rétablissement complet et rapide.”

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Oliver Bearman impressionnant ce vendredi 

Alors qu’il n’était pas prévu au volant ce week-end, Oliver Bearman a une nouvelle fois fait forte impression, devançant à chaque séance l’expérimenté Nico Hülkenberg. 

Étonnant troisième en Essais Libres 1, le jeune britannique a ensuite terminé dixième des Qualifications Sprint après avoir atteint la SQ3. Toutefois, le résultat aurait pu être encore meilleur s’il n’avait pas dépassé les limites de piste pour son seul tour dans la dernière partie des Qualifs Sprint. Son tour annulé l’aurait placé en huitième position.

Pour rappel, Bearman a marqué des points lors de ses deux premiers Grands Prix disputés en F1. D’abord avec Ferrari à Djeddah, puis avec Haas en Azerbaïdjan. De manière assez incroyable, il va pouvoir disputer son troisième Grand Prix de la saison sans être un pilote titulaire.

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Toyota rêve de créer un chemin vers la F1 pour les pilotes japonais

Le président de Toyota Gazoo Racing, Akio Toyoda, a exprimé son souhait de voir s’améliorer la filière d’accès à la Formule 1 pour les pilotes japonais par le biais de la collaboration annoncée avec Haas.

Toyota fournira des services de conception et de fabrication à Haas, tandis que l’écurie américaine mais basée en Grande-Bretagne offrira des services techniques – mais surtout une expertise du marché et son sens commercial – en retour.

Le grand dirigeant de Toyota Gazoo Racing sait que chacun de ses mots prononcés lors de l’annonce du partenariat avec Haas a été étudié, décrypté. L’accord prévoit un nouveau programme de développement des pilotes, dans le cadre duquel des pilotes soutenus par Toyota – ainsi que des ingénieurs et des mécaniciens – participeront aux essais de Haas F1. Cet aspect est très cher au cœur de Mr Toyoda. C’est en longueur que Toyoda a décrit le souhait ultime qu’est celui d’amener un pilote issu des plus bas échelons de la filière Toyota jusqu’en Formule 1, tout en continuant à créer d’autres vocations chez les jeunes.

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La difficile percée des pilotes japonais sur l’international

Yuki Tsunoda (VCARB) est actuellement le seul pilote japonais évoluant dans la discipline reine.

Depuis 2012, la présence internationale de Toyota dans le domaine de la course automobile s’est principalement concentrée sur le GT, mais cette année, la multinationale a décidé d’envoyer le champion en titre de Super Formula, Ritomo Miyata, en Formule 2. Toyota rejoindra également la série australienne de V8 Supercars en 2026.

Sur la scène nationale, Toyota fournit des moteurs aux équipes de haut niveau en Super Formula et est désormais le fournisseur exclusif de groupes propulseurs (via TOM’S) pour la Super Formula Lights et la Formule 4 japonaise : autrement dit, Toyota investit à tous les échelons de la montée des jeunes pilotes vers le plus haut niveau du sport automobile, mais manque d’influence sur le placement des produits de cette épaisse tout autant que méconnue filière au sommet, en Formule 1.

De nombreux pilotes japonais auraient largement le niveau requis pour briller en endurance. Miyata, lui, est le premier pilote de monoplace récemment “exporté”.

Il est de tradition que les écuries de F1 motorisées par Honda envoient leurs protégés en Super Formula pour prendre de l’expérience en vue d’une place en F1. Liam Lawson en est le dernier exemple en date. Il suit la voie tracée par Pierre Gasly et Stoffel Vandoorne. Ayumu Iwasa, autre junior de Red Bull et vainqueur en F2, a remplacé le Néo-Zélandais dans l’équipe Mugen en SF cette année.

Il a été plus difficile pour les talents de Toyota, en particulier ceux qui sont nés dans le pays, de sortir de la scène nationale et d’accéder à la F1, bien que la société ait fait en sorte que Ryo Hirakawa fasse des essais avec McLaren après être passé en Super Formula et en WEC.

Les regrets du grand patron de Toyota

“Il y a quelque chose que je ressens lorsque je parle à des pilotes professionnels. C’est que tout le monde veut conduire les voitures les plus rapides du monde”, a déclaré Toyoda.

“Cela dit, je suis la personne qui a quitté la F1 [avec le retrait de Toyota en 2009]. Je pense donc que les pilotes n’ont jamais pu en parler franchement devant moi. C’était comme s’il y avait toujours une atmosphère inhibante dans notre stand. En janvier de cette année, j’ai dit devant tout le monde que j’étais enfin redevenu un vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures. Je pense que, quelque part au fond de son cœur, ce vieux monsieur ordinaire qui aime les voitures, Akio Toyoda, a toujours regretté d’avoir bloqué – en se retirant de la F1 – le chemin des jeunes japonais vers la conduite des voitures les plus rapides du monde.”

Et d’ajouter : “Les pilotes SF, qu’il s’agisse de Toyota ou de Honda, ont tous grandi en pilotant des karts. Je pense qu’il y a beaucoup d’enfants dans tout le pays qui, les admirant, conduisent également des karts. Je pense qu’avec [Ayao] Komatsu, le directeur de l’équipe Haas, et son équipe, nous devons augmenter le nombre de ces enfants. Mais avant cela, j’aimerais voir le jour où un pilote SF tiendra le volant des voitures les plus rapides du monde.”

Autrement dit, d’une Formule 1.

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Haas F1 dévoile une livrée spéciale pour son Grand Prix à domicile 

L’écurie Haas a une nouvelle fois décidé de disputer le Grand Prix des États-Unis à Austin avec une livrée spéciale.

Cette livrée met en avant un aigle à tête blanche, emblème des États-Unis, ainsi que le bleu, le blanc et le rouge, au niveau des pontons de la Haas VF-24.

Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, qui tenteront de poursuivre la bonne dynamique de Haas qui reste sur trois Grands Prix consécutifs terminés dans les points, porteront également des combinaisons spéciales.

La galerie photos de la livrée spéciale dévoilée par Haas pour le Grand Prix des États-Unis ce week-end à Austin :

Photos via Haas

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Le tracé du COTA pourrait convenir à la Haas VF-24

En sept éditions disputées à Austin, Haas n’a inscrit que trois petits points. Hülkenberg et Magnussen, qui disputent ce week-end leur dernier Grand Prix des États-Unis avec Haas, ont ainsi l’objectif de booster cette statistique.

“Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux”, a reconnu Hülkenberg. “C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end.”

“Nous avons une nouvelle évolution à apporter lors de cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste.”

De son côté, Kevin Magnussen se montre confiant concernant la compétitivité de la Haas VF-24 sur le tracé du COTA à Austin.

Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où il y a une volonté supplémentaire de bien faire”, indique-t-il. 

“COTA est un super circuit et c’est l’une des plus grosses affluences de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à appui moyen, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.”

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Esteban Ocon : “Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”

Esteban Ocon, futur pilote de l’écurie Haas en 2025, est revenu sur sa réputation, estimant que le public a “la mauvaise image” de lui.

Quelques événements au cours de la carrière du Français ont, en effet, joué en sa défaveur. L’accrochage en piste avec Max Verstappen, puis dans le parc fermé, au Brésil en 2018, n’ont par exemple pas aidé l’image de l’actuel pilote Alpine.

On peut également citer les batailles internes, souvent âpres avec ses coéquipiers, comme avec Sergio Pérez chez Force India, ou encore Fernando Alonso et Pierre Gasly chez Alpine. Souvent très agressif en piste, Esteban Ocon ne s’est ainsi pas fait que des amis. 

Le Français se défend toutefois de cette réputation, prenant un exemple précis pour justifier son propos.

Je pense que les gens ont la mauvaise image de moi”, a affirmé Ocon à Auto Motor und Sport. “Un jour, après un événement, j’ai parlé pendant cinq minutes à un jeune journaliste qui m’a dit : ‘Vous savez, Esteban, je ne vous aimais pas vraiment avant, mais après notre conversation, je vous apprécie vraiment’.”

“J’ai trouvé cela très intéressant. Les gens peuvent se faire une image de vous qui ne correspond pas du tout à la réalité.”

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Un nouveau départ chez Haas

Esteban Ocon s’est également exprimé sur son choix de rejoindre l’écurie Haas en 2025. Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie 2021 a notamment mis en avant Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie depuis l’hiver dernier.

“Nous avons parlé à plusieurs équipes,” a indiqué Ocon. “Finalement, ce qui m’a le plus convaincu, c’est qu’Ayao [Komatsu] dirige l’équipe. C’est un ingénieur de course chevronné qui sait de quoi il parle.”

“Haas emploie actuellement 300 personnes, mais ils font plus que des équipes de 1500 personnes.”

“Et il y a de gros investissements dans l’avenir qui affecteront les performances. L’équipe a des objectifs clairs et je veux en faire partie.”

“J’ai déjà visité l’usine et j’ai vu la passion avec laquelle tout le monde y travaille. Ce sentiment m’a manqué.”

L’arrivée de Toyota aux côtés de Haas F1 n’est pas explicitement mentionnée par le Français, car elle n’était pas encore officialisée au moment de l’interview. Pour rappel, Toyota Gazoo Racing est désormais le “partenaire technique officiel” de Haas F1, dans le cadre d’un accord pluriannuel

Toyota n’a “pas l’intention” de redevenir une équipe usine en F1

Toyota a clairement fait savoir ne pas être intéressée pour avoir sa propre écurie et développer un moteur maison en Formule 1 dans le futur.

Ce vendredi, Haas a officialisé l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”.

Ce retour de la marque japonaise en F1 interroge sur ses ambitions. En effet, dans les années 2000, Toyota avait dépensé beaucoup d’argent en Formule 1 en tant qu’écurie d’usine produisant à la fois son châssis et son moteur.

Toutefois, l’écurie n’avait pas remporté la moindre course entre 2002 et 2009, ne terminant au mieux que quatrième au championnat des constructeurs 2005. Toyota avait finalement décidé de se retirer fin 2009 dans un contexte de crise économique.

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Toyota n’a “pas l’intention d’avoir une équipe en F1

Après l’annonce de son retour en F1 en tant que partenaire de l’écurie Haas, il était donc légitime d’interroger la marque japonaise sur ses projets au sein de la discipline.

“Nous n’avons pas l’intention de nous lancer dans la fourniture d’unités de puissance pour le moment”, a tout d’abord affirmé aux médias Masaya Kaji, directeur général de l’ingénierie en sport automobile chez Toyota Gazoo Racing.

“En fait, nous n’avons pas l’intention d’avoir une équipe en F1”, a-t-il ensuite ajouté, balayant ainsi toute rumeur. “En ce moment, nous avons le meilleur choix et la meilleure option en collaborant avec Haas.”

“Il ne s’agit pas de quelque chose à court terme”, a par ailleurs indiqué Ayao Komatsu, le directeur de l’écurie Haas. En effet, dans le communiqué de l’annonce, il est stipulé qu’un accord pluriannuel a été signé.

Dès le week-end prochain à Austin, ce nouveau partenariat entre Haas et Toyota sera visible en piste puisque le logo Toyota Gazoo Racing apparaîtra sur les Haas F1 de Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. Un week-end particulièrement important pour l’écurie américaine qui évoluera à domicile. 

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Haas n’avait pas parlé à Ocon de son futur accord avec Toyota

Au moment de parapher son contrat avec Haas, le pilote français Esteban Ocon, n’était pas aux courants que l’écurie américaine entretenait des discussions avec Toyota.

C’est ce qu’a affirmé aujourd’hui Ayao Komatsu, directeur de Haas en F1. Le Japonais n’avait pas voulu évoquer le sujet avec son futur pilote, alors même que la signature d’un accord pluriannuel avec Toyota Gazoo Racing n’était pas garantie au moment de leurs discussions.

À l’époque, Ayao Komatsu avait préférer rassurer Esteban Ocon sur l’avenir et les ambitions nouvelles de l’écurie Haas en F1.

Je lui ai dit que nous avions un plan de développement pour faire avancer l’équipe et pour faire un changement de cap raisonnable. Mais au moment où j’essayais de finaliser le contrat d’Esteban, c’est-à-dire à l’époque du Grand Prix d’Autriche, il était trop tôt pour que je garantisse quoi que ce soit à Esteban.”

Je n’ai jamais voulu dire à Esteban quelque chose que je ne pouvais pas garantir et il a signé sur la base de cet accord, et je ne peux pas lui dire trois mois plus tard ‘désolé mon pote, je n’ai pas pu le faire’.

Esteban Ocon quittera Alpine à l’issue de la saison 2024. Alors que l’écurie française est en plein doute et végète aujourd’hui à la neuvième place du Championnat du monde des constructeurs, le projet de Haas pouvait effectivement lui paraître plus intéressant.

Il a signé en sachant qu’il y avait une vision pour faire avancer l’équipe, et au lieu d’être spécifique sur ce partenariat technique, je lui ai dit comment nous avions l’intention de développer l’équipe, et il était tout à fait d’accord avec cette idée”, a ajouté Ayao Komatsu.

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Haas veut se battre pour de plus gros points en F1

Revenant sur ce nouvel accord avec Toyota, le directeur de l’écurie américaine a justifié ce choix en déclarant que son écurie se devait de grandir et de disposer de nouveaux moyens pour mieux performer en Formule 1.

Nous sommes la plus petite équipe de la grille et nous manquons de ressources et de matériel pour comprendre certaines choses”, a déclaré Komatsu. « Et pour être plus compétitifs au milieu du peloton, nous cherchons quelqu’un qui puisse nous donner plus de ressources, cette puissance, et qui ait aussi le matériel et le savoir-faire pour utiliser ce matériel.

“Et c’est exactement ce que propose Toyota Gazoo Racing. Ils disposent d’une excellente installation à Cologne, et nous pourrons donc l’utiliser également. Il y a donc beaucoup d’objectifs qui sont cohérents dans nos organisations respectives. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’opter pour ce partenariat technique.”

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Officiel : Toyota et Haas F1 annoncent leur collaboration 

L’écurie Haas F1 a annoncé ce vendredi l’arrivée de Toyota Gazoo Racing, la division de compétition automobile et de recherche et développement de Toyota, en tant que “partenaire technique officiel”, dans le cadre d’un accord pluriannuel.

Ce partenariat pluriannuel prévoit un échange de compétences et de ressources. Toyota Gazoo Racing fournira des services de conception, de technique et de fabrication, tandis que Haas partagera son expertise technique et offrira des avantages commerciaux en retour.

L’objectif est évidemment de faire progresser l’écurie Haas F1, tout en permettant à Toyota Gazoo Racing de développer ses propres connaissances et compétences, selon le communiqué de l’écurie américaine.

Dès le prochain Grand Prix à Austin, week-end à domicile pour Haas, les deux VF-24 auront des nouveaux stickers Toyota Gazoo Racing.

Si vous suiviez la F1 dans les années 2000, vous devriez donc avoir en mémoire le passage de Toyota en tant qu’équipe usine de 2002 à 2009. Malgré des moyens colossaux déployés, les résultats seront restés en deçà des attentes, puisqu’aucune victoire n’a été décrochée.

La marque japonaise, via Toyota Gazoo Racing, est actuellement déjà engagée en WRC, le championnat du monde des rallyes, et le WEC, championnat du monde d’endurance.

Le Japonais Ayao Komatsu, directeur de l’écurie Haas F1, qui a sans doute joué un rôle crucial dans la signature de ce partenariat technique, est pour le moins heureux de voir l’arrivée d’une telle marque pour renforcer son équipe.

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Ferrari a validé ce partenariat 

Je suis très heureux que MoneyGram Haas F1 Team et TOYOTA GAZOO Racing aient conclu ce partenariat technique”, a indiqué Ayao Komatsu. 

“Qu’un leader mondial du secteur automobile soutienne notre organisation et travaille à ses côtés, tout en cherchant à développer et à accélérer sa propre expertise technique et d’ingénierie, c’est tout simplement un partenariat qui présente des avantages évidents pour les deux parties.”

“La possibilité d’exploiter les ressources et la base de connaissances de TOYOTA GAZOO Racing, tout en bénéficiant de ses processus techniques et de fabrication, sera déterminante pour notre propre développement et notre volonté claire d’accroître notre compétitivité en Formule 1.”

“En retour, nous offrons une plateforme à TOYOTA GAZOO Racing pour utiliser pleinement et faire progresser ses capacités d’ingénierie internes.”

“Je suis naturellement heureux que nous ayons reçu le soutien de la Formule 1 et de notre partenaire de longue date, la Scuderia Ferrari – avec laquelle nous avons annoncé notre prolongation de collaboration plus tôt dans la saison, dans la formation de ce nouveau partenariat technique – conçu pour atteindre un succès continu dans nos efforts en Formule 1.”

Tomoya Takahashi, président de GAZOO Racing Company, s’est par ailleurs exprimé sur cette collaboration : “En concourant aux côtés de MoneyGram Haas F1 Team au sommet du sport automobile, nous souhaitons former des pilotes, des ingénieurs et des mécaniciens tout en renforçant les capacités de MoneyGram Haas F1 Team et de TOYOTA GAZOO Racing, et nous souhaitons contribuer au sport automobile et à l’industrie automobile.”

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