Le septuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton a partagé sur son compte Instagram une courte vidéo dans laquelle on peut voir le Britannique pratiquer le parachutisme au dessus du désert de Dubaï.
Ce n’est pas la première fois que Lewis Hamilton saute d’un avion avec un parachute puisque le pilote Mercedes en avait déjà fait l’expérience il y a quelques années avant le début de la pandémie de Coronavirus. Dimanche dernier, Lewis Hamilton a profité d’une journée off avant de se rendre en Australie pour la troisième course de la saison pour sauter de nouveau en parachute accompagné par Angela Cullen, sa physiothérapeute.
« J’ai passé ma meilleure journée hier [dimanche], la façon idéale de passer un bon dimanche. Je fais du parachutisme depuis quelques années maintenant, mais naturellement, pendant la pandémie, je n’ai pas pu y aller.J’ai fait 10 sauts, j’ai appris quelque chose de nouveau à chaque fois. C’est un excellent moyen de se vider l’esprit et de se recentrer sur la semaine à venir. » a écrit Hamilton sur son compte Instagram.
Après cette journée détente, le pilote Mercedes s’est envolé direction l’Australie où il est arrivé ce lundi soir. Avant le Grand Prix d’Australie 2022, Lewis Hamilton occupe la cinquième place au championnat du monde des pilotes avec seize points marqués depuis le début de la saison.
"Had the best day yesterday. A very ideal way to spend a Sunday. I've been sky diving for a couple years now but naturally through the pandemic I didn't get to go. Got 10 jumps in, learned something new each time…1/2 pic.twitter.com/FWzlpiPexO
Le pilote Mercedes George Russell estime que son équipe a encore une certaine marge pour tenter d’améliorer les performances de sa monoplace sans risquer d’être complétement décrochée par Ferrari ou Red Bull.
La saison 2022 est composée de 23 Grands Prix, soit le calendrier le plus chargé de toute l’histoire de la catégorie reine du sport automobile. Mais en ce début de saison, les équipes ont encore un peu de marge entre chaque Grand Prix puisqu’il faudra attendre le GP d’Espagne pour commencer à voir le rythme des courses s’intensifier avec plusieurs « back to back » et « triple header » (enchainement de deux ou trois courses) au programme.
Dans ce contexte, et alors que Mercedes est clairement en difficulté en ce début d’année, George Russell estime que son équipe a encore une certaine marge pour faire progresser la W13 et qu’il faudra se contenter dans l’immédiat de limiter les dégât : « Je pense qu’en Formule 1 les choses changent incroyablement vite. Nous avons beaucoup de chance que le calendrier ne soit pas très dense en ce début de saison. Donc, même si c’est dans quelques mois, nous ne serons qu’à six ou sept courses de moins sur une saison de 23 Grands Prix. » estime George Russell.
« Donc, si vous arrivez à sortir incroyablement vite après la pause estivale, comme Mercedes et Lewis l’ont fait l’année dernière, vous avez toujours une chance [de pouvoir revenir]. Nous devons donc être en mode « limitation des dégâts » pour le moment, ramasser les miettes quand il y a une opportunité, ne pas jeter des points inutilement, même si ce n’est peut-être que pour être cinquième ou sixième ou, espérons-le, un peu plus haut. Nous devons toujours nous assurer que ce soit à portée de main. »
« Ensuite, espérons que lorsque la voiture s’améliorera nous pourrons revenir nous battre. C’est une très longue saison, et je pense que nous sommes tous convaincus que si nous faisons les choses correctement, il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas combler l’écart et potentiellement dépasser. »
« Mais nous savons aussi que Red Bull et Ferrari s’amélioreront continuellement, donc nous pourrions gagner six dixièmes, mais il n’y aucune raison pour qu’ils ne puissent pas eux aussi gagner six dixièmes. »
Avant la troisième manche de l’année qui se déroule ce week-end en Australie, l’équipe Mercedes occupe la deuxième place au championnat du monde des constructeurs avec 40 points de retard sur la Scuderia Ferrari.
A la veille du Grand Prix d’Australie 2022, le pilote McLaren Lando Norris sait que son équipe a encore beaucoup de travail à faire pour trouver plus de performances avec la MCL36.
Ce week-end, la Formule 1 débarque pour la première fois depuis 2020 à Melbourne pour y disputer le Grand Prix d’Australie sur un tracé de l’Albert Park largement remanié suite à d’importants travaux visant à améliorer le spectacle et permettre plus de dépassements sur cette piste sinueuse et étroite. A la veille du GP d’Australie, Lando Norris a passé beaucoup de temps dans le simulateur de son équipe à Woking pour se remettre à niveau.
« C’est une course un peu spéciale pour moi, car j’y ai fait mes débuts [en F1] en 2019 et avec la pandémie, nous n’y avons pas couru depuis, donc j’ai travaillé dur dans le simulateur pour me remettre à niveau avec cette piste, surtout avec les nouveaux changements. J’ai hâte de prendre la piste dans la nouvelle voiture à Melbourne, en particulier avec les changements qu’ils ont apportés depuis notre dernière course il y a 3 ans.« nous explique Lando Norris.
Concernant les performances de McLaren ce week-end en Australie, le Britannique sait qu’il y a encore « un long chemin à parcourir » pour son équipe après un début de saison décevant avec une MCL36 clairement en manque de performance. Cependant, lors de la dernière course disputée en Arabie Saoudite, Norris – qui a terminé P7 – a pu constater une certaine amélioration : « La course à Djeddah a montré les petits pas que nous avons fait, mais nous avons encore un long chemin à parcourir. »
« Marquer des points était une belle récompense pour le travail acharné de l’équipe, et en tant qu’équipe – sur la piste et à l’usine – nous travaillons dur pour développer la voiture et débloquer plus de performances, mais nous savons que nous avons encore un long chemin à parcourir. Mais je suis ravi de voir les progrès que nous pouvons faire. »
Avant le Grand Prix d’Australie – troisième manche du championnat du monde 2022 – l’équipe McLaren occupe la huitième place au classement constructeurs deux points derrière AlphaTauri.
Avant même le début du week-end à Melbourne, un pilote sait déjà qu’il devra reculer sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie 2022 (du 8 au 10 avril).
Vous l’avez peut-être oublié, mais le pilote Williams Alexander Albon a écopé d’une pénalité de grille pour le Grand Prix d’Australie après avoir provoqué une collision avec l’Aston Martin du Canadien Lance Stroll en course lors de la dernière manche de la saison disputée en Arabie Saoudite à la fin du mois de mars. Alors qu’il tentait de dépasser l’Aston Martin de Lance Stroll dans la zone de freinage au virage 1, Alexander Albon a été un peu trop optimiste dans sa manœuvre et a percuté la monoplace du Canadien, endommageant au passage l’AMR22 de Stroll et provoquant une crevaison sur sa propre monoplace, ce qui l’obligera à abandonner.
Le pilote Williams devra donc reculer de trois positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Australie qui se dispute ce week-end sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne. En plus de cette pénalité de position, Albon a également reçu deux points de pénalité sur sa superlicence.
Le directeur de l’ingénierie chez Mercedes, Andrew Shovlin, estime que, malgré le retard pris par son équipe en ce début d’année en termes de performance sur Red Bull et Ferrari, l’écurie du constructeur allemand possède une certaine marge par rapport au reste du peloton.
Bien qu’il admette que Mercedes est en retard par rapport à Red Bull et Ferrari, Andrew Shovlin estime que l’avance de Mercedes sur le reste du peloton va permettre à l’écurie championne du monde en titre d’avoir « un peu de marge » pour expérimenter certaines choses sur la W13 lors des week-ends de Grand Prix, notamment durant les séances d’essais libres.
« Nous ne nous faisons aucune illusion sur cet écart de performance, et à Djeddah, il était finalement un peu plus grand qu’à Bahreïn. Nous devons beaucoup trouver sur le rythme des qualifications et sur les longs relais si nous voulons défier Ferrari et Red Bull. » a expliqué Shovlin.
« Mais dernière nous, il semble que nous ayons un peu de marge sur le milieu de peloton. Nous devons faire du bon travail pour être en avance sur eux, mais nous avons un peu de marge et cela nous permet d’avoir un peu de répit pour pouvoir expérimenter durant le week-end, essayer d’apporter des solutions pour élever le niveau de performance de la voiture. Tout le monde travaille très dur pour essayer de comprendre le problème et essayer d’apporter des solutions, et nous allons le faire de façon progressive au cours des prochaines courses. »
Lors de la dernière séance de qualifications disputée à Djeddah en Arabie Saoudite, Lewis Hamilton a été éliminé dès la Q1 avec un seizième temps. Shovlin a expliqué pourquoi le septuple champion du monde a eu le plus grand mal à trouver de la performance au volant de la W13 sur le tracé ultra rapide de Djeddah.
« Il y a plusieurs raisons, mais fondamentalement, nous ne comprenons pas encore assez bien la voiture, pas aussi bien qu’à la fin de l’année [2021]. Nous n’avons disputé que deux courses. Donc, nous explorons toujours la configuration avec Lewis, nous essayons toujours de trouver une direction qui offre des performances et nous avions trouvé une bonne direction [à Djeddah] entre le vendredi et le samedi qu’il a pu essayer lors de la troisième séance d’essais. »
« Nous sommes ensuite allés un peu plus loin lors des qualifications, mais c’était finalement peut-être un peu trop loin. Cependant, fondamentalement, le problème en ce moment est que la voiture n’est pas assez rapide, et tant que nous ne la rendrons pas parfaite, nous serons dans une situation à risque lors de ces séances [qualifications], donc nous devons avoir une voiture plus rapide dès que possible. »
Le circuit (modifié) de l’Albert Park de Melbourne qui accueille le Grand Prix d’Australie ce week-end du 8 au 10 avril est devenu le premier tracé du calendrier de la Formule 1 à comporter quatre zones de DRS.
Jusqu’en 2020, la Formule 1 utilisait « seulement » trois zones de DRS sur le circuit de l’Albert Park de Melbourne, mais les organisateurs ont réalisé d’importants travaux au cours des derniers mois visant à améliorer le spectacle et augmenter les dépassements sur un tracé urbain où il était bien difficile de trouver une opportunité de dépassement durant la course le dimanche.
Sept virages ont été modifiés et deux complètement supprimés, portant le nombre total de virages à seulement 14 et raccourcissant la piste de 28 mètres. Le changement le plus significatif étant la suppression de la chicane formée par les virages 9-10, qui a été remplacée par un virage long et large. Les virages 1 et 3 ont été élargis à l’intérieur, tout comme le virage 6, qui est maintenant beaucoup plus rapide. En continuant dans le tour, ce qui était le virage 13 (maintenant le virage 11) a été allongé à l’entrée et modifié dans le rayon de courbure. L’avant-dernière courbe (maintenant courbe 13) est une autre de celles qui ont été élargies et aussi l’une des nombreuses dont le rayon de courbure a été modifié pour permettre différentes trajectoires.
Grâce à tous ces changements, une quatrième zone DRS a donc vu le jour à Melbourne, mais seuls deux points de détection seront utilisés par les pilotes. Le premier point de détection DRS est situé après le virage 6, et desservira les zones DRS qui s’étendent entre les virages 8 et 9 et les virages 10 et 11.
Plus loin dans le tour, le deuxième point de détection est positionné avant l’avant-dernier virage, qui correspondra au DRS utilisé sur la ligne droite de départ-arrivée, ainsi que sur la ligne droite entre les virages 2 et 3.
La F1 courra ce week-end à l’Albert Park de Melbourne pour la première fois depuis 2019, les manches 2020 et 2021 ayant été annulées en raison du Covid-19.
Le PDG de McLaren, Zak Brown, estime que le Grand Prix de Monaco doit améliorer son offre face aux nouveaux venus que sont Las Vegas, Singapour ou encore Miami.
Le Grand Prix de Monaco – considéré par certains comme le joyaux de la couronne – a toujours été présent au calendrier de la Formule 1, exception faite en 2020 à cause de la crise sanitaire mondiale qui a forcé de nombreux organisateurs à annuler ou reporter leur épreuve.
Ces dernières années, de nombreuses nouvelles destinations ont été ajoutées au calendrier de la Formule 1, la dernière en date étant Las Vegas avec une première course programmée en 2023, alors que la catégorie reine ira pour la toute première fois à Miami cette année au mois de mai. Dans ce contexte où la concurrence est de plus en plus pressante sur les courses historiques du calendrier, le PDG de McLaren estime qu’un Grand Prix comme celui de Monaco – qui ne paie aucun frais à la F1 pour accueillir un Grand Prix – va devoir rapidement s’adapter pour continuer à attirer la catégorie reine des les rues de la Principauté où les courses sont le plus souvent des processions tant les dépassements sont quasi impossibles.
« Monaco a toujours représenté la partie la plus glamour de la Formule 1. Je pense que Miami, Singapour, Las Vegas commencent à être aussi des marchés assez glamour. Je pense que Monaco doit adopter les mêmes conditions commerciales que les autres Grands Prix et peut-être aussi doit-il trouver des moyens d’adapter sa piste car à mesure que nos monoplaces sont devenues plus grandes, la course est devenue plus difficile. » estime Zak Brown en entretien avec l’agence de presse Reuters.
« Vous devez prendre en considération l’histoire, mais vous devez aussi prendre en compte la qualité du spectacle qu’il propose. Il y a aussi un élément – qui ne devrait pas guider nos décisions mais faire partie de nos décisions – savoir quelle est la contribution économique pour le sport. »
« Je préférerais de loin avoir Monaco que pas du tout…et tout comme le sport qui est plus grand que n’importe quel pilote ou équipe, je pense qu’il [le GP de Monaco] est plus grand que n’importe quel Grand Prix. »
Cette saison, le Grand Prix de Monaco 2022 est programmé du 27 au 29 mai et pour la première fois sera organisé sur trois jours du vendredi au dimanche et non plus du jeudi au dimanche avec une journée off le vendredi.
Le seul Australien de la grille, Daniel Ricciardo, va enfin pouvoir courir devant son public ce week-end dans le cadre du Grand Prix d’Australie 2022 qui se déroule sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne.
C’est la première fois depuis 2020 que le paddock de la Formule 1 revient à Melbourne, bien que cette année-là aucune monoplace n’a pu prendre la piste en raison de l’annulation de l’épreuve à la dernière minute à cause de la pandémie de Covid-19 qui débutait dans le pays. La dernière fois que les pilotes ont roulé sur l’Albert Park remonte donc à la saison 2019.
Le pilote McLaren Daniel Ricciardo – seul Australien sur la grille – est évidemment ravi de revenir chez lui après quelques années d’attente : « Je suis ravi de revenir à la maison, cela faisait un long moment. J’ai entendu dire que les ventes [de billets] étaient folles et que l’ambiance va être géniale. Donc, j’ai vraiment hâte d’y être. » a déclaré Daniel Ricciardo.
« C’est personnel pour moi parce que je suis Australien et que c’est chez moi et que c’est un privilège, mais tous les pilotes à qui je parle de Melbourne, ils adorent ça, ils adorent cet événement. C’est excitant aussi de savoir qu’il y a une nouvelle piste cette année [des travaux importants ont été réalisés à Melbourne] et de voir quel genre de course cela va produire. Donc, c’est vraiment un gros paquet d’excitation pour moi. »
Depuis la dernière course de Formule 1 à l’Albert Park en 2019, la piste a en effet subi des changements majeurs, le nombre de virages étant passé de 16 à 14, tandis que certains des virages restants ont été élargis ou reprofilés pour améliorer la course. Daniel Ricciardo – qui était l’un des pilotes consultés sur les changements – pense que les modifications « amélioreront le spectacle le dimanche » et « créeront plus d’opportunités de dépassement ».
« Je pense que le nouveau design de l’Albert Park est vraiment axé sur l’amélioration de la course, le spectacle le dimanche, pour créer plus d’opportunités de dépassement. C’est un beau circuit, mais il a toujours été étroit et serré, et c’était donc assez difficile pour dépasser. Donc, nous avons vraiment essayé d’améliorer certaines zones pour permettre plus d’aspiration, pour avoir plus de chances de dépasser au freinage. Je pense donc que ce sera un spectacle différent cette fois-ci. »
« Nous les pilotes, nous avons été consultés et avons donné nos réflexions et nos commentaires. Nous ne sommes peut-être pas tous alignés, mais je pense que le but a été d’améliorer le dimanche et j’avais cela en tête en tout cas lorsque j’ai donné mon avis. »
Peut-être que Daniel Ricciardo arrivera à ouvrir son compteur de points ce week-end pour son Grand Prix à domicile puisque le pilote McLaren n’a pas encore marqué le moindre point depuis le début de la campagne 2022.
L’Allemand Nico Hülkenberg est « définitivement partant » pour occuper un poste de pilote titulaire en Formule 1 si jamais une place se libère sur la grille.
Nico Hülkenberg – pilote de réserve de l’équipe Aston Martin – a remplacé au volant de l’Aston Martin AMR22 son compatriote Sebastian Vettel (positif au Covid-19) lors des deux premières manche de la saison 2022. Bien qu’il ait terminé 17e et 12e dans les manches respectives de Bahreïn et d’Arabie Saoudite, Hülkenberg a pris beaucoup de plaisir au volant de ces nouvelles monoplaces 2022 et lorsqu’on lui demande s’il serait partant pour un poste de titulaire dans le cas où une place se libère sur la grille, l’Allemand a répondu : « Oui bien-sûr, s’il y a une bonne opportunité je suis définitivement partant ! Après avoir fait Bahreïn [et l’Arabie Saoudite], l’excitation des qualifications, l’excitation de la course, les combats du premier tour, il se passe beaucoup de choses formidables en Formule 1, c’est très amusant. » admet Hülkenberg.
« Donc, s’il y a une bonne opportunité, bien-sûr, mais ce ne sera pas une tâche facile. Je pense que la courbe d’apprentissage de chacun est abrupte avec ces nouvelles monoplaces, il y a encore beaucoup à apprendre, et cela sera le cas pour les prochains mois à venir. »
Douzième à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie Saoudite, Nico Hülkenberg a déclaré qu’il était heureux d’avoir au moins réussi à voir le drapeau à damier sur un circuit qu’il ne connaissait absolument pas contrairement à la première course à Bahreïn, et même si Aston Martin est l’une des deux équipes avec Williams à n’avoir marqué aucun point depuis le début de la saison.
« C’était une course exigeante, mais j’étais satisfait de ma performance compte tenu de mon expérience limitée avec la voiture. J’ai connu une course propre, mais malheureusement, les événements et les opportunités ne se sont pas vraiment déroulés dans notre sens. J’ai tout donné, mais les points étaient hors de portée. Je suis juste heureux d’avoir pu aider l’équipe et je resterai en attente si on a à nouveau besoin de moi. »
Ce week-end pour le Grand Prix d’Australie, l’Allemand Sebastian Vettel débutera officiellement sa saison 2022 après avoir loupé les deux premières manches de l’année.
Pirelli a pris quelques risques cette année pour le Grand Prix d’Australie en choisissant de se passer des pneumatiques Tendres C4 pour passer directement au composé le plus Tendre de sa gamme avec le C5.
La Formule 1 est de retour pour la première fois depuis 2019 sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne en Austalie sur un circuit qui a beaucoup évolué depuis la dernière visite de la catégorie reine puisque d’importants travaux y ont été réalisés. La piste a subi des changements majeurs pour la première fois depuis 1996, l’année de ses débuts en championnat, et a maintenant un nouveau tracé et un nouvel l’asphalte.
Sept virages ont été modifiés et deux complètement supprimés, portant le nombre total de virages à seulement 14 et raccourcissant la piste de 28 mètres. Le changement le plus significatif est la suppression de la chicane formée par les virages 9-10, qui a été remplacée par un virage long et large. Les virages 1 et 3 ont été élargis à l’intérieur, tout comme le virage 6, qui est maintenant beaucoup plus rapide. En continuant dans le tour, ce qui était le virage 13 (maintenant le virage 11) a été allongé à l’entrée et modifié dans le rayon de courbure. L’avant-dernière courbe (maintenant courbe 13) est une autre de celles qui ont été élargies et aussi l’une des nombreuses dont le rayon de courbure a été modifié pour permettre différentes trajectoires. Étant une piste temporaire, l’asphalte de l’Albert Park était généralement assez bosselé, bien que le resurfaçage ait pu améliorer cet aspect cette année. L’asphalte devrait offrir une mauvaise adhérence (2/5 sur l’échelle de Pirelli) et des niveaux d’abrasion raisonnablement faibles, ce qui devrait conduire à une usure limitée.
La piste sera probablement très « verte » et glissante en début de week-end, avec une forte évolution attendue (avec une note de quatre sur cinq au classement Pirelli). La traction est importante pour obtenir une bonne poussée hors des lignes droites et des virages courts, tandis que les forces de freinage et latérales sont moyennes. Les charges sont également moyennes, avec une sollicitation globale des pneumatiques qui se situe à 3/5 sur l’échelle Pirelli.
« Par rapport au passé, et en prenant en compte le fait que les pilotes n’ont pas couru à Melbourne depuis deux saisons, il y a cette année quelques inconnues pour le Grand Prix d’Australie. » nous explique Mario Isola, directeur de Pirelli en Formule 1.
« Tout d’abord, le tracé du circuit a été fortement revu pour faciliter les dépassements et, par conséquent, il y a aussi un nouvel asphalte qui devrait être assez lisse. Cela signifie que la piste devrait offrir des niveaux d’adhérence très faibles au départ, avec une forte évolution attendue sur le week-end et une surface extrêmement glissante par temps de pluie. »
« Nous nous arrêterons à Melbourne quelques semaines plus tard que par le passé, maintenant que l’automne a déjà commencé dans l’hémisphère sud, les conditions climatiques pourraient donc être variables. Enfin et surtout, cette année, il y a une toute nouvelle génération de voitures et de pneus que les pilotes essaient encore de maîtriser. »
« Pour toutes ces raisons, il y aura beaucoup de travail pour les équipes et les pilotes lors des séances d’essais libres. Nous avons donc décidé d’opter pour un saut dans les composés dans la nomination car lors des tests de développement, nous avons remarqué qu’il y avait un écart de performance relativement faible entre les composés C3 et C4 et nous pensons qu’à l’Albert Park, avec un nouvel asphalte et un nouveau tracé, c’est un bon circuit. pour essayer cette option. »
McLaren Racing a annoncé aujourd’hui avoir reçu l’accréditation environnementale trois étoiles de la FIA pour la neuvième année consécutive.
Le programme d’accréditation environnementale de la FIA vise à aider les acteurs mondiaux du sport automobile et de la mobilité à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales. En introduisant un système environnemental clair et cohérent, il fournit un cadre à trois niveaux pour accréditer leurs activités.Depuis qu’elle a obtenu l’accréditation pour la première fois en 2013 et qu’elle est devenue la première équipe de Formule 1 à l’obtenir, McLaren Racing a constamment démontré son leadership au sein de l’industrie du sport automobile avec un nombre record de renouvellements d’accréditation.
L’accréditation trois étoiles reconnaît que McLaren Racing opère au plus haut niveau du cadre, démontrant les meilleures pratiques et un engagement à rechercher une amélioration continue grâce à la mise en œuvre d’un système de gestion environnementale.Nommé en janvier de cette année, le tout premier directeur du développement durable de McLaren Racing, Kim Wilson, dirige la stratégie de l’équipe de Woking.
« McLaren Racing a un héritage de leadership durable, et nous reconnaissons notre responsabilité de fournir des solutions aux défis du développement durable grâce à nos employés, nos opérations et nos pratiques. Recevoir l’accréditation environnementale de la FIA pour la neuvième année consécutive montre que nous continuons à faire des pas dans la bonne direction, mais nous savons qu’il nous reste encore beaucoup à faire. Nous continuerons à nous concentrer sur la mise en œuvre d’un état d’esprit circulaire et sur l’éducation de notre personnel pour accroître la sensibilisation à l’environnement, parallèlement aux domaines d’amélioration recommandés par la FIA. » a déclaré Kim Wilson.
L’Allemand Mick Schumacher s’apprête à faire ses débuts sur le tracé de Melbourne en Australie, un circuit dont le record du tour est toujours détenu par son père Michael Schumacher en 1,24.125 (c’était au volant d’une Ferrari en 2004).
Mick Schumacher n’a encore jamais roulé sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne, notamment parce qu’il a débuté sa carrière en Formule 1 en 2021 et que cette année-là la catégorie reine ne s’est pas déplacée à Melbourne en raison des restrictions sanitaires mises en place par le gouvernement en pleine crise du Covid-19. Ce week-end donc, Schumacher va découvrir le circuit urbain de l’Albert Park sur lequel son père détient toujours le record du tour, bien que le circuit a beaucoup évolué depuis 2004 puisque des travaux ont été réalisés l’an dernier pour modifier certains virages et la voie des stands.
« Ce sera la première fois que j’irai courir à Melbourne et en Australie de façon générale, donc je suis vraiment excité. J’ai hâte de découvrir la piste et de découvrir la ville également. J’y suis allé avec mon père et je l’ai vu courir à Melbourne, c’était vraiment cool, et je suis ravi d’y piloter moi-même et de faire mes propres expériences de pilotage en Formule 1 en Australie. » nous explique Mick Schumacher.
« Je pense que nous avons une voiture avec laquelle nous pouvons nous battre et une voiture compétitive, ce qui est formidable. La piste est comme la plupart des autres pistes où elle a besoin d’être rodée, surtout lorsqu’elles sont empruntées par des voitures de route toute l’année. »
« Mon père détient le record du tour dans une Ferrari 2004 – j’ai eu la chance de conduire cette voiture – et c’est une voiture incroyable. Nous allons tourner dans une voiture similaire en fait, les voitures ont reculé dans le temps et elles ressemblent un peu plus à ce qu’elles étaient avec l’aileron avant haut, donc ce sera intéressant. Même si évidemment, ce sera très différent par rapport à 2004. »
Du côté de chez Ferrari, Charles Leclerc (actuel leader du championnat pilotes) et son patron Mattia Binotto ne pensent pas que Ferrari possède un avantage sur le reste de la grille en termes de performance moteur en ce début d’année.
Depuis le début de la saison 2022, tous les observateurs ont pu constater les très bonnes performances du moteur Ferrari que ce soit avec les deux monoplaces de la Scuderia Ferrari ou bien avec celles des écuries clientes (Haas et Alfa Romeo). Certains, dont le patron de l’équipe Haas Guenther Steiner, estiment même que le bloc V6 Ferrari est le meilleur moteur de la grille cette année en Formule 1.
Il est vrai que Ferrari a beaucoup amélioré son unité de puissance depuis la fin de l’année dernière, notamment en introduisant dans un premier temps une mise à jour sur toute la partie hybride de son V6 avant de poursuivre cette MAJ sur le moteur à combustion interne cet hiver. Bien que Charles Leclerc reconnaisse que Ferrari a amélioré son unité de puissance par rapport à l’année dernière, le Monégasque refuse de dire cependant que l’équipe italienne possède désormais un avantage sur le reste de la grille.
« Eh bien, tout d’abord, je peux sentir la différence par rapport à la voiture, les progrès qui ont été réalisés de l’année dernière à cette année et c’est bien. C’est le résultat de tout le travail accompli par les gars à Maranello, et c’est aussi la raison pour laquelle nous sommes compétitifs cette année, donc c’est super de voir ça. » a déclaré Charles Leclerc.
« D’un autre côté, je ne pense pas que nous ayons un avantage, je pense que nous sommes au même endroit que Red Bull en ce moment, parce qu’ils semblent eux aussi très forts en termes d’unité de puissance. Nous devons donc continuer à pousser, mais oui, c’est définitivement un grand pas en avant par rapport à l’année dernière. »
Le patron de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, est complétement d’accord avec les commentaires de Leclerc et déclare qu’il y a très peu de différences en termes de performance entre les moteurs : « L’année dernière, nous avons eu un certain désavantage que nous avons essayé de rattraper et je pense que si nous regardons les données nous sommes certainement plus en ligne [en 2022]. »
« Sur les deux premières courses et sur l’analyse que nous avons pu faire jusqu’à présent, il semble qu’entre les unités de puissances des différents fabricants la différence soit très faible. Nous sommes arrivés à une certaine convergence, alors que nous avions un désavantage l’année derniere, ce n’est plus le cas. »
Après les deux premières manche de la saison 2022, Ferrari est en tête du championnat du monde constructeurs avec 40 points d’avance sur l’équipe Mercedes.
A partir du Grand Prix d’Australie programme ce week-end (du 8 au 10 avril) sur le tracé de l’Albert Park de Melbourne, l’équipe Alpine n’utilisera plus la livrée rose aperçue lors des deux premières manches de l’année sur l’A522.
Cet hiver, l’écurie Alpine avait étonné avec la présentation de deux livrées de sa monoplace 2022; une livrée bleue agrémentée de touches de rose (photo d’illustration) pour marquer son partenariat avec la société BWT puis une deuxième livrée sur laquelle le rose était bien plus présent. Cette dernière ayant été utilisée exclusivement pour les deux premières courses de l’année à Bahreïn et en Arabie Saoudite. A partir de ce week-end donc, la livrée de l’Alpine A522 redevient bleue et c’est cette livrée qui sera utilisée par l’écurie du constructeur français pour le reste de la saison 2022.
Avant la troisième manche de la saison, Alpine occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seize points inscrits lors des deux premières courses du calendrier.
Le conseiller de Red Bull, le Dr Helmut Marko, a déclaré que l’équipe perdrait « très probablement » Pierre Gasly si elle ne pouvait pas offrir au Français un baquet dans son équipe mère à l’avenir.
Le contrat actuel de Pierre Gasly avec AlphaTauri court jusqu’à la fin de la saison 2023, alors que le Français est associé à la marque de boissons énergisantes depuis 2017. Au cours de sa carrière avec le clan Red Bull, Gasly a eu l’opportunité de rouler aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull Racing en 2019 mais a été rapidement « rétrogradé » chez Toro Rosso officiellement pour son manque de performance…
Depuis son retour chez Toro Rosso (désormais AlphaTauri), Pierre Gasly s’affiche comme le leader de l’écurie italienne et a déjà remporté un Grand Prix en 2020 (Italie), ainsi que deux autres podiums. Fin 2020, malgré ses très bonnes performances chez AlphaTauri, Gasly n’a pas été promu une nouvelle fois chez Red Bull Racing, l’équipe de Milton Keynes ayant préféré signer le Mexicain Sergio Perez pour une première année avant de le confirmer pour 2022.
En réponse aux récents propos de Gerhard Berger qui a déclaré que Pierre Gasly est « assez bon pour avoir une autre chance » chez Red Bull, le Dr Helmut Marko a déclaré : « Gerhard a raison, mais pour le moment, nous avons toujours un contrat avec Checo [Sergio Perez]. » a insisté Marko auprès de Formel1.de, avant d’expliquer que Red Bull va évaluer les performances de Perez jusqu’au milieu de l’année 2022.
« Nous devons comparer les performances de ces deux pilotes, et avec Checo nous avons encore jusqu’au milieu de l’année. Avec Gasly, nous avons encore un contrat jusqu’en 2023, et il est déjà clair que si ce contrat expire et que nous ne pouvons pas lui offrir une chance de progresser, nous le perdrons très probablement, et nous ne le voulons pas. »
La porte n’est donc pas encore totalement fermée pour Gasly chez Red Bull et son avenir au sein du clan Red Bull dépendra en grande partie des performances de Perez jusqu’à la trêve estivale.
Guenther Steiner, le patron de l’équipe Haas, pense que le départ de la Formule 1 durant une année pour Kevin Magnussen lui a permis de mûrir et de revenir bien plus motivé en catégorie reine cette saison.
Peu avant le début de la campagne 2022, l’équipe Haas a dû se séparer de son sponsor titre Uralkali et de son pilote russe Nikita Mazepin en réponse à l’invasion de l’Ukraine par la Russie. L’écurie américaine a alors décidé de rappeler à la dernière minute son ancien pilote Kevin Magnussen et le Danois n’a pas hésité longtemps à « tout plaquer » (il roulait aux Etats-Unis) pour revenir en Formule 1 avec son ancienne équipe.
Dès sa première course à Bahreïn, Kevin Magnussen a terminé dans les points à la cinquième place et finira neuvième une semaine plus tard au Grand Prix d’Arabie Saoudite. S’exprimant au sujet de son pilote, Guenther Steiner estime qu’une année en off aura fait le plus grand bien au Danois qui est revenu en F1 plus motivé que jamais.
« Oui bien-sûr, cela ne lui a pas fait de mal, évidemment il a mûri. Il n’était plus en Formule 1, et quand vous n’êtes plus en Formule 1, vous réalisez simplement ce que vous avez perdu et quand vous revenez, c’est quelque chose…ce à quoi je pense c’est qu’il ne s’y attendait pas. » a déclaré Steiner.
« Désormais, il est plus mature, et il a un coéquipier plus jeune avec qui il peut un peu être une figure paternelle. Il est jeune lui-même – nous n’oublions pas qu’il n’a que 29 ans – mais je pense qu’il a mûri au cours de la dernière année et il a réalisé à quel point c’était bon d’être en F1. »
« En 2020, il a également eu une saison difficile et il était démotivé à la fin. Mais maintenant il est de retour et la première course a été très bonne pour lui. Il a égalé son meilleur résultat avec Haas dès sa première course de retour. Donc, je pense qu’il a bien mûri. »
Après les deux premières courses de l’année, Kevin Magnussen occupe la septième place au championnat du monde des pilotes avec douze points inscrits.
Le pilote d’essais de longue date et ambassadeur de Ferrari, Marc Gene, estime que Charles Leclerc a beaucoup évolué mentalement ces dernières années et pense que les Tifosi peuvent voir cette saison la « version 2.0 » du Monégasque.
Charles Leclerc a décroché sa première victoire depuis 2019 lors de la première manche de l’année à Bahreïn et a terminé P2 lors de la deuxième course à Djeddah dimanche dernier. Après ces deux premiers Grands Prix, le Monégasque est donc en tête du championnat du monde des pilotes avec une avance de douze points sur son coéquipier Carlos Sainz, tandis que la Scuderia Ferrari est également confortablement installée en tête du classement des équipes avec 40 points d’avance sur Mercedes.
« Charles était très émotif, mais cette année il a beaucoup changé. C’est comme une version 2.0 de lui-même. Lorsque je suis allé à Barcelone pour les essais privés [tests hivernaux], nous avons passé beaucoup de temps ensemble, et il a complétement changé son état d’esprit et sa mentalité, et vous pouvez vraiment le voir. » estime Marc Gene dans le podcast F1 Nation.
« A Bahreïn ,je m’attendais à ce qu’il soit un peu plus sur la lune après les qualifications, après sa pole et après la course [qu’il a remporté]. Mais il semblait tellement plus mature et conscient que c’est un très long championnat. »
Le pilote espagnol estime également que le patron de l’équipe Ferrari Mattia Binotto a lui aussi un grand rôle à jouer pour maintenir une ambiance apaisée au sein de l’écurie italienne : « Je pense que Mattia, Charles et Carlos seront très importants pour clamer toutes ces émotions que peuvent avoir les Italiens. Les trois personnages principaux de cette équipe, qui sont les deux pilotes et le team principal, ne sont pas émotifs. »
D’un point de vue purement sportif, Marc Gene estime que Ferrari – qui est actuellement en tête du championnat du monde après les deux premières manche de l’année – est prête à ouvrir une nouvelle ère en Formule 1 après la domination sans partage de l’équipe Mercedes entre 2014 et 2021.
« Je pense que les cycles ne peuvent pas aller au delà de ce que Mercedes a connu. C’est probablement la plus longue [ère de domination] que nous verrons dans l’histoire de la Formule 1. Mais le groupe de personnes chez Ferrari est définitivement prêt à ouvrir une nouvelle ère. Je dis toujours qu’on apprend plus des mauvaises années, et maintenant que nous avons une bonne voiture, nous sommes prêts pour une nouvelle ère je pense, car ce sont les mêmes personnes qui ont tant souffert. »
La marque de vélo haut de gamme BMC est devenue partenaire officiel de l’équipe Red Bull Racing en Formule 1.
Cet accord pluriannuel approfondit une collaboration technique existante qui remonte à 2018 lorsque BMC a commencé à travailler avec Red Bull Advanced Technologies pour explorer les domaines où l’expertise de la Formule 1 pourrait être appliquée aux cycles de compétition de haute performance. À la recherche de performances améliorées, la société a commencé à travailler avec l’équipe d’ingénierie de Red Bull Advanced Technologies, en se concentrant initialement sur la science et l’aérodynamique des véhicules avant de passer à la conception et à l’optimisation structurelles.
En tant que partenaire officiel de l’équipe Red Bull Racing, BMC fournira des vélos pour l’équipe de course itinérante, ainsi que pour le personnel du Red Bull Technology Campus. Le partenariat s’étendra également pour inclure des activités conjointes mettant en vedette Max Verstappen, Sergio Perez et des athlètes des deux marques.
« Ce nouvel accord porte une collaboration déjà extrêmement réussie à un nouveau niveau. Nous travaillons en étroite collaboration avec BMC depuis près de quatre ans et l’application des technologies de la Formule 1 au cyclisme de performance a donné des résultats impressionnants. » a réagi Christian Horner, patron de l’équipe Red Bull Racing.
« Maintenant, nous nous appuyons sur ce succès pour englober un nouveau partenariat qui augmentera la visibilité, améliorera l’engagement et connectera les fans de cyclisme et de sport automobile de manière nouvelle et passionnante. »
La saison 2022 de Formule 1 s’annonce dores et déjà difficile pour l’équipe Mercedes qui n’est plus en mesure de combattre pour des victoires estime le champion du monde 1997, Jacques Villeneuve.
Le Canadien – désormais consultant pour la télévision en Formule 1 – ne peut que constater les difficultés de l’équipe Mercedes en ce début de saison après les deux premières courses de l’année disputées à Bahreïn et Djeddah où l’écurie du constructeur allemand n’a marqué « que » 38 points au championnat du monde des constructeurs, les deux pilotes Lewis Hamilton et George Russell étant au volant d’une monoplace clairement en manque de performance.
Les difficultés que rencontre Mercedes avec sa W13 cette saison pourraient – selon Villeneuve – faire prendre un sérieux retard à l’équipe du constructeur allemand qui n’est pas habituée à se retrouver dans une telle situation, alors que Red Bull et Ferrari ont déjà pris une certaine longueur d’avance : « Il est clair que Mercedes est tombée de son piédestal. Pendant des années, ils étaient supérieurs, les mauvais week-ends pouvaient être camouflés par leur moteur puissant, mais ce n’est plus le cas. »
« Il sera interessant de savoir quelle sera la réaction de l’équipe, car Toto Wolff [patron de l’écurie] et Lewis Hamilton n’y sont pas habitués. » estime jacques Villeneuve dans sa dernière chronique pour le site Formule1.nl.
« On peut dire que concourir pour les prix n’est plus une option pour Mercedes. George Russell peut encore gérer la voiture dans une certaine mesure. C’est peut-être à cause de ses années chez Williams où il a également dû piloter une voiture difficile. Mais Lewis Hamilton ne s’en sort pas du tout. Il a toujours eu une voiture parfaite, il n’a jamais eu à pousser parce qu’ils étaient tellement plus rapides. »
« Il [Hamilton] s’en est bien sorti [en course en Arabie Saoudite], mais samedi, il était nulle part. La voiture ne semble pas convenir à son style de pilotage pour le moment. Vous pouvez rendre un moteur plus fort, mais vous ne pouvez pas obtenir de puissance supplémentaire aussi facilement, et si le châssis ne coopère pas, vous avez un problème. »
« Le championnat est loin pour eux. Au moment où ils seront à nouveau compétitifs, Leclerc et Verstappen seront beaucoup trop loin. Il sera intéressant de voir comment l’équipe réagira. Et qu’en est-il au siège de Mercedes et dans les bureaux des sponsors, ils n’y sont pas habitués non plus. Et avec le plafond budgétaire, il sera difficile de changer de cap. »
Au championnat constructeurs, Mercedes occupe tout de même la deuxième place après les deux premiers Grands Prix de la saison, bien aidée il est vrai par le double abandon subi par l’équipe Red Bull lors de la course d’ouverture à Bahreïn.
Le patron de l’équipe Haas, Guenther Steiner, estime que son écurie a désormais les capacités de viser les points lors de chaque course cette année en Formule 1.
Depuis le début de la saison 2022, l’équipe Haas a déjà marqué douze points (tous inscrits par Kevin Magnussen) et occupe avant la troisième manche de l’année la cinquième place au championnat du monde des constructeurs devant des équipes comme Alfa Romeo, AlphaTauri ou encore McLaren. Même s’il est encore un peu tôt dans la saison pour savoir si cela est représentatif du rythme de chaque équipe, Steiner estime tout de même qu’il est réaliste de viser les points lors de chaque course, du moins pour la première partie de l’année.
« Je pense qu’il est réaliste que nous puissions viser des points à chaque course, au moins pour la première moitié de la saison, puis nous verrons si les équipes font de grandes améliorations ou si elles gagnent beaucoup de rythme. Je suis optimiste sur le fait que nous pouvons garder cette forme, nous devons juste essayer de marquer des points avec les deux voitures. » nous explique Guenther Steiner.
Steiner estime que l’arrivée de Kevin Magnussen dans l’équipe cette saison (en remplacement de Nikita Mazepin) apporte une toute nouvelle dynamique et que le Danois peut aider le jeune Mick Schumacher grâce à son expérience : « Je pense que la relation entre eux est plutôt bonne. »
« Pour Mick, il peut maintenant avoir une référence avec Kevin, et Kevin essaie d’aider Mick avec son expérience qu’il a acquise en pilotant des voitures de Formule 1 pendant six ans de sa carrière. En interne, l’équipe travaille très bien de part et d’autre du garage, avec les ingénieurs et les mécaniciens, c’est une très bonne ambiance en ce moment. »
Au Grand Prix d’Australie 2022, l’équipe Haas célébrera sa 125e course en Formule 1 exactement sur le même tracé où l’écurie américaine a fait ses débuts en 2016.