Ferrari promet une F1 2024 à 95% nouvelle

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Frederic Vasseur, promet aux Tifosi une monoplace à 95% nouvelle pour la saison 2024 de Formule 1, le Français insistant cependant sur le fait qu’il ne s’agira pas d’une véritable révolution par rapport à la SF-23 de la campagne 2023.

En 2023, la Scuderia Ferrari a terminé à la troisième place au championnat du monde des constructeurs, trois points seulement derrière Mercedes. L’équipe basée à Maranello en Italie a connu une campagne faite de hauts et de bas, avec notamment plusieurs abandons qui lui ont coûté de gros points. 

La SF-23 n’a jamais été une mauvaise monoplace à proprement parler, mais la monoplace pilotée par Charles Leclerc et Carlos Sainz tout au long de la saison 2023 manquait de cohérence entre les qualifications – où elle excellait – et la course le dimanche où le rythme était moins bon. 

S’exprimant devant les médias italiens, Frederic Vasseur a tenu à préciser que la prochaine monoplace du cheval cabré ne sera pas totalement différente de la SF-23, mais que 95% des pièces seront nouvelles.

« Je ne sais pas si définir la nouvelle voiture comme révolutionnaire est le bon mot. Nous avons la même réglementation depuis trois ans et la situation ne peut pas énormément changer. » a expliqué Frederic Vasseur, cité par le magazine italien Autosprint.

« C’est une question de dixièmes de seconde, on cherche un ou deux dixièmes de performance, pas cinq. Il va certainement falloir faire un pas en avant, et on ne le sous-estime pas. Révolution est un mot que vous utilisez vous, moi je sais que nous changeons 95% de la voiture, des pièces. »

Concernant les attentes pour la nouvelle saison, le directeur de la Scuderia Ferrari estime que son équipe va « dans la bonne direction » en termes de développement, et pense qu’une certaine convergence des performances entre toutes les équipes de la grille est possible en 2024.

« En ce qui concerne les attentes, nous sommes concentrés sur nous-mêmes, nous faisons de bons progrès, mais au final, c’est toujours une question de comparaison. » a ajouté Vasseur.

« Pour le moment, le plus important est de continuer à pousser et à se développer. Les pilotes font partie du projet, ils sont pleinement impliqués dans le développement et pour l’instant nous allons dans la bonne direction. »

« Je pense que nous pouvons imaginer une certaine convergence des performances. Ce sera probablement de plus en plus difficile pour Red Bull de répéter ce qu’ils ont fait cette année. Cependant, il faut considérer qu’ils sont dans un moment positif. »

Mais bien qu’il s’attend à ce que Ferrari soit en mesure de se rapprocher de Red Bull, le Français souligne également le fait qu’en tant qu’équipe dominante Red Bull a pu passer une grande partie de ses ressources sur la monoplace de la saison prochaine bien avant tout le monde, ce qui veut dire que l’écurie de Milton Keynes pourrait avoir un avantage en début d’année encore une fois.

« Lorsque vous dominez, vous pouvez très vite vous concentrer sur le projet de l’année prochaine. Nous verrons ce qui se passera au début de l’année prochaine. » insiste Frederic Vasseur qui entamera en 2024 sa deuxième année à la tête de la Scuderia Ferrari.

« Je ne veux pas me concentrer sur Red Bull. Nous avons suffisamment à faire de notre côté. Nous comprenons bien les points faibles de la voiture de cette année, et nous sommes entièrement concentré sur leur résolution. Nous verrons donc à Bahreïn [pour les essais hivernaux] où nous en sommes. »

Les essais hivernaux de la saison 2024 de Formule 1 sont programmés à Bahreïn du 21 au 23 février sur le tracé de Sakhir, théâtre de la première manche de la saison qui débute le 02 mars.

Lawrence Stroll à la tête d’Aston Martin pour de « nombreuses années »

Lawrence Stroll, propriétaire d’Aston Martin en Formule 1, a démenti les rumeurs selon lesquelles il cherchait à se débarrasser de son équipe, l’homme d’affaires insistant sur le fait qu’il comptait rester à la tête d’Aston Martin pour encore « très longtemps ».

A la tête d’un consortium, Lawrence Stroll rachète en 2018 les actifs de l’écurie de Formule 1 Force India, qui se trouvait alors en grande difficultés financières, et crée la nouvelle écurie Racing Point. Deux ans plus tard, le milliardaire canadien prend une participation de 16,7% du constructeur automobile Aston Martin et investit 380 millions d’euros dans la marque qui remplace Racing Point en Formule 1 à partir de la saison 2021.

Stroll a depuis investi massivement dans l’équipe de F1, attirant du personnel clé et développant une toute nouvelle usine, qui a ouvert cette année sur le site existant de l’équipe à Silverstone. Le milliardaire a notamment réussi à attirer le double champion du monde Fernando Alonso qui pilote depuis 2023 aux côtés du fils de Lawrence Stroll, Lance Stroll.

En 2023, l’équipe basée à Silverstone a connu une campagne remarquable avec pas moins de huit podiums et 280 points marqués en 22 courses, ce qui a permis à l’équipe de terminer cinquième du championnat du monde des constructeurs à 22 points de McLaren.

Mais à la veille du Grand Prix de Las Vegas 2023, Aston Martin a annoncé l’arrivée en tant qu’actionnaire minoritaire de la société Arctos Partners, une société d’investissement privée possédant une expérience significative en matière d’investissement dans le sport. Cet accord donne à Arctos la propriété d’une participation minoritaire dans AMR Holdings GP Limited (AMR), la société holding de l’équipe Aston Martin.

A la suite de l’annonce de cet accord, de nombreuses rumeurs ont suggéré que le patron d’Aston Martin Lawrence Stroll cherchait à se débarrasser de son équipe de Formule 1, mais le principal intéressé a catégoriquement nié ces rumeurs, le Canadien insistant sur le fait qu’il resterait à la tête de l’équipe encore de nombreuses années.

« Vous n’allez pas dépenser des millions de livres Sterling, construire le plus grand nouveau campus en Formule 1 et embaucher 400 des meilleurs employés si vous êtes sur le point de quitter l’entreprise. » a expliqué Lawrence Stroll dans les colonnes du New York Times.

« Il ne pourrait pas être plus éloigné de la vérité que j’ai intérêt à ne jamais être l’actionnaire majoritaire de cette équipe pendant très longtemps, et c’est la même chose avec le constructeur de voitures de route. Je ne vais nulle part. J’ai l’intention de diriger ces entreprises pendant de nombreuses années. Je ne suis qu’au début du voyage avec les deux. »

« L’équipe a connu un énorme succès cette saison avec huit podiums et notre plus gros total de points en tant qu’équipe, mais notre ambition collective est plus grande. » a ajouté le Canadien lors de l’annonce de l’arrivée d’Arctos.

« Arctos voit le potentiel et la valeur de ce projet alors que nous continuons à construire une équipe de Formule 1 de classe mondiale. Ils partagent notre vision de notre marque ultra-luxe et sont extrêmement passionnés par ce sport et ses perspectives. »

« Nous investissons dans l’infrastructure, les ressources humaines et les processus, et c’est le moment idéal pour renforcer en profondeur l’expertise opérationnelle et l’expérience stratégique d’Arctos. Ensemble, nous continuerons à faire avancer cette équipe et à bâtir un avenir encore plus brillant et prospère. »

Il est bon de noter que cet investissement n’a pas encore été officiellement finalisé, ce qui devrait être fait avant la fin de l’année 2023. 

Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

Chez McLaren, Stella ne veut pas créer de « fausses attentes » pour 2024

Le team principal de l’équipe McLaren, Andrea Stella, préfère mettre en garde quant à la création de « fausses attentes » pour la saison 2024 afin d’éviter que la réalité ne touche son équipe de façon violente au début de la prochaine saison de F1 si jamais la future monoplace de Woking est mal née.

Après avoir lutté durant les premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement spectaculaire à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris, et une course plus tard sur celle de son coéquipier Oscar Piastri.

A partir de ce moment, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses et a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023, largement devant Alpine mais aussi Aston Martin qui a pourtant décroché huit podiums tout au long de l’année et qui se battait pour la deuxième place au championnat du monde en début de saison.

Pour 2024, l’équipe basée à Woking au Royaume-Uni est donc largement considérée comme étant l’une des écuries de la grille capable de rattraper le retard sur Red Bull Racing, mais Andrea Stella met en garde contre des attentes trop élevées en début de saison.

« Finalement, en Formule 1 nous avons le luxe d’être assez quantitatifs. Vous voyez quels genres de progrès vous faites dans la soufflerie et les simulations informatiques, et vous savez en quelque sorte qu’un certain rythme vous permettra d’être deuxième ou à une demi-seconde ou sept dixièmes du meilleur en début de saison. » a expliqué Stella, cité par Motorsportweek.

« En réalité, nous savons que si nous souhaitons conserver notre compétitivité la saison prochaine, nous devons avoir une demi-seconde entre les mains. Sinon, c’est comme ce que l’on a vu en fin de saison, on aura l’impression de reculer. C’est juste parce que vous êtes stable et que tout le monde rattrape son retard. »

« Nous allons donc d’abord examiner les données. Nous connaissons déjà à peu près ces données, mais je ne les commenterai pas. Sur cette base, nous positionnerons toute l’équipe en interne et en externe. Nous ne devons pas créer de fausses attentes, car la réalité se présente alors de manière violente, et nous ne voulons pas nous retrouver dans cette position. »

En même temps, l’Italien estime également que trop minimiser les espoirs pourrait s’avérer être contre-productif, notamment si la monoplace 2024 sera capable d’aller se battre aux avant-postes.

« En même temps, nous ne voulons pas trop minimiser l’importance et découvrir ensuite que nous n’étions pas prêts à nous battre aux avant-postes et que nous n’avons pas pris les bonnes décisions à cause de cela. Donc, nous devons rester fidèles aux données, être réaliste et honnête, c’est notre philosophie. » a ajouté Stella.

Aston Martin F1 n’aborde pas 2024 avec la gueule de bois !

Cinquième du championnat du monde des constructeurs en 2023, l’équipe Aston Martin a bouclé une campagne remarquable faite de hauts et de bas, mais avec tout de même huit podiums à la clé et 225 points de plus que lors de la saison précédente où elle avait terminé septième du championnat.

Dès le début de saison, l’équipe Aston Martin a frappé fort avec plusieurs podiums décrochés par Fernando Alonso et une deuxième place au championnat constructeurs juste derrière Red Bull. Mais après ce départ canon, les performances de l’AMR23 ont été plus en retrait en milieu d’année, avant que l’écurie du constructeur britannique ne retrouve finalement un peu de rythme dans la dernière partie de la saison.

Lorsqu’on demande au team principal d’Aston Martin, Mike Krack, de dresser un bilan de cette campagne 2023, le Luxembourgeois âgé de 51 ans a déclaré : « Les six premières courses ont été incroyables – mais je savais qu’il y aurait des moments difficiles qui suivraient. Nous étions réalistes et avons essayé de gérer les attentes. » 

« La concurrence en F1 est féroce ; de très bonnes équipes qui n’avaient pas si bien commencé la saison allaient inévitablement surmonter leurs problèmes et nous affronter. Nous savions que cela deviendrait plus difficile. »

« Le milieu de l’année a été difficile pour nous, mais peut-être l’a-t-il semblé davantage en raison du début que nous avons eu. Les niveaux d’attentes ont augmenté de façon spectaculaire. »

« Imaginez si notre saison n’avait pas commencé avec six podiums lors des huit premiers Grands Prix, mais plutôt avec un seul ? Si cela avait été le cas, ce qui s’est passé aux manches 9, 10, 11 et 12 ne serait pas vraiment contrasté. Marquez 23 points lors de la première course et les attentes augmentent naturellement. »

« Nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous allons nous présenter à l’ouverture de la saison à Bahreïn l’année prochaine et nous battre pour le titre ou la victoire de la course. »

Lorsqu’on lui demande à quel point le milieu de la saison a été difficile pour lui et ses collaborateurs, le luxembourgeois a répondu : « Pour moi, cette période a été difficile car il faut comprendre ce qui se passe. Vous devez effectuer un zoom arrière et regarder la situation dans son ensemble. »

« Est-ce que d’autres s’améliorent massivement ? Ne progressons-nous pas assez ? Vous devez être honnête dans vos évaluations, vous poser des questions difficiles, parvenir à une compréhension, puis vous assurer que tous les membres de l’équipe comprennent également la situation, se serrent les coudes et y travaillent. »

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, l’objectif pour le reste de la saison était de comprendre la voiture et d’inverser la tendance. Je pensais que si nous pouvions remonter sur le podium dans la seconde moitié de l’année, ce serait un exploit fantastique. Nous l’avons fait deux fois – mais tout le monde en veut encore plus ! »

Aston Martin F1
L’Aston Martin de Fernando Alonso au départ du GP d’Arabie Saoudite 2023

En difficulté donc dans la compréhension de l’AMR23, l’équipe Aston Martin a semble-t-il trouvé quelque chose en deuxième partie de saison et lorsqu’on demande à Mike Krack justement si ses ingénieurs ont réussi à débloquer plus de potentiels après avoir découvert la source du problème, le team principal d’Aston Martin a répondu : « Nous comprenions la voiture à la fin de la saison – mais il serait faux de dire que nous avons absolument tout compris de l’AMR23. »

« Nous avons beaucoup compris, nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous répondrons présents à l’ouverture de la saison à Bahreïn et lutterons pour la victoire. »

« Nous affrontons des concurrents redoutables, et le grand point d’interrogation cet hiver est toujours de savoir quel genre de travail les autres équipes ont fait. On se ronge beaucoup les ongles. Vous vous demandez toujours : En avons-nous fait assez ? »

« Quoi qu’il arrive, cela aboutit toujours à la même boucle : si les voitures roulent et que nous n’en avons pas fait assez, alors nous devons travailler dur pour nous améliorer. Si nous en avons fait suffisamment, nous devons alors travailler dur pour nous améliorer davantage. C’est la seule recette qui fonctionne en Formule 1. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une chance que les difficultés rencontrées avec l’AMR23 se répercutent sur l’AMR24 de la saison prochaine, Krack s’est montré très optimiste : « Nous n’abordons pas 2024 avec la gueule de bois de 2023. Bien au contraire. »

« Cette saison – et surtout les courses de fin de saison – ont été très positives pour nous, avec des enseignements vraiment précieux qui se répercuteront sur la voiture 2024. Nous ne sommes pas confrontés à des doutes. »

Alpine vous offre la chance de travailler sur son moteur en F1

Cette semaine, Alpine a donné le coup d’envoi de son Concours Excellence Mécanique 2024. Le binôme lauréat, remportera un stage au sein de l’atelier montage mécanique de l’écurie Alpine F1 Team, à Viry-Châtillon, avec à la clé la possibilité d’un contrat d’apprentissage. Ce concours national s’adresse aux élèves inscrit(e)s en sections Maintenance Automobile et Après-Vente Automobile, de niveau BAC et BAC+13.

Depuis 2022, le Concours Excellence Mécanique Alpine permet de mettre en lumière le savoir être et le savoir faire des jeunes élèves et apprenti(e)s de la filière mécanique. Grâce à ce concours, quatre jeunes élèves de la filière mécanique automobile ont déjà pu faire un stage au sein de l’atelier montage mécanique de l’écurie Alpine F1 Team à Viry-Châtillon.

Parmi eux, Achille Thurotte, talentueux membre du binôme gagnant de la première édition (2022), participe au développement du nouveau moteur 2026 au sein de l’équipe après avoir démontré ses qualités humaines et ses compétences lors de son stage.

Depuis sa création, le Concours Excellence Mécanique Alpine a permis à l’ensemble des participants, élèves en section Maintenance Automobile et Après-Vente Automobile, de niveau BAC et BAC+1, de mettre un pied dans l’univers de la Formule 1, réputé comme inaccessible.  Ce n’est pas moins de 2635 étudiants scolarisés en France, qui ont tenté leur chance à ce jour, dans un concours comptant trois épreuves avec à son terme 16 finalistes répartis en 8 binômes.

Lors des épreuves pratiques en binôme, les candidates et candidats sélectionnés se retrouvent dans les conditions d’exercice du métier de motoriste F1. L’évaluation porte donc autant sur l’excellence de leur savoir-faire que de leur savoir-être, notamment sur leur habilité à travailler en équipe.

Au-delà de l’expérience vécue au travers des épreuves et de l’opportunité de travailler dans des situations et sur des pièces mécaniques uniques, les instants d’échange avec les motoristes de l’écurie lors des épreuves régionales ou de la finale ont notamment permis aux candidat(e)s de gagner en confiance en soi et d’ouvrir leurs perspectives personnelles et professionnelles.

A l’instar des deux premières éditions, le Concours Excellence Mécanique Alpine 2024 comportera trois épreuves :  

  • Une épreuve théorique digitale d’évaluation des connaissances générales en mécanique automobile en vue de sélectionner 128 candidats pour les demi-finales (8 février 2024)
  • Une épreuve pratique se déroulant dans 8 centres de formation de Renault Group répartis sur toute la France en vue de sélectionner 16 finalistes (entre le 8 et le 29 mars 2024)
  • La finale, épreuve pratique et moment de rencontre, sur le site Alpine F1 Team à Viry-Châtillon (les 31 mai et 1er juin 2024)

Un stage de 3 mois au sein de l’atelier montage mécanique Alpine F1 Team sera offert au binôme remportant la finale, avec à la clé la possibilité d’un contrat d’apprentissage. Le binôme aura la chance de travailler sur différents sous-ensembles composant l’unité de puissance de Formule 1. Il participera activement à son développement au sein de l’équipe engagée au championnat du monde de Formule 1 2024.

L’égalité des chances et la méritocratie font partie de l’ADN du Concours Excellence Mécanique Alpine. Pour assurer les mêmes chances de réussite à tous les participant(e)s, les capacités financières, le lieu de vie et de formation de chaque candidat(e)  ne doivent pas être des freins à la participation au concours. Pour cela, les frais engagés par les candidats en terme de transport ou d’hébergment, y compris lors du stage, seront pris en charge.

Le pilote titulaire Alpine F1 Team, Esteban Ocon, renforce cette année son engagement pour l’égalité et la méritocratie en s’impliquant pour la troisième année auprès d’Alpine comme parrain du Concours Excellence Mécanique.

« C’est avec honneur et un plaisir intact que je parraine cette troisième édition du Concours Excellence Mécanique Alpine. » a déclaré Esteban Ocon.

« Au-delà de l’expérience, c’est une chance unique de défendre leur talent et de vivre leur rêve qui est donnée aux jeunes de la filière mécanique. Les deux premières éditions ont été couronnées de succès, je suis très fier d’accompagner ce projet qui s’impose désormais comme une référence dans la filière. »

Si vous êtes intéressé(e), les inscriptions se déroulent entre le 15 décembre et le 31  janvier 2024 directement sur le site : www.concours-excellence-mecanique-alpine.fr.

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Jenson Button engagé à temps plein en WEC en 2024

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie hypercar.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

L’année prochaine, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Cela donnera à Jenson Button l’occasion de s’attaquer à certaines des courses d’endurance les plus célèbres du sport automobile, notamment les 24 Heures du Mans, tout en visitant certains des tracés où il a couru au cours de sa carrière en F1, comme à Imola, Spa, Interlagos, Austin, Fuji ou encore Sakhir.

Button a couru pour Williams, Benetton/Renault, BAR/Honda, Brawn GP et McLaren entre 2000 et 2017 en Formule 1, le Britannique passant ensuite au Super GT et remportant ce championnat en 2018.

Depuis, il a combiné son travail d’expert pour Sky Sports F1 avec des sorties sporadiques en DTM, British GT, Extreme E (où il dirige sa propre équipe), le championnat Nitro Rallycross et le championnat américain IMSA SportsCar.

Jenson Button est également apparu dans l’édition 2023 des 24 heures du Mans, au volant de la voiture de course Chevrolet Cup Series modifiée de la NASCAR.

AlphaTauri devient (provisoirement ?) ‘AlphaTauri RB’ en 2024

La FIA a dévoilé ce vendredi 15 décembre la liste des équipes engagées pour la saison 2024 de Formule 1, ce qui nous permet de connaître les noms de chaque écurie pour la prochaine campagne qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Alors que l’on s’attendait à un changement de nom radical du côté de chez AlphaTauri pour la saison 2024, on apprend finalement que le changement ne sera que minime puisque l’écurie sœur de Red Bull a été inscrite sur la liste des engagés sous le nom « Scuderia AlphaTauri RB », mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs qui ont circulé sur le net ces derniers mois. Cependant, il n’est pas à exclure un éventuel changement de nom avant le début de la saison 2024 (peut-être lors de la présentation de la nouvelle monoplace en début d’année).

En épluchant cette liste des engagés 2024, on peut également constater que l’écurie Sauber (qui a vu son partenaire titre Alfa Romeo quitter la F1 à la fin de la saison 2023) s’appelle désormais Stake F1 Team Kick Sauber comme révélé ici un peu plus tôt dans la journée.

Enfin, l’équipe Aston Martin s’appellera désormais Aston Martin Aramco Formula One Team après que la société pétrolière soit devenue sponsor titre de l’écurie du constructeur britannique pour cinq années à partir de la saison 2024 (à lire ici).

Pour les autres équipes de la grille, pas de changement d’identité en 2024 avec Mercedes, Ferrari, McLaren, Alpine, Red Bull, Williams et Haas qui garderont exactement la même identité qu’en 2023 la saison prochaine.

Liste des engagés en F1 en 2024

Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Sondage : trop de circuits urbains en Formule 1 ?

Avec pas moins de sept circuits urbains au calendrier de la F1 en 2024, la catégorie reine du sport automobile n’a jamais eu autant de tracés situés en ville dans son histoire, et cela ne semble pas prêt de s’arrêter puisque la ville de Madrid en Espagne aimerait remplacer le circuit de Barcelone et également accueillir une course dans un futur plus ou moins proche.

Plusieurs pilotes de la grille ont déjà exprimé leur mécontentement face à la recrudescence de ces circuits urbains au calendrier et le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, fait lui aussi partie de ceux qui aimeraient rouler sur des circuits plus conventionnels.

Lorsqu’on lui a demandé s’il y avait trop de circuits urbains en Formule 1 désormais, le double champion du monde a répondu : « Probablement, c’est bien d’en avoir quelques-uns, mais pas trop. »

« Quand vous arrivez sur un circuit traditionnel, c’est aussi bien d’avoir une piste cohérente du vendredi au dimanche, avec peu d’évolution de la piste et ce genre de chose. »

A contrario, le pilote Haas Kevin Magnussen fait partie de ceux qui adorent les circuits urbains, notamment parce que c’est sur ce genre de circuits que le Danois prend le plus de plaisir car la marge d’erreur y est plus petite que sur un tracé dit permanent.

« Je pense que, de manière générale, la marge d’erreur est plus faible sur n’importe quel circuit urbain. Personnellement, j’aime les circuits urbains. » nous confie Magnussen.

« Je souhaiterais beaucoup plus de circuits urbains dans le calendrier. Je pense qu’ils sont plus excitants et plus difficiles, car la marge d’erreur est plus petite. »

Le Danois prend d’ailleurs l’exemple de Singapour qu’il considère comme étant la course la plus difficile de la saison : « C’est vraiment une course physique pour plusieurs raisons. Un, il fait vraiment chaud. Deuxièmement, vous ne vous reposez jamais vraiment durant un tour. »

« Vous travaillez constamment au volant. Il n’y a pas beaucoup de ligne droite sur la piste. Troisièmement, parce que la vitesse moyenne d’un tour est si basse, la course se déroule généralement dans la limite de deux heures. »

« C’est la course la plus exigeante physiquement de l’année. En ce qui concerne la préparation, je fais juste ce que je fais normalement avec mon entraînement physique. »

Uniquement des circuits urbains ? 

Il y a quelques années déjà, l’architecte officiel de la Formule 1, Hermann Tilke, qui a dessiné les circuits d’Abou Dhabi ou encore de Bahreïn, estimait que les tracés urbains devraient devenir la référence dans un proche avenir.

« Nous ne construisons pas des pistes uniquement pour des pilotes professionnels, nous construisons aussi des circuits pour tous les genres de pilotes. » a déclaré Tilke.

« Cela veut dire des pilotes amateurs, cela veut dire un pilote qui pourrait avoir 60 ans et qui souhaite piloter tout type de voiture de course ou de voiture haute performance. »

« La tendance est d’aller vers des circuits urbains, c’est vraiment une bonne chose pour le sport professionnel. L’idée derrière cela est que c’est vraiment très unique et que chaque ville est unique. Si vous allez dans le centre d’une ville on ne peut pas comparer cela à une autre piste. »

La Formule 1 va t-elle délaisser petit à petit les circuits permanents pour courir exclusivement sur des pistes urbaines d’ici quelques années ? Difficile de répondre à cette question dans l’immédiat, mais en 2024, il y aura sept Grands Prix sur des tracés urbains : Djeddah, Melbourne, Miami, Monaco, Bakou, Singapour et Las Vegas. 

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C’est à vous de voter pour nous donner votre avis. Vous pouvez évidemment expliquer votre choix dans la section des commentaires juste au dessous du module de sondage…

Zinedine Zidane accueille la famille Alpine à Madrid

Zinedine Zidane, footballeur français de légende et Ambassadeur Alpine, a accueilli ce mardi à Madrid en Espagne les pilotes d’Alpine Racing, dont le duo formé par Esteban Ocon et Pierre Gasly en F1, pour une journée d’immersion et de réflexion sur la saison 2023.

Dans son rôle d’ambassadeur d’Alpine, Zinedine Zidane s’appuie sur ses décennies d’expérience dans l’élite du football pour transmettre ses vastes connaissances aux programmes de responsabilité sociale d’entreprise (RSE) d’Alpine, notamment à travers Rac(H)er et le Concours Excellence Mécanique (CEMA).

Lancé en juillet 2022, Rac(H)er vise à renforcer la méritocratie entre les sexes dans tous les domaines de l’entreprise. Des pilotes de course aux rôles d’ingénierie et postes techniques, cette initiative établit une feuille de route claire et définie pour accroître la diversité des talents au sein d’Alpine.

Le CEMA est un concours destiné aux aspirants mécaniciens organisé par Alpine. Parrainé par Esteban Ocon, le CEMA permet aux étudiants du secteur de la mécanique automobile en France de mettre en valeur leurs compétences et leur expertise. Disputé en trois étapes, avec des épreuves théoriques et pratiques, le CEMA offre à ses lauréats un stage au sein de la base de Viry-Châtillon d’Alpine. 

Ce mardi, l’événement comprenait une visite exclusive du Stade Santiago Bernabeu du Real Madrid CF et de son musée. Zinedine Zidane a fortement contribué à garnir ce dernier de trophées, avec cinq titres glanés comme joueur entre 2001 et 2006 et onze en tant qu’entraîneur lors de ses deux passages à la tête des « Blancos » entre 2016 et 2021. 

Zinedine Zidane, Esteba Ocon, Pierre Gasly, des jeunes pilotes Alpine et les deux vainqueurs du CEMA 2023 ont ensuite effectué un court trajet dans la ville en Alpine A110 pour rejoindre une démonstration de karting. Zinedine Zidane s’est installé au volant d’un kart électrique, où il a reçu les conseils de Lisa Billard et Sukhmani Khera, deux pilotes Alpine Rac(H)er actuellement engagées en karting international.

Les rôles se sont complètement inversés par la suite, Zinedine Zidane animant un match amical de football entre tous les pilotes Alpine présents.

« C’était vraiment un immense plaisir d’accueillir la famille Alpine à Madrid. C’est également une façon de célébrer ma première année avec Alpine. » a déclaré Zinedine Zidane au terme de cette journée.

« Ce rôle d’ambassadeur pour soutenir les programmes d’égalité des chances me tient à cœur parce que c’est mon propre parcours. Je suis heureux de pouvoir transmettre certaines expériences liées à ma vie sportive, mais aussi personnelle, à travers les programmes Rac(H)er et CEMA. »

« Bien que nous venions de domaines différents, nous avons tous finalement un objectif commun : vivre notre passion, la recherche de la haute performance et de l’excellence. »

« D’où que vous veniez ! C’est donc formidable de pouvoir partager des moments, des expériences et des idées avec les jeunes engagés dans ces deux programmes magnifiques et riches de sens. »

« J’attends avec impatience d’autres journées comme celle-ci dans un avenir proche, et j’ai surtout hâte de les voir un jour réussir à vivre leur rêve grâce à Rac(H)er et CEMA. »

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

« Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons. » a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

« Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques. »

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »

Christian Horner pointe la faiblesse de Sergio Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a clairement indiqué que l’objectif principal de Sergio Perez pour 2024 sera de s’améliorer le samedi en qualifications, ce qui devrait permettre au Mexicain de lui faciliter la vie le dimanche en course.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 en pleine forme avec deux pole positions et deux victoires au cours des cinq premières courses, le Mexicain appliquant une certaine pression sur son coéquipier Max Verstappen. Mais très rapidement, les performances de Perez ont commencé à chuter à partir du Grand Prix de Miami et le pilote Red Bull s’est retrouvé dans une spirale négative durant plusieurs week-ends, laissant alors la voie libre à son coéquipier pour s’envoler au championnat.

Mais alors que Perez a retrouvé une partie de sa forme perdue au fil de la saison, les sept derniers Grands Prix disputés ont révélé une faiblesse du Mexicain lors des qualifications avec sa position moyenne de qualifications s’établissant à 8,8 tandis que Max Verstappen a réussi dans la même période à décrocher quatre pole positions.

Christian Horner a déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Je pense qu’au cours des dernières courses, il a fait en quelque sorte un reset. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports lors du dernier week-end de la saison à Abou Dhabi.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. »

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. » a tenu à souligner Christian Horner. 

« Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Sergio Perez en sera à sa dernière année de contrat avec Red Bull Racing en 2024, ce qui ajoutera encore un peu plus de pression sur les épaules du Mexicain. 

Abbi Pulling représentera Alpine en F1 Academy en 2024

Pilote de l’Alpine Academy, Abbi Pulling continuera l’aventure en F1 Academy avec l’équipe britannique Rodin Carlin en 2024 et représentera donc la marque Alpine dans la catégorie de monoplaces 100% féminine.

Abbi Pulling entamera sa deuxième campagne en F1 Academy après avoir disputé la saison inaugurale du championnat en 2023. Cette année, elle y a signé sept podiums, deux pole positions et quatre meilleurs tours en course pour terminer cinquième du classement général. Elle renouvellera sa collaboration avec l’écurie britannique Rodin Carlin l’an prochain.

La Britannique cherchera à poursuivre sa carrière déjà impressionnante en monoplace depuis ses débuts en Championnat de Grande-Bretagne de Formule 4 en 2020, dont elle s’était classée sixième. Elle était ensuite passée en W Series courant 2021, finissant septième avant de se hisser au quatrième rang en 2022.

Pulling a ensuite rejoint la famille Alpine Racing en devenant membre du programme Alpine Affiliate en 2022 avant d’intégrer l’Alpine Academy début 2023. Afin de préparer idéalement sa saison 2024, Abbi Pulling continuera de bénéficier du précieux soutien du personnel de l’Academy ainsi que des conseils du vaste réseau tissé par l’Alpine F1 Team.

« Je suis extrêmement reconnaissante d’effectuer une nouvelle année au sein de l’Alpine Academy et je suis honorée de voir Alpine F1 Team me faire confiance pour la saison 2024 de F1 Academy. » a déclaré Abbi Pulling.

« Il s’agira de ma troisième saison dans le programme de développement de pilotes de l’équipe. Faire partie de la famille Alpine Racing et bénéficier d’un tel accès et soutien de la part d’une écurie de Formule 1 est incroyable. »

« J’ai hâte de disputer ma deuxième campagne en F1 Academy en retrouvant Rodin Carlin. J’espère connaître une année fructueuse pour signer de bons résultats pour l’équipe. Je suis ravie de me lancer et produire dans une nouvelle saison en support de la Formule 1, où l’ambiance s’annonce incroyable. »

Pour la deuxième année consécutive, l’Alpine Academy offrira son appui à l’une des pilotes engagées dans la catégorie 100 % féminine qu’est la F1 Academy. En 2024, Alpine F1 Team soutiendra officiellement la discipline dans le cadre de l’accord liant la F1 Academy aux dix écuries de Formule 1.

Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, s’est confié sur son avenir et le Néerlandais – qui a décroché son troisième titre mondial en 2023 à l’âge de 26 ans – ne semble pas avoir l’envie de rester en catégorie reine aussi longtemps que certains pilotes comme Fernando Alonso, par exemple, qui est toujours en activité à l’âge de 42 ans.

Lorsque le Blick évoque avec lui le futur de la Formule 1 et qu’on lui demande précisément où il voit la catégorie reine dans une dizaine d’années, le Néerlandais a répondu : « L’essence aura probablement disparu [en F1]. Mais notre sport devient déjà plus vert et plus durable. Une seule chose est sûre : Max Verstappen ne sera plus là ! »

L’actuel contrat de Max Verstappen chez Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, et pour l’instant, personne ne peut savoir si le triple champion du monde poursuivra sa carrière en Formule 1 une fois son contrat arrivé à son terme.

Mais lorsqu’on lui demande ce qu’il pourrait faire une fois sa carrière en F1 terminée, Max Verstappen admet qu’il aimerait créer sa propre équipe GT en sport automobile : « Oui, c’est mon objectif. » confirme le pilote Red Bull.

« Je ne veux pas nécessairement piloter moi-même, mais je veux construire quelque chose de grand et donner une chance aux gens talentueux. »

« Cela ne veut pas dire que je veux les emmener en Formule 1, mais je veux les aider en course. Il existe de nombreuses séries dans le sport automobile dans lesquelles vous pouvez vous amuser et réussir et en tant que pilote de course professionnel, vous pouvez aussi en vivre. Pas seulement en Formule  1. »

Lorsqu’on lui demande quel genre de chef d’équipe il serait, Max Verstappen a répondu : « Je serais certainement un patron sans conneries. »

« Peut-être un peu démodé, tout sera lié à la performance et non à la connexion aux réseaux sociaux. Je veux juste gagner, parce que ça arrête les discussions et c’est la chose la plus importante pour moi. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir rejoint la catégorie reine du sport automobile en 2014.

Mercedes va-t-elle de nouveau gagner en F1 ? « Je ne sais pas » répond Allison

En toute franchise, James Allison – directeur technique de Mercedes – ne sait pas si son équipe sera en mesure de se battre de nouveau pour des victoires la saison prochaine en Formule 1, mais le Britannique insiste sur le fait qu’il est important de conserver en interne une mentalité tournée vers l’avenir pour mettre toutes les chances de son côté.

L’équipe Mercedes n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix du Brésil 2022 remporté par George Russell au volant de la W13. En 2023, c’est de nouveau l’équipe Red Bull qui a fait main basse sur le championnat avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. Mercedes pour sa part a tout de même terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur Ferrari et plus de 400 points de retard sur Red Bull.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes peut retrouver le chemin de la victoire en 2024, James Allison a répondu : « Je ne sais pas. Si vous regardez la longue marche de l’histoire de la F1, les statistiques sont contre nous. »

« Les équipes ne rebondissent pas après avoir reculé par rapport à leurs précédentes bonnes performances, mais nous avons néanmoins fixé un programme assez ambitieux [pour la saison 2024]. »

« Nous avons beaucoup de force ici et nous avons fait beaucoup de progrès avec la voiture de l’année prochaine. Est-ce que cela sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais c’est ce que j’espère pour nous et je sais que tous mes collègues et coéquipiers autour de moi espèrent la même chose. »

Allison estime que le plus important dans des moments aussi compliqués est de garder une mentalité tournée vers l’avenir et d’éviter de se lamenter : « Si vous avez ce genre de mentalité rétrospective, cela peut être assez déprimant et susceptible de prolonger la récession. »

« En revanche, plus tôt vous pourrez dire : « nous sommes là où nous en sommes et nous ne prétendons pas pouvoir gagner pour le moment », alors vous pourrez déterminer ce que vous devez faire pour mériter de gagner. Nous devons profiter de cette transition entre ce que nous méritons d’être maintenant et ce que nous être dans le futur. » 

« Si tout le monde peut être sur cette page, alors la crise sera plus courte et ce sera plus amusant, notamment parce que le sentiment d’élan croissant est profondément joyeux et l’idée que vous construisez les choses qui vont vous permettre de vous promener dans le paddock le torse bombé à un moment donné dans le futur, c’est une chose vraiment énergisante. »

« Même si le monde extérieur pourrait imaginer que c’est profondément douloureux en interne, et à un certain niveau, c’est aussi très excitant. » conclut Allison.