La liste des abandons au Grand Prix d’Autriche et leurs motifs

Avec un taux d’abandon flirtant avec les 50% dimanche dernier au Grand Prix d’Autriche, la fiabilité semble être le talon d’Achille de plusieurs équipes de F1 en ce début de saison.

Au Grand Prix d’Autriche, première manche de la saison 2020 de F1, seuls onze pilotes ont réussi à franchir la ligne d’arrivée, les neuf autres ont dû abandonner.

Après les essais hivernaux, aucune équipe n’a vraiment pu faire rouler sa monoplace 2020 – hormis Red Bull, Ferrari, Racing Point ou AlphaTauri pour un shakedown de seulement 100 Km – et ce manque de roulage s’est ressenti le week-end dernier en Autriche avec de nombreux abandons liés à la fiabilité, et alors que même les intouchables Mercedes ont eu leur lot de problèmes tout au long du week-end [boîte de vitesses].

Pour Ross Brawn, manager sportif de la F1, le lien entre le manque de roulage depuis les essais hivernaux et les problèmes de fiabilité constatés le week-end dernier en Autriche est évident.

« Nous sommes habitués à ce que les voitures de Formule 1 soient à l’épreuve des balles à l’ère moderne, mais il y avait un étonnant manque de fiabilité dans la course de dimanche, avec seulement 11 des 20 pilotes voyant le drapeau à damier. » explique Ross Brawn.

« Je ne me souviens pas de la dernière fois où nous avons vu autant de problèmes mécaniques en une course. Certains d’entre eux, bien sûr, seront dus au fait que les équipes n’ont pas utilisé leurs voitures correctement depuis les tests de pré-saison en février. »

« Nous avons également vu un certain nombre de problèmes d’arrêt aux stands, qui ont montré la rouille des équipes après une longue pause sans course. »

« Mais le positif, c’est que nous avons vu de belles batailles. Certaines étaient un peu plus robustes que ce qui était permis, mais nous avons eu dans l’ensemble, de belles batailles. »

Les motifs des abandons en Autriche

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Le classement de la course

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Kvyat estime que Ocon est en partie responsable de son abandon en Autriche

Le Russe Daniil Kvyat estime que le Français Esteban Ocon est en partie responsable de son abandon au Grand Prix d’Autriche dimanche dernier.

Pour la première course de la saison 2020 au Grand Prix d’Autriche, le pilote AlphaTauri se battait pour les points, mais au 63° tour de course, le Russe a tenté un dépassement sur la Renault d’Esteban Ocon à l’extérieur du virage 6.

A ce moment là, Ocon a tenté de conserver sa position et a forcé Daniil Kvyat à grimper sur le vibreur avec sa monoplace, mais les deux voitures ne se sont pas touchées.

Le fait de rouler sur le vibreur a provoqué des dégâts sur l’aileron avant de l’AlphaTauri de Kvyat, un bris de suspension, ainsi qu’une crevaison sur la roue arrière gauche, forçant le Russe à abandonner au 69° tour de course.

S’exprimant après la course, Kvyat regrettait le fait que Ocon l’avait « poussé » à monter sur le vibreur, ce qui a par la suite ruiné sa course.

« Tout allait bien pour moi jusqu’au contact avec Ocon [il n’y a pas eu de contact]. J’avais un très bon rythme, j’avais des pneus plus frais. » a expliqué Kvyat.

« Après la collision, mon aileron avant et une suspension se sont cassés. J’ai également eu une crevaison, donc ma course était terminée. »

« Tout ça m’a coûté beaucoup de points, donc, c’est vraiment dommage et c’est très décevant de terminer comme ça. »

« Ce n’est pas très génial de la part d’Ocon de repousser les gens comme ça. Mais pour être tout à fait honnête, j’aurais pu être plus patient aussi. » a t-il ajouté au micro de la F1 également.

Le classement de la course

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La pluie attendue pour le Grand Prix de Styrie ce dimanche

La pluie pourrait bien faire partie de la fête pour le Grand Prix de Styrie, seconde manche de la saison 2020 de F1 qui se disputera du 10 au 12 juillet à Spielberg en Autriche.

Après le Grand Prix d’Autriche disputé dimanche dernier sur le Red Bull Ring de Spielberg et qui a été remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas, la F1 s’apprête déjà à disputer la seconde manche de la saison ce week-end avec le Grand Prix de Styrie, toujours sur le Red Bull Ring.

Si le Grand Prix d’Autriche nous a offert beaucoup de surprises avec pas moins de neuf abandons et trois voitures de sécurité, le Grand Prix de Styrie lui pourrait être encore plus indécis en raison de la pluie qui est attendue dans la région ce week-end.

A quatre jours des premiers essais libres du Grand Prix de Styrie, les prévisions météo annoncent un temps relativement beau pour la journée de vendredi, mais les risques de pluie pour Samedi et dimanche sont élevés.

Nous ne sommes que mardi et la situation peut évoluer rapidement d’ici ce week-end, c’est pourquoi nous publierons un bulletin météo détaillé ce jeudi sur F1only.fr avec un suivi des prévisions en temps réel.

Le PDG de Ferrari confirme l’arrivée anticipée d’une mise à jour sur la SF1000

Le PDG de Ferrari Louis Camilleri demande à son équipe de F1 d’accélérer le développement de la mise à jour prévue pour la troisième course de la saison 2020 en Hongrie afin de l’introduire dès ce week-end en Autriche.

Comme nous vous le rapportions ce dimanche en exclusivité, Ferrari compte bien introduire une partie de sa nouvelle mise à jour dès ce week-end au Grand Prix de Styrie [2° manche de la saison 2020] afin de permettre à ses pilotes d’avoir une monoplace plus compétitive après une séance de qualifications du Grand Prix d’Autriche très compliquée pour Ferrari [7° et 11°].

En course ce dimanche, Ferrari a finalement réussi à sauver les meubles avec une seconde place pour Charles Leclerc et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Après ce premier week-end de l’année assez compliqué pour l’équipe italienne, le PDG de la marque a tenu à apporter tout son soutien à la Scuderia et au directeur de l’équipe Mattia Binotto, mais leur demande d’accélérer les choses pour que les nouvelles pièces puissent arriver dès cette semaine sur la SF1000.

« Nous savons qu’il y a beaucoup de travail à faire en termes de performances. Ce n’est certainement pas la position sur la grille qu’une équipe comme Ferrari doit avoir et nous devons réagir immédiatement. » a déclaré Louis Camilleri, CEO de Ferrari.

« Il est clair que nous devons nous améliorer sur tous les fronts. La seule solution est de réagir et je suis satisfait de la réponse immédiate et de l’engagement que Mattia et son équipe mettent dans tous les domaines, non seulement pour amener sur la piste aujourd’hui ce qui aurait été prêt demain mais aussi pour accélérer encore le programme de développement pour les courses suivantes. »

« Une réponse d’équipe unie qui retrousse ses manches et s’attaque aux difficultés de front, sans pleurer sur elle-même. »

« Nous sommes au début d’un nouveau cycle, qui doit suivre un programme à long terme: ce ne sont certainement pas des revers qui changeront la voie empruntée et je suis convaincu que Mattia et l’équipe seront en mesure de corriger nos lacunes. »

Mattia Binotto prévient les Tifosi : « Il n’y a pas de solution miracle »

Le directeur de la Scuderia Ferrari Mattia Binotto estime que la SF1000 accuse un retard d’environ sept dixièmes dans les lignes droites par rapport à Mercedes.

Après des qualifications ratées pour Ferrari avec une septième place pour Leclerc et une onzième position pour Vettel, l’équipe italienne a finalement réussi à sauver les meubles en course dimanche avec une seconde position sur le podium pour le pilote monégasque et le point de la dixième place pour Sebastian Vettel.

Mais cette performance de dimanche ne doit pas faire oublier que la SF1000 accuse déjà un certain retard sur Mercedes puisque qu’entre le septième temps de Leclerc samedi en qualifications et la pole de Valtteri Bottas l’écart était de presque 1 seconde.

Binotto estime que la SF1000 perd environ sept dixièmes dans les lignes droites à cause d’un déficit de puissance du moteur, alors qu’il estime que la monoplace perd également environ trois dixièmes dans les virages.

Si les trois dixièmes perdus dans les virages devraient être récupérés grâce à l’arrivée d’une mise à jour aéro dans les prochains jours [peut-être pour le GP d’Autriche], la partie moteur elle sera bien plus compliquée à mettre en jour en raison du gel du développement sur les unités de puissance.

Mattia Binotto lui même l’a d’ailleurs confirmé vendredi dernier à Spielberg : il ne devrait pas y avoir de mise à jour moteur pour le reste de la saison. Dans ce contexte, on voit mal comment Ferrari pourrait alors récupérer ses sept dixièmes perdus en ligne droite, d’autant que de l’aveu même de Mattia Binotto, le problème de traînée ne devrait pas être résolu non plus.

« Ce que nous avons vu en Autriche est similaire à Barcelone. Nous devons améliorer notre voiture. Il y a une mauvaise corrélation avec la conception, en particulier sur l’aéro. » a déclaré Mattia Binotto après la première course de l’année en Autriche.

« C’est le développement que nous avons recommencé, de retour du confinement, et que nous espérons avoir très bientôt sur la piste. »

« Ce ne sera pas la solution finale, il n’y a pas de solution miracle. » souligne le manager de la Scuderia Ferrari.

« Ce qui est important pour nous, c’est d’améliorer le comportement. Si je regarde les qualifications, par rapport à la pole, il nous manque une seconde, mais seulement trois dixièmes dans les virages. »

« Ensuite, il reste encore sept dixièmes en ligne droite, et je pense que ce sera très difficile [à résoudre], car le moteur est gelé pour la saison. »

« Nous avons besoin de la vitesse sur les lignes droites et il s’agit de la traînée, mais la traînée n’est pas quelque chose sur laquelle nous allons nous pencher prochainement. »

« Il y a donc un peu de déception après les qualifications de voir notre vitesse de pointe. Nous allons devoir analyser les données pour voir ce que nous pouvons faire à l’avenir. »

Alex Zanardi a subi une troisième intervention, le pronostic des médecins reste réservé

L’ancien pilote de F1 Alex Zanardi, hospitalisé depuis le 19 juin à la suite d’un grave accident de la route lors d’une séance d’entrainement avec son handbike, reste ce lundi soir dans un état grave à l’hôpital de Sienne en Italie.

L’Italien a subi une troisième intervention chirurgicale qui aura duré environ cinq heures, alors que les médecins ont rencontré quelques difficultés en raison de la présence de « fractures complexes. »

« Concernant les conditions cliniques d’Alex Zanardi, la direction de la santé de l’hôpital-université de Sienne informe que le patient a subi une nouvelle chirurgie, réalisée par les professionnels de la maxillo-faciale et de la neurochirurgie, visant à la reconstruction cranio-faciale et stabilisation des zones touchées par le traumatisme signalé à la suite de l’accident du 19 juin. » peut-on lire dans le dernier communiqué de presse publié par les médecins ce lundi 6 juillet.

« L’opération réalisée fait partie des interventions prévues par l’équipe multidisciplinaire qui prend soin de l’athlète pour permettre toute poursuite du parcours thérapeutique. »

« Les fractures étaient complexes », explique le professeur Paolo Gennaro, directeur de la chirurgie maxillo-faciale UOC de l’Aou Senese, ajoutant que « cela nécessitait une programmation minutieuse faisant appel à des technologies informatiques, numériques et tridimensionnelles, sur mesure du patient. »

« La complexité de l’affaire était plutôt singulière, même si – conclut le professeur Gennaro – c’est un type de fracture que nous rencontrons régulièrement dans notre centre. »

« Après l’intervention, qui a duré environ 5 heures, Alex Zanardi a de nouveau été hospitalisé dans l’unité de soins intensifs où il reste sous sédation et aéré mécaniquement: ses conditions restent stables du point de vue cardio-respiratoire et métabolique, sévères du point de vue neurologique, le pronostic reste réservé. »

« Le patient est évalué quotidiennement par les professionnels qui le traitent et sur cette base, également en accord avec la famille Zanardi, l’Aou Senese communique que le prochain bulletin sera publié dès qu’il y aura des changements importants dans le tableau clinique de l’athlète. »

Le Grand Prix du Vietnam pourrait avoir lieu en novembre à Hanoï

Le Vietnam pourrait accueillir son premier Grand Prix de Formule 1 dans la capitale Hanoï à la fin du mois de novembre 2020.

Le Grand Prix du Vietnam devait initialement avoir lieu à Hanoï le 5 avril mais a été reporté en raison de la pandémie de COVID-19.

Les organisateurs ont alors déclaré qu’ils surveilleraient la situation virale de près et choisiraient une autre date pour la course et il semblerait qu’ils aient choisi la fin novembre pour accueillir la F1.

« Nous évaluons tous les problèmes liés aux virus et nous en discuterons avec les organisateurs. J’espère que la course pourra avoir lieu d’ici la fin novembre. » a déclaré Nguyen Duc Chung, le maire de Hanoï lors d’une réunion et cité par Reuters.

Nguyen Duc Chung cependant n’as pas précisé si Hanoï avait déjà discuté avec la Formule 1 de cette date de fin novembre.

Rappelons que jusqu’à présent la F1 n’a dévoilé que les huit premières dates de la saison 2020 – toutes se disputeront en Europe et à huis clos sur six tracés différents.

Le calendrier définitif de la saison 2020 devrait être dévoilé par la Formule 1 dans les prochaines semaines a annoncé Chase Carey, le PDG de la catégorie reine, le week-end dernier en Autriche pour la première course de l’année.

Nicholas Latifi frustré de terminer à la porte des points pour sa première course en F1

Le Canadien Nicholas Latifi a admis sa frustration d’être passé si proche des points ce dimanche au Grand Prix d’Autriche pour sa première course en F1.

Après avoir attendu trois mois de plus que prévu pour enfin participer à sa première course en Formule 1, le pilote Williams a réussi à terminer le Grand Prix d’Autriche à la porte des points à la onzième position.

Bien que satisfait d’avoir pu boucler la distance totale de la course, Latifi admet sa frustration d’être passé si proche de marquer ses premiers points en F1.

« Avant ce premier week-end, si quelqu’un m’avait dit que je terminerais P11 lors de ma première course, j’aurais signé tout de suite. » a déclaré Nicholas Latifi.

« C’est sûr qu’il y un peu de frustration de se savoir si proche des points. C’était une course d’usure, beaucoup de voitures tombaient en panne, des pilotes faisaient des erreurs, donc avant tout pour moi, le plus important était de boucler tous les tours et de prendre de l’expérience. »

« Ce n’était pas encore une course facile de mon côté, dès les premiers tours, je gérais des problèmes qui m’empêchaient de pousser aussi fort que possible. »

« J’étais très content de l’avant-dernière Safety Car juste parce qu’elle m’a permis de me retrouver dans le peloton au moins et de vivre un peu plus ce combat rapproché, ou du moins de le voir se dérouler devant moi! »

« Malheureusement, nous n’avions pas tout à fait le rythme nécessaire pour y participer. Mais je suis assez satisfait du résultat, j’ai beaucoup appris durant cette course et ce week-end. Heureusement, nous sommes de retour ici le week-end prochain et je pourrai tout mettre en oeuvre. »

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En raison d’une « situation assez grave », Mercedes a pensé au double abandon en Autriche

L’équipe Mercedes F1 a bien cru devoir faire abandonner ses deux monoplaces ce dimanche au Grand Prix d’Autriche en raison d’une situation « assez grave » sur le plan mécanique avec des problèmes sur la W11 de Bottas et Hamilton.

Ce dimanche au Grand Prix d’Autriche, les deux pilotes Mercedes ont reçu la consigne d’éviter le plus possible les vibreurs du circuit en raison des vibrations causées par ces derniers et qui ont endommagé certains capteurs positionnés dans la boîte de vitesses de la W11.

A un moment donné, Mercedes a même pensé qu’un double abandon était plus que probable au vu de la gravité de la situation selon les dires du directeur de l’équipe championne du monde en titre.

« Nous avons fait face à de vrais défis avec notre boîte de vitesses en course. La situation était assez grave; nous avons vu des problèmes sur la voiture de Valtteri très tôt et un peu plus tard sur la voiture de Lewis également. » nous explique Toto Wolff.

« C’était quelque chose qui pouvait mettre fin à votre course instantanément. Nous savons que cela était lié aux vibrations de la voiture, c’est pourquoi nous avons demandé aux deux pilotes de s’éloigner des vibreurs. »

« À un certain stade, il semblait qu’aucune de nos voitures ne terminerait la course, alors nous avons juste essayé de rallier l’arrivée en prenant soin des voitures. »

« Les deux pilotes ont montré un rythme soutenu, ils ont été assez équilibrés ce week-end et c’est vraiment plus la fiabilité qui nous a causé des maux de tête. »

« Spielberg met l’accent sur certaines parties de la voiture plus que sur toute autre piste de la saison, nous devons donc travailler dur pour améliorer la situation pour le week-end prochain, mais nous avons quelques idées sur la façon de le faire. »

Au final, Valtteri Bottas a remporté la course et son coéquipier Lewis Hamilton a franchi la ligne d’arrivée en seconde position. Cependant, le Britannique a reçu une pénalité de cinq secondes suite à un accrochage avec la Red Bull d’Alex Albon, ce qui l’a fait reculer de deux positions.

La pénalité infligée à Hamilton en course n’était pas justifiée pour Toto Wolff

Toto Wolff pense que la pénalité de cinq secondes infligée à Lewis Hamilton ce dimanche au Grand Prix d’Autriche n’était pas justifiée.

En course, le pilote Mercedes Lewis Hamilton a eu un accrochage avec le pilote Red Bull Alex Albon lors d’une bagarre pour la seconde position.

Alex Albon a fait l’extérieur à Hamilton au virage 4 du Red Bull Ring, mais la Mercedes du Britannique s’est légèrement déportée sur la voiture du Thaïlandais et le contact n’a pas pu être évité. Albon s’est retrouvé dans le bac à gravier, tandis que Lewis Hamilton a pu continuer sa route.

Mais quelques minutes plus tard, les commissaires de course ont infligé une pénalité de cinq secondes et deux point sur sa superlicence à Hamilton, qui terminera donc la course à la quatrième position, malgré le fait qu’il a franchi la ligne d’arrivée à la seconde place derrière son coéquipier Bottas.

« La pénalité de grille nous l’acceptons [celle de trois places juste avant le départ pour non respect du drapeau jaune en qualifications], mais la pénalité de cinq secondes était trop dure à mon avis. » nous explique Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes.

« J’ai regardé la vidéo plusieurs fois: Lewis avait le volant complétement à fond dans le virage, Albon avait toute la piste à gauche pour prendre son virage, donc à mon avis, ce n’était pas justifié. »

« Mais je reconnais que les délégués ont un travail très complexe à faire pour prendre les bonnes décisions et parfois ces décisions vont pour dans votre direction et parfois contre. »

Le classement de la course

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Record d’audience pour Canal+ pour la reprise de la F1

Le groupe Canal+ a dévoilé les chiffres d’audience pour la première manche de la saison 2020 de F1 qui s’est tenue ce dimanche en Autriche.

Ce dimanche pour la reprise de la F1, vous étiez 1,06 millions de téléspectateurs Français abonnés à Canal+ à avoir regardé le Grand Prix d’Autriche 2020 remporté par le pilote Mercedes Valtteri Bottas en direct, ce qui représente 36% de PDA des abonnés.

Selon Canal+, un pic d’audience a même été constaté avec 1,24 millions de téléspectateurs à un moment donné pendant la course.

Pour Canal+, il s’agit du record absolu parmi tous les Grands Prix d’Autriche diffusés sur la chaîne depuis le début de diffusion de la Formule 1 en 2013.

Cette année, Canal+ a également proposé aux téléspectateurs une semaine exceptionnelle avant le Grand Prix d’Autriche avec notamment l’émission En Pole diffusée tous les soirs à 20h00.

Rappelons que Canal+ est le diffuseur officiel de la F1 en France depuis 2013. Les abonnés peuvent vivre tous les week-ends de Grands Prix en Live avec toutes les séances d’essais libres diffusées, les qualifications, la course et une émission d’après course baptisée Formula One.

Ross Brawn : « Ferrari doit rapidement améliorer la situation »

Le manager sportif de la F1, Ross Brawn, estime que la Scuderia Ferrari va devoir redresser la barre le plus rapidement possible sous peine de vivre une saison 2020 « très difficile ».

Pour la première course de l’année disputée ce dimanche en Autriche, la Scuderia Ferrari a réussi à sauver les meubles avec la seconde place d’un Charles Leclerc opportuniste à l’arrivée de l’épreuve et le point de la dixième place marqué par Sebastian Vettel.

Mais le résultat de l’équipe italienne ce dimanche ne doit pas masquer le fait que la SF1000 est une monoplace ratée, ce qui va obliger Ferrari à essayer d’améliorer son package le plus rapidement possible.

Maranello a prévu d’introduire de grandes nouveautés sur sa monoplace pour la troisième course de la saison en Hongrie, mais ce dimanche soir après le Grand Prix d’Autriche, Mattia Binotto a laissé entendre que cette mise à jour pourrait arriver plus tôt [pour le GP d’Autriche le week-end prochain].

Quoi qu’il en soit, selon Ross Brawn Ferrari va devoir réagir très vite sous peine de se disputer une saison 2020 très difficile, ce qui aura inévitablement des répercussions sur la saison 2021, puisque le développement des monoplaces sera gelé l’an prochain en F1.

« Il était clair que Ferrari était dans une position difficile après les qualifications, leur performance de leur propre aveu était décevante. » a déclaré Ross Brawn, le manager sportif de la F1 dans sa traditionnelle chronique d’après course.

« Dimanche, Charles [Leclerc] a montré à quel point il était un pilote talentueux, gérant judicieusement ses chances de prendre une deuxième place opportuniste. C’est dans ces courses difficiles que la détermination et le talent d’un pilote très spécial se manifestent. »

« Mais Ferrari doit rapidement améliorer la situation, sinon elle fera face à une saison très difficile. Ils ont l’intention d’améliorer la voiture pour la Hongrie, ce qui est encourageant, mais le début de l’année est plus difficile que prévu. »

« Ce fut un début difficile pour la dernière saison de Sebastian avec l’équipe. Tout doit tourbillonner dans sa tête, après avoir découvert que Ferrari ne voulait pas renouveler ses services pour la saison prochaine. »

« Parfois, les choses qui découragent un pilote sont assez subtiles. Sebastian est apparu surpris et choqué par ce qui s’est passé et cela doit être une distraction, c’est compréhensible. »

Racisme : Lewis Hamilton regrette d’avoir gardé le silence jusqu’à maintenant

Lewis Hamilton a déclaré qu’il avait été réduit au silence et qu’on lui avait demandé de ne pas prendre position après avoir prévu de faire un geste en soutien à l’ancien joueur de la NFL Colin Kaepernick avant le Grand Prix des Etats-Unis 2017.

Le joueur de la NFL Colin Kapepernick a été le premier grand sportif à poser un genou à terre en 2016 au moment de l’hymne national américain, afin de protester contre les inégalités raciales dans le pays.

Son geste a polarisé l’opinion aux États-Unis, et son contrat avec les 49ers n’a jamais été reconduit à la fin de la saison 2016. Il n’a d’ailleurs plus jamais retrouvé d’équipe en NFL depuis.

Lewis Hamilton – qui faisait partie des 14 pilotes à poser un genou à terre avant la première course de la saison de F1 2020 en Autriche dimanche – a déclaré qu’il avait prévu un geste similaire il y a déjà trois ans au Grand Prix des Etats-Unis 2017 et regrette de ne pas l’avoir fait.

« Ça a commencé avec le joueur de la NFL Colin Kaepernick. Il s’est assis pour l’hymne national américain. Il s’est assis et a reçu beaucoup de critiques. » a expliqué Hamilton.

« On lui a alors suggéré de mettre un genou à terre. C’était une déclaration puissante, mais il a perdu son emploi et ne l’a jamais récupéré. »

« Je lui ai parlé avant le Grand Prix des États-Unis [2017] et j’avais un casque en rouge avec son numéro en haut. Mais on m’a demandé de me taire et on m’a fait reculer. »

« J’ai soutenu cette décision que je regrette. Il était donc important pour moi de m’assurer de jouer mon rôle cette fois. »

En plus de poser un genou avant la course au Red Bull Ring ce dimanche, Hamilton portait également un T-shirt portant le message « Black Lives Matter », alors que d’autres pilotes arboraient des maillots portant la mention « Fin du racisme », et bien que six pilotes n’aient pas posé de genou à terre – dont Max Verstappen ou encore Charles Leclerc.

Cependant, le pilote Mercedes n’a pas critiqué ses camarades qui n’ont pas posé le genou à terre ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

« Personne ne devrait être contraint de poser un genou à terre. Je n’ai jamais demandé à quiconque de poser un genou. »

« Tout cela a été évoqué par la F1 et la GPDA [association des pilotes]. Sebastian Vettel et Romain Grosjean ont demandé aux pilotes et plusieurs ont dit qu’ils ne le feraient pas. »

« Je suis vraiment reconnaissant envers ceux qui l’ont fait avec moi. C’est un message puissant mais que vous vous agenouilliez ou non, cela ne changera pas le monde. C’est un problème plus important que cela. »

Christian Horner aurait aimé qu’Hamilton présente ses excuses à Albon

Le patron de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, aurait aimé entendre des excuses de la part de Lewis Hamilton au sujet de l’accrochage qui a eu lieu entre lui et Alex Albon ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

En course, le pilote Red Bull Alex Albon a tenté un dépassement sur la Mercedes de Lewis Hamilton pour le gain de la seconde position, mais les deux hommes se sont touchés et la Red Bull d’Albon a terminé dans le bac à gravier.

Quelques minutes plus tard, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont jugé Hamilton responsable de cet incident et lui ont infligé une pénalité de cinq secondes sur son temps final, ainsi que deux points sur sa superlicence.

Après le Grand Prix, Lewis Hamilton a déclaré qu’il ne s’agissait pour lui que d’un fait de course et que sa pénalité n’était peut-être pas justifiée, alors que le Britannique a terminé à la quatrième position une fois les cinq secondes rajoutées à son temps final.

Albon de son côté estimait qu’il avait déjà dépassé la Mercedes de Lewis Hamilton et a indiqué qu’il avait été surpris du contact qui est arrivé « très tard ». Le pilote Red Bull finira par abandonner quelques minutes plus tard à cause d’un problème électrique sur sa voiture.

Interrogé après la course, Christian Horner, le patron d’Alex Albon, a indiqué qu’il aurait au moins apprécié des excuses de la part d’Hamilton.

« Ce sport peut parfois être cruel et on dirait qu’aujourd’hui cela a été l’une de ces journées. » a déclaré Horner.

« Alex a fait une super course, il ne méritait pas ça. Cinq secondes [la pénalité d’Hamilton], ce n’est pas grand chose pour lui. »

« Il aurait pu gagner cette course, nous avons stratégiquement fait le bon choix, il était en pneus Tendres et il était dans une bonne position. »

Lorsqu’on lui a demandé si Albon aurait dû être plus patient, Horner a répondu: « Oui, on pourrait dire ça comme ça, mais il a fait le travail et le dépassement a été réalisé. »

« Ce n’est pas comme s’il était à l’entrée du virage, et je doute de toute façon que Lewis lui aurait fait un signe pour le laisser passer. »

« Ce n’était qu’une erreur de jugement de la part de Lewis, mais à la fin de la journée, cela aurait été bien qu »il s’excuse. »

Kimi Raikkonen a été « très surpris » de voir une roue se détacher en course

Kimi Raikkonen assure qu’il aurait pu se battre pour des points ce dimanche au Grand Prix d’Autriche au volant d’une Alfa Romeo affichant un bien meilleur rythme en course qu’en qualifications.

Le pilote finlandais a été éliminé dès la Q1 samedi en qualifications et a donc pris le départ de la course ce dimanche depuis l’avant dernière position, juste devant la Williams de Nicholas Latifi.

Avant le départ du Grand Prix, Kimi Raikkonen ne se faisait guère d’illusion quant au résultat final de sa course, mais à sa grande surprise, son Alfa Romeo affichait un bien meilleur rythme en course qu’en qualifications.

Iceman a également été aidé dans sa remonté par les différentes voitures de sécurité déployées et divers abandons, ce qui l’a placé en fin de Grand Prix dans une position confortable pour aller marquer des points.

Malheureusement, une défaillance technique sur la roue avant droite de sa monoplace a mis un terme prématuré à la course du Finlandais, qui s’est d’ailleurs fait une grosse frayeur lorsque la roue de sa monoplace s’est détachée.

« C’est dommage de terminer la course comme ça quand les choses allaient bien. Nous avions fait un pas en avant et nous avions plus de rythme [par rapport aux qualifications]. » expliquait Raikkonen dimanche soir.

« Le timing de la première Safety Car nous a coûté des places, mais nous étions toujours en bonne position et avec des pneus neufs j’aurais pu me battre pour certains points. »

« Malheureusement, nous avons dû abandonner: le problème a été une surprise, je n’avais aucun avertissement que cela arriverait. »

« Nous devrons enquêter sur ce qui s’est passé. Pour l’instant, nous pouvons tirer quelques points positifs de notre rythme dans les conditions de course et continuer à améliorer la voiture. »

Alfa Romeo pénalisé

Concernant la perte de la roue sur la voiture de Kimi Raikkonen, les commissaires de course du Grand Prix d’Autriche ont infligé une amende à l’équipe Alfa Romeo pour avoir relâché son pilote en piste dans des conditions non sécuritaire. Alfa Romeo devra s’acquitter de la modique somme de 5000 euros.

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Williams confirme Jack Aitken au volant de la FW43 ce vendredi en EL1 du GP d’Autriche

Jack Aitken, pilote de réserve de l’équipe Williams Racing, prendra les commandes de la FW43 ce vendredi lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche [GP de Styrie].

Le jeune britannique a été nommé pilote de réserve de l’équipe Williams en début d’année et sera présent avec l’écurie de Grove sur tous les Grands Prix de la saison, s’intégrant à l’équipe au bord de la piste et étant disponible en cas de besoin pour remplacer l’un des pilotes de course.

Aitken aura également un rôle crucial dans le simulateur de l’équipe et pourra prendre le volant de la FW43 dans le cadre de plusieurs séances d’essais libres du vendredi au cours de la saison.

Ce vendredi donc, Jack Aitken remplacera son compatriote George Russell au volant de la FW43 lors de la première séance d’essais libres du GP d’Autriche sur le circuit Red Bull Ring de Spielberg.

« Vendredi, nous donnerons à Jack Aitken sa première expérience avec la FW43 alors qu’il pilotera la voiture de George [Russell] pendant les EL1. » a confirmé l’équipe Williams ce dimanche soir.

« Jack a travaillé dur avec les ingénieurs de Grove et nous sommes impatients de travailler avec lui sur la piste alors que nous poursuivons notre programme d’essais intensifs. »

Dixième au GP d’Autriche, Vettel n’a pas de « bonnes sensations » au volant de sa Ferrari

Dixième à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche ce dimanche, le pilote Ferrari Sebastian Vettel ne pouvait pas faire mieux au volant d’une monoplace avec laquelle il ne se sent pas à l’aise.

Le quadruple champion du monde de F1 déclarait déjà dès vendredi que l’équilibre général de sa SF1000 n’était pas bon, l’Allemand pointant du doigt le manque de vitesse en ligne droite dû certainement à une traînée trop importante.

Partant depuis la onzième position sur la grille de départ ce dimanche à Spielberg, Vettel a eu beaucoup de mal à piloter sa monoplace tout au long de la course et s’est même retrouvé en tête-à-queue à un moment en essayant de faire l’intérieur à un concurrent au virage 3.

Désormais, Ferrari va passer les prochains jours à analyser ce qui peut être amélioré sur la SF1000, alors que Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia, a annoncé ce dimanche que l’équipe espère pouvoir introduire sa grande mise à jour pour le second Grand Prix d’Autriche programmé ce week-end à Spielberg (la MAJ est normalement prévue pour le GP de Hongrie).

« Pour moi, c’était clairement une course décevante, même si nous savions que ce serait difficile avant même de commencer. » a déclaré Vettel ce dimanche soir.

« Tout au long de l’après-midi, dès le deuxième tour, je n’ai pas eu les bonnes sensations de la voiture, un peu comme ce qui m’est arrivé lors des qualifications. »

« L’équilibre et la vitesse que j’avais trouvés vendredi ont disparu et j’ai eu du mal à piloter la voiture. Maintenant, nous devons nous concentrer à analyser tout en détail pour essayer de faire mieux la semaine prochaine. »

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Renault F1 a stoppé la monoplace de Ricciardo « par précaution » en Autriche

Renault F1 a pris la décision de stopper la monoplace de Daniel Ricciardo par précaution ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

L’équipe du constructeur français a préféré ne prendre aucun risque avec le moteur monté à l’arrière de la monoplace de Ricciardo ce dimanche en course et lui a demandé d’abandonner après avoir detecté une surchauffe suite à un problème de refroidissement.

Heureusement, Renault F1 a pu marquer quelques points grâce à Esteban Ocon, qui a marqué ce dimanche ses premiers points pour l’équipe avec une huitième place à l’arrivée.

« Nous étions heureux d’être à nouveau en piste. C’était une course typique d’ouverture de saison avec beaucoup d’action du début à la fin et une belle récompense à saisir pour les équipes ralliant l’arrivée avec leurs deux pilotes. » nous explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Nous n’y sommes pas complètement parvenu avec l’abandon de Daniel par précaution suite à un problème de refroidissement. »

« Esteban a fait de l’excellent travail. Il a effectué un beau retour en signant les premiers points de l’équipe en Autriche depuis notre retour en Formule 1. »

« Esteban sera en mesure de construire sur la base d’aujourd’hui. L’autre point positif est l’amélioration de notre performance sur une piste qui nous est traditionnellement défavorable mais dans un peloton très serré. »

« D’ici le week-end prochain, il est impératif de nous focaliser sur les problèmes de fiabilité qui n’ont pas seulement entraîné l’abandon de Daniel mais qui ont aussi impacté le programme de préparation des qualifications d’Esteban et donc sa position sur la grille. »

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Ferrari pourrait anticiper sa mise à jour sur la SF1000 pour le second GP d’Autriche

Ferrari a connu un premier week-end de course compliqué, mais s’en sort finalement plutôt bien avec une seconde place à l’arrivée du Grand Prix d’Autriche.

Avant la première course de la saison 2020, l’équipe italienne n’a pas caché que le concept de sa monoplace était complétement raté et les fans ont pu effectivement s’apercevoir ce week-end que la SF1000 était en manque de rythme sur un tour rapide.

Ce samedi, Sebastian Vettel s’est qualifié à la onzième position, tandis que Charles Leclerc a réussi à se hisser à la septième place sur la grille de départ.

En course, Charles Leclerc semblait déjà plus à l’aise au volant de sa monoplace et s’est offert la seconde position à l’arrivée de l’épreuve, tandis que pour Sebastian Vettel la situation s’est même empiré avec une monoplace difficile à exploiter. L’Allemand terminera dixième.

Ferrari a prévu d’introduire une grande mise à jour sur la SF1000, mais cette dernière ne devrait pas être disponible avant la troisième course de la saison en Hongrie le 19 juillet.

Cependant, Mattia Binotto, le directeur de l’écurie Ferrari, nous indique ce dimanche soir que son équipe vise à anticiper l’introduction de cette mise à jour, ce qui voudrait dire qu’elle pourrait être prête pour le second Grand Prix d’Autriche qui se disputera le week-end prochain.

« Un week-end vraiment intense qui s’est terminé avec un résultat qui dépasse nos attentes de la veille et, plus encore, après les qualifications. » nous explique Mattia Binotto.

« Charles a fait une course extraordinaire, combattant comme un lion du premier au dernier tour et profitant de chaque opportunité qui lui était offerte: la deuxième place d’aujourd’hui est avant tout grâce à lui. »

« Sebastian a réussi à au moins entrer dans la zone des points mais il était plus en difficulté que son coéquipier en ce qui concerne l’équilibre de la voiture et maintenant nous devons analyser les raisons, notamment en vue du week-end prochain. »

« Les dix-neuf points récoltés ici à Spielberg sont aussi le résultat de la fiabilité – toujours cruciale – et du travail d’équipe mis en place ici et à Maranello ce week-end. »

« Cela n’efface pas le fait qu’à un niveau de performance pur, nous sommes en retard, plus que ce à quoi nous nous attendions. »

« Pour cette raison, nous mettons tout en œuvre pour anticiper au plus vite une éventuelle mise à jour de la voiture, même si nous sommes conscients qu’aucun package ne constitue une baguette magique capable de modifier radicalement les rapports de puissance sur la grille. »

« Cela dit, nous avons vu lors de la première course que quelques dixièmes de plus ou moins peuvent faire beaucoup de différence en termes de positions sur la grille donc il ne faut pas laisser de pierre non retournée. »

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Mercedes ne pense pas pouvoir résoudre tous ses problèmes avant le second GP d’Autriche

L’équipe Mercedes F1 a rencontré des problèmes de fiabilité sur ses deux monoplaces ce dimanche au Grand Prix d’Autriche.

Ce dimanche, Mercedes a demandé à ses deux pilotes de s’éloigner le plus possible des vibreurs sur le tracé Red Bull Ring de Spielberg en raison de vibrations excessives qui sont venues endommager certains capteurs.

Déjà dès vendredi nous vous rapportions que la voiture de Valtteri Bottas avait subi une panne à la fin de la séance d’essais libres 2 du Grand Prix d’Autriche, ce qui avait obligé Mercedes à procéder au démontage de la boîte de vitesses sur la monoplace du Finlandais.

Ce samedi, Mercedes a de nouveau rencontré le même problème sur la voiture de Bottas et a une nouvelle procédé au démontage de la boîte de vitesses pour remplacer une nasse électrique à l’intérieur.

Finalement, ce problème est réapparu ce dimanche en course et a touché les deux monoplaces, mais cela n’aura finalement pas empêché Valtteri Bottas de remporter la course, alors que Lewis Hamilton a terminé second, puis a été pénalisé de cinq secondes pour avoir percuté la Red Bull d’Alex Albon.

Cependant ,Mercedes s’attend à rencontrer le même problème la semaine prochaine pour la seconde course sur le Red Bull Ring.

« La course elle-même a été assez difficile; nous avons eu des problèmes tout le week-end qui provoquent une accumulation de problèmes électriques sur divers systèmes et à mi-parcours de la course, nous avons vu des signes du problème sur la voiture de Valtteri et plus tard sur celle de Lewis. » nous explique Andrew Shovlin, chef de l’ingénierie chez Mercedes.

« Pendant une grande partie de la course, nous nous sommes concentrés sur l’arrivée de nos deux voitures. Nous avons donc essayé de faire en sorte que les deux ne restent pas sur les vibreurs tout en essayant également de donner un moment de répit à l’unité de puissance. »

« Le timing de la voiture de sécurité n’était pas génial pour nous, nous aurions pu faire entrer les deux voitures mais nous ne voulions pas finir par devoir réaliser des dépassements étant donné les problèmes de vibration, c’était donc un équilibre des risques. »

« Nous allons devoir examiner cela avant dimanche prochain. Cependant, la situation dans son ensemble est que nous avons une voiture qui est très rapide mais qui est actuellement trop fragile. »

« Nous n’avons pas beaucoup de temps pour résoudre les problèmes et étant donné que la piste ne changera pas, il y a fort à parier qu’ils ne disparaîtront pas tous. »

« Nous travaillerons dur au cours des prochains jours pour résoudre ces problèmes et nous serons ravis de courir à nouveau dans une semaine. Sur une note positive pour les fans, il est peu probable que la deuxième course soit un copier-coller de la première! »

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