GP d’Azerbaïdjan : Norris domine une première séance agitée, Hamilton et Piastri en difficulté

Lando Norris a pris le dessus lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, dominée par McLaren mais perturbée par un drapeau rouge et plusieurs incidents.

La séance, programmée sur une heure, a été stoppée au bout de 13 minutes : une bande de caoutchouc fixée au vibreur du virage 16 s’était arrachée au passage de la Ferrari de Carlos Sainz. Si l’élément a été rapidement retiré, les commissaires ont mis près d’une demi-heure à sécuriser la zone.

Un contretemps qui a arrangé Oscar Piastri. Victime d’un souci moteur peu avant l’interruption, l’Australien avait regagné son stand. Les mécaniciens McLaren ont profité du drapeau rouge pour intervenir et le relancer à temps pour la reprise, avec seulement quelques tours perdus sur ses rivaux.

En tête, Norris a haussé le rythme. Après un premier chrono en 1:43.747, il a enfoncé le clou avec un 1:42.704 chaussé de pneus tendres, améliorant d’une seconde sa propre référence et battant le meilleur temps de la Q1 signé par Leclerc l’an dernier.

Max Verstappen a connu un vendredi plus compliqué. Après s’être rapproché à 0’’043 de Norris en début de séance, il a bloqué ses roues à l’approche du virage 3 et dû couper par l’échappatoire. Le Néerlandais a finalement terminé septième.

Lewis Hamilton a également vécu une séance difficile. Le septuple champion a tapé le mur intérieur au virage 5, endommageant son aileron avant et un pneu. Contraint de rentrer pour réparations, il n’a pu faire mieux que 13e, à plus d’une seconde de son coéquipier Leclerc.

Alex Albon a en revanche brillé au volant de la Williams, cinquième malgré un rétroviseur gauche qui s’est détaché dès le début. Yuki Tsunoda s’est intercalé en sixième position, devant Verstappen, tandis que Sainz a terminé neuvième.

Les Racing Bulls ont complété le top 10 avec Liam Lawson et Isack Hadjar, le Français concédant plus d’1’’2 à la McLaren de tête. Plus loin, les Alpine ont fermé la marche, Franco Colapinto et Pierre Gasly étant en retrait, ce dernier à 2’’7 de Norris.

McLaren confirme ainsi sa bonne dynamique avec Norris solide leader et Piastri dans le coup malgré des soucis techniques. Mais l’histoire rappelle qu’à Bakou, la domination du vendredi n’a jamais mené à la victoire : lors des huit dernières éditions, aucun pilote en tête des EL1 n’a converti l’essai en course.

Le classement des EL1

GP d’Azerbaïdjan : Classement et résultats des Essais Libres 1

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Formule 1 d’Azerbaïdjan 2025 à Bakou !

Classement des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:42.704 S
2
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:43.014 S
3
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:43.256 S
4
 
George RUSSELL
Mercedes 1:43.257 S
5
 
Alexander ALBON
Williams 1:43.563 S
6
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:43.738 S
7
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:43.790 S
8
 
Carlos SAINZ
Williams 1:43.859 S
9
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:43.903 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:43.975 S
11
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:43.985 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:43.986 S
13
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:44.087 S
14
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:44.087 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:44.139 S
16
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:44.151 S
17
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:44.329 S
18
 
Esteban OCON
Haas 1:44.439 S
19
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:45.299 S
20
 
Pierre GASLY
Alpine 1:45.418 S

Hadjar titulaire chez Red Bull en 2026 ?  Marko entretient le suspense

Helmut Marko, conseiller sportif de Red Bull, a confirmé la signature d’Isack Hadjar pour 2026. Le Franco-Algérien rejoint ainsi Max Verstappen, déjà engagé avec l’écurie jusqu’à la fin de la saison 2028 grâce à son contrat longue durée.

Marko a précisé qu’Hadjar disposera d’un siège garanti dans la famille Red Bull l’an prochain, sans toutefois confirmer s’il s’agira du rôle convoité de coéquipier de Verstappen. Le pilote de 19 ans a marqué les esprits lors de sa première saison en F1 au sein de Racing Bulls, au point d’être pressenti pour une promotion immédiate, alors que la discipline s’apprête à inaugurer sa nouvelle réglementation moteur.

L’identité du futur partenaire du quadruple champion du monde n’a pas encore été arrêtée. Chez Red Bull comme chez Racing Bulls, la hiérarchie demeure incertaine. Quatre pilotes se disputent trois places : Hadjar, Yuki Tsunoda, Liam Lawson et Arvid Lindblad, membre du programme junior en Formule 2.

Selon Marko, la décision finale concernant l’attribution des sièges n’interviendra pas avant fin octobre, voire plus tard, laissant planer le doute sur la composition définitive des deux équipes.

« Nous voulons délibérément attendre la fin du mois d’octobre, voire plus, pour pouvoir faire toutes les comparaisons », a déclaré Marko au Kleine Zeitung. « La seule chose qui est certaine, c’est que Verstappen et Hadjar ont des contrats. Mais où et dans quelle position, cela reste encore à déterminer. »

Red Bull et Ferrari introduisent des évolutions techniques à Bakou

Red Bull et Ferrari ont présenté de légères améliorations techniques pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, dans l’espoir de réduire l’écart qui les sépare de McLaren, véritable référence de la saison 2025.

Depuis le début du championnat, McLaren domine largement avec 12 victoires en 16 courses. Red Bull s’est offert un troisième succès à Monza lors de la manche précédente, tandis que Ferrari attend toujours de décrocher sa première victoire cette année.

Pour tenter de se rapprocher à Bakou, Red Bull a redessiné son aileron afin d’accroître la charge, tandis que Ferrari a choisi d’élargir la sortie de refroidissement de ses conduits de frein avant, une solution destinée à optimiser la gestion thermique sur le tracé urbain.

En tête du championnat, McLaren pourrait sceller le titre constructeurs dès ce week-end, mais l’équipe britannique n’a annoncé aucune nouveauté technique pour l’épreuve. La même stratégie conservatrice est adoptée par Aston Martin, Alpine, Haas, Williams et Stake.

Mercedes a, pour sa part, introduit une modification mineure de son aileron avant, avec une corde réduite sur l’un des volets. De son côté, Racing Bulls a procédé à une évolution de ses conduits de frein avant et arrière, dans le but d’améliorer le refroidissement.

Alors que la saison entame son dernier tiers et qu’un changement majeur de réglementation se profile pour 2026, la tendance générale est au ralentissement du développement des monoplaces actuelles, les écuries préférant concentrer leurs ressources sur l’année prochaine.

Les horaires de départ des Grands Prix de F1 en 2026

Toutes les heures de départ de chaque Grand Prix de F1 en 2026.

Horaires F1 2026 (Heure française)

Grand Prix

Heure locale

Heure française

Grand Prix d’Australie

15:00

05:00

Grand Prix de Chine

15:00

08:00

Grand Prix du Japon

14:00

07:00

Grand Prix de Bahreïn

18:00

17:00

Grand Prix d’Arabie Saoudite

20:00

19:00

Grand Prix de Miami

16:00

22:00

Grand Prix du Canada

16:00

22:00

Grand Prix de Monaco

15:00

15:00

Grand Prix de Barcelone

15:00

15:00

Grand Prix d’Autriche

15:00

15:00

Grand Prix de Grande-Bretagne

15:00

16:00

Grand Prix de Belgique

15:00

15:00

Grand Prix de Hongrie

15:00

15:00

Grand Prix des Pays-Bas

15:00

15:00

Grand Prix d’Italie

15:00

15:00

Grand Prix d’Espagne

15:00

15:00

Grand Prix d’Azerbaïdjan

15:00

13:00

Grand Prix de Singapour

20:00

14:00

Grand Prix des États-Unis

15:00

21:00

Grand Prix du Mexique

14:00

21:00

Grand Prix du Brésil

14:00

18:00

Grand Prix de Las Vegas

20:00

05:00

Grand Prix du Qatar

19:00

17:00

Grand Prix d’Abu Dhabi

17:00

14:00

Isack Hadjar en route vers Red Bull pour la saison 2026

Isack Hadjar devrait être promu chez Red Bull pour la saison 2026 de Formule 1, selon les informations d’Auto Motor und Sport. Le Français de 20 ans rejoindrait ainsi Max Verstappen au sein de l’écurie de Milton Keynes, une récompense pour une première saison remarquée en F1.

Arrivé chez Racing Bulls, Hadjar a su rebondir après un début difficile marqué par un accident lors du tour de formation de sa toute première course au Grand Prix d’Australie. Depuis, le rookie s’est rapidement affirmé comme l’un des jeunes talents les plus prometteurs de la discipline.

Le mois dernier, il a signé son premier podium avec une impressionnante troisième place au Grand Prix des Pays-Bas, devenant ainsi l’un des rares pilotes de l’équipe sœur à avoir accédé au top 3. Après 14 manches, il pointe au neuvième rang du championnat avec 38 points, soit 26 de plus que Yuki Tsunoda. Le Japonais, en grande difficulté avec la RB21, n’a engrangé que 12 unités cette saison et devrait perdre son siège en fin de campagne.

Interrogé à Monza sur son avenir, Hadjar a laissé entendre qu’une arrivée chez Red Bull en 2026, au moment du changement de réglementation et du lancement du moteur maison en collaboration avec Ford, serait idéale :

« Je pense qu’il serait beaucoup plus facile de gérer une promotion l’an prochain qu’immédiatement », a-t-il confié aux médias.

Red Bull semble ainsi prêt à miser sur le jeune Français pour épauler Verstappen dans un projet totalement nouveau, alors que l’équipe s’apprête à tourner une page importante de son histoire.

« Au début de l’année, vous m’avez demandé si je me sentais prêt à rejoindre Red Bull cette année, et la réponse est toujours « non ». Je ne vois pas l’intérêt de le faire maintenant », a déclaré Hadjar. « Mais 2026, c’est une autre histoire, car ce sera un tout nouveau départ pour l’équipe, et il ne sera plus question de « deuxième voiture ». Ce ne sera plus un problème, car ce sera une toute nouvelle voiture pour tout le monde. Vous serez en fait dans une phase où vous devrez orienter la voiture dans la bonne direction, donc je pense que c’est en fait intéressant. »

Bortoleto rêve de faire équipe avec Verstappen… mais chez Audi

Gabriel Bortoleto a confié qu’il aimerait un jour partager un garage avec Max Verstappen, tout en insistant sur le fait que ce rêve ne se réaliserait qu’à une seule condition : que le quadruple champion du monde rejoigne Audi.

Le pilote brésilien de Sauber, qui dispute sa première saison en Formule 1 après avoir été sacré champion de F2, entretient une relation amicale avec Verstappen. Les deux hommes ont tissé des liens grâce à leur passion commune pour les jeux vidéo et les simulateurs de course. Verstappen est même devenu une véritable source de conseils pour le rookie de 20 ans, l’aidant à aborder plus sereinement son apprentissage en F1.

La complicité entre les deux pilotes a récemment été mise en avant lorsqu’ils ont participé, aux côtés de Luke Browning (junior Williams), à une session en streaming du jeu Call of Duty, quelques jours avant le Grand Prix d’Italie.

Interrogé par RacingNews365 sur la possibilité de devenir un jour coéquipier de Verstappen, Bortoleto n’a pas caché son enthousiasme, mais a fixé ses conditions. « J’adorerais courir à ses côtés », a-t-il admis. « Mais ce serait à mes conditions : il devrait me rejoindre chez Audi. »

Cette déclaration traduit non seulement l’admiration du jeune pilote pour Verstappen, mais aussi sa volonté de s’inscrire pleinement dans le projet Audi, qui fera officiellement son entrée en F1 en 2026. Pour Bortoleto, il s’agit de bâtir une carrière sur le long terme avec l’écurie allemande, plutôt que de céder à la tentation d’un transfert vers Red Bull.

« Eh bien, peut-être qu’il viendra chez Audi un jour », a répondu Bortoleto aux médias présents. « En tant qu’ami et tout le reste, nous travaillons très bien ensemble. Il m’aide beaucoup. Je crois vraiment qu’il peut être un très bon coéquipier dans le sens où, lorsque nous aurons une équipe, il saura la souder. Il n’a pas remporté quatre titres parce qu’il a eu de la chance. Il les a remportés parce qu’il faisait partie d’une équipe qui, à son arrivée, n’était pas une équipe de championnat du monde, et qu’il l’a ensuite construite avec eux et les a amenés à la victoire. Je pense donc que travailler ensemble ne serait peut-être pas une mauvaise chose. Mais encore une fois, s’il rejoint Audi un jour, je suis heureux là où je suis et je suis très satisfait du projet que nous avons. »

Sondage F1 – Quel pilote remportera le Grand Prix d’Azerbaïdjan 2025 ?

La F1 a terminé son tour européen et défait ses valises ce week-end en Azerbaïdjan, plus précisément à Bakou. Il s’agit là de la 17e manche du Championnat du monde de F1 2025 et il pourrait bien être terre de sacre pour McLaren. En effet, la firme britannique pourrait remporter le titre des constructeurs dès ce dimanche. 

Oscar Piastri arrive en position de leader du Championnat du monde des pilotes, avec déjà sept succès à son actif. Il est suivi au classement par son coéquipier chez McLaren, Lando Norris. Max Verstappen, vainqueur en Italie, comptabilise trois victoires et George Russell, une seule. 

La saison passée, Oscar Piastri s’était imposé dans les rues de la capitale azerbaïdjanaise, devant Charles Leclerc et George Russell. 

Toto Wolff revient sur les négociations avec Max Verstappen

Le patron de Mercedes, Toto Wolff, est revenu sur les échanges qu’il a eus avec Max Verstappen concernant un hypothétique passage du quadruple champion du monde vers l’écurie allemande.

Depuis plusieurs mois, l’avenir du Néerlandais alimentait les spéculations, notamment après des tensions internes chez Red Bull et des rumeurs persistantes autour d’une clause de performance dans son contrat. Mercedes apparaissait alors comme une destination crédible.

Mais les discussions n’ont jamais réellement abouti. Wolff a expliqué que les conditions d’un tel accord n’étaient pas réunies, ni pour Mercedes ni pour le clan Verstappen. « Nous avons parlé, bien sûr, mais cela n’a jamais pris une tournure concrète », a-t-il reconnu.

Avant la trêve estivale, Verstappen avait mis un terme aux spéculations en confirmant publiquement son intention de rester fidèle à Red Bull pour la saison prochaine. Une décision qui a clos, au moins temporairement, la possibilité d’un transfert majeur vers Brackley.

Pour Wolff, l’épisode illustre surtout la complexité des négociations au plus haut niveau. Alors que Mercedes poursuit sa reconstruction après une période difficile sur le plan sportif, l’idée de recruter un champion déjà confirmé comme Verstappen semblait séduisante. Toutefois, l’écurie devra désormais miser sur d’autres options pour bâtir son avenir.

« La question n’a jamais été de savoir si nous avions une chance », a déclaré Wolff. « Il s’agissait plutôt de savoir si cela avait du sens du point de vue de Mercedes et si cela avait du sens du point de vue de Verstappen. Et nous n’en sommes jamais arrivés au point où l’on pouvait se dire : ‘Bon, on va tenter le coup’. »

« En tant que directeur d’écurie, il est de mon devoir d’explorer ce que fera à l’avenir un quadruple champion du monde et quelle est sa situation », a-t-il déclaré. « Chaque écurie doit rechercher le meilleur pilote. Parfois, il n’est pas possible d’avoir le meilleur sur le moment. Parfois, il faut attendre un certain temps et parfois, il faut former le meilleur. Nous ne sommes jamais arrivés à une situation où nous nous sommes dit : ‘OK, nous allons faire ça’. Ni du côté de Max, ni du mien. »

Max Verstappen a impressionné son instructeur au Nürburgring

Max Verstappen a marqué les esprits au Nürburgring, où il a obtenu sa licence de catégorie A après une première expérience remarquée sur le légendaire tracé allemand. Le quadruple champion du monde de F1 a pris part samedi à une course de quatre heures, bouclant quatorze tours de l’« enfer vert ». Bien qu’il n’ait pas rempli toutes les conditions requises pour décrocher la qualification supérieure, le jury a décidé de lever certaines obligations afin de lui attribuer son permis A, étape indispensable vers ses futurs engagements en endurance.

Avant cette épreuve, le Néerlandais avait déjà validé l’examen théorique et pratique nécessaire à l’obtention de la licence de catégorie B, condition préalable à son passage dans la catégorie supérieure. Cette progression lui a permis de prendre le départ de la course et de bénéficier des conseils d’Andreas Gülden, instructeur du circuit, chargé de l’accompagner lors de ses premiers tours de reconnaissance. « C’était fantastique de conduire devant un champion du monde », a-t-il confié au De Telegraaf. « Nous étions reliés par radio, je lui ai donné quelques indications, mais nous avons aussi plaisanté. Il roulait en pneus slicks, moi en pneus route, et je devais attaquer au maximum pour rester devant. Cela l’a amusé et je crois qu’il a apprécié. Heureusement, j’avais beaucoup plus de puissance, sinon cela n’aurait peut-être pas fonctionné… »

L’initiative de Verstappen, très médiatisée, représente un premier pas concret vers un avenir en endurance, discipline qui l’intéresse depuis plusieurs années. Gülden a salué l’attitude du pilote Red Bull, qu’il a trouvé à la fois concentré et curieux. « Lors du tour en bus, il posait beaucoup de questions, notamment sur les trajectoires sous la pluie, les différences de revêtement et les signaux par drapeaux, qui varient d’une série à l’autre », a-t-il précisé.

L’instructeur allemand s’est montré particulièrement impressionné par l’engagement du Néerlandais : « C’est un honneur d’avoir travaillé avec lui. On apprend aussi de son approche. Il est passionné, souriant au volant, incroyablement attentif et motivé. C’est un vrai champion du monde, un pilote complet. »

Avec cette nouvelle licence en poche, Max Verstappen devrait faire son retour sur le Nürburgring fin septembre pour sa première course en GT3, probablement au volant d’une Ferrari 296 GT3, marquant ainsi le début d’une nouvelle aventure en dehors de la F1.

Lawson estime Hadjar prêt à rejoindre Red Bull en 2026

Liam Lawson a affirmé que son coéquipier Isack Hadjar possède toutes les qualités nécessaires pour rejoindre l’écurie Red Bull, alors que le jeune Français réalise une saison remarquée et remarquable pour ses débuts en Formule 1.

À seulement 20 ans, Hadjar est déjà considéré comme le rookie le plus impressionnant de 2025. Sa performance au Grand Prix des Pays-Bas, où il a décroché un premier podium historique en F1, l’a installé parmi les révélations de la saison. Depuis, il ne cesse de confirmer, prenant régulièrement l’ascendant sur Lawson.

Alors que Yuki Tsunoda peine à convaincre au sein de l’équipe principale, les spéculations grandissent autour d’une promotion imminente de Hadjar aux côtés de Max Verstappen en 2026. Interrogé à Monza, Lawson n’a pas hésité à valider cette perspective : « Isack est prêt », a-t-il assuré devant les médias.

Le contexte technique pourrait par ailleurs jouer en faveur du Français. L’arrivée d’un nouveau règlement en 2026 impliquera une monoplace entièrement redessinée, réduisant ainsi l’avantage des pilotes expérimentés face aux jeunes talents. Pour Hadjar, cela représenterait l’opportunité de s’intégrer sans subir le décalage habituel d’un rookie face à des voitures déjà bien établies.

Reste que Red Bull s’apprête à franchir un cap stratégique important. L’écurie utilisera pour la première fois son propre moteur développé en interne avec Ford, une inconnue qui pourrait affecter son niveau de compétitivité. Néanmoins, si la performance suit, Hadjar semble bien placé pour devenir le prochain coéquipier du quadruple champion du monde en titre.

« Il a fait du très bon travail cette année », a-t-il déclaré aux journalistes à Monza. « Obtenir un podium cette saison est assez spectaculaire. Il fait vraiment du très bon travail. D’une certaine manière, je pense que beaucoup de pilotes se sentent toujours prêts à franchir une nouvelle étape. Il fait tout ce qu’il faut en ce moment. »

« Tout dépendra de la position de la voiture l’année prochaine et de son comportement sur la piste », a ajouté Lawson. « C’est probablement le point le plus important à prendre en compte pour ce siège à l’heure actuelle. Il y a donc beaucoup de variables. En tant que pilote, il est prêt. Si vous êtes prêt à courir en F1, je pense que vous êtes prêt pour ce genre de poste. »

Laurent Mekies précise les critères de sélection du futur coéquipier de Verstappen

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a clarifié les critères qui guideront le choix du pilote appelé à épauler Max Verstappen la saison prochaine.

Si le quadruple champion du monde a déjà sécurisé sa place pour 2026, son avenir immédiat a longtemps suscité des interrogations au cours de l’année. Verstappen reste souvent le seul à marquer régulièrement des points pour l’écurie, tandis que Yuki Tsunoda peine à s’imposer dans le deuxième baquet.

Promu chez Red Bull en début de saison, le Japonais avait bénéficié du déclassement de Liam Lawson, jugé insuffisamment convaincant après ses deux premières apparitions au volant de la RB21. Mais depuis, Tsunoda peine à trouver la régularité attendue, échouant notamment à inscrire le moindre point à Monza, malgré une qualification dans le top 10.

Parallèlement, Isack Hadjar attire l’attention. Le rookie français, actuellement chez Racing Bulls, a multiplié les performances solides depuis ses débuts, renforçant sa candidature à une éventuelle promotion.

Interrogé par les médias sur les critères qui orienteront la décision finale, Mekies a été clair : « Le rythme en qualifications et le rythme en course. C’est aussi simple que cela. » Un message qui souligne la priorité accordée aux performances pures, sans prise en compte de la notoriété ou de l’expérience. Malgré l’absence de résultats à Monza, le directeur français a toutefois insisté sur les éléments positifs du week-end, laissant entendre que le sort de Tsunoda n’était pas encore scellé.

« La course a été difficile à analyser pour Yuki en raison du trafic dans la première partie et des dommages subis dans la deuxième partie », a-t-il déclaré. « Si je regarde les qualifications, je considère tout de même que ce fut un bon week-end. Il était à deux dixièmes de Max en Q1, et Max n’était pas vraiment au mieux. Puis, avec un léger déficit de la voiture, il était à deux dixièmes de Max en Q2, et il ne fait aucun doute que tout le monde se donne à 100 % en Q2. Oui, l’écart était plus important en Q3, mais tout d’abord, il a qualifié la voiture en Q3, ce qui est une très bonne performance. Ensuite, il était le premier sur la piste en Q3, ce qui n’a pas aidé non plus. Le rythme sur courte distance était très bon pour Yuki. Sur longue distance, c’est frustrant de ne pas avoir de données de course fiables. »

Ricciardo pourrait retrouver le paddock F1 aux côtés de Red Bull

Le directeur de l’écurie Red Bull, Laurent Mekies, a ouvert la porte à un possible retour de Daniel Ricciardo dans le paddock de Formule 1 l’an prochain, mais sous une nouvelle fonction.

L’Australien a disputé sa dernière course en F1 lors du Grand Prix de Singapour 2024 avec Racing Bulls, avant d’annoncer officiellement sa retraite. Début août, il a confirmé un nouveau chapitre de sa carrière en devenant ambassadeur de Ford Racing, avec lequel il a signé un partenariat stratégique.

Ce rapprochement intervient alors que Red Bull s’apprête à inaugurer une nouvelle ère en 2025 avec le lancement de son propre moteur, conçu en collaboration avec Ford. Ricciardo, qui occupe désormais un rôle clé au sein du constructeur américain, pourrait donc retrouver son ancienne équipe à travers ce projet technique et stratégique.

Mekies a laissé entendre que l’ex-pilote, apprécié pour sa popularité et son expérience, pourrait être aperçu à plusieurs reprises dans le paddock aux côtés de Red Bull. Sa présence ne serait pas liée à un retour au volant, mais davantage à son statut d’ambassadeur et au partenariat renforcé entre Ford et l’écurie de Milton Keynes.

« C’est un sentiment familial de voir Daniel revenir avec Ford Racing dans le cadre de cette aventure, c’est un sentiment formidable », a déclaré Mekies à Sky Sports News. « Je pense que c’est l’un des nombreux exemples qui montrent à quel point nos deux entreprises et nos deux projets ont de nombreux points communs. C’est donc très excitant. Je suis sûr que tout le monde sera ravi de revoir Daniel dans le paddock, et nous aurons peut-être cette chance grâce à Ford Racing. »

Expliquant son partenariat avec Ricciardo, le PDG de Ford, Jim Farley, a ajouté que la contribution du huit fois vainqueur de Grand Prix allait stimuler l’intérêt pour les véhicules tout-terrain.

« Nous voulons créer un géant mondial dans le domaine des produits destinés aux amateurs de tout-terrain », a déclaré Farley. « Daniel est une personne unique, comme nous le savons tous, mais il apporte également une véritable passion pour le tout-terrain à de nombreux clients grand public qui ne pensent peut-être pas au tout-terrain. J’ai parlé à tous les pilotes aujourd’hui, à tous vos pilotes, et ils m’ont tous dit : « Est-ce que je peux avoir un Raptor R ?  Il y a quelque chose derrière tout ça. C’est un peu comme un fruit exotique. »

Marko voit en Hadjar un potentiel coéquipier de Verstappen chez Red Bull

Helmut Marko estime qu’Isack Hadjar possède la force mentale nécessaire pour rivaliser avec Max Verstappen, alors que Red Bull se prépare à trancher sur l’identité du futur coéquipier du quadruple champion du monde en 2026.

Le Français de 20 ans fait partie des trois candidats retenus par l’écurie de Milton Keynes, aux côtés de Liam Lawson et Yuki Tsunoda, actuel titulaire chez Racing Bulls. Le pilote japonais peine à convaincre cette saison, avec seulement neuf points inscrits en treize Grands Prix, un bilan décevant après avoir remplacé Lawson, écarté brutalement malgré des débuts difficiles.

Hadjar apparaît désormais comme l’option la plus crédible. Son année de rookie impressionne : un podium décroché et une régularité qui plaide en sa faveur. Red Bull pourrait toutefois choisir de temporiser afin de lui laisser davantage de temps pour se développer, ce qui rouvrirait la porte à Lawson si Tsunoda venait à perdre son siège.

La réflexion de Marko n’est pas anodine. L’argument de la solidité mentale, déjà mis en avant pour préférer Lawson à Tsunoda lorsqu’il s’agissait de remplacer Sergio Pérez, demeure central dans la stratégie de l’écurie. Même si cette précédente décision n’a pas porté ses fruits, le nouveau directeur, Laurent Mekies, pourrait offrir une seconde chance au Néo-Zélandais, rompant ainsi avec la gestion impitoyable de l’ère Horner.

Quoi qu’il en soit, Marko insiste : Red Bull entend rester fidèle à son vivier interne. Dans ce contexte, le jeune espoir de F2 Arvid Lindblad pourrait se voir confier un baquet chez Racing Bulls, au cas où Lawson ou Tsunoda seraient écartés.

« Il a certainement la force mentale nécessaire pour tenir tête à Verstappen », a déclaré Marko au Kleine Zeitung à propos de Hadjar. L’homme de 82 ans a expliqué que le pilote Racing Bulls « ne blâme jamais » sa voiture, mais seulement lui-même, avant d’ajouter : « Il ne commet pas non plus d’erreurs, ce qui est vraiment surprenant pour un nouveau pilote. Il s’améliore sur chaque circuit et s’implique pleinement après quelques tours, qu’il ait déjà roulé là-bas ou non. C’est un pilote vraiment rapide qui arrive. »

« Fondamentalement, nous voulons rester fidèles à notre pool de pilotes pour les cockpits de 2026 », a-t-il ajouté. « Si un super talent émerge [en dehors de l’équipe], nous ne fermerons pas les yeux, bien sûr, mais ce n’est pas le cas pour le moment. »

Horner félicite Red Bull par SMS après la victoire de Verstappen à Monza

Le Grand Prix d’Italie a marqué le retour en grâce de Red Bull, vainqueur pour la première fois depuis le départ de Christian Horner. Max Verstappen s’est imposé avec plus de 19 secondes d’avance sur Lando Norris, signant son premier succès depuis Imola en mai dernier et mettant fin à une série de courses sans victoire.

Ce retour en forme a surpris de nombreux observateurs, Monza ayant été l’un des points faibles de Red Bull en 2024. L’an dernier, Verstappen n’y avait terminé « que » sixième, relégué à plus de 35 secondes de Charles Leclerc. Cette fois, la RB20 a dominé la concurrence grâce à un package à faible appui aérodynamique particulièrement efficace.

Christian Horner, ancien directeur de l’écurie autrichienne, a tenu à réagir. Selon Martin Brundle, commentateur pour Sky Sports F1, il a reçu un SMS d’ancien directeur d’écurie en plein milieu de course. Horner, désormais sans poste en Formule 1, a salué « le travail acharné » de ses anciens collaborateurs, impressionné par la manière dont ils ont su inverser la tendance.

« Voici un message de Christian Horner », a déclaré Brundle. « Il dit : « C’était notre pire course l’année dernière. Nous avions un mauvais niveau d’appui aérodynamique », et il souligne à quel point l’équipe a travaillé dur sur ce package et a fait un excellent travail. Bien sûr, ils ont renversé la situation. »

 

Verstappen attendu pour ses débuts en GT3 sur la Nordschleife

Max Verstappen, quadruple champion du monde de Formule 1, pourrait bientôt élargir son horizon en s’attaquant à une autre discipline. Le pilote Red Bull, déjà reconnu pour sa domination en Grand Prix, s’intéresse depuis un certain temps aux courses d’endurance et devrait effectuer ses débuts officiels sur la légendaire Nordschleife du Nürburgring dès le week-end prochain.

Le Néerlandais de 27 ans avait déjà pris le volant d’une Ferrari GT3 plus tôt cette année sur ce tracé mythique, mais sous un pseudonyme insolite : « Franz Hermann ». Cette fois, selon les médias allemands, il devrait concourir sous son vrai nom, dans le cadre d’un événement programmé le samedi 13 septembre. Avant de s’élancer sur la piste surnommée « l’enfer vert », Verstappen passera par une session théorique obligatoire, puisqu’il est officiellement considéré comme rookie, n’ayant encore jamais participé à une compétition sur ce circuit redouté.

Si cette première expérience s’avère concluante, le champion du monde pourrait enchaîner avec une participation à la neuvième manche du championnat NLS le 27 septembre. Il prendrait alors le départ au volant d’une Ferrari GT3 engagée sous les couleurs de sa propre structure, Verstappen.Com Racing. Ce double rendez-vous s’inscrira dans un calendrier déjà chargé, encadrant le Grand Prix d’Azerbaïdjan, une course que Verstappen n’a remportée qu’une seule fois dans sa carrière, en 2022.

En s’essayant à l’endurance et à un circuit aussi exigeant que le Nürburgring, Verstappen confirme son envie de sortir du cadre de la Formule 1 pour explorer de nouveaux défis.

Helmut Marko salue la « résurrection » de Red Bull à Monza

Helmut Marko n’a pas caché son enthousiasme après le retour en force de Red Bull au Grand Prix d’Italie. Le conseiller sportif de l’écurie a qualifié la victoire de Max Verstappen à Monza de véritable « résurrection », tant pour le pilote néerlandais que pour l’équipe autrichienne, en difficulté ces dernières semaines.

Verstappen, parti en pole position, a parfaitement converti son avantage pour décrocher son premier succès depuis Imola, mettant ainsi fin à une disette de victoire inhabituelle. Si le quadruple champion du monde a survolé la course avec près de vingt secondes d’avance sur la McLaren de Lando Norris, il a d’abord dû composer avec une lutte intense lors des premiers tours. Dès le départ, Norris a pris le dessus, forçant Verstappen à couper la première chicane. La direction de course lui a immédiatement demandé de rendre la position, ce qu’il a fait avant de reprendre rapidement l’ascendant sur son rival britannique.

À partir de là, le pilote Red Bull a imposé un rythme implacable, creusant un écart irrattrapable. En franchissant la ligne d’arrivée après 1 h 13 min 23 s, il a non seulement signé la victoire la plus nette de la saison pour son équipe, mais également signé la course de Formule 1 la plus rapide jamais enregistrée.

Helmut Marko a souligné le contraste saisissant avec la situation vécue en Hongrie, où Red Bull s’était contentée de se réjouir d’un unique point marqué. « Il y a deux courses encore, nous parlions simplement de sauver l’honneur avec une petite récolte. Aujourd’hui, Max nous offre un triomphe magistral, » a-t-il déclaré, insistant sur la performance exceptionnelle de son pilote.

Ce succès retentissant apparaît comme un tournant symbolique pour l’écurie de Milton Keynes, qui cherchait à se relancer après plusieurs week-ends compliqués. Avec un Verstappen de nouveau dominateur et une machine compétitive, Red Bull espère désormais renouer avec la constance qui a fait sa force ces dernières saisons.

« Il y a deux courses, en Hongrie, [nous] étions encore heureux si nous obtenions un point », a déclaré Marko à Sky DE. « Ici, nous gagnons avec 20 secondes d’avance. À l’exception du premier virage, tout s’est déroulé de manière souveraine. Max a constamment contrôlé la course et nos seules inquiétudes concernaient l’éventuelle intervention d’une voiture de sécurité. C’est pourquoi nous avons un peu retardé l’arrêt au stand. »

« On ne peut rien dire quand il a 20 secondes d’avance », a ajouté Marko. « C’est tout simplement Max. Quelle résurrection, nous sommes tous ravis. »

« Quand je repense à l’année dernière, à Monza, c’était notre pire course », se souvient Marko. « Je crois en Bakou. Les circuits rapides devraient mieux nous convenir. Je pense que nous pouvons rivaliser avec les meilleurs sur la plupart des circuits grâce à nos propres moyens. »

Norris revient sur l’arrêt raté de McLaren à Monza

Lando Norris est revenu sur l’incident survenu lors de son passage par les stands au Grand Prix d’Italie, qui a obligé McLaren à trancher en faveur d’un échange de positions en fin de course.

Le Britannique avait occupé la deuxième place durant une grande partie de l’épreuve, avant d’hériter brièvement du commandement lorsque Max Verstappen s’est arrêté pour chausser de nouveaux pneus. Dans la foulée, McLaren a choisi de rappeler d’abord Oscar Piastri. L’Australien a profité d’un arrêt éclair de seulement 1,9 seconde, lui permettant de repartir immédiatement dans le rythme.

Un tour plus tard, ce fut au tour de Norris de passer par son box, mais un problème avec la clé à roue a retardé l’opération. Immobilisé plusieurs secondes, il a perdu de précieuses positions et s’est retrouvé derrière son coéquipier à la sortie des stands.

Afin de rétablir l’ordre initial, l’écurie a finalement demandé à Piastri de céder sa position. L’Australien s’est exécuté, permettant à Norris de récupérer la deuxième place derrière Verstappen et de limiter les dégâts au championnat. Grâce à ce résultat, le Britannique a réduit de trois unités l’écart qui le sépare encore de Piastri au classement des pilotes.

Au sujet de la lenteur de l’arrêt au stand, Norris a déclaré : « J’ai eu l’impression d’être resté là pendant un long moment. Je suppose que de temps en temps, nous commettons des erreurs en tant qu’équipe. Aujourd’hui, c’était le cas. J’ai fait tout ce que j’ai pu aujourd’hui. J’ai essayé de me battre contre Max, mais il a fait une bonne course et il a pris la tête, et ils le méritaient. »

« Il n’y a rien d’autre à dire. La deuxième place était notre meilleur résultat, et je dois simplement continuer à faire ce que je fais. »

Dès le début de la course, Norris était engagé dans une bataille avec Verstappen pour la tête et a roulé sur l’herbe à l’approche du premier virage. Ayant finalement perdu près de 20 secondes, Norris a reconnu que McLaren n’avait tout simplement pas de réponse à Red Bull.

« J’ai essayé de rester stable au freinage dans le virage 1, mais je sais toujours que ça va être une belle bataille avec Max. C’était quand même agréable, mais nous n’avions tout simplement pas la vitesse aujourd’hui, pas le rythme de Max et de Red Bull. C’était donc difficile, l’un des premiers week-ends où nous étions juste un peu plus lents. »

Max Verstappen sur sa victoire à Monza « ce fut un week-end incroyable »

Max Verstappen a salué la performance collective de Red Bull après avoir remporté le Grand Prix d’Italie, première victoire de l’écurie depuis le départ de Christian Horner.

Disputée à Monza, la course est entrée dans l’histoire comme la plus rapide jamais enregistrée en Formule 1, avec un temps total de 1 h 13 min 23 s. Parti en pole, Verstappen a brièvement perdu la tête face à Lando Norris, avant de reprendre l’avantage au quatrième tour, au terme d’un duel intense. Dès lors, le Néerlandais n’a plus été inquiété et s’est imposé avec une marge de 19,2 secondes.

Ce succès marque le premier de Verstappen depuis le Grand Prix d’Imola en mai. Ce jour-là, McLaren avait fait polémique avec ses consignes d’équipe, demandant à Oscar Piastri de céder sa place à Norris après un arrêt au stand tardif et coûteux. À Monza, la hiérarchie s’est inversée : Verstappen a imposé son rythme tandis que McLaren s’est contentée des places d’honneur.

Au-delà de la performance, cette victoire possède une valeur symbolique pour Red Bull. Elle survient après le licenciement de Christian Horner, acté à la suite du Grand Prix de Grande-Bretagne. Figure centrale depuis près de deux décennies, l’ancien patron avait accompagné l’équipe dans ses plus grands succès. Verstappen a tenu à mettre en lumière l’importance de ce résultat : « C’est une victoire qui montre la force du collectif. L’équipe a prouvé qu’elle pouvait gagner, même dans ce nouveau chapitre », a-t-il déclaré.

Imperturbable en tête, le quadruple champion du monde a rappelé que Red Bull reste une référence en dépit de ce changement majeur. Cette victoire, acquise avec autorité, pourrait bien représenter le point de départ d’une nouvelle dynamique pour l’écurie autrichienne, déterminée à poursuivre sa domination sans son emblématique directeur.

« Ce fut une journée formidable pour nous, et bien sûr, le premier tour a été un peu malchanceux, mais après cela, nous avons volé, la voiture était vraiment agréable. J’ai pu gérer le rythme assez bien, nous avons fait notre arrêt au bon moment et, avec les pneus durs à la fin, j’ai pu pousser un peu plus ; ils étaient un peu plus résistants, et toute l’équipe a fait un travail fantastique.
Nous avons été au top tout le week-end, et c’est super agréable de gagner ici. Il y a eu beaucoup de batailles, mais je voyais que le rythme était là, et j’ai rapidement pris la tête. Nous allons avancer étape par étape et course par course, mais ce fut un week-end incroyable. »

Classement des championnats F1 2025 après le Grand Prix d’Italie à Monza

Découvrez comment le Grand Prix de F1 d’Italie 2025 à Monza a influencé le classement du championnat des pilotes et des constructeurs de F1 2025 !

PPilote Equipe Points
1O. PiastriMcLaren336
2L. NorrisMcLaren314
3M. VerstappenRed Bull273
4G. RussellMercedes237
5C. LeclercFerrari173
6L. HamiltonFerrari125
7K. AntonelliMercedes88
8A. AlbonWilliams70
9I. HadjarVCARB39
10N. HülkenbergSauber37
11F. AlonsoAston Martin36
12C. SainzWilliams32
13L.StrollAston Martin32
14L. LawsonVCARB30
15E. OconHaas28
16Y. TsunodaRed Bull20
17P. GaslyAlpine20
18O. Bearman Haas18
19G. BortoletoSauber18
20F. ColapintoAlpine0
21J. DoohanAlpine0
PEquipe Points
1McLaren 650 (Champion)
2Mercedes325
3Ferrari298
4Red Bull 290
5Williams102
6Racing Bulls72
7Aston Martin68
8Sauber55
9Haas46
10Alpine20