Max Verstappen dévoile un nouveau casque pour les prochains Grands Prix

À l’approche d’un enchaînement de Grands Prix marqués par une forte présence de ses supporters, Max Verstappen a présenté un nouveau design de casque qu’il portera durant une partie de l’été. Le pilote Red Bull arborera une version bleu marine et orange de son casque à l’occasion des épreuves en Autriche, en Belgique et aux Pays-Bas.

Ces trois courses ont une résonance particulière pour le Néerlandais : elles représentent respectivement la manche à domicile de son écurie, son pays natal et sa nationalité. Pour les Grands Prix de Grande-Bretagne et de Hongrie, il reviendra à son habituel casque aux couleurs du drapeau néerlandais.

Le lion emblématique figurant au sommet du casque reste inchangé, tandis que la teinte bleu marine s’harmonise davantage avec la livrée de la Red Bull RB21.

Verstappen arrive au Red Bull Ring avec un retard de 43 points sur Oscar Piastri, actuel leader du championnat, et 21 unités derrière Lando Norris. Autre enjeu pour le quadruple champion du monde : il devra faire preuve d’une extrême prudence en piste. Avec 11 points de pénalité déjà enregistrés sur sa super licence FIA – sur un maximum de 12 –, tout nouvel incident pourrait entraîner une suspension. Un risque qui s’allégera à l’issue de la course en Styrie, deux points devant alors être retirés de son total.

Ralf Schumacher estime que McLaren mise désormais sur Oscar Piastri pour le titre

Selon Ralf Schumacher, McLaren aurait fait le choix de concentrer ses efforts sur Oscar Piastri dans la course au championnat du monde 2025. L’ancien pilote de Formule 1 a affirmé, dans une déclaration à Sky Germany, que l’écurie britannique aurait pris cette décision « en interne », à la suite du Grand Prix du Canada.

La course à Montréal a été marquée par un accrochage entre les deux pilotes McLaren dans les derniers tours. En lutte pour la quatrième place au 67e tour, Lando Norris a percuté l’arrière de la monoplace de son coéquipier, contraignant le Britannique à l’abandon sur le circuit Gilles Villeneuve.

Avant le Grand Prix d’Autriche prévu ce week-end, Piastri devance désormais Norris de 22 points au classement des pilotes. Pour Ralf Schumacher, cet écart traduit une dynamique en faveur du pilote australien. Il a également critiqué les performances de Norris, estimant que ce dernier présente « trop de faiblesses » et « commet trop d’erreurs ».

Ces propos relancent le débat sur la hiérarchie interne chez McLaren, alors que les deux pilotes continuent de se battre régulièrement aux avant-postes.

« Je pense qu’il a été décidé en interne que Piastri est l’homme sur lequel l’équipe va se concentrer pour le championnat du monde », a déclaré Schumacher. « Lando montre trop de faiblesses et commet trop d’erreurs, notamment sa manœuvre insensée dans le dos d’Oscar au Canada. Il s’est excusé, ce qui montre qu’il est quelqu’un de bien. Mais cela ne sert à rien, car les gens bien gagnent rarement des titres. »

Ralf Schumacher a souligné que Norris était « une fois de plus » plus rapide que Piastri, même si le résultat n’était pas en faveur du pilote britannique.

« C’est le moment le plus difficile, car il a un peu perdu son sang-froid », a ajouté Schumacher. « Il faut lui reconnaître une chose, il était une fois de plus plus rapide que Piastri. Il n’a pas réussi à le faire en qualifications, mais en course, il a comblé son retard et a tout simplement été meilleur. Il a toujours la vitesse, surtout en course. Norris a cette sensibilité quand il s’agit du stress sur les pneus. À l’époque d’Alain Prost, on aurait dit ‘le professeur’. Le seul problème, c’est dans la tête de Lando. »

Stats – La supergrille des qualifications 2025 jusqu’au GP du Canada

F1Only vous propose de regarder au-delà des données opposant les équipiers dans leurs luttes internes au sein de leurs équipes respectives pour comparer leurs performances en qualifications depuis le début de la saison de Formule 1 2025.

Ces données sont une compilation des positions de départ de chaque pilote sur l’ensemble des neuf premiers GPs de la saison, hors Sprint. Elles permettent de déterminer, via la place moyenne, le niveau de performance moyen de chaque pilote sur plus d’un tiers de la saison désormais, et en tenant également compte des pénalités pouvant les affecter sur la grille de départ.

On remarque bien évidemment que le leader du championnat du monde, Oscar Piastri, demeure le meilleur performer en qualifications cette année, partant en moyenne depuis la seconde position de la grille. George Russell est proche de Lando Norris, qui est pour l’heure battu par Max Verstappen en dépit du fait de disposer, selon beaucoup, du meilleur package depuis le début de la saison. 

Une fois les quatre top teams exclus, le « meilleur des autres » est pour l’heure Isack Hadjar, qui part en moyenne depuis la position 9.5, un poil devant Albon (Williams). On voit que la lutte pour l’accès à la Q2, une fois les cinq derniers éliminés en Q1, est chaude, huit pilotes se trouvant rapprochés dans le dernier groupe.

La supergrille de la saison 2025 jusqu’à présent

(actualisée après le GP du Canada 2025)

Pilote

Equipe

Pos Grille moyenne

Meilleure pos

Piastri McLaren 2.1 Pole
Verstappen Red Bull 2.9 Pole
Norris McLaren 3.8 Pole
Russell Mercedes 4.3 Pole
Leclerc Ferrari 6 2
Hamilton Ferrari 7.5 4
Antonelli Mercedes 8 3
Hadjar RB 9.5 6
Albon Williams 9.6 6
Sainz Williams 10.9 6
Alonso Aston Martin 10.9 5
Tsunoda Red Bull 12 5
Gasly Alpine 12.4 5
Ocon Haas 14.8 8
Lawson RB 15.3 9
Hulkenberg Stake 15.4 12
Doohan Alpine 15.5 11
Stroll Aston Martin 16 8
Bortoleto Stake 16 12
Colapinto Alpine 16.5 12
Bearman Haas 16.7 10

GP d’Autriche : Dino Beganovic au volant de la Ferrari lors des EL1

Ferrari a confirmé la participation de Dino Beganovic à la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Autriche. Le jeune pilote suédois, issu de la Ferrari Driver Academy, prendra place dans la SF-25 habituellement pilotée par Charles Leclerc, sur le circuit du Red Bull Ring.

Beganovic, 21 ans, retrouvera ainsi le baquet de la Scuderia après une première apparition en FP1 plus tôt cette saison à Bahreïn, où il avait déjà remplacé le pilote monégasque. Actuellement dixième du classement général en Formule 2, le Suédois poursuit son intégration progressive au sein de l’écurie italienne.

Ce roulage à Spielberg permettra à Ferrari de remplir la moitié de son quota réglementaire de séances d’EL1 dédiées aux rookies pour la saison en cours. Les deux sessions restantes devront être accomplies avec la monoplace qui sera confiée à Lewis Hamilton en 2025.

Membre du programme junior de Ferrari depuis 2020, Beganovic s’est classé sixième du championnat FIA F3 à deux reprises, en 2023 et 2024. Il est le premier pilote confirmé pour une apparition en FP1 ce week-end en Autriche.

Sondage – Quel pilote remportera le GP d’Autriche F1 2025 ?

La F1 pose les roues ce week-end sur le tracé de Spielberg, renommé Red Bull Ring, à proximité du siège social de Red Bull, qui se trouve à Graz. 

Sur ce tortueux tracé au tour très court, la gestion du trafic et des limites de piste sont toujours de grands points de préoccupation pour les pilotes. La nature très marquée d’accélération/freinage sur les premières portions du circuit amènent également les pilotes à disposer de zones de dépassements, souvent agressifs. 

L’an dernier, George Russell avait imposé sa Mercedes devant la McLaren d’Oscar Piatri et la Ferrari de Carlos Sainz Jr. C’étaient pourtant Max Verstappen et Lando Norris qui s’étaient élancés depuis la première ligne de la grille de départ. Le meilleur tour en course avait été signé par l’Aston Martin de Fernando Alonso.

 

Liberty Media finalise l’acquisition du MotoGP avec le feu vert de Bruxelles

Le rachat du MotoGP par Liberty Media est désormais officiel. La société américaine, déjà propriétaire de la Formule 1, a obtenu l’approbation de la Commission européenne pour finaliser l’acquisition de Dorna Sports, détenteur des droits commerciaux de la catégorie reine du sport motocycliste.

Initialement annoncée en avril 2024, l’opération avait été soumise à un examen minutieux de la part des autorités européennes de la concurrence, soucieuses de s’assurer qu’elle ne contrevienne pas aux règles antitrust. Après plusieurs mois d’analyse, Bruxelles a donné son aval, ouvrant la voie à une finalisation de l’accord d’ici au 3 juillet 2025.

À l’issue de cette opération, Liberty Media prend le contrôle de 84 % des parts de Dorna Sports. Les dirigeants actuels conservent 16 % du capital et continueront de piloter l’organisation. Carmelo Ezpeleta, PDG de Dorna depuis 1998, reste aux commandes du MotoGP.

« Nous sommes très heureux que la Commission européenne ait approuvé la transaction », a réagi M. Ezpeleta. « C’est une étape déterminante qui confirme un avenir encore plus prometteur pour le MotoGP. »

L’arrivée de Liberty Media s’inscrit dans une volonté d’accélérer le développement international de la discipline, en s’appuyant sur une stratégie visant à élargir la base de fans à l’échelle mondiale. « Liberty est le meilleur partenaire possible pour notre sport », a ajouté Ezpeleta, soulignant l’ambition de « créer encore plus de valeur pour les fans, les partenaires commerciaux et les concurrents ».

Avec cette acquisition, Liberty Media renforce son influence dans le paysage du sport mondial, en ajoutant une nouvelle discipline de premier plan à son portefeuille.

Quels sont les GP de F1 qui se déroulent pendant l’été 2025?

L’été commence à éloigner même certains des fans les plus aguerris de Formule 1 des écrans tant les week-ends ensoleillés gagnent face à de nombreuses autres passions ! Néanmoins, la F1 n’aura de cesse de se produire au cours de la saison estivale et sera une période extrêmement importante pour le paddock et les enjeux du championnat du monde. 

Après un premier tiers de saison bien marqué par l’émergence de McLaren comme favori au titre mondial tant sur le plan du championnat par équipes que pilotes, le cap de la mi-saison sera bien passé durant l’été et il est même très probable que de nombreuses équipes auront définitivement enterriné leur abandon du programme de développement de la monoplace actuelle pour recentrer tous leurs efforts disponibles sur les machines 2026, qui font l’objet d’une toute nouvelle réglementation technique, avec les implications que l’on connait.

L’été a débuté ce 21 juin et l’automne prendra ses marques le lundi 22 septembre. Le 22 septembre sera lui-même le lendemain du Grand Prix F1 d’Azerbaïdjan, qui se tient dans les rues de Bakou. 

Le premier GP estival sera le GP d’Autriche, ce week-end du 29 juin. Ensuite, la F1 posera ses valises en Grande-Bretagne, sur le mythique tracé de Silverstone, le week-end du 6 juillet, avant de prendre la direction d’un autre tracé non moins emblématique : Spa, en Belgique. Ensuite, cap sur la Hongrie, à Budapest, le week-end du 3 août.

Une trêve bienvenue permettra au monde de la F1 de souffler un peu par la suite, pour remettre le rendez-vous suivant sur le GP des Pays-Bas, le week-end du 31 août, sans doute pour la dernière fois à Zandvoort. La F1 se produira ensuite dans le temple de la vitesse de Monza, sur le premier week-end de septembre, et donc en Azerbaïdjan. 

Au total, ce sont donc 7 GPs qui se tiendront pendant cet été 2025. Il restera ensuite une belle tournée extra-européenne de 7 autres dates pour conclure ce championnat du monde de F1 2025.

Toto Wolff revient sur les débuts difficiles d’Hamilton chez Ferrari : « Une phase d’adaptation inévitable »

Toto Wolff, directeur de l’écurie Mercedes, a suggéré que les débuts poussifs de Lewis Hamilton chez Ferrari ne sont pas une surprise, soulignant que le Britannique a souvent eu besoin de temps pour pleinement exploiter son potentiel en début de saison.

Pour sa première année sous les couleurs de la Scuderia Ferrari après plus d’une décennie passée chez Mercedes, Hamilton peine à s’imposer dans le nouveau cadre. En 2025, il n’a toujours pas décroché de podium, malgré les attentes élevées qui entouraient son transfert historique vers Maranello.

Ce scénario rappelle, selon Wolff, les difficultés rencontrées par le septuple champion du monde lors du début de l’ère des nouvelles réglementations techniques en 2022, où ses performances avaient connu un net recul.

Le dirigeant autrichien a reconnu qu’un tel changement d’environnement nécessite une période de rodage : « Il faut toujours du temps pour s’adapter à une nouvelle structure, une nouvelle façon de travailler. Cela a été le cas par le passé, et cela l’est encore aujourd’hui. »

« On n’oublie pas si vite comment piloter », a déclaré Wolff à Bloomberg Hot Pursuit en évoquant ses difficultés. « En 2021, il était excellent. Puis le règlement a changé et cela est devenu un peu plus difficile, mais il continuait à performer à un très haut niveau. Ce n’est pas en changeant d’équipe que l’on perd soudainement ses compétences. Tout le monde a besoin d’une période d’adaptation. La voiture est différente, son ADN est différent, et il faut commencer à travailler avec une nouvelle équipe d’ingénieurs. Ensuite, il faut s’impliquer dans le développement continu de la voiture afin qu’elle corresponde à son style de conduite. C’est une équipe entièrement italienne, et lui, c’est un Britannique qui a été parachuté là-dedans. Et ça prend du temps. De plus, on a remarqué que Lewis avait tendance à avoir besoin de trouver ses marques en début de saison, puis à être très performant en deuxième partie de saison. Alors, ne sous-estimez jamais Lewis Hamilton. »

Liberty Media renouvelle Las Vegas au calendrier sans grand effet d’annonce

Le Grand Prix de Las Vegas et Formula One Management ont officiellement prolongé le contrat de l’événement jusqu’en 2027.

Avec la F1 comme promoteur de l’événement – une première dans l’histoire de ce sport – cette décision n’a jamais fait l’ombre d’un doute, d’autant plus que le comté de Clark avait déjà confirmé la tenue de l’événement jusqu’en 2032.

« Nous avons convenu collectivement de prolonger de deux ans, pour 2026 et 2027 », a déclaré Emily Prazer, présidente du Grand Prix de Las Vegas, lors du week-end du GP du Canafa, quelques jours après l’apparition de l’événement dans le calendrier 2026. « Nous voulons nous assurer que nous continuons à faire évoluer ce que nous faisons », a-t-elle ajouté. « Mais l’intention est de conclure un accord à beaucoup plus long terme. Comme nous le savons tous, la course a connu des difficultés, mais nous sommes en train de les surmonter. Nous voulons donc nous assurer qu’elle continue à fonctionner pour les deux parties. Nous nous sommes donc réunis et avons convenu que c’était la meilleure approche. Nous avons des projets à plus long terme, mais c’est là où nous en sommes actuellement. »

L’événement devrait se poursuivre en novembre, le week-end précédant Thanksgiving, traditionnellement l’un des mois les plus calmes de l’année sur le plan commercial dans la ville.Cependant, le Grand Prix a changé la donne, l’événement de l’année dernière ayant généré 934 millions de dollars (690 millions de livres sterling) de recettes et environ 45 millions de dollars (33 millions de livres sterling) de taxes. « La durée des prolongations ne reflète rien d’autre que le fait que cela semble logique de manière progressive », a déclaré Steve Hill, PDG et président de l’autorité chargée de la convention et des visiteurs de Las Vegas. « Nous savons ce qui va se passer au cours des deux prochaines années. »Nous prévoyons que cette course soit permanente ; nous continuerons simplement à planifier des prolongations qui s’étendront probablement au fur et à mesure. »

Déterminée à implanter la F1 dans la ville, Formula One Management a investi des sommes colossales dans le Grand Prix Plaza, un complexe de 16 hectares qui sert de paddock et de zone technique pendant le week-end du Grand Prix et qui abrite également diverses expériences immersives pour les fans, notamment F1 X, F1 Drive et F1 Hub, tout au long de l’année.

Esteban Ocon assure ne tirer « aucune satisfaction » des difficultés d’Alpine

Esteban Ocon a tenu à mettre les choses au clair concernant la situation actuelle d’Alpine, affirmant qu’il ne tire « aucun plaisir » des difficultés rencontrées par son ancienne écurie, malgré la détérioration de leurs relations avant son départ.

Le pilote français, qui avait rejoint l’équipe d’Enstone en 2020, y a connu des moments forts, notamment sa victoire au Grand Prix de Hongrie 2021. Mais la fin de collaboration s’est tendue, notamment après une collision remarquée avec son coéquipier Pierre Gasly à Monaco en 2024. Quelques semaines plus tard, son transfert chez Haas pour la saison 2025 était officialisé.

Ocon n’avait d’ailleurs pas disputé la dernière manche de la saison à Abu Dhabi, afin de participer aux essais post-saison avec sa nouvelle équipe. Aujourd’hui sixième au championnat avec Haas, il observe depuis les contre-performances d’Alpine, lanterne rouge chez les constructeurs, après un début de saison marqué par un changement de pilotes entre Jack Doohan et Franco Colapinto.

Interrogé sur le sort de son ancienne équipe, Ocon a réfuté toute idée de ressentiment : « Ce n’est jamais agréable de voir une écurie en difficulté, surtout une équipe avec laquelle on a partagé autant. »

Lorsqu’il a été interrogé par certains médias pour savoir si les difficultés d’Alpine le faisaient sourire, Ocon a répondu : « On ne sourit jamais en voyant quelqu’un en difficulté. Pour moi, il était très clair que je voulais venir ici depuis très longtemps. J’ai pris ma décision, il était clair que nous ne visions pas les mêmes objectifs avec l’équipe et que j’avais besoin d’un nouveau défi, car nous n’allions pas avancer ensemble. Nous n’étions pas d’accord sur beaucoup de choses. »

« Et, oui, ils ont été rapides à Bahreïn et sur certains circuits. Ils vont également travailler sur eux-mêmes. En une course, on peut rattraper son retard. Donc, même s’ils sont derniers pour l’instant, cela ne signifie pas qu’ils finiront là. Nous devons donc garder un œil sur tout le monde et faire de notre mieux de notre côté. Mais oui, je me sens vraiment bien ici. Comme je l’ai dit, Alpine aura toujours une place spéciale dans mon cœur. »

Isack Hadjar assume son tempérament, mais adapte sa communication en course

Réputé pour son franc-parler et ses messages parfois virulents à la radio, Isack Hadjar reconnaît avoir ajusté son comportement depuis son arrivée en Formule 1, sans pour autant renier sa personnalité.

Le pilote français de l’écurie Racing Bulls, auteur d’un début de saison remarqué, admet qu’il surveille désormais davantage ses propos à la radio, conscient de leur diffusion potentielle par la FOM. « On ne peut pas effacer qui l’on est, mais on peut apprendre à se contrôler », a-t-il confié, soulignant un effort de modération sans changement fondamental dans son approche.

Hadjar, dont les performances solides en 2025 l’ont placé en bonne position pour une éventuelle promotion chez Red Bull en 2026, pourrait remplacer Yuki Tsunoda si le Japonais ne parvient pas à redresser la tendance. En attendant, le rookie tricolore continue de faire ses preuves tout en affinant son comportement dans un environnement où chaque mot est scruté.

« Je continue de crier et d’insulter, mais je n’appuie tout simplement pas sur le bouton de la radio, donc personne ne le sait », a expliqué Hadjar aux médias. « J’ai toujours le même caractère, ce n’est pas quelque chose que l’on peut effacer, mais oui, je n’appuie tout simplement pas sur le bouton de la radio. Dans la voiture, j’ai clairement fait des progrès avec mon pouce, mais je n’ai jamais été le genre de pilote à sortir de la voiture et à jeter des objets sur qui que ce soit. Je suis en colère contre moi-même, et jusqu’à présent, je pense que vous avez vu un pilote cool, et ça me va. »

Ferrari : Fred Vasseur déconcerté par les rumeurs autour du départ de Charles Leclerc

Sous pression, Fred Vasseur ne cache pas son incompréhension face aux spéculations persistantes sur l’avenir de Charles Leclerc en Formule 1. Le directeur de la Scuderia, régulièrement visé par les critiques des médias italiens ces dernières semaines, a tenté de clarifier la situation lors du Grand Prix du Canada.

Alors que des rumeurs font état d’un possible départ du Monégasque, voire de tensions internes, Vasseur s’est montré désarmé : « Je ne sais pas ce que nous devrions faire pour mettre fin à ces bruits. » En parallèle, les spéculations autour d’une rencontre entre John Elkann, président de Ferrari, et Christian Horner, patron de Red Bull, n’ont fait qu’alimenter les incertitudes. Ce dernier a toutefois nié tout projet de départ vers Maranello.

Interrogé sur sa propre position à la tête de l’équipe et sur son influence sur les perspectives de ses pilotes, Vasseur a profité de l’occasion pour évoquer le cas Leclerc, sans toutefois apporter d’élément de nature à faire taire les rumeurs. Dans une période délicate pour Ferrari, la stabilité du duo Vasseur-Leclerc reste plus que jamais scrutée.

« C’est un bon exemple pour parler de Charles », a-t-il déclaré aux médias. « Charles a un contrat à long terme avec nous. Depuis le début de la saison, il répète dans toutes ses interviews qu’il veut rester chez Ferrari. Il veut gagner avec Ferrari. Son avenir est chez Ferrari. Mais chaque lundi, nous avons un article qui dit : « Charles partira l’année prochaine », « Charles va… ». À un moment donné, je ne sais plus quoi faire. Je suis désolé, je ne peux pas répéter la même chose chaque week-end. Mais c’est comme ça. »

Bottas laisse entendre une possible arrivée chez Cadillac F1

Valtteri Bottas a semé le doute quant à son avenir en Formule 1 dans une vidéo diffusée sur ses réseaux sociaux, en lien avec le projet Cadillac F1, porté par General Motors. Dans cette séquence, on le voit découvrir un SUV de la marque américaine, avant qu’une remarque ne soit lancée à propos les « beaux sièges » du véhicule.

Lorsque la conversation évoque la présence de « deux sièges libres », le Finlandais — vainqueur de dix Grands Prix — se tourne vers la caméra et répond avec un sourire : « Pas encore ». Un commentaire énigmatique, interprété par beaucoup comme un clin d’œil à une possible officialisation prochaine.

Considéré comme l’un des pilotes les plus expérimentés en marge de la grille actuelle, Bottas est régulièrement associé au projet Cadillac depuis que la FIA a donné son feu vert à son entrée en F1 en 2026. Si Sergio Perez a un temps été pressenti pour occuper l’un des deux baquets, son nom circule désormais du côté d’Alpine, ce qui pourrait ouvrir la voie à une titularisation de Bottas.

La perspective de voir le Finlandais au départ du Grand Prix d’Australie 2026 sous les couleurs de Cadillac semble désormais de plus en plus crédible — peut-être aux côtés d’un jeune talent ou d’un pilote américain, comme initialement envisagé par l’écurie.

Que sont les points de pénalité et comment fonctionnent-ils ?

Les pilotes de Formule 1 peuvent être suspendus pour une course s’ils accumulent 12 points de pénalité sur leur Super Licence au cours d’une période de 12 mois.

Le quadruple champion du monde Max Verstappen sera suspendu pour une course s’il accumule des points de pénalité lors du prochain Grand Prix. Après cela, le champion du monde en titre pourra souffler et regagner de la marge de manoeuvre.

Le Néerlandais, âgé de 27 ans, s’est vu infliger trois points de pénalité après avoir semblé percuter délibérément George Russell, de l’équipe Mercedes, lors du Grand Prix d’Espagne. 

Verstappen avait écopé d’une pénalité de 10 secondes pour cette collision, mais s’était surtout vu infliger par la suite trois points de pénalité sur sa Super Licence de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), ce qui porte à 11 le nombre de points de pénalité qu’il a accumulés au cours des 12 derniers mois.

Verstappen a deux points qui expirent le 30 juin, ce qui signifie que s’il n’écope d’aucun point supplémentaire lors du Grand Prix d’Autriche ce mois-ci, il n’atteindra pas le seuil de suspension, à moins qu’il ne reçoive trois points ou plus avant le 27 octobre. Les points de pénalité sont attribués pour toute une série d’infractions, en fonction de la gravité de l’incident. Il s’agit notamment de provoquer des collisions, de rouler trop lentement dans les stands et de dépasser alors qu’un drapeau rouge est agité. Une fois que les pilotes ont atteint 12 points, ils sont suspendus pour une course et tous leurs points sont supprimés à l’issue de leur suspension.

F1 – Verstappen bat un record de Schumacher et se rapproche de celui d’Hamilton

Max Verstappen continue d’inscrire son nom dans l’histoire de la Formule 1. En terminant deuxième du Grand Prix du Canada 2025, le pilote Red Bull a décroché son 117e podium avec l’écurie autrichienne, dépassant ainsi le total de Michael Schumacher chez Ferrari (116 entre 1996 et 2006).

Cette performance rapproche également le quadruple champion du monde du record absolu détenu par Lewis Hamilton, auteur de 153 podiums avec Mercedes.

À ce stade de sa carrière, Max Verstappen affiche un palmarès impressionnant : 65 victoires, 34 deuxièmes places et 17 troisièmes places, tous obtenus sous les couleurs de Red Bull.

Retrouvez ci-dessous le classement des dix pilotes ayant enregistré le plus grand nombre de podiums avec une seule équipe.

Classement Pilote Écurie Nombre
1. Lewis Hamilton Mercedes 153
2. Max Verstappen Red Bull 117
3. Michael Schumacher Ferrari 116
4. Sebastian Vettel Red Bull 65
5. Alain Prost McLaren 63
6. Valtteri Bottas Mercedes 58
7. Ayrton Senna McLaren 55
8. Rubens Barrichello Ferrari 55
9. Nico Rosberg Mercedes 55
10. Sebastian Vettel Red Bull 55

Video – Leclerc et Hamilton testent la nouvelle Ferrari F80 à Fiorano

Charles Leclerc et Lewis Hamilton ont récemment eu l’opportunité de découvrir la nouvelle supercar de Ferrari, la F80, lors d’une session exclusive organisée par la marque italienne. Si les deux pilotes de Formule 1 ont pris le volant du modèle flambant neuf, l’expérience ne s’est pas révélée aussi plaisante qu’espéré pour l’un d’entre eux… la faute à un certain septuple Champion du monde de F1 ! 

 

Bangkok se prépare à accueillir la F1 en 2028 avec un projet à 1,2 milliard de dollars

Le gouvernement thaïlandais a validé un investissement de 1,2 milliard de dollars pour organiser un Grand Prix de Formule 1 dans les rues de Bangkok à partir de 2028. Ce projet ambitieux s’inscrit dans un plan quinquennal visant à accueillir la course jusqu’en 2032, sous réserve de l’accord de la FIA et de Formula One Management.

Déjà hôte du MotoGP sur le circuit permanent de Buriram, la Thaïlande entend désormais s’imposer dans le calendrier de la F1 avec un tracé urbain au cœur de sa capitale. Bangkok, qui a récemment servi de toile de fond au lancement de la saison 2025 de MotoGP, poursuit ainsi son engagement croissant dans l’organisation de grands rendez-vous internationaux de sport automobile.

Le porte-parole du gouvernement, Jirayu Houngsub, a salué cette initiative comme un tournant majeur : « Au cours des deux ou trois prochaines années, la Thaïlande accueillera une compétition de niveau mondial, ce que nous n’aurions jamais imaginé possible dans notre pays », a-t-il déclaré en conférence de presse.

L’exécutif thaïlandais voit dans ce projet une opportunité stratégique pour dynamiser le tourisme, un secteur déjà florissant avec près de 40 millions de visiteurs annuels.

L’annonce intervient peu après la visite à Bangkok du PDG de la F1, Stefano Domenicali, venu rencontrer le Premier ministre Paetongtarn Shinawatra afin de discuter de la faisabilité d’un Grand Prix en Thaïlande. Cette dernière s’est également rendue au Grand Prix de Monaco, où elle a visité le stand Williams et échangé avec le pilote anglo-thaïlandais Alex Albon.

Reste à savoir comment ce nouveau rendez-vous pourrait s’intégrer dans un calendrier déjà saturé. La F1 a clairement exprimé sa volonté de ne pas dépasser 24 courses par saison. Un système de rotation, notamment avec certains Grands Prix européens, est à l’étude pour faire place à de nouvelles destinations asiatiques.

Brad Pitt au volant d’une F1 de McLaren sur le Circuit des Amériques

Selon RacingNews365, Brad Pitt a récemment eu l’opportunité de piloter une véritable monoplace de Formule 1, grâce à McLaren, dans le cadre de la promotion de son nouveau film dédié à la discipline reine du sport automobile.

L’acteur de 61 ans, tête d’affiche de ce long-métrage présenté en avant-première à New York, incarne Sonny Hayes, un ancien pilote de F1 rappelé en piste pour encadrer un jeune talent, interprété par Damson Idris. Ce projet, en gestation depuis trois ans, est dirigé par le réalisateur Joseph Kosinski et produit par Jerry Bruckheimer, avec la participation active de Lewis Hamilton en tant que coproducteur et conseiller.

Pour garantir un maximum d’authenticité, Pitt et Idris ont parcouru près de 10 000 kilomètres en deux ans sur différents circuits, afin de se familiariser avec l’univers de la F1. Les voitures utilisées à l’écran ont été conçues sur la base de châssis de Formule 2, puis modifiées par Mercedes pour imiter fidèlement des monoplaces.

Dernière étape marquante : Pitt a pris le volant de la McLaren MCL60 – modèle 2023 de l’écurie britannique – sur le Circuit des Amériques à Austin, au Texas. Cette voiture, qui a connu deux évolutions techniques majeures l’an dernier, a permis à Lando Norris de signer sept podiums et à Oscar Piastri, alors débutant, d’en décrocher deux.

Présent sur place dès la veille, Pitt a pu observer Norris en action avant de s’installer lui-même dans le cockpit. Le jeune pilote de F2 Alex Dunne, membre du programme junior de McLaren, a également profité de la session pour effectuer un roulage dans le cadre d’un test TPC.

Posséder et piloter l’hypercar McLaren du Mans sera possible !

McLaren Automotive et McLaren Racing ont annoncé une « opportunité historique » d’acquérir une McLaren Le Mans Hypercar 2027 dans le cadre du programme de partenariat client d’endurance.

Pour faire simple, McLaren, qui a annoncé un programme hypercar dans le championnat du monde d’endurance et avec le but de remporter les 24 Heures du Mans, prévoit également de permettre à des clients très exclusifs de devenir des parties prenantes de McLaren en compétition et posséder un modèle de l’hypercar sportif.

Un nombre strictement limité de voitures destinées à la clientèle sera développé en parallèle de la McLaren LMDh Hypercar qui participera au Championnat du monde d’endurance FIA (WEC) en 2027. Les clients du projet Endurance pourront découvrir en avant-première la campagne de McLaren pour remporter la triple couronne du sport automobile en une seule saison. Le projet Endurance comprend un accès sans précédent aux coulisses des activités de test et de développement alors que McLaren Endurance Racing se prépare pour ses débuts en WEC Hypercar. La propriété de la Le Mans Hypercar comprend un programme de deux ans de pilotage sur circuit McLaren sur des circuits de course de haut niveau, offrant une expérience client inégalée.

McLaren Automotive et McLaren Racing s’associent pour offrir à quelques privilégiés une occasion unique de vivre les sensations fortes de la conduite d’une authentique Le Mans Hypercar, une expérience que peu de gens auront la chance de vivre, dans le cadre du programme de partenariat client Project : Endurance.

Les personnes sélectionnées pour participer au projet « Project: Endurance » entreront dans l’histoire de McLaren, qui compte notamment la victoire emblématique des 24 Heures du Mans en 1995, deux victoires à l’Indy 500 et plus de 190 Grands Prix, dont celui de Monaco, qui ont permis à la marque de remporter neuf titres de champion du monde des constructeurs de Formule 1 et d’être le seul constructeur à réaliser le Triple Crown*.

« Je suis ravi d’annoncer que McLaren Automotive s’associe à nos collègues de McLaren Racing pour offrir à nos clients une expérience audacieuse et authentique de possession d’une Hypercar Le Mans. En plus de posséder la toute dernière voiture de course LMDh, dont seuls quelques privilégiés pourront goûter les sensations, les clients bénéficieront d’un accès unique et totalement immersif au programme de développement et de course qui servira de base à notre candidate au championnat du monde d’endurance FIA 2027. Associée au programme de conduite sur circuit spécialement conçu pour le projet Endurance, cette incroyable opportunité offre une nouvelle dimension au partenariat client de McLaren. » Endurance, cette opportunité incroyable offre une nouvelle dimension au partenariat entre McLaren et ses clients, » a déclaré  Nick Collins, PDG de McLaren Group Holdings.

« Le retour de McLaren Racing au Championnat du monde d’endurance FIA marque le début d’un nouveau chapitre passionnant pour nous. Nous avons une riche histoire dans ce sport avec McLaren Automotive, puisque nous avons couru et remporté notre première victoire au Mans dès notre première participation en 1995. Ce programme client offrira aux acheteurs une chance incroyable de posséder une authentique voiture de course et de se rapprocher de l’action sur la piste, » a complété Zak Brown, dont la passion pour l’endurance est bien connue, l’Américain étant également le propriétaire de l’équipe United Autosport.

Carlos Sainz frustré malgré le point inscrit au Canada

Carlos Sainz a exprimé sa frustration malgré le fait d’avoir marqué un point au Grand Prix du Canada. Le pilote espagnol Carlos Sainz, de l’équipe Williams, a terminé à la 10e place du dernier Grand Prix du Canada, mais il était néanmoins loin d’être en liesse. La course a été mouvementée pour l’équipe, Albon ayant dû abandonner en raison de problèmes avec son groupe motopropulseur.

La course canadienne a suscité des émotions mitigées pour l’équipe Williams après que ses deux pilotes aient échoué à marquer des points lors du Grand Prix d’Espagne. Arrivée au Canada avec de grands espoirs de terminer dans le top 10, l’équipe s’était montrée prometteuse lors des séances d’essais. Albon et Sainz avaient même impressionné en terminant deuxième et troisième lors des EL1, Albon se qualifiant ensuite en 9e position. Cependant, la course d’Albon a pris une tournure dramatique.

Après une manœuvre risquée contre Colapinto (Alpine) qui l’a fait sortir de la piste, Albon a été contraint d’abandonner en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur Mercedes. Albon a exprimé sa frustration après la course : « Ce fut une journée frustrante. Nous avons abandonné en raison d’un problème sur le groupe motopropulseur, mais la course était déjà terminée pour nous. J’ai eu des difficultés dans le premier tour, puis nous avons essayé de rentrer aux stands, mais avec le graining, c’était vraiment difficile de gérer les pneus. »

Albon a également commenté les performances de l’équipe, reconnaissant les défis à relever : « Parfois, on peut contourner le problème, mais pas cette fois-ci. La stratégie de course est généralement notre point fort, mais nous avons eu du mal, et ce n’est pas la faute de l’équipe, mais nous n’étions pas à la hauteur. Nous allons analyser la situation et revenir plus forts la prochaine fois. »

Malgré le point obtenu, Sainz partageait la frustration d’Albon. L’équipe Williams devra se ressaisir et élaborer une nouvelle stratégie pour les prochaines courses afin de tirer parti de son potentiel et d’obtenir de meilleurs résultats à l’avenir. Le team anglais demeure confortablement installé au cinquième rang du championnat du monde par équipes avec 55 points, mais est avec Alpine le team qui a inscrit le moins sur les trois derniers GPs en date. Haas, Aston Martin, Racing Bulls ou encore Sauber Stake ont tous réussi à raliser de meilleures récoltes au cours des derniers évènements cumulés.