Red Bull aimerait un peu plus capitaliser sur les erreurs de Mercedes

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, estime que les récentes erreurs commises par l’écurie Mercedes à Monza ou encore le week-end dernier au Grand Prix de Russie, prouvent que l’équipe championne du monde en titre peut avoir des failles.

Depuis l’introduction des moteurs hybrides en F1 en 2014, Mercedes est devenue l’équipe à battre et a dominé les deux championnats pilotes et constructeurs durant ces six dernières années.

Bien que Red Bull se soit sensiblement rapprochée au cours des deux dernières saisons, l’écurie Mercedes reste tout de même une « forteresse imprenable » et qui n’a commis jusqu’ici que très peu d’erreurs.

Mais depuis quelques courses, la concurrence peut constater qu’une certaine « suffisance » s’est installée chez Mercedes avec des erreurs qui, jusque là n’auraient jamais été faites.

A Monza, l’équipe a autorisé son pilote Lewis Hamilton à entrer dans la voie des stands alors que celle-ci était fermée, alors que lors de la dernière course à Sotchi, l’équipe du constructeur allemand a permis à Hamilton de réaliser un essai de départ dans une zone non réglementaire.

Ces deux erreurs ont été immédiatement sanctionnées par des pénalités pour Lewis Hamilton et lui auront très certainement couté deux victoires.

« C’est pour cela que nous aimerions désespérément avoir une voiture pour les défier, car je pense que sur le plan opérationnel, nous avons une équipe très forte. » déclaré Horner, cité par Racer.

« Nous l’avons démontré à nouveau avec l’arrêt au stand le plus rapide [à Sotchi]. Si nous n’avons pas battu le record, ils [les mécaniciens] en étaient certainement très, très proches [quatre centièmes]. »

« Mais bon, nous nous concentrons uniquement sur nous-mêmes, ils [Mercedes] ont évidemment eu des problèmes et quand vous êtes constamment aux avant-postes, il est parfois plus facile d’être l’équipe qui fait office de challenger. »

« Parfois, la suffisance peut s’infiltrer lorsque vous avez vécu une telle période de domination, mais Mercedes avait tout de même une voiture plus rapide que nous ce week-end [à Sotchi]. »

« De toute évidence, nous avons pu bénéficier de la pénalité de Lewis, mais je pense que Max a aussi réussi à tirer chaque once de performance de la voiture tout au long du week-end. » 

Après le Grand Prix de Russie, l’équipe Red Bull occupe toujours la seconde place au championnat constructeurs avec tout de même 174 points de retard sur Mercedes.

Classement constructeurs F1 2020

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Button : Hamilton profiterait davantage de ses victoires avec des courses plus disputées

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton, Jenson Button, estime que le sextuple champion du monde – qui s’apprête à égaler le record de victoires de Michael Schumacher en F1 – profiterait davantage de ses records et ses victoires s’il avait une vrai concurrence en piste.

Lewis Hamilton a souvent dit que battre les records établis par ses deux idoles Michael Schumacher et Ayrton Senna n’était pas une priorité dans sa carrière, mais selon Jenson Button, le Britannique minimise ses victoires, notamment parce qu’il n’a pas réellement de concurrent en piste hormis son coéquipier.

« Je pense que les pilotes disent certaines choses pour soulager la pression qui vient du monde extérieur, mais aussi qu’ils s’imposent. » explique Jenson Button à inews.

« Mais avoir autant de victoires que la légende Michael Schumacher est incroyable. J’ai couru avec Michael pendant cinq de ses championnats du monde et c’était génial d’être sur le circuit avec lui. »

« Il avait un équipement supérieur la plupart du temps, mais parfois il ne l’avait et nous pouvions avoir un vrai combat et c’était un vrai privilège. »

« Je connais Lewis, il aime gagner, il est définitivement un gagnant et il est très doué, mais je sais qu’il ne profitera pas autant de gagner maintenant qu’il ne l’aurait fait s’il avait eu une vraie compétition de l’extérieur. »

« Si Charles [Leclerc], Sebastian [Vettel] ou Max [Vertsappen] avaient un équipement pour défier Lewis, je pense qu’il en profiterait beaucoup plus. »

« Ou s’il y avait encore Michael Schumacher et qu’il pouvait le battre – cela signifierait plus pour lui. »

« C’est difficile parce que vous remportez chaque victoire que vous remportez, mais vous voulez que la concurrence soit là pour vous défier pour cette victoire. »

Red Bull va prendre des mesures pour fournir à Albon une RB16 plus stable

Dixième à l’arrivée du Grand Prix de Russie, Alex Albon a connu un week-end difficile à Sotchi, et n’a pas été aidé en course par certaines caractéristiques de la RB16 qui ont été appuyées sur le tracé de Sotchi selon son patron.

Auteur du dixième temps en qualifications le samedi, le pilote thaïlandais s’est finalement élancé depuis la quinzième place sur la grille de départ en raison d’une pénalité de cinq positions pour avoir changé de boîte de vitesses.

Après avoir passé une grande partie de la course en fond de classement, Albon a finalement réussi à franchir la ligne d’arrivée à la dixième place et a marqué un point, quand son coéquipier Max Verstappen a terminé le Grand Prix de Russie sur la seconde marche du podium.

« Je pense qu’Alex est particulièrement sensible à certaines des caractéristiques de la voiture, il a du mal avec ça sur ce type de circuit avec des virages courts et de grandes zones de freinage. De toute évidence, il y  beaucoup de choses à regarder pour lui. » explique Horner.

« Dans la seconde moitié de la course, il s’est assez bien rétabli, mais de toute évidence, ce week-end a été difficile pour lui. »

« Alors c’est dommage après le podium d’il y a deux semaines [au Mugello] que cette course ait probablement été l’une des plus dures de l’année pour lui. »

Bien conscient que Alex Albon n’est toujours pas à l’aise au volant d’une RB16 capricieuse, Christian Horner insiste sur le fait que l’équipe va essayer d’appliquer des contre-mesures lors des Grands Prix suivants pour permettre au pilote thaïlandais de se sentir plus à l’aise.

« Je pense que nous avons compris certains des problèmes que nous avons avec la voiture et que nous travaillons évidemment dur pour y remédier. »

« J’espère que dans les courses restantes, nous pourrons, j’espère, prendre des mesures qui amélioreront la voiture dans ce domaine. »

C’est Romain Grosjean qui cédera sa place à Ilott en EL1 au Nürburgring

Ce mardi, l’équipe Haas a annoncé que Callum Ilott, membre de la Ferrari Driver Academy, sera aux commandes de la Haas VF20 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel organisé au Nürburgring, en Allemagne, le 9 octobre.

Le jeune pilote britannique – qui en est à sa deuxième saison en Formule 2 avec UNI-Virtuosi Racing – occupe actuellement la seconde place au classement général de la F2 et est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team. » a commenté Callum Ilott.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

Mais lors de cette annonce, l’écurie américaine n’a pas précisé quel pilote Ilott remplacerait pour cette première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, mais c’est chose faite désormais.

L’équipe Haas a confirmé que Romain Grosjean laisserait son baquet au jeune britannique pour les EL1 au Nürburgring, tandis que le Français débutera son week-end en Allemagne à partir des EL2.

Toto Wolff prendra une décision dans l’intérêt de sa famille pour 2021

Toto Wolff, papa de trois enfants, regrette de ne pas avoir vu grandir les deux premiers en raison de son travail très prenant, mais avoue que ces dernières années il a pu un peu plus profiter de son petit dernier qu’il a eu avec sa compagne actuelle, Susie Wolff.

A la fin de cette saison 2020, le contrat de l’Autrichien le liant à Mercedes arrivera à son terme  et jusqu’à présent, Wolff n’a pas encore pris sa décision sur le rôle exact qu’il assumera au sein de l’équipe.

Interrogé par Sky Sports, pour savoir s’il était toujours motivé pour continuer à diriger la meilleure équipe de F1 depuis l’introduction des moteurs hybrides en 2014, Toto Wolff dit qu’il prendra une décision dans l’intérêt de sa famille.

« Je pense que j’ai beaucoup de chance d’avoir un fils de trois ans et demi et de vivre en Grande-Bretagne parce que je fais avec lui ce que je ne pouvais pas faire avec mes enfants plus âgés. »

« J’ai une relation fantastique avec eux, Benedict a terminé le lycée et va aller à l’université et Rosa est sur le point d’y aller aussi. »

« J’aime les choses simples comme emmener mon fils à la maternelle, aller le chercher et passer le week-end ensemble. »

« C’est quelque chose que j’ai découvert maintenant et que je n’ai jamais fait auparavant, parce que j’avais l’habitude de dire au revoir le matin et de ne pas revenir avant la nuit. »

« Grâce à cela, ma qualité de vie s’est améliorée et j’adore ça. Je me sens aussi très chanceux de continuer à avoir un lien très fort avec mes enfants plus âgés. Elles m’appellent quand elles ont des problèmes et nous essayons de nous voir fréquemment. »

« Ce que j’ai toujours dit, c’est que vous devez évaluer le moment où vous passez de « très bon » à « bien », car alors vous ne pouvez plus contribuer à la performance d’une organisation. »

« Je ne pense pas que ce moment soit encore arrivé, mais dans notre équipe, nous regardons vers l’avenir. »

« J’ai besoin de regarder ce qui est dans l’intérêt de ma famille et de moi-même. Je ne démissionne pas de mon poste de chef d’équipe, mais je regarde vers l’avenir pour voir comment je pourrais m’impliquer dans l’équipe. »

« Ce n’est pas que je vais quitter complétement l’équipe, mais je vais étudier d’autres options. »

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Schumacher, Ilott et Shwartzman en piste à Fiorano avec une Ferrari

Trois des meilleurs talents de la Ferrari Driver Academy (FDA) – Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman feront leurs débuts officiels lors d’un week-end de Grand Prix de Formule 1 d’ici la fin de la saison 2020.

Les deux premiers du championnat de F2, à savoir Schumacher et Ilott, participeront à la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel, prévue le vendredi 9 octobre au Nürburgring: Mick Schumacher sera au volant de l’Alfa Romeo C39 tandis que Callum IIlott pilotera une Haas VF-20.

Robert Shwartzman quant à lui, actuellement cinquième du classement F2, les imitera lors du dernier Grand Prix du championnat, celui d’Abou Dhabi programmé au mois de décembre.

En préparation de leurs débuts, les trois pilotes FDA s’affaireront demain [mercredi 29 septembre] sur la piste de Fiorano pour une journée d’essais avec une monoplace de Formule 1, la SF71H qui a concouru lors de la saison 2018 pour la Scuderia Ferrari.

Ce sera donc une journée importante pour les trois, une autre étape du projet « RoadtoF1 », visant à préparer au mieux les pilotes de la FDA à leurs débuts en F1.

Après avoir effectué les tests de baquet nécessaires à la veille du voyage à Sotchi, Callum Ilott, Mick Schumacher et Robert Shwartzman se sont engagés aujourd’hui dans une série de réunions préparatoires pour le test de demain.

« Nous voulions organiser ce test pour mettre nos trois talents dans les meilleures conditions possibles pour affronter un événement qui restera spécial pour leur carrière. » nous explique Laurent Mekies, directeur sportif de Ferrari et directeur de la FDA.

« Il leur sera utile de se familiariser avec une voiture de Formule 1, beaucoup plus complexe que celle avec laquelle ils ont l’habitude de rouler actuellement. »

« Nous sommes ravis que Haas et Alfa Romeo Racing offrent cette opportunité à trois jeunes comme Callum, Mick et Robert et j’en profite pour remercier les deux équipes. »

« Nous croyons fermement en notre Académie, qui a déjà confirmé avec Charles Leclerc qu’elle peut donner à la Scuderia un moteur sur lequel bâtir l’avenir à long terme. »

Mick Schumacher au volant de l’Alfa Romeo en EL1 au Nürburgring

Mick Schumacher fera ses débuts lors d’une séance d’essais libres officielle lors d’un week-end de course de F1 en prenant le volant de l’Alfa Romeo C39 en EL1 dans le cadre du Grand Prix d’Eifel au Nürburgring le mois prochain.

Le jeune pilote de 21 ans, membre de la Ferrari Driver Academy (FDA), est actuellement en tête du classement du championnat de Formule 2, après avoir remporté une victoire à Monza plus tôt ce mois-ci avant un triomphe dans la course de Sotchi la semaine dernière, et a déjà une expérience antérieure au volant d’une Formule 1, après avoir testé pour Alfa Romeo et Ferrari en 2019.

Schumacher embarquera dans la voiture d’Antonio Giovinazzi pour la première séance d’essais libres, avant que l’Italien ne reprenne ses fonctions de pilote pour le reste du week-end de course.

« Je suis ravi d’avoir cette chance aux essais libres. Le fait que ma première participation à un week-end de Formule 1 se déroule devant mon public au Nürburgring rend ce moment encore plus spécial. » explique Mick Schumacher.

« Je tiens à remercier Alfa Romeo Racing et la Ferrari Driver Academy de m’avoir donné l’opportunité de goûter à un autre avant-goût de la Formule 1 air un an et demi après notre essai routier commun à Bahreïn. »

« Au cours des dix prochains jours, je vais bien me préparer, afin de pouvoir faire le meilleur travail possible pour l’équipe et obtenir des données précieuses pour le week-end. »

Callum Ilott au volant de la Haas en EL1 au Nürburgring

Callum Ilott, membre de la Ferrari Driver Academy, sera aux commandes de la Haas VF20 lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix de l’Eifel organisé au Nürburgring, en Allemagne, le 9 octobre.

Le jeune pilote britannique – qui en est à sa deuxième saison en Formule 2 avec UNI-Virtuosi Racing – occupe actuellement la seconde place au classement général de la F2 et est un sérieux prétendant pour un baquet chez Haas l’an prochain.

« C’est un vrai privilège d’obtenir mon premier run lors d’une séance d’essais libres, en particulier de le faire avec Haas F1 Team », a commenté Callum Ilott.

« C’est incroyable d’avoir cette chance sur une piste qui est l’une de mes préférées – c’est là que j’ai marqué le premier podium de ma carrière en 2015. »

« Le Nürburgring signifie beaucoup pour moi et c’est une piste avec un véritable héritage, donc c’est super d’avoir ma première sortie lors d’un week-end de course de Formule 1 là-bas. »

« Merci à Haas F1 Team et à la Ferrari Driver Academy de m’avoir offert une si belle opportunité. Cela devrait être vraiment amusant et excitant. J’ai l’intention d’en tirer le meilleur parti, j’ai vraiment hâte d’y être. »

« Callum Ilott a clairement démontré cette saison pourquoi Ferrari le tient en si haute estime. » a jouté Guenther Steiner, directeur de l’équipe Haas.

« Il a démontré son rythme et son art de course tout au long de la saison 2020 avec quatre pole positions et trois victoires dans ce qui a sans aucun doute été une autre saison très compétitive de F2. Nous sommes heureux de lui offrir l’opportunité de conduire une Formule 1 au Nürburgring. »

L’équipe Haas n’a pas précisé qui de Romain Grosjean ou de Kevin Magnussen serait remplacé lors de ces EL1.

McLaren en dehors des points pour la première fois depuis le Mexique 2019

Au Grand Prix de Russie, McLaren a mis fin à une longue série ininterrompue de courses où l’équipe britannique a marqué des points.

Dimanche dernier à Sotchi, et pour la première fois depuis le Grand Prix du Mexique 2019, Carlos Sainz et Lando Norris ont terminé le Grand Prix de Russie en dehors des points.

L’Espagnol Carlos Sainz a dû abandonner dès le premier tour de course après avoir percuté un mur situé dans l’échappatoire du virage numéro deux, tandis que son coéquipier Lando Norris a terminé à une lointaine quinzième place et à plus d’un tour des dix premiers.

Pour le directeur de l’équipe McLaren, l’Allemand Andreas Seidl, ce constat d’échec est difficile à accepter : « L’équipe – sur la piste et à l’usine – a fait un grand travail, donc c’est difficile à accepter. » a-t-il déclaré.

« C’était un dimanche après-midi très décevant pour nous avec aucun point marqué. Notre course était terminée après seulement deux virages. »

« Carlos a heurté le mur et Lando a dû faire en sorte de l’éviter. Nous avons donc chaussé les pneus Durs sur la voiture de Lando à la fin du premier tour pour le faire aller jusqu’à l’arrivée, ce qui était un choix judicieux compte tenu de la longue durée de vie de ce composé. »

« Lando a tout donné, mais sans une autre voiture de sécurité pour redistribuer un peu les cartes, il ne pouvait vraiment rien faire. »

Au classement constructeurs, McLaren conserve sa troisième position après la Russie, mais l’équipe de Woking n’a plus que sept points d’avance sur Renault et cinq points sur Racing Point.

Classement constructeurs F1 2020

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L’erreur de Hamilton a-t-elle été signalée par d’autres équipes à la FIA ?

S’exprimant sur le podcast F1 Nation, l’ingénieur en chef de course de l’équipe Mercedes, Andrew Shovlin, a expliqué le rôle de l’équipe dans l’incident litigieux qui a couté une double pénalité à Lewis Hamilton au Grand Prix de Russie et une amende de 25 000 euros à son équipe.

Le sextuple champion du monde a reçu deux pénalités de cinq secondes au Grand Prix de Russie pour avoir réalisé un essai de départ dans une zone non réglementaire avant le départ de la course.

Les commissaires de la FIA ont donc infligé deux fois cinq secondes de pénalité à Hamilton – la première pour avoir réalisé un essai de départ au mauvais endroit et l’autre pour avoir enfreint une règle qui stipule qu’aucune voiture ne peut s’arrêter dans la voie « rapide » de la voie des stands.

En plus de ces deux pénalités de temps, le Britannique a également reçu deux points de pénalité sur sa super licence, mais à la surprise générale, ces deux points lui ont été rendus quelques heures plus tard et c’est son équipe Mercedes qui a écopé d’une amende de 25 000 euros.

Tout d’abord, Shovlin a expliqué pourquoi Hamilton ne s’était pas arrêté là où tout le monde l’avait fait.

« Sur certains circuits, il y a une zone qu’ils peignent sur le sol et vous devez le faire [l’essai de départ] dans la zone; sur d’autres circuits, c’est une sorte de zone générale. » explique Shovlin.

« Souvent, s’il y a beaucoup de gommes [au sol], cela ne sera pas représentatif du grip. Les pilotes – ainsi que les ingénieurs – voudront trouver un grip un peu plus proche en termes d’adhérence que sur la grille. »

« Et ce qui s’est passé, c’est que Lewis a demandé s’il pouvait aller un peu plus loin [le long de la sortie des stands] – mais nous n’avions pas réalisé jusqu’où il était allé. »

« C’était vraiment juste pour pouvoir trouver un morceau de tarmac qui ressemble le plus possible à celui que vous trouverez lorsque vous prendrez le départ de la course. »

Shovlin a ajouté que le mauvais positionnement de Hamilton n’était devenu évident pour Mercedes que lors de son deuxième essai de départ.

« Nous n’avons pas vu le premier, mais quand nous avons vu le second, nous nous sommes dit qu’ils [les commissaires de la FIA] n’allaient pas aimer. »

« Nous ne pensions pas que c’était dangereux et étant donné que les notes de l’événement disaient que c’était sur le côté droit après la sortie des stands, nous avons donc pensé que cela aurait pu être suffisamment ambigu. »

« Ce n’était pas une surprise totale qu’ils n’ont pas aimé ça, et il se peut qu’il y ait eu des équipes qui l’ont signalé tout comme la FIA ou les commissaires ont pu le repérer eux-mêmes. Je ne sais pas. »

Il est impossible de savoir si ou ou non une autre équipe de la grille est allée signaler l’erreur de Lewis Hamilton auprès des commissaires de la FIA en Russie.

Mais il est certain que les commissaires ont tout de suite remarqué que le Britannique s’arrêtait au mauvais endroit, comme ont pu le constater en direct des millions de fans sur le signal international diffusé par la FOM.

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Red Bull atomise encore la concurrence dans les stands

L’équipe Red Bull Racing a une nouvelle fois démontré sa supériorité dans les stands au Grand Prix de Russie en exécutant les deux arrêts les plus rapides de la saison 2020.

À Sotchi, les mécaniciens de Red Bull ont battu à deux reprises leur record personnel pour la saison en cours en franchissant le chiffre de 1,90 seconde non pas une mais deux fois.

Ils ont commencé dans les premiers tours de la course avec un arrêt au stand de 1,89 seconde pour Alexander Albon.

Ils ont ensuite fait encore mieux au 25e tour lorsque Max Verstappen s’est présenté dans la voie des stands pour effectuer son premier et unique arrêt au stand.

Les mécaniciens ont échangé ses pneus Mediums contre des pneus Durs en seulement 1,86 seconde, ce qui est un nouveau record pour la saison 2020 et en même temps, seulement quatre centièmes de moins que le record du monde.

L’équipe Williams a exécuté les troisième, quatrième, cinquième et sixième arrêts aux stands les plus rapides, mais son record personnel n’était que de deux secondes pour le deuxième des trois arrêts de George Russell.

En conséquence, Red Bull est désormais en tête dans la bataille pour le prix DHL Fastest Pit Stop. Ils ont marqué 293 points depuis le début de la saison 2020, tandis que les principaux rivaux Mercedes et Williams ont jusqu’à présent marqué 162 et 154 points respectivement.

Avec un seul petit point marqué depuis le début de la saison, l’équipe Haas demeure la lanterne rouge de ce classement.

Classement DHL Fatest Pit Stop

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Lewis Hamilton chez Red Bull ? Horner répond à Eddie Jordan

L’ancien directeur d’équipe Eddie Jordan a déclaré la semaine dernière qu’il aimerait voir Lewis Hamilton rejoindre Max Verstappen chez Red Bull pour former une équipe de choc.

Le sextuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, n’a pour le moment toujours aucun contrat pour l’année prochaine, même s’il ne fait aucun doute que son employeur Mercedes prolonge son engagement au-delà de la saison 2020 très prochainement.

Mais pour Eddie Jordan, voir Lewis Hamilton quitter son cocon pour rejoindre une équipe comme Red Bull aux côtés du jeune Max Verstappen serait une perspective bien plus attrayante pour la Formule 1.

« Personnellement, je pense que Lewis devrait aller chez Red Bull et pas chez Ferrari. » a déclaré Jordan au micro de Ziggo Sport.

« Je pense que ce serait parfait, parce que le meilleur jeune pilote de la F1 actuellement est Max Verstappen. Il n’y a aucun doute là-dessus. »

« Son style, sa vitesse, son intelligence, son contrôle de la voiture, son arrogance. Les vainqueurs de Grands Prix et les champions ont besoin d’arrogance. »

« Je ne sais pas s’il a reçu ça de Jos [son père], mais le fait est qu’il a un talent incroyable. Et ce que je pense, c’est que s’il avait un coéquipier comme Lewis Hamilton, il serait capable de le battre. »

Interrogé le week-end dernier en Russie pour savoir ce qu’il pensait des récents propos d’Eddie Jordan, le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, ne pense pas que cela soit faisable dans un avenir proche.

« C’est plus facile je pense quand vous avez une voiture vraiment dominante [d’attirer un grand pilote], mais dans une compétition plus indécise, sans savoir ce qu’il va advenir en 2021 et 2022, ça me parait très compliqué. » explique Horner au micro de la RTBF.

« Je ne pense pas que cela va arriver dans un futur proche. En plus de cela, je n’ai pas reçu de coup de fil de Lewis Hamilton encore. Malgré ce que voudrait Eddie Jordan, je ne pense pas que cela va se réaliser. »

L’actuel duo de pilotes de l’équipe Red Bull Racing est composé de Max Verstappen [dont le contrat a déjà été renouvelé jusqu’en 2023] et du Thaïlandais Alex Albon.

Si l’avenir de Max Verstappen est déjà scellé depuis longtemps, celui d’Albon est toujours en pointillé, mais les derniers propos tenus par le directeur de l’équipe devraient rassurer le Thaïlandais.

« Notre intention est absolument de conserver nos pilotes actuels et Alex est notre choix préféré. » a indiqué Horner.

« Inévitablement, vous devez être conscient des autres options disponibles, mais notre préférence absolue et notre probabilité sont de conserver la gamme actuelle de pilotes que nous avons. »

Lorsqu’on lui demande si Red Bull fera bientôt une annonce officielle, le Britannique répond: « Ce sera certainement avant Noël. De toute évidence, tous les pilotes sont sous contrat avec Red Bull sur plusieurs années. »

« Donc, il y a des points de déclenchement à différents moments de leur contrat, mais ce sera certainement plus tard dans l’automne. »

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Brawn impressionné par les progrès de Renault F1

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, est impressionné par les progrès constants réalisés par Renault, qui n’est désormais plus qu’à sept points de la troisième place au championnat constructeurs.

Pour Ross Brawn, si Renault F1 arrive à trouver encore un peu plus de vitesse d’ici la fin de la saison et termine régulièrement aux avant-postes, l’équipe du constructeur français terminera la campagne 2020 en étant la meilleure équipe du milieu de la grille.

« Renault a évolué vers une opération très impressionnante au cours des dernières courses et semble offrir des performances plus constantes. » explique Ross Brawn dans sa dernière chronique pour la F1.

« Cela suggère qu’ils comprennent mieux l’ensemble de leur package, avec Daniel Ricciardo et Esteban Ocon pilotant à un niveau élevé et essayant d’en tirer le meilleur parti. »

« Ils n’ont plus que sept points de retard sur McLaren dans la lutte pour la troisième place du championnat des constructeurs. De toute évidence, dans cette position ils ont tout à jouer. »

« S’ils peuvent trouver un peu plus de vitesse et maintenir leur régularité, il ne faudra pas longtemps avant qu’ils ne soient les meilleurs du milieu de peloton, ce qui inclut actuellement Ferrari et signifie que les trois grands sont devenus les deux grands avec Mercedes et Red Bull. »

Au championnat constructeurs, Renault F1 a marqué 99 points en dix courses et occupe actuellement la cinquième place. L’équipe d’Enstone n’est qu’à cinq points de Racing Point et sept points de McLaren.

Classement constructeurs F1 2020

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Virage 2 à Sotchi : la F1 et la FIA vont trouver une solution

Après le Grand Prix de Russie disputé ce dimanche à Sotchi, plusieurs pilotes – dont Carlos Sainz ou encore George Russell – ont demandé à la FIA une modification du virage numéro deux du tracé russe avant la prochaine édition.

Ce dimanche en course, le pilote McLaren Carlos Sainz a terminé son Grand Prix de Russie au deuxième virage juste après le départ, après avoir percuté un mur situé au fond de l’échappatoire.

Ce virage numéro deux à Sotchi est toujours très compliqué à prendre pour les pilotes, principalement parce qu’ils arrivent à plus de 300 km/h en bout de ligne droite avant de devoir entrer dans le virage deux qui est à 90 degrés.

Beaucoup de pilotes se retrouvent donc en difficulté et n’hésitent pas à grimper sur les vibreurs situés à l’extérieur du virage, ce qui leur coute une pénalité de cinq secondes à chaque fois qu’ils touchent la banane orange.

Ross Brawn, manager sportif de la F1, a bien entendu les critiques des pilotes ce week-end, et assure que la FIA et la F1 vont faire en sorte de trouver une meilleure solution à l’avenir, mais le Britannique écarte définitivement l’idée de placer un bac à gravier à cet endroit.

« Il y a eu des parties controversées sur le circuit ce week-end, et je sais que la FIA est très objective et constructive dans sa façon de voir ces choses. » explique Ross Brawn.

« Je suis sûr qu’ils examineront les incidents du virage 2 pour voir s’il existe une meilleure solution. »

« Il y a une bataille constante pour empêcher les pilotes d’abuser des limites de la piste. Vous n’abusez pas des limites de piste si vous vous retrouvez dans le gravier. »

« Ils le font si c’est de l’asphalte. Mais si vous avez des bacs à gravier partout, il iront sur la piste et vous perdrez des voitures si elles sortent, ce que nous ne voulons pas faire. »

« Alors vous êtes damné si vous le faites, damné si vous ne le faites pas. L’asphalte est principalement la meilleure solution, mais nous devons avoir des limites de piste pour nous assurer que les pilotes n’abusent pas des échappatoires en asphalte. »

« Si vous entrez dans un virage en sachant que la pire chose qui va se passer est que vous serez sur de l’asphalte et que vous pourrez revenir [en piste], vous vous engagez davantage dans le virage. »

« Je suis sûr que la FIA, la F1 et le directeur de course de la FIA, Michael Masi, se pencheront sur le virage 2 [de Sotchi] pour voir s’il existe une meilleure solution. »

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Le circuit de Barcelone se trouve dans « une situation d’urgence »

L’ancien député européen et membre du parti démocrate Catalan, Ramon Tremosa, assure actuellement le rôle de président du circuit de Barcelona-Catalunya après la démission surprise de Maria Teixidor, qui a quitté ses fonctions moins de deux mois seulement après son arrivée.

Tremosa a donc pris les commandes du circuit de Barcelone, notamment pour garantir que le contrat avec la F1 – qui arrive à son terme en octobre – se termine avec succès et que les négociations pour un nouveau contrat puissent débuter sereinement.

« Nous sommes dans une situation d’urgence et j’ai décidé d’assumer temporairement la présidence du circuit afin de garantir que le contrat avec la F1 se termine avec succès. » explique Tremosa à Lavanguardia.

« J’ai également eu une rencontre avec le directeur de la Dorna [qui gère le MotoGP] qui s’est très bien déroulé, puisqu’il se dit prêt à continuer. »

« J’assume la présidence pour donner la stabilité et sortir d’une situation étrange. [Il sera là] le temps que ça prendra, dans le cas de Teixidor [Maria] il a fallu modifier les statuts (pour avoir des fonctions exécutives) ce qui était complexe. »

« Nous avons maintenant l’objectif à court terme de la F1. Nous devrions essayer de clôturer en octobre et ensuite nous réfléchirons au modèle de gouvernance. »

Lorsqu’on lui demande s’il allait mener les négociations avec Liberty Media pour accueillir la F1 l’an prochain, Tremosa répond : « Je ne suis pas un expert de la F1, mais il y a du personnel suffisamment qualifié pour cela. »

« Cette année, avec la crise du Covid-19, la Generalitat n’a pas eu à faire face au paiement de redevances. Nous avons pu faire le GP F1 en août et maintenant le GP MotoGP, et cela a sauvé la continuité au pire moment. »

« On ne sait pas quelle sera la situation l’année prochaine et cela oblige tout le monde à réfléchir. Nous verrons comment la F1 respire et ce qui peut être fait. »

« Les administrations n’ont pas plus d’argent qu’il y a un an: les circonstances ont changé.« 

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Comment Pirelli choisit ses pneus pour les circuits inédits en F1 ?

Le directeur de Pirelli, Mario Isola, est revenu un peu plus en détail sur la façon dont le manufacturier unique de la F1 a sélectionné ses pneus pour les courses se disputant sur des tracés inédits cette année.

Cette saison, la F1 s’est déjà rendue sur le tracé inédit du Mugello en Italie pour le Grand Prix de Toscane et s’apprête à débarquer sur cinq autres circuits sur lesquels les F1 modernes n’ont encore jamais roulé avec le Nürburgring en Allemagne, Portimao au Portugal, Imola en Italie, Istanbul en Turquie ou encore le petit tracé de Bahreïn où la pole position se jouera en moins d’une minute.

Afin d’être plus flexible en termes de logistique, Pirelli a pris la décision cette année de modifier l’allocation de pneumatiques en mettant à disposition des équipes deux trains de pneus Durs, trois de Mediums et huit de Tendres.

Petite exception pour Portimao et Istanbul où les pilotes auront le droit à trois trains de pneus Durs [au lieu de deux] et sept trains de Tendres [au lieu de huit].

Concernant le choix des gommes donc, Mario Isola explique que Pirelli se fie aux données historiques obtenues essentiellement grâce aux autres catégories qui ont déjà roulé sur ces pistes par le passé, ainsi qu’aux informations obtenues par les équipes dans le simulateur.

« Le système est toujours le même, car chaque année nous avons de nouvelles pistes, cette année beaucoup plus que d’habitude mais nous nous appuyons sur les simulations des équipes, donc nous faisons un calcul de l’énergie qui traverse les pneus sur un tour ou sur plusieurs tours. » nous explique Isola.

« Nous considérons la rugosité du tarmac; dans certains cas, il était possible de mesurer la rugosité; dans certains cas, nous devons nous fier aux informations historiques dont nous disposons. »

« A partir de là, nous sélectionnons les trois composés pour chaque événement. Nous avons une option supplémentaire, cette année, qui consistait également à modifier légèrement la répartition des composés. »

« Vous savez que cette année, il a été décidé de donner à chaque équipe deux trains de Durs, trois de Mediums et huit de Tendres afin d’accélérer la production et l’expédition et d’être plus flexible, compte tenu du calendrier assez fluide. »

« Pour Portimao et Istanbul nous avons décidé d’augmenter le nombre de pneus Durs de deux à trois et évidemment de réduire le nombre de pneus Tendres de huit à sept car ces circuit sont des tracés assez sévères, l’asphalte est abrasif et donc nous avons décidé cette réduction en collaboration avec la FIA. »

Des tests pour 2021 au Portugal

A Portimao, Pirelli disposera de 30 minutes pour tester des prototypes de pneus 2021 lors des essais libres du Grand Prix du Portugal, alors le manufacturier cherche à finaliser la nouvelle construction de ses gommes pour la saison prochaine.

La société italienne avait initialement prévu de tester les prototypes pendant 30 minutes en EL2 au Grand Prix du 70e anniversaire à Silverstone et pour le Grand Prix d’Espagne à Barcelone, mais a choisi de ne pas le faire.

« Nous avons décidé de reporter les tests prévus lors de la deuxième course à Silverstone et Barcelone pour redessiner certains prototypes avec le temps supplémentaire de réviser légèrement la construction pour l’année prochaine. »

« Ce n’est que 30 minutes. Nous fournirons différents plans de course pour différentes équipes afin de collecter autant d’informations que possible pour définir le pneu pour l’année prochaine. »

Le Portugal a été choisi comme site pour ces tests, ce qui n’est pas l’idéal selon Isola étant donné que la Formule 1 n’y a jamais couru – mais il est convaincu que les caractéristiques de la piste et le climat seront en leur faveur.

« Portimao est une nouvelle piste. Nous n’avons pas beaucoup de données de Portimao. À partir de maintenant, nous avons beaucoup de nouvelles pistes [comme Nurburgring, Imola et Istanbul], nous avons donc décidé sur quelle piste nous voulons tester et c’est Portimao, qui est un circuit de haute sévérité où nous y trouverons probablement du beau temps et c’est pourquoi nous avons décidé de désigner Portimao pour notre test. »

Rappelons qu’en 2021, les pneumatiques en F1 resteront sensiblement les mêmes que pour la saison 2020, alors qu’à partir de 2022, Pirelli introduira enfin ses gommes 18 pouces en catégorie reine.

Les pneus choisis par Pirelli

Pirelli modifie l'allocation de pneus pour Imola, le Portugal et la Turquie 1

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Simon Roberts ne sait pas s’il sera toujours directeur de Williams en 2021

Simon Roberts occupe le poste de directeur par intérim de l’équipe Williams pendant une période de transition, suite à l’annonce de la démission de Claire Williams en tant que directrice adjointe de l’équipe.

Depuis l’annonce de la vente de l’équipe Williams au fonds d’investissement américain Dorilton Capital, la famille Williams a pris la décision de quitter définitivement le monde de la Formule 1 et Simon Roberts a donc été nommé à la tête de l’écurie de Grove le temps que les nouveaux propriétaires nomment un nouveau directeur.

Roberts, qui a rejoint l’équipe plus tôt cette année en tant que responsable des fonctions techniques, opérationnelles et de planification de la F1, ne sait donc toujours pas s’il conservera son poste l’année prochaine.

« C’est une chose sur laquelle nous ne nous sommes pas vraiment concentrés, pour être honnête. L’ensemble du processus de vente s’est déroulé beaucoup plus rapidement que nous ne l’avions prévu, puis Claire [Williams] a pris sa décision [de partir], ce qui a été un choc pour nous tous. » explique Simon Roberts.

« Donc, le plus important était de conserver la continuité. Je suis donc vraiment très heureux d’avoir invité à intervenir, j’apprécie vraiment cela et j’espère pouvoir continuer à le faire plus longtemps – mais nous n’en avons même pas discuté. »

« Ce n’est pas ma priorité pour l’instant et ce n’est pas la leur. Il y a beaucoup de travail à faire et nous sommes tous concentrés là-dessus et concentrés sur la progression de l’équipe. »

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Les quatre moteurs Honda dans le top 10, une première depuis Monaco 2019

Après les problèmes rencontrés sur son unité de puissance aux Grands Prix d’Italie et de Toscane, le motoriste Honda a introduit quelques correctifs avant le Grand Prix de Russie et force est de constater que le bloc V6 nippon a tourné comme une horloge ce week-end à Sotchi.

Avant la dixième manche de la saison 2020, Honda a appliqué des contre-mesures sur son moteur à la suite d’un abandon à Monza pour Max Verstappen et après avoir detecté un problème sur la monoplace du Néerlandais sur la grille de départ du Grand Prix de Toscane.

Ce dimanche au Grand Prix de Russie, les quatre monoplaces équipées du moteur Honda ont réussi à rallier l’arrivée et ont même terminé la course dans le top dix, une première depuis le Grand Prix de Monaco 2019.

« Ce fut une belle journée pour Honda avec quatre voitures dans les points pour la première fois depuis le Grand Prix de Monaco l’année dernière. » nous explique Toyoharu Tanabe, directeur technique de Honda.

« C’est particulièrement satisfaisant après avoir rencontré des problèmes de fiabilité lors des deux dernières courses. »

« Max [Verstappen] et Aston Martin Red Bull Racing ont réalisé une bonne performance pour diviser les Mercedes et terminer deuxième. Parti 15e à cause d’une pénalité de boîte de vitesses, Alex [Albon] a optimiser sa stratégie à deux arrêts pour lui apporter un point précieux à la dixième place. »

« La Scuderia AlphaTauri a connu une course solide, Daniil [Kvyat] et Pierre [Gasly] ayant exécuté de beaux dépassements et terminant respectivement huitième et neuvième. »

« Nous retournons maintenant en Europe et au Grand Prix de l’Eifel en Allemagne dans quinze jours. Ce sera la première fois que nous courrons au Nürburgring dans cette ère hybride, nous allons donc faire beaucoup de travail de simulation en préparation. »

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Perez s’attend à recevoir une mise à jour sur sa RP20 au Nürburgring

Sergio Perez de l’équipe Racing Point a enregistré son meilleur résultat de la saison au Grand Prix de Russie, terminant la course à la quatrième place, malgré l’absence de mises à jour sur sa RP20.

A l’arrivée de l’épreuve, Sergio Perez s’en voulait d’avoir complétement loupé son départ ce dimanche au Grand Prix de Russie, la monoplace du pilote Racing Point étant placée du mauvais côté de la piste sur la grille [du côté le plus sale].

Mais au final, le pilote mexicain se dit satisfait du résultat et attend désormais avec impatience les dernières nouveautés sur sa monoplace, qui devraient arriver lors de la prochaine course au Nürburgring.

« J’ai été très déçu et en colère après le départ, car dès que j’ai relâché l’embrayage et j’ai eu du patinage. » a expliqué Perez.

« C’était plutôt mauvais, donc je suis content que les choses se soient améliorées ensuite. Je pense que la gestion des pneus lors du premier relais était la clé de notre course. »

« Je pouvais voir les pilotes Renault glisser un peu plus que moi et au fur et à mesure, j’étais assez patient pour m’assurer que je puisse les doubler. Ce premier relais a été très important pour ma course. »

« Je suis ravi d’avoir réussi à maximiser les performances et j’attends avec impatience que les améliorations de ma voiture arrivent en Allemagne. J’espère que cela pourra encore s’améliorer. »

Renault F1 : « cela n’aurait pas de sens » de faire rouler Alonso en EL1

Cyril Abiteboul, le team principal de l’équipe Renault F1, a confirmé que Fernando Alonso ne roulerait pas dans le cadre d’essais libres du vendredi cette année en F1.

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, fera son grand retour en catégorie reine la saison prochaine avec l’équipe Renault, après deux saisons passées en dehors de la Formule 1.

La semaine dernière, l’Espagnol a rendu visite aux ingénieurs de Enstone en Angleterre et à ceux de Viry-châtillon en France pour prendre ses marques au sein de sa nouvelle équipe, mais aussi pour mouler son baquet et débuter son travail dans le simulateur.

Après cette visite, il a été demandé à Cyril Abiteboul si Renault allait faire rouler Fernando Alonso cette saison dans le cadre d’une séance d’essais libres, mais le manager français a été assez catégorique sur cette possibilité.

« Il viendra peut-être sur un Grand Prix [en 2020] pour voir un peu comment ça fonctionne, même s’il le sait très bien, mais également, il a envie de rouler. Ca m’a surpris moi-même, parce qu’on sait qu’il sait piloter, mais il a envie de rouler. » explique Abiteboul au micro de Canal+.

« Nous le verrons tous probablement rouler dans des circonstances qui sont encore à déterminer. Nous sommes en train de construire le programme. »

« On ne fera pas de EL1, parce que ça n’a pas de sens pour lui, mais il a envie de rouler sur tous type de voiture possible. »

« C’est important, il me parlait des repères visuels etc..il a envie de rouler et on est en train de construire tout ça. »

Abiteboul n’a cependant pas écarté l’idée de faire rouler Alonso dans une monoplace de 2018 lors d’un test privé ou bien encore dans le cadre d’une journée de tournage avec la monoplace de la saison actuelle.

« Il y a des choses comme des jours de tournage que nous n’avons pas encore fait. Il y a un test d’après-saison [à Abou Dhabi] que j’ai déjà commenté, et nous verrons où nous en arriverons. »

« Nous avons également un programme avec la voiture d’il y a deux ans que nous pouvons exécuter à peu près n’importe où. Et il fera probablement un peu de cela aussi. »

« Alors vous le verrez en action. Mais je ne peux pas encore dire ici, où et quand exactement. » a conclu Abiteboul.

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