Lando Norris a pris le dessus lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dominée par McLaren mais perturbée par un drapeau rouge et plusieurs incidents.
La séance, programmée sur une heure, a été stoppée au bout de 13 minutes : une bande de caoutchouc fixée au vibreur du virage 16 s’était arrachée au passage de la Ferrari de Carlos Sainz. Si l’élément a été rapidement retiré, les commissaires ont mis près d’une demi-heure à sécuriser la zone.
Un contretemps qui a arrangé Oscar Piastri. Victime d’un souci moteur peu avant l’interruption, l’Australien avait regagné son stand. Les mécaniciens McLaren ont profité du drapeau rouge pour intervenir et le relancer à temps pour la reprise, avec seulement quelques tours perdus sur ses rivaux.
En tête, Norris a haussé le rythme. Après un premier chrono en 1:43.747, il a enfoncé le clou avec un 1:42.704 chaussé de pneus tendres, améliorant d’une seconde sa propre référence et battant le meilleur temps de la Q1 signé par Leclerc l’an dernier.
Max Verstappen a connu un vendredi plus compliqué. Après s’être rapproché à 0’’043 de Norris en début de séance, il a bloqué ses roues à l’approche du virage 3 et dû couper par l’échappatoire. Le Néerlandais a finalement terminé septième.
Lewis Hamilton a également vécu une séance difficile. Le septuple champion a tapé le mur intérieur au virage 5, endommageant son aileron avant et un pneu. Contraint de rentrer pour réparations, il n’a pu faire mieux que 13e, à plus d’une seconde de son coéquipier Leclerc.
Alex Albon a en revanche brillé au volant de la Williams, cinquième malgré un rétroviseur gauche qui s’est détaché dès le début. Yuki Tsunoda s’est intercalé en sixième position, devant Verstappen, tandis que Sainz a terminé neuvième.
Les Racing Bulls ont complété le top 10 avec Liam Lawson et Isack Hadjar, le Français concédant plus d’1’’2 à la McLaren de tête. Plus loin, les Alpine ont fermé la marche, Franco Colapinto et Pierre Gasly étant en retrait, ce dernier à 2’’7 de Norris.
McLaren confirme ainsi sa bonne dynamique avec Norris solide leader et Piastri dans le coup malgré des soucis techniques. Mais l’histoire rappelle qu’à Bakou, la domination du vendredi n’a jamais mené à la victoire : lors des huit dernières éditions, aucun pilote en tête des EL1 n’a converti l’essai en course.