Classement et résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Résultats des EL3 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurieTempsPneus
1Charles LeclercFerrari1:25.498S
2Oscar PiastriMcLaren+0.068S
3Max VerstappenRed Bull+0.087S
4Lando NorrisMcLaren+0.108S
5Yuki TsunodaRed Bull+0.606S
6Oliver BearmanHaas+0.614S
7Alexander AlbonWilliams+0.621S
8George RussellMercedes+0.627S
9Isack HadjarRacing Bulls+0.631S
10Liam LawsonRacing Bulls+0.758S
11Lewis HamiltonFerrari+0.834S
12Carlos SainzWilliams+0.834S
13Esteban OconHaas+0.879S
14Kimi AntonelliMercedes+0.924S
15Nico HulkenbergSauber+1.001S
16Gabriel BortoletoSauber+1.003S
17Fernando AlonsoAston Martin+1.396M
18Franco ColapintoAlpine+2.099M
19Lance StrollAston Martin+2.102M
20Pierre GaslyAlpine+2.380M

Alpine F1 a officialisé l’arrivée d’un nouveau directeur général

L’écurie Alpine a annoncé le recrutement de Steve Nielsen en tant que directeur général à partir du 1er septembre prochain.

Depuis le départ d’Oliver Oakes, ancien team principal, le management de l’écurie Alpine autour de Flavio Briatore, le conseiller exécutif, apparaissait flou. L’écurie française a donc désormais officialisé la nomination de Steve Nielsen en tant que directeur général qui devrait faire office de team principal en rendant des comptes à Briatore.

« Sous la direction de Flavio Briatore, Steve Nielsen supervisera la gestion quotidienne de l’équipe à Enstone à compter du 1er septembre, en amont du Grand Prix d’Italie à Monza », indique le communiqué.

« Cette nomination marque le retour à Enstone de l’une des figures les plus expérimentées et respectées du sport. Steve Nielsen a déjà occupé différentes fonctions pour Benetton et Renault, dont celles de directeur sportif lors des campagnes auréolées de titres mondiaux en 2005 et 2006. » 

« Depuis, Steve Nielsen a travaillé pour d’autres écuries, et plus récemment à la FIA et en Formule 1, où il a apporté sa riche expérience en gestion et opérations de course. Il a notamment joué un rôle déterminant dans la reprise des compétitions lors de la pandémie en 2020. » 

Dans le même temps, Alpine a annoncé le recrutement de « plusieurs personnes clés dont Kris Midgley comme responsable du développement aérodynamique et Guy Martin en tant que directeur marketing monde ».

Alpine semble encore une fois dans une période de transition alors que l’écurie est la dernière force du plateau en 2025, pointant en 10e place du championnat constructeurs avec seulement 11 points à son actif. 

Sondage – Quel pilote signera la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne ?

Les qualifications du Grand Prix de Grande-Bretagne s’annoncent incertaines avec plusieurs candidats à la pole position et la potentielle menace de la pluie au-dessus du tracé de Silverstone. 

Cette année, c’est Oscar Piastri qui a pour l’instant signé le plus de pole positions avec quatre au compteur. Son coéquipier Lando Norris et Max Verstappen ont eux réalisé trois poles chacun. Enfin, George Russell est le quatrième pilote de la grille à avoir signé au moins une pole cette saison après sa performance réalisée au Canada.

Selon vous, qui signera la pole position du Grand Prix de Grande-Bretagne ?

Combien d’argent gagne l’équipe championne du monde de F1 ?

Pourquoi le championnat des constructeurs est-il si important ? Ce n’est pas très romantique, mais la réponse principale est : l’argent !

Si le championnat du monde des pilotes est plus prestigieux en Formule 1, c’est bien le championnat des constructeurs qui dicte la répartition de la considérable cagnotte en fin de saison, ce qui est bien loin d’être négligeable.

Un pactole de plus d’un milliard en 2023

Le trésor se trouvant dans le coffre-fort représente 50 % des recettes des droits commerciaux de la Formule 1 pour chaque saison, de sorte que le bénéfice déclaré de 3,2 milliards de dollars pour 2023 donne lieu à un fonds estimé à 1,6 milliard de dollars à redistribuer entre les 10 équipes.

Comme vous l’avez compris, ce montant total, servant de base de référence, varie d’année en année. Mais les équipes aiment ce système de gratification qui, sous l’ère Liberty Media, s’est révélé être un véritable transformateur de la santé des équipes de F1, qui sont par ailleurs soumises à la stricte obligation de veiller à respecter un plafond budgétaire dans le domaine des dépenses.

Après déduction de certains bonus, comme les 5 % de Ferrari (soit 80 millions au titre de 2023) en reconnaissance de sa contribution à la popularité mondiale du sport, le montant restant est réparti entre les 10 équipes.

Combien gagne l’équipe championne du monde ?

Les champions du monde de F1 reçoivent une timbale d’environ 14 % du montant décrit ci-dessus. L’équipe arrivée en dernière position dispose tout de même d’un revenu correspondant à 6 %, ce qui signifie que le Petit Poucet de la saison 2023 a tout de même empoché une somme avoisinant les 91 millions de dollars.

En 2023, Red Bull Racing aurait gagné environ 140 millions de dollars.

La différence entre chaque position en 2023 était estimée à 8 millions d’euro, ce qui signifie qu’en terminant troisième au classement cette année, et dans l’hypothèse de revenus similaires de la F1, le team s’octroierait une enveloppe d’environ 16 millions de dollars de moins que l’an dernier.

Tout ceci explique pourquoi la bataille en milieu de plateau et même les dernières positions sont tout aussi féroces que celles de tête. On comprend également bien l’euphorie du clan Alpine au Brésil, auteur d’un double podium salvateur ayant fait monter l’équipe de plusieurs rangs au championnat du monde des constructeurs.

Combien d’argent y a-t-il en jeu en F1 cette fin 2024 ?

Cette année en particulier, il y a bien plus que de l’argent en jeu pour McLaren et Ferrari, qui peuvent l’une comme l’autre achever la saison avec le titre de champion.

Ferrari a remporté le titre des constructeurs pour la dernière fois en 2008, tandis que le dernier triomphe de McLaren remonte à 1998. McLaren a terminé en tête du classement en 2007, mais avait été disqualifiée à la suite de l’affaire du Spygate.

Il s’agit de deux des équipes les plus célèbres du sport, toutes deux désireuses de mettre fin à la domination de Red Bull et de Mercedes depuis le dernier titre de Ferrari.

GP de Grande-Bretagne, EL2 – Norris en tête devant les deux Ferrari

Lando Norris a signé le meilleur temps des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne à Silverstone devançant les Ferrari de Charles Leclerc et de Lewis Hamilton.

10e en EL1, Verstappen n’était toujours pas satisfait de sa monoplace en EL2 comme en témoigne son message radio : « Vous avez vu mes pneus avant dans les virages à haute vitesse ? Ils ne répondent tout simplement pas. » Malgré ses soucis, le Néerlandais a signé le cinquième temps à cinq dixièmes de Norris.

Carlos Sainz est de son côté sous enquête pour avoir rejoint la piste de manière dangereuse. Au milieu de la piste après être parti en tête-à-queue en sortie de virage 7, l’Espagnol n’a pas vu la Sauber de Nico Hülkenberg au moment de se remettre dans le bon sens créant une situation dangereuse.

Lando Norris a donc signé le meilleur temps devant son public en 1:25.816. Deuxième à deux dixièmes au terme de la séance, Charles Leclerc s’est plaint au cours de la session de l’avant gauche en indiquant qu’il y avait du temps au tour à trouver si le problème était solutionné. En fin d’EL2, le Monégasque affichait sa confiance à la radio quant au rythme de course de sa SF-25 : « Je pense que nous devons maximiser la qualif mais les réglages pour la course sont bons ».

Lewis Hamilton, premier des EL1, complète le top 3 des EL2. Oscar Piastri, quatrième, pointe à près de cinq dixièmes de Norris, un écart conséquent entre les coéquipiers McLaren.

Les Mercedes sont apparues en retrait ce vendredi comme en témoigne les sixième et huitième temps de Kimi Antonelli et de George Russell. Les deux Flèche d’Argent étaient ainsi séparées par Lance Stroll septième qui bénéficiait du nouveau plancher sur son Aston Martin.

Les Racing Bulls ont confirmé leur bonne forme du jour avec les deux monoplaces placées dans le top 10, Isack Hadjar devant Liam Lawson. Le Français était le seul tricolore dans les 10 premiers puisqu’Esteban Ocon a signé le 14e chrono et que Pierre Gasly continue de son souffrir au volant de son Alpine avec un 18e temps.

Voir le classement et les résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Classement et résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Les résultats des EL2 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉcurieTempsPneus
1Lando NorrisMcLaren1:25.816S
2Charles LeclercFerrari+0.222S
3Lewis HamiltonFerrari+0.301S
4Oscar PiastriMcLaren+0.470S
5Max VerstappenRed Bull+0.498S
6Kimi AntonelliMercedes+0.567S
7Lance StrollAston Martin+0.614S
8George RussellMercedes+0.707S
9Isack HadjarRacing Bulls+0.708S
10Liam LawsonRacing Bulls+0.808S
11Alexander AlbonWilliams+1.024S
12Fernando AlonsoAston Martin+1.060S
13Gabriel BortoletoSauber+1.088S
14Esteban OconHaas+1.125S
15Yuki TsunodaRed Bull+1.164S
16Carlos SainzWilliams+1.343S
17Nico HulkenbergSauber+1.349S
18Pierre GaslyAlpine+1.358S
19Oliver BearmanHaas+1.410S
20Franco ColapintoAlpine+1.473S

GP de Grande-Bretagne, EL1 – Hamilton devance les McLaren à domicile 

Lewis Hamilton a signé le meilleur chrono de la première séance d’essais libres à Silverstone devant Lando Norris et Oscar Piastri.

La séance a bien débuté côté Isack Hadjar puisqu’à mi-séance c’était lui qui détenait le meilleur temps en 1:27.502 avec les pneus médiums devançant Charles Leclerc et son équipier Liam Lawson. Un début de week-end solide pour le Français et pour son équipe Racing Bulls signant le sixième temps au terme de la séance, deux places devant Lawson.

Deux figures sont à noter au cours de cette séance dans le virage de Copse avec des 360° à très haute vitesse pour Pierre Gasly puis pour Gabriel Bortoleto. Deux incidents impressionnants mais sans conséquence mis à part pour les trains de pneumatiques.

Lewis Hamilton a donc réalisé le meilleur temps des EL1 en 1:26.892 pour 23 millièmes devant Lando Norris et un dixième et demi devant Oscar Piastri, troisième. Charles Leclerc a terminé au quatrième rang au volant d’une SF-25 qui semble à l’aise sur le tracé de Silverstone. George Russell vient ensuite signifiant un troisième britannique dans le top 5.

Il faut aller jusqu’en dixième place pour retrouver trace d’un certain Max Verstappen, le Néerlandais se plaignant une nouvelle fois de sa monoplace. Son coéquipier de la séance se nommait Arvid Lindblad qui a réalisé une heure d’essais solide se classant à cinq dixièmes du quadruple Champion du monde.

En ce qui concerne les deux autres français, Esteban Ocon a signé le 15e temps alors que Gasly s’est classé 19e, le pilote Alpine n’étant pas satisfait de sa voiture. Enfin, il faut noter la séance de Paul Aron 17e pour sa première au volant de la Sauber, devançant son coéquipier du jour, Gabriel Bortoleto. Ce dernier n’a toutefois pas effectué de chrono en pneus tendres contrairement à Aron.

Voir le classement et les résultats du Grand Prix de Grande-Bretagne 

Classement et résultats des EL1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

Les résultats des EL1 du Grand Prix de Grande-Bretagne

PPiloteÉquipeÉcartPneus
1Lewis HAMILTONFerrari1:26.892S
2Lando NORRISMcLaren+0.023S
3Oscar PIASTRIMcLaren+0.150S
4Charles LECLERCFerrari+0.203S
5George RUSSELLMercedes+0.271S
6Isack HADJARRacing Bulls+0.325S
7Alexander ALBONWilliams+0.412S
8Liam LAWSONRacing Bulls+0.459S
9Kimi ANTONELLIMercedes+0.475S
10Max VERSTAPPENRed Bull+0.540S
11Fernando ALONSOAston Martin+0.786S
12Lance STROLLAston Martin+0.952S
13Carlos SAINZWilliams+1.017S
14Arvid LINDBLADRed Bull+1.066S
15Esteban OCONHaas+1.165S
16Franco COLAPINTOAlpine+1.194S
17Paul ARONSauber+1.250S
18Oliver BEARMANHaas+1.255S
19Pierre GASLYAlpine+1.440S
20Gabriel BORTOLETOSauber+1.505M

Business – À qui appartient l’équipe McLaren championne du monde ?

McLaren Group (Mumtalakat Holding Company) appartient conjointement à MSP Sports Capital et CYVN Holdings.

McLaren Racing est une filiale de la marque McLaren, dont la société mère est appelée McLaren Group, qui englobe à la fois les écuries de course et le constructeur automobile. Zak Brown a été placé par les investisseurs à la tête du projet racing, qui comprend des engagements en Formule 1 et en IndyCar, ainsi que le lancement d’un nouveau programme en championnat du monde d’endurance, actuellement dans son « âge d’or » en termes de nombre de constructeurs de renom engagés, et tandis que les activités en Formule E de McLaren arrivent simultanément à leur terme, essentiellement en raison du fait que McLaren n’y voit aucun transfert de technologie réellement possible sur ses supercars routiers, ou, plus largement, en termes d’impact marketing.

En 2023, Mumtalakat, le fonds souverain de Bahreïn, a pris le contrôle total du groupe McLaren après être devenu actionnaire en 2007. Bien que le groupe McLaren soit détenu par l’état souverain de Bahreïn, l’écurie de course dispose d’un investisseur externe, la société d’investissement américaine MSP Sports Capital, qui a acheté 15 % des parts pour 185 millions de livres sterling en 2020, alors que l’écurie cherchait à lever des fonds pendant la pandémie de COVID.

Cette participation a été portée à 33 % en 2022 alors que le sauvetage des assets de l’équipe étaient cruciaux et que Zak Brown a compris le besoin de pérenniser les infrastructures du groupe et l’avenir à moyen terme.

En avril 2025, CYVN Holdings, une société d’investissement détenue par le gouvernement d’Abu Dhabi, a finalisé l’acquisition de McLaren Automotive, la division automobile de la société, qui lui a permis d’acquérir une « participation minoritaire » dans McLaren Racing, qui gère l’écurie de Formule 1. La part de l’équipe qui a été rachetée n’a pas été divulguée, mais l’équipe a confirmé que Mumtalakat restait un « actionnaire majeur » et que ses activités restaient inchangées.

Hamilton va utiliser les réglages de Leclerc pour progresser chez Ferrari

Lewis Hamilton a admis avoir adopté une configuration plus proche de celle de Charles Leclerc sur sa Ferrari, dans l’espoir d’améliorer ses performances. En difficulté depuis le début de la saison, notamment en qualifications, le septuple champion du monde semble néanmoins avoir franchi un cap ces dernières semaines.

Au Grand Prix d’Autriche, Hamilton a signé son meilleur résultat en qualifications avec une quatrième place, qu’il a également conservée en course. Un progrès qu’il attribue en partie au rapprochement de la configuration de monoplace utilisée par son coéquipier.

« La configuration est un peu plus proche de celle de Charles, oui », a répondu Hamilton lorsqu’il a été interrogé par les médias. « J’ai du mal avec l’équilibre, et il conduit une voiture qui sur-braque énormément, et il arrive à faire glisser l’arrière sans dégrader ses pneus. Quand je fais glisser l’arrière, mes pneus se dégradent énormément, et il a fallu deux ans à Carlos [Sainz] pour s’y habituer, donc je ne veux pas faire ça. Je m’améliore, et je suis beaucoup plus proche en qualifications. »

Cependant, cette quatrième place en Autriche a égalé un record indésirable pour Hamilton, qui compte désormais 13 courses consécutives sans podium.
Son dernier podium remonte à 2024, à Las Vegas, où il avait terminé deuxième, ce qui signifie qu’il a égalé sa série de 2023, entre le Grand Prix de Sao Paulo et le Grand Prix d’Espagne.

S’il ne parvient pas à monter sur le podium ce week-end lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, Hamilton établira non seulement un nouveau record de 14 courses sans podium, mais perdra également sa série record de podiums à Silverstone, où il est monté 11 fois sur le podium du Grand Prix de Grande-Bretagne depuis 2014.

Norris reste de marbre face aux rumeurs envoyant Verstappen chez Mercedes : « Honnêtement, je m’en fiche »

Lando Norris reste indifférent aux spéculations entourant l’avenir de Max Verstappen en Formule 1. Alors que les rumeurs d’un transfert du pilote Red Bull chez Mercedes se sont intensifiées, notamment après que George Russell a confirmé l’existence de discussions entre son écurie et le quadruple champion du monde, le pilote McLaren assure ne pas être concerné.

La déclaration de Russell, faite en marge du Grand Prix d’Autriche, a ravivé les spéculations, plaçant Verstappen, Toto Wolff et Christian Horner au cœur des débats. Bien que le Néerlandais affirme vouloir garder le contrôle de son avenir, une clause de son contrat lui permettrait de quitter Red Bull s’il ne figure pas dans le top 3 à la trêve estivale. Actuellement quatrième, Russell pourrait voir sa place menacée, d’autant que son contrat expire fin 2025 et que les négociations pour une prolongation sont en suspens.

Malgré l’agitation croissante autour du sujet, Norris reste serein et affirme que les décisions de Verstappen ne changent rien à son propre parcours.

« Non, honnêtement, je m’en fiche », a déclaré le septuple vainqueur de Grand Prix à Sky Sports F1 lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. « Je me fiche de savoir où il va, mais j’apprécie Max en tant que concurrent, et je suis dur… mais j’aime nos batailles. Et, comme il l’a dit, c’est lui qui décide où il va, et il ira là où il pense que c’est le mieux. »

Helmut Marko met fin aux spéculations sur un départ de Max Verstappen vers Mercedes

Helmut Marko, conseiller de Red Bull, a tenu à clarifier la situation autour des rumeurs liant Max Verstappen à Mercedes. Selon lui, aucun accord ne peut être signé avec l’écurie allemande, malgré l’intensification des spéculations ces derniers jours.

Alors que le quadruple champion du monde est sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, les rumeurs d’un éventuel transfert ont été relancées après les déclarations de George Russell en Autriche, évoquant des discussions en cours entre Mercedes et le clan Verstappen. Si Toto Wolff, Christian Horner et le pilote néerlandais ont tous été interrogés sur le sujet au Red Bull Ring, le dossier continue d’alimenter les débats à l’approche du Grand Prix de Grande-Bretagne.

Malgré les propos passés de Horner, ouvert à un départ si Verstappen en exprimait le souhait, Marko rappelle que le pilote de 27 ans ne peut activer une clause de sortie que s’il n’est pas dans le top 3 au championnat à la pause estivale.

« Il n’a pas signé et il ne peut pas signer », a déclaré Marko au journal Kleine Zeitung. « Cela devient agaçant maintenant. Les mêmes questions reviennent sans cesse, et nous continuons à donner les mêmes réponses, car rien n’a changé depuis le début. »

Sans Max Verstappen, « Red Bull serait derrière Racing Bull », selon Zak Brown

Zak Brown, à la tête de l’écurie McLaren, actuelle leader du Championnat du monde des constructeurs a déclaré : « Red Bull serait derrière Racing Bulls [sans Verstappen]. Ils ont fait un excellent travail et disposent d’une excellente voiture de course. Je pense que Max les porte à bout de bras en ce moment. »

Red Bull comptabilise aujourd’hui 162 points au classement des constructeurs, dont 155 proviennent directement des résultats en course de Max Verstappen. Les sept autres points ont été marqués par Yuki Tsunoda. Un écart de point et de performance qui se fait remarquer et qui pourrait presque inquiéter Red Bull. De son côté, Racing Bulls compte 36 points au classement des constructeurs, trois points ont été inscrits par Yuki Tsunoda, 21 par Isack Hadjar et 12 par Liam Lawson. 

Le patron de McLaren a également déclaré qu’il fallait « rester à l’écoute, car il pourrait y avoir un autre chapitre » dans l’affaire Verstappen-Mercedes.

En effet, d’après Sky Sport Italia, Max Verstappen aurait donné son accord verbal à Toto Wolff pour un éventuel transfert chez Mercedes. Des discussions qualifiées de « concrètes » auraient eu lieu, mais la direction de Mercedes n’a pas encore validé cette option.

Bien que lié à Red Bull jusqu’en 2028, le quadruple champion du monde est au centre des rumeurs, sur fond de performances en déclin de son écurie. Son abandon dès le premier tour en Autriche, après un contact avec la Mercedes de Kimi Antonelli, a accentué les interrogations sur son avenir, alors qu’il accuse désormais 61 points de retard sur Oscar Piastri.

Un départ vers Mercedes en 2026 obligerait l’écurie allemande à repenser son duo de pilotes. George Russell arrive en fin de contrat et Kimi Antonelli, espoir de la filière, pourrait aussi être concerné.

Le circuit de Silverstone : berceau de la Formule 1 moderne

Présentation du légendaire tracé britannique

Situé au cœur du Northamptonshire, en Angleterre, le circuit de Silverstone s’impose comme l’un des temples incontestés du sport automobile mondial. Symbole vivant de l’histoire de la Formule 1, Silverstone est bien plus qu’une simple piste : c’est un lieu chargé d’émotion, de défis techniques et de souvenirs gravés dans la mémoire de générations de passionnés.

Origines et histoire

Le tracé de Silverstone puise ses racines dans la Seconde Guerre mondiale. À l’origine, le site était une base aérienne de la Royal Air Force, utilisée pour l’entraînement des pilotes et la logistique militaire. À la fin du conflit, la reconversion de nombreux aérodromes en circuits de course donne naissance au Silverstone Circuit, qui accueille sa première épreuve majeure en 1948, le Grand Prix de Grande-Bretagne.

Dès 1950, Silverstone entre dans la légende en devenant le théâtre du tout premier Grand Prix du championnat du monde de Formule 1. Depuis lors, il accueille chaque année des courses palpitantes, marquées par des duels épiques, des moments de gloire et des rebondissements historiques.

Caractéristiques du circuit

Silverstone est réputé pour son tracé rapide, technique et exigeant. D’une longueur actuelle d’environ 5,891 kilomètres, il compte 18 virages qui sollicitent à la fois la précision des pilotes et la performance des monoplaces. Le circuit alterne de longues lignes droites et des enchaînements de courbes rapides, à l’image du célèbre complexe « Maggots-Becketts-Chapel », considéré comme l’un des plus spectaculaires et sélectifs du calendrier.

Les virages comme Copse, Stowe et Abbey font partie intégrante de la légende de Silverstone. L’asphalte récemment rénové offre un excellent niveau d’adhérence, mais peut se révéler piégeux en cas de pluie, ce qui ajoute à l’imprévisibilité des courses britanniques.

Un défi pour les pilotes et les ingénieurs

Le circuit de Silverstone met à l’épreuve l’habileté des pilotes, qui doivent faire preuve d’une grande maîtrise à haute vitesse, mais aussi la capacité d’adaptation des ingénieurs. L’aérodynamisme joue un rôle clé, tout comme la gestion des pneus, souvent mis à rude épreuve par la succession de virages rapides. Les réglages de la voiture sont donc cruciaux pour trouver le bon équilibre entre vitesse de pointe et appui aérodynamique.

Silverstone est également réputé pour son ambiance unique : le public britannique, fidèle et enthousiaste, crée une atmosphère électrique, transformant chaque Grand Prix en une véritable fête populaire du sport automobile.

Moments marquants et records

Au fil des décennies, Silverstone a été le théâtre d’exploits mémorables. On se souvient de la victoire de Nigel Mansell en 1987, acclamée par une foule en délire, ou encore de celles de Lewis Hamilton, héros national aux multiples succès sur ses terres. Le circuit a vu s’affronter les plus grands noms de la F1 : Ayrton Senna, Alain Prost, Michael Schumacher, Sebastian Vettel et bien d’autres y ont écrit quelques-unes des plus belles pages de leur carrière.

Le record du tour en course appartient aujourd’hui à Max Verstappen (2020) avec un temps de 1:27.097, preuve de la rapidité et de la modernité du tracé qui, chaque année, continue de pousser pilotes et écuries dans leurs derniers retranchements.

Un circuit tourné vers l’avenir

Silverstone ne se repose pas sur ses lauriers : outre la Formule 1, le site accueille de nombreuses autres compétitions majeures, telles que le MotoGP, le WEC ou encore le British Touring Car Championship, tout en investissant dans de nouvelles infrastructures et en misant sur le développement durable.

Lieu de tradition et d’innovation, Silverstone poursuit sa mission : inspirer, rassembler et offrir le spectacle unique que seul le sport automobile sait procurer. Sur cette piste mythique, chaque virage raconte une histoire, chaque course ajoute une légende, et l’esprit de la Formule 1 continue de vibrer, année après année.

Fred Vasseur de retour aux commandes de Ferrari à Silverstone

Absent lors du Grand Prix d’Autriche pour des « raisons personnelles » non précisées, Fred Vasseur retrouvera sa place à la tête de la Scuderia Ferrari ce week-end à Silverstone, à l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne.

L’écurie italienne avait officialisé son absence dans un communiqué publié dimanche matin, quelques heures avant le départ de la course au Red Bull Ring. Durant le week-end, c’est le directeur adjoint Jérôme d’Ambrosio qui avait assuré l’intérim, notamment en représentant Ferrari face aux médias.

Vasseur a depuis confirmé qu’il serait bien présent dans le paddock britannique, prêt à reprendre ses fonctions à la tête de l’équipe. « Personnellement, j’ai hâte de retrouver le circuit avec l’équipe pour profiter de l’ambiance unique de Silverstone », a déclaré Vasseur dans la présentation de l’équipe.

Ferrari a connu une amélioration de ses performances en Autriche, où Charles Leclerc et Hamilton ont terminé troisième et quatrième au volant de la SF-25 améliorée, qui bénéficiait d’un plancher révisé. Vasseur espère que Ferrari pourra poursuivre sur cette lancée à Silverstone, alors que l’écurie cherche à renverser la tendance après un début de saison 2025 décevant.

« Après l’Autriche, nous nous rendons à Silverstone, un circuit très différent et l’un des plus classiques », a ajouté Vasseur. « Les améliorations que nous avons apportées à la SF-25 à Spielberg ont certainement joué un rôle dans notre bon résultat dimanche dernier, et nous voulons profiter de cette dynamique positive pour aborder la prochaine course. Nous avons vu à quel point il est important de se concentrer sur tous les aspects de notre fonctionnement afin d’obtenir de bonnes performances. Comme d’habitude, nous allons donc nous concentrer sur nous-mêmes, avec l’objectif de réaliser un autre week-end sans faute. C’est la course à domicile de Lewis et il aura particulièrement à cœur de bien figurer, encouragé par le soutien incroyable dont il bénéficie toujours ici. »

Red Bull voit sa série de points s’arrêter, Ferrari conserve son record historique

Red Bull a vu sa série de résultats consécutifs dans les points prendre fin brutalement en Autriche, manquant ainsi l’opportunité de battre un record détenu par Ferrari depuis 2013.

Sur le Red Bull Ring, les qualifications ont mal commencé : Max Verstappen, gêné par des drapeaux jaunes en Q3, n’a pu faire mieux qu’une 7e place sur la grille, tandis que Yuki Tsunoda s’élançait depuis la 18e position. La course s’est révélée encore plus désastreuse, Verstappen a été contraint à l’abandon dès le premier tour après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, et Tsunoda a terminé dernier.

Ce double échec met un terme à une série de 77 Grands Prix consécutifs avec au moins un point inscrit, démarrée en Arabie saoudite en 2022. Red Bull échoue à seulement quatre courses du record absolu de Ferrari, établi entre 2010 et 2014 avec 81 résultats dans les points.

Avec Red Bull hors-jeu, McLaren devient l’équipe en activité ayant la plus longue série en cours, avec 49 courses consécutives à l’arrivée dans les points. Pour égaler le record de Ferrari, l’écurie de Woking devra maintenir cette dynamique jusqu’au Grand Prix de Mexico 2026.

Classement des plus longues séries de points consécutifs par équipe

# Écurie Courses Nombre
1. Ferrari Allemagne 2010 -Singapour 2014 81
2. Red Bull Arabie saoudite 2022 -Canada 2025 77
3. McLaren Bahreïn 2010 -Monaco 2013 64
4. Mercedes Brésil 2012 – Russie 2016 62
5. Mercedes France 2021 – Arabie saoudite 2024 62
6. Ferrari Malaisie 1999 – Malaisie 2003 55
7. Mercedes Grande-Bretagne 2018 – Monaco 2021 55
8. McLaren Autriche 2023 – Autriche 2025* 49 (en cours)

McLaren dévoile une livrée « chrome » pour son Grand Prix à domicile à Silverstone

À l’occasion du Grand Prix de Grande-Bretagne, McLaren arborera une livrée inédite baptisée Legacy at Speed, dévoilée lors de l’événement McLaren Racing Live à Londres. Ce design, fruit du partenariat entre l’écurie de Woking et Google Chrome, rend hommage à l’héritage visuel de l’équipe.

« Nous savons que, si nous avons des millions de fans qui suivent l’équipe McLaren Formula 1 depuis des décennies, il y en a des millions d’autres qui découvrent ce sport et notre équipe », a déclaré Louise McEwen, directrice marketing de McLaren Racing. « Pouvoir célébrer et mettre en valeur notre longue histoire avec l’aide de Chrome est un moyen fantastique d’inviter ces nouveaux fans à nous accompagner dans cette aventure. Célébrer avec autant de fans à Londres cette semaine, alors que nous nous préparons pour notre course à domicile, rend cet événement encore plus spécial ! »

McLaren
McLaren

C’est la troisième année consécutive que McLaren revisite ses couleurs chromées, vues précédemment à Silverstone en 2023 et à Austin en 2024, sans reprendre totalement la livrée emblématique des années 2000.

Adrienne Lofton, vice-présidente chez Google, a souligné : « Google Chrome est fier de s’associer à McLaren […] pour dévoiler l’emblématique livrée Chrome. »

Portrait – Toto Wolff, le stratège derrière le succès de Mercedes F1

Né le 12 janvier 1972 à Vienne, Toto Wolff, de son vrai nom Torger Christian Wolff, est aujourd’hui l’une des figures incontournables du monde de la Formule 1, incarnant le visage du succès de l’équipe Mercedes-AMG Petronas Formula One Team. À la fois dirigeant, investisseur, ancien pilote et communicateur hors pair, la trajectoire de Wolff fascine tant par sa diversité que par son efficacité.

Des débuts marqués par la passion et l’ambition

Toto Wolff grandit en Autriche dans un environnement multiculturel, marqué par le dynamisme de Vienne. Sa passion pour le sport automobile débute tôt, mais sa carrière de pilote reste modeste. Il s’illustre dans diverses compétitions, notamment en GT, et remporte la catégorie GT de la légendaire course des 24 Heures du Nürburgring en 1994. Cependant, Wolff comprend rapidement que son avenir s’écrira davantage dans les coulisses du sport que derrière un volant.

Un investisseur et manager visionnaire

Après ses premiers pas sur les circuits, Wolff se tourne vers le monde des affaires, où il excelle. Il fonde plusieurs sociétés d’investissement, notamment Marchfifteen, et se spécialise dans le redressement d’entreprises et la finance. À la croisée de ses passions pour l’automobile et la gestion, il investit dans des écuries de course, d’abord chez Williams F1 où il devient actionnaire et membre du conseil d’administration.

En 2013, Toto Wolff rejoint Mercedes F1 en tant que directeur exécutif et prend rapidement la direction de l’équipe. Visionnaire, il réforme la structure managériale, encourage l’innovation et met l’accent sur la culture d’équipe, la transparence et la performance durable.

Le bâtisseur d’un empire contemporain

Sous la houlette de Wolff, Mercedes F1 connaît un âge d’or rarement égalé dans l’histoire de la discipline. Avec des pilotes tels que Lewis Hamilton et Nico Rosberg, puis Valtteri Bottas et George Russell, la formation allemande accumule les sacres mondiaux, remportant huit titres constructeurs consécutifs de 2014 à 2021. Le style de management de Wolff repose sur l’écoute, la responsabilité collective et la capacité à transformer l’échec en opportunité d’apprentissage.

Un leader respecté et engagé

Toto Wolff est aussi reconnu pour son approche humaine et moderne du leadership, valorisant la diversité et le bien-être au sein de l’équipe. Son engagement dépasse la sphère sportive, puisqu’il intervient régulièrement dans les débats sur la sécurité, l’équité et l’avenir du sport automobile.

En somme, Toto Wolff incarne le profil du dirigeant de demain : rigoureux, novateur, accessible et capable de fédérer les talents autour d’une vision commune. Grâce à lui, Mercedes F1 demeure un modèle de réussite et d’excellence dans le paddock, et son influence continue de façonner le paysage de la Formule 1 contemporaine.

Daniel Ricciardo revient sur la vie après la F1

Daniel Ricciardo a refait surface pour donner des nouvelles de son absence de la Formule 1.

Ricciardo a perdu son siège chez Racing Bulls avant la fin de la saison 2024, lorsque Red Bull a procédé à l’un de ses célèbres changements de pilotes au sein de son écurie sœur. Cela a mis fin à la carrière de Ricciardo en tant que pilote de course.

Il a refait surface mardi avec son sourire radieux habituel, passant son 36e anniversaire avec ses parents à regarder le tennis à Wimbledon. Ricciardo avait auparavant assisté à son championnat de karting à Buckmore Park.

« L’avenir ? Je profite simplement de la vie à un rythme plus tranquille », a-t-il déclaré. « Ça fait bizarre de parler de retraite à 36 ans. Mais je prends ma retraite du monde dans lequel je vivais. C’est cool d’être sur un circuit de karting. C’est la première fois que je retourne sur un circuit depuis Singapour, ça fait donc plusieurs mois. C’est cool de voir les enfants. C’est pour ça que j’ai commencé le karting. »

Daniel Ricciardo sur son rôle d’inspiration pour les futurs pilotes

Daniel Ricciardo s’est désormais engagé à inspirer la prochaine génération.

« Maintenant que je suis un peu en retrait et que ma vie est moins chaotique, c’est agréable de se souvenir de ce que c’était au début de ma carrière. Nous avons tous des idoles et des héros. Je serais très nerveux de rencontrer quelqu’un que j’admire. Je comprends donc que cela puisse parfois être un peu intimidant. Mais tout le monde a l’air plutôt cool. Je ne suis peut-être pas le seul pilote qu’ils aient déjà rencontré. Il y a beaucoup de fans de F1 ici ! Avoir quelqu’un que vous voulez essayer d’imiter et qui vous inspire ? Si je peux apporter un peu d’inspiration ou de motivation en étant ici et en discutant avec quelques enfants, c’est génial ! C’est quelque chose que j’ai beaucoup apprécié quand j’avais huit, neuf, dix ans. »

Ricciardo a conseillé aux pilotes en herbe : « Allez-y et amusez-vous. »

Il a insisté sur le fait que la gloire et la fortune qu’il a accumulées en Formule 1 n’ont jamais été son objectif.

« Il ne s’agit pas d’impressionner quelqu’un ou d’être quelqu’un que vous n’êtes pas », a-t-il déclaré. « Si vous faites ça, vous passerez à la télévision et vous gagnerez de l’argent. Allez-y et amusez-vous »!

 

Sondage – Voyez-vous Max Verstappen rejoindre Mercedes ?

Selon Sky Sport Italia, Max Verstappen aurait donné son accord verbal à Toto Wolff en vue d’un possible transfert chez Mercedes. Des discussions jugées « concrètes » auraient eu lieu, bien que le conseil d’administration du constructeur allemand n’ait pas encore validé cette option.

Sous contrat avec Red Bull jusqu’en 2028, le quadruple champion du monde fait néanmoins l’objet de vives spéculations, alors que son équipe traverse une période plus délicate. Son abandon dès le premier tour du Grand Prix d’Autriche, après un accrochage avec la Mercedes de Kimi Antonelli, l’a laissé à 61 points du leader Oscar Piastri au championnat.

Si ce transfert se concrétisait pour 2026, Mercedes devrait trancher entre George Russell, en fin de contrat, et Antonelli, jeune talent de la filière.