Explosions à Beyrouth : Certains pilotes de F1 réagissent

Certains pilotes ont réagi et ont exprimé leur soutien aux populations sur les réseaux sociaux après les terribles explosions qui ont eu lieu à Beyrouth ce mardi en fin d’après-midi.

Ce mardi, deux gigantesques explosions au port de Beyrouth au Liban ont dévasté des quartiers entiers de la capitale et ont fait au moins 100 morts et plus de 4000 blessés, selon un dernier décompte de la Croix Rouge libanaise.

Le Premier ministre a affirmé que ces déflagrations étaient notamment dues à l’explosion de quelque 2.750 tonnes de nitrate d’ammonium, substance qui entre dans la composition de certains engrais mais aussi d’explosifs.

Certains pilotes de F1 – dont Charles Leclerc ou encore Pierre Gasly – n’ont pas tardé à réagir à cette catastrophe sur les réseaux sociaux.

La FIA ajoute un vibreur au virage 14 à Silverstone…

La FIA et les dirigeants du circuit de Silverstone ont pris la décision de rajouter un vibreur à l’entré du virage 14 juste après l’enchaînement rapide de Maggotts/Becketts/Chapelle.

Comme nous vous le rapportions ce mardi matin sur F1only.fr [à lire ici], les pilotes de F1 sont tous allés mettre la roue avant gauche de leur monoplace dans la terre à la sortie du virage 13 au cours du week-end du Grand Prix de Grande-Bretagne le week-end dernier.

L’équipe Renault F1 a été la première à se plaindre de fissures sur les pneumatiques de ses deux monoplaces dès le vendredi et a même décidé de procéder au remplacement du châssis de la RS20 de Daniel Ricciardo pour les mêmes raisons.

Ce mardi matin, alors que Pirelli n’avait pas encore rendu les conclusions de son enquête – et qui estime que ces crevaisons sont dues à un roulage trop important – nous vous expliquions que le vibreur du virage 14 avait été enlevé depuis l’année dernière et que la totalité des pilotes ont mis la roue avant gauche dans un sillon creusé dans la terre à cet endroit après le passage répétitif des F1 tout au long du week-end.

Nous ne sommes évidemment pas des experts en pneumatiques et nous ne pouvons pas affirmer que les crevaisons soudaines étaient dues au passage des F1 dans ce sillon, mais nous souhaitions simplement vous informer des faits.

Simple hasard ou pas, à la suite de la publication de notre article des travaux ont été entrepris sur le circuit pour bétonner la partie en question, ce qui a eu pour conséquence de rallonger de quelques mètres le vibreur déjà existant [voir la photo prise par notre confrère Albert Fabrega ci-dessous].

Positif au COVID-19, Sergio Perez se dit asymptomatique

Le pilote Racing Point Sergio Perez a donné un peu de ses nouvelles ce mardi via ses réseaux sociaux.

Le Mexicain – qui a été testé positif au COVID-19 la semaine dernière et qui a donc été écarté du paddock de la F1 pour quelques jours – a indiqué qu’il n’avait absolument aucun symptôme et qu’il allait bien.

« Je vais bien grâce à Dieu. Je n’ai eu aucun symptôme. » a indiqué Sergio Perez. « Ainsi se sont écoulées mes journées: entraînements, iPad, TV, téléphone et cuisine. »

« Oui ça fait de longues journées…au plaisir de revenir très bientôt !! Merci à tous pour votre soutien… »

On ne sait toujours pas si Sergio Perez pourra revenir dès ce week-end pour participer au Grand Prix du 70ème anniversaire de la F1 à Silverstone.

L’équipe Racing Point n’a toujours pas communiqué sur la situation, mais on sait que Nico Hülkenberg – qui a déjà remplacé Sergio Perez le week-end dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne – se tient prêt à rouler au cas où le pilote mexicain ne pourrait pas revenir tout de suite.

Esteban Ocon avait prévenu Stroll sur la grille qu’il le doublerait en course

Esteban Ocon dit qu’il a averti Lance Stroll avant le Grand Prix de Grande-Bretagne de dimanche qu’il doublerait le Canadien lorsque la course commencerait – et c’est exactement ce que le pilote Renault F1 a fait.

Parti neuvième derrière Stroll, Ocon était à moins de deux secondes du pilote Racing Point pendant la majeure partie de la course, et ce n’est qu’après de nombreuses tentatives – et aussi après un drapeau Noir et Blanc présenté à Stroll – qu’il a réussi à dépasser le Canadien au 46ème tour de course.

« Oui, c’était long. » a déclaré Esteban Ocon, après avoir passé 38 tours derrière la Racing Point RP20, dans le podcast F1 Nation de cette semaine.

« Cela devenait un peu frustrant à un moment donné, mais c’était assez drôle, nous avons eu une conversation sur la grille avec Lance et je lui ai dit: « je vais te dépasser, mais je l’ai juste dit comme ça. »

« Bien-sûr, je ne m’attendais pas à ce que ce soit aussi serré, mais oui, c’était génial. Nous avons montré que nous avons une grande vitesse en course, et nous devons leur mettre une pression comme celle-ci. C’était une bonne chose et j’ai eu une belle bataille avec mon ami, ce qui était bien. »

Lorsqu’on lui parle du mouvement de Stroll dans la zone de freinage, Ocon admet qu’il n’a pas été surpris parce qu’il connaît Bien le pilote canadien.

« Oui, il l’a fait [il a bougé au freinage]. Mais je ne me suis pas plaint parce que nous nous connaissons depuis longtemps. »

« Il sait qu’il peut me faire un peu ça, mais à un moment donné, je vais y aller, donc il le sait aussi; il doit être prudent. »

Pour information, l’équipe Renault a une nouvelle fois déposé une protestation contre la Racing Point de Lance Stroll après l’arrivée de l’épreuve, toujours au sujet des écopes de freins de la RP20 que Renault juge illégales.

Toto Wolff affronte Lewis Hamilton et Valtteri Bottas en piste à Silverstone

Les pilotes Mercedes Lewis Hamilton et Valtteri Bottas ont eu l’occasion d’affronter leur patron Toto Wolff sur la piste de Silverstone dans le cadre d’une vidéo intitulée « Beat the Boss ».

Les trois hommes se sont affrontés sur le tracé de Silverstone avant le début de la saison 2020 dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel et disposaient chacun pour cette course d’une Mercedes-AMG GT de série.

Vous verrez dans cette vidéo que Toto Wolff n’a pas à rougir de ses performances, alors que l’Autrichien a débuté sa carrière dans le sport automobile en tant que pilote, même si son niveau ne lui a jamais permis d’atteindre la catégorie reine comme ses deux pilotes actuels.

Alors, d’après-vous qui a remporté cette course ? Nous vous laissons le découvrir dans la vidéo ci-dessous.

Steiner pousse son équipe Haas à oser des stratégies audacieuses en course

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, est revenu en détail sur la stratégie d’équipe avec quelques appels au stand audacieux au Grand Prix de Hongrie et à nouveau au Grand Prix de Grande-Bretagne de dimanche.

A Silverstone, l’équipe Haas a pris la décision de laisser Romain Grosjean en piste lorsque la voiture de sécurité a été déployée, et alors qu’une grande partie des pilotes se sont jetés dans la voie des stands à ce moment-là.

En Hongrie quinze jours plus tôt, l’équipe Haas a décidé de chausser des pneus slicks sur ses deux monoplace avant la fin du tour de formation, alors que la piste était encore humide.

Cet appel audacieux a finalement valu une pénalité aux deux pilotes en fin de course car la stratégie a été considérée comme une aide au pilotage pendant le tour de formation, ce qui est interdit.

Mais même avec la pénalité infligée à Kevin Magnussen, le Danois a tout de même réussi à marquer un point à Budapest, ce qui prouve selon Steiner que l’équipe doit oser des stratégies différentes pour essayer de marquer quelques fois.

« Nous faisons ces appels parce que si vous n’avez rien, ou du moins peu à perdre, vous devez faire quelque chose de différent pour que quelque chose se produise. » nous explique Guenther Steiner.

« En tant qu’équipe, nous avons simplement décidé de prendre un peu plus de risques parce que ces choses peuvent marcher, ou pas du tout, mais une fois nous avons marqué des points [en Hongrie] et malheureusement dimanche, nous ne l’avons pas fait. »

« Nous aurions pu nous mettre en position de marquer des points si ce n’était le problème de l’arrêt au stand de Romain (Grosjean) en engageant la première vitesse. »

« Si l’occasion se présente de faire quelque chose de différent, nous devons le faire et nous le faisons. »

« Ce que nous avons appris le week-end dernier, c’est que la voiture n’est pas trop mauvaise en course – Romain était compétitif au milieu de peloton. »

« Ce que nous devons faire, c’est essayer de nous améliorer en qualifications, ce qui est difficile en ce moment. »

« Mais c’est ce que nous avons appris – en course à Silverstone, nous pouvons jouer au milieu de peloton. Nous avons juste besoin de tirer le meilleur parti des qualifications pour pouvoir commencer dans une position qui nous permettra de faire des dépassements. »

« Si vous commencez par l’arrière, il est très difficile d’avancer avec l’air si sale, c’est très difficile d’avancer. »

Pirelli dévoile les conclusions de son enquête sur les crevaisons de Silverstone

Pirelli vient de communiquer les conclusions de son enquête concernant les crevaisons en cascade survenues dimanche dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne sur le tracé de Silverstone.

Ces crevaisons sont dues à plusieurs facteurs associés et notamment à l’utilisation prolongée du deuxième train de pneus.

Il s’avère que la deuxième voiture de sécurité a poussé la quasi-totalité des équipes à anticiper leur arrêt au stand et donc à effectuer un dernier relais d’environ 40 tours, soit les trois quarts de la course sur l’un des circuits du championnat les plus contraignants en ce qui concerne les pneus.

Il faut ajouter à cela le rythme plus élevé des monoplaces, 1.2 seconde plus rapides que la pole 2019, ce qui a rendu les derniers tours particulièrement critiques.

Le circuit anglais est connu pour solliciter de façon extrême la partie avant gauche des voitures et le nombre important de tours parcourus avec un même train de pneus a donné le résultat que l’on connaît.

Pour la deuxième course sur le circuit de Silverstone, Pirelli confirme l’utilisation d’une gamme de pneus plus tendres que lors du weekend dernier.

Le manufacturier italien confirme également que les pressions minimales des pneumatiques seront revues à la hausse pour le Grand Prix du 70ème anniversaire.

Jean Todt respecte et admire Lewis Hamilton pour son combat contre le racisme

Le président de la FIA, Jean Todt, dit qu’il « admire » et « respecte » le sextuple champion du monde de F1 Lewis Hamilton pour son combat contre le racisme.

Depuis la première course de la saison en Autriche, les pilotes – sous l’impulsion de Lewis Hamilton – expriment leur soutien à la lutte contre le racisme et les discriminations avant chaque départ de Grand Prix.

Certains d’entre-eux posent le genou à terre et d’autres se contentent de porter un T-Shirt « End Racism » pendant l’hymne national de chaque pays visité.

C’est Lewis Hamilton lui-même qui – profitant de son énorme base de fans sur les réseaux sociaux – a poussé la F1 et la FIA à mettre en place ces manifestations antiraciste avant chaque course, alors que la catégorie reine du sport automobile a lancé le hashtag #WeRaceAsOne juste avant le début de la saison 2020.

« Je respecte quelqu’un qui a de la croyance et qui essaie d’utiliser son image, sa voix, son leadership pour protéger quelque chose. » a déclaré Jean Todt à propos du combat de Lewis Hamilton.

« J’admire énormément les gens qui s’engagent là où ils pensent pouvoir apporter quelque chose. » a ajouté Todt.

Le président de la Fédération Internationale de l’Automobile a également maintenu sa décision de laisser les pilotes de F1 manifester leur opposition au racisme comme ils l’entendaient.

« Il serait inapproprié de pousser les gens à faire quelque chose qu’ils ne ressentent pas. Ma femme par exemple est chinoise et elle mérite la même attention qu’un Blanc, qu’un Noir, tout le monde a besoin d’attention. La couleur, la religion, la vie de tout le monde compte. »

Gasly et Kvyat sont les deux seuls pilotes à avoir déjà tourné à Imola cette année

Les deux pilotes AlphaTauri Pierre Gasly et Daniil Kvyat devraient avoir un léger avantage sur la concurrence au Grand Prix d’Emilie-Romagne (Imola) parce qu’ils ont pu déjà rouler sur le tracé italien cette année.

La course d’Imola a été ajoutée au calendrier dans le cadre de la saison 2020 repensée en réponse à la pandémie de coronavirus – ce sera la première fois que la piste italienne accueillera un Grand Prix depuis 2006.

Ce mardi, la F1 a confirmé que le week-end de course à Imola se déroulerait sur deux journées au lieu de trois habituellement – avec une seule séance d’essais libres de 90 minutes  programmée le samedi matin avant les qualifications du Grand Prix d’Emilie-Romagne.

Dans ce contexte, les pilotes n’auront que très peu de temps pour régler leur monoplace avant la séance qualificative programmée dans l’après-midi, mais deux pilotes pourraient peut-être tirer leur épingle du jeu.

En effet, les deux pilotes de l’équipe AlphaTauri, Pierre Gasly et Daniil Kvyat, sont les seuls de la grille actuelle à avoir roulé sur le circuit d’Imola cette année avec une monoplace de la saison en cours dans le cadre d’une journée de tournage promotionnel réalisée quelques jours avant que la saison ne débute en Autriche au mois de juillet.

L’écurie italienne était limitée à un roulage de 100 km maximum avec sa monoplace 2020 lors de cette journée, mais il ne faut pas oublier qu’une seconde monoplace [celle de 2018] roulait également ce jour-là à Imola.

La petite équipe basée à Faenza a donc pu récolter un maximum de données lors de cette journée et cela pourrait bien s’avérer être un avantage pour le Grand Prix d’Emilie-Romagne prévu le 1er novembre 2020.

Officiel : Les pilotes n’auront que 90 minutes d’essais à Imola

Les pilotes de Formule 1 seront confrontés à un défi unique pour le Grand Prix d’Émilie-Romagne qui se tiendra à Imola le 1er novembre, où ils n’auront qu’une seule séance d’essais pour régler leur voiture avant les qualifications.

La course d’Imola a été ajoutée au calendrier dans le cadre de la saison 2020 repensée en réponse à la pandémie de coronavirus – ce sera la première fois que la piste italienne accueillera un Grand Prix depuis 2006.

Lorsqu’il a été annoncé le mois dernier, les organisateurs ont déclaré que l’événement serait un week-end de course condensé de deux jours, et aujourd’hui les horaires des sessions pour le week-end ont été confirmés.

Le format permet une seule séance d’essais le samedi matin à 10h, heure locale – au lieu des trois habituelles réparties sur vendredi et samedi – ce qui signifie que les pilotes n’auront que 90 minutes pour se faire une idée de la piste et finaliser la configuration de leur voiture. Les qualifications suivront à 14 heures, heure locale.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne sera la troisième course de l’année en Italie, après le Grand Prix d’Italie à Monza et le Grand Prix de Toscane au Mugello – tous deux organisés en septembre.

La course d’Imola suivra les manches au Nurburgring, le 11 octobre – la première fois que la piste allemande  organisera un Grand Prix depuis 2013 – et le Grand Prix du Portugal se déroulant sur le circuit international de l’Algarve à Portimao, qui accueille une course de F1 pour la toute première fois.

Comme indiqué précédemment, la Formule 1 s’attend à ce que la saison 2020 révisée compte entre 15 et 18 courses, se terminant dans la région du Golfe à la mi-décembre, les derniers détails du calendrier 2020 étant annoncés dans les semaines à venir.

Pour Verstappen, personne ne peut empêcher Hamilton de remporter un autre titre

Selon Max Verstappen, personne cette année ne pourra stopper Lewis Hamilton dans sa quête d’un septième titre en F1.

Grâce à sa victoire à Silverstone dimanche dernier, Lewis Hamilton a accentué son avance sur son plus proche rival au championnat [Valtteri Bottas] et a désormais 30 points de plus que son coéquipier après les quatre premières manches de la saison 2020.

Max Verstappen – qui était désigné comme prétendant au titre cette année avant le début de la saison – accuse pour sa part un retard de 36 points sur Hamilton et a admis que ses chances de titre s’étaient envolées.

Lorsqu’on lui a demandé ce dimanche en conférence de presse d’après course si quelqu’un pouvait empêcher le pilote Mercedes de remporter un autre titre cette année, Verstappen a répondu tout simplement: « Non »

Lorsqu’on demande à Verstappen s’il s’attend à pouvoir réduire au moins l’écart avec Mercedes le week-end prochain pour le Grand Prix du 70e anniversaire, le Néerlandais répond: « Normalement non. »

« C’est tellement gros, allez! Peut-être que vous trouvez un dixième, ou un dixième et demi. Ok nous serons un peu plus proches – mais ce ne sera pas assez proche. »

« J’essaye mais ce n’est pas possible pour le moment. Il faut être réaliste. Je veux dire que vous pouvez rêver, et vous pouvez espérer, mais je pense qu’il est bien plus important d’être réaliste, car c’est ainsi que vous avancez. »

« Si vous continuez à rêver de ces chances, cela n’arrivera pas. Nous devons juste continuer à travailler. »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc – qui est cinquième au championnat du monde avec 55 points de retard sur le Britannique – a jouté pour sa part: « La question est « est-ce quelqu’un peut stopper Lewis ? Je pense que le seul gars qui a ses chances est Valtteri [Bottas] – mais c’est tout. »

Le classement des pilotes 2020

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La suppression d’un vibreur à Silverstone pourrait être à l’origine des crevaisons [MAJ]

La suppression d’un vibreur à la sortie du virage 13 sur le tracé de Silverstone pourrait être à l’origine – ou tout du moins une des causes – des crevaisons en cascade que nous avons pu observer dimanche dernier au Grand Prix de Grande-Bretagne dans les derniers tours de course.

Depuis l’édition 2019 du Grand Prix de Grande-Bretagne, les organisateurs ont décidé de supprimer une partie du vibreur qui était normalement placé à la sortie de l’enchaînement rapide de Maggotts/Becketts/Chapelle.

Depuis le début du week-end à Silverstone, quasiment tous les pilotes [que ce soit en F3, F2 ou F1] sont allés placer la roue avant gauche de leur monoplace dans la terre à la sortie du virage 13, creusant à chaque fois encore un peu plus une « saignée » à cet endroit, ce qui aurait pu fragiliser le pneu avant gauche.

Déjà dès vendredi, Renault F1 a pu détecter des fissures sur le pneu de la monoplace pilotée par Daniel Ricciardo et l’équipe a même dû procéder au remplacement de son châssis pour les mêmes raisons.

Pour l’instant, cela ne reste qu’une simple supposition et il faudra évidemment attendre la conclusion de l’enquête de Pirelli, qui ne devrait plus tarder maintenant.

Comme vous pouvez le constater sur ces deux captures d’écran tirées des poles position signées en 2019 et en 2020 par Bottas et Hamilton, le vibreur dont nous vous parlons a bien été retiré cette année.

En revanche concernant le crash de Daniil Kvyat en course, qui a eu lieu à l’entrée du virage de Maggotts, une vidéo démontre que le Russe a été victime lui aussi d’une crevaison sur la roue arrière droite de son AlphaTauri, mais le motif de cette crevaison soudaine n’est pas encore connu.

Mise à jour de cet article le 4/08/2020 à 22h20 : La FIA a entrepris des travaux sur le tracé de Silverstone et a décidé de rallonger le vibreur en question [à lire ici]

Albon estime que Magnussen était tout aussi responsable que lui dans l’accrochage à Silverstone

Pénalisé de cinq secondes pour avoir percuté la Haas de Kevin Magnussen en début de course dimanche à Silverstone, le pilote Red Bull Alex Albon juge la sanction un peu trop sévère.

A la fin du premier tour de course du Grand Prix de Grande-Bretagne, le pilote Haas Kevin Magnussen a perdu le contrôle de sa monoplace dans le dernier virage du circuit après un passage sur un vibreur.

En revenant dans la trajectoire, le Danois n’a pas vu que Alex Albon était déjà engagé à l’intérieur du virage et le contact n’a pas pu être évité.

Au final, Kevin Magnussen s’est retrouvé dans le bac à gravier et a dû abandonner avant même la fin du premier tour. Albon lui a écopé d’une pénalité de cinq secondes après avoir été jugé responsable.

« Evidemment, on a pas mal souffert ce week-end, donc P8 n’est pas ce que je voulais, mais au moins on a limité les dégâts. » a expliqué Albon.

« Nous avons été un peu chanceux avec toutes les crevaisons qu’il y a eu [en fin de course]. C’était une bonne course je pense. »

« Je pense que pour la pénalité c’était 50/50. Kevin est sorti de la piste et la façon dont il est revenu, il y avait un peu d’espace, et puis j’ai bien vu qu’il ne m’avait pas vu. »

« L’écart se resserrait très rapidement et j’ai essayé de m’éloigner de lui, mais à ces vitesses là ça va bien trop vite. »

Le patron d’Alex Albon pense lui aussi que son pilote n’était pas à 100% responsable dans cet accrochage et le considère comme un fait de course, rien de plus.

« Kevin [Magnussen] a fait une erreur, il s’est écarté du vibreur et Alex s’est engagé. Pour moi c’était un incident de course. » a expliqué Christian Horner.

Vettel a quitté Silverstone dans la voiture du directeur de Racing Point ce dimanche

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a été vu par plusieurs personnes – dont le très respecté photographe F1 Mark Sutton – ce dimanche soir après le Grand Prix de Grande-Bretagne en compagnie du directeur de l’équipe Racing Point, Otmar Szafnauer.

Le quadruple champion du monde de F1 a été vu en train de monter à la place passager dans la…Ferrari de Otmar Szafnauer à la sortie du circuit et les deux hommes sont ensuite partis vers une destination inconnue.

Attention toutefois, car on sait que les deux hommes se connaissent très bien et ont toujours conservé une forte amitié depuis plusieurs années.

Les rumeurs d’une éventuelle arrivée de Sebastian Vettel chez Aston Martin en 2021 ne cessent d’enfler depuis plusieurs semaines, alors que le pilote Ferrari a également été vu en discussion avec le propriétaire de l’écurie Racing Point, le milliardaire Lawrence Stroll, ce week-end à Silverstone.

Rappelons que l’an prochain, Sebastian Vettel ne pilotera plus pour Ferrari, après avoir été remercié par l’écurie italienne en début d’année, après cinq années [six fin 2020] passées à Maranello.

Il se murmure également en coulisses que Sebastian Vettel remplacerait Sergio Perez dans le cas d’une signature avec Aston Martin en 2021, alors que Lance Stroll semble être assuré de rester dans l’équipe de par ses liens de parenté avec Lawrence Stroll, qui est son père.

Ross Brawn regrette que Hülkenberg n’ait pas pu prendre le départ à Silverstone

Ross Brawn, manager sportif de la F1, regrette que Nico Hülkenberg n’ait pas pu prendre part au Grand Prix de Grande-Bretagne ce dimanche en raison d’une panne mécanique qui a immobilisé sa monoplace avant le départ de la course.

Appelé en renfort par Racing Point à la dernière minute pour remplacer un Sergio Perez testé positif au COVID-19, l’Allemand Nico Hülkenberg avait toutes ses chances de décrocher enfin un premier podium en F1 ce week-end au volant d’une monoplace compétitive.

Mais le sort en a décidé autrement et le pilote allemand a dû finalement se contenter de regarder la course depuis le garage Racing Point.

« Ne pas pouvoir débuter le Grand Prix de Grande-Bretagne, après avoir été parachuté dans un bref délai pour remplacer Sergio Perez a été une vraie déception pour Hulk car la bataille de milieu de peloton – qui était fantastique – lui aurait plu. » explique Ross Brawn dans sa dernière colonne pour le site de la F1.

« Il a toujours été un assez bon combattant dans ces circonstances. Il aurait lutté physiquement car il commençait déjà à ressentir les effets des appuis sur son cou et la course aurait été assez difficile pour lui, mais c’est quelque chose qu’il aurait probablement bien accueilli (…). »

« Il faisait du bon travail [depuis le début du week-end] et c’est vraiment dommage que cela se soit déroulé comme ça. »

On ne sait pas encore si Sergio Perez pourra récupérer son baquet pour la prochaine course programmée ce week-end toujours à Silverstone, mais dans le cas contraire, Nico Hülkenberg se tient évidemment prêt à remplacer le Mexicain.

L’absence de courses en F1 a eu un impact sur les comptes de Ferrari au second trimestre

Le constructeur Ferrari a dû revoir une nouvelle fois à la baisse ses prévisions pour 2020 en raison de l’impact de la pandémie qui l’a contraint à stopper la production de ses voitures de luxe pendant sept semaines.

Ferrari vise désormais un chiffre d’affaires supérieur à 3,4 milliards contre 4,1 milliards avant le déclenchement de la pandémie.

La marque au cheval cabré a vu son bénéfice net s’effondrer de 95% au deuxième trimestre, à 9 millions d’euros, en raison de l’épidémie. Ce résultat est légèrement inférieur aux attentes qui étaient de 11 millions.

« Comme nous nous y attendions, nos résultats du deuxième trimestre ont été faibles, mais honnêtement, ils sont en ligne avec nos attentes. Ils reflètent le moment très difficile auquel nous sommes tous confrontés. » a déclaré Louis Camilleri, le patron de Ferrari lors d’une conférence avec les analystes.

Pour justifier ces chiffres en baisse, Camilleri a également évoqué les « incertitudes concernant le reste de la saison 2020 de Formule 1 », alors que les équipes comptent sur les revenus dégagés par les courses en catégorie reine.

S’exprimant justement sur la F1 au lendemain du podium de Charles Leclerc à Silverstone au volant de sa Ferrari, Camilleri a souligné que « la saison était très difficile, avec un manque de performance sur différents aspects. Nos concurrents sont incroyablement forts ».

« Notre équipe travaille jour et nuit pour améliorer les voitures (…) Nous avons une équipe de talent. J’ai confiance. cela prendra du temps mais notre détermination à atteindre notre ambition reste intacte. »

McLaren n’a eu aucun signe avant la crevaison soudaine sur la voiture de Sainz

Le directeur de McLaren, Andreas Seidl, a déclaré que son équipe n’avait vu aucun signe annonçant la destruction imminente du pneu avant gauche sur la monoplace de Carlos Sainz ce dimanche à Silverstone.

Dans les derniers tours de course, Carlos Sainz a vu son pneu avant gauche exploser, ce qui l’a obligé à rentrer immédiatement au stand pour chausser des gommes neuves.

Au même moment sur la piste, les deux pilotes Mercedes ont eux aussi subi une crevaison sur le pneu avant gauche, mais cela n’aura pas empêché Lewis Hamilton de franchir la ligne d’arrivée sur trois roues et de s’imposer malgré tout.

Sainz lui a terminé à la treizième position, alors que le pilote espagnol se battait pour les points de la quatrième place avant sa crevaison.

Le patron de l’écurie McLaren a déclaré qu’à aucun moment son équipe n’a vu un signe indiquant que le pneu allait éclater sur la voiture de Sainz.

« Carlos faisait état de quelques vibrations en début de course, lors de son passage sur les pneus durs, mais il n’y avait rien d’extraordinaire. » a expliqué Andreas Seidl, le directeur de l’équipe McLaren.

« C’était une mort subite du pneu, mais en même temps, cela fait partie de la course. Nous n’avons eu aucun signe de défaillance des pneus à venir. »

« Nous savions que nous devions gérer les pneus pour ce long relais sur les durs, mais nous n’avons eu aucune inquiétude de notre côté ou du côté de Pirelli de pouvoir terminer le relais, et nous avons pu voir avec différentes voitures qu’il y a eu des problèmes à la fin. »

« Mais je pense qu’il est important de ne pas tirer de conclusions hâtives. Il est important d’attendre l’analyse approfondie de Pirelli, en collaboration avec les équipes, de ce qui était à l’origine de ces crevaisons, parce qu’en théorie, cela pourrait aussi être dû à des débris sur la piste. »

« Nous devons donc attendre cela, puis je suis sûr que Pirelli tirera les bonnes conclusions en tenant également compte des conditions attendues pour le week-end prochain, où il semble que nous aurons à nouveau des températures ambiantes très élevées. »

« Nous devons attendre l’analyse, puis je suis sûr que nous prendrons les bonnes décisions avec Pirelli en termes de sécurité. »

« La sécurité a toujours la plus haute priorité, mais encore une fois pour le moment, nous ne pouvons émettre aucun jugement ou conclusion. »

Steiner étonné du rythme de la Haas en course, qui ne reçoit pourtant aucune évolution

La Haas VF-20 était très compétitive ce dimanche à Silverstone avec un Romain Grosjean qui se battait pour les gros points à la cinquième position en course.

Grâce à une stratégie audacieuse de la part de son équipe – qui lui a demandé de rester en piste lors de l’apparition de la voiture de sécurité, le Français Romain Grosjean s’est retrouvé à batailler contre des Renault et des McLaren et le rythme affiché par sa monoplace était loin d’être ridicule.

Plus surprenant encore, l’équipe américaine a pris la décision de ne plus investir le moindre dollar en développement dans cette monoplace pour cette saison 2020 en raison de la crise économique, mais celle-ci semble fonctionner de mieux en mieux à chaque course comme le souligne le patron de l’équipe.

« Même si la déception est forte, le point positif que nous en retirons est que les pilotes aiment la voiture, ils aiment la façon dont elle roule – nous devons juste aller plus vite avec. » nous explique Guenther Steiner, le directeur de l’équipe Haas.

« Nous avons pu voir avec Romain qu’une fois dans le mix il pouvait presque suivre le rythme des autres voitures et dans certains cas, il était plus rapide – donc c’est bon signe. »

« Malheureusement, lors de son arrêt au stand, il n’a pas pu engager le rapport et nous avons perdu 10 secondes. Cela nous a certainement privé d’une chance d’aller marquer un point. »

« C’est notre destin en ce moment et nous n’avons pas de chance. Le positif que nous en retirons, c’est que lorsque nous sommes dans le mix dans la course, nous pouvons être là. »

« Nous devons encore travailler sur les qualifications. C’était donc une course intéressante. Nous n’avons pas fini avec un point, mais tout le monde fait du bon travail, travaille dur, et tôt ou tard, nous marquerons à nouveau. »

Le classement des constructeurs 2020

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Douzième à l’arrivé à Silverstone, Russell estime que Williams va dans la bonne direction

Douzième à l’arrivée du Grand Prix de Grande-Bretagne, George Russell estime que Williams avance dans la bonne direction cette année.

Le jeune pilote britannique a pris beaucoup de plaisir au volant de sa FW43 ce dimanche à Silverstone et a même réussi à doubler l’Alfa Romeo de l’expérimenté Kimi Raikkonen, prouvant une fois de plus que Williams mérite mieux que sa dernière position actuelle au championnat du monde des constructeurs, alors qu’elle n’a toujours pas marqué le moindre point en quatre courses.

« Je pense que c’est la première course durant laquelle nous avons vraiment été rapides et notre rythme du dimanche correspondait à celui du samedi, donc c’est très positif. » nous explique George Russell.

« Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour nous concentrer sur notre rythme [de course], nous allons donc dans la bonne direction. »

« Après la voiture de sécurité, la voiture avait un très bon rythme. J’ai réussi à dépasser Kimi [Raikkonen] et je me suis même rapproché d’Antonio [Giovinazzi]. »

Pour la suite de la saison, Russell pense que si Williams arrive à placer ses deux monoplaces devant les Haas et les Alfa Romeo en qualifications le samedi, la moitié du travail sera déjà fait et cela facilitera la vie des pilotes le dimanche en course.

« Je pense que si nous arrivons à nous placer devant les Alfa Romeo et les Haas en qualifications, il n’y a aucune raison pour que nous ne puissions pas y rester au mérite le dimanche. »

Le classement constructeurs 2020

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Malgré de gros points perdus à Silverstone, McLaren souligne son excellente fiabilité

L’équipe McLaren a une nouvelle fois terminé une course avec ses deux monoplaces ce dimanche à Silverstone, même si celle de Carlos Sainz n’a pas marqué de point.

Le pilote espagnol se battait pour une quatrième place en course jusqu’au moment où le pneu avant gauche de sa McLaren a rendu l’âme à deux tours de l’arrivée, forçant le Madrilène à rentrer au stand pour chausser des gommes neuves.

Au final, Carlos Sainz a été classé treizième au Grand Prix de Grande-Bretagne, alors que son coéquipier Lando Norris a franchi la ligne d’arrivée à la cinquième position.

Malgré cette grosse perte de points, le team principal de l’équipe britannique préfère retenir le positif et souligne à quel point la fiabilité est l’un des points forts de son écurie cette année.

« Perdre de gros points à un tour de la fin laisse un goût amer à l’équipe. Néanmoins, c’est la course automobile et c’est comme ça que ça se passe. » nous explique Andreas Seidl, le team principal de l’équipe McLaren.

« Les deux pilotes ont de nouveau réalisé de bonnes performances, encore une fois, nous avions une voiture compétitive et nous avons quand même marqué des points importants au championnat des constructeurs avec Lando terminant en P5. »

« Toute l’équipe des stands a également fait un très bon travail avec trois très bons arrêts aux stands, et l’équipe de stratégie a fait tous les bons appels dans des situations de pression lorsque la voiture de sécurité est sortie. »

« Nous avons terminé quatre courses maintenant et les deux pilotes ont vu le drapeau à damier à chaque fois, sans aucun problème de fiabilité ni pour la voiture ni pour le groupe motopropulseur. »

« Un grand merci à toute l’équipe sur la piste et à la maison, ainsi qu’à Renault pour tout leur travail acharné et leurs efforts. »