Pour le patron de l’équipe Haas, les pneus jouent un rôle trop important en F1

L’équipe Haas est en difficulté cette saison et même si le manque de performance de l’unité de puissance Ferrari est montré du doigt, la compréhension des pneumatiques Pirelli est également un point noir pour l’écurie américaine.

Pour Guenther Steiner, Directeur sportif de Haas F1 Team, les caractéristiques des pneumatiques prennent une place trop importante dans les performances des monoplaces modernes : « Les pneus sont évidemment le facteur dominant maintenant, mais pas seulement maintenant, ils le sont déjà depuis plusieurs années. »

La difficulté de trouver la bonne fenêtre d’exploitation des gommes Pirelli est un des problèmes qui revient avec le plus de récurrence ces dernières saisons, notamment dans les propos de Romain Grosjean pour qui l’incompréhension face au phénomène de chauffe des pneumatiques est grande : « Le problème, ce n’est pas l’usure des pneus, ça encore, c’est compréhensible : plus vous poussez, plus vous sollicitez le pneu. »

« Je pense que la partie décevante c’est que vous devez gérer la température de surchauffe, donc vous devez conduire plus lentement pour garder l’adhérence et de ce fait donc vous réduisez votre rythme. » précise le pilote français.

Steiner fait écho aux propos de son pilote et pense que les pneumatiques ne devraient pas jouer un rôle aussi important : « Je pense que la même chose se passe dans les catégories inférieures, en F2 et F3. »

« Les jeunes pilotes doivent apprendre à gérer ces pneus. À mon avis, les pneus ne devraient pas être l’objet principal de la course. Ils devraient faire partie de la course, mais ne pas être l’enjeu principal. »

L’Italien espère que les nouvelles gommes 18 pouces qui seront introduites dans la discipline en 2022 changeront un peu la donne : « Espérons qu’en présentant le nouveau pneu en 2022, les formats de 18 pouces, les choses changent. » conclut-il.

Russell s’attend à un week-end difficile au GP d’Espagne

Plutôt véloces depuis le début de la saison, George Russell et Williams ont pris l’habitude de se retrouver en Q2 le samedi avant de régresser quelque peu en rythme de course le dimanche.

L’expérience des deux courses disputées à Silverstone dans le cadre du Grand Prix de Grande Bretagne et de celui du 70ème anniversaire de la Formule 1, devrait être bénéfique pour la suite de la saison à en croire le jeune pilote Williams : « Nous revenons de deux Grands Prix très différents à Silverstone, l’un avec une météo froide et des pneus durs et l’autre dans des conditions plus chaudes avec des pneus tendres. Je pense que cela nous a offert un bon apprentissage. »

La chaleur, justement, sera au centre des préoccupations des écuries et de leurs pilotes ce week-end à Barcelone. Traditionnellement organisée au mois de mai, la course espagnole se déroule cette année dans la canicule du mois d’août.

De quoi inquiéter Russell qui s’attend donc à faire face à un week-end difficile : « Cette semaine à Barcelone va être vraiment piégeuse car nous y courons normalement en mai et cette fois-ci nous allons nous y rendre en août. »

« Cependant, je suis très excité de pouvoir piloter à nouveau et j’espère avoir un autre bon samedi, mais cette fois, nous allons nous concentrer pour réaliser le même travail le dimanche. » conclut le Britannique.

A noter que Russell cédera son baquet au pilote essayeur Roy Nissani lors de la première séance d’essais libres ce vendredi.

Nico Hülkenberg en discussion avec Alfa Romeo pour 2021

Après huit mois d’absence en F1, Nico Hülkenberg est revenu avec Racing Point pour le Grand Prix de Grande-Bretagne après que le pilote à plein temps Sergio Perez ait été testé positif au Covid-19.

Forfait avant même le départ du GP de Grande-Bretagne en raison d’une panne mécanique, l’Allemand était de retour sur la grille dimanche dernier pour le Grand Prix du 70e anniversaire de la F1 où il a terminé à la septième place.

Entre les deux courses à Silverstone, Hülkenberg a révélé qu’il cherchait activement un baquet en F1 pour 2021, avant que Ross Brawn ne révèle qu’il était le deuxième choix de Mercedes si Lewis Hamilton n’avait pas signé pour 2013.

Une équipe qui est continuellement liée à Hülkenberg est Alfa Romeo, en particulier compte tenu des liens de l’Allemand avec le Team Principal Fred Vasseur qui l’a conduit au succès des titres F3 et GP2 en 2009.

Lorsqu’on lui demande clairement si Alfa Romeo fait partie des équipes avec qui il est en discussion pour un retour en F1 en 2021, le pilote allemand répond : « Oui, oui est la réponse courte. » indique-t-il dans le dernier podcast de la F1.

« Je dois avoir un accord, il y a plusieurs termes qui entre en jeu. C’est tout le package je suppose. »

« Je suis très impatient de reprendre la course en Formule 1. J’aime toujours être ici, c’est ma passion. Je ne suis pas désespéré, mais j’aimerais certainement revenir et faire de la course à nouveau. »

« J’ai parlé à Fred [Vasseur, directeur de l’équipe Alfa Romeo] assez fréquemment ces derniers mois… »

Dans le cas d’un retour de Nico Hülkenberg en F1 à partir de la saison 2021, l’Allemand pourrait prendre la place de Kimi Raikkonen, qui raccrocherait alors le casque et les gants à l’âge de 41 ans.

Barcelone : Là où tout a commencé pour Haas en 2016

La F1 s’apprête à disputer la sixième manche de la saison 2020 sur le circuit de Barcelone en Espagne, un tracé bien connu des écuries, puisque c’est sur ce circuit que se disputent les essais hivernaux chaque année.

Pour l’équipe Haas, et en particulier pour son directeur Guenther Steiner, le tracé de Catalogne lui rappelle inévitablement février 2016 lorsque l’équipe américaine a fait ses premiers pas en catégorie reine du sport automobile.

C’est en effet sur le circuit de Barcelone que la toute nouvelle écurie de Formule 1 en 2016 a présenté la première monoplace de son histoire la VF-16.

« Je pense, sans aucun doute, que c’était un grand moment pour moi et pour l’équipe, car mettre sur pied une toute nouvelle équipe de Formule 1 comme nous l’avions fait, cela n’avait pas été fait depuis longtemps. » nous explique Steiner.

« C’était l’un des moments forts de ma vie et le point culminant de Haas F1 Team car c’était notre première fois sur le circuit. »

« Ça fait toujours du bien de revenir là-bas et de penser à ce moment où nous sommes sortis du garage pour la première fois – cela me donne toujours la chair de poule. »

« Je me souviendrai toujours de ce moment,  j’y pense chaque année lorsque nous arrivons à Barcelone. » conclut Steiner.

Binotto assure que Ferrari n’a pas sacrifié Vettel pour aider Leclerc à Silverstone

Un Sebastian Vettel frustré a réprimandé publiquement son équipe Ferrari au Grand Prix du 70e anniversaire pour l’avoir placé dans le trafic en course après une stratégie qui « n’avait aucun sens » selon le pilote allemand.

De l’autre côté du garage en revanche, Charles Leclerc a pu décrocher une quatrième place à l’arrivée de l’épreuve, notamment parce que le Monégasque a insisté auprès de son équipe pour ne faire qu’un seul et unique arrêt durant la course, contrairement à son coéquipier à qui on a demandé de s’arrêter deux fois.

L’incident a conduit les médias à se demander si Ferrari avait sacrifié la voiture de Vettel – qui a terminé douzième – afin d’éviter toute bataille entre coéquipiers sur la piste ce dimanche. Mais Mattia Binotto a réfuté cette affirmation.

« Je pense que nous n’avons pas sacrifié Seb. Nous avons vu que cela n’aurait fait aucune différence pour lui de s’arrêter plus tôt ou plus tard. » a expliqué Binotto, cité par le site du championnat du monde de F1.

« En examinant toutes les données, finalement en laissant Seb sur la piste, nous aurions peut-être laissé au moins la stratégie d’un seul arrêt ouverte pour lui aussi, ce que nous n’avons pas fait, mais ce n’était pas une question de sacrifier ou non. »

« Nous avons toujours dit que maximiser les points de l’équipe était la première priorité et c’est ce que nous essayions de réaliser, et de toute façon il n’y a pas de compromis. »

Du côté de Vettel, après avoir dit aux médias dans les interviews d’après-course que la stratégie de Ferrari « n’avait aucun sens », l’Allemand était d’humeur plus conciliante lorsqu’il a été interviewé aux côtés de Mattia Binotto.

« Je ne veux pas entrer dans tout ça. » a déclaré Vettel – qui quittera l’équipe Ferrari à la fin de cette saison 2020.

« Ce n’était évidemment pas la meilleure course pour moi, mais je fais confiance à l’équipe que j’ai autour de moi et à tout le monde dans le garage aussi… »

« Je suis assez ouvert pour la prochaine course et je ne pense pas que ce soit possible de faire pire que ça, donc ça devrait aller mieux. »

Le pilote de la Safety Car est-il à fond devant les F1 ?

Depuis 20 ans, la F1 fait confiance à un seul homme pour piloter la voiture de sécurité officielle pendant les week-ends de Grand Prix: Bernd Mayländer.

En 20 ans, le pilote allemand n’a pas été au volant de la voiture de sécurité officielle à  seulement quatre reprises – en raison d’une blessure.

L’ancien pilote DTM Bernd Mayländer a eu une expérience fortuite avec la voiture de sécurité plusieurs années avant de prendre le volant de cette voiture pour la première fois dans une course et sans savoir que, quatre ans plus tard, il la conduirait en tant que pilote officiel à temps plein jusqu’à aujourd’hui.

La première safety Car était la voiture de Mayländer

Pour la petite histoire, lorsque Mayländer a rejoint Mercedes-Benz en tant que pilote d’usine au milieu des années 1990, il avait, comme tous les autres pilotes, droit à une voiture de société appropriée portant le badge AMG.

Mayländer a alors décidé de choisir dans le catalogue du constructeur une Mercedes-Benz C 36 AMG argentée avec son numéro d’immatriculation préféré S – BM 300, mais a fini par la rendre beaucoup plus rapidement qu’il ne l’aurait souhaité.

« À l’époque, Mercedes cherchait une C 36 AMG bien rodée très rapidement, et j’ai donc rendu ma voiture en mai 1996 après seulement un court laps de temps, car elle était nécessaire comme voiture de sécurité en Formule 1. » nous explique l’Allemand.

Bernd Mayländer in the Mercedes-Benz Safety Car.

Quatre ans plus tard, Bernd Mayländer est nommé pilote officiel de la voiture de sécurité en F1 par Mercedes et fait ses débuts au volant d’une Mercedes CL 55 AMG.

« Ma première voiture de sécurité en Formule 1 en 2000 était une Mercedes-Benz CL 55 AMG. C’était un coupé de luxe confortable avec des sièges en cuir ventilés et beaucoup de puissance. »

Quelques années plus tard, la technologie ayant rapidement évolué dans le monde automobile, Mercedes met à disposition de Mayländer une CLK 63 AMG, qui donnera au pilote allemand pour la première fois le sentiment d’une vraie voiture de sport aboutie.

« Quand il pleuvait, c’était assez perfide à cause du train arrière très léger. C’était une vraie bête à conduire – mais c’était vraiment très amusant. » souligne Mayländer.

A  plus de 90% devant les F1

En 2020, Mayländer pilote désormais une Mercedes AMG GT-R de 600 chevaux avec des pneumatiques spéciaux, le système ESP déconnecté en permanence et un contrôle de traction spécialement développé pour la Safety Car.

Lorsqu’on lui demande s’il est vraiment à fond lorsqu’il doit escorter les Formule 1 en piste après un incident ou lorsqu’il pleut trop fort, l’Allemand nous répond : « Dans les petites séries [F3, F2], je conduis la voiture de sécurité à environ 70% de ses capacités. »

« Mais en Formule 1, vous êtes toujours à plus de 90%. C’est comme une vraie course d’endurance et tout le monde veut que j’aille plus vite pour que leurs pneus ne refroidissent pas. »

Depuis ses débuts en 2000 en tant que pilote officiel de la voiture de sécurité, Mayländer a participé à plus de 350 courses en F1.

Roy Nissany au volant de la Williams en essais libres au GP d’Espagne

Roy Nissany, le pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, sera au volant de la FW43 ce vendredi en essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Le pilote israélien remplacera George Russell lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne ce vendredi, il s’agira de son tout premier roulage officiel avec la monoplace 2020 de l’équipe britannique.

« J’ai très envie de monter dans la voiture à Barcelone. Piloter en EL1 pour la première fois est une étape importante pour chaque pilote, mais pour moi, c’est aussi une réalisation nationale de porter le drapeau israélien. » a déclaré Nissany.

« Je m’y suis soigneusement préparé avec l’équipe et je pense que nous pouvons en tirer une grande valeur. »

George Russell récupérera sa monoplace dans l’après-midi pour la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne.

Nico Hülkenberg : « La Racing Point avance vraiment »

Nico Hülkenberg est revenu un peu plus en détail sur son ressenti au volant de la Racing Point RP20 après sa première course disputée depuis huit mois à Silverstone le week-end dernier au terme de laquelle il a terminé septième.

L’ancien pilote Renault – qui a rejoint Racing Point il y a dix jours pour remplacer le Mexicain Sergio Perez testé positif au COVID-19 – a participé ce dimanche à sa toute première course de F1 depuis le Grand Prix d’Abou Dhabi 2019, alors qu’au GP de Grande-Bretagne une semaine avant, sa monoplace n’a pas démarré juste avant le départ de la course.

Lorsqu’on lui demande s’il s’est senti à l’aise au volant de la Racing Point ce dimanche en course, l’intérim de luxe de l’équipe RP répond : « C’est une grande histoire, ce lien entre le pilote et sa voiture. »

« Mais désormais, j’ai disputé une course et j’ai quelques jours pour digérer et la revoir. » explique Nico Hülkenberg dans un entretien accordé à AMUS.

« Le processus [d’apprentissage] est loin d’être terminé. Cela prend souvent quelques courses. Barcelone serait bien-sûr un tracé différent, avec des conditions différentes et le fait que nous nous rendions deux fois de suite à Silverstone m’a certainement aidé. »

« Je me suis beaucoup amélioré dans les virages 6 et 15 [à Silverstone]. Vous devez freiner très tard, c’est un vrai feu d’artifice. C’était des endroits la semaine dernière où je perdais [du temps] par rapport à Lance [Stroll]. »

« De façon générale, le second week-end, j’étais plus le patron de la voiture. C’est comme ça que ça devrait être. »

Lorsqu’on lui demande si la Racing Point RP20 est la meilleure monoplace qu’il n’a jamais pilotée au cours des dernières années, l’Allemand répond : « C’est difficile à comparer, les voitures des dix dernières années ont été différentes. »

« Chaque voiture vous donne une sensation différente. C’est comme comparer des pommes et des oranges. »

« Mais sur un seul tour, la Racing Point est la plus rapide que je n’ai jamais pilotée. La semaine dernière, juste pour le plaisir, j’ai comparé les temps au tour avec ceux de l’année dernière. »

« Les temps de qualifications en Renault étaient relativement similaires à ceux d’aujourd’hui. Bien-sûr, cela a également joué un rôle le fait que je ne me sois pas assis dans une voiture de Formule 1 pendant huit mois et que je n’ai pas connu de telles vitesses. »

« Au début, tout semble plus rapide, mais la Racing Point avance vraiment. Il se passe beaucoup de choses, surtout dans les virages rapides. »

En attendant de savoir s’il va piloter ce week-end au Grand Prix d’Espagne en remplacement de Sergio Perez, Nico Hülkenberg s’est envolé pour Majorque où il va rester deux jours, puis en fonction des résultats du test PCR de Perez, l’Allemand s’envolera ou pas vers Barcelone.

Le calendrier de la saison de F1 2020 composé de 18 courses au maximum

Le calendrier de la saison 2020 de F1 devrait être composé au maximum de 18 courses a annoncé ce lundi le PDG de la catégorie reine, Chase Carey.

Jusqu’à présent, la Formule 1 a confirmé treize Grands Prix au calendrier 2020 – dont cinq ont déjà été disputés depuis le début du mois de juillet.

Pour cette saison 2020 si particulière, de nouveaux circuits ont fait leur apparition au calendrier comme celui d’Imola en Italie qui accueillera le 1er novembre le Grand Prix de l’Emilie-Romagne, celui de Portimao où se déroulera le Grand Prix du Portugal le 25 octobre, celui du Nürburgring en Allemagne pour le GP de l’Eifel le 11 octobre ou encore celui du Mugello en Italie pour le Grand Prix de Toscane le 13 septembre.

Chase Carey, PDG de la Formule 1, a annoncé ce lundi que cinq courses au maximum seraient ajoutées au calendrier 2020 et on s’attend à retrouver Bahreïn et Abou Dhabi en toute fin de saison [décembre], alors que l’idée de disputer une ou deux courses en Asie [Vietnam, Chine…] n’est pas à exclure.

« Nous étions ravis de revenir sur la piste en juillet et avons maintenant terminé cinq courses de ce que nous prévoyons être une saison de 15 à 18 courses. » confirme Chase Carey, PDG de la F1.

« Pendant la pause, nous avons continué à réaliser des changements et l’entreprise avance avec un plafond de coûts réduit pour la saison 2021 et nous avons aussi annoncé de nouvelles offres de diffusion et de parrainage. »

« Nous nous sommes réengagés avec un objectif et une détermination supplémentaires, en annonçant notre plateforme #WeRaceAsOne, qui sous-tend nos stratégies de durabilité, de diversité, d’inclusion et de communauté. »

« #WeRaceAsOne a été lancée en tant qu’initiative pour poursuivre nos efforts de développement durable, pour nous unir contre le racisme, dans la lutte contre le COVID-19 et pour lutter davantage contre les inégalités et la diversité en Formule 1. »

« Nous sommes reconnaissants envers la FIA, les équipes, les promoteurs, nos employés et d’autres partenaires clés qui ont rendu possible ce retour à la course. »

Pirelli annule les tests sur les prototypes pour le GP d’Espagne

Pirelli, le manufacturier unique de la F1, a décidé d’annuler les tests normalement programmés ce vendredi pendant la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Espagne sur les pneumatiques 2021.

Selon nos informations, les équipes devaient normalement réaliser des tests à l’aveugle sur les gommes Pirelli 2021 ce vendredi lors de la première demi-heure des essais libres 2 du Grand Prix d’Espagne, mais ces tests sont annulés afin de laisser plus de temps à Pirelli pour concevoir de nouveaux prototypes pour l’année prochaine.

Déjà à Silverstone, Pirelli avait programmé des essais lors de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix du 70e anniversaire, mais ces essais avaient été là aussi annulés afin de permettre aux équipes de disposer de plus de temps en piste pour analyser et comprendre les composés mis à leur disposition pour la cinquième manche de l’année et qui étaient un cran plus tendres que ceux utilisés une semaine avant au Grand Prix de Grande-Bretagne.

Ce week-end à Barcelone, les équipes pourront donc se concentrer sur leur programme habituel tout au long de la journée de vendredi, alors que les conditions très chaudes attendues tout au long du week-end en Espagne vont rendre la vie dure aux pneumatiques.

Pirelli s’attend en effet à un Grand Prix d’Espagne « le plus exigeant jamais disputé » en termes de pneumatiques.

«  Les essais libres seront cruciaux pour comprendre le comportement des pneus dans ces conditions très difficiles. » nous expliquait Mario Isola, le directeur de Pirelli, ce lundi.

« Comme l’ont confirmé les deux dernières courses à Silverstone, les monoplaces actuelles sont les voitures les plus performantes jamais vues dans l’histoire de la Formule 1: si vous ajoutez à ce facteur le fait que Barcelone n’a jamais été programmé en août, il faut s’attendre au Grand Prix d’Espagne le plus exigeant jamais disputé en termes de pneus. »

Sebastian Vettel recevra un nouveau châssis pour le Grand Prix d’Espagne

Après avoir connu un autre week-end cauchemardesque à Silverstone, les ingénieurs de Maranello ont décidé de procéder au changement de châssis de la SF1000 du pilote allemand avant le Grand Prix d’Espagne afin de repartir sur de bonnes bases, selon les informations de nos confrères de RTL Allemagne.

Onzième sur la grille de départ au Grand Prix du 70e anniversaire dimanche dernier, Sebastian Vettel a réalisé un tête-à-queue dès le premier virage et a ensuite dû composer avec une stratégie hasardeuse de la part de son équipe pour finalement franchir la ligne d’arrivée à la douzième place.

Depuis deux semaines maintenant, le quadruple champion du monde de F1 ne cesse de répéter que sa monoplace est inconduisible en course comme en qualifications et souligne « d’énormes problèmes pour obtenir de l’adhérence. »

« Beaucoup de ceux qui me suivaient, en fait, étaient un peu plus rapides que moi et ont réussi à me dépasser, surtout parce que j’avais d’énormes problèmes pour obtenir l’adhérence de la voiture, malgré le fait que nous ayons essayé différentes configurations. » nous expliquait Vettel la semaine dernière à Silverstone au Grand Prix de Grande-Bretagne.

« Pour le moment, je ne peux pas tourner avec le rythme qui serait nécessaire et par conséquent le ressenti avec la voiture est assez bas: à chaque fois que j’essaye de pousser, j’ai le sentiment de perdre les bonnes sensations et c’est un problème que nous devons résoudre ensemble. »

« Je pense qu’il n’y avait pas grand-chose d’autre à sortir de la voiture car pour aller plus vite, j’ai besoin de plus d’adhérence. » expliquait une nouvelle fois  Vettel ce samedi après les qualifications du Grand Prix du 70e anniversaire de la F1.

Dans ce contexte, le pilote allemand bénéficiera donc d’un nouveau châssis ce week-end pour le Grand Prix d’Espagne 2020.

Kimi Raikkonen a battu un record de Schumacher à Silverstone

Le début saison de Kimi Raikkonen et plus globalement celui de l’équipe Alfa Romeo, est cauchemardesque. Seulement 2 points sont à créditer au compteur de l’écurie au championnat du monde des Constructeurs et ils ont été marqués par Antonio Giovinazzi.

De son côté, Kimi Raikkonen semble de plus en plus à la peine au volant d’une monoplace handicapée par le manque de puissance du moteur Ferrari et un concept aérodynamique ayant du mal à compenser le manque de performance.

Il n’est pas rare que les deux pilotes Alfa Romeo se retrouvent à se battre avec les Williams de George Russell et Nicholas Latifi qui, contrairement à leurs rivaux, sont au volant d’une monoplace ayant connu des progrès par rapport à l’an passé.

Le seul point positif au milieu de ce début de saison catastrophique concerne la fiabilité de la C39. En effet, un seul abandon est à déplorer pour l’équipe et il s’agit de celui de Kimi Raikkonen lors du Grand Prix d’Autriche où le Finlandais avait dû se retirer après avoir perdu une roue mal fixée suite à son arrêt au stand.

Cette fiabilité a d’ailleurs permis au champion du monde 2007 de battre un record jusque là détenu par Michael Schumacher : celui du plus grand nombre de tours en course effectués par un pilote.

Kimi Raikkonen est désormais seul en tête de cette statistique avec 16 845 tours à son actif devant le septuple champion du monde allemand qui en compte 16 825. Les deux hommes devancent Fernando Alonso, qui fera son retour en Formule 1 en 2021 et qui comptabilise 16 778 tours.

Parmi les pilotes encore en activité sur la grille de départ, Lewis Hamilton (14 532 tours) et Sebastian Vettel (13 393 tours) se classent dans le Top 10 des pilotes ayant parcouru le plus grands nombre de tours en course.

Pour Ross Brawn, Ferrari et Vettel doivent discuter

Ross Brawn, manager sportif de la F1, recommande aux dirigeants de la Scuderia Ferrari de s’asseoir à la même table que Sebastian Vettel et de discuter.

Le week-end dernier à Silverstone, Sebastian Vettel a de nouveau souffert en course après un tête-à-queue réalisé au premier virage, ce qui a définitivement ruiné sa course.

Condamné à remonter dans la hiérarchie, le pilote allemand s’est ensuite plaint à la radio de la stratégie employée par Ferrari qui, selon lui, n’avait absolument aucun sens.

Au final, le quadruple champion du monde de F1 a franchi la ligne d’arrivée à la douzième position, quand son coéquipier Charles Leclerc terminait pour sa part quatrième en ayant réalisé un seul arrêt.

« Ce fut un autre week-end difficile pour Sebastian. Lorsque je rencontrais ces situations dans ma carrière, je m’asseyais en tête-à-tête avec le pilote et j’essayais de comprendre quels étaient les problèmes. » explique Ross Brawn.

« Ensuite, vous cherchez à amener des gens dans la discussion, des ingénieurs, etc., qui seront utiles pour améliorer les choses. Ce sera à Sebastian et à l’équipe d’évaluer comment ils gèrent le reste de la saison. »

« Ils ont clairement un pilote très frustré et ils doivent trouver le moyen de continuer ensemble pour le reste de l’année dans l’intérêt de tous les deux. Ils doivent essayer de transformer un perdant-perdant en un gagnant-gagnant. »

Rappelons que Sebastian Vettel va quitter la Scuderia Ferrari à la fin de la saison 2020 et sera remplacé l’an prochain par l’Espagnol Carlos Sainz.

« Sa grand-mère doit piloter très vite » a plaisanté Horner au sujet de Verstappen

Max Verstappen a répondu à son équipe qu’il n’était pas d’humeur à conduire « comme une grand-mère » lorsque Red Bull lui a demandé de gérer ses pneus alors qu’il traquait les deux Mercedes en course au Grand Prix du 70e anniversaire.

Au lieu de cela, le jeune néerlandais a cravaché et, grâce à une stratégie audacieuse en prenant le départ de la course avec des gommes Dures, le pilote Red Bull a réussi à doubler les deux pilotes Mercedes et à décrocher sa première victoire de la saison.

Après la course, son patron Christian Horner est revenu en plaisantant sur cette fameuse phrase que tout le monde à pu entendre puisqu’elle a été diffusée sur le signal international pendant la course.

« Sa grand-mère doit piloter très vite. » a plaisanté Christian Horner.

« Max a un très bon feeling avec ses pneus et nous avons pu voir à de nombreuses reprises qu’il était capable de gérer ces pneus incroyablement bien. »

« Nous savons qu’en suivant une voiture de près, vous endommagez vos pneus. Nous savions que Mercedes devrait passer par les stands parce qu’ils étaient sur un composé plus tendre au départ, donc nous voulions nous assurer que nous pourrions faire du foin pendant que le soleil brillait et qu’il nous restait des pneus. »

« Il était très confiant parce qu’il protégeait vraiment ses pneus dans les virages à grande vitesse et qu’il était bien placé au moment où ils sont entrés au stand, et il avait tour à fait raison et a très bien géré tout ça. »

« De même sur les pneus Médiums et à nouveau à la fin de la course quand il avait le rythme en main au cas où Lewis commencerait vraiment à revenir très agressivement sur le pneu plus dur. »

Grâce à cette victoire, Max Verstappen a pris la seconde place au classement des pilotes 2020 et a désormais quatre points d’avance sur le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Pirelli s’attend au GP d’Espagne « le plus exigeant jamais disputé » pour les pneus

Pirelli met dores et déjà en garde les équipes avant le Grand Prix d’Espagne qui se déroulera pour la première fois au mois d’août.

Pour la sixième course de la saison 2020, les trois composés les plus durs de la gamme ont été nominés: C1, C2 et C3.

Après les problèmes de pneus rencontrés au cours des deux derniers week-ends à Silverstone, les équipes arrivent cette semaine sur un autre tracé très difficiles pour les pneumatiques et alors que les températures devraient être encore plus élevées qu’à Silverstone.

« Le deuxième triplé de course consécutif se termine avec Barcelone, dans une saison très intense jusqu’à présent. » explique Mario Isola, directeur de Pirelli.

« Les pilotes reprendront la piste du Circuit de Catalunya pour la troisième fois cette année, après les deux essais de pré-saison, mais avec des conditions météorologiques bien différentes et des monoplaces évoluées. »

« Les températures particulièrement élevées vont augmenter la dégradation thermique sur une piste exigeante pour les pneus, il sera donc particulièrement crucial de gérer les pneus et de contrôler les surchauffes qui peuvent affecter la traction. »

« Les essais libres seront cruciaux pour comprendre le comportement des pneus dans ces conditions très difficiles. »

« Comme l’ont confirmé les deux dernières courses à Silverstone, les monoplaces actuelles sont les voitures les plus performantes jamais vues dans l’histoire de la Formule 1: si vous ajoutez à ce facteur le fait que Barcelone n’a jamais été programmé en août, il faut s’attendre au Grand Prix d’Espagne le plus exigeant jamais disputé en termes de pneus. »

Nico Hülkenberg était le second choix de Mercedes en 2013

L’actuel manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, prend régulièrement la parole dans une chronique sur le site officiel de la Formule 1 après les week-ends de Grand Prix.

A cette occasion, l’ingénieur britannique donne son point de vue sur l’actualité chaude du moment mais distille également quelques petits secrets jusqu’à là inconnus.

Au lendemain du Grand Prix du 70ème anniversaire, qui a vu la victoire de Max Verstappen sur la piste de Silverstone, Brawn est revenu sur le retour de Nico Hülkenberg en Formule 1 avec l’équipe Racing Point : « Ce devait être un défi physique incroyable pour Nico Hülkenberg et je ne sais pas à quel point il a eu mal à la fin de la course. »

« Mais c’était une belle performance tout le week-end de la part de quelqu’un qui venait d’être lâché dans le grand bain. » remarque Brawn.

A l’époque où il occupait le poste de Directeur de l’équipe Mercedes, le Britannique se souvient qu’il tenait en grande estime le pilote allemand.

Il était même envisagé qu’il rejoigne les rangs de l’écurie au cas où Lewis Hamilton aurait refusé de signer pour la saison 2013 : « Je l’ai presque signé il y a des années, lorsque j’étais responsable chez Mercedes. »

« Si Lewis [Hamilton] n’avait pas rejoint Mercedes quand il l’a fait [en 2013], Nico était notre prochain choix. »

L’équipe Merdedes aurait alors présenté un duo de pilotes 100 % allemands avec Nico Hülkenberg et Nico Rosberg, dans la lignée de celui de 2010 à 2012 avec le même Rosberg alors associé à Michael Schumacher.

Ross Brawn juge également que Hülkenberg devrait être présent en Formule 1 et que son talent manque à la discipline : « J’ai toujours énormément respecté Nico en tant que pilote. C’est un pilote très fort qui devrait être en Formule 1. » conclut-il.

Magnussen réclame une nouvelle monoplace à Haas pour Barcelone

Seul pilote ayant abandonné au Grand Prix du 70ème anniversaire à Silverstone, Kevin Magnussen a été en difficulté tout au long du week-end au volant de sa Haas.

Le pilote danois n’a jamais réussi à mettre le doigt sur le bon réglage et soupçonne son accrochage avec Alex Albon lors du dernier Grand Prix de Grande Bretagne d’être la cause des mauvaises performances de sa monoplace :  « La piste est la même que la semaine dernière, et les deux types de pneus [ndlr : que le Danois a utilisé en course] sont identiques. »

« La voiture était bien meilleure, donc quelque chose n’est pas normal, quelque chose que nous ne pouvons ni mesurer ni voir. » a expliqué Magnussen au journal danois Ekstra Bladet.

« Nous avons eu cet accident dimanche dernier. Et les pièces que nous avons utilisées cette semaine sont anciennes et proviennent des essais hivernaux. Je ne vois pas ce que cela pourrait être d’autre. »

« Parce que je sais que la voiture est meilleure que ça. Cette semaine, cela n’a tout simplement pas fonctionné. »

Les performances de la monoplace du pilote danois étaient incompréhensibles ce week-end à Silverstone : « C’était probablement une course difficile. Nous étions juste sans espoir. »

« Nous savons que la voiture n’est pas si mauvaise, il y a donc quelque chose qui ne va pas avec celle que nous avions ce week-end. »

« Il y a tellement de capteurs sur la voiture qu’ils peuvent voir si c’est quelque chose avec une suspension, une roue, ou quelque chose de mécanique. »

Dans ce contexte, le pilote Haas aimerait que son équipe lui apporte de nouvelles pièces afin de modifier en profondeur sa monoplace pour le Grand Prix d’Espagne prévu le week-end prochain : « C’était juste de mon côté du garage. Tout s’est bien passé pour Romain [Grosjean]. Nous espérons trouver des réponses et pouvoir construire une nouvelle voiture pour l’Espagne. »

Pourtant, l’équipe américaine ne semble pas capable de répondre aux attentes de Magnussen dans un avenir proche, comme l’a confié son Directeur sportif, Gunther Steiner : « On peut reconstruire la voiture, mais il s’agit aussi de découvrir ce qui s’est passé. Parce que sinon, vous construisez encore et encore et vous vous retrouvez dans la même situation. »

« Nous devons comprendre ce qui s’est passé entre les deux derniers week-ends de course. Aucun de nous ne le sait. »

« Nous ferons de notre mieux au cours des prochains jours avant de prendre l’avion pour l’Espagne. Sinon, il faudra regarder cela quand la voiture reviendra à l’atelier. » conclut l’Italien.

Toto Wolff défie ses rivaux de protester contre Mercedes dans l’affaire Racing Point

Le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, a défié ses rivaux de protester s’ils pensaient que Mercedes avait enfreint les règles dans l’affaire Racing Point.

Racing Point a été amarré de 15 points et condamné à une amende de 400 000 euros pour avoir copié illégalement les conduits de frein de la Mercedes de l’an dernier.

Les rivaux se sont demandés si Mercedes respectait pleinement les règles interdisant le partage de pièces clés, mais la FIA n’a pas sanctionné l’équipe du constructeur allemand, parce que le partage d’informations avec Racing Point a eu lieu avant l’introduction de la nouvelle réglementation interdisant le partage de pièces listées.

« Si quelqu’un pense que nous avons fait quelque chose de mal, il devrait protester. Nous serions heureux d’aller au tribunal. » a déclaré Toto Wolff, cité par la BBC.

« Nous n’avons pas été protestés. Nous n’avons rien fait de mal, je crois fermement que Racing Point n’a rien fait de mal. »

« Je pense que si elle est renvoyée devant la cour d’appel internationale, les avocats sont fermement convaincus qu’il s’agit d’une affaire qui a des fondations très solides et que tout le monde est donc bien placé à ce sujet. »

« Notre réputation est importante mais elle demeure intacte. La règle est entrée en vigueur pour la saison 2020. Nous étions donc été autorisés à fournir des dessins et des données en 2018 et 2019. C’était autorisé. »

Cette semaine, quatre équipes [McLaren, Williams, Ferrari et Renault] devraient faire officiellement appel de la décision de la FIA pour demander une sanction plus lourde à l’encontre de Racing Point, alors que RP va elle aussi faire appel pour demander une sanction moins lourde.

Hülkenberg ira en Espagne avec Racing Point au cas où Perez serait de nouveau positif

Nico Hülkenberg fera une nouvelle fois partie du voyage cette semaine avec l’équipe Racing Point au cas où Sergio Perez ne pourrait toujours pas revenir dans le paddock à Barcelone.

Après deux courses disputées d’affilé sur le tracé de Silverstone, la F1 se dirige désormais vers Barcelone pour disputer la sixième manche de la saison 2020 dans le cadre du Grand Prix d’Espagne.

Testé positif au COVID-19 à deux reprises en l’espace de dix jours, le Mexicain Sergio Perez n’a pas pu rouler pour son équipe Racing Point lors des deux dernières courses et a été remplacé par Nico Hülkenberg – appelé à la rescousse à la toute dernière minute.

Pour pouvoir participer au Grand Prix d’Espagne, Sergio Perez devra présenter un résultat négatif de son test PCR pour que le Mexicain puisse entrer dans la bulle sanitaire mise en place par la F1 dans le paddock.

Pour le directeur de l’équipe Racing Point, les chances de voir revenir Sergio Perez dans l’équipe pour le Grand Prix d’Espagne sont grandes, notamment parce que la quantité de virus présent dans son organisme a diminué d’un test à l’autre.

« Il semble que la quantité de virus dans son système diminue considérablement d’un test à l’autre. » a expliqué Szafnauer.

« Il a de nouveau été testé [samedi] et je m’attends à ce que nous recevions un résultat du test en début de semaine et qu’il soit négatif. »

« Je pense que lorsque nous arriverons à Barcelone, il sera de retour dans la voiture. Mais j’essaie de deviner l’avenir. Si cela ne se produit pas, alors ne me crucifiez pas car je ne peux pas prédire le futur. »

Lorsqu’on lui a demandé si Hülkenberg serait à nouveau en attente en Espagne, Szafnauer a déclaré: « Si Perez n’est pas dans la voiture, ce sera Nico. »

« J’étais sûr à 99% que Nico serait dans la voiture pour les deux courses à Silverstone, et maintenant je suis à 99% sûr que Checo sera dans la voiture pour l’Espagne. »

Affaire Racing Point : Mattia Binotto répond à Lawrence Stroll

Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia Ferrari, a répondu aux attaques de Lawrence Stroll, le patron de l’équipe Racing Point – qui a exprimé ce dimanche sa colère de voir « les équipes rivales traîner le nom de son écurie dans la boue » dans l’affaire des écopes de freins.

Racing Point a reçu une amende de 400 000 euros et a perdu les 15 points inscrits au Grand Prix de Styrie plus tôt cette saison pour avoir utilisé des écopes de freins « copiées » sur la Mercedes de l’an dernier.

Dans cette affaire, la FIA a insisté sur le fait que Mercedes avait bien fourni des informations détaillées à Racing Point concernant le dessin des écopes de freins, mais que l’équipe du constructeur allemand l’avait fait en 2019 avant que la réglementation ne change et introduise des pièces listées.

Mercedes n’a donc rien à se reprocher dans cette affaire, bien que certaines écuries rivales auraient bien voulu que la FIA sanctionne également l’équipe championne du monde en titre.

Concernant la sanction de Racing Point, quatre équipes [McLaren, Renault, Ferrari et Williams] ont annoncé leur intention de faire appel de la décision pour que l’écurie Racing Point soit plus lourdement sanctionnée.

Racing Point de son côté a elle aussi annoncé son intention de faire appel de la décision de la FIA, mais contrairement aux autres équipes, RP souhaite voir sa sanction réduite.

Ce dimanche à Silverstone, le propriétaire de l’écurie Racing Point, le milliardaire Lawrence Stroll, a exprimé sa colère de voir le nom de son écurie traîné dans la boue et a fait la promesse qu’il se battrait jusqu’au bout pour prouver que Racing Point n’a pas triché.

Mais pour Mattia Binotto, colère ou pas colère, la FIA a rendu un verdict dans lequel elle stipule que l’équipe Racing Point est bien dans l’illégalité.

« En tant que Scuderia Ferrari, nous avons déjà parlé vendredi et dit ce que nous pensons, il y a eu des protestations et un verdict. » explique Binotto, cité par Sky Sports.

« Et le premier verdict est que ce qui a été fait est illégal. C’est un point de départ, vous pouvez être furieux ou pas, mais il y a une irrégularité et une violation de la réglementation. »

Binotto va même plus loin et n’hésite pas à faire une référence tout aussi claire aux prétendues responsabilités de Mercedes dans cette affaire.

« La violation, c’est comme copier un devoir, il y a ceux qui le copient et ceux qui le passent. Pour nous, les faits sont évidents et je ne pense pas qu’il y ait quoi que ce soit à ajouter, il ne s’agit pas d’être en colère ou furieux. »

« Nous sommes tous des rivaux, tout le monde regarde son intérêt. Regardons le résultat du jugement des commissaires. Nous pensons que la sanction n’est pas adéquate, nous avons quatre jours pour confirmer notre intention de faire appel. »