Le Français Pierre Gasly a bouclé pas moins de 164 tours de circuit ce mardi sur le Red Bull Ring de Spielberg dans le cadre des essais Pirelli sur les pneumatiques 18 pouces qui seront introduits en F1 en 2022.
Après le Grand Prix d’Autriche remporté ce dimanche par le pilote Red Bull Max Verstappen, Pirelli et l’équipe AlphaTauri sont restés sur le tracé autrichien pour deux journées de tests sur les gommes 18 pouces afin d’aider le manufacturier unique de la Formule 1 dans le développement de ces pneumatiques 2022.
Ce mardi, c’est Pierre Gasly qui était au volant de l’AT02 modifiée pour pouvoir accueillir les roues 18 pouces bien plus grandes que les 13 pouces utilisées actuellement en catégorie reine du sport automobile.
Le pilote français a bouclé au total 164 tours du Red Bull Ring sous un beau soleil et donc une piste totalement sèche pour tester comme il se doit ces pneus prototypes.
Ce mercredi 7 juillet, c’est le coéquipier de Pierre Gasly, le Japonais Yuki Tsunoda, qui sera au volant de l’AlphaTauri pour mener à son tour une journée complète d’essais avec les gommes 18 pouces.
L’équipe de F1 Aston Martin et ses pilotes Sebastian Vettel et Lance Stroll apporteront leur expertise au développement de la nouvelle Aston Martin Valkyrie AMR Pro.
La Valkyrie AMR Pro est la dernière avancée de la voiture de course Valkyrie, initialement réalisée en collaboration entre Aston Martin, le directeur technique de l’équipe Red Bull Adrian Newey, Red Bull Advanced Technologies et le partenaire d’ingénierie Multimatic.
Le design a été conçu pour participer aux 24 Heures du Mans selon les règles Hypercar de la série de courses de voitures de sport, avec le concept original Valkyrie dévoilé pour la première fois au Salon de l’automobile de Genève 2018.
La Valkyrie destinée au Mans fait maintenant évoluer ses développements de châssis, d’aérodynamique et de groupe motopropulseur optimisés pour la course en une machine qui dépasse ses spécifications d’origine.
Pour s’assurer que la Valkyrie AMR Pro offre l’expérience de pilotage ultime, les pilotes de l’équipe Aston Martin seront impliqués dès le début du projet pour développer la configuration dynamique de la voiture.
Un travail de développement approfondi a été réalisé à l’aide d’outils de simulation puissants, et les tests physiques de la Valkyrie AMR Pro commenceront sous peu.
« L’ensemble du programme Aston Martin Valkyrie a été une aventure extraordinaire dans le domaine de l’ingénierie. » a déclaré Tobias Moers, PDG d’Aston Martin.
« En tant qu’expression de la passion et de l’expertise que l’on peut trouver au sein d’Aston Martin et de ses partenaires techniques les plus proches, la Valkyrie AMR Pro est un projet incomparable, une véritable version « sans règles » uniquement pour piste. »
« La Valkyrie AMR Pro témoigne de l’engagement d’Aston Martin envers la performance pure, et cet ADN de performance sera évident dans notre futur portefeuille de produits.«
« Rien d’autre n’y ressemble, rien d’autre n’aura le même son, et je suis absolument certain que rien d’autre ne se pilotera comme ça ! »
Le Valkyrie AMR Pro utilise une version unique du châssis de la Valkyrie qui est 380 mm plus long dans l’empattement et 96 mm plus large dans la voie avant ; 115 mm à l’arrière.
La Valkyrie AMR Pro présente un aérodynamisme agressif et, grâce à la maîtrise du soubassement et du flux d’air au-dessus des ailes, génère deux fois plus d’appui que la voiture de route Valkyrie. En conséquence, la Valkyrie AMR Pro atteindra une accélération latérale de plus de 3G.
Une version modifiée du moteur V12 de 6,5 litres construit par Cosworth a été installée sur la Valkyrie AMR Pro, ce qui signifie qu’elle peut désormais tourner à 11 000 tr/min et est en passe de développer 1 000 ch.
La Valkyrie AMR Pro a des performances sur piste proches d’une monoplace de Formule 1 grâce à des économie de poids, telles que la suppression du système hybride batterie-électrique et la carrosserie ultra-légère en fibre de carbone. L’efficacité aérodynamique dépassera également la réglementation Le Mans Hypercar.
Selon Aston Martin, le temps au tour cible est de 3 minutes et 20 secondes sur le Circuit de la Sarthe long de 13,6 km, ce qui rivaliserait avec la classe supérieure des voitures LMP1 au Mans.
La Valkyrie permettra à Aston Martin de poursuivre sa longue ascension au Mans. De la victoire avec la DBR1 en 1959 au succès moderne avec la Vantage GTE dans la catégorie GTE Pro, le constructeur britannique s’est régulièrement battu aux avant-postes de l’épreuve d’endurance la plus prestigieuse.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a loué l’esprit d’équipe manifesté par Charles Leclerc dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche lorsque le Monégasque a laissé passer son coéquipier plus rapide en fin de course.
Les deux pilotes Ferrari n’ayant pas réussi à se qualifier pour la Q3 du Grand Prix d’Autriche, l’équipe a opté pour des stratégies différentes pour les deux pilotes, avec Charles Leclerc prenant le départ de la course avec des Médiums pendant 34 tours avant de passer aux Durs pour les 37 restants – tandis que Carlos Sainz a choisi de prendre le départ en pneus Durs pour un très long premier relais, avant de s’arrêter au 48° tour de course et chausser les Mediums jusqu’à l’arrivée.
Cela signifiait que Carlos Sainz avait beaucoup plus de rythme que son coéquipier Leclerc en fin de course, le Monégasque ayant alors gracieusement laissé passer l’Espagnol au 65° tour du Grand Prix pour lui permettre d’aller chasser la McLaren de Daniel Ricciardo qu’il finira par doubler.
Au drapeau à damier, Carlos Sainz a terminé P5, tandis que son coéquipier Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée à la huitième position.
« Ce que je voudrais souligner, c’est l’état d’esprit de nos pilotes, parce que Charles n’a pas hésité à laisser la place à Carlos qui était en pneus plus frais et qui était donc plus rapide. » a déclaré Binotto.
« Cela signifie que nous avons pu obtenir le meilleur résultat pour l’équipe. C’est le bon état d’esprit et c’est la voie à suivre alors que nous continuons à progresser. »
Lors des deux dernières années, la relation entre Charles Leclerc et l’ancien pilote de la Scuderia Ferrari, Sebastian Vettel, avait fait couler beaucoup d’encre, notamment parce que les deux hommes ont eu plusieurs contacts en piste, faisant perdre de précieux points à l’équipe.
L’équipe Ferrari a confirmé avoir reçu l’accréditation environnementale trois étoiles qui est actuellement le plus haut niveau de certification dans le programme d’accréditation environnementale de la FIA.
Le programme développé par la Fédération Internationale de l’Automobile vise à aider les acteurs clés du secteur du sport automobile et de l’automobile à mesurer et à améliorer leurs performances environnementales au moyen d’un processus de certification indépendant.
Le programme d’accréditation environnementale de la FIA est basé sur les meilleures pratiques existantes en matière de durabilité environnementale, principalement l’ISO 14001. Ferrari, qui avait déjà obtenu la certification en 2001 – avec un renouvellement en 2016 pour se conformer aux dernières normes ISO 14001:2015 – a continué à aller de l’avant pour atteindre le niveau trois étoiles, le plus haut niveau d’accréditation également obtenu par l’écurie Mercedes en Formule 1.
Au fil des années, la firme de Maranello s’est efforcée de réduire sa consommation d’énergie et de minimiser son impact environnemental en adoptant des solutions innovantes et en utilisant des sources renouvelables dans ses usines de fabrication. Ce résultat peut être attribué, entre autres, à une gestion méticuleuse des besoins énergétiques, dont 81% ont été couverts par le système de trigénération de Maranello, tandis que près de 99% de l’énergie restante a été achetée à partir de sources renouvelables certifiées.
L’engagement du groupe Ferrari à réduire l’impact environnemental n’est cependant pas nouveau et a déjà produit des résultats notables. En 2020, le groupe avait atteint son objectif de réduire les émissions de CO2 de sa flotte européenne d’environ 35 % par rapport aux niveaux de 2007.
Un autre objectif encore plus ambitieux attend désormais l’entreprise : devenir une entreprise neutre en carbone d’ici la décennie par une série d’actions visant à réduire ses émissions de GES produites et, lorsqu’elles sont inévitables, à compenser celles résiduelles. Cette nouvelle étape décisive vers la durabilité débutera cette année par une certification pour mesurer l’empreinte carbone de la société au cheval cabré.
La Scuderia Ferrari est également à l’avant-garde de l’engagement de Ferrari en faveur de la durabilité environnementale, partageant avec la Formule 1 et tous les autres acteurs de haut niveau du sport automobile, l’objectif de devenir un sport Net Zero Carbone d’ici 2030.
Un long chemin, mais qui a déjà vu se concrétiser nombre de projets début 2021, comme la suppression du plastique non réutilisable lors des Grands Prix, en vigueur depuis le GP d’Espagne.
Le soutien des partenaires de la Scuderia Ferrari en fait partie intégrante. Un exemple est la collaboration avec Shell, le fournisseur de carburants et de lubrifiants de la Scuderia. Depuis le récent Grand Prix d’Émilie-Romagne, le carburant utilisé pour alimenter les générateurs nécessaires au fonctionnement des pistes est composé à 60 % d’énergies renouvelables et à 40 % de GTL (gas-to-liquid). Grâce à l’utilisation de ce carburant, le niveau d’émissions produites par les générateurs précédents sera divisé par deux, tandis que les émissions inévitables seront compensées par des solutions naturelles qui réduisent l’intensité carbone de l’énergie produite.
« Atteindre les trois étoiles du programme d’accréditation environnementale de la FIA est une reconnaissance importante pour Ferrari. » a déclaré Mattia Binotto, directeur de la Scuderia Ferrari.
« La question de la durabilité environnementale devient de plus en plus une priorité en course automobile. C’est un engagement qui nous tient à cœur en tant que Scuderia, tant dans nos activités quotidiennes – comme en témoignent les deux projets que nous avons mis en œuvre début 2021 – que sur le long terme. »
« La Formule 1 a désormais atteint un niveau technologique très élevé en termes d’efficacité des groupes motopropulseurs, et nous travaillons d’arrache-pied, aux côtés de la FIA, de la Formule 1 et des autres constructeurs automobiles impliqués dans la définition du cadre réglementaire de demain, dans le but de transférer les meilleures solutions sur piste sur les voitures de route, un élément fondamental dans l’ADN de Ferrari. »
La double course autrichienne a vu Mclaren sortir une nouvelle fois vainqueur de la lutte avec Ferrari au championnat du monde 2021, l’équipe anglaise renforçant sa troisième place chez les constructeurs et gagnant un total de 3 points au classement par rapport à l’équipe italienne.
La piste de Spielberg est connue pour être plus favorable à la MCL35M, en raison de ses compétences de vitesse dans les lignes droites et les virages rapides. L’équipe « orange » peut également compter sur un Lando Norris qui parvient toujours à maximiser le résultat, et le podium obtenu lors de la deuxième course au GP d’Autriche dimanche dernier couronne un début de saison fantastique pour le jeune britannique.
Ferrari, en revanche, a un peu émoussé l’enthousiasme qui s’était formé après la double pole position à Monaco et à Bakou de Charles Leclerc, et la SF21 semble un peu moins compétitive désormais pour la lutte pour la troisième place. Les perspectives avant Silverstone [la prochaine course de la saison] ne sont donc pas favorables pour Ferrari, qui souffre sur des pistes qui sollicite énormément le train avant des F1.
Ferrari sait qu’elle porte le handicap d’une monoplace déficiente, avec un châssis et une suspension identiques à la SF1000 de la saison 2020. les ingénieurs de Maranello se sont limités cette saison à des ajustements aérodynamiques mineurs, et la SF21 n’est pas très différente de celle que nous avons vue à Bahreïn en début de saison.
« La voiture dont nous disposons est la même qu’à Bahreïn, nous n’avons apporté que quelques pièces neuves au cours des précédentes courses. » a indiqué le week-end dernier en Autriche Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari.
« Mais il n’y aura pas d’évolutions majeures. Tout le département technique est concentré sur la voiture de l’année prochaine, et nous nous attendons à en souffrir à Silverstone. Pour nous, terminer troisième du classement à la fin de la saison serait une belle réussite, mais rappelons-nous où nous en étions l’an dernier. »
Le sentiment est pourtant que Ferrari a atteint le maximum en termes de résultats en course 2 en Autriche, alors que lors de la première course, le Grand Prix de Charles Leclerc était conditionné par le contact avec Gasly dès le premier tour, forçant le Monégasque à remonter depuis la dix-huitième position pour terminer dans le top dix. Cependant, à part les performances décevantes de Daniel Ricciardo, l’équipe Mclaren était globalement supérieure au cours de ces deux week-ends consécutifs à Spielberg, surtout en qualifications.
Les innovations techniques de Ferrari et Mclaren pour la double course en Autriche concernaient le fond plat, un composant que l’on savait le plus sujet au développement cette année après les restrictions imposées par la Fédération en début d’année.
Ainsi, nous avons pu voir un nouveau fond plat sur la Ferrari en course 1, testé uniquement par Leclerc en EL1, et qui est très similaire à la version qui avait été testée à Portimao un peu plus tôt.
Les flèches sur le dessin indiquent les nouveautés présentes, avec les générateurs de vortex devant la roue arrière, composés de 6 éléments (à Portimao il y en avait 7). La flèche sur la droite met plutôt en évidence les trois déviateurs de flux qui n’étaient présents qu’à Bahreïn et re-proposés dans la nouvelle spécification.
Le nouveau fond plat, qui était initialement pensé pour un test aérodynamique avant Silverstone, a été relancé une semaine plus tard sur les deux SF21, puis a finalement été utilisé en qualifications et en course. Évidemment, Ferrari a eu des retours positifs de la nouvelle spécification, après les analyses recueillies sur la piste, et a décidé d’anticiper son utilisation.
L’intention était clairement d’essayer de récupérer les points d’appui perdus à l’arrière en raison de la nouvelle réglementation, notamment dans les virages à moyenne-haute vitesse. La nouvelle spécification devrait avoir un plus grand impact à Silverstone, où les courbes sont presque toutes à large rayon. L’augmentation de l’appui à l’arrière permet de charger davantage l’avant et réduit les problèmes de sous-virage qui impactent Ferrari lorsque les pneus avant n’entrent pas dans la bonne fenêtre d’exploitation.
Concernant l’équipe McLaren, qui a montré un excellent potentiel en Autriche – notamment lors de la deuxième course avec des pneus plus tendres – la voiture conçue par James Key a reçu un nouveau fond plat au cours de la deuxième semaine au Red Bull Ring, à la suite du package de mises à niveau vu au Paul Ricard.
La nouvelle spécification présente une augmentation notable des générateurs de vortex, situés dans la zone médiane des côtés. En Espagne, la première mise à jour majeure a été introduite, avec la mise en œuvre du « Z-cut » et de deux petits déviateurs. En Autriche 2, en revanche, ce concept a été exagéré, à la recherche d’un plus grand nombre de tourbillons d’air qui créent une barrière aérodynamique pour éviter que l’écoulement dans la partie inférieure du fond plat ne se disperse pendant la phase de roulage.
La voiture de Ricciardo et Norris continue d’être l’une des monoplaces avec le plus d’efficacité aérodynamique, avec très peu de traînée et des vitesses de pointe élevées. Cela permet à l’équipe de Woking d’être plus chargée sur l’aileron arrière, au profit de la charge en virage.
On voit la différence avec Ferrari qui sur la SF21 a préféré un set-up plus léger avec l’aileron cuillère en course 2. Malgré cela, Mclaren a toujours volé en ligne droite, notamment dans le premier secteur du Red Bull Ring. L’équipe anglaise a également utilisé le biplan T-wing, généralement utilisé par d’autres équipes sur des pistes à fort appui, comme on le voit indiqué par la flèche.
Les performances de vitesse de la monoplace papaye sont soutenues par le moteur Mercedes, bien plus puissant cette année que celui de Ferrari, qui rapporte tout de même environ 15 chevaux supplémentaires. Ferrari paye toujours environ 2 dixièmes par tour rien que sur la puissance moteur, notamment sur une piste comme celle du Red Bull Ring où l’impact est plus élevé en raison du tour très court.
L’unité de puissance Ferrari nécessite également un dégagement de chaleur généreux en termes de fiabilité, la SF21 étant contrainte d’utiliser un capot moteur avec de grandes aérations arrière.
En Autriche, Ferrari a été contrainte d’utiliser la version plus grande du capot moteur (V1 sur le dessin), ceci également en raison de l’altitude à laquelle se trouve le circuit autrichien et de l’air plus fin à haute altitude.
Par rapport aux voitures équipées d’une unité de puissance Mercedes, les voitures à moteur Ferrari sont obligées de garder la carrosserie à l’arrière très large, sacrifiant l’efficacité aérodynamique pour assurer une meilleure dissipation de la chaleur.
Mclaren pour sa part présente une partie arrière plus mince sur sa monoplace, fonctionnant avec le nouveau capot qui a fait ses débuts au Paul Ricard. Pour mieux évacuer la chaleur des blocs électriques, les nouvelles ouïes placées sur les côtés de l’habitacle ont été ouvertes.
Pour Silverstone, GP à domicile de l’équipe orange, d’autres innovations techniques pourraient débuter. De petites mises à jour pourraient également venir pour Ferrari, mais la balance est pour l’instant en faveur de Mclaren pour le Grand Prix de Grande-Bretagne.
En plus des aspects techniques qui seront ajoutés, dans l’actualité il y a aura à Silverstone des nouvelles qualifications sprint et les débuts des nouveaux pneus arrière Pirelli.
Pirelli a décidé d’introduire des pneus arrière avec une structure plus rigide, afin d’éviter les déformations auxquelles les pneus seront soumis dans les virages rapides de la piste anglaise. Le test réalisé par les équipes vendredi en Autriche a donné des retours globalement positifs comme l’a confirmé Laurent Mekies, directeur sportif de l’équipe Ferrari.
« Pirelli a fait un travail impressionnant en apportant sur la piste un nouveau pneu qui s’est immédiatement adapté à toutes les équipes, nous aurons plus de marge pour Silverstone » a déclaré le Français.
L’espoir est que cette construction différente du pneu n’affecte pas les valeurs des monoplaces, ce qui pourrait fausser le championnat.
La confirmation est tombée ce mardi 06 juillet, le Grand Prix d’Australie 2021 a été annulé en raison de restrictions et de défis logistiques liés à la pandémie de COVID-19 en cours.
Le Grand Prix d’Australie de Formule 1 2021 devait se tenir sur le circuit de l’Albert Park du 18 au 21 novembre, mais les billets pour l’événement n’avaient pas encore été mis en vente.
« Nous sommes profondément déçus que pour une deuxième année consécutive, les fans de MotoGP et de Formule 1 ne puissent pas voir les meilleurs pilotes du monde s’affronter sur les merveilleux circuits du Grand Prix de Phillip Island et d’Albert Park. » a déclaré le président du Grand Prix d’Australie, Paul Little AO.
« Nous savons le défi auquel l’Australie est confronté avec les restrictions actuelles des voyages internationaux et l’importance des vaccinations. »
« Je tiens à rassurer notre personnel, nos fournisseurs et nos partenaires motivés et professionnels, ainsi que la communauté du tourisme victorien et des grands événements que nous travaillerons sans relâche pour organiser ces événements emblématiques en 2022. »
A la suite de cette annonce, la Formule 1 a confirmé qu’elle ferait tout pour occuper la place laissée vacante par l’Australie au calendrier de façon à pouvoir organiser 23 courses cette année comme prévu initialement.
« Bien qu’il soit décevant de ne pas courir en Australie cette saison, nous sommes convaincus que nous pouvons organiser une saison de 23 courses en 2021 et nous avons un certain nombre d’options à prendre en compte pour remplacer la place laissée vacante par le Grand Prix d’Australie. Nous travaillerons sur les détails de ces options dans les semaines à venir et fournirons d’autres mises à jour une fois ces discussions terminées. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali, à la suite de l’annonce du gouvernement australien.
Le Grand Prix d’Autriche aura été aussi chaud en piste que dans la salle des commissaires avec pas moins de 6 pilotes qui ont vu leurs positions impactées par les pénalités ce dimanche à Spielberg.
Pendant le Grand Prix, Lando Norris s’est défendu de façon très musclée contre Sergio Perez et le Mexicain s’en est plaint à la radio pour finalement défendre de la même manière sur Charles Leclerc au même virage (le N° 4) puis dans le virage N°6 un peu plus tard.
D’autres pilotes comme Fernando Alonso ont également fait part à la radio ce dimanche de leur agacement suite au non respect des limites de piste dans les premiers tours. Voici un petit rappel des faits.
Tour 4, virage 4, alors que Sergio Perez tente d’attaquer Lando Norris pour la 2ème place dans ce virage rapide, le pilote Red Bull se voit tasser par le pilote McLaren, il ira dans les graviers et repartira finalement chanceux à la 10ème place ne mâchant pas ses mots à la radio, Lando Norris prendra 5 secondes de pénalité pour cette manœuvre, pénalité qu’il effectuera lors d’un arrêt aux stands. Deux points lui ont également été retirés sur sa super licence.
Tour 41 virage 4 c’est cette fois c’est Sergio Perez qui pour défendre sa 8ème position tasse Charles Leclerc à l’extérieur du virage, le Mexicain aura la même pénalité que Lando Norris (5 secondes), mais Perez ne s’arrêtera pas là et défendra de la même manière dans le virage 6 au tour 47 toujours contre le pilote Monégasque pour défendre cette fois sa 7ème position, la même pénalité lui sera infligée, le pilote Mexicain aura alors écopé en tout et pour tout de dix secondes de pénalité qui viendront se soustraire à son temps final.
Si la règle est de laisser les pilotes se battre afin de ne pas avoir des courses de F1 trop monotones, le rôle des commissaires et du directeur de course reste de trancher sur ce qu’il est acceptable de faire ou non en piste, et à ce titre, les sanctions (ou l’absence de sanction) sont souvent critiquées, en particulier sur ce Grand Prix d’Autriche, ce qui a obligé Michael Masi, directeur de course de la FIA, à clarifier certains points.
« De toute évidence, les commissaires ont jeté un coup d’œil aux trois situations », a déclaré Masi. « Dans le cas de Sergio[Perez] avec Lando [Norris], la faute était entièrement du côté de Lando, il y a une obligation de laisser la largeur d’une voiture entre vous et le bord de la piste. C’est la même chose à l’inverse avec Checo [Perez] et Charles [Leclerc] à la sortie du virage 4. »
« Puis pour Checo et Charles à la sortie du virage 6, l’opinion des commissaires était – et je ne suis pas assis dans la salle des commissaires pour délibérer – que dans les trois circonstances, la largeur d’une voiture aurait dû être laissée au bord de la piste parce que les deux voitures étaient l’une à côté de l’autre. »
Autre fait évoqué par Masi, le respect des limites de piste. Le directeur de course rappelle l’indulgence accordée lors du premier tour et notamment l’attention portée aux deux premiers virages.
« Une des choses que nous avons dit depuis le Paul Ricard 2019, c’est que dans le premier tour et les deux premiers virages… la voiture doit être de retour derrière la voiture doublée si les limites de pistes ne sont pas respectées dans le virage. »
« Et nous avons regardé l’incident auquel Fernando [Alonso] faisait référence et avec les angles que nous pouvions voir à ce moment-là, c’est exactement ce qui s’est passé. » explique Masi.
« Tous les incidents du tour 1 sont traités de manière plus indulgente et c’est le cas depuis un certain nombre d’années, en vertu du principe ‘laissez-les courir’ « a ajouté Masi. « C’est le principe général parce que, en particulier dans des circonstances comme celle-là, tout le monde a demandé de regarder les choses d’une manière beaucoup plus indulgente . » Conclut le directeur de course.
Le double champion du monde Fernando Alonso a comparé sa bataille contre George Russell ce dimanche dans les derniers tours du Grand Prix d’Autriche à une lutte pour le titre mondial, même si les deux hommes se battaient en réalité seulement pour la dixième place.
Alonso et Russell se sont livrés une belle bataille dans les derniers tours de course en Autriche et c’est finalement le pilote Alpine – qui roulait avec des pneus plus frais – qui a pris l’avantage sur le pilote Williams et qui a marqué le point de la dixième place, empêchant le Britannique de marquer son tout premier point de la saison.
« C’était très intense. » a déclaré Alonso après la course ce dimanche soir au sujet de sa bataille avec Russell.
« Malheureusement, nous nous battions pour un seul point, c’était un peu comme si c’était le dernier tour du championnat pour nous, parce qu’un point vaut de l’or pour lui et pour nous aussi après avoir pris le départ depuis la 14° place. »
« C’était sympa, et d’une certaine manière, quand j’ai vu que c’était George je me suis senti un peu triste de devoir me battre contre lui. Mais je pense qu’il aura l’opportunité de monter sur des podiums et de se battre pour des victoires en course à l’avenir s’il va chez Mercedes. »
« Mais j’ai quand même apprécié. Marquer un point en partant depuis la 14° place n’était pas prévu dans nos simulations qui étaient un peu plus pessimistes que P10. »
« Ce n’est qu’un point, mais je pense que c’est le moins que nous méritons pour toute l’équipe. La performance tout au long du week-end a été très bonne et même si c’est une toute petite récompense avec un seul point, mais au mois nous marquons tous les dimanches – du moins lors des quatre derniers Grands Prix – donc, on va essayer de continuer comme ça. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Fernando Alonso occupe la onzième place au classement des pilotes avec 20 points marqués depuis le début de la saison 2021.
En 2020, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a mené la charge pour inspirer le changement et a souligné les injustices raciales et le manque de diversité au sein de la Formule 1.
La Formule 1 elle-même a subi d’importants changements, déclarant qu’elle est « déterminée à construire un sport plus diversifié et inclusif, à briser les stéréotypes associés à une carrière dans le sport automobile et à encourager les personnes de tous horizons à s’impliquer ».
Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel a également été une voix forte dans la lutte pour plus de durabilité, d’égalité et de diversité, comme le démontre son rôle au sein de l’Association des pilotes de Grand Prix.
Très engagé dans la lutte pour le changement climatique, Vettel estime que la F1 – malgré sa mauvaise image en tant que sport automobile – peut contribuer activement à un changement positif pour lutter contre le dérèglement climatique.
Lorsqu’on lui demande si cet engagement est pour lui naturel, l’Allemand a répondu : « C’est peut-être plus naturel à mon âge aujourd’hui qu’au début de la vingtaine. Je pense que c’est probablement vrai pour nous tous.« a t-il déclaré en entretien avec Lee McKenzie.
« Je pense juste qu’il y a des sujets que vous ne pouvez plus vous permettre d’esquiver, en particulier dans le sport. Je pense que le sport a toujours pris une vue d’ensemble, mais dans une position où vous ne voudriez tout simplement pas commenter, ou vous ne voudriez pas prendre position. »
« Pour certains sujets, vous ne pouvez plus le faire. Nous vivons à une autre époque. Il y en a deux grands [des sujets]. De toute évidence, l’un est de lutter contre le racisme dans le monde et de prendre position, de défendre ce qui est juste et de s’exprimer ouvertement contre le racisme. »
« Et l’autre nous concerne tous ; le changement drastique que notre climat a entraîné au cours des 100 à 200 dernières années, par rapport à aujourd’hui, [ce que nous faisons] avec la connaissance d’aujourd’hui et ce que nous devrions faire. »
Lorsqu’on lui rappelle que la Formule 1 a des conséquences environnementales importantes, Vettel insiste sur le fait que : « Certaines choses ne peuvent pas être changées du jour au lendemain, mais d’autres le peuvent. Mais je pense que nous pouvons faire mieux.«
« Je pense que nous pouvons avoir un meilleur calendrier, où nous organisons les courses et quand. Je pense que nous pouvons travailler sur les règlements, ce qui signifie que les voitures créeront moins de pollution, ou seront meilleures en termes de technologie pour l’environnement à l’avenir. »
« Je pense qu’il s’agit de voir la chance [de s’améliorer]. C’est là que la F1 peut être très puissante, si nous définissons les bonnes directives et proposons de nouvelles solutions, alors nous serons tous mieux lotis. »
« Le sport ne souffrirait pas, mais c’est le contraire. Les voitures seraient plus excitantes, la conduite serait plus excitante et l’expérience autour de la piste serait plus excitante pour les fans. »
« Ce n’est pas facile, et cela ne se fait pas du jour au lendemain. Mais si vous ne débutez jamais en premier lieu, vous ne prenez pas conscience [des possibilités de changement]. De mon point de vue, le changement doit se produire. »
Le week-end dernier, la F1 a disputé le Grand Prix d’Autriche dans le cadre bucolique des montagnes styriennes entre lacs et prairies.
Le pilote Aston Martin pour sa part a profité de l’événement pour joindre des actes aux paroles en construisant avec l’aide des écoliers locaux un abris pour les abeilles avec une construction en bois en forme…de Formule 1.
« J’avais un groupe d’enfants avec moi pour construire la voiture de course. » nous explique Vettel.
« L’idée derrière cela est de créer un peu plus d’espace pour les insectes, et en particulier les abeilles, pour avoir plus d’espace où elles peuvent s’épanouir et vivre.Espérons qu’il y aura beaucoup de fleurs à l’avenir et que beaucoup d’abeilles viendront dans leur nouvelle maison – ce sera gratuit !
Parti 13e au Grand Prix de Styrie il y a une semaine, Daniel Ricciardo a réalisé un premier tour exceptionnel, mais un problème technique sur sa McLaren l’a empêchè de faire mieux que treizième au drapeau à damier.
Partant de la même position lors du Grand Prix d’Autriche ce dimanche sur le même site du Red Bull Ring, Ricciardo a déclaré que sa forte progression vers la septième place avait été juste le résultat dont il avait besoin pour retrouver de la confiance après un passage à vide pour l’Australien depuis quelques courses.
« Je ne vais pas dire que je ne suis pas content. Évidemment les qualifications n’étaient pas géniales, ce n’était pas amusant… mais j’ai simplement pris beaucoup plus de plaisir à la course. » a déclaré Ricciardo ce dimanche soir après l’arrivée de l’épreuve.
« Cela m’a occupé tout le temps et j’ai juste eu un bon départ, un bon redémarrage [après la Safety Car]. Ensuite, la défense a été délicate, mais c’était une meilleure journée [que la veille]. »
« Parfois vous oubliez – et ce n’est pas que pour la course, mais c’est aussi valable pour tout dans la vie – que le plaisir est la chose la plus importante. »
« De toute évidence, les mauvais résultats vous dépriment, mais aujourd’hui, je pense que j’avais juste besoin de ça – j’avais juste besoin de m’amuser.Pour être honnête, la position dans laquelle j’ai terminé n’avait pas vraiment d’importance, c’était juste le fait d’aller participer à quelques batailles et se battre.C’était le plus important. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Daniel Ricciardo occupe la huitième place au classement des pilotes avec 40 points marqués depuis le début de la saison 2021.
La Formule 1 a indiqué avoir pratiqué plus de 6000 tests Covid-19 entre le lundi 28 juin et le dimanche 4 juillet et confirme ce lundi qu’un seul cas positif a été détecté.
Comme après chaque Grand Prix depuis le début de la saison 2020, la FIA et la F1 fournissent après chaque week-end de course les chiffres résultant des tests Covid-19 effectués au sein du Paddock.
Au cours de la semaine précédant la neuvième manche de la saison 2021 en Autriche, 6097 tests ont été effectués dans le paddock.
« La FIA et la Formule 1 peuvent aujourd’hui confirmer qu’au Grand Prix d’Autriche de Formule 1 2021, entre le lundi 28 juin et le dimanche 4 juillet, 6 097 tests de dépistage du COVID-19 ont été effectués sur les pilotes, les équipes et le personnel. » peut-on lire dans le rapport hebdomadaire publié par la Formule 1.
« Parmi ceux-ci, 1 personne a été testée positive. La FIA et la Formule 1 fournissent ces informations agrégées de chaque Grand Prix à des fins d’intégrité et de transparence de la compétition.«
Pour rappel, jusqu’à présent depuis le début de la crise sanitaire en 2020, six pilotes de F1 ont été testés positif au Covid-19: Sergio Perez, Lance Stroll, Lewis Hamilton, Lando Norris, Charles Leclerc et Pierre Gasly.
Max Verstappen pense qu’il est temps de revoir le système de points de pénalité de la F1, insistant sur le fait que Lando Norris ne mérite pas d’être au bord d’une suspension de course suite à la sanction du pilote McLaren lors du Grand Prix d’Autriche.
Norris a écopé d’une pénalité de cinq secondes et de deux points de pénalité sur sa super licence pour avoir poussé Sergio Perez hors de la piste au 4e tour de la course ce dimanche.
Le décompte des pénalités du Britannique sur les douze derniers mois se situe désormais à 10 points, soit à deux points d’une interdiction de course comme le stipule la réglementation. Cependant, Norris reviendra à 8 points avant le Grand Prix de Grande-Bretagne de la semaine prochaine conformément à la période glissante de 12 mois pendant laquelle les points sont comptés.
Le pilote McLaren aura toutefois une marge de seulement quatre points jusqu’à la fin de la saison, ce qui pourrait le placer dans une situation assez inconfortable pour les prochaines courses.
Interrogé sur son décompte actuel des pénalités, Norris a fait valoir à juste titre que les sanctions qui lui ont été imposées par les commissaires au cours des douze derniers mois étaient liées à des transgressions plutôt légères, telles que les 3 points qu’il a écopés à Bakou le mois dernier pour ne pas s’être arrêté sous le drapeau rouge en qualifications.
« Il devrait y avoir des décisions quand quelqu’un a fait quelque chose de dangereux et met quelqu’un en danger et fait quelque chose qu’il n’aurait clairement pas dû faire – et puis vous avez les faits de course et les gens doivent faire preuve de bon sens. » a déclaré Norris.
« Comme l’incident à Bakou avec le drapeau rouge lorsque je ne suis pas rentré au stand alors que j’aurais dû le faire, je n’ai mis personne en danger, en fait c’était le contraire, et j’ai tout fait en toute sécurité. »
« Pourquoi devrais-je mériter des points de pénalité pour cela ? Pourquoi devrais-je mériter des points de pénalité aujourd’hui pour quelqu’un qui passe dans le gravier ? »
« Rien de ce que j’ai fait n’est dangereux. Peut-être que dans certains cas, vous méritez une pénalité en piste parce que vous avez fait quelque chose de mal en termes de course et que vous venez de faire une erreur. »
« Mais alors vous avez des choses que les gens font de temps en temps, et qui sont purement dangereuses. Si vous dépassez généralement sous drapeau jaune et faites quelque chose qui mettra les gens en danger, alors je comprends les points de pénalité. »
« Mais pour de petites choses comme celle-ci, c’est tout simplement stupide à mon avis, ce n’est pas ce que devrait être la Formule 1. J’espère que d’autres personnes me soutiendront sur ce genre d’opinion. »
Assis aux côtés de Norris lors de la conférence des pilotes d’après-course, le vainqueur de la course Max Verstappen est intervenu pour offrir son soutien au pilote McLaren.
« Je le fais, [le soutenir]. » a déclaré le Néerlandais. « Combien, deux ? Donc, si tu avais six de ces incidents, comme aujourd’hui, à six reprises, je ne pense pas que tu mériterais une interdiction. Ce n’est tout simplement pas correct. »
« Moi-même j’ai déjà eu neuf ou dix points de pénalité et je ne pense pas qu’avec les choses pour lesquelles j’ai obtenu ces points de pénalité je dois subir une interdiction de course. Je pense que nous devons revoir ce système. »
Le système de sanctions actuel a été introduit par la FIA en 2014 et a été conçu pour punir les récidivistes. Mais aucun pilote n’a jusqu’à présent atteint la limite de 12 points sur une période de 12 mois glissants.
Après le Grand Prix d’Autriche où il a terminé à la quatrième place ce dimanche, Lewis Hamilton ne peut que constater que son rival direct Max Verstappen a une nouvelle fois creusé l’écart au championnat du monde.
Le pilote Mercedes n’a rien pu faire en course ce dimanche pour aller chercher un Verstappen absolument intouchable au volant d’une Red Bull de plus en plus performante grâce à des mises à niveau toujours plus efficaces.
Ce dimanche soir, Hamilton a admis que son équipe va devoir redoubler d’efforts au cours des prochaines courses pour espérer au moins rattraper Red Bull, même si le septuple champion du monde sait qu’une seule mise à jour sur la W12 ne suffira pas.
« Nous sommes à des kilomètres d’eux. Nous avons donc beaucoup de travail à faire. » a déclaré Hamilton ce dimanche soir en Autriche.
« Ce n’est pas le résultat que nous espérions, mais au final on marque tout de même quelques points importants. J’ai subi quelques dommages juste avant de dépasser Lando [Norris] – l’arrière de la voiture a commencé à me sembler étrange et cela n’a fait qu’empirer tout au long de la course. »
« Max est en tête pour le moment, nous devons donc améliorer notre voiture et commencer à mieux performer chaque week-end.«
« Nous avons besoin de tout le monde sur le pont, et je sais qu’ils sont déjà là. Ils [Red Bull] ont clairement apporté beaucoup de mises à jour au cours de ces dernières courses et nous n’en avons apporté aucune. Il faut donc en apporter, trouver le plus de performances possible, sinon ce sera ce résultat le plus souvent.«
Lorsqu’on lui a demandé si la mise à niveau prévue par Mercedes pour le Grand Prix de Grande-Bretagne aiderait à récupérer de la performance, le septuple champion du monde a répondu : « La mise à jour ne va certainement pas nous faire rattraper tout le temps. »
Après le Grand Prix d’Autriche, Lewis Hamilton est toujours deuxième du classement des pilotes, mais le Britannique accuse désormais un retard de 32 points sur Max Verstappen.
Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, s’est félicité de la décision prise par son équipe samedi lors des qualifications du Grand Prix d’Autriche d’essayer de faire passer les deux pilotes en Q3 avec les pneus Mediums.
En qualifications samedi, Charles Leclerc et Carlos Sainz ont tenté de se qualifier en Q3 avec des gommes Mediums montées sur leurs monoplaces, mais les deux hommes n’ont pas réussi à trouver suffisamment de rythme sur ce composé, les excluant de la dernière phase des qualifications.
Onzième et douzième au terme des qualifications, Sainz prendra finalement le départ de la course depuis la dixième place ce dimanche grâce à la pénalité de trois positions infligée à Sebastian Vettel samedi après avoir gêné Fernando Alonso en qualifications.
Le choix de la Scuderia de ne pas passer les Tendres sur les deux Ferrari en qualifications a été très critiqué, mais Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce pari stratégique a finalement payé le dimanche en course avec une P5 pour Sainz et une P8 pour Leclerc sur la ligne d’arrivée ce dimanche soir.
« Ce résultat est en ligne avec notre potentiel sur cette piste.La cinquième place était en jeu et le maximum auquel nous pouvions aspirer. » a déclaré Binotto ce dimanche soir à Spielberg.
« Carlos l’a assuré avec un excellent pilotage, tandis que Charles méritait certainement mieux.Je pense que les décisions que nous avons prises hier [samedi en qualifications] se sont avérées les bonnes, compte tenu du déroulement de la course. »
« Ce que je soulignerais aujourd’hui, c’est l’état d’esprit de nos pilotes, car Charles n’a pas hésité à laisser la place à Carlos, qui était en pneus plus frais et plus rapides.Cela signifiait que nous pouvions obtenir le meilleur résultat possible pour l’équipe.C’est le bon esprit et c’est la voie à suivre alors que nous continuons à progresser. »
Après le Grand Prix d’Autriche, la Scuderia Ferrari est toujours quatrième au championnat des constructeurs avec 19 points de retard sur l’équipe McLaren.
Voici les résultats officiels et définitifs du Grand Prix d’Autriche 2021 disputé ce dimanche 4 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté le Grand Prix d’Autriche 2021, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Mercedes de Valtteri Bottas et la McLaren de Lando Norris.
Derrière, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, Charles Leclerc, Pierre Gasly et Fernando Alonso complètent le top dix à l’arrivée de l’épreuve autrichienne.
Il y a deux abandons ce dimanche au Grand Prix d’Autriche : celui du Français Esteban Ocon qui a été percuté au virage 3 dans le premier tour par l’Alfa Romeo d’Antonio Giovinazzi, ce qui a eu pour conséquence de casser la suspension avant droite de son Alpine.
le deuxième abandon est celui de l’Allemand Sebastian Vettel qui a été percuté dans le dernier tour par l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen. Le quadruple champion du monde n’a pas été classé.
Il y eu sept pilotes pénalisés ce dimanche au Grand Prix d’Autriche : Sergio Perez a écopé de deux pénalités de cinq secondes chacune durant la course pour avoir poussé une monoplace en dehors de la piste.
Le pilote McLaren Lando Norris a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir poussé Sergio Perez en dehors des limites de la piste en course.
Le pilote Aston Martin Lance Stroll a roulé trop vite dans la voie des stands durant la course et a donc reçu une pénalité de cinq secondes.
Le pilote AlphaTauri Yuki Tsunoda a reçu une pénalité de cinq secondes pour avoir franchi la ligne blanche d’entrée de la voie des stands en course.
Kimi Raikkonen a reçu une pénalité de 20 secondes et deux points sur sur sa super licence pour avoir percuté la monoplace de Vettel en fin de course.
Nicholas Latifi et Nikita Mazepin ont tous les deux reçu une pénalité de 30 secondes après la course pour ne pas avoir respecté un double drapeaux jaunes dans le dernier tour du Grand Prix. Ils écopent également de 3 points de pénalité sur leur super licence.
C’est le pilote McLaren Lando Norris qui a été élu « pilote du jour » ce dimanche au Grand Prix d’Autriche. Le Britannique a terminé sur la troisième marche du podium.
Enfin, le point bonus du meilleur tour en course revient au vainqueur de l’épreuve, le pilote Red Bull Max Verstappen, qui a signé le tour le plus rapide au 62° tour en 1,06.200.
Nikita Mazepin et Nicholas Latifi ont tous les deux écopé d’une pénalité pour ne pas avoir respecté un double drapeaux jaunes dans le dernier tour du Grand Prix d’Autriche.
Pour cette infraction, les deux pilotes ont chacun écopé d’un stop and go de dix secondes, mais cette pénalité ne pouvant pas être purgée après l’arrivée de l’épreuve, ils écopent de 30 secondes de pénalité sur leur temps final.
En plus de ces trente secondes de pénalité, les deux hommes reçoivent également 3 points de pénalité sur leur super licence.
Latifi et Mazepin ayant terminé en dehors du top dix ce dimanche, cette pénalité n’aura finalement aucun impact sur leur résultat.
Les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont jugé Kimi Raikkonen responsable de l’accrochage qu’il a eu dans le dernier tour de course avec l’Aston Martin de Sebastian Vettel ce dimanche.
Dans le dernier tour, l’Alfa Romeo de Raikkonen a percuté l’arrière de l’Aston Martin de Sebastian Vettel et les deux hommes se sont retrouvés tous les deux dans le bac à gravier.
Plus de peur que de mal au final, mais les commissaires ont estimé que le pilote finlandais était responsable de cet accrochage et lui ont donc infligé une pénalité.
Pour cet incident, Raikkonen a écopé d’un drive through après la course, ce qui veut dire que cette pénalité a été transformée en pénalité de temps de 20 secondes. Le Finlandais écopé également de deux points de pénalité sur sa super licence.
Les 20 secondes de pénalité ne changeront finalement pas grand chose pour Raikkonen puisqu’il a été classé seizième à l’arrivée de l’épreuve et n’a donc pas marqué le moindre point.
L’équipe Alpine n’aura marqué qu’un seul point ce dimanche au Grand Prix F1 d’Autriche grâce à la dixième place de Fernando Alonso au terme des 71 tours de l’épreuve qui se déroulait sur le circuit Red Bull Ring.
Le double champion du monde espagnol a dû puiser dans ses ressources pour ravir la dixième place à la Williams de George Russell à quatre tours de l’arrivée dans un duel passionnant entre les deux hommes.
Sur une stratégie audacieuse avec un seul arrêt pour passer des pneumatiques médiums aux durs, Fernando Alonso parvenait à suivre son plan de marche tout en prolongeant sa série d’entrées dans les points commencée il y a désormais quatre courses.
En revanche de l’autre côté du garage, le Français Esteban Ocon a connu un après-midi compliqué et qui s’achevait dès le troisième virage. Coincé entre Mick Schumacher et Antonio Giovinazzi, le pilote Alpine ne pouvait éviter un contact endommageant sa suspension avant droite et l’obligeant à abandonner.
« Les points étaient difficiles à aller chercher aujourd’hui et nous le savions en partant d’aussi loin. » a déclaré Alonso après la course.
« Nous sommes satisfaits de ce point même si nous méritions plus ce week-end. Nous avons connu une bataille intense avec George [Russell] cet après-midi et nous avions de meilleurs pneus sur la fin pour parvenir à le dépasser. »
« Parmi les points positifs, nous avons vu de beaux progrès de la part de l’équipe et la voiture offrait de bonnes sensations tout au long des trois jours. Je me sens plus en confiance avec la voiture et les pneus, avant de me rendre à Silverstone et j’aime le fait d’être plus compétitif. »
Du côté du management de l’équipe, Marcin Budkowski, directeur exécutif d’Alpine, estime que le résultat est plutôt correct tant la tâche s’annonçait difficile avec les deux pilotes hors du top dix sur la grille de départ.
« Compte tenu des circonstances, cette dixième place est un résultat correct tant cela s’annonçait difficile de marquer des points en partant quatorzième et dix-septième. » nous explique le Polonais.
« Esteban a été pris en sandwich au troisième virage dès le premier tour et la casse de sa suspension l’a contraint à l’abandon. »
« Nous avons très bien exécuté la stratégie à un seul arrêt avec un pit-stop parfaitement exécuté et deux bons relais de Fernando. C’était frustrant de ne pas pouvoir tirer profit de son bon rythme aujourd’hui en raison des qualifications d’hier. »
« Nous avons hâte d’être à Silverstone [la prochaine course] pour notre deuxième course à domicile et de retrouver la position qui devrait être la nôtre avec nos deux voitures.
Après le Grand Prix d’Autriche, l’équipe Alpine occupe toujours la septième position au classement des constructeurs avec 32 points marqués depuis le début de la saison 2021.
Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, préfère voir le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide après le Grand Prix d’Autriche remporté par Max Verstappen au volant de sa Red Bull.
Grâce à sa victoire ce dimanche, le Néerlandais a creusé encore un peu plus l’écart sur Lewis Hamilton au championnat du monde avec désormais 32 points d’avance sur le septuple champion du monde, soit un peu plus qu’une victoire de marge.
Hamilton, qui a terminé quatrième ce dimanche, a été ralenti par des dégâts sur sa monoplace causés probablement lors du passage sur un vibreur, ce qui veut dire que le rythme montré par le pilote Mercedes aujourd’hui n’était pas le véritable rythme auquel la W12 peut rouler.
« Je pense que le résultat semble probablement pire en termes de rythme qu’il ne l’est en réalité.Nous étions coincés derrière la McLaren ce qui nous a coûté beaucoup de temps, sinon notre rythme était bon, peut-être pas assez pour gagner la course mais juste devant, ce qui est un pas en avant. » nous explique Toto Wolff.
« Lewis a subi des dégâts au virage 10 – je ne pense pas qu’il courait particulièrement fort sur le vibreur, c’était juste un morceau qui est tombé donc nous devons comprendre ce qui s’est passé. »
« Dans l’ensemble, ce n’est pas un mauvais week-end avec une limitation des dégâts. » rappelle l’Autrichien, alors que Valtteri Bottas a tout de même terminé deuxième ce dimanche.
Wolff rappelle également que malgré l’avance de Red Bull et de Max Verstappen aux classements, un abandon pour le pilote Red Bull pourrait relancer les deux championnats du monde.
« Le moral dans l’équipe est bon, nous avons pu voir que l’amélioration du rythme de course était là depuis le week-end dernier, donc nous progressons et nous finirons par concourir à nouveau pour la victoire.Nous sommes à un abandon d’être là dans les championnats des constructeurs et des pilotes, donc c’est loin d’être terminé. »
Voici les classements F1 2021 pilotes et constructeurs après le Grand Prix d’Autriche, neuvième manche de la saison disputé ce dimanche 4 juillet sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.
C’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui a remporté ce dimanche le Grand Prix d’Autriche 2021, le Néerlandais devance sur la ligne d’arrivée la Mercedes de Valtteri Bottas et la McLaren de Lando Norris.
Derrière, Lewis Hamilton, Carlos Sainz, Sergio Perez, Daniel Ricciardo, Charles Leclerc, Pierre Gasly et Fernando Alonso complètent le top dix.
Les classements présentés ci-dessous sont évolutifs en temps réel et sont donc mis à jour en cas de pénalité infligée à un ou plusieurs pilotes après le classement officiel de la course et qui aurait une conséquence directe sur les positions aux championnats.