La force mentale de Bottas testée dès le début de saison

Le pilote Mercedes Valtteri Bottas a admis que sa force mentale a été mise à rude épreuve dès le début de la saison 2021 avec déjà deux abandons à son actif pour le Finlandais en seulement cinq courses disputées.

Après un Grand Prix de Monaco à oublier pour lui (en raison de son abandon), le pilote Mercedes est retourné chez lui en Finlande pour se ressourcer et recharger un peu les batteries avant de poursuivre le reste de la saison.

« Dès le début de la saison, ma force mentale a été testée. » a déclaré Valtteri Bottas ce jeudi avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan lors d’une conférence de presse un peu particulière puisque le pilote Mercedes est resté bloqué en Finlande à la suite d’une annulation de son vol vers Bakou.

« Ça n’a pas été le début le plus facile, avec dans les dernières courses, deux abandons (Imola et Monaco). Je dirais donc qu’il y a eu quelques revers, mais tout dépend de la façon dont vous vous en sortez ou vous allez de l’avant. »

« Un perdant choisirait l’option d’abandonner, mais ce n’est pas quelque chose que je vais faire. Je suis toujours très fort mentalement, en sachant que c’est une longue, très longue saison, et à coup-sûr, il y aura de nombreuses batailles. »

« J’ai donc pleinement confiance en moi et je pense pense qu’en tant qu’équipe nous avons encore le temps de faire de bonnes choses ensemble. »

Lors de la dernière course à Monaco, Bottas a été contraint à l’abandon lorsque la roue avant droite de sa monoplace ne s’est pas décrochée lors de son arrêt.

Le directeur de l’équipe, Toto Wolff, a suggéré que son pilote était à moitié fautif parce qu’il n’avait pas correctement positionné sa Mercedes sur son emplacement. Interrogé sur les propos tenus par son patron, Valtteri Bottas a admis qu’il avait été surpris d’entendre ça, soulignant le fait qu’il s’inquiétait déjà des arrêts au stand plusieurs semaines avant d’arriver à Monaco.

« Oui, j’ai été surpris. J’ai vu la vidéo et pour moi j’étais au bon endroit pour m’arrêter. Alors oui, j’ai été assez surpris. »

« En fait, les arrêts étaient déjà l’une de mes préoccupations quelques semaines avant [Monaco], donc cela ne venait pas de nulle part. »

« Nous savions que nous n’étions pas parfaits dans les arrêts aux stands, comme nous l’avons vu, et aussi dans d’autres domaines comme la chauffe des pneus en qualifications. »

« Je pense que j’étais à 2-3 cm de la ligne centrale, et si vous êtes précis à ce point, c’est normalement suffisant. On peut facilement s’écarter de 10 à 15 cm, alors j’ai pensé que j’étais plutôt bon. »

S’exprimant sur ses chances de bien performer ce week-end à Bakou, le pilote finlandais a déclaré qu’il appréciait particulièrement le tracé azéri.

« C’est une piste que j’apprécie et la course est toujours bonne à Bakou. Il y a déjà eu des courses assez mouvementées dans l’histoire, donc j’ai juste hâte d’y être. »

« Bien-sûr, la concurrence est rude, comme nous l’avons vu à Monaco où Red Bull et Ferrari étaient extrêmement rapides. C’est un autre circuit urbain, un peu plus rapide que Monaco, donc je ne vois pas pourquoi nous ne pouvons pas gagner, mais nous devrons faire un travail parfait pour y parvenir. »

Valtteri Bottas arrivera en Azerbaïdjan dans la soirée de jeudi et sera évidemment dans sa monoplace ce vendredi pour les premiers essais libres du week-end à Bakou.

Valtteri Bottas n’arrivera à Bakou que ce jeudi soir

En raison d’un problème en lien avec son vol en provenance de Finlande, le pilote Mercedes Valtteri Bottas n’arrivera à Bakou qu’en fin de journée ce jeudi.

Le coéquipier de Lewis Hamilton est retourné dans sa Finlande natale après le Grand Prix de Monaco et devait logiquement atterrir à Bakou, théâtre de la sixième manche du championnat du monde 2021, ce jeudi matin.

Mais un problème logistique en lien avec son vol ne permettait pas à Valtteri Bottas d’être présent en conférence de presse à Bakou ce jeudi après-midi.

Bottas a donc participé à la conférence de presse des pilotes via Zoom depuis l’aéroport dans lequel il se trouve en Finlande, tandis que le pilote Mercedes devrait arriver en Azerbaïdjan dans la soirée.

Pas de panique du côté de chez Mercedes puisque les premiers essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan ne débutent que ce vendredi matin, largement de quoi laisser le temps à Valtteri Bottas d’arriver.

Le vibreur au virage numéro 8 retiré à Bakou en 2021

Les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont réalisé plusieurs changements sur le tracé de Bakou par rapport à l’édition 2019 (dernière édition en date).

Outre des barrières de Tecpro rallongées de plusieurs mètres à la sortie de la voie des stands, les murs placés à l’entrée des virages 2 et 3 et 4 ont été réalignés plus prés de la ligne de bord de piste.

Un peu plus loin sur le tracé, le plus gros changement visible est la suppression pure et simple du vibreur au virage numéro 8 (celui à l’entrée de la vieille ville où Charles Leclerc s’était encastré dans le rail en 2019 avec sa Ferrari).

A la place du vibreur qui déstabilisait les monoplaces, les organisateurs ont décidé de laisser uniquement de la peinture au sol matérialisant les limites de la piste. Notez que le vibreur peint à la sortie du virage numéro 12 a également été supprimé par l’organisation.

Verstappen : « Nous avons fait le moins d’erreurs jusqu’à présent »

Leader du championnat du monde de F1 depuis sa victoire à Monaco il y a quelques jours, Max Verstappen est bien conscient que la moindre petite erreur pourrait avoir de grandes conséquences au championnat cette année tant les écarts sont faibles avec Mercedes.

Depuis le début de la saison 2021, Max Verstappen a remporté deux courses (Imola et Monaco), tandis que son rival direct Lewis Hamilton comptabilise trois victoires (Bahreïn, Portugal et Barcelone).

Lorsqu’on l’interroge sur son début de saison et sur ses batailles parfois à la limite avec Lewis Hamilton, le pilote Red Bull a rappelé l’importance de commettre le moins d’erreurs possible cette année.

« Nous nous traitons très normalement, nous avons eu de belles batailles en piste et j’espère que cela restera comme ça toute l’année. » a déclaré Verstappen à propos de son combat avec le septuple champion du monde Lewis Hamilton.

« Mercedes est encore très forte sur les circuits « normaux ». Les autre années, nous étions trop lents sur la première partie de la saison, et nous sommes revenus à leur niveau à la fin de la saison. »

« Cette année, notre début de saison est bien meilleur et nous sommes plus compétitifs avec l’ensemble du package. Nous avons de bonnes chances. »

« Je pense que nous aurions pu faire mieux à quelques reprises. A Bahreïn, par exemple, nous aurions dû gagner, à Imola nous avons été bons et au Portugal et en Espagne Mercedes était légèrement plus rapide. »

« Tout le monde a fait des erreurs, mais je pense que nous avons fait le moins d’erreurs jusqu’à présent cette année. »

Pour les prochaines courses de la saison, Verstappen espère connaître enfin un week-end propre à Bakou (sixième manche du 4 au 6 juin), tandis que le Néerlandais s’attend à voir des Mercedes très fortes sur le tracé Paul Ricard dans le cadre du Grand Prix de France programmé du 18 au 20 juin dans le sud de la France.

« Jusqu’à présent, nous n’avons pas eu beaucoup de chance à Bakou, mais c’était la même chose à Monaco. » souligne le pilote Red Bull.

« Alors peut-être que cette année sera une bonne course. Nous verrons comment nous nous comportons là-bas. Le circuit Paul Ricard quant à lui n’est pas facile : à cause des nombreux virages longs, il est difficile d’y trouver un bon réglage. Je le vois positivement, mais je suis sûr que Mercedes sera là. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, Max Verstappen est leader du championnat du monde des pilotes avec quatre points d’avance sur Lewis Hamilton.

Météo GP d’Azerbaïdjan : Soleil et vent pour dimanche à Bakou

Dessiné par Hermann Tilke le circuit urbain de Bakou (d’une longueur de 6,003 km) a la particularité d’être situé à 25 mètres sous le niveau de la mer.

Il est emprunté par les pilotes dans le sens anti-horaire et comporte une partie sinueuse et très étroite (dans la vieille ville aux abords du château) mais aussi une très longue ligne droite.

C’est d’ailleurs au bout de cette ligne droite que les monoplaces atteignent des vitesses records pouvant dépasser les 360 km/h!

Situation générale

Un petit creux barométrique situé de l’autre côté de la mer Caspienne se comble progressivement au courant du week-end.

Pris en sandwich avec des conditions anticycloniques sur la Turquie, le flux de nord engendré par ces deux systèmes est bien installé au-dessus de l’Azerbaïdjan et apporte un temps sec et ensoleillé.

Vendredi 4 et samedi 5 juin – Essais libres et qualifications

La journée de vendredi débute avec un ciel nuageux laissant place à un temps dégagé à compter de midi. Le vent (de 15 à 25 km/h) en matinée du secteur nord perd en intensité au courant de l’après-midi. Les températures varient entre 20°C au lever du jour pour atteindre 26°C à 16h au moment ou sera disputée la deuxième séance d’essais libres.

Pour samedi, peu de changement et ce sera sous un ciel bleu que se déroulerons la dernière séance d’essais libres ainsi que les qualifications. 26°C sont attendus au plus chaud de l’après-midi avec toujours un petit vent du nord.

Le bitume devrait facilement grimper au dessus de 45°C et permettre aux gommes les plus Tendres (C5) de donner le meilleur rendement lors des qualifications. A moins que certaines écuries choisissent de se qualifier avec les gommes Mediums (C4) pour une meilleure stratégie en course.

Dimanche 6 juin – La course

Le temps pour dimanche sera encore très largement ensoleillé avec cependant quelques passages nuageux. Le mercure sera en légère baisse avec 25°C au moment du départ qui sera donné à 16h heure locale (14h heure de Paris).

La grande différence avec les jours précédents (et qui pourrait grandement gêner les pilotes) est l’apparition du vent beaucoup plus soutenu. En effet des rafales pouvant atteindre 40 km/h (du secteur nord donc perpendiculaire à longue ligne droite) sont attendues pour la course qui comporte 51 tours.

Vous pouvez suivre tout au long du week-end l’évolution de la météo en temps réel en consultant les prévisions horaires sur le site de notre partenaire Celinium.

Daniil Kvyat pense que par « fierté » Helmut Marko ne le rappellera pas

Daniil Kvyat – actuel pilote de réserve de l’équipe Alpine – a déclaré qu’il ne s’attendait pas à ce que le clan Red Bull [et donc AlphaTauri] le rappelle de nouveau pour venir piloter, le Russe soulignant que « la fierté » du Dr Helmut Marko l’en empêcherait probablement.

Après avoir été « rétrogradé » de l’équipe Red Bull à Toro Rosso en 2016, Daniil Kvyat a ensuite perdu son baquet à la fin de la saison 2017 pour finalement être rappelé en 2019 par l’équipe AlphaTauri [ex Toro Rosso] pour deux saisons complètes.

Mais fin 2020, le Russe a de nouveau été remercié par le clan Red Bull pour être remplacé par le jeune pilote japonais Yuki Tsunoda qui fait équipe cette saison avec le Français Pierre Gasly.

Lorsqu’on lui demande quelle serait la probabilité de recevoir un autre appel de Helmut Marko à un moment donné dans le futur pour un retour dans le clan Red Bull, Kvyat a répondu en riant : « Je pense qu’il meurt d’envie de m’appeler. » a déclaré le Russe dans le podcast F1 Nation.

« Mais je pense que cette fois la fierté [celle de Marko] pourrait être un obstacle – parce que déjà la dernière fois [lorsqu’il l’a rappelé en 2019], c’était un peu comme admettre l’erreur, non ? »

Désormais pilote de réserve pour l’équipe Alpine, Daniil Kvyat assure qu’il prend beaucoup de plaisir à travailler pour le constructeur français.

« J’aime mon travail avec Alpine en ce moment. Je donne tout le meilleur de moi-même avec l’équipe avec laquelle je suis en ce moment et je me concentre sur ça. »

« J’aime l’ambiance dans l’équipe, ce sont des gars très intéressants. C’est une équipe très hardcore, et toutes les séances auxquelles j’ai pu assister durant les week-ends de course et les séances d’essais, ils fonctionnent comme une horloge, c’est un groupe de personnes très organisé et très solide. »

« Ce sera interessant, je pense que cette équipe a un énorme potentiel pour l’avenir. Donc, pour le moment, il est juste de dire que je donne le meilleur de moi-même à Alpine, quelque soit le rôle dans lequel je suis. »

Le Chinois Yuanpu Cui rejoint le programme des jeunes pilotes Mercedes

Mercedes a décidé de prendre sous son aile la jeune star chinoise du karting Yuanpu Cui, qui a désormais rejoint le programme des jeunes pilotes du constructeur allemand.

Originaire de Xi’an, en Chine, Yuanpu Cui a commencé le karting à l’âge de six ans et a été soutenu par Mercedes après une saison 2020 qui l’a vu terminer deuxième de la catégorie OK Junior du 31e Trophée Andrea Margutti, gagner et monter sur des podiums en WSK Champions Cup, WSK Super Master Series et Florida Winter Tour.

En intégrant le programme des jeunes pilotes Mercedes, le Chinois rejoindra le kartman italien Andrea Kimi Antonelli, le pilote estonien de Formule Renault 2.0 Paul Aron, le karteman jamaïcain-floridien Alex Powell et le pilote danois de F3 Frederik Vesti.

« Nous sommes vraiment ravis d’accueillir Yuanpu Cui dans la famille Mercedes en tant que nouvelle recrue de notre programme de jeunes pilotes. » a déclaré Gwen Lagrue, conseillère en développement de pilotes pour l’équipe Mercedes-AMG Petronas F1.

« Nous sommes fiers d’aider les jeunes pilotes d’un large éventail de pays et d’horizons à gravir les échelons du sport automobile. Yuanpu a certainement attiré notre attention et s’est montré très prometteur au cours de sa carrière en karting jusqu’à présent. »

« C’est le meilleur talent de karting de Chine et il n’y a pas encore eu de pilote chinois de F1, nous sommes donc impatients de voir comment Yuanpu progressera et de l’aider à gravir les échelons de la course. »

Alfa Romeo a fait le plein de confiance avant Bakou

L’équipe Alfa Romeo a enfin réussi à ouvrir son compteur de points lors de la cinquième manche de la saison à Monaco grâce à la dixième place d’Antonio Giovinazzi à l’arrivée de l’épreuve dans les rues de la Principauté.

Frederic Vasseur, le directeur de l’équipe Alfa Romeo, estime que tout son personnel va désormais aborder la prochaine manche de l’année à Bakou avec beaucoup plus de confiance après avoir connu son premier week-end « propre » à Monte Carlo.

« Nous abordons la prochaine course pleins de confiance en notre équipe, notre voiture et nos chances.«  nous explique le Français.

« Briser notre canard et marquer un point à Monaco a été important, principalement du côté psychologique, car nous avons finalement eu un week-end où la malchance n’a pas freiné notre progression.« 

« Nous ressentons toujours un peu de déception car nous savons que nous aurions pu terminer encore plus haut sur la route, mais cela montre simplement le potentiel que nous avons encore.« 

« Nous arrivons à Bakou prêts à continuer à placer nos voitures en Q2 et au-delà, faire une autre bonne course et, espérons-le, ramener à la maison un autre bon résultat. »

Au championnat du monde des constructeurs, l’équipe Alfa Romeo occupe avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan la huitième place avec un seul point marqué en cinq courses.

La Red Bull de Max Verstappen inspectée en profondeur après le GP de Monaco

Les délégués techniques du Grand Prix de Monaco ont choisi la Red Bull de Max Verstappen à la fin de l’épreuve monégasque pour le désormais traditionnel contrôle technique d’après course.

Depuis cette saison 2021, la FIA a décidé de mettre en place un contrôle technique plus approfondi après chaque épreuve disputée dans le championnat du monde de Formule 1.

Les délégués techniques choisissent après l’arrivée de chaque course une monoplace au hasard parmi le top dix afin d’inspecter en profondeur cette dernière et déceler une éventuelle non conformité.

Après l’arrivée du Grand Prix de Monaco, c’est la Red Bull du vainqueur de l’épreuve Max Verstappen qui a été choisie par la FIA.

« Après la course du Grand Prix de Monaco, la voiture numéro 33 a été choisie au hasard parmi les dix meilleures voitures pour des inspections physiques plus approfondies. » peut-on lire dans le rapport de la FIA.

« Ont subi des inspections physiques : le pédalier, y compris les maîtres-cylindres de frein, la détection de la position de la pédale d’accélérateur, les amortisseurs associés, l’environnement de la cellule de survie, des capteurs et leur enracinement de métier à tisser et leurs connexions à la SECU et à d’autres unités. »

« Tous les composants inspectés se sont avérés conformes aux règlements techniques de Formule 1 2021. »

Après le Grand Prix de Monaco, Max Verstappen a pris la tête du championnat du monde 2021 avec quatre points d’avance sur Lewis Hamilton.

Pour rappel, en cas de non conformité à la suite d’un contrôle technique d’après course, le concurrent concerné peut recevoir une pénalité ou bien être disqualifié. Jusqu’à présent, aucune non conformité n’a été déclarée par la FIA.

Les horaires du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021 (Bakou)

Voici les horaires de chaque séance du Grand Prix d’Azerbaïdjan 2021, sixième manche du championnat du monde de F1 qui se déroule ce week-end du 4 au 6 juin à Bakou.

Après un format de week-end chamboulé lors de la dernière manche à Monaco avec les essais libres disputés le jeudi, nous revenons cette semaine sur un programme plus classique avec les essais libres le vendredi, la qualification le samedi et bien-sûr la course le dimanche.

Évidemment comme pour toutes les autres courses du championnat, vous pourrez suivre gratuitement toutes les séances de roulage en direct via notre live texte sur F1only.fr (essais libres 1, 2 et 3, qualifications et le Grand Prix).

Ci-dessous, vous pouvez retrouver les horaires (heure de Paris) de toutes les séances programmées ce week-end à Bakou.

Pour suivre la séance de qualifications en direct, cliquez ici pour accéder au live.

Horaires GP d’Azerbaïdjan 2021  (heure de Paris)

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L’avenir de Sergio Perez chez Red Bull sera discuté cet été

Le consultant motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, assure que l’avenir de Sergio Perez chez Red Bull ne sera pas discuté avant la trêve estivale au mois d’août.

Le Mexicain a rejoint l’équipe Red Bull Racing cette année après avoir été remercié par Racing Point (désormais Aston Martin) pour le remplacer par le quadruple champion du monde Sebastian Vettel.

Depuis le début de l’année, Perez rencontre quelques difficultés pour s’adapter au pilotage si particulier de la Red Bull RB16B, et jusqu’à présent, il a systématiquement été dominé par son coéquipier Max Verstappen en course.

Le contrat de Sergio Perez n’étant que d’une seule saison, les discussions concernant son avenir au sein de l’équipe de Milton Keynes vont avoir lieu très prochainement, mais Helmut Marko insiste sur le fait que ces discussions ne débuteront pas avant cet été.

« Nous commencerons à discuter [du contrat de Perez] au plus tôt à la pause estivale. » a déclaré Helmut Marko au site Formel1.de.

« Nous sommes un partenaire très recherché sur le marché des transferts, et je ne pense pas qu’un pilote entrera en négociations ou trouvera un accord avec une autre équipe avant d’avoir essayé avec nous. »

« Nous sommes pour le moment entièrement concentré sur le championnat et nous ne voyons aucun problème concernant qui sera le coéquipier de Max Verstappen l’an prochain. Ce sera certainement quelqu’un de compétitif, mais il y a encore du temps. »

Concernant les performances de Perez cette année au volant de la Red Bull, Marko estime que le Mexicain affiche un très bon rythme en course mais doit impérativement s’améliorer lors des qualifications.

« Sergio est un pilote très compétitif et il a encore du temps. Il faut commencer par le positif, c’est son rythme de course. »

« Il est très bon et parfois il est sur le même rythme que Max. Il l’a prouvé à Monaco, il y a trois ou quatre tours où il a fait les meilleurs chronos avec des pneus déjà très usés. »

« Donc, le rythme de course est là. Le domaine où il nous en manque encore, ce sont les qualifications. Nous devons voir une amélioration à ce niveau. »

Au classement des pilotes, Sergio Perez occupe actuellement la cinquième place avec 44 points marqués en cinq courses quand son coéquipier Max Verstappen mène le championnat du monde avec 105 points.

Le PDG de McLaren va courir à Zandvoort en GT4 European Séries

Zak Brown, le PDG de McLaren, et Richard Dean rejoindront leur équipe GT4 European Series pour la troisième manche de la série à Zandvoort les 18 et 20 juin.

Les propriétaires de l’équipe United Autosports prendront le volant de la McLaren 570S # 230, rejoignant Bailey Voisin et Charlie Fagg dans la McLaren # 23 et Gus Bowers et Dean Macdonald dans la # 32.

Ce ne sera pas la première fois que Zak Brown courra au volant d’une McLaren GT, après avoir piloté une McLaren MP4-12C GT3 dans la Blancpain Endurance Series en 2012 et le British GT Championship en 2013, aux côtés d’Alvaro Parente.

Fin 2012, Zak Brown et Alvaro Parente ont remporté la dernière manche du British GT Championship pour United Autosports. Depuis lors, Brown et Richard Dean se sont concentrés sur leurs courses historiques en participant à des épreuves de course à travers le monde.

« Je suis tellement excité de reprendre le volant d’une voiture de course à Zandvoort. J’ai testé plusieurs fois avec l’équipe dans notre McLaren et je suis vraiment prêt à me rendre à Zandvoort pour voir ce que nous pouvons faire. » a déclaré Zak Brown.

« Ce sera bien de revenir à la course moderne, après m’être concentré sur la course historique ces dernières années. »

« Bien sûr, Charlie, Bailey, Gus et Dean font un travail fantastique pour nous en tant que pilotes réguliers, mais Richard et moi avons hâte de nous remettre ensemble. »

Avant son propre retour en course, Brown va maintenant tourner son attention sur le Grand Prix d’Azerbaïdjan de ce week-end, où il espère que son équipe McLaren décrochera un aussi bon résultat que celui obtenu par Lando Norris à Monaco (troisième place).

A Bakou, Ocon veut prolonger sa série d’entrée dans les points

Esteban Ocon est entré pour la quatrième fois d’affilée dans les points en terminant neuvième à Monaco. Le Français cherchera à augmenter son compteur à Bakou, un autre circuit urbain aux caractéristiques uniques.

Lors de la dernière manche à Monaco, le pilote Alpine a franchi la ligne d’arrivée à la neuvième place et a donc marqué deux points, mais pour ce week-end en Azerbaïdjan, le Normand visera plus haut dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

« J’aime piloter à Bakou, un circuit très inhabituel où tout peut arriver comme nous l’avons vu dans le passé. » nous explique le pilote Alpine.

« C’est un tracé intéressant avec de longues lignes droites, suivies par des virages très difficiles et très rapprochés dans le deuxième secteur. On passe de Monaco – un circuit en ville, court et où les dépassements sont difficiles – à Bakou, un autre tracé urbain presque à l’opposé puisqu’il est long et offre de nombreuses opportunités de dépassement. »

« L’atmosphère de ces circuits urbains est toujours unique. Tout semble vraiment proche de la piste et vous ressentez encore plus la sensation de vitesse. »

« C’est un circuit où l’on peut voir trois voitures ou plus rouler de front en ligne droite et c’est incroyable sur un tracé urbain. »

« C’est ce qui rend la course  aussi excitante, car il y a des opportunités pour gagner des places. C’est un peu difficile de trouver le bon équilibre entre la vitesse de pointe pour les lignes droites tout en n’enlevant pas trop d’appuis sur la monoplace afin de rattraper du temps au tour dans certains des virages les plus lents. »

« Je suis reparti de Monaco assez content. Nous en sommes à quatre entrées consécutives dans les points et nous voulons prolonger cette série. »

« Monaco a souligné certains domaines dans lesquels nous devons progresser. Nous nous attendions à être plus compétitifs que nous ne l’avons été, donc nous viserons plus haut dans le top dix à Bakou. Je n’y suis pas allé depuis quelques années, donc je reprendrai confiance avec la voiture grâce aux séances d’essais comme le week-end dernier. »

Steiner contre l’annulation du temps lors d’un crash en qualifications

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, est contre l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote s’il se crashe lors des dernières minutes d’une séance de qualifications.

A Monaco, le pilote Ferrari Charles Leclerc a déclenché un drapeau rouge dans les dernières minutes de la qualification le samedi après avoir percuté un rail à la sortie du complexe de la piscine.

Ce drapeau rouge a empêché tous les pilotes en piste d’améliorer leur temps au tour et Charles Leclerc a donc conservé sa pole position.

Ce crash dans les dernières minutes de la séance de qualifications a fait couler beaucoup d’encre et nombreux sont ceux qui se sont demandés si le Monégasque ne l’avait pas fait « exprès » pour empêcher ses camarades d’améliorer leur temps au tour.

Depuis, le débat pour savoir si l’introduction d’une règle susceptible de supprimer le meilleur temps au tour d’un pilote qui se crashe à la fin des qualifications a été relancé, mais le patron de l’équipe Haas estime qu’il ne s’agit pas d’un problème à résoudre dans l’immédiat.

« Je ne serais pas un grand fan de cette mesure si elle était mise en œuvre. C’est évidemment venu parce que Charles Leclerc a frappé le mur assez fort lors de sa dernière manche en qualifications, mais évidemment ce n’était pas intentionnel. » nous explique Steiner.

« Si cela avait été le cas, la FIA aurait vu cela, il est très facile de voir cela sur les données si quelqu’un a fait quelque chose intentionnellement. »

« Je ne pense pas qu’il soit nécessaire de lancer cette discussion. Et si au lieu d’un drapeau rouge il n’y avait qu’un drapeau jaune et que certaines personnes ralentissent et pas d’autres – est-ce que nous annulons toujours le tour du gars qui a sorti le jaune? »

« Cela a fonctionné pendant longtemps tel quel, et c’est arrivé une fois, en particulier à Monaco où il est très facile de se crasher, je ne pense pas que ce soit un problème que nous devons résoudre pour le moment. »

« Cela fait partie du risque que vous prenez si vous sortez tard dans les qualifications. Si les gens étaient sortis plus tôt, peut-être que cela ne serait pas arrivé. Je pense que si quelqu’un fait quelque chose exprès, il devrait y avoir des conséquences, mais ce n’était pas le cas à Monaco. »

Ferrari prédit une série de courses « compliquées » à partir de Bakou

Bien que la Scuderia Ferrari ait fait des progrès évidents par rapport à la saison dernière et que lors de la dernière course à Monaco l’équipe italienne a décroché une pole position et un podium, Laurent Mekies se veut très prudent quant à la suite de la saison.

Selon le Français, à partir du Grand Prix d’Azerbaïdjan programmé ce week-end à Bakou, les choses s’annoncent un peu plus compliquées pour Ferrari, notamment parce que les prochains tracés conviendront plus à McLaren, Aston Martin, Alpine ou encore AlphaTauri.

« Désormais, nous entamons une partie de la saison qui s’annonce plus compliquée pour nous. » a déclaré Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari.

« Si en Espagne, la SF21 était clairement la troisième meilleure du peloton et qu’à Monaco nous avions même le potentiel pour gagner, la situation devrait être différente dans les prochaines courses, à commencer par Bakou. »

« Déjà ce week-end [à Bakou] on attend une McLaren très forte, qui devrait très bien s’adapter aux caractéristiques du circuit et donc prendre la tête du groupe derrière les deux équipes en lutte pour le championnat du monde. Nous pensons également qu’Alpine, AlphaTauri et Aston Martin seront également très compétitifs. »

« Notre objectif principal sera d’exprimer tout le potentiel disponible et d’essayer de tirer le meilleur parti de chaque opportunité. Pour utiliser une métaphore du football, nous allons essayer de faire une bonne défense et de frapper la contre-attaque. »

Avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Ferrari occupe la quatrième place au championnat du monde des constructeurs avec seulement deux points de retard sur McLaren.

Cinquième à Monaco, Sebastian Vettel veut poursuivre sur sa lancée à Bakou

Après des débuts poussifs avec sa nouvelle équipe lors des quatre premières courses de la saison, Sebastian Vettel a enfin réussi à ouvrir son compteur de points lors de la cinquième manche en franchissant la ligne d’arrivée à la cinquième place à Monaco.

Le quadruple champion du monde, qui a rejoint Aston Martin en début d’année après six saisons passées chez Ferrari, a mis un peu de temps avant de se sentir parfaitement à l’aise au volant de sa nouvelle monoplace, mais depuis deux courses, l’Allemand semble plus en confiance avec l’AMR21.

Pour cette sixième manche de la saison qui se dispute ce week-end dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan, Vettel essaiera donc de maintenir son élan après son bon résultat obtenu à Monaco.

« De Monaco, nous nous rendons sur un autre circuit urbain, Bakou – mais c’est un défi très différent. » nous explique Sebastian Vettel.

« Vous pouvez doubler à Bakou, et la dégradation des pneus est beaucoup plus un facteur déterminant, donc, si le samedi reste important, trouver un bon équilibre pour les secteurs techniques et les sections à grande vitesse, tout en mettant en œuvre une stratégie de course forte, sera la clé d’un bon résultat. Nous venons ici après un bon week-end à Monaco et nous voulons maintenir notre élan. »

A la veille du Grand Prix d’Azerbaïdjan, l’équipe Aston Martin a annoncé avoir signé un partenariat avec Racing Pride – l’organisme de bienfaisance pour les droits des lesbiennes, des gays, des bisexuels et des transgenres qui travaillent dans l’industrie du sport automobile pour promouvoir l’inclusivité dans le sport et parmi ses partenaires technologiques et commerciaux – un combat que Sebastian Vettel soutient : « Je veux aider à mettre en évidence la positivité autour du message d’inclusion et d’acceptation. » nous explique le pilote allemand.

« Je félicite les personnes qui ont poussé la discussion qui a conduit à une inclusion plus large; mais, également, je suis conscient qu’il faut faire plus pour changer les attitudes et éliminer une grande partie de la négativité restante. »

« C’est formidable de voir Aston Martin apporter son soutien à ce problème – il y a un long chemin à parcourir, mais je suis vraiment heureux que nous puissions jouer un rôle positif. »

A l’occasion de ce partenariat, le logo de Racing Pride sera visible sur les deux Aston Martin à partir du Grand Prix de France, septième manche du championnat du monde.

Toto Wolff : « Red Bull sera à nouveau fort » à Bakou

Après un Grand Prix de Monaco compliqué pour l’équipe Mercedes [un abandon et une septième place], l’équipe du constructeur allemand arrive à Bakou plus déterminée que jamais après avoir tiré quelques leçons de la manche monégasque.

A Monaco, l’équipe Mercedes a commis une grosse erreur [bien que la malchance ait également joué un rôle dans l’abandon de Bottas] lorsque le Finlandais s’est présenté à son stand pour changer ses pneumatiques.

Le pistolet du mécanicien préposé à la roue avant droite n’était pas emboité sur l’écrou de roue avec le bon angle, ce qui a eu pour conséquence de limer complétement la tête de l’écrou, rendant le changement de pneumatiques impossible pour Mercedes sur la W12 de Bottas.

Il aura fallu attendre plusieurs jours et le retour à l’usine pour que la roue avant droite soit enfin décrochée de la monoplace, ce qui a permis à toute l’équipe de tirer des leçons importantes pour qu’une telle mésaventure ne se reproduise plus à l’avenir.

« Les week-ends comme Monaco sont ceux qui vous incitent à pousser encore plus. Rien n’est facile dans ce sport, et c’est pourquoi nous l’adorons. Nous savons que si vous n’êtes pas à ou proche de 100%, cela vous perdra. » nous explique Toto Wolff avant la sixième manche de la saison.

« Lundi matin, j’ai vu la même énergie qu’au retour des tests [hivernaux] de Bahreïn et cela me plaît. Nous avons disséqué le week-end, posé des questions difficiles sur nous-mêmes et appris des leçons cruciales. J’aurais aimé que nous puissions revenir en course le week-end dernier. »

A Bakou, Toto Wolff s’attend une nouvelle fois à voir des Red Bull en grande forme sur un tracé urbain bien plus adapté à la RB16B qu’à la W12 à l’empattement long.

« Bien qu’il s’agisse d’un circuit urbain très différent de celui de Monaco, nous nous attendons à ce que ce soit un autre circuit délicat pour nous, ne correspondant pas particulièrement aux caractéristiques et aux traits de la W12. »

« Red Bull sera à nouveau fort, tandis que Ferrari et McLaren ont fait de grands progrès récemment. Un objectif clé pour nous doit être d’exploiter les opportunités qui s’offrent à nous sur ces pistes qui ne sont pas adaptées à notre voiture – lorsque les points sont là, nous devons les saisir. »

« Il y aura des va-et-vient dans ce combat qui est passionnant pour le sport et passionnant pour nous. Nous nous attendons à un autre défi dans les rues de la ville et après les résultats de la dernière course, nous sommes plus déterminés et motivés que jamais à rebondir à Bakou. »

Daniel Ricciardo a fait un « reset » avant le Grand Prix d’Azerbaïdjan

L’Australien Daniel Ricciardo cherchera à rebondir ce week-end à Bakou après un Grand Prix de Monaco à oublier pour lui au volant de sa McLaren.

A Monte Carlo, Daniel Ricciardo n’a jamais été dans le coup de tout le week-end et a franchi la ligne d’arrivée à la douzième place avec un tour de retard sur son coéquipier Lando Norris qui est monté sur la troisième marche du podium.

Après l’épreuve monégasque, le pilote australien a pris un peu de recul pour faire un « reset » et se recentrer sur la prochaine manche qui se disputera ce week-end (du 4 au 6 juin) dans les rues de Bakou en Azerbaïdjan.

« Monaco n’était pas mon week-end mais je cherche à rebondir. Il était important de prendre le temps de faire un reset et de se recentrer avant de se diriger vers Bakou.«  nous explique Daniel Ricciardo.

« L’équipe et moi avons travaillé dur dans la simulation pour comprendre, analyser et identifier les domaines clés que nous devons améliorer.« 

« Nous savons que la voiture a un bon potentiel, il suffit de rassembler toutes les pièces pour le déverrouiller. Il y a toujours cet élément d’adaptation à une nouvelle voiture qui, j’en suis sûr, viendra avec plus de temps et de kilométrage au volant. »

« Je vais continuer à y travailler, miser sur les progrès que nous avons réalisés au Portugal et en Espagne et essayer de me sentir en union avec la voiture. »

« Bakou est un circuit urbain vraiment cool et une de ces courses où tout peut arriver. La piste est connue pour avoir l’une des plus longues lignes droites du calendrier avec trois voitures pouvant rouler côte à côte lorsque vous vous dirigez vers le premier virage. J’espère que nous pourrons mettre la voiture dans la bonne fenêtre dès le vendredi et passer un week-end solide. »

Au championnat du monde, Daniel Ricciardo occupe après les cinq premières courses de la saison la huitième place avec 24 points marqués contre 56 pour son coéquipier Lando Norris, troisième du championnat.

Aston Martin F1 montre son soutien à la communauté LGBTQ +

L’équipe Aston Martin s‘est associée à Racing Pride, qui continuera à fournir un soutien et des ressources autour de la diversité LGBTQ + et de l’inclusion au sein de l’organisation et de la communauté du sport automobile au sens large.

Tout au long du mois de juin, l’équipe Aston Martin publiera une série d’articles mettant en évidence la force de la communauté LGBTQ + dans le sport automobile; tandis que le logo Racing Pride sera présent sur la carrosserie de l’AMR21 lors du Grand Prix de France.

Racing Pride soutiendra la mise à disposition de personnel de l’équipe de Formule 1 – y compris le développement continu de ses politiques d’inclusivité, notamment en organisant des ateliers qui aident à développer et à favoriser une culture quotidienne et inclusive et en élaborant et en développant des stratégies de soutien pour les membres de l’équipe.

« L’équipe Aston Martin s’est engagée à offrir un environnement sûr et inclusif pour la communauté LGBTQ +, et notre alliance avec Racing Pride nous permet de poursuivre cette ambition – pour notre personnel sur les deux niveaux que ce soit personnel et professionnel. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Aston Martin.

« En travaillant aux côtés de nos amis de Cognizant [sponsor titre de l’équipe], nous sommes ravis de pouvoir communiquer une position plus proactive – en particulier tout au long du mois de la fierté – mais nous nous engageons pour l’égalité au sein de l’organisation, et c’est une étape mesurable à entreprendre pour mettre en valeur cette détermination. »

« De plus, nous espérons que notre engagement dans ce dossier servira de phare pour que le reste du monde du sport automobile suive notre exemple. »

« Ce partenariat historique entre l’équipe Aston Martin et Racing Pride aura un impact positif largement ressenti pour la communauté LGBTQ +. » a ajouté Richard Morris, co-fondateur de Racing Pride. 

« Nous cherchons à travailler en étroite collaboration avec l’équipe alors qu’elle s’efforce constamment de créer une culture inclusive dans laquelle tous les membres de l’équipe sont respectés, responsabilisés et valorisés. »

« L’engagement de l’équipe Aston Martin à être un leader dans la création d’une véritable égalité – ce que ce partenariat représente – sera une source d’inspiration pour la communauté LGBTQ + au sein du sport, parmi sa base de fans mondiale et dans la société en général.« 

« Cela marque une étape extrêmement importante dans le parcours de Racing Pride pour promouvoir de manière positive l’inclusion LGBTQ + par le biais du sport automobile. »

La F1 était juste une question de marketing pour Renault selon Horner

Le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, s’est montré assez critique à l’égard de l’ancien PDG de Renault, Carlos Ghosn.

Après plusieurs années de collaboration avec Renault qui auront tout de même permis à Red Bull de décrocher quatre titres constructeurs et pilotes en F1 entre 2010 et 2013, le divorce a été prononcé entre les deux parties à la fin de la saison 2018, l’équipe Red Bull ayant décidé de passer au moteur Honda.

On sait que la relation entre Renault et Red Bull était devenue très tendue lors des dernières années de collaboration et d’ailleurs, l’écurie de Milton Keynes n’a pas hésité à utiliser un moteur Renault rebadgé en TAG Heuer pour ne plus faire apparaitre le logo du constructeur français sur le capot moteur de ses monoplaces.

Désormais équipée d’un moteur Honda, Red Bull développera au cours des prochaines années sa propre unité de puissance via sa division moteur Red Bull Powertrains.

S’exprimant dans le podcast High Performance, le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, n’a pas hésité à tacler l’ancien PDG de Renault Carlos Ghosn qui, selon le Britannique, n’avait tout simplement pas la passion de la Formule 1.

« C’était très difficile parce que nous étions un client. » a expliqué Christian Horner lorsqu’on évoque les années Renault/Red Bull.

« J’ai dû me rendre à Paris trois ou quatre fois pour m’asseoir avec Carlos Ghosn, le président de l’époque, pour lui dire : écoutez, si vous êtes dans ce secteur vous dépensez beaucoup d’argent, mais vous pourriez aussi avoir besoin de dépenser un peu plus, plus judicieusement. Sinon, vous gaspillez ce que vous dépensez maintenant et vous n’obtiendrez rien en retour. »

« Mais son cœur n’a jamais été en Formule 1. C’était juste une question de Marketing qui cochait la case. »

« Cette passion et ce dynamisme – s’il ne les avait pas – comment pouvait-ton s’attendre à ce que cela se ressente dans son organisation. »

« Leur PDG actuel [Luca de Meo, ndlr] est plein de passion et cela stimulera les performances et les résultats car cela émane du sommet. »

Depuis le début de la saison 2021, l’équipe Renault est devenue Alpine F1 Team sous l’impulsion du nouveau PDG du groupe. Alpine est la seule équipe de la grille à utiliser un moteur Renault.