Stake F1 Team dévoile les premières images de sa monoplace 2024

Stake F1 Team (anciennement Alfa Romeo-Sauber) a dévoilé ce lundi les premières images de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 lors d’un événement organisé au Royaume-Uni.

Après le départ du constructeur italien Alfa Romeo à la fin de la saison 2023, les couleurs de la livrée de la C44 du championnat du monde 2024 sont radicalement différentes avec l’arrivée du vert appartenant au sponsor de l’équipe Kick.com – un service de streaming vidéo soutenu par le sponsor titre de l’écurie Stake.

Fondée en 2017 par un groupe d’entrepreneurs de l’industrie de la technologie et des paris, Stake s’est depuis imposée comme l’un des leaders dans le monde du sport et du divertissement.

L’intensification de l’implication de Stake dans le monde de la Formule 1 renforce encore la liste diversifiée de partenaires de la marque, qui comprend également des personnalités telles que la superstar canadienne Drake, l’Everton Football Club, l’UFC ; et beaucoup plus.

Pour rappel : Stake a repris les droits de dénomination exclusifs de l’écurie basée à Hinwil en Suisse pour deux saisons avant l’arrivée du constructeur allemand Audi en 2026.

Cette Stake C44 donc – qui sera pilotée cette année par Valtteri Bottas et Guanyu Zhou – aura la lourde tâche de faire aussi bien sinon mieux que sa devancière qui n’aura pas permis à l’écurie de terminer plus haut qu’une neuvième place au championnat du monde des constructeurs l’an dernier avec seulement seize points marqués en 22 courses. 

Comme cela est désormais la norme en F1, impossible de voir les subtilités de cette nouvelle monoplace puisqu’il s’agit d’un show car dont les parties les plus intéressantes ont été soigneusement cachées. Il faudra donc attendre les essais hivernaux, voire même la première course de la saison programmée le 02 mars à Bahreïn, pour en voir davantage. 

Après les présentations simultanées de Williams [voir les images ici] et Stake F1 Team, le bal des présentations F1 2024 se poursuivra dès le mercredi 07 février avec l’équipe Alpine, puis Visa Cash App RB le jeudi 08 février. Ce sera ensuite au tour d’Aston Martin, Ferrari, McLaren, Mercedes et enfin Red Bull de présenter leur monoplace pour le championnat du monde 2024.

Sprint, DRS, moteurs…la commission F1 valide des changements

La première réunion de la Commission Formule 1 en 2024 a eu lieu ce lundi 5 février dans les bureaux de la Formula One Management [FOM] à Londres, avant le début de la nouvelle saison. Au terme de cette réunion, plusieurs décisions ont été prises en vue de la campagne 2024.

Cette première réunion de l’année était présidée par Nikolas Tombazis, directeur des monoplaces de la FIA, et Stefano Domenicali, président et directeur général de la Formule 1. Des sujets ont été discutés, notamment le format des week-ends de Sprint pour la saison 2024 et au-delà, suite aux options présentées par le comité consultatif sportif quelques semaines auparavant et qui consistaient à modifier le format du week-end en replaçant les qualifications de la course principale le samedi.

Lors de cette réunion, la Commission F1 a validé cette option concernant les formats de week-end Sprint [qui seront au nombre de six en 2024], ce qui veut dire qu’en 2024 la séance de qualifications « classique » pour la course principale se déroulera de nouveau le samedi.

« Suite au soutien précédent de la Commission F1 pour une mise à jour du week-end de sprint, un accord a été conclu pour une réorganisation des séances pendant le week-end de Sprint avec les essais libres 1 et les qualifications du Sprint ayant lieu le vendredi. La course Sprint et les qualifications du Grand Prix auront lieu le samedi et le Grand Prix le dimanche. » peut-on lire dans le compte rendu de la Commission F1.

Quatre moteurs pour la saison

Par ailleurs, d’autres modifications ont été validées pour cette saison 2024 de Formule 1, comme par exemple l’allocation moteur revue à la hausse passant de trois à quatre pour les saisons 2024 et 2025.

Un DRS activable plus tôt

Au terme de cette réunion, il a été également convenu que les pilotes pourront désormais activer le système DRS un tour plus tôt qu’auparavant durant la course et lors d’un restart suite à une voiture de sécurité. Concrètement, les pilotes pourront donc activer le DRS dès la fin du premier tour de course désormais [il fallait attendre deux tours jusqu’en 2023].

Le groupe a également discuté d’un certain nombre de sujets liés au Règlement 2026, en particulier des questions financières et de durabilité. D’autres mises à jour mineures du Règlement Technique, Sportif et Financier 2024 ont donc été approuvées par la Commission.

Notez que toutes les modifications réglementaires sont soumises à l’approbation du Conseil Mondial du Sport Automobile (WMSC).

Williams dévoile les premières images de sa F1 2024

L’équipe Williams a dévoilé ce lundi 05 février les premières images de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

L’écurie de Grove – septième du championnat du monde 2023 – a dévoilé sa FW46 depuis le magasin Puma de New-York aux Etats-Unis, Puma qui est l’un des ses partenaires pour cette campagne 2024. La livrée de cette FW46 reste relativement sobre avec la couleur bleue omniprésente de l’avant à l’arrière.

Difficile d’en dire davantage sur cette FW46 dans l’immédiat puisqu’il ne s’agit que d’un show car destiné seulement à la présentation de la livrée et il faudra donc attendre encore quelques temps pour voir la Williams FW46 pour de vrai en piste, l’équipe ayant programmé un premier shakedown sur le tracé de Bahreïn avant les essais hivernaux.

La livrée 2024 est un hommage contemporain à l’héritage de Williams Racing, qui comprend neuf championnats du monde des constructeurs, sept championnats des pilotes et 114 victoires en course. Cette livrée ornera la FW46, qui suit la tradition de dénomination FW introduite par le légendaire fondateur de l’équipe, Sir Frank Williams.

« La livrée allie harmonieusement la gloire passée et les aspirations futures à entrer à nouveau dans l’histoire, avec une transition de couleurs vibrantes allant du bleu marine Heritage au New Era Williams. » a indiqué l’équipe de Grove lors de la présentation de la livrée.

La Williams FW46 de la saison 2024

« Une fine rayure rouge et blanche, reflétant la position de Williams en tant qu’icône britannique et inspirée des voitures historiques de la FW10 de 1985 pilotée par Nigel Mansell et Keke Rosberg jusqu’à la FW19 victorieuse du championnat de 1997 pilotée par Jacques Villeneuve, est méticuleusement intégrée pour un look élégant mais puissant. L’ajout de la marque de plusieurs nouveaux partenaires de l’équipe injecte une touche énergique au design de cette année. »

La Williams FW46 de la saison 2024

Il est bon de noter que La FW46 est la première voiture entièrement développée sous la direction du Team Principal James Vowles. Elle fera ses débuts officiels sur piste lors d’une journée de tournage promotionnel à Bahreïn le 20 février avant les essais officiels de pré-saison, qui débuteront le 21 février.

Cette saison, Williams fait de nouveau confiance au même duo de pilotes avec le Thaïlandais Alexander Albon et l’Américain Logan Sargeant, tous deux sous contrat avec l’équipe britannique jusqu’à la fin de cette campagne 2024. 

Pour Smedley, Hamilton peut réussir là où d’autres ont échoué chez Ferrari

Lewis Hamilton va quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari en 2025 ! Une fois le choc de l’annonce passé, de nombreux observateurs du monde de la Formule 1 ont donné leur avis sur la possibilité pour le septuple champion du monde de connaître le succès chez Ferrari là où d’autres – comme Fernando Alonso ou Sebastian Vettel – avant lui n’ont pas réussi. 

Depuis l’annonce officielle du départ prochain de Lewis Hamilton pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de 2025, pas une journée ne se passe sans qu’un avis ne soit donné concernant les chances du Britannique de ramener l’écurie de Maranello au sommet en lui permettant de décrocher le titre mondial derrière lequel elle court depuis seize années maintenant. 

Entre la stupéfaction de Romain Grosjean qui ne s’attendait pas à voir Hamilton quitter Mercedes à l’optimisme débordant de Jean Alesi, qui estime que Lewis Hamilton est l’homme providentiel pour Ferrari, il faut désormais ajouter l’avis de Rob Smedley [ancien ingénieur chez Ferrari], qui considère lui aussi que le Britannique pourrait faire toute la différence chez Ferrari. 

« Il est un professionnel tellement accompli qu’il va améliorer tous les domaines de l’équipe. » confie Smedley dans le podcast F1 Nation à propos de l’arrivée d’Hamilton chez Ferrari.

« Je pense que la différence, peut-être, par rapport à l’époque où j’étais là-bas et à Fernando [Alonso], c’est qu’ils ont montré leur potentiel au cours des dernières années. »

« Même l’année dernière, ils ont montré qu’ils étaient l’une des rares équipes à être réellement capables de se frotter à Red Bull à l’occasion, notamment en qualifications. Mais il y a des domaines dans lesquels ils doivent encore s’améliorer s’ils veulent vraiment se battre pour les championnats du monde. »

« Je pense que Lewis peut certainement être un catalyseur pour cristalliser l’équipe autour de lui ou autour de lui et Charles Leclerc. Parfois, une équipe de Formule 1 a juste besoin de quelque chose pour l’aider à investir ce 1% supplémentaire et, quand vous investissez 110%, y mettre 1 ou 2% supplémentaires fait une énorme différence. »

« C’est la même chose que ce qui s’est passé avec Red Bull après leur période de jachère : une fois que vous commencez à gagner, il devient difficile de s’arrêter. »

« Il faut presque faire des interventions spécifiques pour que cela s’arrête, comme diviser l’équipe, le départ de pilotes clés ou des choses comme ça. C’est ainsi que s’arrêtent les périodes de domination. »

« Une fois que l’on sent la victoire et qu’il y a des gens essentiels au sein de l’équipe – des gens comme Lewis, qui ne sont que des machines à gagner et qui sont déterminés à gagner week-end après week-end – si vous avez ces gens qui dirigent l’équipe, il devient difficile de perdre. Je pense que c’est ce que nous pourrions voir avec Ferrari. »

Chez Ferrari, Hamilton veut « relever un nouveau défi et réaliser un rêve d’enfance »

Le septuple champion du monde de F1, Lewis Hamilton, a enfin pris la parole depuis l’annonce officielle qui a confirmé son départ de l’équipe Mercedes à la fin de la saison 2024 pour rejoindre la Scuderia Ferrari en 2025. 

Le Britannique quittera Mercedes à la fin de cette saison après onze années passées à Brackley et six titres mondiaux décrochés entre 2014 et 2021. Dans un message adressé à ses fans sur les réseaux sociaux, Lewis Hamilton – qui est âgé de 39 ans – assure vouloir rejoindre Ferrari pour « relever un nouveau défi » et « réaliser un autre rêve d’enfance ».

« Ces derniers jours ont été fous et ont été remplis d’émotions. Mais comme vous le savez tous maintenant, après 11 ans incroyables dans l’équipe F1 de Mercedes, le temps est venu pour moi de commencer un nouveau chapitre de ma vie et je rejoindrai la Scuderia Ferrari en 2025. » a écrit Hamilton sur son compte Instagram.

« Je me sens incroyablement chanceux – après avoir réalisé avec Mercedes des choses dont je ne pouvais que rêver quand j’étais enfant – j’ai maintenant la chance de réaliser un autre rêve d’enfance. Piloter une Ferrari rouge. »

« Mercedes a été une grande partie de ma vie depuis que j’ai 13 ans, donc cette décision a été la plus difficile que j’ai jamais eu à prendre. Je suis incroyablement fier de tout ce que nous avons accompli ensemble et je suis très reconnaissant pour le travail acharné et le dévouement de tous ceux avec qui j’ai travaillé au fil des ans et bien sûr Toto [Wolff, directeur de l’équipe] pour son amitié, ses conseils et son leadership. »

« Ensemble, nous avons remporté des titres, battu des records et sommes devenus le partenariat Pilote-Equipe le plus réussi de l’histoire de la F1. Et bien sûr, je ne peux pas oublier Niki [Lauda] qui était un grand supporter et qui me manque encore chaque jour. »

« Je dois également partager mon immense appréciation à l’ensemble du conseil d’administration de Mercedes-Benz et à tous les membres de l’entreprise en Allemagne et dans le monde pour m’avoir soutenu pendant ces 26 années. »

« Mais le moment est venu de faire un changement et de relever un nouveau défi. Je me souviens encore du sentiment de faire pas dans l’inconnu quand j’ai rejoint Mercedes pour la première fois en 2013. Je sais que certaines personnes ne l’ont pas compris à l’époque, mais j’avais raison de faire le pas à l’époque et c’est le sentiment que j’ai à nouveau Je suis excité de voir ce que je peux apporter à cette nouvelle opportunité et ce que nous pouvons faire ensemble. »

En attendant 2025 et son arrivée chez Ferrari, Lewis Hamilton assure qu’il reste concentré à 100% sur la saison 2024 à venir et qu’il fera tout pour gagner de nouveau avec Mercedes.

« En ce moment, je ne pense pas à 2025. Je me concentre sur la saison à venir et sur la piste avec Mercedes. Je suis plus motivé que jamais, je suis plus en forme et plus concentré que jamais et je veux aider Mercedes à gagner une fois de plus. Je m’engage à 100 % dans le travail que j’ai à accomplir et je suis déterminé à mettre fin à mon partenariat avec l’équipe de la meilleure des manières. »

« Merci à vous tous qui avez fait ce voyage avec moi, vous m’avez tous élevé alors que je poursuis mes rêves et j’espère pouvoir continuer à vous rendre fier. Comme toujours, je vous envoie mon amour et mon énergie positive. »

 
 
 
 
 
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Jean Alesi : « Le secret a été bien gardé »

L’ancien pilote Ferrari et désormais président du circuit Paul Ricard, Jean Alesi, se réjouit de l’arrivée prochaine du Britannique Lewis Hamilton chez Ferrari, le Français n’hésitant pas à parler de « l’annonce du siècle » en Formule 1. 

Cette semaine, l’annonce surprise de l’arrivée prochaine de Lewis Hamilton chez Ferrari a fait l’effet d’une bombe car personne ne s’attendait à ce que le septuple champion du monde de F1 – âgé de 39 ans – puisse un jour quitter « sa famille » Mercedes pour laquelle il court depuis onze ans.

Interrogé par nos confrères de Nice Matin sur cette annonce surprise, Jean Alesi – qui est toujours très proche de Ferrari – a révélé que la décision d’Hamilton de rejoindre Ferrari a été prise il y a de cela plusieurs mois déjà et que le secret a été bien gardé.

« On savait que ça discutait beaucoup dans les coulisses depuis l’année dernière. Il y avait des tractations. Je pense que la décision ne date pas de la dernière pluie. » explique Jean Alesi.

« Elle a été prise il y a quelques mois [la décision]. Et le secret a été bien gardé, manifestement, vu l’onde de choc provoquée ce jeudi soir. Pour Ferrari, on peut dire qu’il s’agit de l’annonce du siècle! »

Lorsqu’on lui demande si Frederic Vasseur, directeur de la Scuderia Ferrari, a tenu un rôle important dans les négociations entre Ferrari et le clan Hamilton, Jean Alesi a répondu : « Oui, évidemment. La décision de Lewis, elle est mûrement réfléchie. Parce qu’il ne va pas chez Ferrari pour faire de la figuration. »

« Il a forcément tout regardé, tout étudié. Et d’abord les hommes en place… Il connaît très bien Fred [Vasseur] puisqu’il a grandi dans ses écuries (en Formule 3 et en GP2). Il croit en lui. Il croit à son projet, voilà! » a ajouté Jean Alesi qui estime comme Romain Grosjean que Lewis Hamilton sait parfaitement ce qu’il fait.

Quant à la question de savoir si Lewis Hamilton sera capable de ramener Ferrari au sommet et réussir là où d’autres champions tels que Prost, Alonso ou Vettel ont échoué, le natif d’Avignon a répondu : « Prost, c’était une autre époque. Pareil pour Alonso… Là, il y a une nouvelle réglementation technique qui se profile à l’horizon [en 2026, ndlr]. »

« Lewis a choisi un constructeur, un motoriste, qu’il estime capable de négocier au mieux ce virage. Les étapes sont planifiées devant lui. Les moyens aussi. Il sait où il va. »

« Par conséquent, oui, je pense qu’il peut réussir. En tout cas, j’ose espérer qu’il n’aura pas les mêmes mauvaises surprises qu’Alain ou Fernando autrefois. »

Mercedes tenté par « quelque chose d’audacieux » pour remplacer Hamilton

Le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, admet qu’à ce stade il ne sait pas encore quel pilote choisir pour remplacer Lewis Hamilton à partir de la saison 2025, le septuple champion du monde ayant choisi de quitter Mercedes à la fin de l’année pour rejoindre Ferrari. 

Dans le cadre du remplacement de Lewis Hamilton, Mercedes dispose d’une multitude d’options pour trouver un nouveau coéquipier à George Russell à partir de 2025. L’équipe de Brackley pourrait choisir de recruter Carlos Sainz dont Hamilton occupera le baquet chez Ferrari, ou bien Alex Albon, ou encore Fernando Alonso et même, pourquoi pas, faire revenir le Finlandais Valtteri Bottas qui a roulé pour Mercedes entre 2017 et 2021.

A l’heure actuelle, Toto Wolff assure qu’il n’écarte aucune option et admet même que la situation pourrait permettre à son équipe de faire « quelque chose d’audacieux ».

« Tout d’abord, je dois dire qu’avoir George [Russell] en place est formidable pour l’équipe. Il a affronté Lewis au cours des deux dernières saisons. Il ne s’est rien passé entre eux et savoir que nous avons un pilote de ce niveau rend la décision pour le deuxième baquet beaucoup plus confortable. » a expliqué Toto Wolff ce vendredi aux médias.

« Je n’ai pas vraiment réfléchi avec l’équipe pour savoir dans quelle direction nous voulons aller. De débutant à très expérimenté, je ne sais pas encore ce qui est le mieux pour un pilote potentiel à venir ou pour l’équipe. »

« Laissez-moi juste vous dire que si vous me disiez il y a deux jours que Lewis irait chez Ferrari, je ne pensais pas que c’était possible. Les situations et les choses peuvent changer rapidement. »

« Les contrats ne sont valables que dans la mesure où le pilote ou les équipes veulent courir. En fonction de ce qui se passe sur le marché des pilotes, il pourrait y avoir une opportunité inattendue pour nous. »

« J’ai vraiment hâte de prendre les bonnes décisions pour l’équipe avec mes collègues quant à savoir qui occupera le baquet l’année prochaine, et c’est peut-être l’occasion de faire quelque chose d’audacieux. »

Parmi tous les candidats potentiels au remplacement de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025, le jeune Andrea Kimi Antonelli – âgé de seulement 17 ans – figure tout en haut de la liste, notamment parce que le jeune homme fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes depuis quelques années et qu’il est très proche de Toto Wolff.

Cependant, Toto Wolff ne semble pas encore prêt à offrir une telle opportunité à Antonelli : « Kimi est chez Mercedes depuis l’âge de onze ans. » a déclaré l’Autrichien.

« Il a participé au programme junior et sa carrière a été très réussie. Je pense que le plus important à ce stade est qu’il se concentre sur la F2. Si nous commençons à lui faire tourner la tête ou à lancer des rumeurs, cela ne va pas l’aider pour sa campagne en F2. Il vient de sortir du kart il y a quelques années. Il n’a même pas 18 ans. Je préfère ne pas lancer de spéculations sur l’entrée de Kimi en F1 à ce stade. »

Vous l’aurez compris, les candidats pour occuper le deuxième baquet chez Mercedes à partir de la saison 2025 ne manquent pas et l’équipe du constructeur allemand n’aura donc que l’embarras du choix au cours des prochains mois. Nous avons d’ailleurs établi une liste restreinte des potentiels candidats qui pourraient obtenir ce baquet en 2025, c’est à lire ici.

Haas dévoile les images de sa F1 pour la saison 2024

L’équipe Haas a dévoilé ce vendredi les premières images de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 dont le coup d’envoi sera donné le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn. 

Le design de la VF-24 est présenté dans une évolution de la livrée 2023 à prédominance noire avec des accents rouges et blancs. MoneyGram, le sponsor principal de l’équipe, figure également en bonne place sur le capot moteur ou encore l’aileron arrière.

En 2024, l’équipe américaine aborde cette nouvelle saison avec un tout nouveau directeur, il s’agit de Ayao Komatsu, fraîchement nommé par le propriétaire de l’écurie Gene Haas en remplacement direct de Guenther Steiner qui était à la tête de l’équipe depuis ses débuts en F1 en 2016. 

La Haas VF-24

Du point de vue des pilotes, Haas a choisi de faire confiance au même duo qu’en 2023 avec Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen. L’équipe espère ainsi que la stabilité avec deux pilotes expérimentés l’aidera à remonter dans la hiérarchie en 2024 alors que la règlementation est restée stable cette année. 

Notez que les rendus numériques présentés par Haas aujourd’hui ne reflètent pas la réalité puisqu’il s’agit d’une maquette dont les éléments principaux ont été cachés. Il faudra donc attendre encore quelques jours avant de voir cette VF-24 pour de vrai en piste lors d’un shakedown programmé le 11 février sur le circuit de Silverstone au Royaume-Uni.

La Haas VF-24 de la saison 2024

« J’ai hâte de voir la VF-24 rouler et courir – un sentiment que je partage avec nos partenaires et même avec toute l’équipe. » a déclaré Gene Haas, propriétaire de l’écurie Haas.

« Avec Nico Hülkenberg et Kevin Magnussen, nous savons également que nous avons deux excellents pilotes au volant, leur expérience s’avérera à nouveau inestimable alors que nous développons notre programme tout au long de l’année. »

« Nous avons profité de l’intersaison pour mettre en place les processus afin d’être meilleurs et, finalement, d’améliorer notre performance globale. Bientôt, nous pourrons voir comment nous allons. »

La Haas VF-24 de la saison 2024

Qui pour remplacer Lewis Hamilton chez Mercedes ?

L’annonce surprise du transfert de Lewis Hamilton chez Ferrari à partir de la saison 2025 a donné un sacré coup d’accélérateur au marché des transferts cette année en Formule 1 et il faut donc s’attendre à ce que le marché évolue rapidement au cours des prochaines semaines, notamment parce que le baquet d’Hamilton chez Mercedes est très convoité.

Concrètement, plusieurs pilotes de la grille actuelle verront leur contrat arriver à terme à la fin de la campagne 2024. C’est le cas d’Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant. Tous ces pilotes sont donc potentiellement candidats au remplacement de Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025.

Les autres pilotes de la grille sont engagés sur du plus long terme avec leur équipe respective. C’est le cas de Max Verstappen, Charles Leclerc, Lando Norris, Oscar Piastri, George Russell, Valtteri Bottas et Lance Stroll dont le contrat avec Aston Martin semble être renouvelable à l’infini.

Si l’on s’en tient uniquement à la liste des pilotes qui sont sous contrat jusqu’à la fin de la saison 2024, cela nous donne douze candidats potentiels pour occuper le baquet laissé vide par Lewis Hamilton chez Mercedes à partir de 2025 : Esteban Ocon, Pierre Gasly, Sergio Perez, Carlos Sainz, Guanyu Zhou, Daniel Ricciardo, Yuki Tsunoda, Kevin Magnussen, Nico Hülkenberg, Fernando Alonso, Alex Albon et Logan Sargeant.

Ci-dessous, voici une liste de pilotes susceptibles – selon nous – de rejoindre Mercedes en 2025, chacun ayant un ou plusieurs atouts à faire valoir. Cette liste a été volontairement réduite, mais cela ne veut pas dire pour autant que les pilotes qui ne sont pas présents sur cette liste n’ont pas leur chance…


Valtteri Bottas 

Valtteri Bottas F1 Valtteri Bottas a roulé pour Mercedes entre 2017 et 2021

Valtteri Bottas pourrait bien faire son grand retour chez Mercedes en 2025 puisque le Finlandais a des liens étroits avec son ancien patron Toto Wolff et a surtout de l’expérience au sein de l’équipe après avoir lutté contre Lewis Hamilton durant cinq saisons.

En effet, bien qu’il soit sous contrat avec Stake F1 jusqu’à la fin 2025, Valtteri Bottas pourrait choisir de saisir cette opportunité de revenir dans l’une des meilleures écuries de la dernière décennie en F1, d’autant que le Finlandais a agité les réseaux sociaux ces dernières heures en publiant un post sur son compte Instagram dans lequel il précise se trouver à Brackley au Royaume-Uni (là où l’usine Mercedes est implantée)…

Andrea Kimi Antonelli

andrea-kimi-antonelli-f1-mercedesAndrea Kimi Antonelli est peut-être la future star de Mercedes

Si les candidats pour remplacer Lewis Hamilton sont déjà nombreux, il ne faut surtout pas écarter l’idée d’un pilote arrivant de l’extérieur, et là encore, les candidats peuvent être nombreux. Cependant, deux pilotes semblent avoir plus de chances que d’autres, il s’agit d’Andrea Kimi Antonelli et de Mick Schumacher.

Andrea Kimi Antonelli – âgé de seulement de 17 ans – fait partie du programme des jeunes pilotes Mercedes et roulera en Formule 2 en 2024. Ses liens très étroits avec la famille Wolff font d’Antonelli un candidat très sérieux pour occuper le baquet laissé vide après le départ de Lewis Hamilton chez Mercedes. Il y a quelques jours, Antonelli a été vu sur le circuit de karting de Brignoles dans le sud de la France accompagné de George Russell et de…Toto Wolff.

Mick Schumacher 

mick schumacher mercedes
Mick Schumacher est le pilote de réserve de Mercedes en F1

En ce qui concerne Mick Schumacher, l’actuel pilote de réserve de Mercedes en Formule 1 n’a jamais caché qu’il cherchait à revenir en catégorie reine en tant que titulaire après avoir été écarté par l’écurie Haas. En 2023, Schumacher a été un élément important pour l’équipe Mercedes, notamment pour son travail de développement réalisé dans le simulateur tout au long de l’année et qui a permis à l’écurie du constructeur allemand de réaliser d’importants progrès.

En 2024, Mick Schumacher est toujours pilote de réserve de Mercedes, mais le jeune allemand est également engagé en Endurance avec Alpine. Ses performances en piste seront très certainement scrutées de très près par Mercedes. 

Esteban Ocon 

Esteban Ocon Alpine
Esteban Ocon a été pilote de réserve pour Mercedes en F1

Le Français Esteban Ocon – dont la carrière a été gérée jusqu’à présent par Toto Wolff – a lui aussi des liens étroits avec Mercedes. Le Normand a été pilote de réserve de l’équipe Mercedes après son départ de l’écurie Racing Point et a ensuite été « libéré » pour lui permettre de rejoindre Renault (désormais Alpine). Son contrat avec l’équipe du constructeur français arrive à son terme fin 2024 et le départ de Lewis Hamilton est pour lui une formidable opportunité de rejoindre l’une des meilleures écuries de la grille.

Fernando Alonso 

Fernando Alonso F1
Fernando Alonso est sous contrat avec Aston Martin jusqu’à la fin 2024

Le double champion du monde Fernando Alonso – doyen de la grille du haut de ses 42 ans – pourrait bien saisir l’opportunité de rouler pour Mercedes à partir de 2025. L’Espagnol – dont le contrat avec Aston Martin arrive à son terme fin 2024 – pourrait ainsi boucler la boucle en rejoignant l’écurie du constructeur allemand après avoir roulé dans sa carrière pour Minardi, Renault, McLaren, Ferrari, Alpine et Aston Martin. 

Tout dépendra évidemment des performances de son Aston Martin en 2024, lui qui a décroché huit podiums l’an dernier lors de sa première saison avec l’équipe britannique. Agé de 42 ans, Alonso est désormais pressé par le temps et souhaite plus que tout décrocher un troisième titre mondial avant de prendre sa retraite, quitte à changer une nouvelle fois d’équipe. 

Alex Albon 

Alex Albon F1
Alexander Albon dans la voie des stands du circuit de Losail au Qatar

Les performances d’Alex Albon en 2023 au volant de sa modeste Williams ont fait de lui l’un des pilotes les plus désirables du marché. Après une année en off en 2021, Albon a eu l’opportunité de revenir sur la grille de la Formule 1 avec Williams et a aidé l’écurie de Grove à remonter la pente au cours des deux dernières saisons. En 2023, Williams a terminé septième au championnat du monde des constructeurs et Alex Albon a marqué à lui tout seul 27 des 28 points marqués par l’équipe sur toute la saison. 

Albon possède déjà une riche expérience dans une équipe de haut niveau après son passage chez Red Bull en 2020 et si jamais l’opportunité de rejoindre Mercedes se profile, le Thaïlandais ne devrait pas hésiter longtemps.

Sebastian Vettel 

Sebastian Vettel va-t-il signer son grand retour en F1 ?

Et oui, il ne faut pas oublier le quadruple champion du monde Sebastian Vettel ! Bien qu’il a décidé de quitter la Formule 1 à la fin de la saison 2022, l’Allemand n’a jamais écarté l’idée d’un retour et pourquoi pas le faire au sein de l’une des meilleures écuries de la grille ? 

Au cours des dernières années, les pilotes de Formule 1 nous ont habitués à prendre leur retraite pour finalement revenir deux ou trois ans plus tard lorsqu’une opportunité s’est présentée. Ce fut le cas de notamment de Michael Schumacher qui a quitté Ferrari pour revenir en F1 chez Mercedes ou encore de Fernando Alonso qui a quitté la F1 deux ans avant de revenir chez Renault.

Officiel : Suzuka au calendrier de la F1 jusqu’en 2029

La Formule 1 a annoncé aujourd’hui une prolongation de cinq ans du Grand Prix du Japon qui verra l’emblématique circuit de Suzuka rester au calendrier de la F1 jusqu’en 2029 inclus. La catégorie reine du sport automobile met ainsi un terme aux rumeurs qui suggéraient ces dernières semaines l’arrivée d’Osaka en remplacement de Suzuka.

Considéré comme l’un des meilleurs circuits de Formule 1 du calendrier, le Grand Prix du Japon a réuni 222 000 fans passionnés tout au long du week-end de course l’an dernier, contre 200 000 en 2022. Plus de 20 000 personnes ont également assisté au tout premier Fan Festival de F1 au centre-ville de Tokyo, avec des apparitions de pilotes dont Max Verstappen, Sergio Perez, Esteban Ocon et le héros local Yuki Tsunoda.

« Suzuka est un circuit spécial et fait partie du tissu sportif, je suis donc ravi que la F1 continue d’y courir jusqu’à au moins 2029. » a déclaré Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

« Alors que nous nous préparons à retourner au Japon plus tôt que d’habitude cette saison, je tiens à exprimer mon immense gratitude au promoteur et à l’équipe de Honda MobilityLand pour avoir soutenu nos efforts vers une plus grande rationalisation du calendrier alors que nous cherchons à rendre le sport plus durable. »

« Nos fans au Japon embrassent la Formule 1 avec une passion unique et nous regardons je suis impatient de travailler avec le promoteur pour offrir aux fans l’expérience qu’ils méritent pour les années à venir. »

Officiel : Lewis Hamilton va quitter Mercedes pour rejoindre Ferrari

La rumeur courrait depuis plusieurs jours et c’est désormais officiel, le septuple champion du monde de Formule 1 Lewis Hamilton va quitter Mercedes à la fin de la campagne 2024, le Britannique rejoindra ensuite la Scuderia Ferrari avec laquelle il a signé un contrat pluriannuel. 

Le Britannique âgé de 39 ans quittera Mercedes à la fin de la campagne 2024 pour rejoindre Ferrari où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025. Lewis Hamilton – qui a roulé dans sa carrière pour McLaren et Mercedes – rejoint ainsi l’une des équipes les plus emblématiques de la Formule 1, mais qui n’a plus remporté de championnat du monde depuis la saison 2008.

Lewis a activé une option de libération dans le contrat annoncé en août dernier et cette saison sera donc sa dernière pour les Flèches d’Argent. Cette nouvelle met fin à ce qui est actuellement une relation de 17 ans en F1 avec Mercedes-Benz et un partenariat de 11 ans avec l’équipe d’usine.

« En termes de duo équipe-pilote, notre relation avec Lewis est devenue la plus fructueuse que le sport ait connue, et c’est quelque chose dont nous pouvons nous souvenir avec fierté ; Lewis sera toujours un partie importante de l’histoire du sport automobile Mercedes. » a déclaré Toto Wolff, le directeur de Mercedes.

« Cependant, nous savions que notre partenariat prendrait fin naturellement à un moment donné, et ce jour est maintenant arrivé. Nous acceptons la décision de Lewis de rechercher un nouveau défi, et nos opportunités pour l’avenir sont passionnantes à envisager. Mais pour l’instant, il nous reste encore une saison et nous nous concentrons sur la course pour réaliser une année 2024 solide. »

Lewis Hamilton – qui n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix d’Arabie Saoudite en 2021 – a toujours déclaré qu’il terminerait sa carrière avec Mercedes, mais le Britannique a visiblement changé d’avis et s’apprête donc à débuter un tout nouveau chapitre dans sa brillante carrière.

« J’ai passé 11 années incroyables avec cette équipe et je suis très fier de ce que nous avons réalisé ensemble. » a déclaré Hamilton.

« Mercedes fait partie de ma vie depuis l’âge de 13 ans. C’est un endroit où j’ai grandi, donc prendre la décision de partir a été l’une des décisions les plus difficiles que j’ai jamais eu à prendre. »

« Mais le moment est venu pour moi de franchir cette étape et je suis ravi de relever un nouveau défi. Je serai éternellement reconnaissant pour le soutien incroyable de ma famille Mercedes, en particulier de Toto pour son amitié et son leadership et je veux terminer en beauté ensemble. »

« Je m’engage à 100% à offrir la meilleure performance possible cette saison et à faire de ma dernière année avec les Flèches d’Argent une se souvenir. »

Du côté de chez Ferrari, l’équipe de Maranello s’est seulement contentée d’un court communiqué de presse dans lequel elle indique : « La Scuderia Ferrari est heureuse d’annoncer que Lewis Hamilton rejoindra l’équipe en 2025, dans le cadre d’un contrat pluriannuel. »

La boucle est donc bouclée après une journée complétement folle qui a agité les réseaux sociaux et même la bourse où l’action de Ferrari est montée en flèche.

Hamilton chez Ferrari : l’action Ferrari s’envole, les réseaux sociaux s’affolent….

Le monde de la F1 est en ébullition depuis ce jeudi matin en raison du transfert à venir du septuple champion du monde Lewis Hamilton qui va quitter Mercedes pour rejoindre la Scuderia Ferrari à partir de la saison 2025 en remplacement direct de l’Espagnol Carlos Sainz (l’annonce officielle est tombée dans la soirée, c’est à lire ici).

Depuis ce jeudi matin, les réseaux sociaux s’affolent, le cours de l’action Ferrari a connu une hausse de près de 10% en bourse et le diffuseur officiel de la F1, Sky Sports, multiplie les directs pour faire vivre à ses téléspectateurs cette journée « exceptionnelle ». Le monde est-il devenu fou ? Non, il s’agit simplement de l’un des plus gros transferts de l’histoire de la Formule 1 et, à moins que vous ne viviez dans une grotte, l’information n’a pas pu vous échapper aujourd’hui tant le battage médiatique est énorme.

En effet, comme rapporté par de nombreux médias, le septuple champion du monde Lewis Hamilton s’apprête bel et bien à rejoindre Ferrari – l’une des écuries de Formule 1 les plus emblématiques de la grille – où il fera équipe avec le Monégasque Charles Leclerc à partir de la saison 2025.

Lewis Hamilton a pourtant toujours insisté sur le fait qu’il souhaitait passer le reste de sa carrière – et même au-delà – chez Mercedes, le Britannique comparant sa situation à celle de feu Stirling Moss, qui a été ambassadeur de Mercedes toute sa vie. Mais force est de constater que les choses ont changé depuis deux ans et qu’une offre de la part de la Scuderia Ferrari à l’aube de ses 40 ans ne se refuse pas.

Le départ du britannique chez Ferrari va donc chambouler complétement le marché des pilotes puisqu’un baquet sera disponible chez Mercedes aux côtés de George Russell à partir de la saison 2025 et plusieurs noms circulent déjà pour remplacer Lewis Hamilton : Esteban Ocon, Fernando Alonso, Carlos Sainz, Alex Albon, Sergio Perez et même un certain Sebastian Vettel pourraient être des candidats potentiels. 

Que l’on soit pro ou anti Hamilton, le Britannique reste l’une des plus grandes stars de la Formule 1 avec ses sept titres mondiaux, ses 103 victoires, 104 pole positions, 65 meilleurs tours, 197 podiums, plus de 5400 tours en tête et plus de 4600 points marqués au total depuis ses débuts en catégorie reine en 2007…

Officiel : la F1 rejette la candidature d’Andretti-Cadillac

La Formule 1 a annoncé ce 31 janvier 2024 le rejet de la candidature d’Andretti-Cadillac qui postulait pour devenir la onzième écurie sur la grille de la catégorie reine du sport automobile en 2025.

Dans un communiqué, la Formule 1 a indiqué que l’arrivée d’une onzième équipe sur la grille « n’apporterait pas, en soi, de valeur au championnat ». En conséquence, et après une longue période de négociations entre Andretti-Cadillac et la FOM, la candidature d’Andretti-Cadillac est tout simplement rejetée par la Formule 1.

« Toute 11ème équipe doit démontrer que sa participation et son implication apporteraient un bénéfice au championnat. La manière la plus significative par laquelle un nouveau venu apporterait de la valeur est d’être compétitif, en particulier en concourant pour les podiums et les victoires en course. » peut-on lire dans un communiqué publié par la F1.

« Cela augmenterait considérablement l’engagement des fans et augmenterait également la valeur du championnat aux yeux des principales parties prenantes et sources de revenus telles que les diffuseurs et les organisateurs de courses. »

« La demande [d’Andretti] envisage une association avec General Motors (GM) qui n’inclut pas initialement de fourniture de moteurs, avec l’ambition d’un partenariat complet avec GM en tant que fournisseur de PU en temps voulu, mais cela ne sera pas le cas avant quelques années. »

« Le fait d’avoir dès le départ un approvisionnement en PU GM attaché à la demande aurait renforcé sa crédibilité, même si un constructeur novice en partenariat avec un nouveau fournisseur de PU aurait également un défi important à relever. La plupart des tentatives visant à créer un nouveau constructeur au cours des dernières décennies ayant échoué. »

« 2025 sera la dernière année du cycle réglementaire actuel et 2026 sera la première année du cycle suivant, pour lequel une voiture entièrement différente de celle du cycle précédent sera requise. Le demandeur propose, en tant que constructeur novice, de concevoir et construire une voiture selon la réglementation 2025, puis l’année suivante, concevoir et construire une voiture complètement différente selon la réglementation 2026. »

« En outre, le demandeur propose de tenter cela en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire d’un fabricant de PU rival qui sera inévitablement réticent à étendre sa collaboration avec le demandeur au-delà du minimum requis pendant que le demandeur poursuit son ambition de collaborer avec GM en tant que fournisseur de PU à plus long terme, ce qu’un fournisseur obligatoire de PU considérerait comme un risque pour sa propriété intellectuelle et son savoir-faire. »

« Nous ne pensons pas qu’il existe une raison pour qu’un nouveau candidat soit admis en 2025 étant donné que cela impliquerait qu’un débutant construise deux voitures complètement différentes au cours de ses deux premières années d’existence. »

« Le fait que le demandeur propose de le faire nous donne des raisons de remettre en question sa compréhension de l’ampleur du défi en cause. Même si une inscription en 2026 ne serait pas confrontée à ce problème spécifique, il n’en reste pas moins que la Formule 1, en tant que summum du sport automobile mondial, représente un défi technique unique pour les constructeurs, d’une nature que le demandeur n’a relevé dans aucune autre formule ou discipline dans laquelle il a déjà participé à la compétition et propose de le faire en s’appuyant sur un approvisionnement obligatoire en PU au cours des premières années de sa participation. Sur cette base, nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« Se lancer dans ce sport en tant que nouveau fabricant de PU constitue également un défi de taille, auquel les grands constructeurs automobiles ont été confrontés par le passé, et qui peut nécessiter plusieurs années d’investissements importants pour devenir compétitif. GM a les ressources et la crédibilité nécessaires pour être plus que capable de relever ce défi, mais le succès n’est pas assuré. »

« Notre processus d’évaluation a établi que la présence d’une 11e équipe n’apporterait pas, à elle seule, de valeur au championnat. La meilleure manière pour un nouvel entrant d’apporter de la valeur est d’être compétitif. Nous ne croyons pas que le demandeur serait un participant compétitif. »

« La nécessité pour toute nouvelle équipe de se doter d’une fourniture obligatoire de groupes motopropulseurs, potentiellement sur une période de plusieurs saisons, nuirait au prestige et à la réputation du championnat. »

« Bien que le nom Andretti apporte une certaine reconnaissance aux fans de F1, nos recherches indiquent que la F1 apporterait de la valeur à la marque Andretti plutôt que l’inverse. L’ajout d’une 11ème équipe imposerait une charge opérationnelle aux organisateurs de courses, soumettrait certains d’entre eux à des coûts importants et réduirait les espaces techniques, opérationnels et commerciaux des autres concurrents. »

« Nous n’avons pas pu identifier d’effet positif matériel attendu sur les résultats financiers du CRH, en tant qu’indicateur clé de la valeur commerciale pure du championnat. Sur la base de la candidature telle qu’elle est, nous ne pensons pas que le demandeur ait démontré qu’il apporterait une valeur ajoutée au championnat. Nous concluons que la candidature du candidat pour participer au championnat ne devrait pas être retenue. »

Malgré sa décision de rejeter la candidature d’Andretti-Cadillac, la Formule 1 n’écarte pas cependant l’idée d’une nouvelle candidature pour le championnat du monde 2028.

« Nous considérerions différemment une demande d’entrée d’une équipe au championnat 2028 avec un groupe motopropulseur GM, soit en tant qu’équipe d’usine GM, soit en tant qu’équipe client GM concevant tous les composants autorisés en interne. »

« Dans ce cas, il y aurait des facteurs supplémentaires à considérer en ce qui concerne la valeur que le demandeur apporterait au championnat, notamment en ce qui concerne l’arrivée d’un nouvel équipementier prestigieux dans le sport en tant que fournisseur de PU. »

Ferrari boucle des tests Pirelli, Mercedes et Aston Martin prennent le relais

La Scuderia Ferrari a bouclé deux journées de tests pour le compte de Pirelli sur le circuit de Barcelona-Catalunya en Espagne où Carlos Sainz et Charles Leclerc ont parcouru au total un peu plus de 1400 kilomètres avec des pneus qui seront utilisés en 2025.

Ce lundi et ce mardi, les deux pilotes titulaires de la Scuderia Ferrari se sont partagés le volant de la SF23 de la saison dernière sur la piste catalane dans le cadre d’essais privés organisés par Pirelli – le fournisseur de pneumatiques de la Formule 1. En parallèle, le Monégasque Arthur Leclerc – fraîchement nommé pilote de développement chez Ferrari – a pris le volant de la F1-75 de la saison 2022.

Le programme de ces essais consistait à comparer les différentes combinaisons de composés et de construction dans le but de réduire la surchauffe des pneumatiques d’ici la saison 2025. Les spécifications pour cette saison 2024 n’ont pas été testées puisque les choix de pneumatiques ont déjà été verrouillés et restent inchangés par rapport à l’année dernière.

Charles Leclerc Ferrari Barcelone Pirelli F1
Charles Leclerc auteur du meilleur temps de la deuxième journée à Barcelone

Lors de la première journée de ces tests, c’est l’Espagnol Carlos Sainz qui a signé le meilleur temps en 1,15.610, le Madrilène bouclant au total 79 tours de circuit. Son  coéquipier Charles Leclerc a quant à lui bouclé 60 tours ce lundi.

Lors de la deuxième et dernière journée, c’est de nouveau Carlos Sainz qui a bouclé le plus de tours avec un total de 90 boucles sur la piste catalane, tandis que Charles Leclerc en a réalisé 72. Le pilote monégasque a signé le meilleur temps de la journée en 1:15.068, tandis que l’Espagnol a réalisé un 1:15.802. 

Cap sur Jerez avec Aston Martin et Mercedes

Après les 1400 kilomètres parcourus sur le circuit catalan pendant deux jours, le programme de développement de Pirelli reste en Espagne la semaine prochaine, Aston Martin et Mercedes fournissant les voitures et les pilotes pour les essais de Jerez programmés du 6 au 7 février. 

Il est bon de noter que ce mercredi 31 janvier, Oliver Bearman – l’un des trois pilotes de réserve de l’équipe cette saison – sera seul en piste au volant de la F1-75 de la saison 2022, mais ce roulage n’a rien à voir avec les essais Pirelli. 

La Red Bull RB20 ne sera pas une révolution annonce Horner

Christian Horner, le directeur de Red Bull, s’attend logiquement à ce que les autres écuries de la grille se rapprochent de son équipe cette saison en Formule 1, le Britannique estimant que Red Bull a frappé si fort l’an dernier qu’il lui sera difficile de réitérer l’exploit en 2024.

En 2023, Red Bull a remporté 21 des 22 courses du calendrier – dont dix-neuf rien que pour Max Verstappen – ce qui a permis à l’écurie de Milton Keynes de décrocher un deuxième titre constructeurs consécutif, le sixième depuis ses débuts en F1 en 2005.

Interrogé sur ses attentes pour la campagne 2024, Christian Horner estime que les autres équipes de la grille vont inévitablement se rapprocher de Red Bull car la règlementation technique est stable cette année.

« Je m’attends – avec une règlementation stable – à ce qu’il y ait un rendement décroissant pour nous, car je pense que nous avons atteint le sommet de la courbe plus rapidement que d’autres. » estime Christian Horner en entretien avec le site du championnat.

« La grille va converger, mais pour nous il est difficile de savoir de qui il s’agira. Est-ce que ce sera McLaren ? Ferrari ? Mercedes ? Cela a beaucoup bougé derrière nous [l’an dernier]. Donc, c’est ce à quoi nous nous attendons pour cette année. »

« Il y a toujours comme une réinitialisation au fur et à mesure que l’on avance d’une année à l’autre. Je suis convaincu que vous verrez beaucoup de voitures ressemblant à la philosophie de la RB19 l’année prochaine, notamment parce que si vous restez immobiles dans ce métier, vous avez tendance à faire marche arrière. »

« Mais pour notre part, je pense que nous avons gravi cette courbe plus rapidement que d’autres, et que nous sommes soumis à une loi des rendements décroissants. »

Pas de révolution avec la RB20 

Concernant le développement de la RB20 de 2024, Horner a insisté sur le fait que la future monoplace de Max Verstappen et Sergio Perez sera plus une « évolution » de la RB19 de 2023 plutôt qu’une « révolution ».

« Ce sera une évolution, pas une révolution. Je pense que tous les domaines ont été revisités sur la voiture, notamment parce que nous ne pouvons pas nous permettre de faire preuve de complaisance. »

« Mais la voiture est en grande partie l’évolution d’un thème, nous n’avons pas réinventé la roue. » a ajouté Christian Horner.

L’équipe Red Bull présentera sa RB20 pour la saison 2024 le 15 février. Il s’agira de la dernière présentation avant le début des essais hivernaux qui débutent le 21 février à Bahreïn pour trois jours (voir toutes les dates de présentation ici).

Max Verstappen n’oubliera « jamais » sa première victoire en F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, admet qu’il n’oubliera jamais sa toute première victoire en Formule 1 en 2016 lorsqu’il a remporté le Grand Prix d’Espagne à l’âge de 18 ans, 7 mois et quinze jours. 

Ce dimanche 15 mai 2016, Max Verstappen a écrit une page de l’histoire de la Formule 1 en devenant à l’âge de 18 ans le plus jeune vainqueur de Grand Prix depuis la création du championnat du monde en 1950. Ce jour-là, tout a souri au Néerlandais qui venait juste d’être confirmé chez Red Bull à la veille du week-end en remplacement direct du Russe Daniil Kvyat.

Qualifié quatrième sur la grille de départ de sa première course avec Red Bull, Max Verstappen profitera dès le premier tour de la collision des deux pilotes Mercedes, Nico Rosberg et Lewis Hamilton, pour gagner deux positions. Durant la course, le pilote Red Bull conservera sa stratégie initiale de deux arrêts, tout comme le pilote Ferrari Kimi Raikkonen, et prendra finalement la tête de l’épreuve au 44e tour. Verstappen arrivera ensuite à contenir les attaques de Raikkonen pour franchir la ligne d’arrivée en vainqueur.

« Je n’oublierais jamais quand sur la grille Christian [Horner, directeur de l’équipe Red Bull] est venu me voir et m’a dit : ‘Profites en, pas de pression, il faut juste essayer de marquer quelques points’. Je lui ai répondu : ‘Ouais, d’accord’. C’était ma première course, il n’y avait pas de pression et il fallait ne rien faire de stupide en gros. » a expliqué Max Verstappen dans le podcast Talking Bull à propos de sa première course avec Red Bull.

Max Verstapppen Red Bull 2016 F1
Max Verstappen sur la grille avant le départ de la course

« Je me suis qualifié quatrième. Le virage 4 était un magnifique virage ce jour-là au premier tour quand les deux Mercedes ont disparu de la piste ! Ensuite, je me suis dit : ‘Ok, nous pouvons peut-être monter sur le podium aujourd’hui si je tiens le coup pendant la course’. »

« C’était ma première véritable distance de course en voiture, donc c’était un peu différent de ce à quoi j’étais habitué. En termes de vitesse, c’était un peu plus rapide. Durant la course, j’ai réussi à gérer mes pneus, nous avons fait deux arrêts, et j’ai dû garder Kimi [Raikkonen] derrière moi durant plusieurs tours. »

« J’avais vraiment l’impression qu’à dix tours de l’arrivée je devenais très nerveux. Mais je ne pouvais pas faire d’erreur. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait être ma première victoire, qu’il ne fallait pas bloquer les roues ou faire quoi que ce soit de malheureux à ce moment-là. Je n’arrêtais pas de me dire ça jusqu’au dernier tour, et j’ai franchi la ligne d’arrivée et j’ai gagné la course. »

Le choc après la victoire !

Mécaniciens Red Bull F1 2016
L’équipe célèbre déjà la première victoire de Verstappen

Après avoir franchi la ligne d’arrivée en vainqueur, Max Verstappen, mais aussi toute son équipe, n’arrivaient pas à y croire : « Je pense que GP [Gianpiero Lambiase, son ingénieur] a été complétement choqué. Je me souviens des messages radio : ‘Je n’arrive pas à le croire’. »

« Tout le monde disait : ‘Qu’est-ce qu’il vient de se passer ?’ C’est un week-end que vous n’oublierez jamais, parce que vous travaillez dur pour arriver en F1, vous rêvez d’être un jour sur le podium, vous rêvez d’être un jour sur la plus haute marche. »

« Une fois que je me suis retrouvé là [sur le podium], c’était émouvant pour moi de voir mon père. Je pense qu’il était encore plus nerveux que moi, car apparemment pendant la course, il a commencé à saigner du nez parce qu’il était nerveux ! »

Depuis sa première victoire à Barcelone en 2016, Max Verstappen a décroché trois titres mondiaux en Formule 1.

Newey admet sa « surprise totale » de voir la RB19 si dominante en 2023

Le directeur technique de l’équipe Red Bull, Adrian Newey, a déclaré que les performances dominantes de la RB19 lors de la campagne 2023 de Formule 1 ont été pour lui « une surprise totale ».

En 2022, la Formule 1 a introduit une toute nouvelle règlementation technique qui favorise l’effet de sol sur les monoplaces et l’équipe Red Bull a été celle qui a le mieux interprété ces nouvelles règles, ce qui lui a permis de remporter le championnat du monde en 2022.

Avec très peu de changements dans la règlementation pour 2023, Adrian Newey s’attendait logiquement à voir la concurrence réduire considérablement l’écart avec Red Bull, mais au lieu de cela, l’équipe de Milton Keynes a signé une campagne dominante avec pas moins de 21 victoires sur les 22 courses disputées.

Interrogé par le magazine Top Gear pour savoir s’il avait été surpris de constater à quel point la RB19 était une monoplace dominante en 2023 malgré le fait que les règles n’ont pas évolué d’une année à l’autre, Adrian Newey a répondu : « C’est effectivement le cas, c’est une surprise totale. »

« Pour la saison 22, nous avons connu le plus grand changement réglementaire côté châssis depuis 1983, avec le retour aux voitures venturi. »

« Nous pensions qu’à l’approche de la deuxième année, avec presque aucun changement de réglementation au cours de l’hiver et avec ce qui est en fait une voiture évolutive, notre avantage serait diminué, voire éradiqué. De toute évidence, ce n’est pas ainsi que les choses se sont déroulées. »

Avant que les nouvelles règles ne soient introduites en 2022, Adrian Newey n’avait jamais caché qu’il n’était pas fan de la nouvelle règlementation avant de finalement changer d’avis. Cependant, lorsqu’on souligne à quel point il semble être au meilleur de sa forme lorsque les règles changent, le Britannique répond : « J’ai toujours apprécié les évolutions règlementaires. »

« Pas seulement à cause des failles qui peuvent exister, mais aussi comprendre les exigences de la règlementation et la manière dont elle affecte les principes fondamentaux de la configuration de la voiture. »

« Pour 2022, nous devions faire certaines choses différemment. C’était le retour de l’effet de sol – venturi – et j’étais certainement conscient des pièges ayant travaillé en IndyCar avec ce format [au cours des années 80]. »

« Le rebond [marsouinage] n’est pas simplement dû à la forme aérodynamique de la voiture, il existe d’autres facteurs – les caractéristiques de la suspension, la rigidité de la carrosserie – et lorsque nous avons conçu la RB18 [de 2022], nous en avons été très conscients. Nous avons eu un peu de marsouinage au tout début mais nous étions au top dès la première course. »

Lorsqu’on lui demande pourquoi selon lui personne d’autre n’a compris comment éviter le marsouinage en début de saison, Newey a répondu : « Simuler des rebonds en soufflerie et encore plus en CFD n’est pas évident. »

« Il s’agit d’un problème passager et la voiture ne bouge pas par rapport à la piste. Vous ne le voyez pas si vous ne le cherchez pas. C’est le problème avec tous les outils de simulation. »

« Ils dépendent de ce que vous y mettez. Si vous n’avez pas regardé au bon endroit et mis les bonnes choses, vous n’obtiendrez pas les bonnes réponses. »

Visa Cash App RB recrute Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane

L’équipe Visa Cash App RB (anciennement AlphaTauri) a annoncé à la veille de la saison 2024 de Formule 1 l’arrivée dans ses rangs de trois cadres techniques : Tim Goss, Guillaume Cattelani et Alan Permane.

Ancien directeur technique de la FIA, Tim Goss assumera chez Visa Cash App RB le nouveau rôle de chef du département technique, relevant directement du Team Principal Laurent Mekies. Goss – qui a travaillé notamment chez McLaren durant 28 années avant d’occuper son poste à la FIA – ne rejoindra l’écurie Visa Cash App RB qu’au mois d’octobre 2024. 

« Je suis ravi de rejoindre Visa Cash App RB au début de sa nouvelle ère. » a déclaré Tim Goss qui doit respecter une période de jardinage de quelques mois avant de commencer avec l’équipe.

« C’est une équipe avec une grande fierté et un grand héritage, avec des personnes exceptionnelles déjà en place, et j’ai hâte de travailler avec le directeur de l’équipe Laurent Mekies et aux côtés du directeur technique Jody Egginton. Un défi passionnant nous attend, mais je pense que l’équipe est bien équipée pour le relever de front. »

En parallèle, Guillaume Cattelani rejoint également l’équipe en tant que directeur technique adjoint, relevant directement du directeur technique Jody Egginton. Avec plus de 15 ans d’expérience en F1, chez Lotus, McLaren et plus récemment Red Bull Technology, Guillaume Cattelani se concentrera sur l’aérodynamique, les performances des véhicules et la technologie, en établissant des objectifs de performances des voitures et en assurant le leadership opérationnel pour atteindre ces objectifs.

« C’est fantastique d’avoir cette opportunité d’amener l’équipe Visa Cash App RB au niveau supérieur de compétitivité. » a déclaré Guillaume Cattelani.

« J’ai vraiment hâte de travailler avec Jody et tous les autres membres de l’équipe technique pour créer une machine qui fera avancer l’équipe et nous amènera en tête de la grille. »

Enfin, comme révélé le mois dernier, le très respecté ingénieur de F1 Alan Permane assumera le rôle de directeur de course avec effet immédiat. Il rapportera au Team Principal.

Responsable de toutes les opérations d’ingénierie sur le circuit, Alan Permane arrive dans l’équipe avec une vaste expérience en F1, ayant travaillé pour l’équipe connue sous les noms de Benetton, Renault F1, Lotus F1, Renault F1 et Alpine F1 pendant plus de 34 ans, passant du poste d’ingénieur de course pour en devenir directeur sportif, rôle qu’il a occupé de 2012 jusqu’à fin 2023.

« Après quelques mois d’arrêt, c’est formidable de revenir à la course avec l’équipe Visa Cash App RB. » a commenté Alan Permane.

« Grâce à ma longue expérience, je sais à quel point les gens de cette équipe de course sont professionnels, motivés et compétitifs et j’ai hâte de voir où cet esprit peut mener l’équipe à l’avenir. »

« Les nominations de Tim, Guillaume et Alan ajoutent une grande quantité d’expertise gagnante à l’équipe, et je n’ai aucun doute qu’ils aideront l’équipe à passer au niveau supérieur en F1. » a déclaré Laurent Mekies, Team Principal de l’écurie.

« Nous avons déjà un groupe très fort et extrêmement expérimenté au sein de l’équipe et l’intégration de personnes hautement qualifiées comme Tim, Guillaume et Alan renforcera nos capacités et nous aidera à répondre aux normes techniques les plus élevées de Visa Cash App RB, à l’usine et sur la piste. »

La Scuderia Ferrari révèle le nom de sa Formule 1 pour 2024

Moment toujours très attendu par les Tifosi, la Scuderia Ferrari a enfin révélé le nom de sa monoplace pour la saison 2024 de Formule 1 tout simplement baptisée SF-24.

La monoplace de la Scuderia Ferrari pour la saison à venir s’appellera SF-24. L’équipe italienne perpétue ainsi la tradition de ces dernières années qui a couvert la quasi-totalité de l’ère hybride de la Formule 1. Le SF signifie bien sûr Scuderia Ferrari, suivi du numéro de l’année en cours.

Cette formule a été utilisée pour la première fois sur la SF15-T de 2015, la deuxième saison hybride et la seule exception depuis lors est survenue en 2022, lorsque le nom F1-75 a célébré le 75e anniversaire de l’entreprise de Maranello.

Pas de « chichi » donc pour cette année, alors que Ferrari a dores et déjà promis que la présentation de sa SF-24 – programmée le 13 février – sera moins grandiose que la saison passée, l’écurie italienne voulant ainsi montrer aux Tifosi qu’elle est entièrement concentrée sur le championnat du monde cette saison.

Dans le tableau ci-dessous, vous pourrez retrouver toutes les dates de présentation des différentes écuries de la grille. C’est l’écurie Haas qui lancera le bal des présentations le 02 février, tandis que Red Bull fermera la marche avec sa RB20 le 15 février.

Dates présentations F1 2024

Equipe Date Châssis
Haas Photos VF-24
Williams Photos FW46
Stake F1 TeamPhotos C44
Alpine Photos A524
Visa Cash App RBPhotos VCARB01
Aston Martin Photos AMR24
FerrariPhotos SF-24
McLaren Photos MCL38
Mercedes Photos W15
Red Bull PhotosRB20

Horner place déjà Perez sous pression à la veille de la saison 2024 de F1

Le directeur de Red Bull, Christian Horner, a une fois de plus insisté sur le fait que son équipe se trouve dans une position de luxe quant au choix du futur coéquipier de Max Verstappen l’an prochain, alors que le contrat du Néerlandais court jusqu’en 2028.

Avec Max Verstappen « bloqué » jusqu’en 2028, l’équipe Red Bull n’a besoin de se concentrer que sur le contrat de Sergio Perez pour l’an prochain – ce dernier arrivant à son terme à la fin de la saison 2024. L’écurie de Milton Keynes a bien évidemment la possibilité de conserver le Mexicain qui a tout de même terminé deuxième du championnat en 2023, mais Christian Horner a insisté sur le fait que rien n’est acquis pour Perez qui devra une nouvelle fois prouver qu’il mérite sa place cette année.

« La position dans laquelle nous nous trouvons fait que nous ne sommes pas pressés. Nous avons beaucoup d’options. » insiste Christian Horner dans un entretien accordé au site de la F1.

« Le baquet de Checo [Perez] est en jeu. Nous le soutenons, c’est notre pilote 2024. S’il fait un excellent travail cette année, il n’y a aucune raison que nous ne le prolongeons pas en 2025. Mais cela dépendra de ce qu’il réalisera durant une grande partie de la saison. »

« En ce qui concerne les délais, nous avons des options en coulisses. Nous avons également beaucoup d’intérêts provenant de l’extérieur de l’équipe. Donc, tant que la voiture est compétitive, elle vous place dans une position de luxe et vous pouvez prendre votre temps pour examiner à quoi ressemblent toutes vos options. »

Bien qu’il admet qu’être le coéquipier de Max Verstappen « est extrêmement difficile », Horner insiste cependant sur le fait que Red Bull a besoin d’avoir ses deux voitures dans les points lors de chaque week-end de Grand Prix pour espérer aller décrocher un autre titre mondial. Le Britannique place donc une fois de plus Sergio Perez sous pression.

« A mesure que le peloton converge, il est inévitable que vous souhaitez avoir vos deux voitures aussi proches que possible. » a ajouté Horner.

« Checo a été très fort en termes de rythme de course à plusieurs reprises. C’est sa performance en qualifications qui est le domaine sur lequel il doit se concentrer cet hiver. Il en est parfaitement conscient, il doit augmenter sa moyenne en qualifications pour ne pas avoir à chaque fois besoin de revenir de loin [sur la grille]. »

« C’est [les qualifications] un domaine sur lequel il va se concentrer dur, car il sait que c’est quelque chose qui est crucial pour lui cette année. »

Concrètement, les options dont dispose Red Bull pour remplacer Sergio Perez à partir de 2025 sont nombreuses avec Daniel Ricciardo, Liam Lawson, Yuki Tsunoda ou encore un autre pilote de la grille dont le contrat arrive à son terme fin 2024.