Classement et résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets de la troisième séance d’essais libres avant les qualifications du Grand Prix d’Italie de F1 2025 à Monza !

Résultat des Essais Libres 3 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:19.331
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.352
3
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:19.496
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:19.498
5
 
George RUSSELL
Mercedes 1:19.515
6
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:19.558
7
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:19.598
8
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:19.603
9
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:19.696
10
 
Alexander ALBON
Williams 1:19.720
11
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:19.737
12
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:19.861
13
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.907
14
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:20.034
15
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:20.059
16
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.132
17
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:20.209
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:20.247
19
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:20.247
20
 
Esteban OCON
Haas 1:20.304

Pierre Gasly prolonge avec Alpine jusqu’en 2028

Pierre Gasly a scellé son avenir chez Alpine en signant un contrat à long terme qui le lie à l’écurie jusqu’en 2028. Arrivé en 2023 en provenance d’AlphaTauri, le Français s’est imposé comme le leader de l’équipe cette saison, notamment après le départ d’Esteban Ocon vers Haas.

Gasly a apporté de la stabilité à Enstone dans un contexte de profonds bouleversements internes. Plusieurs figures clés de la direction ont quitté leurs fonctions depuis son arrivée, tandis que l’équipe s’est réorganisée autour de nouvelles personnalités. À Monza, lors du Grand Prix d’Italie, le conseiller exécutif Flavio Briatore a été rejoint pour la première fois sur le terrain par Steve Nielsen, désormais directeur de course.

Sur la piste, Gasly reste l’unique pilote Alpine à inscrire des points cette saison, les 20 cumulés par l’équipe. Ses coéquipiers Jack Doohan et Franco Colapinto ont peiné à s’affirmer dans la seconde monoplace, alors qu’Alpine prépare déjà 2026, année charnière pour la Formule 1. L’écurie reviendra alors au statut de motoriste, abandonnant le bloc Renault au profit d’un moteur Mercedes, conformément à la nouvelle réglementation technique. Gasly, qui avait déclaré plus tôt en 2025 croire à une chance d’être champion du monde avec ces changements, sera au cœur du projet.

Depuis son arrivée, le pilote originaire de Rouen a déjà décroché deux podiums : une troisième place au Grand Prix des Pays-Bas en 2023, suivie par une autre au Grand Prix de São Paulo en 2024. Il s’est également classé troisième lors de la course Sprint du Grand Prix de Belgique la même année. En 2025, son meilleur résultat reste pour l’instant une sixième place lors du Grand Prix de Grande-Bretagne.

« Je suis ravi de m’engager à long terme avec Alpine », a expliqué Gasly. « En tant que Français, et surtout en tant que pilote d’une écurie française, je suis très fier. Depuis que j’ai rejoint l’équipe en 2023, j’ai toujours pensé que c’était le bon choix pour mon avenir. Le soutien et la confiance de Flavio [Briatore], l’engagement de François [Provost] dans le projet de Formule 1, ainsi que les personnes que nous avons à Enstone, ont rendu cette décision naturelle, et je veux être ici dans les années à venir et atteindre notre objectif commun : gagner des courses et des championnats du monde. Nous sommes tous dans le même bateau, et j’ai hâte de poursuivre cette histoire spéciale. »

Dans ses déclarations, Briatore a ajouté que l’attitude « immense » de Gasly était essentielle pour l’équipe après cette période tumultueuse.

« Depuis mon retour dans l’équipe, j’ai toujours souligné l’importance de renforcer et de développer la compétitivité de l’équipe Alpine Formula 1 Team », a-t-il déclaré. « Nous sommes bien préparés pour la nouvelle ère de la Formule 1, qui débutera en 2026, et nous avons désormais confirmé notre pilote principal pour nous mener vers l’avenir. Pierre a été un atout immense pour l’équipe pendant cette période difficile. J’ai été très impressionné par son attitude, son dévouement et son talent, et nous sommes impatients de poursuivre ce projet ensemble pendant longtemps. »

Sondage F1 – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix d’Italie 2025 ?

Oscar Piastri arrive à Monza avec une solide place de leader du Championnat du monde des pilotes, mais aussi avec le statut de pilote ayant signé le plus de pole depuis le début de la saison. Ils en comptabilisent cinq et est suivi de près par Lando Norris et Max Verstappen qui comptent quatre pole positions. Suivent George Russell et Charles Leclerc avec 1 pole position chacun. 

GP d’Italie – Norris et McLaren reprennent les commandes à Ferrari lors des EL2

Lando Norris a entamé le Grand Prix d’Italie de la meilleure des manières en signant le meilleur chrono des essais libres à Monza. Le pilote McLaren, distancé de 34 points par son coéquipier Oscar Piastri après son abandon malheureux aux Pays-Bas, a répondu sur la piste avec un tour en 1:19.878s. Derrière lui, Charles Leclerc (Ferrari) et Carlos Sainz (Williams) se sont glissés à moins d’un dixième, tandis que Piastri, seulement quatrième, devra aussi répondre à une enquête des commissaires pour non-respect des consignes du directeur de course Rui Marques.

Le début de week-end s’est révélé plus compliqué pour Kimi Antonelli. Déjà marqué par une sortie prématurée l’an dernier au même endroit, le jeune pilote Mercedes a répété l’erreur en partant dans le gravier à la chicane Ascari dès la FP2, provoquant un drapeau rouge. Au même moment, Norris dominait avec un temps de 1:21.012s sur pneus moyens, avant d’améliorer sur tendres pour franchir la barre des 80 secondes et sécuriser le meilleur temps de la journée. Derrière, Lewis Hamilton, auteur du meilleur chrono en FP1, a confirmé le rythme de Ferrari en se classant deuxième provisoire, mais n’a pu rivaliser avec son ancien coéquipier. Leclerc, en difficulté avec l’adhérence, a fini à 0,083s du Britannique après un passage par le gravier, tandis que Sainz et Verstappen se sont également invités dans la bataille. Piastri, après une première tentative manquée, est remonté au troisième rang avant de céder en fin de séance.

À l’approche du drapeau à damier, Hamilton et Verstappen ont complété le top 5, suivis par Alex Albon (Williams) et Nico Hülkenberg (Sauber). Yuki Tsunoda (Red Bull) et George Russell (Mercedes) ont terminé dans le top 10, le Britannique étant ralenti par des excursions dans le gravier des Lesmo. Plus bas dans le classement, Franco Colapinto (Alpine) a signé le dernier temps, devancé de justesse par Antonelli, limité à seulement quatre tours sur pneus durs.

Classement et résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Résultats des Essais Libres 2 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lando NORRIS
McLaren 1:19.878 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:19.961 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:19.974 M
4
 
Oscar PIASTRI
McLaren 1:20.059 S
5
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:20.070 S
6
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:20.077 M
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:20.179 M
8
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:20.241 S
9
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:20.269 S
10
 
George RUSSELL
Mercedes 1:20.276 S
11
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:20.383 M
12
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:20.475 M
13
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:20.528 S
14
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:20.607 S
15
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:20.645 S
16
 
Esteban OCON
Haas 1:20.654 S
17
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:20.811 M
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:21.102 S
19
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:21.367 H
20
 
Franco COLAPINTO
Alpine 1:21.564 S
 

F1 – Le Grand Prix de Monaco restera au calendrier jusqu’en 2035

La Formule 1 a confirmé la prolongation à long terme de l’accord avec l’Automobile Club de Monaco (ACM), garantissant la présence du Grand Prix de Monaco au calendrier jusqu’en 2035 au moins. La pérennité de l’épreuve princière avait pourtant été remise en question ces dernières saisons, en raison du manque de spectacle en piste et de la rareté des dépassements, la course 2024 ayant suscité de vives critiques après qu’un drapeau rouge dès le premier tour a conduit à un dénouement figé, sans véritable action en course.

En novembre 2024, un premier contrat de six ans avait déjà été signé, sécurisant la tenue de l’épreuve jusqu’en 2031. Désormais prolongé de quatre saisons supplémentaires, il repousse toute menace de disparition du calendrier. À partir de 2026, le rendez-vous monégasque sera avancé au premier week-end de juin, en échangeant sa place habituelle de fin mai avec le Grand Prix du Canada. Véritable monument de la discipline, Monaco est le troisième plus ancien Grand Prix de l’histoire du championnat du monde, présent depuis 1950 à l’exception des années 1951 à 1955 et de 2020, année où la pandémie de COVID-19 avait entraîné son annulation. Cette prolongation assure donc à l’épreuve la poursuite d’une tradition de plus de sept décennies au cœur de la Principauté.

« Les rues de Monaco résonnent du bruit de la Formule 1 depuis les débuts de ce sport, je suis donc ravi d’annoncer la prolongation de cet événement fantastique jusqu’en 2035 », a expliqué Stefano Domenicali, le patron de la F1. « C’est une course emblématique, appréciée de tous les pilotes et fans, avec une ambiance unique grâce à son emplacement dans la principauté la plus glamour du monde. Je tiens à remercier tout particulièrement Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco, Michel Boeri, président de l’Automobile Club de Monaco, et toutes les personnes qui ont contribué à assurer l’avenir à long terme de ce partenariat historique. » Le Prince Albert lui-même a également ajouté que la prolongation de la course était « la preuve de notre succès collectif ».

« Le renouvellement du Grand Prix de Monaco jusqu’en 2035 s’inscrit dans une tradition sportive et historique à laquelle la Principauté reste profondément attachée », a-t-il déclaré. « Je ne peux que me réjouir de cet engagement renouvelé, qui témoigne de notre succès collectif, de l’excellence de notre collaboration avec la Formule 1 et de la place unique qu’occupe Monaco dans le paysage international du sport automobile. »

Le président de l’ACM, Michel Boeri, a remercié M. Domenicali pour sa « confiance renouvelée », tout en affirmant que cet accord « réaffirme notre engagement » envers la course. « Je tiens à remercier chaleureusement Son Altesse Sérénissime le Prince Albert II de Monaco pour son soutien indéfectible, ainsi que Stefano Domenicali pour sa confiance renouvelée », a-t-il déclaré. « L’Automobile Club de Monaco se réjouit de cette prolongation de quatre ans, qui reflète la relation forte et durable entre la Formule 1 et la Principauté de Monaco. Cet accord réaffirme plus que jamais notre engagement à offrir un week-end de course exceptionnel, inégalé et de renommée mondiale aux fans passionnés qui viennent du monde entier pour assister au Grand Prix de Monaco, organisé pour la première fois en 1929. Je tiens également à saluer le travail remarquable de la communauté F1 et de tous les bénévoles, ainsi que celui des institutions monégasques, dont l’implication est essentielle à la réussite de cet événement extraordinaire. »

EL1 – Hamilton en tête à Monza et emmène un doublé Ferrari devant les Tifosi

Lewis Hamilton a redonné de l’éclat à sa première saison compliquée chez Ferrari en signant le meilleur temps des essais libres à Monza, seulement la deuxième fois qu’il mène une séance depuis son arrivée très médiatisée en provenance de Mercedes. Le septuple champion du monde sort d’une série difficile, ponctuée par son accident aux Pays-Bas le week-end dernier, mais lui comme la Scuderia avaient laissé entendre une tendance à la hausse. Difficile de dire si Ferrari a poussé son unité de puissance pour frapper les esprits, mais ce premier signal, à domicile, est positif : Hamilton a bouclé un 1’20’’117, 0’’169 devant Charles Leclerc, pour un doublé rouge. Carlos Sainz, au volant de la Williams, a complété le top 3 à plus d’une demi-seconde du Britannique.

Dans les dix premières minutes, Ferrari a brièvement verrouillé la tête en pneus médiums, autour de 1’22’’, avant que les chronos ne chutent sous l’impulsion d’Alex Albon (Williams), en gommes dures, et de Lando Norris (McLaren). Avec quinze minutes encore au chrono, Max Verstappen (Red Bull) passait sous les 81 secondes en 1’20’’751. Le quadruple champion s’est toutefois plaint d’un « manque d’adhérence » et n’a pas converti sa vitesse en fin de séance. Leclerc, ovationné par les tribunes, décochait ensuite un tour en pneus tendres quatre dixièmes plus rapide que la référence du Néerlandais, reléguant alors Hamilton à 0’’477. Mais dans les cinq dernières minutes, l’Anglais arrachait la référence et conservait la première place jusqu’au drapeau.

Derrière, Verstappen terminait quatrième, devant Kimi Antonelli (Mercedes), auteur de plusieurs chauds moments mais finalement à 0’’823 de Hamilton. George Russell bouclait la séance au huitième rang derrière Albon. Fernando Alonso et Isack Hadjar complétaient le top 10. Le Français a reçu un drapeau noir et blanc pour non-respect de la voie de dégagement à la deuxième chicane, coupée au lieu du parcours imposé par le directeur de course Rui Marques. Journée délicate pour Norris : deux tentatives en pneus tendres avortées après des excursions dans les graviers aux Lesmo l’ont laissé sixième, à 0’’904.

Oscar Piastri, leader du championnat, cédait sa MCL39 au réserviste Alex Dunne pour une deuxième séance d’EL1 cette année. Retardé par un problème de casque, l’Irlandais n’avait toujours pas de temps après une demi-heure, puis ouvrait le bal des pneus tendres avant de se classer 16e. Paul Aron, remplaçant Franco Colapinto chez Alpine, fermait la marche à deux secondes. La séance a par ailleurs été interrompue par un drapeau rouge à mi-parcours pour dégager le gravier répandu sur la piste dans la chicane d’Ascari. 

Classement et résultats des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

Découvrez les résultats complets de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Italie de F1 2025 à Monza !

Résultat des Essais Libres 1 du Grand Prix d’Italie de F1 2025

# Pilote Écurie Chrono Pneus
1
 
Lewis HAMILTON
Ferrari 1:20.117 S
2
 
Charles LECLERC
Ferrari 1:20.286 S
3
 
Carlos SAINZ
Williams 1:20.650 S
4
 
Max VERSTAPPEN
Red Bull 1:20.692 S
5
 
Kimi ANTONELLI
Mercedes 1:20.940 S
6
 
Lando NORRIS
McLaren 1:21.021 M
7
 
Alexander ALBON
Williams 1:21.073 H
8
 
George RUSSELL
Mercedes 1:21.110 S
9
 
Fernando ALONSO
Aston Martin 1:21.114 S
10
 
Isack HADJAR
Racing Bulls 1:21.158 H
11
 
Gabriel BORTOLETO
Stake 1:21.172 S
12
 
Nico HULKENBERG
Stake 1:21.179 S
13
 
Liam LAWSON
Racing Bulls 1:21.201 S
14
 
Yuki TSUNODA
Red Bull 1:21.292 S
15
 
Lance STROLL
Aston Martin 1:21.295 S
16
 
Alex DUNNE
McLaren 1:21.606 S
17
 
Esteban OCON
Haas 1:21.642 S
18
 
Pierre GASLY
Alpine 1:21.653 S
19
 
Oliver BEARMAN
Haas 1:22.058 S
20
 
Paul ARON
Alpine 1:22.153 S

Combien de GP reste-t-il à Norris pour tenter de renverser Piastri ?

Le championnat du monde de Formule 1 a pris une tournure bien différente de ce à quoi l’on pouvait s’attendre, lors de la dernière manche en date, sur le circuit de Zandvoort. En effet, le tracé hollandais a été le lieu d’un carton plein pour Oscar Piastri, qui a conforté son avance au championnat du monde de manière extrêmement significative sur son équipier McLaren Lando Norris, en remportant le GP tandis que son rival abandonnait sur une avarie technique, sans incrire le moindre point !

Il ne reste plus que 9 GP cette raison à Lando Norris pour tenter de renverser la vapeur et challenger Piastri dans la lutte pour le titre mondial 2025. Très clairement, l’Australien a désormais pris une option non négligeable sur la couronne mondiale ! 

Pour la prochaine étape de la saison, la F1 pose les valises à Monza, en Italie. 

Trois manches de cette fin de saison proposeront un format comprenant une course Sprint le samedi et délivrant ainsi plus de points qu’à l’accoutumée. Les pilotes connaitront donc moins de séances d’essais sur ces week-ends, et une seconde séance de qualifications, l’une correspondant à la course Sprint et la seconde au Grand Prix du dimanche.

Le calendrier F1 2025 des courses demeurant à disputer : 

5-7 septembre Italy Italie Monza
19-21 septembre Azerbaijan Azerbaïdjan Bakou
3-5 octobre Singapore Singapour Singapour
17-19 octobre United States USA (sprint) Austin
24-26 octobre Mexico Mexico Mexico
7-9 novembre Brazil São Paulo (sprint) Interlagos
21-23 novembre (20-22 en local) United States Las Vegas Las Vegas
28-30 novembre Qatar Qatar (sprint) Losail
5-7 décembre United Arab Emirates Abu Dhabi Yas Marina

Verstappen avec des attentes avec Monza, « un circuit à l’ancienne »

Ambitions très différentes, comme toujours, chez les deux équipiers Red Bull Racing alors que la F1 a posé ses valises à Monza. Pour Max Verstappen, il s’agira de continuer à tirer le meilleur d’une machine qui n’est clairement pas la meilleure du plateau et rend un niveau de performance important à la McLaren, mais en restant au contact pour provoquer des opportunités. Auteur d’un beau podium (P2) chez lui aux Pays-Bas, le Hollandais peut difficilement croire à la défense mathématique de son titre mondial 2024 mais reste déterminé à tenter de jouer la victoire à chaque occasion qui se présentera.

Pour son équipier Yuki Tsunoda, les choses sont aussi claires, à un autre niveau : il faut convaincre le management de Red Bull avant le GP du Mexique, date à laquelle Helmut Marko, Laurent Mekies et les grands noms du team décideront qui associer à Verstappen en 2025. Sous observation : les performances du Japonais, bien entendu, qui ne dispose désormais plus d’un matériel différent de celui de son équipier, et celles d’Isack Hadjar, qui continue d’impressionner dans l’équipe-soeur Racing Bulls.

« Terminer deuxième à Zandvoort était un bon résultat pour nous, et c’était formidable de pouvoir célébrer devant mon public et ressentir son soutien », commente Verstappen. « À Monza, c’est un circuit très rapide qui a bien sûr une grande histoire et des fans passionnés. En tant qu’équipe, nous devons travailler sur certains points pour nous améliorer, notamment la gestion des pneus. Il s’agit de maintenir nos performances depuis les qualifications jusqu’à la course et d’avoir le rythme sur les longs relais, en particulier sur ce circuit. J’apprécie ce circuit à l’ancienne et nous verrons ce que la semaine nous réserve. »

« Marquer des points à Zandvoort le week-end dernier a été un véritable pas dans la bonne direction, et c’était génial de revenir dans le peloton. J’emporte cette confiance avec moi à Monza, qui est vraiment comme une course à domicile pour moi », poursuit de son côté Tsunoda. « Je vis en Italie une partie de l’année, donc ce sera agréable de profiter du confort de chez moi, et bien sûr de la cuisine ! L’équipe m’a déjà demandé des recommandations locales, et j’emmènerai mon équipe manger une pizza avant le début de la semaine de course. Monza est l’un des circuits classiques du calendrier, et tous les pilotes l’attendent avec impatience. Nous avons progressé course après course, et nous continuerons à nous efforcer d’améliorer la voiture et nos performances. Nous espérons terminer la saison européenne sur une note positive. »

 

 

 

Lewis Hamilton renomme son organisation Project 44

Project 44, l’organisation de Lewis Hamilton, et qui compte une dizaine d’employés, a changé de nom. Devenue Lewis Hamilton Ventures, elle se repose plsu activement d’un point de vue image et marketing sur la personalité de son créateur, le pilote Ferrari Lewis Hamilton.

Lewis Hamilton Ventures gère tous les aspects de la carrière et des activités commerciales du septuple champion du monde de Formule 1, et a pour but de développer de plus en plus, selon les dires du principal intéressé, ses activités philantropiques.

« Je suis fier de vous présenter LEWIS HAMILTON VENTURES, l’organisation (anciennement connue sous le nom de Project 44) qui gère tous les aspects de ma carrière et de mes activités commerciales », a déclaré le septuple Champion du monde de Formule 1. « Bien que je me concentre principalement sur la course automobile, cette équipe dévouée m’aide à obtenir des résultats et supervise toutes les activités en dehors des circuits. »

« Nous nous sommes développés au cours des 18 derniers mois et cette relance souligne vraiment notre engagement envers l’excellence, la croissance et l’apprentissage. Je suis ravi de l’équipe que j’ai constituée. Leur concentration et leur engagement m’inspirent profondément et j’ai hâte de voir ce que nous pourrons accomplir ensemble. »

A noter que Lewis Hamilton compte de très nombreux contrats de partenariat et sponsoring personnels et est amabassadeur de nombreuses initiatives philantrophiques ou à caractère non lucratif. Il garde également un fort intérêt pour l’exploitation de son image sur de nombreuses scènes de la mode, la musique, ou encore du cinéma, ayant été co-producteur du film F1, avec Brad Pitt.

En 2025, les team principals sont plus que jamais des ingénieurs

La tendance des directeurs d’équipe qui sont avant tout des figures politiques et roublards du paddock deviennent de plus en plus rares. Incarnation ces 20 dernières années d’un homme qui savait affronter politique sportive, économique et des coulisses du sport, Christian Horner appartient à cette « race » de directeurs d’équipes, comme Flavio Briatore (Alpine) ou encore Toto Wolff (Mercedes) et Gunther Steiner (ex-Haas) à ne pas avoir de bagage technique particulier.

Ces dernières années, la tendance a été à promouvoir au sommet des organigrammes F1 des éminences grises ayant fait leurs armes en qualité de responsables techniques de haut rang. Ainsi, le départ de Christian Horner de chez Red Bull marque une vraie transition, du fait qu’il permet à l’ingénieur Laurent Mekies, qui avait remplacé Franz Tost, de prendre ses responsabilités et, par glissement, à Alan Permane de monter en grade chez Racing Bulls. Récemment, l’ingénieur Steve Nielsen a aussi été placé en responsabilités chez Alpine en lieu et place d’Oliver Oakes. 

Les directeurs d’équipes F1 à l’été 2025

Equipe Directeur d’Equipe
McLaren Andrea Stella
Ferrari Fred Vasseur
Red Bull Laurent Mekies
Mercedes Toto Wolff
Aston Martin Andy Cowell
Alpine Steve Nielsen
Racing Bulls Laurent Mekies
Williams James Vowles
Kick Sauber Jonathan Wheatley 

Villeneuve conseille à Hamilton de ne songer à la retraite qu’en cas de perte de passion

Le champion du monde 1997 Jacques Villeneuve a estimé que Lewis Hamilton ne devrait envisager la retraite qu’au moment où il perdrait sa passion pour la course. Le pilote Ferrari traverse une période compliquée, marquée par un abandon au Grand Prix des Pays-Bas à la suite d’une rare erreur dans le virage 3, son premier en rouge. Le septuple champion du monde n’a inscrit des points qu’une seule fois lors des trois dernières épreuves, avec des qualifications ratées à Spa et en Hongrie, où Charles Leclerc avait signé la pole. Après sa sortie de piste à Zandvoort et des interviews difficiles à digérer, Hamilton avait lui-même reconnu s’être senti « inutile », tout en laissant entendre que certains problèmes internes persistaient chez Ferrari.

À 40 ans, Hamilton reste lié par un contrat pluriannuel avec la Scuderia, mais les contre-performances récentes alimentent les spéculations sur son avenir. Alors que la F1 se prépare à un important changement réglementaire en 2026, notamment sur le plancher des monoplaces, certains estiment que ces évolutions pourraient lui redonner un avantage et lui permettre d’exprimer un pilotage plus agressif. Villeneuve, interrogé par ComeOn Ontario, a néanmoins tenu à rappeler qu’Hamilton devrait décider de sa sortie uniquement lorsque la passion ne guidera plus sa carrière, et non sous la pression des résultats actuels.

« Vous ne prenez pas votre retraite parce que les gens pensent que vous n’êtes plus assez bon. Vous prenez votre retraite parce que vous préférez ne pas aller sur le circuit le matin quand vous vous réveillez », a-t-il déclaré. « C’est peut-être ce que vous vous dites : ‘Non, ce n’est plus la vie que je veux mener.’ C’est très, très différent. »

« Si vous êtes toujours compétitif et que vous avez encore ce qu’il faut, n’abandonnez pas. Trouvez un moyen. Ne cherchez pas de moyen. La retraite n’est pas seulement liée aux résultats. C’est un état d’esprit, une motivation intérieure, une passion. Aimez-vous toujours ce que vous faites ? Cela vous apporte-t-il quelque chose ? Et cela touche à beaucoup de choses : la psychologie, le bonheur ou non, l’épanouissement, l’argent. C’est un mélange de plusieurs choses. Alors, faites le calcul. Qu’est-ce que cela vous apporte et qu’est-ce que cela vous enlève ? C’est à ce moment-là que vous prenez votre décision. »

Hamilton rendra hommage à Niki Lauda avec un casque spécial à Monza

Lewis Hamilton a confirmé qu’il portera un casque commémoratif lors de son premier Grand Prix d’Italie au volant de Ferrari. Le septuple champion du monde arborera un design jaune et blanc, marqué du nom de Niki Lauda, pour honorer la mémoire de la légende autrichienne. Il s’agira de son premier casque spécial depuis son arrivée à Maranello cet hiver, à la suite de son transfert très médiatisé depuis Mercedes. Ferrari célébrera parallèlement le 50e anniversaire du premier titre mondial de Lauda, décroché en 1975 avec la célèbre 312T, en présentant une livrée revisitée. Hamilton et Charles Leclerc porteront également des combinaisons rétro bleu et blanc pour renforcer l’hommage au triple champion du monde.

Ce week-end aura une portée particulière pour Hamilton, qui entretenait un lien fort avec Lauda durant ses années chez Mercedes. Président non exécutif de l’écurie allemande jusqu’à sa disparition en 2019, l’Autrichien avait joué un rôle essentiel dans le recrutement du Britannique en 2012, un choix décisif qui allait ouvrir la voie à six titres mondiaux et à une ère de domination inédite en Formule 1.

En parlant de Lauda en 2020, Hamilton se souvient : « Niki est quelqu’un qui me manque et qui, je pense, nous manque tous énormément. C’est un sujet difficile à aborder ; quelqu’un que vous appréciez tant et que le monde a finalement perdu, mais je n’ai que de merveilleux souvenirs avec Niki. Mes souvenirs les plus chers sont probablement ceux de nos premières conversations. Nous avons commencé à discuter en 2012 et je me souviens avoir reçu un appel de Niki alors que j’étais chez moi pendant la journée. Il essayait de me convaincre de rejoindre l’équipe. C’était très cool de recevoir un appel d’un champion du monde et d’une icône comme Niki. »

« C’était un homme très positif, drôle et divertissant, qui avait toujours des histoires passionnantes à raconter. C’était un pilote né. Il réfléchissait toujours à la manière dont nous pouvions nous améliorer. Le plus beau signe de reconnaissance de Niki était que, si vous faisiez du bon travail, il vous tirait son chapeau. C’était sa façon de dire : « Bravo ! »

« Nous discutions souvent après les courses et il me posait des questions telles que : « Hé, Lewis, de quoi as-tu besoin pour t’améliorer ? De quoi as-tu besoin ? » Il était toujours en quête de progrès. Si je devais retenir une chose de lui, ce serait ça. En tant que pilote et au sein d’une équipe, il faut naturellement travailler ensemble, mais il faut aussi diriger. Il faut diriger l’équipe, poser les questions, creuser en profondeur et pousser tout le monde. Je suis reconnaissant de cette opportunité et j’aimerai toujours Niki. Je sais qu’il est avec nous à chaque course, en esprit. »

Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton
Lewis Hamilton

Colton Herta va rouler en F2, un pari risqué pour atteindre la F1

Colton Herta a décidé de franchir un cap majeur dans sa carrière en quittant l’IndyCar à la fin de la saison pour rejoindre la Formule 2 en 2026, un choix qu’il décrit lui-même comme « un gros risque » mais qui pourrait lui ouvrir enfin les portes de la Formule 1.

L’Américain de 25 ans a été officialisé mercredi par Cadillac comme pilote d’essai et de développement, alors que la marque s’apprête à faire ses débuts en F1 en 2026 avec Sergio Pérez et Valtteri Bottas comme titulaires. Dans ce rôle, Herta participera au travail de développement en simulateur et pourra prendre part à certaines séances d’essais libres, mais son programme principal se déroulera en F2. L’objectif est clair : accumuler les points nécessaires pour obtenir la super licence FIA, indispensable pour courir en F1, et se familiariser avec les circuits européens ainsi qu’avec les pneus Pirelli, réputés difficiles à gérer. Malgré son expérience et son statut de star en IndyCar, Herta a longtemps été bloqué par un système de points qui favorise les formules de promotion européennes, et son passage en F2 apparaît aujourd’hui comme une étape incontournable pour concrétiser son rêve.

Ce choix comporte toutefois des risques, car la F2 est l’une des disciplines les plus exigeantes au monde, avec des monoplaces identiques qui mettent en valeur le talent brut et la capacité d’adaptation des pilotes. Herta, qui n’a que peu d’expérience en monoplace en Europe, devra rapidement trouver ses marques pour convaincre et ne pas compromettre son avenir. Pour Cadillac, ce pari est stratégique : intégrer un pilote américain dans son programme pourrait représenter un atout considérable à l’heure où la F1 connaît une popularité croissante aux États-Unis. Pour Herta, il s’agit probablement de la dernière grande opportunité de sa carrière pour atteindre l’élite et décrocher enfin une place sur la grille de Formule 1.

« Nous avons eu la chance de garder Colton chez Andretti dans l’équipe IndyCar », a déclaré Towriss, s’exprimant dans le podcast Off-Track with Hinch and Rossi au sujet de Herta, neuf fois vainqueur d’une course IndyCar. « Aujourd’hui, il va poursuivre son rêve en Formule 1, et pour cela, il va prendre un risque assez important. Il quitte l’IndyCar. Il ne passe pas directement à la Formule 1. Il y a un rôle de pilote d’essai et de développement, et il va passer en F2. Il va apprendre les circuits, il va apprendre les pneus. Les pneus jouent un rôle important dans ce domaine. C’est très différent de l’IndyCar, de ce point de vue. Je ne pourrais donc être plus fier de Colton, qui est prêt à prendre ce risque pour poursuivre son rêve. »

Daniel Ricciardo met en vente sa Valkyrie estimée à plus de 2,5 millions d’euros

L’ancienne star de la Formule 1 Daniel Ricciardo s’apprête à se séparer d’un véritable bijou automobile : son Aston Martin Valkyrie, l’une des hypercars les plus exclusives de la planète. La voiture sera proposée aux enchères le 10 octobre prochain, lors du Zoute Concours Auction à Knokke, en Belgique.

La Valkyrie n’est pas une supercar ordinaire. Conçue par Adrian Newey, l’ingénieur de génie derrière les plus grands succès de Red Bull en Formule 1, elle est le fruit d’une collaboration entre Aston Martin et Red Bull Advanced Technologies. Avec son aérodynamique extrême et son moteur V12 atmosphérique de 6,5 litres développé par Cosworth, elle incarne la philosophie d’une F1 homologuée pour la route.

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Produite à seulement 150 exemplaires, la Valkyrie de Ricciardo porte le châssis n°89. L’Australien avait commandé son modèle personnel alors que le projet était encore en développement. Par la suite, il y a ajouté pour 141 500 £ d’options supplémentaires issues du catalogue officiel d’Aston Martin, portant sa configuration à un niveau encore plus exclusif.

Malgré son caractère exceptionnel, la voiture n’a quasiment jamais roulé : son compteur affiche seulement 160 kilomètres, ce qui la place dans un état proche du neuf.

L’ex pilote de F1 pourrait voir son investissement initial largement récompensé. La Valkyrie est aujourd’hui estimée entre 2,4 et 2,8 millions d’euros, un prix qui reflète à la fois sa rareté et son prestige.

F1 – Les prévisions météo pour le Grand Prix d’Italie 2025

La 16ᵉ manche du championnat du monde de Formule 1 se tient ce week-end sur le mythique circuit de Monza, dernière étape européenne de la saison. Oscar Piastri abordera ce rendez-vous en leader du classement pilotes, avec 34 points d’avance sur son coéquipier McLaren Lando Norris, victime d’un abandon cruel aux Pays-Bas.

Après un Grand Prix de Zandvoort marqué par des conditions météo changeantes, le paddock s’apprête à vivre un week-end bien plus stable. Vendredi, les deux premières séances d’essais libres devraient se dérouler sous un ciel dégagé, avec des températures comprises entre 24 et 27°C.

Samedi, la dernière séance d’essais et les qualifications se tiendront dans des conditions similaires, autour de 25°C, même si un vent léger pourrait s’inviter sans réelle incidence sur la performance.

Le dimanche, jour de course, s’annonce comme le plus chaud du week-end, avec des températures maximales attendues à 29°C. Cette chaleur pourrait jouer un rôle clé dans la gestion des pneumatiques et influencer la stratégie des équipes sur les 53 tours du tracé lombard.

Ferrari – Jock Clear devrait quitter la Scuderia après près de dix ans de collaboration

Selon les informations du Corriere dello Sport, Jock Clear, ingénieur en chef de Ferrari, a décidé de quitter l’écurie italienne après près d’une décennie passée à Maranello. Arrivé en 2015, le Britannique de 61 ans occupait également un rôle clé en tant qu’entraîneur de Charles Leclerc et supervisait la Ferrari Driver Academy (FDA), désormais confiée à Marc Gené.

Clear est l’un des ingénieurs les plus expérimentés du paddock, avec un parcours riche auprès d’équipes prestigieuses telles que Benetton, Williams, Honda, Brawn GP et Mercedes. Il s’était notamment illustré comme ingénieur de course de Jacques Villeneuve lors de son sacre mondial en 1997 avec Williams. Par la suite, il a travaillé aux côtés de plusieurs champions du monde, parmi lesquels Michael Schumacher, Nico Rosberg et Lewis Hamilton durant leur passage chez Mercedes.

Ce départ intervient dans un contexte particulier pour Ferrari, actuellement en lutte avec McLaren pour la deuxième place du championnat constructeurs, le titre étant d’ores et déjà promis ailleurs. L’écurie italienne n’a pas encore officialisé la nouvelle, et l’avenir de Clear en Formule 1 reste pour l’heure incertain. De même, l’identité de son successeur technique n’a pas été précisée.

Marc Gené, en revanche, voit ses responsabilités s’élargir. L’Espagnol, ancien pilote de F1 (36 départs entre 1999 et 2004 avec Minardi et Williams), avait déjà une longue histoire avec Ferrari en tant que pilote d’essai (2005-2010) et vainqueur des 24 Heures du Mans 2009 avec Peugeot.

Officiel – Colton Herta nommé pilote de tests de l’équipe Cadillac F1

L’ équipe Cadillac Formula 1 a annoncé mercredi que Colton Herta, neuf fois vainqueur de la NTT INDYCAR SERIES, officiera comme pilote d’essais alors que l’équipe se prépare à rejoindre la grille de F1 pour la saison 2026 du Championnat du monde de Formule 1.

Pour Herta, 25 ans, la saison 2026 marquera un retour dans les rangs des courses européennes, puisque le pilote de deuxième génération – le fils du pilote IndyCar et ChampCar Bryan Herta – a fait ses débuts en course européenne en 2015. Sur une période de deux ans, il a remporté quatre victoires, six podiums et cinq pole positions dans le championnat Euroformula Open et a ensuite participé à six épreuves de F3 britanniques, remportant trois podiums, dont une victoire à Brands Hatch, avant de retourner en Amérique en 2017.

Après sa septième saison en INDYCAR, Herta a enregistré neuf victoires, 16 pole positions et mené plus de 1 000 tours en 116 départs. Il détient également le titre de plus jeune pilote à remporter une course et une pole position en INDYCAR SERIES, un exploit réalisé en 2019 sur le Circuit des Amériques, domicile du Grand Prix des États-Unis de F1. Outre une brillante carrière en INDYCAR, Herta a remporté plusieurs victoires de catégorie en IMSA Weathertech Sportscar Championship aux 24 Heures Rolex de Daytona (2019 et 2022) et une victoire au classement général aux 12 Heures de Sebring en 2024.

En transition vers un nouveau rôle au sein de TWG Motorsports, Herta est le premier pilote d’essai nommé par l’écurie Cadillac Formula 1 , suite à l’annonce le mois dernier que le duo expérimenté de F1 Valtteri Bottas et Sergio « Checo » Perez formera le tout premier duo de pilotes de course de l’équipe pour sa première saison l’année prochaine. Les annonces concernant le programme de course 2026 de Herta seront faites en temps voulu.

« Je suis extrêmement heureux de rejoindre l’écurie Cadillac de Formule 1 en tant que pilote d’essai », a commenté Herta.« C’est une opportunité de rêve, pour laquelle je travaille depuis longtemps. Faire partie de l’écurie Cadillac F1 à un moment aussi crucial est une opportunité que je ne pouvais pas laisser passer. Mon rêve a toujours été de courir en Formule 1, et je considère ce départ comme un grand pas vers cet objectif. Pour l’instant, je me concentre sur le fait de donner tout ce que je peux à Cadillac F1 et de contribuer à la construction d’une équipe compétitive. »

La Malaisie exclut le retour de la F1 en raison des coûts élevés d’organisation

Le retour du circuit international de Sepang au calendrier F1 nécessiterait que le gouvernement malaisien verse plus de 71 millions de dollars américains par an.

La ministre des Sports, Hannah Yeoh, a déclaré que l’organisation de la série coûterait à elle seule 300 millions de ringgits malaisiens (71 millions de dollars américains) par an.

En plus du coût des droits d’organisation, le circuit devrait investir des frais d’entretien importants, de l’ordre de dix millions de ringgits malaisiens (2,4 millions de dollars américains) par an.

« La Malaisie doit également s’engager dans un contrat de trois à cinq ans avec Liberty Media [détenteur des droits commerciaux de la Formule 1], ce qui représente un engagement d’environ 1,5 milliard de ringgits [354,8 millions de dollars américains] pendant cette période », a déclaré Mme Yeoh.

« Le calendrier actuel des courses est très chargé et si la Malaisie souhaite à nouveau accueillir une course, nous devrons rivaliser avec d’autres pays pour obtenir une place dans le calendrier », a-t-elle ajouté.

La Malaisie a accueilli la Formule 1 pour la première fois en 1999 sur le circuit international de Sepang, avant de disparaître du calendrier en 2018 en raison de la baisse du nombre de spectateurs et de la spirale des coûts. Le championnat ne se rend désormais en Asie de l’Est que trois fois par saison, avec des courses en Chine, au Japon et à Singapour, mais cela pourrait changer à l’avenir.

En juin, le gouvernement thaïlandais a approuvé un plan de 1,2 milliard de dollars américains pour organiser une course urbaine à Bangkok à partir de 2028. Cependant, la Malaisie n’a pas complètement exclu la possibilité d’accueillir à nouveau des événements de Formule 1.

« Nous sommes ouverts à cette idée et pouvons coopérer », a déclaré M. Yeoh. « La Formule 1 est un événement sportif très prestigieux qui est suivi par de nombreux fans à travers le monde. Donc, si nous en avons les moyens, c’est un événement intéressant à organiser en Malaisie. »

Pour que cela soit possible, la Malaisie aurait besoin du soutien d’un tiers, tel que Petronas, la multinationale malaisienne du pétrole et du gaz, qui est actuellement le sponsor principal de l’écurie Mercedes de Formule 1.