Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

McLaren détrône Ferrari dans la course aux pit stops les plus rapides

Longtemps maîtresse des arrêts au stand en 2025, Ferrari a vu sa suprématie s’effriter lors du dernier Grand Prix avant la pause estivale, en Hongrie. Jusque-là, la Scuderia détenait les quatre arrêts les plus rapides de la saison, mais son règne a pris fin face à McLaren au Hungaroring.

L’écurie de Woking a frappé fort en réalisant deux arrêts en seulement 1,94 seconde, l’un pour Lando Norris, l’autre pour Oscar Piastri. L’arrêt de Norris, légèrement plus rapide, est devenu le nouveau record de l’année, juste devant celui de son coéquipier.

Ferrari a dû encaisser un autre coup dur : Yuki Tsunoda et Red Bull ont signé un arrêt en 1,97 seconde, troisième meilleur chrono de la saison. L’écurie italienne conserve néanmoins une remarquable régularité, occupant les quatrième à huitième places du classement, mais sans jamais être descendue sous la barre des deux secondes.

Red Bull apparaît à nouveau en neuvième position grâce à Tsunoda à Silverstone (2,06s), tandis que Ferrari complète le top 10.

Avec six arrêts dans le top 10, Ferrari reste l’équipe la plus régulière et semble bien partie pour décrocher le DHL Fastest Pit Stop Award, attribué sur l’ensemble de la saison. Mais avec encore dix courses à disputer, rien n’est joué dans cette bataille de vitesse entre les stands.

Arrêts aux stands les plus rapides en 2025

# Écurie Pilote et GP Chrono
1 McLaren Norris – Hongrie 1.94s
2 McLaren Piastri – Hongrie 1.94s
3 Red Bull Tsunoda – Hongrie 1.97s
4 Ferrari Leclerc – Monaco 2.00s
5 Ferrari Leclerc – Arabie Saoudite 2.00s
6 Ferrari Leclerc – Imola 2.04s
7 Ferrari Leclerc – Hongrie 2.04s
8 Ferrari Leclerc – Chine 2.05s
9 Red Bull Tsunoda – GB 2.06s
10 Ferrari Hamilton – Arabie Saoudite 2.07s

Les derniers vainqueurs du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en Formule 1

Après plus de trois décennies d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas a fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 en 2021. Réinstaurée sur le légendaire circuit de Zandvoort, cette épreuve a immédiatement retrouvé sa place parmi les rendez-vous incontournables de la saison, portée par l’enthousiasme débordant des amateurs néerlandais et l’ascension fulgurante de Max Verstappen.

Retour du Grand Prix à Zandvoort

Disparu du calendrier depuis 1985, le circuit côtier de Zandvoort a retrouvé son aura d’antan dès la saison 2021. Son tracé rapide, sinueux et exigeant, ainsi que ses tribunes orange flamboyantes, font désormais de chaque édition une fête du sport automobile.

Les vainqueurs depuis le retour du GP

Depuis la reprise de la course, le palmarès du Grand Prix des Pays-Bas s’est révélé on ne peut plus limpide : Max Verstappen, porté par le public néerlandais, s’est imposé à chaque édition depuis 2021.

  • 2021 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2022 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2023 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2024 : Lando Norris (McLaren)

Un règne sans partage

Le pilote néerlandais, déjà champion du monde, a littéralement dominé son épreuve nationale, offrant à la foule acquise à sa cause des victoires mémorables à chaque édition. Maîtrisant le circuit comme personne, Verstappen a transformé le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en véritable célébration nationale. Le orange, bien que n’étant pas celui des fans hollandais, a été à l’honneur l’an dernier, avec la victoire de la McLaren « papaye » de Lando Norris.

Zandvoort, temple de l’Orange Army

À chaque course, le circuit vibre au rythme des encouragements de la célèbre « Orange Army », les supporteurs de Verstappen, qui colorent les dunes du littoral néerlandais. Ce soutien populaire massif contribue à faire du Grand Prix des Pays-Bas l’un des événements les plus spectaculaires et chaleureux du championnat.

En somme, depuis le retour tant attendu de la Formule 1 à Zandvoort, Max Verstappen règne en maître sur son territoire, inscrivant un peu plus son nom dans l’histoire du sport automobile néerlandais et mondial.

 

Sondage F1 – Quelle écurie dispose aujourd’hui du duo de pilotes le plus complet de la grille ?

McLaren et ses pilotes caracolent aujourd’hui en tête des championnats constructeurs et pilotes, mais existe-t-il selon vous un duo de pilote qui pourrait faire encore mieux s’ils avaient une meilleure monture ? L’expérience et la fougue du duo Hamilton – Leclerc, Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams ou alors les purs produits de la formation Mercedes ; George Russell et Kimi Antonelli ? À vos votes ! 

Montoya voit en Perez et Bottas le duo parfait pour Cadillac en 2026

Juan Pablo Montoya a livré son avis sur le futur duo de pilotes de Cadillac en Formule 1. Selon l’ancien pilote colombien, Sergio Perez et Valtteri Bottas représenteraient la paire idéale pour accompagner les débuts de l’écurie américaine sur la grille en 2026.

Cadillac, qui rejoindra le championnat comme 11e équipe, n’a pas encore officialisé sa line-up. Écartés respectivement par Red Bull et Sauber, Perez et Bottas apparaissent aujourd’hui comme des candidats crédibles. Le Mexicain bénéficie d’une solide réputation, renforcée par les difficultés de Liam Lawson et Yuki Tsunoda à convaincre chez Red Bull, tout en apportant un soutien financier non négligeable pour séduire les sponsors.

De son côté, Bottas reste impliqué en tant que pilote d’essai et de réserve pour Mercedes. Dix fois vainqueur en Grand Prix, il affirme être toujours motivé à poursuivre en F1, et ses dernières prestations chez Sauber ont prouvé qu’il conservait un rythme compétitif.

Montoya, interrogé par AS Colombia, estime que ce duo expérimenté offrirait à Cadillac la stabilité nécessaire pour son entrée dans la discipline. Mais l’ancien pilote Williams avertit déjà : à terme, l’équipe devra miser sur un profil plus jeune pour construire son avenir.

« Oui, pour moi, je pense que c’est le duo idéal », a déclaré Montoya. « Et je pense qu’ils devraient signer un contrat de deux ans pour l’un et d’un an pour l’autre. S’engager pour deux ou trois ans, puis commencer à chercher quelqu’un de plus jeune qui pourrait représenter davantage l’avenir pour eux. Parce que les deux pilotes qu’ils ont sont très bons, mais ce sont des pilotes qui, dans deux ou trois ans, penseront déjà à arrêter.

« Mais pour les débuts de l’équipe, ce serait le duo idéal. Je pense que Checo correspondrait un peu mieux à leur profil et à tout le reste, mais Bottas est également très rapide. Tout dépendra de la motivation de Valtteri, car je pense qu’il est très rapide et qu’il peut être plus rapide que Checo, mais Valtteri est très émotif, cela dépendra du jour. »

James Vowles défend le règlement 2026 face aux critiques

Le patron de Williams, James Vowles, a réagi aux critiques émises par plusieurs pilotes concernant la réglementation 2026 de la Formule 1. Selon lui, ceux qui jugent déjà négativement les nouvelles monoplaces n’ont pas passé assez d’heures dans le simulateur pour avoir une vision précise.

La refonte prévue pour l’an prochain concernera à la fois le châssis et les moteurs, transformant profondément le visage de la discipline. Charles Leclerc a mené la fronde, jugeant que la Ferrari 2026 en développement n’était « pas la plus agréable » à piloter en simulateur, un avis partagé par Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams.

Mais Vowles tempère : il affirme que les pilotes qui passent davantage de temps sur le simulateur s’adaptent progressivement aux spécificités des futures F1, et que les jugements actuels restent prématurés.

« La première fois que nos pilotes de simulateur ont conduit selon le règlement 2026, cela a été difficile car cela représente un changement complet dans certains aspects de la conduite », a-t-il déclaré aux médias. « La deuxième fois, c’était plus normal, [mais] il y avait encore des plaintes, et à la quatrième fois, il n’y avait plus vraiment de discussion ; c’était devenu la norme. Je demande donc à tout le monde d’être prudent. Demandez aux pilotes combien de fois ils ont conduit le simulateur avant de juger leur réponse. Je vous garantis que la première réponse sera probablement « une fois ». Et ceux qui l’ont fait quatre ou cinq fois [diront] : « J’aime bien. Je comprends maintenant. »

Vowles estime également que la variation de la vitesse maximale pourrait améliorer les courses de F1.

« Je pense que les différences de vitesse sur certaines lignes droites seront beaucoup plus importantes en raison de la marge de manœuvre dont on disposera l’année prochaine en matière d’énergie et de modes, et je pense donc qu’à un moment donné, les dépassements pourraient en fait être accentués, et non entravés », a-t-il expliqué. « Le concept de course signifie donc que si vous avez une voiture plus rapide, vous disposez de plus d’outils en tant que pilote que cette année, y compris le DRS. C’est ce que je pense pour le moment. »

Vowles est conscient que le règlement technique 2026 n’est pas parfait et espère que les commentaires des équipes seront pris en compte pour affiner la formule.

« Nous avons encore beaucoup de travail à faire pour l’affiner, et nous devons faciliter la tâche des pilotes, car je pense que la charge de travail est actuellement très, très difficile pour eux, ce qui est d’ailleurs un autre commentaire qu’ils ont fait », a-t-il déclaré. « Mais nous avons encore six mois devant nous avant d’y arriver, donc je suis convaincu que nous pouvons y arriver. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Zak Brown prend la défense de Leclerc et son faible taux de victoires après une pole

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a volé au secours de Charles Leclerc concernant son taux de conversion des poles en victoires, particulièrement bas en F1. Depuis 2019, le Monégasque n’a transformé que cinq de ses 27 poles en succès, soit seulement 18,5 %.

Mais pour Brown, ce bilan ne reflète pas le talent du pilote Ferrari. Selon lui, la majorité de ces occasions manquées sont dues à une monoplace exigeante avec ses pneus ou à des choix stratégiques discutables du mur des stands. Interrogé par Racer, il a insisté sur le fait que ce faible pourcentage de victoires n’était « en rien de sa faute ».

« Il y a une autre statistique concernant [Charles Leclerc], dont je suis un grand fan, qui n’a pas remporté beaucoup de courses en pole position, et je ne pense pas que cela soit de sa faute », a-t-il déclaré à Racer. « Je pense que c’est ce qui fait son génie sur un tour et qu’il est peut-être capable de mener une voiture qui n’a pas le rythme idéal pour la course. Je ne cherche donc pas du tout à le dénigrer. Je pense qu’il a un talent énorme. Mais ce que je veux dire, c’est que c’est une bonne histoire, et quand cette histoire disparaît, personne ne s’en soucie vraiment, c’est comme si la rétractation était toujours reléguée en dernière page. Et je pense que Lando est dans une excellente position. »

Avant de défendre Leclerc, Brown a déclaré : « Je pense que le Lando d’il y a un an aurait peut-être été plus critique envers lui-même [après les qualifications en Hongrie]. Il fait un travail formidable. Donc, non, je pense que c’est un peu comme le fait qu’il ne peut pas gagner depuis la pole position. Maintenant qu’il a remporté quatre ou cinq courses depuis la pole, personne ne semble en parler. »

Andrea Stella admet que Max Verstappen a vu juste sur la force de la McLaren

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a reconnu que Max Verstappen avait « raison » au sujet des qualités de la monoplace de Woking. L’équipe britannique domine la saison avec 11 victoires en 14 Grands Prix, s’offrant une avance confortable aux championnats pilotes et constructeurs à dix manches de la fin de la saison.

Si la MCL39 s’est montrée performante sur tous les circuits, Max Verstappen avait récemment souligné son avantage marqué dans les virages à vitesse moyenne. Un constat que Stella n’a pas contesté, admettant que cette caractéristique constituait bien l’un des points forts de la voiture.

« C’est une réponse facile, car il suffit de regarder les données GPS », a déclaré Stella aux médias. « Quand on compare les vitesses avec celles d’autres équipes, les données montrent que McLaren atteint les vitesses les plus élevées dans les virages à vitesse moyenne. Je pense donc que l’évaluation de Max est correcte. »

Malgré son ultra domination depuis le début de saison, Stella a affirmé que la monoplace développée par McLaren en 2025 n’était pas sans défauts.

« Nous avons encore des points faibles », a-t-il déclaré. « Si vous prenez un virage à très grande vitesse comme Copse [à Silverstone], par exemple, ou Pouhon [à Spa], nous ne sommes pas la voiture la plus rapide. De même, nous ne sommes probablement pas la voiture la plus rapide à très faible vitesse. Mais la majorité des virages d’un championnat sont des virages à vitesse moyenne, et dans cette plage, notre voiture est, d’après les données dont nous disposons, la meilleure. »

Mclaren assure que la rivalité entre Norris et Piastri renforce leur relation

Le patron de McLaren, Andrea Stella, a affirmé que les rapports entre Oscar Piastri et Lando Norris se sont consolidés malgré leur duel serré pour le championnat. Après 14 courses, l’Australien conserve une légère avance de neuf points sur son coéquipier au classement des pilotes.

Tous deux en quête d’un premier sacre en F1, Piastri et Norris se livrent une bataille sans tensions marquées, contrairement à d’autres rivalités internes célèbres. Leur unique accrochage, survenu au Canada, avait rapidement été désamorcé après que Norris a reconnu sa responsabilité.

Selon Stella, cette lutte pour le titre n’a en rien fragilisé leur partenariat, les deux pilotes restant concentrés sur leur objectif commun : réaliser leur rêve de devenir champion du monde.

« Au contraire, la relation entre Oscar et Lando ne cesse de s’améliorer », a déclaré Stella aux médias. « Ce n’est pas le fruit d’une évolution aléatoire. C’est parce que nous investissons dans les relations. Quand je parle des fondamentaux de la F1, les relations sont peut-être un peu moins tangibles, mais je pense qu’elles sont aussi fondamentales que l’aérodynamique. Cela concerne la relation entre les pilotes et l’équipe, mais aussi entre les pilotes eux-mêmes. »

« je suis un directeur d’équipe chanceux, car les deux pilotes sont très raisonnables, très justes, très corrects, humbles et, surtout, ils comprennent que nous ne sommes pas ici uniquement pour poursuivre nos intérêts dans le présent, mais aussi pour protéger l’avenir de leur propre carrière et celui de McLaren Racing. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Classement des constructeurs 2025 vs 2024 – McLaren en tête, Red Bull en net recul

La Formule 1 profite actuellement de sa pause estivale, offrant aux équipes et aux pilotes un répit avant la dernière ligne droite de la saison. Après 14 courses, McLaren s’affirme comme la grande révélation de l’année, avec 11 victoires à son actif et 193 points de plus que sur la même période en 2024. L’écurie de Woking domine ainsi largement le classement par rapport à ses rivaux.

À l’inverse, Red Bull connaît une chute spectaculaire. Après avoir marqué 214 points de moins que l’an dernier, l’écurie de Milton Keynes fait face à une baisse de performance significative, contrastant fortement avec ses succès passés.

Ferrari, Mercedes et Aston Martin accusent également un léger recul par rapport à 2024, mais les écarts restent relativement limités en comparaison de celui de Red Bull.

Du côté des équipes émergentes, Williams et Stake affichent une progression notable. Williams a accumulé 66 points supplémentaires par rapport à la même période l’an dernier, tandis que Stake, qui n’avait encore aucun point à ce stade de la saison précédente, totalise désormais 51 unités.

Cette pause estivale permet de mesurer les forces en présence et de constater le renversement de tendance qui marque la saison. McLaren s’impose comme la référence actuelle, tandis que Red Bull doit rapidement trouver des solutions pour limiter la perte de terrain avant la reprise. Ferrari, Mercedes et Aston Martin restent dans la course, mais devront se battre pour réduire l’écart. Quant aux outsiders, Williams et Stake prouvent qu’ils peuvent peser dans le championnat et surprendre lors des prochaines manches.

Découvrez ci-dessous qui a le plus progressé et qui a le plus régressé depuis 1 an. 

2025 vs 2024 les points après 14 courses

Équipe

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

McLaren

559

336

+193

Williams

70

4

+66

Stake

51

0

+51

Racing Bulls

45

34

+11

Alpine

20

11

+9

Haas

35

27

+8

Aston Martin

52

73

-21

Mercedes

236

266

-30

Ferrari

260

345

-85

Red Bull

194

408

-214

F1 – McLaren mettra aux enchères sa monoplace de 2026

McLaren a annoncé qu’elle proposerait aux enchères cette année une série de voitures de course encore en cours de développement, dont sa monoplace de Formule 1 pour la saison 2026, dont le nom reste pour l’instant inconnu. Dans le cadre de ce que l’écurie de Woking qualifie de « première mondiale », McLaren et son partenaire RM Sotheby’s mettront en vente la remplaçante de la MCL39 lors du Grand Prix d’Abu Dhabi.

Les collectionneurs auront ainsi la possibilité d’acquérir une voiture conçue selon les nouvelles réglementations de la F1 avant même qu’elle n’ait disputé sa première course. La livraison effective, qui devrait concerner la future MCL40, n’interviendra qu’en 2028, mais le plus offrant se verra proposer un contrat de location pour un modèle d’exposition 2025 en attendant.

L’acheteur bénéficiera également d’une visite du McLaren Technology Centre au Royaume-Uni et d’un « accès privilégié aux coulisses de McLaren Racing et aux événements associés ».

Parmi les autres véhicules proposés figurent la monoplace IndyCar que pilotera Pato O’Ward lors de l’Indy 500 en 2026, ainsi qu’un exemplaire du prototype LMDh de l’écurie, qui fera ses débuts dans le championnat du monde d’endurance en 2027.

Cette vente aux enchères mettra en lumière le statut unique de McLaren, seule écurie à avoir remporté la Triple Couronne du sport automobile : le Grand Prix de Monaco, l’Indy 500 et les 24 Heures du Mans.

« Cette vente aux enchères est une occasion extraordinaire d’acquérir un morceau de l’histoire de la course automobile et d’enchérir sur une voiture qui a déjà couru sur circuit avant son lancement officiel », a déclaré Zak Brown, PDG de McLaren Racing. « La Triple Couronne occupe une place importante dans notre héritage et nous sommes déterminés à la remporter à nouveau alors que nous nous préparons pour notre entrée dans le Championnat du monde d’endurance en 2027. De plus, ces voitures incroyables donneront accès à des privilèges VIP sans précédent auprès de l’équipe et à l’action sur le circuit. »

McLaren en route pour battre un record historique de Mercedes

McLaren pourrait bien inscrire une nouvelle page de l’histoire de la Formule 1. À dix courses de la fin de la saison 2025, l’écurie de Woking est en passe de battre le record du plus grand nombre de podiums en une seule campagne, actuellement détenu par Mercedes avec 33 trophées en 2016.

Dominateur cette année, le constructeur britannique compte déjà 299 points d’avance sur Ferrari au championnat des constructeurs et occupe les deux premières places au classement pilotes, Oscar Piastri devançant Lando Norris de neuf unités. Max Verstappen, troisième, est relégué à 97 points.

Après 14 manches, Piastri et Norris ont chacun signé 12 podiums, portant le total de l’équipe à 24. Il suffirait de dix nouveaux podiums lors des dernières courses pour détrôner Mercedes, un objectif atteignable dès le Grand Prix des États-Unis.

Actuellement 15e du classement historique des équipes les plus prolifiques en podiums sur une saison, McLaren pourrait ainsi mettre fin à la suprématie de Mercedes, qui occupe encore les quatre premières positions de ce palmarès.

Top 10 du nombre de podiums en une saison de F1 pour une écurie

# Écurie Nombre de podiums Saison
1. Mercedes 33 2016
2. Mercedes 32 2015
3. Mercedes 32 2019
4. Mercedes 31 2014
5. Red Bull 30 2023
6. Ferrari 29 2004
7. Mercedes 28 2021
8. Red Bull 28 2022
9. Ferrari 27 2002
10. Red Bull 27 2011

Le pari stratégique audacieux de Norris lui a offert la victoire en Hongrie

Lando Norris a admis avoir douté de l’efficacité de sa stratégie à un seul arrêt lors du Grand Prix de Hongrie, avant de décrocher sa première victoire en F1 sur un plan de course alternatif.

Auteur d’un départ manqué, le Britannique glissait au cinquième rang dès le premier tour, se retrouvant brièvement bloqué derrière Fernando Alonso puis George Russell. Ce contretemps l’a coupé du duo de tête et poussé McLaren à revoir sa stratégie pour sauver de précieux points.

Quand les leaders optaient pour deux arrêts, Norris réussissait à préserver son dernier train de pneus sur 39 tours, s’offrant ainsi un cinquième succès cette saison. La fin de course a toutefois été sous haute tension, son coéquipier Oscar Piastri restant dans son sillage jusqu’au drapeau à damier, manquant même de peu de le percuter au 69ᵉ tour.

En s’imposant de justesse, Norris réduit l’écart sur Piastri au championnat à seulement neuf points, signant ce qu’il considère comme sa première victoire en carrière obtenue grâce à une stratégie alternative.

Lorsqu’on lui a demandé si c’était la victoire la plus satisfaisante de sa carrière, Norris a déclaré aux médias : « Je pense que c’est l’une des premières que j’ai remportées de cette manière. »

« Je n’ai pas gagné beaucoup de courses, donc la plupart des situations sont encore nouvelles pour moi, mais je pense que c’est la première fois qu’une stratégie complètement différente de celle de la plupart des autres pilotes, qui m’a donné cette opportunité, a fonctionné. Je pense qu’il y en a eu d’autres où le fait de rouler longtemps lors du premier relais, à Miami, puis d’avoir la voiture de sécurité, ce genre de choses m’ont aidé sur le plan de la chance. Il n’y avait pas vraiment cela cette fois-ci. »

« Donc, je pense que le plus gratifiant, c’est d’avoir essayé quelque chose de différent et que cela ait fonctionné, ce qui était une bonne chose. C’est une stratégie difficile à mettre en œuvre, mais elle a fonctionné. C’est le plus important. Et, honnêtement, je ne pensais pas vraiment que ça allait marcher pendant la majeure partie du deuxième relais. Mais à chaque tour, j’ai pris de plus en plus confiance, je me disais que ça allait se rapprocher. Donc oui, c’était vraiment gratifiant. »

Oscar Piastri admet une erreur stratégique après sa lutte face à Lando Norris

Oscar Piastri a reconnu, à l’issue du Grand Prix de Hongrie, que sa tentative de dépassement sur Charles Leclerc n’était « peut-être pas la meilleure décision », après avoir vu la victoire lui échapper au profit de son coéquipier chez McLaren, Lando Norris.

Sur le Hungaroring, l’Australien a mené une course intense, conclue en deuxième position à seulement six dixièmes du vainqueur. Ce résultat permet tout de même à Piastri de conserver la tête du championnat, mais avec une avance réduite à neuf points avant la trêve estivale.

Face à deux choix tactiques possibles – une stratégie à un seul arrêt ou un plan classique à deux arrêts – Piastri a opté pour cette dernière, alors que Norris choisissait l’approche plus conservatrice. Après la course, le pilote McLaren a qualifié ces options de « pari risqué dans les deux cas », soulignant la complexité des choix stratégiques sur un circuit où les dépassements restent difficiles.

S’il est parvenu à prendre l’avantage sur la Ferrari de Leclerc en fin de course, Piastri estime aujourd’hui que cette manœuvre a pu compromettre sa capacité à aller chercher Norris, qui avait géré ses pneus avec brio après son arrêt unique au 31e tour.

Résumant son après-midi sur le tracé sinueux de la périphérie de Budapest, l’Australien, déjà vainqueur à huit reprises en F1, a reconnu avoir été « du mauvais côté » d’un affrontement serré avec son coéquipier. Un duel McLaren qui a captivé jusqu’au dernier tour, mais qui a laissé à Piastri un goût amer, malgré un résultat solide.

« J’ai poussé aussi fort que possible », a-t-il déclaré. « Après avoir vu Lando opter pour une stratégie à un arrêt, je savais que j’allais devoir le dépasser sur la piste, ce qui est beaucoup plus facile à dire qu’à faire ici. Donc, oui, j’ai essayé plusieurs choses. C’était un pari risqué dans tous les cas. Aujourd’hui, malheureusement, nous étions du mauvais côté. L’équipe a fait un excellent travail. La voiture s’est vraiment réveillée dans la deuxième moitié de la course. Et oui, les voitures ont été excellentes tout au long du week-end. Je remercie donc l’équipe et j’ai hâte de profiter de quelques semaines de repos. »

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris de voir Norris tenter le tout pour le tout avec une stratégie à un seul arrêt, alors qu’il était tombé à la cinquième place au départ et qu’il se débattait en quatrième position à ce stade de la course, Piastri a souligné que le Britannique n’avait pas grand-chose à perdre.

« Oui et non. Je veux dire, à ce moment-là, il n’avait pas grand-chose à perdre, donc ce n’était pas une grande surprise », a-t-il répondu. « Oui, je ne sais pas si essayer de prendre l’avantage sur Leclerc était la bonne décision au final, mais bon, on verra bien après. »

Dans les derniers instants, Piastri a envoyé sa MCL39 à l’intérieur de celle de Norris. Il a bloqué ses roues, évitant de justesse le contact.

« Je pense que j’aurais dû être au moins deux dixièmes plus près, ce qui aurait nécessité une erreur de Lando », a-t-il déclaré en réfléchissant à l’incident. « J’ai senti que c’était ma meilleure chance. On ne veut jamais essayer de garder ça pour le tour suivant, car ça ne se reproduit jamais, alors j’ai pensé que je devais au moins essayer. »

Classement du championnat de F1 2025 après le Grand Prix de Belgique

Comment le Grand Prix de Hongrie de F1 2025 a-t-il influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs ?

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren309
2L. NorrisMcLaren275
3M. VerstappenRed Bull205
4G. RussellMercedes184
5C. LeclercFerrari151
6L. HamiltonFerrari109
7K. AntonelliMercedes64
8A. AlbonWilliams64
9N. HülkenbergSauber37
10I. HadjarVCARB37
11L.StrollAston Martin32
12F. AlonsoAston Martin30
13E. OconHaas28
14P. GaslyAlpine20
15L. LawsonVCARB20
16O. Bearman Haas16
17C. SainzWilliams16
18G. BortoletoSauber14
19Y. TsunodaRed Bull12
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0

PEquipe Points
1McLaren 584
2Ferrari260
3Mercedes248
4Red Bull 214
5Williams80
6Aston Martin62
7Racing Bulls60
8Sauber51
9Haas44
10Alpine20

Lando Norris savoure sa neuvième victoire après un duel haletant avec Piastri

Lando Norris a admis être « mort » de fatigue après avoir résisté jusqu’au bout aux assauts de son coéquipier Oscar Piastri pour décrocher une victoire précieuse au Grand Prix de Hongrie. Le pilote McLaren a tenu bon en fin de course face à la pression constante de l’Australien, au terme d’un duel stratégique tendu.

Mal parti, Norris a misé sur une stratégie à un seul arrêt, effectuant son unique passage aux stands au 31e tour. De son côté, Piastri a opté pour deux arrêts, s’arrêtant une dernière fois au 46e tour. Avec des pneus nettement plus frais, il a fondu sur la tête de course, effaçant rapidement Charles Leclerc pour s’installer en deuxième position.

Il lui restait alors 19 tours pour combler les 8,9 secondes qui le séparaient de Norris. Malgré ses efforts et une tentative d’attaque dans les derniers kilomètres, Piastri a échoué à 0,6 seconde au passage du drapeau à damier.

Cette victoire marque un cap historique pour McLaren, qui célèbre ainsi son 200e succès en Formule 1, devenant la deuxième écurie à franchir ce seuil après Ferrari. Elle permet également à Norris de réduire à neuf points l’écart qui le sépare de Piastri au championnat, juste avant la pause estivale.

Revenant sur sa performance, le Britannique n’a pas caché son état d’épuisement. « Je suis mort », a-t-il lâché après l’arrivée, conscient des efforts fournis pour conserver sa position sous la menace constante de son coéquipier. Il s’agit de sa neuvième victoire en carrière, au terme d’un week-end maîtrisé malgré un départ compliqué.

« Je suis mort, je suis mort », a déclaré Norris lorsqu’on lui a demandé ses impressions sur la course. « Ça a été difficile, nous n’avions pas vraiment prévu de faire un seul arrêt, mais après le premier tour, c’était notre seule option pour revenir dans la course. Dans le dernier relais, alors qu’Oscar me rattrapait, j’ai poussé à fond et j’ai un peu perdu ma voix, mais c’est plutôt positif et gratifiant. C’est un résultat parfait. Je ne pensais pas que nous allions gagner, je pensais que nous finirions peut-être deuxième, je savais que le rythme était bon même derrière George, mais je ne pouvais pas le dépasser. »

« Je savais qu’avec un peu d’air frais, je pourrais pousser et faire en sorte que ça marche, et c’est ce que nous avons fait. C’est toujours un peu un pari, car cela nécessite de ne commettre aucune erreur et de faire de bons tours, et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui. C’est tellement serré que personne n’a vraiment l’avantage, mais nous nous battons dur. C’est amusant de courir avec Oscar, et c’est génial d’avoir remporté notre 200e victoire. Il faut donc féliciter Oscar, qui a fait une belle remontée et j’ai réussi à tenir bon. J’ai hâte de vivre d’autres moments comme celui-ci. »

F1 – GP de Hongrie : Norris s’impose avec la manière, Ferrari s’écroule

Lando Norris a remporté le Grand Prix de Hongrie au terme d’un duel tactique serré avec son coéquipier Oscar Piastri, offrant à McLaren un 200e succès historique en Formule 1. Cinquième sur la grille, le Britannique a su tirer profit d’une stratégie à un seul arrêt pour devancer son rival australien, qui en a effectué deux.

Le départ a été animé avec Charles Leclerc conçervant les commandes de la course devant Piastri, George Russell et Fernando Alonso. Norris, un temps rétrogradé à la cinquième place, a rapidement repris l’avantage sur Alonso dès le troisième tour grâce au DRS. Mais il est resté bloqué derrière Russell, incapable de progresser davantage pendant la première partie de course.

Piastri a été le premier à bouger stratégiquement, en tentant un undercut sur Leclerc au 19e tour. Ferrari a réagi immédiatement, maintenant la position de son pilote. De son côté, Norris a allongé son relais avant de s’arrêter au 31e tour, passant aux pneus durs avec pour objectif d’aller au bout sans repasser par les stands.

McLaren a réalisé le second arrêt de Piastri au 46e tour. Reparti avec des pneus frais, ce dernier devait rattraper Norris et dépasser Leclerc, qui a rapidement perdu pied et qualifié sa voiture d’« ingérable ».

En fin de course, Piastri est revenu à moins d’une seconde de Norris et a tenté une attaque au 68e tour dans le premier virage, sans succès. Il a franchi la ligne avec seulement 0,698 seconde de retard. Cette victoire permet à Norris de revenir à neuf points de Piastri au classement pilotes avant la trêve estivale.

George Russell complète le podium après avoir dépassé Leclerc, sanctionné pour une défense excessive. Le Monégasque termine quatrième, devant Alonso. Gabriel Bortoleto signe une belle performance en finissant sixième, son meilleur résultat en carrière, suivi de Lance Stroll, Liam Lawson, Max Verstappen (neuvième) et Kimi Antonelli.

Le résultat de Verstappen reste toutefois sous enquête après un contact avec Lewis Hamilton dans le virage 4. Le Néerlandais, en difficulté, a percuté la Ferrari alors que les deux pilotes suivaient des stratégies opposées. Hamilton a terminé 12e, derrière Isack Hadjar, tandis que Nico Hülkenberg, Carlos Sainz, Alex Albon, Esteban Ocon, Yuki Tsunoda, Franco Colapinto et Pierre Gasly ferment la marche.

Seul Ollie Bearman a abandonné, victime de dommages importants au plancher de sa monoplace au 48e tour.