Franz Tost salue la vitesse de Verstappen : “Il gagnerait même avec un tracteur”

L’ancien patron d’AlphaTauri, Franz Tost, a fait l’éloge de Max Verstappen, affirmant que le Néerlandais était si rapide qu’il pourrait triompher en Formule 1 même au volant d’un tracteur.

Interrogé par Sport1 sur l’influence d’une monoplace taillée sur mesure par Red Bull pour Verstappen, Tost a minimisé l’importance de la mécanique, soulignant le talent brut du pilote. Il a notamment cité ses performances impressionnantes au volant de la Ferrari 296 GT3 d’Emil Frey Racing à Portimao comme preuve que Verstappen sait dominer ses adversaires, quelle que soit la machine entre ses mains.

« Max Verstappen gagnerait même avec un tracteur ! Par exemple, l’année dernière, Max a fait un essai avec une Ferrari GT de course. Il a immédiatement été deux secondes plus rapide que les autres. Max a le sens de la vitesse, une vision incroyable, un contrôle incroyable du véhicule et une incroyable sensation de la voiture, quelle qu’elle soit. Il s’adapterait donc immédiatement à n’importe quelle voiture de Formule 1. Bien sûr, il affinerait ensuite la voiture pour qu’elle corresponde au mieux à son style de conduite. »

Selon Tost le Néerlandais commence à se faire une place parmi les plus grands pilotes de F1 de tous les temps.

« Max est un pilote très spécial. Tout d’abord, sa vitesse naturelle est supérieure à celle des autres. Ensuite, il est tellement fort mentalement qu’il peut exploiter son talent surnaturel au moment décisif. C’est ce qui le rend si supérieur », a-t-il déclaré.

« Il se démarquait déjà en karting, lors du Championnat d’Europe », se souvient l’Autrichien, qui reste consultant pour Red Bull. « Puis est venue la course de Formule 3 sous la pluie au Norisring. Max conduisait avec une telle assurance que les autres semblaient être à l’arrêt. Cela m’a rappelé Michael Schumacher, qui avait été tout aussi dominant lors d’une course de Formule Ford sous la pluie au Salzburgring en 1987. Je travaillais pour le futur manager de Schumacher, Willi Weber, à l’époque, et je lui ai immédiatement dit : ‘Tu dois le prendre. Tu ne peux pas te tromper !’ »

Liam Lawson adepte du SimRacing chez lui

Pour Liam Lawson, le chemin vers la Formule 1 n’a jamais été linéaire. Il a été jalonné de vols long-courriers depuis la Nouvelle-Zélande, de nuits blanches dans les simulateurs et de moments de confiance en soi. Aujourd’hui, après un début de saison 2025 en trombe qui l’a vu débuter aux côtés de Max Verstappen chez Red Bull, Lawson se retrouve dans un nouveau chapitre : il court pour Racing Bulls.

C’est un rebondissement dans l’histoire que beaucoup n’ont pas vu venir. Après seulement deux Grands Prix sur le siège principal, Lawson a été replacé dans l’équipe sœur pour laisser la place à Yuki Tsunoda. C’est le genre de moment qui peut ébranler un jeune pilote. Mais pour Lawson, il s’agit d’un nouveau virage, d’un défi à relever.

L’épiphanie du Sim Racing

Bien avant la F1, un jour de piste en Nouvelle-Zélande a changé la façon dont Lawson voyait le sport. Il était avec un ami qui n’avait jamais conduit une vraie voiture de course, mais qui avait seulement participé à des compétitions Esports. Pas de karting, pas de formule junior, juste des courses simulées. Et pourtant, au fil des tours, Lawson a été stupéfait.

« Il avait un sens incroyable de la voiture », se souvient-il. « Les lignes, le contrôle de l’accélérateur, tout était là. Et tout cela provenait de la simulation.

Ce moment est resté gravé dans sa mémoire. Il s’est rendu compte que la course en simulateur n’est pas seulement un outil d’entraînement, mais aussi un terrain d’entraînement légitime. Il s’agit d’un terrain d’entraînement légitime qui prépare la prochaine génération de pilotes d’une manière entièrement nouvelle.

Courses virtuelles, compétences réelles

Liam Lawson est l’un des nombreux pilotes F1 pour qui la frontière entre la course en simulateur et le sport automobile professionnel est de plus en plus floue. Grâce aux simulateurs haut de gamme, les pilotes peuvent apprendre les circuits, affiner leur technique de course et se préparer mentalement à la compétition, le tout depuis leur salon.

Max Verstappen, l’ancien coéquipier de Lawson et actuel champion du monde, est un fervent adepte des courses sur simulateur, tout comme Charles Leclerc ou encore Lando Norris et George Russell. La nouvelle génération de pilotes de Grands Prix est ultra-impliquée à ce niveau-là. Lawson se lance régulièrement dans des courses d’endurance virtuelles entre les week-ends de Grand Prix. C’est la preuve que les compétences acquises dans le monde virtuel ont du poids dans le monde réel.

Dans la configuration de course de simulation de Liam Lawson, on peut voir du matériel haut de gamme de Fanatec, une marque à laquelle les pilotes professionnels font confiance pour sa précision et son réalisme. Nous avons répertorié ci-dessous les derniers composants similaires à ceux qui figurent dans le simulateur de Lawson, afin que vous puissiez améliorer votre propre configuration.

  • Volant de course : Volant Clubsport Racing Wheel F1
  • Base : Volant Clubsport Racing Wheel F1

Un outil, pas un remplacement

Mais Lawson est également lucide sur les limites de la simulation de course. « C’est un outil fantastique, mais il ne remplace pas le karting ou le pilotage en conditions réelles », déclare-t-il. La sensation du caoutchouc sur l’asphalte, les décisions prises en une fraction de seconde à 300 km/h : ce sont des choses que l’on ne peut pas reproduire entièrement sur un écran. 

C’est pourquoi, malgré sa passion pour les courses en simulateur, il reste partisan des voies de développement traditionnelles. Selon lui, les pilotes les plus complets seront issus d’un mélange des deux mondes.

Le retour à Racing Bulls a été, selon lui, « difficile ». Mais Lawson n’est pas amer. Il sait que les carrières en F1 sont des marathons, pas des sprints. Chaque revers est une chance d’apprendre, et la course en simulateur lui a appris que la persévérance est essentielle.

Pour les jeunes pilotes qui rêvent de grandeur, l’histoire de Lawson est un rappel : que vous commenciez dans un kart ou sur un simulateur, ce qui compte le plus, c’est votre degré de conviction et la force avec laquelle vous vous battez pour obtenir votre chance.

 

 

Johnny Herbert envisage la possibilité d’une année sabbatique pour Max Verstappen en 2026

Alors que les spéculations autour de l’avenir de Max Verstappen s’intensifient, Johnny Herbert estime que le Néerlandais pourrait envisager de faire une pause en 2026.

Malgré un contrat courant jusqu’à fin 2028 avec Red Bull, les performances décevantes de la RB21 et les incertitudes autour du projet moteur maison de Red Bull pour 2026 alimentent les rumeurs d’un départ.

Si Mercedes et Aston Martin apparaissent comme des pistes crédibles, Herbert, triple vainqueur en F1, considère qu’une année sabbatique permettrait à Verstappen d’observer quelle équipe s’adapte le mieux aux nouveaux règlements avant de s’engager.

Il admet toutefois qu’un transfert direct dès 2026 serait aussi une option logique pour le quadruple champion du monde.

« Max Verstappen perdrait-il son avantage en course s’il prenait une année sabbatique ? Non, je ne pense pas », a déclaré Herbert. « Max serait toujours prêt, même après une année d’absence. Il a trois choix : rester chez Red Bull, rejoindre Aston Martin ou Mercedes, ou prendre une année sabbatique. Avec cette année sabbatique, Verstappen peut attendre de voir quelle voiture sera livrée en 2026 et rejoindre une équipe à partir de là. Mais je pense qu’il voudra être dans une équipe dès le début du nouveau règlement, afin de prendre les commandes et de modeler la voiture en fonction de son style de pilotage. Si Mercedes est vraiment performante et que Kimi Antonelli et George Russell terminent régulièrement premier et deuxième, Verstappen aura perdu sa chance de rejoindre l’équipe.

« Mercedes a discuté avec les Verstappen avant même que Max ne rejoigne la F1, et dispose d’une meilleure voiture pour l’année prochaine. Elle a perdu son avantage, mais s’est beaucoup améliorée cette année. Mercedes est meilleure qu’Aston Martin, mais une équipe a Adrian Newey avant les changements de réglementation de 2026. D’après ce que j’ai entendu, Mercedes est en très bonne position pour la saison prochaine en termes de compétitivité. Il espérera alors qu’Aston Martin sera performante. Si l’une des deux équipes domine la saison prochaine, elle ne voudra pas changer ce qui fonctionne. Mais pour l’instant, le transfert chez Aston Martin est la décision la plus logique. »

Johnny Herbert critique l’attitude de Max Verstappen après le Grand Prix d’Arabie saoudite

L’ancien pilote de Formule 1 Johnny Herbert a vertement critiqué Max Verstappen pour son comportement après le Grand Prix d’Arabie saoudite, dénonçant un « manque de professionnalisme » et un « manque de respect ».

Frustré par le déroulement de la course sur le circuit de Djeddah, Verstappen a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir conservé sa position en sortant de la piste lors d’un duel avec Oscar Piastri au premier tour. Le Néerlandais a finalement franchi la ligne d’arrivée en deuxième position, à 2,8 secondes du pilote McLaren.

Après la course, Verstappen a refusé de répondre aux questions de David Coulthard dans le parc fermé, accentuant la controverse. Herbert, qui a officié comme commissaire en F1 jusqu’à fin 2023, a estimé que la sanction de cinq secondes était trop clémente et a suggéré qu’une pénalité de 10 secondes aurait été plus appropriée. Il a également pointé du doigt l’attitude de Verstappen sur le podium, qu’il juge indigne d’un quadruple champion du monde.

« J’ai vu Max Verstappen boire le champagne sur le podium et ne pas vraiment célébrer Oscar ou Charles », a déclaré Herbert. « Cela semble peu professionnel et irrespectueux de la part d’un quadruple champion du monde. »

« Il faut parfois savoir faire preuve de magnanimité dans la défaite. Je ne sais pas comment les gens peuvent prétendre que cette pénalité était injuste. Ceux qui s’y opposent n’ont probablement jamais pris place dans une voiture de course, et certainement pas dans une F1, donc ils n’y comprennent rien. »

Verstappen salue le sang-froid de Piastri, nouveau prétendant sérieux au titre mondial

Max Verstappen voit en Oscar Piastri un adversaire redoutable dans la course au titre mondial 2025. Le quadruple champion du monde a salué la sérénité et la précision du pilote McLaren, des qualités qu’il juge fondamentales dans une bataille aussi exigeante que celle pour la couronne de la Formule 1.

Dimanche, lors du Grand Prix d’Arabie saoudite, Piastri a signé sa troisième victoire de la saison et s’est emparé pour la première fois de sa carrière de la tête du championnat des pilotes. Une performance maîtrisée, construite avec patience dans les premiers tours de course, alors que Verstappen occupait la tête avant de purger une pénalité de cinq secondes, sanction infligée pour avoir quitté la piste au départ tout en conservant l’avantage.

L’Australien a profité de l’arrêt au stand de son rival pour prendre les commandes, qu’il n’a plus jamais cédées, franchissant la ligne d’arrivée avec 2,8 secondes d’avance. Un succès net qui confirme le statut de Piastri comme candidat sérieux au titre, alors que son coéquipier Lando Norris a terminé quatrième, au terme d’un nouveau week-end compliqué.

Dominé à Djeddah, Verstappen n’a pas hésité à louer les qualités de son rival. Le pilote Red Bull a souligné le calme et l’efficacité de Piastri, des atouts qu’il considère déterminants pour tenir la distance dans une saison où chaque détail compte.

« Les gens ont tendance à l’oublier, mais l’année dernière était sa deuxième année », a déclaré le Néerlandais. « Il en est maintenant à sa troisième année et il est très solide. Il est très calme dans son approche, et j’aime ça. Ça se voit sur la piste. Il est performant quand il le faut, il fait très peu d’erreurs, et c’est ce qu’il faut quand on veut se battre pour un championnat. »

« Je pense que Mark, à ses côtés, l’aide beaucoup. C’est formidable », a déclaré le quadruple champion du monde de F1. « Les gens apprennent de leur propre carrière, c’est ce que j’ai fait avec mon père, et Mark conseille Oscar. Finalement, Oscar utilise son talent, et c’est formidable à voir. »

Max Verstappen pénalisé à Djeddah : Ralf Schumacher avance une explication inattendue

Alors que la pénalité infligée à Max Verstappen lors du Grand Prix d’Arabie saoudite continue de faire débat, Ralf Schumacher a proposé une lecture différente de l’incident survenu au premier tour.

Le Néerlandais, pourtant parti en pole, a vu sa victoire lui échapper à Djeddah après avoir écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir quitté la piste en défendant sa position face à Oscar Piastri. L’incident a eu lieu dans le virage n°1, où Verstappen, sous pression, a coupé la chicane, conservant provisoirement la tête.

Mais pour Ralf Schumacher, ancien pilote de F1 et désormais consultant pour la télévision allemande, la sanction ne serait pas uniquement liée au fait que Verstappen ait quitté la piste tout en conservant sa position immédiate. Selon lui, c’est la manière dont il est revenu en piste et a rapidement repris l’avantage sur la McLaren qui aurait constitué l’élément déterminant.

L’interprétation de Schumacher s’appuie sur la formulation utilisée dans le règlement, qui mentionne une sanction si un pilote tire un « avantage durable » après avoir quitté les limites de la piste. Dans le cas de Verstappen, le fait de conserver une trajectoire favorable et de rester devant Piastri malgré sa sortie pourrait avoir pesé davantage que le simple dépassement hors piste.

« À mes yeux, et vous devrez vérifier cela auprès des commissaires, le fait d’avoir coupé la piste n’était pas le plus gros problème », a déclaré Schumacher sur Backstage Boxengasse, le podcast F1 de Sky Sports Germany. « Cependant, il a pris cela dans son jeu et a réussi à gagner au moins deux longueurs. Il a simplement accéléré et en a profité. Je pense que c’est la véritable cause de la pénalité », a poursuivi le pilote de 49 ans. « Il a pris un avantage. S’il avait retenu un peu, ils auraient pu se retrouver côte à côte dans le virage suivant et, grâce à cela, il aurait pu s’en tirer. »

« Une chose est également très claire, Piastri ne lui a laissé aucun espace, cela aurait donc tout aussi bien pu se terminer par un accident », a déclaré le sextuple vainqueur de Grand Prix. « Mais Verstappen a simplement accéléré trop tôt et la pénalité est donc justifiée. Sinon, cela [le fait de couper la route] deviendrait la norme à l’avenir, alors que Piastri a simplement pris un meilleur départ dans ce cas précis. »

F1 2025 – Combien de points de pénalité a chaque pilote

On fait le point sur les pilotes et les points de pénalités qu’ils ont accumulés. Le risque ? Une course de suspension.

Les pilotes sont autorisés à accumuler 12 points sur une période de 12 mois, une exclusion automatique d’une course étant déclenchée une fois que 12 points sont atteints. Kevin Magnussen est devenu le premier pilote exclu en vertu de ce système en 2024, après avoir manqué le Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Verstappen et Fernando Alonso ont entamé la saison avec huit points de pénalité sur leur super-licence. Quant à Verstappen, il doit tenir la moitié de la saison, jusqu’après le GP d’Autriche en juin, avec seulement quatre points qui le séparent d’une interdiction de course.

Le tableau ci-dessous, qui indique le nombre de points de pénalité en F1 de chaque pilote de 2025, sera mis à jour après chaque Grand Prix.

PiloteÉcuriePoint(s) de pénalité
Max VerstappenRed Bull8
Liam LawsonVCARB5
Nico Hulkenberg Sauber4
Oscar PiastriMcLaren4
Jack DoohanAlpine4
Esteban OconHaas3
Lando NorrisMcLaren3
Carlos SainzWilliams3
Fernando AlonsoAston Martin2
Lance StrollAston Martin2
Ollie Bearman Haas2
Alex Albon Williams2
George RussellMercedes1
Andrea Kimi AntonelliMercedes0
Gabriel BortoletoSauber0
Pierre GaslyAlpine0
Lewis HamiltonFerrari0
Charles LeclercFerrari0
Yuki TsunodaRed Bull0

Vettel conseille à Verstappen de « rester soudé » avec Red Bull malgré les difficultés

Alors que Max Verstappen traverse un début de saison 2025 agité, Sebastian Vettel lui a adressé un message de soutien teinté d’expérience, l’exhortant à « rester soudé » avec Red Bull dans cette période de remous.

Après cinq courses, le triple champion du monde pointe à 12 points d’Oscar Piastri au classement général, toujours en lice pour le titre mais sous le feu de nombreuses spéculations concernant son avenir. La dernière manche, disputée en Arabie saoudite, a illustré à la fois la compétitivité et les frustrations actuelles de Verstappen : auteur de la pole position, il a finalement terminé deuxième après une pénalité de cinq secondes infligée pour avoir quitté la piste lors d’un duel musclé avec Piastri dans le premier tour.

Cette pénalité a coûté cher au pilote néerlandais, qui était en position de décrocher sa deuxième victoire de la saison. Malgré cela, son niveau de performance reste élevé, et sa régularité le maintient au cœur de la bataille pour le championnat.

Mais en coulisses, les rumeurs vont bon train. Verstappen est pressenti pour un possible transfert chez Aston Martin, tandis que Mercedes n’a jamais caché son intérêt depuis l’annonce du départ de Lewis Hamilton. Une situation qui rappelle à Vettel sa propre expérience en 2014, lorsqu’il avait quitté Red Bull après une saison difficile, malgré quatre titres consécutifs.

Présent dans le paddock en tant que consultant invité, Vettel a livré son point de vue sur le contexte actuel.

« Je pense que c’est le moment où l’on se lie vraiment. C’est le moment, après tant d’années, où l’on est si proches les uns des autres », a déclaré Vettel à Sky Sports en Arabie saoudite. « Certaines personnes sont parties et d’autres sont arrivées, mais que vous remportiez ou non le championnat, cela n’a pas d’importance, c’est la nature même de la F1. Mais maintenant, c’est le moment de rester soudés et de saisir l’occasion de rebondir. »

Vettel a fait l’éloge de Verstappen, le décrivant comme « le plus fort du moment » sur la grille de départ de la F1 en 2025. Si Red Bull a généralement été devancée par McLaren en termes de performances au cours de l’année dernière, aucun autre pilote n’a remporté plus de courses que Verstappen au cours des 12 derniers mois.

« Max a un talent incroyable, il a beaucoup mûri ces deux dernières années », a expliqué Vettel. « Je pense que la façon dont il construit ses courses aujourd’hui est différente de celle du passé. Il est beaucoup plus intelligent. Les progrès qu’il a réalisés ne concernent pas ses temps au tour ou ses performances globales. C’est plutôt sa régularité, sa fiabilité, le fait qu’il soit toujours là. Le temps qu’il prend parfois pour passer à l’action, attendre le bon moment. Il voit la course devant lui, les opportunités qui se présentent. S’il ne saisit pas l’occasion, il redevient agressif. Il se contrôle très bien, ce qui fait de lui le plus fort du moment sur la grille. En combinant ces deux qualités, l’agressivité et l’expérience, avec sa vitesse naturelle, c’est un plaisir à regarder et c’est évidemment une année décisive pour lui. »

Ferrari en quête d’appui aérodynamique pour rattraper McLaren, Red Bull et Mercedes

Ferrari a manqué de peu le titre de champion du monde des constructeurs de F1 l’année dernière, terminant à seulement 14 points derrière McLaren.

La signature de Lewis Hamilton a suscité un engouement supplémentaire à l’approche de la saison, auquel Ferrari n’a pas su répondre. Charles Leclerc estime que Ferrari manque d’appui aérodynamique par rapport à McLaren, Red Bull et Mercedes.

« Ce n’est pas comme si nous réglions mieux la voiture pour la course que pour les qualifications ou que nous faisions des compromis », a expliqué Leclerc. « Nous essayons simplement de rendre la voiture la plus rapide possible. Une fois en qualifications, où l’on pousse à la limite et où il faut également préparer les pneus, les choses ne fonctionnent pas pour nous pour le moment et nous devons essayer de trouver quelque chose. »

« Pour l’instant, les choses ne fonctionnent pas pour nous et nous devons essayer de trouver une solution. Je dirais que notre point fort est la gestion des pneus. Ce que nous recherchons, c’est simplement plus d’appui aérodynamique par rapport aux Red Bull, aux McLaren et aussi aux Mercedes. »

« Je pense qu’aujourd’hui, nous avons fait un pas en avant grâce à une très bonne gestion des pneus, mais il nous manque toujours l’appui aérodynamique qui nous faisait défaut hier. »

À Djeddah, Charles Leclerc est parvenu à monter sur le podium (le premier de la saison) en terminant à la troisième position. Le pilote monégasque a pu faire sauter le bouchon George Russell grâce à un premier relais plus long sur ses pneus médiums. La firme italienne va profiter de cette petite pause avant le Grand Prix de Miami pour trouver plus d’appui aérodynamique à donner aux monoplaces de Charles Leclerc et de Lewis Hamilton.

Gasly et Tsunoda évitent de s’accuser mutuellement après leur accrochage à Djeddah

Pierre Gasly (Alpine) et Yuki Tsunoda (Red Bull) ont refusé de se rejeter la faute après leur accrochage dès le premier tour du Grand Prix d’Arabie saoudite. Les deux pilotes ont été les seuls à ne pas rallier l’arrivée à Djeddah, leur course s’étant arrêtée brutalement après un contact dans les premiers virages.

L’incident s’est produit au niveau du virage n°4, une courbe serrée sur la gauche du premier secteur. Gasly, alors à l’attaque, a tenté de dépasser Tsunoda par l’extérieur. La manœuvre semblait sur le point d’aboutir, mais les deux monoplaces se sont accrochées en pleine trajectoire, finissant leur course dans les barrières. Tsunoda, apparemment dans l’impossibilité de laisser davantage d’espace, n’a pu éviter le contact.

Le Français a été contraint à l’abandon sur-le-champ, tandis que le Japonais a pu ramener sa voiture aux stands. Les dégâts sur l’arrière de la RB21 se sont toutefois révélés trop importants pour permettre à Tsunoda de poursuivre.

À l’issue de la course, ni Gasly ni Tsunoda n’ont souhaité désigner l’autre comme responsable, se contentant de constater l’issue malheureuse de cette tentative de dépassement. Une attitude mesurée, alors que la tension aurait pu monter d’un cran après un tel incident, d’autant plus que les deux pilotes ont vu s’envoler une opportunité de marquer de précieux points.

La FIA n’a pas jugé nécessaire d’ouvrir une enquête, considérant l’accrochage comme un incident de course survenu dans les phases agitées du premier tour.

Après la course, Gasly est revenu sur l’incident auprès de Sky Sports : « Il n’y a pas grand-chose à dire. Je le connais, je sais que ce n’était pas intentionnel. J’avais une bonne trajectoire dans le virage 4 et j’ai pu freiner assez tard, en essayant de laisser autant d’espace que possible à l’extérieur. J’avais déjà dépassé la ligne blanche. J’ai gardé ma voiture à l’intérieur de la piste pour m’assurer que le dépassement était bien fait. Finalement, ce n’est qu’un petit contact. C’est dommage que cela ait mis fin à nos deux courses. »

Tsunoda a estimé qu’il ne pouvait rien faire pour éviter l’incident avec son ancien coéquipier. « C’est difficile à blâmer. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour l’éviter. J’avais pleinement le contrôle de ma vitesse. Je ne suis pas rentré dans la voiture devant moi. J’avais le contrôle. J’ai essayé de l’éviter, de ne pas heurter Pierre. Mais c’était probablement le virage le plus serré de ce circuit. Quand on roule côte à côte, il y a toujours un risque. Je pense que nous le savons tous les deux, grâce à notre expérience. C’est dommage que cela se soit terminé ainsi. C’est difficile à dire. Il pourrait dire qu’il y avait de la place. Mais de mon point de vue, je n’avais pas beaucoup d’espace. J’ai essayé de ralentir autant que possible pour l’éviter. Je ne sais pas ce que j’aurais pu faire d’autre. »

Red Bull : Yuki Tsunoda en essais privés à Silverstone pour accélérer son adaptation

Yuki Tsunoda bénéficiera d’une journée d’essais privés au volant de la Red Bull RB19 de la saison 2023 ce mercredi à Silverstone, dans le cadre des essais de voitures précédentes (TPC) autorisés en Formule 1. L’objectif est clair : permettre au pilote japonais de prendre ses marques plus rapidement avec sa nouvelle équipe, avant le Grand Prix de Miami.

Promu chez Red Bull en remplacement de Liam Lawson – évincé après un début de saison jugé insuffisant – Tsunoda a réalisé des débuts encourageants. En trois courses, il est parvenu à se hisser à deux reprises en Q3 et à inscrire ses premiers points à Bahreïn. Il totalise néanmoins seulement deux unités, sa course en Arabie saoudite s’étant arrêtée prématurément après un accrochage au premier tour avec Pierre Gasly (Alpine).

Après une session de simulateur prévue mardi au siège de Red Bull, le Japonais prendra donc le volant de la RB19 dès le lendemain. Ce test n’est pas une réponse aux résultats récents, mais faisait déjà partie du programme initialement établi lors de son intégration à l’équipe première. Il doit lui permettre de mieux comprendre le fonctionnement de la RB21, jugée plus exigeante.

En pilotant la RB19 – monoplace de référence qui a remporté 21 des 22 Grands Prix en 2023 et conduit Max Verstappen à son troisième sacre mondial – Tsunoda disposera d’un point de comparaison précieux pour mieux cerner les attentes de son équipe actuelle.

Avant le Grand Prix de Djeddah, le pilote japonais s’était montré ambitieux, affirmant qu’il se sentait capable de battre Verstappen une fois pleinement acclimaté à la monoplace 2025. Cette journée d’essais s’inscrit donc dans une démarche d’apprentissage accéléré, avec l’espoir de transformer ce potentiel en résultats plus concrets dès les prochaines échéances du championnat.

« C’est la première fois que je pilote une voiture complètement différente », a déclaré Tsunoda. « Je n’ai piloté que pour VCARB ces quatre dernières années, c’est donc la première fois que je pilote une voiture d’une équipe complètement différente. J’essaie d’utiliser cela, et je sais que si j’arrive à exploiter ce potentiel, je pourrai probablement le battre. Je sais que je ne peux pas le battre tout de suite, alors j’essaie simplement de construire une bonne base et d’attendre le moment où je serai en forme, oui. »

Qui est selon vous le « pilote du jour » de ce Grand Prix d’Arabie Saoudite 2025 ?

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a vu s’affronter les pilotes sur le circuit de Djeddah. De ce Grand Prix, on peut retenir le moment de tension entre Max Verstappen et Oscar Piastri au premier virage du tout premier tour de la course, le dépassement d’Oscar Piastri sur Lewis Hamilton dans un virage ultra rapide du circuit, l’accrochage au premier tour entre Yuki Tsunoda (Red Bull) et Pierre Gasly (Alpine).  Mais selon vous, quel pilote a le plus retenu votre attention, quel a été celui qui vous a le plus surpris ou épaté ? 

Horner conteste la pénalité de Verstappen avec des photos : « Nous avons la preuve que c’était injuste »

Christian Horner est monté au créneau après le Grand Prix d’Arabie saoudite pour défendre son pilote Max Verstappen, estimant que la pénalité de cinq secondes infligée au Néerlandais était injustifiée. Le patron de Red Bull a affirmé disposer d’une preuve photographique démontrant, selon lui, que la décision des commissaires était erronée.

Verstappen a écopé de cette sanction pour avoir quitté la piste dans le virage n°1 alors qu’il défendait sa position face à Oscar Piastri. Malgré sa manœuvre hors trajectoire, le quadruple champion du monde est resté devant, ce qui a conduit à la pénalité qui lui a [peut-être] coûté la victoire. Il a finalement franchi la ligne avec 2,7 secondes de retard sur le pilote McLaren.

Silencieux sur l’incident après la course, Verstappen a refusé de s’exprimer à chaud. C’est Horner qui a pris la parole plus tard lors de son traditionnel point presse. Il a brandi ce qu’il a qualifié de « nouvelle preuve » pour remettre en cause la décision, en insistant sur le fait que son pilote n’avait pas gagné d’avantage durable dans l’action.

Cette sortie intervient alors que les débats autour de l’application des règles en piste continuent d’agiter le paddock, notamment en ce début de saison 2025 déjà riche en polémiques.

« J’ai trouvé cela très sévère, nous n’avons pas concédé la position, car nous ne pensions pas qu’il avait fait quoi que ce soit de mal », a déclaré Horner aux médias. « On voit très clairement au sommet du virage que Max est en tête et, selon les règles d’engagement dont ils avaient discuté auparavant, c’était une décision très sévère. Si nous avions cédé, le problème est que vous vous retrouvez dans le sillage et que vous perdez du terrain, ce qui vous expose à des problèmes avec George [Russell, en troisième position]. La meilleure chose à faire à ce moment-là était donc d’accepter la pénalité, de se concentrer et de continuer. Ce qui est dommage, c’est que notre rythme par rapport à la McLaren dans le premier relais était bon, et que nous avons dû purger la pénalité dans le même relais qu’Oscar. »

« Il a terminé avec 2,6 secondes d’avance, et sans la pénalité, nous aurions remporté la victoire, mais il y aura toujours des divergences d’opinions sur une décision aussi marginale. Je ne comprends pas comment ils sont arrivés à cette conclusion, ils sont tous les deux entrés à la même vitesse, Oscar a pris le virage très serré et Max ne pouvait pas simplement disparaître. Il faudrait peut-être revoir ces règles, je ne sais pas ce qu’il est advenu du principe ‘laissez-les courir pendant le premier tour’, qui semble avoir été abandonné. »

Pourquoi les commissaires ont-ils pénalisé le départ de Verstappen ?

Les commissaires de Jeddah ont expliqué la pénalité infligée à Max Verstappen, qui a écopé d’une pénalité de 5 secondes.

Après avoir examiné les données du système de positionnement/marshalling, les vidéos, le chronométrage, la télémétrie et les preuves vidéo embarquées, les décideurs de la FIA ont déterminé que la voiture d’Oscar Piastri avait son essieu avant au moins à la hauteur du rétroviseur de la Red Bull avant et au point de corde du virage 1 lorsqu’il a tenté de dépasser à l’intérieur.

En fait, ont-ils déclaré, Piastri était à la hauteur de Verstappen au point de corne. Conformément aux directives relatives au comportement des pilotes, le virage « appartenait » donc à Piastri, qui avait le droit de se voir accorder de l’espace.

Cependant, Verstappen a ensuite quitté la piste et a obtenu un avantage durable qu’il n’a pas rendu. Il est resté devant Piastri et a cherché à tirer parti de cet avantage.

Normalement, la pénalité de base pour avoir quitté la piste et obtenu un avantage durable est de 10 secondes, ont expliqué les commissaires. Cependant, étant donné qu’il s’agissait d’un incident dans le premier virage du premier tour, ils ont considéré qu’il s’agissait d’une circonstance atténuante et ont infligé une pénalité de 5 secondes à la place.

Max Verstappen conteste sa pénalité après l’incident avec Oscar Piastri

Max Verstappen exprime sa frustration après avoir écopé d’une pénalité de 5 secondes lors du Grand Prix d’Arabie saoudite.

Malgré sa pole position lors des qualifications de samedi pour le Grand Prix d’Arabie saoudite, Max Verstappen a dû céder la victoire à Oscar Piastri, pilote McLaren et désormais leader du championnat du monde.

Le Grand Prix d’Arabie saoudite a mal commencé pour Max Verstappen qui, après un départ loin d’être idéal, a immédiatement été mis sous pression par Oscar Piastri qui a tenté de le dépasser, obligeant le pilote néerlandais à couper le premier virage. Après examen, les commissaires ont infligé une pénalité de 5 secondes à Verstappen. Verstappen a immédiatement réagi par radio. Selon le Néerlandais, l’erreur dans le virage n°1 a été causée par Piastri qui, selon lui, n’a pas laissé suffisamment d’espace pour négocier le virage. Max Verstappen a-t-il manqué de vision dans le virage n°1 ?

Le pilote monégasque de Ferrari, Charles Leclerc, a complété le podium à Djeddah. Le quadruple champion du monde a purgé sa pénalité de 5 secondes lors de son arrêt au stand, mais n’a plus été en mesure de mettre la pression sur le pilote australien par la suite.

La colère de Verstappen après la pénalité

Après la course, Max Verstappen a déclaré : « Je vais être bref, je veux juste remercier les fans ici à Djeddah, c’est un circuit fantastique et le reste s’est passé comme ça. J’ai hâte d’être à Miami, rendez-vous là-bas. » Le quadruple champion du monde est impatient de prendre sa revanche et se projette déjà vers le Grand Prix de Miami.

Le pilote Red Bull s’est montré très discret après le GP d’Arabie saoudite et a évité de commenter la course ou la pénalité. Verstappen ne semblait pas satisfait et a choisi de répondre à une seule question au lieu de deux. L’erreur dans le virage n°1 et la pénalité qui en a résulté ont conditionné toute la course du pilote néerlandais.

GP d’Arabie saoudite – Piastri triomphe à Djeddah et prend les commandes du championnat

Oscar Piastri a signé une troisième victoire en 2025 à l’arrivée du Grand Prix d’Arabie saoudite, devançant Max Verstappen au terme d’une course animée sur le circuit urbain de Djeddah. Le pilote McLaren, auteur d’une prestation maîtrisée, s’empare de la tête du classement général des pilotes.

Verstappen, initialement leader de la course, a été sanctionné d’une pénalité de cinq secondes pour une défense jugée trop agressive face à Piastri dès le premier virage. Le quadruple champion du monde a dû se contenter de la deuxième place, tandis que Charles Leclerc (Ferrari) complétait le podium. Le départ a été marqué par un contact entre Yuki Tsunoda et Pierre Gasly, entraînant l’intervention immédiate de la voiture de sécurité et l’abandon des deux pilotes. L’incident entre Verstappen et Piastri, survenu peu avant, a été notifié aux commissaires, qui ont infligé la sanction (cinq secondes de pénalités) au Néerlandais peu après la relance.

Piastri a ensuite parfaitement géré son rythme, résistant à la pression de ses poursuivants tout en conservant une avance suffisante pour neutraliser la pénalité de Verstappen. Lando Norris, auteur d’une remontée efficace depuis la 10e position, a terminé au pied du podium, après avoir dépassé George Russell en fin de course. Le Britannique échoue à quelques secondes de Leclerc malgré un bon rythme. Russell prend la cinquième place devant son coéquipier chez Mercedes, le jeune Kimi Antonelli, impressionnant de régularité pour sa première saison en F1. Plus tôt, une lutte tactique s’était engagée entre Norris et Lewis Hamilton, ponctuée de dépassements fantistiques dans la zone DRS. Norris a ensuite gagné du terrain dans la deuxième moitié de la course, dépassant tour à tour Antonelli, puis Russell.

Gabriel Bortoleto et Fernando Alonso ont frôlé la catastrophe au 23e tour après un contact dans le virage 1, mais ont pu poursuivre sans dommages majeurs. À 10 tours de l’arrivée, Norris a été averti par le directeur de course pour avoir franchi la ligne à la sortie des stands. Sur la piste, il a toutefois réussi à dépasser Russell pour prendre la quatrième place. Il a rapidement pris plus de cinq secondes d’avance au cas où les commissaires lui infligeraient une pénalité, mais heureusement pour le pilote McLaren, aucune sanction n’a été prononcée.

Avec cette victoire, Piastri prend dix points d’avance sur son coéquipier Norris au classement général, tandis que Verstappen pointe désormais à 12 unités de l’Australien. Le championnat reste plus disputé que jamais alors que le paddock se dirige vers le cinquième rendez-vous de la saison qui se déroulera à Miam le 4 mai prochain.

Les classements F1 après le Grand Prix de F1 d’Arabie saoudite 2025

Découvrez les classements des Championnats pilotes et constructeurs après le Grand Prix de Formule 1 d’Arabie saoudite 2025, qui s’est déroulé sur le circuit de Djeddah !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren131
2L. NorrisMcLaren115
3M. VerstappenRed Bull99
4G. RussellMercedes93
5C. LeclercFerrari53
6K. AntonelliFerrari48
7L. HamiltonFerrari41
8A. AlbonWilliams30
9E. OconHaas14
10L.StrollAston Martin14
14Y. TsunodaRed Bull9
13P. GaslyAlpine7
16C. SainzWilliams7
12O. Bearman Haas6
11N. HülkenbergSauber6
15I. HadjarVCARB5
19L. LawsonVCARB0
17G. BortoletoSauber0
18F. AlonsoAston Martin0
20J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 246
2Mercedes141
3Red Bull 105
4Ferrari94
5Williams37
6Haas20
7Aston Martin14
8Racing Bulls8
10Alpine7
9Sauber6

Classement et résultats du Grand Prix F1 d’Arabie saoudite

Découvrez les résultats du Grand Prix de Formule 1 d’Arabie saoudite 2025, qui s’est déroulé sur le circuit de Djeddah !

Classement du Grand Prix d’Arabie saoudite

# Pilote Écurie Écart
1
 
Oscar PIASTRI
McLaren LAP 50
2
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull +2.843
3
 
Charles LECLERC
Ferrari +8.104
4
 
Lando NORRIS

 
McLaren +9.196
5
 
George RUSSELL
Mercedes +27.236
6
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes +34.688
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari +39.073
8
 
Carlos SAINZ
Williams +64.630
9
 
Alexander ALBON
Williams +66.515
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls +67.091
11
 
Fernando ALONSO
Aston Martin +75.917
12
 
Liam LAWSON
Racing Bulls +78.451
13
 
Oliver BEARMAN
Haas +79.194
14
 
Esteban OCON
Haas +99.723
15
 
Nico HULKENBERG
Stake 1L
16
 
Lance STROLL
Aston Martin 1L
17
 
Jack DOOHAN
Alpine 1L
18
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1L
19
 
Yuki TSUNODA
Red Bull DNF
20
 
Pierre GASLY
Alpine DNF

Qualif du GP d’Arabie saoudite : Verstappen salue la stratégie gagnante de son ingénieur

Max Verstappen a attribué sa pole position décrochée de justesse à Djeddah à une décision stratégique audacieuse prise par son ingénieur de course, Gianpiero Lambiase. Le pilote Red Bull a devancé Oscar Piastri de seulement 0,010 seconde, profitant d’une approche tactique différente du reste de la grille.

Au début de la Q3, l’accident de Lando Norris a provoqué un drapeau rouge, interrompant la séance. Alors que la majorité des pilotes ont choisi de n’effectuer qu’un seul tour lancé avec leurs pneus tendres neufs, Verstappen et son équipe ont opté pour une stratégie plus flexible.

Le Néerlandais a volontairement abandonné son premier tour rapide avant même de franchir la ligne de départ, profitant ainsi du drapeau rouge pour préserver ce train de pneus. Cette manœuvre lui a permis de l’utiliser pour une première tentative après la reprise, avant de passer à un second jeu de gommes neuves pour une ultime attaque.

Pour exécuter ce plan dans le délai imparti, Verstappen a dû effectuer trois tours supplémentaires avec une charge de carburant complète, dont un passage par les stands. Sa première tentative l’a placé en tête, avec une avance infime de 0,001 seconde sur Piastri.

Bien que l’Australien ait brièvement repris la pole provisoire, Verstappen a eu le dernier mot, bouclant son deuxième tour rapide en 1:27.294, suffisant pour devancer la McLaren de 0,010 seconde. Le quadruple champion du monde n’a pas manqué de saluer le rôle déterminant de son ingénieur : « C’est grâce à Gianpiero, il a pris la bonne décision au bon moment. »

« On continue simplement à essayer de peaufiner avant les qualifications pour trouver l’équilibre parfait, et nous avons encore essayé beaucoup de réglages ce week-end », a déclaré Verstappen aux médias. « Je pense que nous avons fait le bon choix pour les qualifications, ensuite il s’agit juste de peaufiner, et nous apprenons. Nous essayons de mieux comprendre notre voiture, car elle a été plus irrégulière que nous l’aurions souhaité jusqu’à présent cette année. C’est donc positif que nous ayons réussi ici. »

« Avec l’accident [de Norris], la seule chose à faire était de changer d’approche. Je ne savais pas trop quoi faire. Au final, GP a dit : ‘Faisons-le plein pour deux tours. Tu fais le premier tour avec les pneus usés, puis tu rentres aux stands et tu chausses les nouveaux. Tu as plus de carburant, donc tu es un peu plus lent au début.’ Mais c’était la bonne décision. C’était clairement la bonne chose à faire pour moi en termes de sensations avec la voiture et pour atteindre la limite. »