Sergio Perez vers un retour en F1 avec Cadillac ?

Sergio Perez a donné un aperçu de ses vacances estivales sur les réseaux sociaux, alors que les spéculations s’intensifient autour de son éventuel retour en Formule 1 en 2026.

Écarté par Red Bull fin 2024 après une série de résultats décevants, le pilote mexicain a pris du recul vis-à-vis de la discipline, tout en restant un acteur incontournable du marché des transferts.

Selon le média allemand AMuS, Perez figure également sur la liste d’Alpine pour remplacer Franco Colapinto en 2026, mais c’est un projet avec Cadillac qui paraît aujourd’hui le plus concret.

D’après The Race, Perez devrait former le tout premier duo de pilotes Cadillac en F1 aux côtés de Valtteri Bottas. La rumeur du retour du Finlandais avait déjà circulé en début de semaine, et il semblerait que l’écurie américaine privilégie un duo expérimenté.

Les deux hommes ont en commun d’avoir déjà remporté des Grands Prix et d’avoir été les lieutenants de Lewis Hamilton et Max Verstappen ces dernières années. Un atout de taille pour une nouvelle équipe qui s’apprête à faire ses débuts dans la catégorie reine en 2026.

Sur Instagram, Perez n’a laissé filtrer aucun indice explicite concernant Cadillac, mais ses publications le montrent en plein entraînement à la salle de sport, tout en profitant de moments familiaux.

 
 
 
 
 
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Max Verstappen fait le buzz avec une vidéo hilarante de ses vacances

En pleine pause estivale de la Formule 1, Max Verstappen s’est offert un moment de détente devenu viral sur les réseaux sociaux. Le quadruple champion du monde a effrayé sa compagne Kelly Piquet lors d’une scène cocasse filmée par son ami Antonio Félix da Costa, pilote Porsche en Formule E.

Dans la séquence, on voit le Néerlandais au volant d’une voiturette de golf, accompagné de Kelly et de leur fille. Fidèle à son style de course, il quitte soudainement la piste pour effectuer un dépassement improvisé, déclenchant les cris de Piquet et les rires de ses proches.

Ce moment léger contraste avec une saison compliquée pour Verstappen. En difficulté avec la RB21, il accuse un retard de 97 points sur Oscar Piastri et ne semble plus en mesure de défendre son titre, comme l’a reconnu récemment Helmut Marko. Malgré tout, le pilote Red Bull garde le sourire et a confirmé son engagement avec l’écurie de Milton Keynes jusqu’en 2026, année charnière avec l’arrivée de la nouvelle réglementation moteurs.

En attendant, ses vacances mêlent détente, voyages en famille et golf, discipline qu’il n’hésite pas à transformer en terrain de jeu… de course.

 
 
 
 
 
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Classement des écuries à avoir placé leurs deux monoplaces dans les points en 2025

Rien ne va plus chez Red Bull. Longtemps référence de la Formule 1, l’écurie de Milton Keynes traverse une saison 2025 cauchemardesque par rapport à ses standards, pointant seulement à la quatrième place du championnat constructeurs. Un résultat qui pourrait bien être son pire depuis 2015, confirmant la fin d’un cycle de domination.

Si Max Verstappen continue de sauver l’honneur en marquant des points lors de 13 des 14 Grands Prix disputés, la RB21 peine à suivre le rythme. L’écart de performance entre ses deux pilotes illustre les difficultés de l’équipe. Liam Lawson, aligné sur deux courses, est resté bredouille, tandis que Yuki Tsunoda n’a terminé dans le top 10 qu’à trois reprises (Bahreïn, Miami, Imola).

Une statistique résume l’ampleur du déclin : seulement trois arrivées dans les points avec les deux voitures en 14 manches. L’an passé, malgré déjà quelques fragilités, Red Bull en comptait dix à la même étape du championnat.

Le contraste avec la concurrence est criant. McLaren (13) et Ferrari (11) dominent ce secteur, Mercedes (7) et Williams (5) font mieux, tandis qu’Aston Martin et Haas y sont parvenus deux fois, contre une seule pour Stake et Racing Bulls.

Le symbole de cette crise ? Le Grand Prix d’Autriche, où Verstappen n’a pas marqué… et Tsunoda non plus. Une image inquiétante pour une équipe désormais coincée dans le ventre mou du plateau.

Nombre(s) de doubles arrivées dans les points pour les écuries de F1 en 2025

Écurie Nombre
McLaren 13
Ferrari 11
Mercedes 7
Williams 5
Red Bull 3
Aston Martin 2
Haas 2
Stake F1 1
Racing Bulls 1
Alpine 0

McLaren détrône Ferrari dans la course aux pit stops les plus rapides

Longtemps maîtresse des arrêts au stand en 2025, Ferrari a vu sa suprématie s’effriter lors du dernier Grand Prix avant la pause estivale, en Hongrie. Jusque-là, la Scuderia détenait les quatre arrêts les plus rapides de la saison, mais son règne a pris fin face à McLaren au Hungaroring.

L’écurie de Woking a frappé fort en réalisant deux arrêts en seulement 1,94 seconde, l’un pour Lando Norris, l’autre pour Oscar Piastri. L’arrêt de Norris, légèrement plus rapide, est devenu le nouveau record de l’année, juste devant celui de son coéquipier.

Ferrari a dû encaisser un autre coup dur : Yuki Tsunoda et Red Bull ont signé un arrêt en 1,97 seconde, troisième meilleur chrono de la saison. L’écurie italienne conserve néanmoins une remarquable régularité, occupant les quatrième à huitième places du classement, mais sans jamais être descendue sous la barre des deux secondes.

Red Bull apparaît à nouveau en neuvième position grâce à Tsunoda à Silverstone (2,06s), tandis que Ferrari complète le top 10.

Avec six arrêts dans le top 10, Ferrari reste l’équipe la plus régulière et semble bien partie pour décrocher le DHL Fastest Pit Stop Award, attribué sur l’ensemble de la saison. Mais avec encore dix courses à disputer, rien n’est joué dans cette bataille de vitesse entre les stands.

Arrêts aux stands les plus rapides en 2025

# Écurie Pilote et GP Chrono
1 McLaren Norris – Hongrie 1.94s
2 McLaren Piastri – Hongrie 1.94s
3 Red Bull Tsunoda – Hongrie 1.97s
4 Ferrari Leclerc – Monaco 2.00s
5 Ferrari Leclerc – Arabie Saoudite 2.00s
6 Ferrari Leclerc – Imola 2.04s
7 Ferrari Leclerc – Hongrie 2.04s
8 Ferrari Leclerc – Chine 2.05s
9 Red Bull Tsunoda – GB 2.06s
10 Ferrari Hamilton – Arabie Saoudite 2.07s

Bernie Ecclestone voit en Gabriel Bortoleto le remplaçant idéal d’Hamilton chez Ferrari

L’ancien patron de la F1, Bernie Ecclestone, estime que Ferrari devrait anticiper le départ de Lewis Hamilton en envisageant Gabriel Bortoleto comme successeur. Le jeune Brésilien de 20 ans a impressionné lors de sa première saison en F1 avec Sauber, notamment avec une sixième place au Grand Prix de Hongrie au volant de la C45 motorisée Ferrari.

Ecclestone souligne les parallèles avec Charles Leclerc, qui avait également émergé chez Sauber avant de rejoindre Maranello. Cependant, le partenariat entre Ferrari et Sauber touche à sa fin : Sauber deviendra l’écurie officielle Audi en 2026 après son rachat complet.

Bortoleto, déjà lié à Audi jusqu’à la fin de la saison 2026, a montré suffisamment de talent pour être considéré par Ecclestone comme un candidat crédible pour Ferrari, même si ses engagements actuels compliquent la situation. La question reste donc de savoir si Ferrari sera prête à déroger à ses liens avec Sauber/Audi pour sécuriser un futur pilote prometteur.

« Les bonnes performances de Bortoleto dans une équipe de milieu de peloton comme Sauber devraient vraiment réveiller Ferrari », a déclaré Ecclestone à Blick.ch. « La question du prochain pilote italien doit être résolue avec le Brésilien. »

Gabriel Bortoleto est le deuxième pilote que Ecclestone propose pour remplacer Lewis Hamilton chez Ferrari, après avoir pensé au rookie de Racing Bulls, Isack Hadjar, pour le siège aux côtés de Charles Leclerc.

« Si je pouvais le voler, je prendrais Isack Hadjar de Racing Bulls », a déclaré Ecclestone au Daily Mail. « Il a très bien performé lors de sa première année et c’est un gars formidable. »

L’ancien coach de Verstappen revient sur la pression entre Red Bull et Mercedes en 2021

L’ancien coach de Max Verstappen, Bradley Scanes, a raconté l’intensité vécue par les équipes Red Bull et Mercedes lors du championnat de F1 2021, marqué par une lutte acharnée entre Verstappen et Lewis Hamilton pour le titre des pilotes. Selon Scanes, la tension a atteint son paroxysme bien avant la course finale à Abu Dhabi, où Mercedes a remporté son huitième championnat des constructeurs consécutif.

Scanes, qui a accompagné Verstappen pour ses trois premiers titres mondiaux, a expliqué comment le personnel des deux écuries a pris des mesures extrêmes pour gérer la pression et maximiser la performance dans les derniers instants du championnat. Son témoignage souligne les défis psychologiques et organisationnels auxquels sont confrontées les équipes lorsqu’un titre se joue sur le fil, avant même le dénouement controversé d’Abu Dhabi.

« 2021 est probablement la meilleure expérience que j’ai jamais vécue », a déclaré Scanes dans le podcast High Performance. « J’étais au premier rang, assistant en direct à la confrontation entre deux grands noms de ce sport. Ce n’étaient pas [seulement] deux grands noms de ce sport ; ces deux-là se battaient à 20 secondes des autres sur la piste », a-t-il ajouté en riant. « Mais ils n’étaient séparés que d’une seconde pendant tout le temps.»

« Dans certaines courses, on se dit : « On va remporter le championnat », puis tout à coup, on se retrouve dos au mur, et on a perdu quatre des cinq dernières courses. On était en difficulté… Quoi qu’il se soit passé, c’est arrivé à Abu Dhabi, mais les deux pilotes méritaient sans aucun doute de remporter le titre cette année-là. Évidemment, je ne suis pas impartial, et je pense que nous le méritions davantage », a-t-il déclaré en riant à nouveau.

« Mais oui, la pression était énorme. C’était intense », a-t-il ajouté. « On aurait pu couper la tension au couteau dans le paddock. Je me souviens du Brésil… C’était le Brésil, donc trois courses avant la fin, et nous étions évidemment les uns à côté des autres dans les garages, les uns à côté des autres dans les loges. La disposition des paddocks était telle qu’il fallait passer devant les autres, passer devant les loges des autres. Et personne ne se regardait… Red Bull, Mercedes, personne ne se regardait, personne ne se parlait. On aurait pu couper la tension au couteau. Aujourd’hui, on s’arrêterait pour parler à son partenaire chez Mercedes ou à des gens qu’on connaît. Mais lors de ces dernières courses, c’était une bataille, c’était la guerre. »

Les derniers vainqueurs du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en Formule 1

Après plus de trois décennies d’absence, le Grand Prix des Pays-Bas a fait son grand retour au calendrier de la Formule 1 en 2021. Réinstaurée sur le légendaire circuit de Zandvoort, cette épreuve a immédiatement retrouvé sa place parmi les rendez-vous incontournables de la saison, portée par l’enthousiasme débordant des amateurs néerlandais et l’ascension fulgurante de Max Verstappen.

Retour du Grand Prix à Zandvoort

Disparu du calendrier depuis 1985, le circuit côtier de Zandvoort a retrouvé son aura d’antan dès la saison 2021. Son tracé rapide, sinueux et exigeant, ainsi que ses tribunes orange flamboyantes, font désormais de chaque édition une fête du sport automobile.

Les vainqueurs depuis le retour du GP

Depuis la reprise de la course, le palmarès du Grand Prix des Pays-Bas s’est révélé on ne peut plus limpide : Max Verstappen, porté par le public néerlandais, s’est imposé à chaque édition depuis 2021.

  • 2021 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2022 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2023 : Max Verstappen (Red Bull Racing)
  • 2024 : Lando Norris (McLaren)

Un règne sans partage

Le pilote néerlandais, déjà champion du monde, a littéralement dominé son épreuve nationale, offrant à la foule acquise à sa cause des victoires mémorables à chaque édition. Maîtrisant le circuit comme personne, Verstappen a transformé le retour du Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en véritable célébration nationale. Le orange, bien que n’étant pas celui des fans hollandais, a été à l’honneur l’an dernier, avec la victoire de la McLaren « papaye » de Lando Norris.

Zandvoort, temple de l’Orange Army

À chaque course, le circuit vibre au rythme des encouragements de la célèbre « Orange Army », les supporteurs de Verstappen, qui colorent les dunes du littoral néerlandais. Ce soutien populaire massif contribue à faire du Grand Prix des Pays-Bas l’un des événements les plus spectaculaires et chaleureux du championnat.

En somme, depuis le retour tant attendu de la Formule 1 à Zandvoort, Max Verstappen règne en maître sur son territoire, inscrivant un peu plus son nom dans l’histoire du sport automobile néerlandais et mondial.

 

Red Bull recrute deux grands espoirs pour son programme junior

Red Bull a enrichi son programme junior de F1 avec deux nouveaux talents prometteurs : Chiara Bättig et Mattia Colnaghi.

La Suissesse Chiara Bättig effectuera la transition du karting vers la Formule 4 dès l’année prochaine, tandis que l’Italien Mattia Colnaghi progressera de l’Eurocup-3 à la FIA F3, où il rejoindra MP Motorsport en 2026.

Tous deux ambitionnent de suivre les traces de Max Verstappen et Sebastian Vettel, et représentent la nouvelle génération de pilotes que Red Bull espère voir briller sur la scène mondiale de la F1.

Bättig a démontré ses talents lors d’une récente sélection de pilotes Red Bull au Portugal. Âgée de 15 ans, elle a déclaré : « C’est très important pour moi d’être pilote junior Red Bull. Je trouve l’équipe junior Red Bull très motivante et je pense qu’elle fait de très bons progrès avec ses pilotes. C’était ma première expérience en monoplace, je m’y suis très bien adaptée et j’en suis ravie. Mon objectif ultime est d’atteindre la Formule 1 et de devenir championne du monde. Mon projet pour l’année prochaine est de courir en F4, et je suis convaincue de mes capacités. J’espère inspirer les jeunes kartistes féminines à suivre le même parcours que moi. »

Helmut Marko, conseiller chez Red Bull et directeur de l’académie de l’écurie, a ajouté : « C’était la première fois que Chiara pilotait une voiture de formule, après avoir fait du karting, et elle s’en est très bien sortie. Elle a connu le succès en karting, et la vitesse dont elle a fait preuve en voiture de formule nous laisse présager une saison très réussie. »

Colnaghi a remporté six courses en F4 espagnole l’année dernière, décrochant le titre dès sa première saison. Cette saison, le pilote italo-argentin est en tête du classement de l’Eurocup-3, à seulement trois courses de la fin.

« Être sélectionné comme pilote junior Red Bull signifie avoir l’opportunité et le chemin pour atteindre mon objectif ultime, qui est de devenir champion du monde de Formule 1 avec Red Bull », a déclaré le jeune homme de 17 ans. « Remporter le titre espagnol de F4 l’année dernière en tant que rookie a été une réussite majeure pour moi, tout comme rejoindre l’équipe junior Red Bull, mais je dois rester humble, c’est très important pour moi. »

Marko a déclaré : « Mattia court en Eurocup-3. Il est en tête du championnat et passera en F3. Comme toujours, nous voulons qu’ils soient en tête et, si possible, qu’ils remportent le championnat. »

Sondage F1 – Quelle écurie dispose aujourd’hui du duo de pilotes le plus complet de la grille ?

McLaren et ses pilotes caracolent aujourd’hui en tête des championnats constructeurs et pilotes, mais existe-t-il selon vous un duo de pilote qui pourrait faire encore mieux s’ils avaient une meilleure monture ? L’expérience et la fougue du duo Hamilton – Leclerc, Alex Albon et Carlos Sainz chez Williams ou alors les purs produits de la formation Mercedes ; George Russell et Kimi Antonelli ? À vos votes ! 

Liam Lawson vise davantage de points pour la seconde moitié de la saison

Liam Lawson, pilote néo-zélandais, s’est fixé un objectif clair pour la suite de la saison : augmenter son total de points au championnat. Après un début de saison difficile, marqué par son écart de Red Bull après les deux premières courses, Lawson a retrouvé un bon rythme avec Racing Bulls.

Le jeune pilote a récemment signé trois résultats dans les points lors des quatre derniers Grands Prix, dont le meilleur résultat de sa carrière avec une sixième place en Autriche. Lawson a expliqué que ses difficultés initiales étaient liées à son incapacité à trouver le bon rythme en qualifications, mais il entend capitaliser sur sa forme actuelle pour progresser dans le classement.

« Je ne vais pas dire que les performances n’ont pas été au rendez-vous à cause des circuits », a déclaré Lawson aux médias. « La vitesse a été très, très bonne. Il s’agit simplement de la libérer lors des qualifications, la plupart du temps. Je ne pense donc pas que cela change grand-chose. J’aurai peut-être le temps de réfléchir et de me ressaisir. »

Lawson compte actuellement 20 points, ce qui le place en 15e position du championnat des pilotes.

Interrogé sur son objectif pour la seconde moitié de la saison, Lawson a déclaré : « Honnêtement, marquer plus de points. Nous ne visons pas de position précise. Dans notre situation, il s’agit simplement d’être régulièrement dans les points, c’est ce qui nous a vraiment manqué. Notre objectif est donc d’obtenir des résultats réguliers. »

Montoya voit en Perez et Bottas le duo parfait pour Cadillac en 2026

Juan Pablo Montoya a livré son avis sur le futur duo de pilotes de Cadillac en Formule 1. Selon l’ancien pilote colombien, Sergio Perez et Valtteri Bottas représenteraient la paire idéale pour accompagner les débuts de l’écurie américaine sur la grille en 2026.

Cadillac, qui rejoindra le championnat comme 11e équipe, n’a pas encore officialisé sa line-up. Écartés respectivement par Red Bull et Sauber, Perez et Bottas apparaissent aujourd’hui comme des candidats crédibles. Le Mexicain bénéficie d’une solide réputation, renforcée par les difficultés de Liam Lawson et Yuki Tsunoda à convaincre chez Red Bull, tout en apportant un soutien financier non négligeable pour séduire les sponsors.

De son côté, Bottas reste impliqué en tant que pilote d’essai et de réserve pour Mercedes. Dix fois vainqueur en Grand Prix, il affirme être toujours motivé à poursuivre en F1, et ses dernières prestations chez Sauber ont prouvé qu’il conservait un rythme compétitif.

Montoya, interrogé par AS Colombia, estime que ce duo expérimenté offrirait à Cadillac la stabilité nécessaire pour son entrée dans la discipline. Mais l’ancien pilote Williams avertit déjà : à terme, l’équipe devra miser sur un profil plus jeune pour construire son avenir.

« Oui, pour moi, je pense que c’est le duo idéal », a déclaré Montoya. « Et je pense qu’ils devraient signer un contrat de deux ans pour l’un et d’un an pour l’autre. S’engager pour deux ou trois ans, puis commencer à chercher quelqu’un de plus jeune qui pourrait représenter davantage l’avenir pour eux. Parce que les deux pilotes qu’ils ont sont très bons, mais ce sont des pilotes qui, dans deux ou trois ans, penseront déjà à arrêter.

« Mais pour les débuts de l’équipe, ce serait le duo idéal. Je pense que Checo correspondrait un peu mieux à leur profil et à tout le reste, mais Bottas est également très rapide. Tout dépendra de la motivation de Valtteri, car je pense qu’il est très rapide et qu’il peut être plus rapide que Checo, mais Valtteri est très émotif, cela dépendra du jour. »

Helmut Marko salue la décision de Max Verstappen de rester chez Red Bull

Annoncé avec insistance du côté de Mercedes pour 2025, Max Verstappen a mis fin aux spéculations en confirmant depuis le Grand Prix de Hongrie qu’il resterait bien chez Red Bull la saison prochaine.

Ces rumeurs avaient pris de l’ampleur après que George Russell a reconnu, auprès de Sky Sports, l’existence de discussions entre Mercedes et le clan du quadruple champion du monde. L’annonce de Verstappen est intervenue dans un contexte de turbulences, marqué par le départ de Christian Horner, laissant penser que le Néerlandais attendait des changements internes avant de prolonger son engagement.

Sous contrat jusqu’en 2028, Verstappen mènera Red Bull vers la grande révolution de 2026, lorsque l’écurie alignera pour la première fois son propre moteur conçu avec Ford. Mais l’absence d’expérience du constructeur en F1 laisse planer des doutes sur la compétitivité immédiate de l’équipe, d’autant plus qu’elle a déjà connu un déclin depuis le départ d’Adrian Newey.

Si son contrat contiendrait une clause de sortie en cas de résultats hors du top 3, Helmut Marko a qualifié la décision de Verstappen de rester comme étant « sensée », malgré les incertitudes entourant l’avenir de Red Bull.

« D’après ses déclarations, il était clair qu’il voulait rester, et cela a du sens, même si la clause de sortie était devenue applicable », a déclaré Marko. « Personne ne sait ce que sera la situation en 2026. Du côté des moteurs, Mercedes se proclame leader, mais il n’y a aucune preuve. Du côté du châssis, on ne sait pas si quelqu’un va décrocher le jackpot. Il y a donc beaucoup d’incertitude et, de son point de vue, il est beaucoup plus logique de rester, d’observer la situation et, si nous ne sommes pas compétitifs l’année prochaine, de reconsidérer sa décision.»

« Max est un élément très important de notre équipe. Il a remporté ses succès avec Red Bull Racing ; dans sa carrière en Formule 1, il n’a piloté que des voitures Red Bull et, au-delà de son potentiel de pilote, il est tout simplement un membre très important de notre famille. »

Bernie Ecclestone révèle la vraie raison du départ de Christian Horner chez Red Bull

Bernie Ecclestone a expliqué pourquoi Christian Horner a été écarté de Red Bull. Le Britannique a perdu ses fonctions de directeur de l’écurie et de PDG après le Grand Prix de Grande-Bretagne, avant d’être démis de son poste de directeur de la société hébergeant l’équipe en début de semaine.

Malgré un contrat à long terme accordé par le cofondateur Dietrich Mateschitz, Horner voyait sa position fragilisée depuis son implication dans un scandale sexuel très médiatisé au début de 2024. Bien qu’innocenté, la direction aurait douté du pouvoir qu’il exerçait sur les activités F1.

Ecclestone, proche confident du Britannique, a estimé que le désaccord avec la direction était la principale cause du départ. Il a ajouté que Red Bull, dépourvue de plan de succession à Milton Keynes, avait dû promouvoir Laurent Mekies, de l’équipe sœur Racing Bulls, pour le remplacer.

« C’était un peu comme un mariage qui se terminait par un divorce », a déclaré le nonagénaire à F1 Destinations. « Après la mort de Didi Mateschitz [fondateur de Red Bull], les membres de Red Bull avaient des idées sur la direction et l’orientation de l’équipe qui n’étaient pas favorables à Christian. Il a fait du très bon travail, mais il était considéré, tout comme Max Verstappen, comme quelqu’un qui n’avait pas de numéro deux à sa hauteur. »

« Il est difficile de critiquer quelqu’un qui remporte des courses et des championnats, mais il n’y avait pas de plan B au cas où quelque chose tournerait mal avec Christian ou Max. »

Christian Horner « s’est souvent comporté comme un connard » en F1 selon Toto Wolff

Toto Wolff, patron de Mercedes, a livré une évaluation sans détour de Christian Horner, admettant qu’il s’était souvent comporté comme un « connard», tout en saluant son palmarès impressionnant chez Red Bull.

Horner a quitté ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG après le Grand Prix de Grande-Bretagne, mettant un terme à vingt années à la tête de l’écurie de Milton Keynes. Sous sa direction, Red Bull a conquis huit titres pilotes et six titres constructeurs, faisant de lui l’un des chefs les plus titrés de l’histoire de la discipline.

Figure médiatique de la F1, renforcée par la série Drive to Survive et son mariage avec Geri Halliwell, Horner a aussi été au centre de polémiques, notamment un scandale dont il a été blanchi. S’il n’a jamais entretenu de bonnes relations avec lui, Wolff reconnaît toutefois le rôle majeur joué par son ancien rival dans le succès de Red Bull.

« Ce que j’en pense ? Eh bien, il s’est souvent comporté comme un connard au cours des 12-15 dernières années. Il fonctionne selon des valeurs complètement différentes, mais même votre pire ennemi a un meilleur ami », a déclaré Wolff à Formula.hu.

« D’un autre côté, il a connu un énorme succès dans ce qu’il a fait. Maintenant qu’il est parti, du moins pour un certain temps, une véritable personnalité quitte la discipline. Il était controversé et clivant, mais il était l’un des personnages principaux ici. On peut dire sans risque de se tromper qu’il était aussi important qu’un grand pilote. Si je regarde les choses d’un point de vue purement F1, je ne pense pas qu’il reste beaucoup de chefs d’équipe à l’ancienne ici. Peut-être juste moi. Peut-être que Fred [Vasseur] est aussi un peu un dinosaure. »

Lorsqu’on lui a demandé si le fait que sa rivalité personnelle avec Horner restera dans les mémoires comme l’une des plus grandes de l’ère moderne avait une signification particulière pour lui, Wolff a répondu : « Oui. Si vous y réfléchissez bien, cela a toujours été une histoire intéressante. Ces dernières années, mais surtout en 2021, il ne s’agissait pas seulement de Max et Lewis, mais aussi de Christian et moi. Et parfois, c’était vraiment difficile, cela figure dans tous les livres d’histoire et cela y restera toujours. Il a toujours dit que j’aimais le détester. Alors qui est-ce que je déteste maintenant ? Il semble que je doive trouver quelqu’un d’autre. »

Vettel critique la direction prise par la F1 avec le règlement 2026

Sebastian Vettel a exprimé ses doutes sur la nouvelle réglementation technique que la Formule 1 adoptera en 2026. Le quadruple champion du monde rejoint ainsi les critiques concernant la refonte majeure prévue, qui touchera à la fois le châssis et les moteurs.

Le futur groupe motopropulseur hybride misera sur une répartition inédite, avec 50 % de la puissance générée par la partie électrique, le reste provenant d’un moteur thermique plus efficient alimenté par un carburant durable.

Si ce projet semble en phase avec les convictions écologiques de Vettel, l’Allemand juge que les responsables de la discipline n’ont pas appliqué ces ambitions de la meilleure manière possible, malgré des intentions qu’il reconnaît comme louables.

« Le nouveau règlement ne me convainc pas encore tout à fait », a déclaré Vettel à Auto Motor und Sport. « La récupération d’énergie est une excellente chose, mais la limiter à l’essieu arrière et ignorer l’essieu avant n’a aucun sens pour moi. »

Vettel estime que la F1 répète les mêmes erreurs qu’en 2014, lorsque l’introduction des moteurs hybrides avait entraîné une augmentation massive des coûts pour les écuries et les constructeurs.

« Le règlement de 2014 était bon dans son principe. L’idée derrière était bonne », a-t-il déclaré. « Mais la mise en œuvre n’était pas bonne. Cela a coûté beaucoup trop cher et n’a rien apporté»

Il a ajouté : « Les solutions innovantes issues de la réglementation précédente [actuelle] sur les moteurs sont abandonnées afin de réduire les coûts.»

« Cela vise à attirer de nouveaux constructeurs. La composante électrique est globalement bonne, et elle est également nécessaire dans le domaine de la mobilité. Mais sur la route, nous sommes déjà plus avancés avec la mobilité 100 % électrique, en raison de son efficacité imbattable. »

Cependant, Vettel ne pense pas non plus que la F1 doive s’engager dans la voie du tout électrique comme la Formule E.

« Le sport automobile a des exigences différentes », a déclaré l’ancien pilote de Red Bull, Ferrari et Aston Martin. « Aux 24 Heures du Mans, elles sont complètement différentes de celles de la Formule 1 ou des catégories juniors. Dans tous les cas, cela ne fonctionnera pas avec des moteurs entièrement électriques. »

Le poids minimum d’une voiture de F1 est passé à 800 kg cette année, contre 642 kg en 2023 avant l’introduction des unités hybrides plus lourdes.La nouvelle génération de voitures qui doit entrer en service l’année prochaine est censée être plus légère et plus agile, mais Vettel estime que la F1 ne fait pas assez pour résoudre le problème du poids.

« Nous avançons un peu dans cette direction, mais ce n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan », a-t-il expliqué. « Les voitures sont beaucoup trop lourdes. Elles devraient en fait peser 200 kg de moins. »

Interrogé sur la formule de moteur idéale selon lui, Vettel a répondu : « La question est toujours la même : que cherche-t-on à atteindre ? Comment y parvenir ? D’où viennent les fonds ? Le moteur actuel est trop cher. À part la version hybride, il n’y a pas eu de transfert vers la production en série car c’était trop complexe et trop coûteux. »

« D’un point de vue sportif, la compétition doit être aussi serrée que possible sans nuire à l’esprit de la Formule 1 », a-t-il déclaré. « Et les gens doivent également pouvoir se permettre ce sport. »

Andrea Stella admet que Max Verstappen a vu juste sur la force de la McLaren

Le directeur de McLaren, Andrea Stella, a reconnu que Max Verstappen avait « raison » au sujet des qualités de la monoplace de Woking. L’équipe britannique domine la saison avec 11 victoires en 14 Grands Prix, s’offrant une avance confortable aux championnats pilotes et constructeurs à dix manches de la fin de la saison.

Si la MCL39 s’est montrée performante sur tous les circuits, Max Verstappen avait récemment souligné son avantage marqué dans les virages à vitesse moyenne. Un constat que Stella n’a pas contesté, admettant que cette caractéristique constituait bien l’un des points forts de la voiture.

« C’est une réponse facile, car il suffit de regarder les données GPS », a déclaré Stella aux médias. « Quand on compare les vitesses avec celles d’autres équipes, les données montrent que McLaren atteint les vitesses les plus élevées dans les virages à vitesse moyenne. Je pense donc que l’évaluation de Max est correcte. »

Malgré son ultra domination depuis le début de saison, Stella a affirmé que la monoplace développée par McLaren en 2025 n’était pas sans défauts.

« Nous avons encore des points faibles », a-t-il déclaré. « Si vous prenez un virage à très grande vitesse comme Copse [à Silverstone], par exemple, ou Pouhon [à Spa], nous ne sommes pas la voiture la plus rapide. De même, nous ne sommes probablement pas la voiture la plus rapide à très faible vitesse. Mais la majorité des virages d’un championnat sont des virages à vitesse moyenne, et dans cette plage, notre voiture est, d’après les données dont nous disposons, la meilleure. »

Sondage – FLOP – Quel est le pilote qui vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ?

Après 14 weekends de Grand Prix, il est temps de faire le bilan. Maintenant que les pilotes sont en vacances, il est temps pour certains d’entre eux de faire le point sur leur début de saison. Une question s’impose donc après avoir voté pour le meilleur pilote de ce début de saison ; quel pilote vous a le plus déçu en ce début de saison 2025 de F1 ? Lewis Hamilton et ses débuts compliqués chez Ferrari, Tsunoda enfin promu chez Red Bull ou les coéquipiers de Pierre Gasly chez Alpine ?

À vous de trancher :

Comparaison entre le championnat des pilotes de F1 2024 et 2025 à la pause estivale

La pause estivale de la Formule 1 est en cours, offrant aux équipes et aux pilotes un moment de repos avant la reprise de la saison à la fin du mois. Oscar Piastri et Lando Norris abordent les dix dernières manches avec l’ambition de décrocher leur premier titre mondial.

Le duo McLaren a été dominant cette année, totalisant 11 victoires et propulsant l’écurie au sommet du classement. Les deux pilotes ont engrangé beaucoup plus de points que lors de la même période en 2024, Piastri occupant la tête du championnat avec 117 points d’avance sur ses concurrents.

Max Verstappen, de son côté, accuse un déficit de 90 points après les 14 premières courses, Red Bull connaissant un ralentissement de performance notable.

Cependant, le pilote le moins bien loti cette saison reste Carlos Sainz. Après son transfert de Ferrari à Williams, l’Espagnol accuse un retard de 146 points par rapport à la même période l’an dernier.

Alex Albon, coéquipier de Sainz, a en revanche réussi à remonter au classement et se situe désormais juste derrière le duo McLaren et George Russell de Mercedes, confirmant la compétitivité de Williams malgré les difficultés de début de saison.

Avec dix courses restantes, la lutte pour le titre s’annonce intense, McLaren apparaissant comme le principal favori, mais avec Verstappen et Russell prêts à se battre pour inverser la tendance. La seconde moitié de saison devrait ainsi réserver de nombreuses surprises et rebondissements.

Découvrez qui a le plus progressé ou régressé d’une année sur l’autre : 

2025 contre 2024 : les points après 14 courses

 

Pilote

POINTS en 2025

POINTS en 2024

DIFFERENCE

Oscar Piastri

284

167

+117

Lando Norris

275

199

+76

Kimi Antonelli*

64

+64*

George Russell

172

116

+56

Alex Albon

54

4

+50

Esteban Ocon

27

5

+22

Isack Hadjar*

22

+22*

Liam Lawson*

20

+20*

Pierre Gasly

20

6

+14

Gabriel Bortoleto*

14

+14*

Nico Hulkenberg

37

22

+15

Lance Stroll

26

24

+2

Oliver Bearman*

8

6

+2*

Franco Colapinto*

0

0

0*

Jack Doohan*

0

0*

Fernando Alonso

26

49

-23

Charles Leclerc

151

177

-26

Lewis Hamilton

109

150

-41

Max Verstappen

187

277

-90

Yuki Tsunoda

10

22

-12

Carlos Sainz

16

162

-146

* Pilotes n’ayant pas participé à la saison 2024 de F1

Laurent Mekies assure que l’avenir de Verstappen chez Red Bull n’a jamais été remis en cause

Le nouveau directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a affirmé qu’il n’existait « aucun doute réel » concernant la fidélité de Max Verstappen à l’écurie autrichienne, malgré les nombreuses rumeurs qui ont circulé ces derniers mois.

Le quadruple champion du monde avait été au cœur des spéculations annonçant un possible transfert vers Mercedes. Le patron de l’écurie allemande, Toto Wolff, ainsi que George Russell, avaient confirmé l’existence de discussions autour d’un tel scénario.

Toutefois, Verstappen a rapidement dissipé les interrogations. Lors de la journée médiatique précédant le Grand Prix de Hongrie, il a confirmé sa décision de rester lié à Red Bull jusqu’en 2026. Ce choix lui permettra d’aborder la nouvelle ère des moteurs aux côtés de l’équipe de Milton Keynes.

Pour Mekies, ces rumeurs n’ont jamais représenté une menace sérieuse. Le Français a insisté sur la solidité du lien entre Red Bull et son pilote phare, soulignant une confiance mutuelle demeurée intacte malgré les bruits de paddock.

« Non, je ne pense pas qu’il y ait eu de doute réel [sur le fait que Verstappen resterait] en ce qui concerne l’équipe. Max l’a répété à maintes reprises », a déclaré Mekies à Sky F1. « Et nous savons ce qu’il veut. Il veut une voiture rapide. Maintenant, le fait qu’il l’ait dit un peu plus fort cette fois-ci est, je pense, une bonne chose pour tout le monde. Mais en ce qui nous concerne, il a toujours fait partie intégrante de l’équipe tout au long de l’année. »