F1 – GP d’Espagne : Piastri s’offre la pole et un doublé McLaren historique à Barcelone

Oscar Piastri a signé une performance de haute volée lors des qualifications du Grand Prix d’Espagne, décrochant sa quatrième pole position de la saison au terme d’une séance intense sur le circuit de Catalogne. Le pilote australien a devancé son coéquipier chez McLaren, Lando Norris, dans les derniers instants de la Q3 avec un temps de 1:11.546, creusant un écart de 0,209 seconde. Oscar Piastri signe de fait la plus grande avance sur son premier poursuivant enregistrée en pole cette saison.

Norris, pourtant en tête après une première tentative en Q3 grâce à une aspiration jugée audacieuse par Piastri, n’a pu contenir la réponse éclatante de son coéquipier. Le Britannique s’était brièvement installé en tête avec un chrono de 1:11.755, mais le leader du championnat a parfaitement répliqué dans son ultime tour lancé.

Derrière le duo McLaren, Max Verstappen complète le top 3 à 0,302 seconde de la pole. Le Néerlandais s’élancera devant George Russell, quatrième, et Lewis Hamilton, cinquième, qui retrouve des couleurs en qualifications en devançant Charles Leclerc pour la première fois depuis le Grand Prix de Chine.

Sainz et Tsunoda éliminés dès la Q1

La principale surprise de cette séance est venue de Carlos Sainz. Le pilote Williams a été éliminé dès la Q1, ne faisant pas mieux que le 18e temps dans son Grand Prix national. Un chrono de 1:13.203 n’a pas suffi alors que d’autres, à l’image de Bearman ou Bortoleto, amélioraient dans les dernières minutes.

Autre élimination inattendue : Yuki Tsunoda. Le Japonais, au volant de la Red Bull, a terminé dernier, en 20e position, à plus d’un demi-seconde de son coéquipier Verstappen. En difficulté avec les réglages, il n’a jamais été en mesure de se mêler à la lutte.

Franco Colapinto, pour sa part, a vu ses chances compromises par un incident technique : son Alpine est restée immobilisée à la sortie des stands dans son dernier tour rapide. L’Argentin a dû se contenter du 19e temps.

Nico Hülkenberg (16e) et Esteban Ocon (17e) complètent la liste des éliminés en Q1.

Q2 : Albon échoue de peu, Bortoleto confirme

En Q2, Alex Albon a manqué de peu l’accès au top 10, échouant à seulement 0,030 seconde de Pierre Gasly. Le Thaïlandais a néanmoins offert à Williams sa meilleure position sur la grille à Barcelone depuis 2017.

Gabriel Bortoleto (Stake) a poursuivi sur sa lancée en se classant 12e, juste devant Liam Lawson (13e), tandis que Lance Stroll (14e) et Ollie Bearman (15e) n’ont pas réussi à rejoindre la Q3.

Devant, Piastri avait pris l’ascendant sur Norris et Verstappen avec un temps impressionnant de 1:11.998, premier passage sous les 72 secondes du week-end.

Q3 : un duel McLaren sous haute tension

Le dernier acte des qualifications a débuté avec Piastri signant un 1:11.836, aussitôt battu par Norris (1:11.819), qui avait profité de l’aspiration laissée par son coéquipier. Piastri, surpris, a qualifié la manœuvre de « culottée », mais la réponse ne s’est pas fait attendre.

Alors que Norris améliorait encore en 1:11.755 lors de sa deuxième tentative, Piastri a haussé le ton pour décrocher la pole avec un chrono canon de 1:11.546, son meilleur tour du week-end.

Verstappen s’élancera depuis la deuxième ligne, juste devant Russell et Hamilton. Derrière eux, Leclerc, Alonso, Gasly, Antonelli et Fernando Alonso complètent le top 10.

Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 – Résultats des qualifications

Découvrez les résultats des qualifications du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025 à Barcelone.

Résultat des qualifications du GP d’Espagne 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:11.546 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:11.755 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:11.848 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:11.848 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:12.045 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:12.111 S
7
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:12.131 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:12.199 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:12.252 S
10
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:12.284 S
11
 
Alexander ALBON
Williams 1:12.641 S
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:12.756 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:12.763 S
14
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.058 S
15
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:13.315 S
16
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.190 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:13.201 S
18
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.203 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:13.334 S
20
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.385 S

Rosberg s’interroge : l’âge commence-t-il à peser sur Hamilton ?

Nico Rosberg estime que Lewis Hamilton pourrait ressentir les effets du temps sur ses performances en Formule 1. L’ancien coéquipier du Britannique chez Mercedes, désormais consultant, voit dans les difficultés actuelles du septuple champion du monde une possible conséquence de son âge.

Depuis plusieurs saisons, Hamilton peine à retrouver le sommet avec Mercedes, écurie avec laquelle il a conquis l’essentiel de ses titres mondiaux. Parti relever un nouveau défi chez Ferrari, il doit désormais faire face à une concurrence interne tenace. Dès les premières courses de la saison, Charles Leclerc s’est montré plus rapide et régulier, reléguant Hamilton à un rôle d’outsider.

Rosberg, sacré champion du monde en 2016 au terme d’un duel tendu avec Hamilton, a souligné une certaine continuité dans les performances du Britannique. Il note notamment que l’écart qui le sépare actuellement de Leclerc rappelle celui observé face à George Russell lors des deux dernières saisons chez Mercedes.

Sans remettre en cause le talent ou l’expérience de son ancien rival, Rosberg laisse entendre que la longévité d’une carrière en F1 comporte inévitablement des défis physiques et mentaux, et que ceux-ci pourraient aujourd’hui influencer les résultats du pilote de 39 ans.

« C’est un peu la continuation de la forme de l’année dernière, où il y avait déjà un petit creux et où George avait l’avantage », a déclaré Rosberg à Sky F1. « Il a également terminé devant au classement. Maintenant, c’est un peu la même chose, il manque un peu ici et là, surtout [en] vitesse pure en qualifications. Nous savons que Charles est un pilote incroyable en qualifications, Lewis doit donc trouver un petit plus dans ce domaine. »

« Même les plus grands de tous les temps finissent par ralentir un peu à un moment donné », a déclaré Rosberg. « C’est lié à l’âge. Quand on a 40 ans, cela arrive tôt ou tard. La question est donc de savoir si cet âge est arrivé, celui où l’on commence à ralentir un peu. Même un dixième de seconde fait une énorme différence dans ce sport, surtout quand on est confronté à certains des meilleurs pilotes de la nouvelle génération, comme Charles Leclerc, qui est considéré comme l’un des meilleurs qualifiés actuellement. »

GP d’Espagne – Essais Libres 3 : Piastri domine, Norris freiné par du « porpoising »

Oscar Piastri a signé la meilleure performance de la dernière séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, s’affirmant comme le favori pour les qualifications à venir sur le circuit de Barcelone-Catalogne. Avec un temps de 1:12.387, le pilote australien de McLaren, actuel leader du championnat, a relégué la concurrence à plus d’une demi-seconde.

Son coéquipier Lando Norris a dû se contenter de la deuxième place, à 0,526 seconde, après avoir été contraint de regagner les stands en raison d’un phénomène de « porpoising » survenu dans le rapide virage 9. Ce rebond aérodynamique, qui avait pourtant été atténué depuis l’introduction du nouveau règlement en 2022, a refait surface, poussant McLaren à relever l’arrière de sa monoplace pour éviter tout dommage supplémentaire.

Derrière le duo McLaren, Charles Leclerc (Ferrari) s’est classé troisième, suivi de George Russell (Mercedes) et Max Verstappen (Red Bull), tandis qu’Isack Hadjar (Racing Bulls) a été le seul autre pilote à terminer à moins d’une seconde du leader.

La séance a débuté lentement sous une chaleur accablante, avec une température de l’air flirtant avec les 30°C. Durant les 15 premières minutes, seuls Franco Colapinto (Alpine) et Gabriel Bortoleto (Stake) ont signé des chronos représentatifs, ce dernier prenant l’avantage sur son rival.

La hiérarchie a évolué avec l’entrée en piste progressive des favoris. Norris a d’abord pris la tête sur pneus mediums avant d’être battu par Carlos Sainz (Williams), puis par Leclerc et Russell à l’aide de gommes tendres. Ce dernier a provisoirement mené avec un tour en 1:13.396, bien que toujours loin des temps de référence du vendredi.

Verstappen a brièvement repris la main à 20 minutes du terme avec un tour en 1:13.375, devançant Russell de 0,021 seconde. Fernando Alonso, porté par le soutien du public catalan, s’est approché à 0,039 seconde du Néerlandais, sans toutefois pouvoir le détrôner.

Alors que les simulations de qualification s’intensifiaient, Norris semblait prêt à reprendre l’avantage avec un excellent premier secteur, avant d’être trahi par le retour du porpoising, le contraignant à écourter sa tentative.

C’est finalement Piastri qui a placé la barre très haut à un peu plus de dix minutes de la fin. Il a établi le meilleur temps du week-end, que personne n’a pu battre par la suite.

Derrière Hadjar, Antonelli (Mercedes) et Alonso ont pris les 7e et 8e positions. Lewis Hamilton, en difficulté sur sa Ferrari, s’est classé neuvième à plus d’une seconde de son ancien coéquipier chez Mercedes et à quatre dixièmes de Leclerc. Liam Lawson (Racing Bulls) a complété le top 10.

Oliver Bearman (Haas) a terminé bon dernier, à deux secondes de Piastri, mettant fin à la série de séances d’essais conclues en dernière position par Colapinto. À quelques heures des qualifications, McLaren confirme sa montée en puissance, tandis que ses rivaux continuent de chercher des réponses sur une piste où chaque détail comptera.

Classement et résultats des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez tous les résultats de la troisième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025.

Classement des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.387 S
2
 
Lando NORRIS
McLaren 1:12.913 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.130 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.139 S
5
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.375 S
6
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.382 S
7
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.405 S
8
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.414 H
9
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.527 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.637 S
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.722 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.733 S
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.758 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.892 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.904 H
16
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.954 S
17
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.085 M
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.138 S
19
 
Alexander ALBON
Williams 1:14.289 S
20
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.460 S

GP d’Espagne 2025 – Une surprise autre que McLaren et Verstappen ?

De l’Italie à la France, puis de la France à l’Espagne, le cirque de la F1 ne s’arrête jamais lorsque le printemps touche à sa fin.

Le Grand Prix d’Espagne est une nouvelle course dominée par Max Verstappen ces dernières années. Les trois dernières éditions disputées en Espagne ont été remportées par le pilote Red Bull. Si sa domination récente est impressionnante, mais d’autres pilotes se sont illustrés sur ce circuit de manière toute aussi nette dans le passé.

Nous parlons bien sûr de Lewis Hamilton, qui a remporté cette course à six reprises, et de Michael Schumacher, qui compte également six victoires au Grand Prix d’Espagne à son palmarès. Cette fois-ci, ce n’est pas Hamilton qu’il faudra surveiller. Concentrez-vous plutôt sur McLaren-Mercedes, dont les pilotes sont à nouveau favoris pour monter sur le podium aux côtés de Max Verstappen.

La saison dernière, Verstappen était accompagné de Norris et Hamilton sur le podium, et l’on attend certainement une nouvelle confrontation entre les deux premiers nommés pour la victoire cette saison. Historiquement, Ferrari est l’équipe la plus dominante sur ce circuit, puisqu’elle y a remporté le plus de victoires. Néanmoins, difficile pour l’heure d’imaginer l’équipe italienne en position de remporter le Grand Prix à la régulière. Il ne serait cependant pas judicieux totalement négliger l’équipe menée par Frédéric Vasseur, complètement. Ferrari pourrait bien remettre les choses en ordre, car il est évident que nous n’avons pas encore vu le meilleur de Leclerc ou Hamilton. Enfin, le Britannique a l’occasion d’entrer dans l’Histoire en remportant sa 7e victoire sur le tracé de Catalogne, mais cela ne sera possible que s’il réalise une course parfaite, avec des qualifications réussies et une gestion efficace des pneus par son équipe…

Derrière, on suivra de près Williams, qui pourrait confirmer sa forme du début de saison sur ce tracé réputé complet. On saura sans doute mieux placer également les Alpine et l’on suivra de près l’ensemble des rookies de cette saison 2025, qui seront certainement plus à leurs aises en Espagne, sur ce tracé qu’ils ont déjà bien plus fréquenté lors de lors années dans les séries junior.

GP d’Espagne – EL2 – Piastri prend les commandes devant Russell et Verstappen

Oscar Piastri a dominé les essais libres 2 à Barcelone, s’imposant comme le pilote à battre en vue du Grand Prix d’Espagne. L’Australien de chez McLaren a signé un impressionnant chrono de 1:12.760, devançant largement ses rivaux sur le circuit de Catalogne.

Max Verstappen (Red Bull) et Lando Norris (McLaren), tous deux crédités d’un temps identique de 1:13.070, se sont classés troisième et quatrième, le Néerlandais figurant devant au classement pour l’avoir réalisé en premier. George Russell (Mercedes) s’est intercalé entre eux grâce à un tour en 1:13.046, à 0,286 seconde de la référence établie par Piastri.

La performance de Verstappen, souvent en difficulté le vendredi cette saison, marque un progrès notable. Contrairement aux précédents week-ends, le quadruple champion du monde est resté discret à la radio, signe d’un comportement plus stable de sa RB21 sur cette piste.

Les températures élevées ont mis les pneus à rude épreuve tout au long de la deuxième séance, disputée sous 30°C dans l’air et 45°C sur l’asphalte. Norris s’est d’abord montré le plus rapide en pneus tendres avant que les relais en gommes mediums ne permettent à Russell de prendre temporairement la tête.

Piastri, jusque-là discret, a haussé le rythme au bon moment. Son meilleur tour, réalisé en pneus tendres, lui a permis de prendre la tête de la feuille des temps jusqu’à la fin de la séance, alors que la majorité des équipes se concentraient sur les longs relais.

Derrière les quatre premiers, Charles Leclerc (Ferrari) a pris la sixième place derrière Antonelli (Mercedes). Lewis Hamilton, lui, a connu une séance difficile : mécontent du comportement de sa monoplace, qu’il a qualifiée d’« inconduisible », il a terminé onzième, à plus de sept dixièmes de Piastri.

Fernando Alonso (Aston Martin), Pierre Gasly (Alpine) ainsi que le duo Racing Bulls, Isack Hadjar et Liam Lawson, se sont intercalés dans le top 10. Carlos Sainz (Williams) a fermé la marche des 14 pilotes regroupés en moins d’une seconde.

En queue de peloton, Franco Colapinto (Alpine) a terminé à 1,543 seconde de Piastri. L’Argentin, en difficulté depuis plusieurs séances, a une nouvelle fois terminé dernier, juste derrière Oliver Bearman (Haas), dont la séance a été perturbée par une sortie dans le gravier.

Le rythme affiché par McLaren, et en particulier par Piastri, laisse entrevoir un week-end prometteur pour l’équipe britannique, tandis que la hiérarchie reste serrée à l’approche des qualifications.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

Découvrez les résultats de la deuxième séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne de Formule 1 2025, qui s’est déroulée sur le circuit de Barcelone-Catalogne.

Classement des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:12.760 S
2
 
George RUSSELL
Mercedes 1:13.046 S
3
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:13.070 S
4
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.070 S
5
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:13.260 S
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:13.298 S
7
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:13.301 S
8
 
Pierre GASLY
Alpine 1:13.385 S
9
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:13.400 S
10
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:13.494 S
11
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:13.533 M
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:13.592 S
13
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:13.683 S
14
 
Carlos SAINZ
Williams 1:13.721 S
15
 
Alexander ALBON
Williams 1:13.839 S
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:13.839 S
17
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:13.959 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:14.005 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.126 S
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:14.303 S

La (longue) liste des pilotes du programme Red Bull depuis 2020

La visibilité accordée par Red Bull à son management de pilote est à la hauteur du niveau de risques que la compagnie est prête à prendre pour hisser jusqu’au sommet le prochain grand talent de la F1. Si l’agressive stratégie de Red Bull a fonctionné au fil des années en permettant notamment à Sebastian Vettel, Daniel Ricciardo, Carlos Sainz Jr et Max Verstappen de sortir du lot, nombreux sont ceux qui n’ont évidemment jamais vu les portes de la F1 s’ouvrir en dépit d’un soutien octroyé par le géant dès les plus confidentielles des séries junior. Retour en particulier sur la longue liste de pilotes ayant fait ou faisant encore partie du programme junior Red Bull depuis 2020.

2020-2025 – Les pilotes de l’académie Red Bull

Yuki Tsunoda

Pilote japonais soutenu conjointement par Honda et Red Bull. A fait ses débuts pour AlphaTauri en 2021. Toujours en F1 en 2025 au sein de l’équipe mère après sa promotion express en cours de saison 2025.

Liam Lawson

Pilote de réserve néo-zélandais pour Red Bull et Racing Bulls. A remplacé un pilote lors de courses de F1 en 2023 et 2024, avant de décrocher le volant Red Bull (et d’en être rapidement démis) en 2025. Actuel équipier d’Isack Hadjar chez Racing Bulls.

Jüri Vips

Pilote estonien écarté par Red Bull après une controverse. Court en Super Formula.

Jehan Daruvala

Pilote junior indien qui a couru en F2 et testé des voitures de F1. Passé à la Formule E.

Dennis Hauger

Pilote norvégien et champion de F3 en 2021. Fait toujours partie du programme junior de Red Bull en F2.

Jonny Edgar

Pilote junior britannique qui a connu des problèmes de santé. Pilote en Formule 3.

Isack Hadjar

Pilote français considéré comme l’un des meilleurs espoirs pour l’avenir. Monté en F1 cette année avec Racing Bulls.

Jak Crawford

Pilote junior américain en F2, faisant figure de favori à un passage en F1 dans un futur proche.

Ayumu Iwasa

Pilote japonais proche d’une percée en F1. Il court en F2.

Enzo Fittipaldi

Pilote brésilien-américain et podium en F2. Junior Red Bull depuis 2022.

Zane Maloney

Pilote barbadien soutenu par Red Bull. Il court en F2.

Arvid Lindblad

Jeune pilote anglo-suédois toujours en F3, considéré comme un espoir à long terme de Red Bull.

Yuto Nomura

Jeune pilote japonais en début de carrière dans le sport automobile.

Noel León

Pilote mexicain qui court en Formule Régionale Europe.

Souta Arao

Jeune pilote japonais qui gravit les échelons des formules juniors.

Max Verstappen pointe la sensibilité extrême de la Red Bull RB21 lors des entames de week-end de Grand Prix

Max Verstappen a reconnu que l’un des défis persistants de Red Bull en ce début de saison réside dans la finesse de la fenêtre de fonctionnement optimale de la RB21, jugée « extrêmement étroite ».

Cette particularité s’est révélée vraie à plusieurs reprises depuis le début du championnat, l’écurie autrichienne peinant souvent à trouver le bon équilibre dès les premières séances d’essais. Malgré ces débuts laborieux, Red Bull parvient généralement à redresser la barre en qualifications, voire à s’imposer le dimanche.

L’exemple d’Imola illustre parfaitement cette tendance : en difficulté lors des essais, Verstappen a tout de même décroché une place en première ligne avant de s’emparer de la victoire grâce à un départ décisif face à Oscar Piastri.

À la veille du Grand Prix d’Espagne, le quadruple champion du monde a confirmé que cette difficulté de mise au point dès le vendredi reste un point faible par rapport aux autres écuries de pointe, un constat que Red Bull connaît bien mais peine encore à corriger.

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull avait analysé comment mieux démarrer chaque Grand Prix, Verstappen a répondu : « Nous essayons cela chaque vendredi.
Mais pour une raison ou une autre, ce n’est pas si facile avec notre voiture, car il est très facile de sortir de la fenêtre, et ensuite, quand on y arrive, tout fonctionne plutôt bien. Mais cette fenêtre est très étroite, donc nous devons simplement voir ce que nous avons. Et j’espère, bien sûr, que cela fonctionnera tout de suite, mais si ce n’est pas le cas, nous essaierons de nouveau. »

Le quadruple champion du monde a pris un bon départ à Barcelone et a terminé les essais libres en deuxième position, même si Lando Norris avait trois dixièmes d’avance. Ce week-end est important après l’introduction de la nouvelle directive technique sur les ailerons avant, qui pourrait avoir un impact sur la lutte pour le titre du Néerlandais contre les pilotes McLaren.

« C’est possible, oui, mais ce n’est pas sûr », a déclaré Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la situation allait se clarifier à Barcelone. « Je sais que notre voiture n’est pas performante à basse vitesse et sur les circuits urbains. C’est un fait qui restera vrai après Barcelone. Je ne pense donc pas que Barcelone soit soudainement le circuit où tout se jouera. Je ne pense pas qu’on puisse dire ça. »

GP d’Espagne – Norris en tête lors des essais libres 1 à Barcelone

Lando Norris a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne, alors que les nouvelles directives de la FIA sur la flexibilité des ailerons avant entraient officiellement en vigueur. La réglementation, introduite en réponse à des plaintes formulées l’an dernier par plusieurs écuries, vise à limiter les déformations aérodynamiques jugées excessives sur certaines monoplaces.

Afin de ne pas perturber les programmes de développement hivernaux, la FIA avait accordé un délai de grâce de huit manches avant d’imposer cette restriction technique, réduisant la tolérance de flexion de 15 à 10 millimètres. C’est donc sur le tracé de Barcelone-Catalunya que les premiers ailerons conformes à cette nouvelle norme ont été dévoilés.

À la surprise générale, McLaren ne figurait pas dans le communiqué technique de la FIA publié avant le début de la séance, suggérant que l’écurie de Woking avait conservé son aileron précédent, preuve d’une certaine confiance dans la légalité de son design.

Sur la piste, Lando Norris, auréolé de sa victoire à Monaco, s’est immédiatement montré à son avantage. Le Britannique a bouclé un tour en 1:13.718, devançant Max Verstappen (Red Bull) de 0,367 seconde et Lewis Hamilton (Ferrari) de justesse. Treize pilotes se sont tenus dans un écart de moins de 1,1 seconde, signe d’un peloton extrêmement resserré.

Sous un ciel dégagé, avec 30 °C dans l’air et près de 50 °C sur l’asphalte, les conditions étaient idéales pour cette première séance. Norris a rapidement imposé le rythme avec un premier chrono en 1:16.095, avant de progresser à 1:15.259 sur pneus durs. George Russell (Mercedes), chaussé de gommes médiums, a brièvement pris la tête avant d’être dépassé successivement par Charles Leclerc (Ferrari), puis par Verstappen.

Le classement des EL1 du Grand Prix d’Espagne

Mais c’est bien Norris qui a frappé le plus fort, abaissant la référence sous les 74 secondes et ne laissant à personne l’occasion de revenir dans la dernière partie de la séance.

Derrière les leaders, Oscar Piastri (McLaren) s’est classé cinquième à 0,576 seconde de son coéquipier. Les Racing Bulls ont confirmé leur compétitivité avec Liam Lawson et Isack Hadjar en sixième et huitième positions, séparés par Oliver Bearman (Haas). Ryo Hirakawa, au volant de la deuxième Haas pour cette FP1, a terminé 17e après une légère excursion dans le gravier.

Yuki Tsunoda (Red Bull) s’est hissé au neuvième rang, devant Pierre Gasly (Alpine), alors que Russell a terminé onzième avec son temps établi sur des pneus médiums.

Chez Williams, Victor Martins, qui remplaçait Alex Albon pour cette, s’est classé 19e, à 1,804 seconde du meilleur temps. Il a devancé Franco Colapinto (Alpine).

Le week-end barcelonais débute donc sous le signe du rythme affiché par McLaren et du suspense entourant l’impact des nouvelles règles aérodynamiques, dont les véritables conséquences seront peut-être davantage visibles lors des prochaines sessions.

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Espagne

# Pilote Écurie Chrono Pneu
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:13.718 S
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:14.085 S
3
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:14.096 S
4
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:14.238 S
5
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:14.294 S
6
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:14.339 S
7
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:14.597 S
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:14.605 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:14.643 S
10
 
Pierre GASLY
Alpine 1:14.746 H
11
 
George RUSSELL
Mercedes 1:14.751 M
12
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:14.786 S
13
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:14.798 S
14
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:14.865 H
15
 
Carlos SAINZ
Williams 1:14.935 M
16
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:15.155 H
17
 
Ryo HIRAKAWA
Haas 1:15.298 S
18
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:15.369 M
19
 
Victor MARTINS
Williams 1:15.522 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:15.530 S

Qui est Gabriel Bortoleto, le plus discret des rookies F1 2025 ?

Après une carrière couronnée de succès dans le karting brésilien et européen, avec notamment une troisième place au championnat du monde 2019, Gabriel a fait ses débuts en monoplace en 2020.

Âgé de 15 ans, le jeune pilote représentant l’académie brésilienne KTF Sports a participé au prestigieux championnat italien de F4, l’un des plus compétitifs au monde, en bénéficiant de la structure technique du Prema Power Team. Lors de sa première saison, Gabriel a démontré son talent en remportant une victoire, une deuxième et une troisième place au Mugello et, sur le mythique circuit de Monza, il a accumulé une autre deuxième et une troisième place après d’impressionnantes remontées.

En 2021, il a disputé le Championnat européen de Formule régionale par Alpine (FRECA), anciennement connu sous le nom de F3 européenne et étape presque obligatoire pour les pilotes qui souhaitent suivre la voie de la F1, via la FIA F3 et la F2.Pour sa première année dans cette catégorie, au sein de l’équipe de Fernando Alonso, Bortoleto a décroché deux podiums et acquis beaucoup d’expérience.

En 2022, le Brésilien a couru pour l’équipe française R-Ace GP, vainqueur de la catégorie en 2021. Il a fait ses débuts fin janvier, lorsqu’il a participé à la F-Regional Asia, anciennement F3 Asia, remportant sa première course à Yas Marina, à Abu Dhabi. Toujours au Moyen-Orient, en préparation du championnat d’Europe, Gabriel a participé à la course de Dubaï, où il a décroché un nouveau podium. En FRECA, il a terminé l’année à la sixième place, avec deux victoires et une pole position lors de la dernière étape de l’année, à Mugello.

En 2023, suivant le cours naturel de sa carrière, Gabriel a participé au championnat FIA F3, la catégorie qui fait partie du programme de dix épreuves du championnat du monde de F1, ouvrant ainsi les portes du paddock de la F1 au Brésilien. Au cours d’une saison fantastique, il a mené le championnat dès le premier week-end et est devenu champion avec 45 points d’avance sur le deuxième.Grâce à ses excellents résultats en F3, Gabriel a été invité à participer au programme des jeunes pilotes de l’écurie McLaren F1 à partir de 2024, saison au cours de laquelle il a disputé le championnat FIA F2. Avec 2 victoires, 2 poles, 2 tours les plus rapides et 8 podiums, Gabriel a remporté le titre F1 dès sa première tentative, terminant 22e. Fin 2022, Gabriel avait annoncé qu’il avait rejoint A14, la société de gestion des pilotes d’Alonso, et après avoir remporté le titre de F3 et signé avec le programme de développement des pilotes de McLaren, il a effectué son premier test en F1 sur le Red Bull Ring en septembre 2024, au volant de la MCL36.Au moment où il a terminé ces essais, Mattia Binotto, directeur général et directeur technique de Sauber Motorsport, a désigné Gabriel comme l’un des candidats pour un siège chez Sauber en 2025, avant le rachat de l’écurie suisse par Audi.

Max Verstappen et Oscar Piastri ont tous deux soutenu la candidature de Gabriel, l’Australien partageant son expérience de ne pas avoir obtenu de volant immédiatement après avoir remporté le championnat de F2 en 2021 et espérant que le Brésilien éviterait le même sort.

Libéré par McLaren fin 2024, pendant le week-end du Grand Prix de São Paulo, des rumeurs ont circulé selon lesquelles Gabriel aurait signé un contrat avec Sauber pour la saison 2025. Sauber l’a confirmé le 6 novembre 2024, annonçant que le jeune pilote serait le coéquipier de Nico Hulkenberg dans le cadre d’un contrat pluriannuel. Bortoleto est ainsi devenu le premier champion de F2 à être directement promu en F1 depuis Mick Schumacher, promu chez Haas en 2021 après avoir remporté le championnat de Formule 2 en 2020.

Pirelli approche petit à petit du record de victoires en F1

Nous avons compilé les statistiques pneumatiques depuis la création du championnat du monde de Formule 1 jusqu’à aujourd’hui pour savoir qui des manufacturiers pneumatiques, avait remporté le plus de courses dans l’histoire de la discipline.

Au fil des ans, nous avons vu tous les grands fabricants de pneus faire leur entrée en F1, avec plus ou moins de succès. Sur les 1122 Grands Prix disputés à ce jour, Goodyear en a remporté 370, soit 33 %.

Pirelli, qui est le fournisseur unique du championnat, a encore un peu de du chemin à parcourir, mais s’approche tranquillement de la référence : après le GP de Monaco, la marque italienne comptait 338 succès en F1.

A noter que F1Only n’inclut pas les 500 miles d’Indianapolis qui faisaient partie du championnat du monde entre 1950 et 1960 dans ces statistiques.

 

Goodyear

370

Pirelli

337

Bridgestone

175

Michelin

102

Dunlop

81

Firestone

39

Continental

10

Englebert

7

Les pistes à l’ancienne comme Imola manqueront à Verstappen

Alors que le circuit d’Imola est retiré du calendrier, Max Verstappen admet qu’il s’agit de l’un des circuits qui lui a fait aimer la course automobile.

Peu après la mi-mai, le quadruple champion du monde a remporté une quatrième victoire consécutive sur le circuit italien, qui a accueilli pour la première fois la F1 (hors championnat) en 1963, puis une manche du championnat du monde à partir de 1980.

Bien qu’elle ne soit pas à la hauteur de circuits tels que Spa, Imola, malgré le côté tragique de son histoire, a toujours été très appréciée des pilotes et des fans, tout comme Monza, Silverstone, Zandvoort et Suzuka. Même si elle a été quelque peu castrée et qu’elle est devenue trop grande pour la formule actuelle (lourde et imposante), elle reste un défi, un circuit qui favorise les pilotes audacieux.

Hélas, alors que le sport se tourne vers le Qatar, l’Arabie saoudite et peut-être même Disneyland (un circuit ouvrira à Abu Dhabi en 2032 ou 2033), Imola va être abandonné, tandis que d’autres circuits classiques connaîtront le même sort ou seront utilisés à tour de rôle… jusqu’à ce qu’ils soient sortis de leur retraite, comme Istanbul et d’autres, lors de la prochaine pandémie.

Interrogé sur la perte d’un autre de ses circuits préférés, il a admis que c’était dommage.

« J’adore piloter ici », a-t-il déclaré après sa victoire dimanche, « mais en fin de compte, on est toujours tributaire de ce qu’on a, avec sa voiture. Je pense que ces dernières années, notre voiture a toujours très bien fonctionné ici.

Bien sûr, avant d’arriver ici ce week-end, je n’avais pas vraiment beaucoup d’espoir que nous puissions gagner une course ici. Mais ensuite, je pense qu’à partir d’hier, la voiture était plus compétitive sur un tour et, heureusement, aujourd’hui aussi.

Donc, oui. J’aime vraiment piloter ici, mais en même temps, la voiture doit aussi bien fonctionner pour pouvoir faire ça.

C’est dommage de perdre ce genre de circuits. Je comprends le point de vue de la F1, bien sûr, avec les nouveaux circuits sur lesquels nous allons courir. Il faut voir les choses d’un point de vue sportif et financier, n’est-ce pas ? Si l’on veut développer cette activité et la rendre plus populaire, je comprends.»

« Pour moi, bien sûr, personnellement, quand je parle simplement du plaisir de conduire, ce sont ce genre de circuits qui m’ont fait aimer la course en général », a-t-il admis, « même en karting, car c’est la même chose en karting, où certains circuits sont plus spéciaux que d’autres.

Bien sûr, quand on commence à regarder la Formule 1, il y a toujours ces quelques circuits où l’on… Je ne sais pas, on regarde les vitesses, on regarde à quel point ils sont difficiles à maîtriser », a-t-il ajouté. L’histoire de ce sport sur certains circuits… vous savez, tout cela est très spécial et rend les choses un peu plus émouvantes.

Donc, oui, c’est vraiment dommage pour moi personnellement, mais que puis-je y faire ? »

Alonso estime que les pilotes d’aujourd’hui sont « plus polis » face aux critiques sur Monaco

Fernando Alonso a souligné le contraste entre les générations de pilotes en Formule 1, affirmant que les pilotes actuels répondent avec davantage de diplomatie aux critiques concernant le Grand Prix de Monaco, contrairement à ce qu’auraient fait des figures emblématiques comme Ayrton Senna ou Alain Prost.

Alors que la polémique autour de la règle des deux arrêts obligatoires lors de l’épreuve monégasque continue d’alimenter les débats, des voix comme celle d’Alex Wurz ont proposé des ajustements du tracé pour favoriser les dépassements. Le sujet s’est naturellement invité dans les discussions du paddock à Barcelone, à la veille du Grand Prix d’Espagne.

Interrogé à ce propos, Alonso a salué la retenue avec laquelle des pilotes comme Max Verstappen abordent la question, tout en estimant qu’une telle patience n’aurait probablement pas existé dans les années 1980 ou 1990. Selon l’Espagnol, des champions au caractère bien trempé comme Senna ou Prost auraient exprimé leur agacement de manière beaucoup plus directe face à des remises en cause du prestige ou du format de Monaco.

« Je n’ai jamais dépassé une seule voiture », a déclaré Alonso, « mais Lance [son coéquipier chez Aston Martin, Stroll] a dépassé Nico [Hülkenberg] dans le dernier tour. On voit un dépassement tous les dix ans, mais c’est la nature de Monaco. Je pense que Max en a parlé parce que vous lui avez posé une question sur Monaco, car la dernière chose qu’il a en tête en ce moment, c’est la course de Monaco, mais on n’arrête pas de parler de ce qui ne va pas au lieu de ce qui va bien. Il y a peut-être quelques idées parmi tous ceux qui sont impliqués dans ce sport, les pilotes, la FIA, les équipes, auxquelles nous pourrions réfléchir pour Monaco. Mais je ne pense pas qu’il soit nécessaire de faire quoi que ce soit, car il y a beaucoup de contenu à créer actuellement, et nous, les pilotes, nous sommes trop gentils, donc nous répondons à toutes les questions. Car si vous aviez posé la question à [Ayrton] Senna ou [Alain] Prost il y a 40 ans, alors qu’ils se battaient pour le championnat, ils auraient été moins polis que nous aujourd’hui. »

« The Seat », le docu sur les coulisses de l’arrivée d’Antonelli à la place de Hamilton

C’est un fait, beaucoup de monde a découvert la F1 grâce à la série « Drive to Survive » sur Netflix, au point de tout de suite devenir accro. Après avoir dévoré la série, de nombreux nouveaux fans ont commencé à commencé à suivre les courses et les pilotes, par différents canaux, et pas uniquement en regardant les GP en eux-mêmes.

Il n’est pas surprenant que Mercedes et les marques cherchent à répliquer ce succès avec d’autres types de contenus. Les abonnés à Netflix peuvent désormais trouver le documentaire réalisé par le serive communication de Mercedes et produit sous le nom de l’un des sponsors majeurs de l’équipe autour du parcours du jeune Kimi Antonelli, le jeune homme dont la lourde mission au sein de l’équipe Mercedes est de prendre le baquet occupé pendant de longues années par Lewis Hamilton. 

« Au coeur du plus grand changement de pilote de l’Histoire », n’hésite pas à annoncer l’affiche.

Sponsorisé par WhatsApp, ce docu offre une plongée dans l’univers de Mercedes et du jeune pilote. 

Regardez le trainer du documentaire ci-dessous. « The seat » (le baquet) est diffusé sur Netflix depuis le 5 mai. 

Vivian Odior, responsable marketing mondial chez WhatsApp, a déclaré : « Nous sommes ravis de permettre aux utilisateurs de se rapprocher encore davantage des coulisses d’un sport qu’ils aiment. Cette histoire et les messages WhatsApp qui l’accompagnent révèlent véritablement le parcours de Mercedes dans cette période charnière de son histoire. Nous avons toujours su que WhatsApp et la confidentialité que nous offrons à nos utilisateurs font partie intégrante du fonctionnement interne de Mercedes, en plus d’être un outil permettant de connecter les pilotes, les fans et tous ceux qui leur sont proches. C’est pourquoi ce partenariat est naturel et que nous savions que nous pouvions raconter cette histoire de manière authentique et ravir les fans du monde entier. »

Lando Norris refuse d’écarter Max Verstappen de la course au titre : « Ce serait idiot »

Lando Norris estime qu’il serait prématuré de sous-estimer Max Verstappen dans la lutte pour le championnat du monde, malgré un début de saison favorable à McLaren. Interrogé alors que la Formule 1 aborde son deuxième tiers de saison, le Britannique a jugé « idiot » d’écarter le triple champion du monde de la bataille pour la couronne.

Après huit Grands Prix, McLaren domine le classement pilotes, avec Oscar Piastri en tête devant Norris. Verstappen, actuellement troisième, accuse un retard de 25 points sur l’Australien. Le pilote Red Bull reste cependant dans le coup grâce à deux victoires et deux autres podiums depuis l’ouverture de la saison.

Même si l’écurie de Woking s’est imposée comme la force dominante sur cette première partie de championnat, Norris refuse de relâcher la vigilance face à un adversaire de la trempe de Verstappen, qu’il considère toujours comme l’un des principaux prétendants au titre.

« Mathématiquement, tous les pilots du championnat peuvent encore remporter le titre à l’heure actuelle », a déclaré Norris. « Donc, si vous pensez que tout se jouera entre Oscar et moi, je pense que vous êtes un peu naïf. Je pense qu’il y a encore beaucoup d’opportunités. Max peut encore gagner. Je m’attends à ce que Ferrari s’améliore au fil de la saison. Mais bon, nous courons contre Max tous les week-ends. Il est monté plusieurs fois sur le podium. Il a remporté des courses, il nous a battus à Imola de manière équitable parce qu’il était plus rapide. Je ne sais donc pas ce qui peut vous faire penser que tout se joue entre Oscar et moi. »

Montoya : Sergio Pérez devrait choisir Alpine plutôt que Cadillac pour ses dernières années en F1

Juan Pablo Montoya suggère que Sergio Perez devrait rejoindre Alpine plutôt que Cadillac. Ces dernières semaines, après avoir été écarté par Red Bull à la fin de 2024, il semble que le pilote mexicain Sergio Perez suscite à nouveau l’intérêt des écuries de Formule 1.

Le scénario Cadillac prend de l’ampleur. Les rumeurs continuent de circuler, et la possibilité que les deux parties se rencontrent et établissent un partenariat à long terme n’est plus farfelue. L’équipe Andretti a besoin de pilotes expérimentés, et Checo est l’un de ceux qui en ont accumulé beaucoup, ayant couru pour des équipes comme McLaren, Force India et, plus récemment, pour l’écurie basée à Milton Keynes.

Juan Pablo Montoya exhorte Perez : « Il devrait rejoindre Alpine ».

Cependant, certains, comme Pablo Montoya, ne pensent pas que Cadillac soit le meilleur endroit pour Sergio Perez pour terminer sa carrière. L’ancien pilote colombien cite une autre écurie où Sergio Perez pourrait potentiellement connaître un plus grand succès : « Je pense qu’à l’heure actuelle, Perez fait tout ce qu’il peut pour s’assurer une place chez Cadillac pour 2026. Mais à mon avis, il serait beaucoup plus logique qu’il rejoigne Alpine. »

« Étant donné qu’il lui reste un ou deux ans avant de prendre sa retraite de la F1, une équipe comme Alpine serait beaucoup plus logique », a déclaré Juan Pablo Montoya à Sites de Aposta, avant de souligner un détail important qui pourrait empêcher Checo de viser réalistement l’écurie française. « Tout d’abord, nous devons voir ce que Franco Colapinto peut accomplir. C’est très difficile à dire pour l’instant. »

Juan Pablo Montoya suggère Perez et Zhou comme coéquipiers potentiels chez Cadillac

Pour l’instant, l’écurie Andretti semble la plus accessible, et le Colombien se dit « surpris que Cadillac ne soit pas intéressée par Sergio Perez comme pilote principal. L’autre pilote pourrait être Zhou. Guanyu a déjà piloté des moteurs Ferrari, et tous deux apportent des fonds importants. Des fonds que l’équipe pourrait investir dans la voiture », rapporte Crash.net.

Pas d’avenir pour Sergio Perez chez Red Bull

Enfin, après avoir évalué toutes les variables, Juan Pablo Montoya s’est également exprimé sur la probabilité d’un retour chez Red Bull. Compte tenu des performances de Liam Lawson et Yuki Tsunoda cette année, il estime que cette possibilité est très improbable : « La seule personne capable de remplacer Yuki est Isack Hadjar (actuellement chez Racing Bulls). Il se débrouille bien en VCARB », a-t-il conclu.