Le clan Verstappen reste serein après le départ de Christian Horner

Suite à l’annonce du départ immédiat de Christian Horner, Red Bull entre dans une nouvelle ère après deux décennies sous sa direction. Malgré ce changement majeur, le manager de Max Verstappen, Raymond Vermeulen, assure que cela n’aura aucun impact sur le programme du quadruple champion du monde : « Rien ne changera », a-t-il affirmé.

Red Bull GmbH a officialisé mercredi la fin des fonctions de Horner, marquant la fin d’un règne entamé en 2005. Ce départ intervient alors que Max Verstappen, pilier des succès récents de l’écurie, est au centre des spéculations sur un éventuel transfert chez Mercedes.

La stabilité du Néerlandais est toutefois affichée, malgré les tensions internes passées, notamment après les critiques formulées par son père, Jos Verstappen, l’an dernier. Pour le camp Verstappen, l’objectif reste inchangé : performer en piste, peu importe les changements en coulisses.

« Nous avons été informés à l’avance par la direction de Red Bull que cette décision avait été prise », a déclaré Vermeulen au journal néerlandais De Telegraaf. « C’est à Red Bull de donner plus d’explications sur les raisons de cette décision. Nous continuons à nous concentrer sur le côté sportif et à rechercher de meilleures performances afin de pouvoir revenir au sommet. À cet égard, rien ne changera. »

Christian Horner sort du silence après son départ de Red Bull : « Le cœur lourd »

Christian Horner a brisé le silence ce jeudi en publiant une déclaration sur les réseaux sociaux, au lendemain de son départ inattendu de Red Bull. Dans un message partagé sur Instagram, l’ancien directeur d’équipe reconnait avoir « le cœur lourd » au moment de faire ses adieux à l’écurie qu’il dirigeait depuis plus de 20 ans.

L’annonce officielle de son départ, faite mercredi matin par Red Bull GmbH, a mis un terme à une longue collaboration entamée en 2005, à l’arrivée de l’équipe autrichienne en Formule 1. Durant son mandat, Horner a conduit Red Bull à six titres constructeurs et sept sacres pilotes, devenant l’un des dirigeants les plus influents du paddock.

Red Bull a immédiatement réorganisé sa hiérarchie. Laurent Mekies, jusqu’ici à la tête de Racing Bulls, a été nommé pour succéder à Horner à la direction de l’équipe principale, tandis qu’Alan Permane prend la relève chez l’écurie sœur.

Avant de publier son message, Horner s’était adressé en interne aux membres de l’écurie de Milton Keynes.

Déclaration complète de Christian Horner sur Instagram

Après un incroyable parcours de vingt ans ensemble, c’est avec le cœur lourd que je fais aujourd’hui mes adieux à l’équipe que j’ai tant aimée. Chacun d’entre vous, les personnes extraordinaires qui travaillent à l’usine, avez été le cœur et l’âme de tout ce que nous avons accompli. Dans la victoire comme dans la défaite, à chaque étape, nous sommes restés unis et je ne l’oublierai jamais. Ce fut un privilège de faire partie de cette équipe légendaire et de la diriger, et je suis très fier de nos réalisations collectives et de vous tous.

Merci à nos incroyables partenaires et fans qui nous ont permis de courir. Votre soutien a contribué à faire grandir l’équipe depuis ses modestes débuts jusqu’à devenir une puissance de la F1 qui a remporté 6 titres de champion du monde des constructeurs et 8 titres de champion du monde des pilotes.

De même, merci à nos rivaux, sans qui il n’y aurait pas de course. Vous nous avez poussés, mis au défi et permis d’obtenir des distinctions que nous n’aurions jamais imaginées possibles. La compétition a rendu chaque victoire plus belle et chaque revers une occasion de progresser et de grandir.

La Formule 1 est un sport fondé sur une ambition sans faille, la passion et le respect. Les rivalités ont été féroces, mais c’est la volonté commune d’innover et de placer la barre toujours plus haut qui a rendu cette aventure si spéciale.

Ce fut un honneur de faire partie de cette incroyable époque du sport automobile. Je pars avec une immense fierté pour ce que nous avons accompli et pour ce qui nous attend en 2026, ainsi qu’un immense respect pour tous ceux qui ont fait de la F1 ce qu’elle est aujourd’hui. Merci.

Christian

Sondage : Quel avenir pour Christian Horner après son départ de Red Bull ?

Le départ de Christian Horner de la direction de Red Bull Racing, officialisé mercredi, marque un tournant majeur dans l’histoire récente de la Formule 1. Après deux décennies à la tête de l’écurie autrichienne, Red Bull a mis fin à ses fonctions de directeur d’équipe et de PDG, laissant la place à un nouveau duo de direction.

Laurent Mekies, actuel patron de Racing Bulls, prend les rênes de l’écurie principale, tandis qu’Alan Permane est nommé directeur de l’écurie soeur. Une page se tourne à Milton Keynes, mais une question reste en suspens : quel sera le prochain chapitre de la carrière de Christian Horner ?

Figure emblématique du paddock, Horner dispose d’une expérience et d’un réseau considérables dans le monde du sport automobile. Plusieurs pistes s’ouvrent à lui, qu’il s’agisse d’un retour rapide dans une autre structure de F1, d’un rôle de consultant, ou d’une reconversion dans l’univers médiatique ou industriel.

Et vous, que pensez-vous qu’il devrait faire ? Votez et partagez votre avis en commentaire.

OFFICIEL : Christian Horner quitte Red Bull avec effet immédiat

Christian Horner a quitté Red Bull avec effet immédiat, laissant vacant son poste de directeur de l’écurie basée à Milton Keynes.

Christian Horner a quitté son poste de directeur de l’écurie Red Bull avec effet immédiat, mettant fin à une aventure de plus de 20 ans à la tête de la formation de Milton Keynes. Arrivé en 2005 pour diriger l’équipe dès son entrée en Formule 1, Horner laisse derrière lui un héritage marqué par de nombreux succès, mais aussi par une saison 2025 particulièrement difficile.

Malgré un contrat courant jusqu’en 2030, la décision a été prise de mettre un terme immédiat à ses fonctions. Pour la première fois depuis sa création, l’écurie autrichienne devra donc se doter d’un nouveau team principal.

Red Bull traverse une période délicate : Max Verstappen a vu Oscar Piastri creuser un écart de 69 points en tête du championnat pilotes, tandis que l’équipe a reculé à la quatrième place au classement constructeurs, à 288 points de McLaren. Le remplacement de Liam Lawson par Yuki Tsunoda n’a pas apporté les résultats escomptés, ce dernier égalant même un record peu enviable établi par Mark Webber en 2009 : cinq Grands Prix consécutifs sans marquer le moindre point.

Ce contexte sportif difficile pourrait avoir pesé dans la décision de se séparer de Horner, figure centrale de l’écurie depuis sa fondation.

Laurent Mekies va donc prendre la tête de Red Bull et sera remplacé chez Racing Bulls par Alan Permane. 

Horner : « Aucune garantie que passer chez Mercedes soit une meilleure option » 

Christian Horner s’est une nouvelle fois exprimé dans un contexte où la rumeur envoyant Max Verstappen chez Mercedes est toujours bien présente dans le paddock à Silverstone.

Pour rappel, c’est George Russell qui a déclenché les hostilités en Autriche affirmant que Mercedes discutait avec Verstappen. Une déclaration qui n’a fait que renforcer cette folle rumeur liant le quadruple Champion du monde et les Flèches d’Argent. 

Dans cette équation, il est bon de rappeler que George Russell est toujours sans contrat pour l’année prochaine malgré sa très bonne saison 2025. Max Verstappen est de son côté sous contrat jusqu’en 2028. Christian Horner a ainsi partagé son étonnement sur la situation contractuelle du Britannique affirmant par ailleurs qu’un échange Verstappen-Russell n’était pas à l’ordre du jour.

« C’est stupéfiant que George soit toujours sur le marché », a indiqué Horner. « Nous n’avons eu aucune discussion avec George, il est donc manifestement assez confiant quant au fait qu’il va conserver sa place. »

Alors que Verstappen porte l’écurie Red Bull depuis bon nombre de saisons désormais, Horner ne semble pas plus inquiet que cela en cas de départ de son pilote star. 

« Nous avons une force et une profondeur au sein de notre équipe. Vous pouvez voir les autres pilotes de Racing Bulls, vous pouvez voir [Arvid] Lindblad qui roule [ce vendredi]. »

La vraie question autour du potentiel départ de Max Verstappen de Red Bull pour rejoindre Mercedes est de savoir si ce serait le bon choix avant le grand changement de réglementation en 2026. Horner a ainsi prêché pour sa paroisse en affirmant que signer chez Mercedes ne garantissait absolument aucun succès.

« 2026 sera une année de transformation », a rappelé Horner. « Il s’agit du plus grand changement de règlement en Formule 1, probablement depuis 50 ans, avec l’introduction simultanée d’un nouveau châssis et d’un nouveau groupe propulseur. »

« Je pense qu’il y a énormément de subjectivité autour de 2026, et ce n’est que l’année prochaine à la même époque que l’on aura une idée claire de la hiérarchie. Il n’y a donc aucune garantie que passer chez Mercedes soit automatiquement une meilleure option »

Horner estime que Verstappen « est assez agacé » par la rumeur Mercedes

Le sujet Verstappen-Mercedes continue de faire parler dans le paddock alors que c’est George Russell lui-même qui a mis le feu aux poudres ce jeudi, avant le début du Grand Prix d’Autriche.

C’est désormais au tour de Christian Horner de réagir au fait que Verstappen soit en discussion avec Mercedes. C’est en effet ce qu’a révélé George Russell à Sky Sports : « Il est donc tout à fait normal que des discussions soient en cours avec des pilotes comme Verstappen », avait révélé le pilote Mercedes.

Christian Horner a rappelé que le contrat de son pilote star Max Verstappen se terminait en 2028, pensant par ailleurs que le Néerlandais n’appréciait pas ces « bruits ».

« Il y a beaucoup de bruit autour de cela », a indiqué Horner. « Je pense que Max est assez agacé par tout cela. Nous sommes très clairs sur le fait que le contrat que nous avons avec Max court jusqu’en 2028. Tout ce qui se dit n’est que pure spéculation. Nous avons tendance à ne pas trop y prêter attention. »

« Je peux imaginer que George est frustré de ne pas avoir encore obtenu de contrat. C’est entre lui et son équipe. Quant à la situation avec Max, nous savons clairement où nous en sommes, tout comme Max. Tout est sujet à spéculation et, bien sûr, dans le cadre d’un contrat, cela reste confidentiel entre les parties. »

Cette rumeur intervient au cœur de la « silly season » dans un contexte où la performance de la Red Bull n’est plus au rendez-vous et où un grand changement réglementaire approche en vue de 2026.

Toutefois, avant de penser à la saison prochaine, Max Verstappen va devoir se concentrer sur le Grand Prix d’Autriche où il ne partira que septième après avoir été piégé par un drapeau jaune en fin de qualifications. 

Christian Horner balaye les rumeurs d’un départ chez Ferrari

Christian Horner a soigneusement esquivé les questions sur une possible rencontre avec John Elkann, président de Ferrari, dans le cadre d’un éventuel transfert à la tête de la Scuderia. Interrogé sur le sujet, le directeur de Red Bull Racing a fermement réfuté les spéculations, réaffirmant son engagement envers l’écurie de Milton Keynes.

Sous contrat jusqu’en 2029 voire 2030, Horner reste néanmoins au cœur des rumeurs alors que la pression s’accentue sur Frédéric Vasseur. Le Français, à la tête de Ferrari depuis 2023, fait face à des critiques croissantes en raison des performances décevantes de la Scuderia depuis le début de la saison.

Des bruits de paddock évoquent même un éventuel remplacement de Vasseur, avec Horner en tête de liste pour reprendre le flambeau à Maranello. Ces spéculations interviennent après une période agitée pour le Britannique, dont la position chez Red Bull a été fragilisée par 18 mois de turbulences internes.

Malgré ce contexte, Horner, 51 ans, a réaffirmé sa loyauté envers Red Bull lorsqu’il a été interrogé par Martin Brundle sur Sky Sports F1, assurant qu’il ne cherchait pas à explorer d’autres options.

« Bon sang ! » a répondu Horner lorsqu’on lui a demandé s’il avait rencontré Elkann. « Martin, vous connaissez ce milieu et les couloirs des stands. Il y a tellement de rumeurs. Je ne vais nulle part. Je suis pleinement engagé auprès de Red Bull. Nous avons tellement de bonnes choses en préparation ; nous sommes sur le point de lancer notre propre moteur pour 2026, ce qui a été un projet et une entreprise colossaux. »

Horner n’a pas manqué l’occasion de tourner le sujet en dérision, plaisantant sur le fait qu’il ne rejoindrait même pas Alpine après des rumeurs suggérant que Flavio Briatore pourrait être intéressé par le faire partir de Red Bull.

« Bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes, en particulier à des équipes comme Ferrari. Mais non, je ne vais nulle part, pas même chez Alpine ! », a déclaré Horner. « Comme je l’ai dit, les spéculations vont bon train dans ce paddock », a-t-il ajouté. « Mais je suis ici depuis quoi, 21 ans, et je n’ai aucune intention d’aller ailleurs. »

Stats – Incroyable mais vrai : Red Bull est déjà là depuis 400 GPs !

Aussi fou que cela puise paraître, Red Bull a disputé en Italie cette année le 400e GP de son histoire. La marque, longtemps regardée de haut par les directeurs d’équipe à l’ancienne, mais toujours grandement respectée par Bernie Ecclestone, a fait plus qu’imposer sa présence dans le sport depuis son arrivée. Fait notable également : en dépit de tout le bruit ayant agité les coulisses de l’équipe, Christian Horner établit la sensationnelle statistique d’avoir dirigé l’équipe durant la totalité de ces 400 GP d’existence de l’équipe.

Le Grand Prix d’Émilie-Romagne 2025, qui s’est déroulé sur le célèbre circuit Enzo e Dino Ferrari à Imola, a marqué le 400e Grand Prix de Red Bull Racing & Red Bull Technology, 20 ans après les débuts de l’équipe lors du Grand Prix d’Australie 2005 à Melbourne.

Pour le directeur de l’équipe, Christian Horner, cela a marqué une étape importante tant pour l’équipe que pour lui-même. Il est à la tête de Red Bull Racing depuis janvier 2005, date à laquelle il a été nommé à la direction de l’équipe par le propriétaire de Red Bull, Dietrich Mateschitz, et le directeur sportif, le Dr Helmut Marko.

Cinq ans plus tard, Red Bull Racing dominait la Formule 1, remportant les titres constructeurs et pilotes entre 2010 et 2013. Cette domination s’est répétée à l’ère moderne. 

Mais ce n’est pas seulement le talent du champion du monde Verstappen qui a permis de célébrer la 400e sur une brillante victoire en Emilie-Romagne : les décisions stratégiques prises par l’équipe et aux arrêts au stand parfaitement exécutés par le personnel de RBR ont joué un grand rôle. Un travail d’équipe exemplaire, qui prouve une fois de plus que le succès de Red Bull Racing ne repose pas sur un seul individu, mais sur les efforts collectifs de plus de 1 500 hommes et femmes qui composent l’équipe aujourd’hui.

102 salariés présents des débuts jusqu’à nos jours!

Christian Horner a rendu hommage aux 102 employés qui ont accompagné l’équipe tout au long de ses 20 années d’existence et ont connu l’ensemble des 400 GPs, témoignant ainsi de la culture de stabilité et de loyauté qui sous-tend le succès à long terme de Red Bull Racing. Capable de s’adapter aussi bien aux périodes de domination qu’aux moments de pression interne, la capacité d’adaptation a été l’une des plus grandes forces de l’équipe.

En 2024, l’attention des médias s’est principalement portée sur les départs très médiatisés du directeur technique Adrian Newey et du directeur sportif Jonathan Wheatley, entre autres. Cependant, la planification de la succession au sein de l’équipe technique s’est avérée très efficace. Sous la direction de Pierre Wache, désormais directeur technique de Red Bull Racing, l’équipe a poursuivi sur sa lancée victorieuse, démontrant la profondeur de son talent et la résilience de son organisation.

Avec deux Grands Prix déjà remportés cette saison, Max Verstappen reste bien en lice pour le titre de champion des pilotes, aux côtés des deux pilotes McLaren Oscar Piastri et Lando Norris. Sans surprise, l’équipe n’a pas oublié comment construire une voiture gagnante ni comment mettre en œuvre des stratégies sans faille, une formule qui lui a permis de connaître le succès en Formule 1 pendant deux décennies sous la direction de Horner.

Quand Horner dément les rumeurs d’un transfert chez Ferrari

Christian Horner a été amené ce week-end à devoir insister publiquement sur le fait qu’il reste « engagé à 100 % » auprès de Red Bull, démentant ainsi les rumeurs d’un transfert chez Ferrari.

Selon certains médias britanniques, Horner devait être écarté par Red Bull aux alentours du Grand Prix d’Émilie-Romagne, et un journal allemand affirme désormais qu’il serait même convoité par Ferrari.

En début de semaine, le Bild – tabloïd grand public allemand – affirmait que le président de Ferrari, John Elkann, avait demandé à Horner s’il était intéressé par un poste au sein de la légendaire écurie italienne pour remplacer le Français Fred Vasseur.

Interrogé à ce sujet à Barcelone, Horner, qui est ami avec Elkann depuis un certain temps, a démenti cette information.

« Écoutez, bien sûr, c’est toujours flatteur d’être associé à d’autres équipes », a-t-il déclaré aux journalistes. « Mais je m’engage à 100 % envers Red Bull. Cela a toujours été le cas et le restera certainement à long terme.

Il y a toujours beaucoup de spéculations dans ce milieu, des gens qui viennent, qui partent, etc. », a-t-il ajouté.

« Je pense que les membres de l’équipe savent exactement où nous en sommes », a-t-il déclaré en souriant. « Je veux dire, mon italien est pire que l’anglais de Flavio, alors comment cela pourrait-il fonctionner ? »

Il est intéressant de noter que Horner n’a pas précisé s’il avait été approché par Elkann, qui avait tenté de le débaucher de Red Bull en 2022 lorsqu’il cherchait un remplaçant pour Mattia Binotto.

Si Vasseur a amélioré certains aspects de l’équipe, celle-ci reste toutefois confrontée à des problèmes et, malgré l’arrivée très médiatisée de Lewis Hamilton, ne semble pas près de les résoudre.

Christian Horner propose des changements pour améliorer le tracé de Monaco 

Christian Horner, directeur de l’écurie Red Bull, s’est exprimé après le Grand Prix de Monaco sur le spectacle proposé et les solutions à mettre en place pour l’améliorer.

Horner s’est plaint de ne « pas avoir vu un seul dépassement » ce dimanche à Monaco. Pour pallier ce traditionnel problème lié à l’impossibilité de dépasser, le Britannique propose des endroits où il pourrait y avoir une plus longue zone de freinage.

« Je ne pense pas avoir vu un seul dépassement pendant la course », a indiqué Horner. « Nous devrions donc vraiment étudier la possibilité de créer une zone de freinage un peu plus longue, soit à la sortie du tunnel, soit dans le virage numéro un, s’il y a un moyen de le faire. Les voitures sont tellement grandes maintenant qu’il est impossible de se placer à côté. »

« Je pense qu’en fin de compte, tout doit évoluer avec le temps. C’est un circuit emblématique et historique, mais si vous regardez comment Monaco a changé, combien de terrain ils ont gagné sur la mer en 72 ans, je ne pense pas qu’il faille en faire trop. Il suffit qu’il y ait un endroit où l’on puisse dépasser, et tout le monde sait en venant ici que la course est pratiquement jouée dès la veille. Nous avons introduit une autre dynamique avec les arrêts aux stands, qui finalement, pour les dix premiers, à part les abandons, n’ont pas vraiment changé les positions. »

« Je pense que ces voitures sont tout simplement trop grandes pour ce circuit, on peut à peine les mettre côte à côte, c’est Monaco », a ajouté Horner. « Nous le savons, nous voulons tous être ici, nous sommes ici parce que c’est Monaco et pour le prestige et le cachet qui vont avec, mais tout doit évoluer avec le temps à un moment donné. Les commissaires sont fantastiques ici, ils organisent un événement formidable. Ce serait vraiment cool d’avoir au moins une zone où il y aurait une possibilité de dépassement, car même en Formule 2 et dans les courses de support, c’est très similaire. »

Christian Horner affirme que Red Bull a repris l’avantage face à McLaren

Christian Horner estime que Red Bull a retrouvé l’avantage dans sa lutte acharnée face à McLaren pour le championnat du monde de Formule 1, à la faveur des récentes évolutions techniques apportées à la RB21.

Après un début de saison en demi-teinte, l’écurie autrichienne a signé à Imola sa deuxième victoire de l’année, Max Verstappen s’imposant devant les deux pilotes McLaren, Lando Norris et Oscar Piastri. Ce succès marque, selon Horner, un tournant dans la dynamique du championnat.

Bien que Piastri conserve une avance de 22 points sur Verstappen au classement des pilotes, le directeur de Red Bull considère que les progrès réalisés ces dernières semaines, notamment depuis les ajustements apportés à Djeddah, Miami et plus récemment Imola, ont permis de redonner de la compétitivité à la monoplace.

La RB21, jugée délicate à exploiter jusque-là, semble désormais plus en phase avec les attentes de l’équipe. « Nous avons finalement trouvé une direction qui fonctionne », a confié Horner, convaincu que Red Bull est en mesure de reprendre la main dans cette saison 2025 particulièrement disputée.

« Nous avons réussi à améliorer les performances de la voiture et à la mettre dans une meilleure fenêtre. Dès que vous éliminez le patinage, vous pouvez beaucoup mieux gérer la température », a déclaré Horner. « C’est vraiment encourageant. Je veux dire, les McLaren semblaient très rapides vendredi [à Imola] sur les longs relais, mais pour avoir le rythme que nous avons eu en course, je dirais que c’est probablement depuis le Brésil l’année dernière, qui était évidemment une course sous la pluie, que c’est la première fois depuis longtemps que je me souvienne que nous avons eu le rythme pour vraiment nous échapper et devancer les McLaren. C’est donc très encourageant et un excellent résultat pour tous les efforts fournis. Je pense que, d’une manière générale, nous avons plus d’adhérence et une meilleure compréhension. Ce fut un week-end très positif, et je pense que nous progressons, que nous prenons un peu d’élan, ce qui est important à ce stade du championnat. »

Christian Horner salue le départ Max Verstappen et la propreté de Piastri

Christian Horner salue le départ audacieux de Max Verstappen à Imola : « S’il y a un espace, il le prend, mais Piastri a joué franc jeu ».

Un chef-d’œuvre au départ

Max Verstappen s’est imposé à Imola, et peu de gens y croyaient à la veille du premier week-end européen de la saison, même après les essais libres de vendredi. Mais grâce à une qualification brillante, un départ magistral et un rythme de course qui a même stupéfié le directeur de l’écurie McLaren, Andrea Stella, le Néerlandais a remporté un nouveau trophée et n’est plus qu’à 22 points de la tête du championnat.

S’adressant à Sky Sport F1 après la course, le patron de Red Bull, Christian Horner, a d’abord rendu hommage à Max Verstappen, qui a une fois de plus réussi à renverser le cours du Grand Prix grâce à un moment de magie : « La manœuvre au départ ? C’est typique de Max : s’il voit une ouverture, il la saisit immédiatement et s’engage toujours à fond. Dans ce cas, c’était soit gagner la course, soit finir hors course ; c’était un virage fantastique. Je dois également féliciter Oscar », a ajouté Horner avec honnêteté, « car il lui a laissé suffisamment d’espace. Mais après cela, nous avons contrôlé la course. Le rythme était très soutenu. La stratégie et les arrêts aux stands se sont également très bien déroulés. » – a-t-il souligné.

Un rythme surprenant

« Surpris par notre rythme ? Nous avons également été surpris par notre vitesse en course », a admis Andra Stella, directeur de l’écurie britannique, sur le ton de la plaisanterie. « Voyons voir s’ils sont vraiment aussi redoutables. Mais ce dimanche, nous avons certainement fait notre meilleure course. Un revirement depuis vendredi ? Je pense que c’est la force de notre équipe. Nous travaillons tous ensemble. Nous sommes très unis et forts. Les ingénieurs, le personnel, tout le monde fait un excellent travail. Max est un pilote incroyable, et tout le monde travaille très dur pour obtenir des performances, tant à l’usine que sur la piste.

 

 

Christian Horner en danger d’éviction après Imola ?

Des rumeurs suggèrent que Red Bull pourrait se séparer de Christian Horner après Imola

Horner-Red Bull, est-ce la fin ? La situation

Le premier média à avoir rapporté la nouvelle est Autosprint, qui affirme que le poste du Britannique est menacé en raison de ses mauvais résultats. Son maintien pourrait dépendre de l’efficacité du programme d’améliorations que l’écurie basée à Milton Keynes présentera sur la piste le week-end prochain.

Mais ce n’est pas tout : le magazine sportif italien a désigné Oliver Oakes comme remplaçant potentiel. Lorsque celui-ci a démissionné de son poste de directeur de l’écurie Alpine, cette hypothèse a commencé à sembler plausible.

Cependant, des sources étrangères ont affirmé que le départ d’Oliver Oakes de l’écurie française était dû à des raisons personnelles, liées à l’arrestation de son frère.

Malgré cette information, le média autrichien Österreich reste convaincu que Christian Horner pourrait être écarté de l’écurie. Dans un article non signé, il écrit : « Séisme chez Red Bull ! Horner sur le point d’être licencié. »

Enfin, un autre profil suggéré comme remplaçant potentiel est celui de Franz Tost, qui a dirigé Toro Rosso (devenu AlphaTauri) pendant de nombreuses années, entretenant de solides relations avec la famille Red Bull, et qui pourrait au moins assurer l’intérim jusqu’à la fin de la saison.

Franchement, il est difficile d’imaginer Red Bull licencier Christian Horner en plein milieu de la saison après 20 ans de travail et de succès, mais une chose est sûre : en Formule 1, on ne peut jamais être sûr de rien. Il ne nous reste plus qu’à attendre une confirmation.

Horner salue la ténacité de Verstappen face aux McLaren à Miami : « Surpris qu’il ait tenu aussi longtemps »

Le directeur de l’écurie Red Bull, Christian Horner, a reconnu avoir été « surpris » par la résistance de Max Verstappen face aux deux McLaren, pourtant plus performantes, lors du Grand Prix de Miami. Bien que Red Bull n’ait pas disposé du meilleur package sur le tracé américain, Verstappen a réussi à se maintenir en tête durant les premiers tours, malgré un blocage de roues au premier virage et un accrochage avec Lando Norris.

Parti depuis la pole position, le quadruple champion du monde a pris un léger avantage, creusant un écart supérieur à une seconde, avant de céder face au rythme supérieur d’Oscar Piastri au 14e tour. Verstappen a ensuite contenu Lando Norris durant plusieurs tours supplémentaires, repoussant ses attaques, avant que le pilote McLaren ne parvienne à dépasser à son tour.

Selon Horner, la capacité de Verstappen à rester dans le match face aux McLaren, qui ont terminé avec 37 secondes d’avance sur le reste du peloton, témoigne de sa solidité, même dans un contexte défavorable. Il a toutefois admis que ces efforts en piste, notamment dans les duels rapprochés avec Piastri et Norris, ont sans doute affecté le résultat final du Néerlandais, finalement quatrième.

« Nous savions avant la course qu’il serait très, très difficile de les battre et j’ai été surpris qu’il ait tenu aussi longtemps», a déclaré Horner. « J’ai trouvé que c’était très courageux, même si cela a peut-être nui à notre course, car quand on se bat aussi fort, les pneus chauffent. Mais vous êtes en tête du Grand Prix, vous devez tout donner, et je pense qu’il a fait un travail remarquable pour garder Oscar derrière lui aussi longtemps, puis Lando. »

Du côté de Max Verstappen, lorsqu’on lui a demandé si la course avait été une question de limitation des dégâts, le pilote Red Bull a répondu : « Je n’avais rien à perdre, alors j’ai juste essayé de m’amuser un peu en même temps. J’ai dit hier que j’essaierais de faire de mon mieux et c’est ce que nous avons fait aujourd’hui, mais malheureusement, nous n’avions tout simplement pas le rythme. »

Horner conteste la pénalité de Verstappen avec des photos : « Nous avons la preuve que c’était injuste »

Christian Horner est monté au créneau après le Grand Prix d’Arabie saoudite pour défendre son pilote Max Verstappen, estimant que la pénalité de cinq secondes infligée au Néerlandais était injustifiée. Le patron de Red Bull a affirmé disposer d’une preuve photographique démontrant, selon lui, que la décision des commissaires était erronée.

Verstappen a écopé de cette sanction pour avoir quitté la piste dans le virage n°1 alors qu’il défendait sa position face à Oscar Piastri. Malgré sa manœuvre hors trajectoire, le quadruple champion du monde est resté devant, ce qui a conduit à la pénalité qui lui a [peut-être] coûté la victoire. Il a finalement franchi la ligne avec 2,7 secondes de retard sur le pilote McLaren.

Silencieux sur l’incident après la course, Verstappen a refusé de s’exprimer à chaud. C’est Horner qui a pris la parole plus tard lors de son traditionnel point presse. Il a brandi ce qu’il a qualifié de « nouvelle preuve » pour remettre en cause la décision, en insistant sur le fait que son pilote n’avait pas gagné d’avantage durable dans l’action.

Cette sortie intervient alors que les débats autour de l’application des règles en piste continuent d’agiter le paddock, notamment en ce début de saison 2025 déjà riche en polémiques.

« J’ai trouvé cela très sévère, nous n’avons pas concédé la position, car nous ne pensions pas qu’il avait fait quoi que ce soit de mal », a déclaré Horner aux médias. « On voit très clairement au sommet du virage que Max est en tête et, selon les règles d’engagement dont ils avaient discuté auparavant, c’était une décision très sévère. Si nous avions cédé, le problème est que vous vous retrouvez dans le sillage et que vous perdez du terrain, ce qui vous expose à des problèmes avec George [Russell, en troisième position]. La meilleure chose à faire à ce moment-là était donc d’accepter la pénalité, de se concentrer et de continuer. Ce qui est dommage, c’est que notre rythme par rapport à la McLaren dans le premier relais était bon, et que nous avons dû purger la pénalité dans le même relais qu’Oscar. »

« Il a terminé avec 2,6 secondes d’avance, et sans la pénalité, nous aurions remporté la victoire, mais il y aura toujours des divergences d’opinions sur une décision aussi marginale. Je ne comprends pas comment ils sont arrivés à cette conclusion, ils sont tous les deux entrés à la même vitesse, Oscar a pris le virage très serré et Max ne pouvait pas simplement disparaître. Il faudrait peut-être revoir ces règles, je ne sais pas ce qu’il est advenu du principe ‘laissez-les courir pendant le premier tour’, qui semble avoir été abandonné. »

Christian Horner recadre Max Verstappen : « Le championnat est encore long »

Christian Horner, le directeur de l’écurie Red Bull, a répondu à Max Verstappen qui a déclaré qu’il ne se battait pas pour le titre de Champion du monde des pilotes en 2025.

Samedi à Bahreïn, Verstappen a connu une séance de qualification difficile et a dû se contenter de la septième place, ce qui l’a amené à affirmer qu’il ne se battait pas pour le titre. Bien que le Néerlandais reste optimiste quant à la possibilité que sa situation change au cours de la saison, il a connu un Grand Prix difficile en raison de problèmes d’équilibre et de surchauffe de la voiture qui ont entravé son rythme.

Verstappen a franchi la ligne d’arrivée en sixième position, passant à la troisième place du classement derrière Oscar Piastri qui a dominé la course de la tête et des épaules. Avec 20 autres courses au calendrier, Horner a affirmé qu’il était trop tôt pour que Verstappen soit déjà éliminé.

« C’est un championnat de 24 courses », a déclaré Horner aux médias. « Nous avons huit points de retard au championnat des pilotes. Nous savons que nous devons progresser très rapidement. Il était donc important de marquer des points, il s’est battu pour chaque point qu’il pouvait dans une voiture difficile. C’est la façon dont ils s’additionnent à la fin de l’année qui est importante. »

Outre ses soucis avec la voiture, Verstappen a perdu du temps dans la voie des stands en raison d’un problème de portique lumineux et d’un pneu bloqué qui lui ont coûté de précieuses secondes.

Malgré l’arrivée de ses deux monoplaces dans les points à Bahreïn, le début de saison est en demi-teinte pour Red Bull, qui a déjà dû écarter un de ses pilotes (Liam Lawson).

« Ce fut un mauvais week-end pour l’équipe, rien ne s’est passé comme prévu dès le début de la course », a ajouté Horner. « Au départ, nous n’avons pas pris un bon envol et les arrêts aux stands n’ont pas bien fonctionné pour nous. La dégradation des pneus, les températures sont devenues très élevées. Si vous avez une voiture bien équilibrée, tout se met en place beaucoup plus facilement. »

Red Bull explique ses arrêts aux stands ratés à Bahreïn : « un problème électrique inédit « 

Red Bull a tenté d’expliquer ce qui s’est passé lors de ses arrêts aux stands ratés lors du Grand Prix de Bahreïn de Formule 1.

Max Verstappen et Yuki Tsunoda ont tous deux été victimes d’un problème inhabituel avec le système de feux de signalisation de Red Bull, qui leur a fait perdre de précieuses secondes lors de leurs arrêts aux stands. Lors des premiers arrêts de Verstappen et Tsunoda, le feu rouge du portique de Red Bull est resté rouge alors que la voie des stands était libre. Verstappen a repris la course en dernière position, Tsunoda a été affecté par le même problème, ce qui a retardé sa sortie des stands de plusieurs secondes.

Le quadruple champion du monde Verstappen a connu un deuxième arrêt difficile en raison d’une roue avant bloquée, ce qui l’a conduit à franchir la ligne d’arrivée avec une décevante sixième place. Il s’est plaint que « tout ce qui pouvait mal tourner a mal tourné ».

Christian Horner, directeur de l’équipe Red Bull, a déclaré : « Max est arrivé au premier arrêt et le voyant ne s’est pas allumé. Bien sûr, c’est un système très simple et nous nous attendions à ce que le bouton n’ait pas été suffisamment enfoncé par l’un des techniciens. Le prochain arrêt au stand arrivait rapidement après et c’est alors que cela s’est reproduit. Nous avons donc alors activé le système manuellement et les mécaniciens en chef ont libéré la voiture. »

Horner a déclaré que Red Bull chercherait à remédier au problème avant le Grand Prix d’Arabie saoudite ce week-end.

« Je viens d’apprendre qu’il y avait eu un problème de câblage ou d’électricité avec le portique », a-t-il ajouté. « C’est une situation que je n’avais jamais vue auparavant, alors que les pilotes se fient à ces feux de signalisation, et les arrêts étaient plutôt bons, l’un d’eux était un arrêt de deux secondes. Mais ensuite, le pilote attend les feux et évidemment ils ne se sont pas éteints, donc tout est mis en attente et nous allons y jeter un œil. »

Briatore sur la controverse Horner : « Il faut être prudent même dans un ascenseur »

Dans une longue interview accordée le 5 avril, Flavio Briatore a largement évoqué son retour en Formule 1 avec les journalistes de La Stampa.

Depuis l’année dernière, l’Italien est conseiller exécutif d’Alpine, qu’il est en train de restructurer afin d’obtenir des résultats significatifs : « Nous sommes partis de loin ; ce n’est qu’en 2026 que nous aurons l’ensemble complet de Mercedes – moteur et boîte de vitesses », rappelle-t-il.

Avec les changements réglementaires qui se profilent à l’horizon, Flavio Briatore voit une chance de ramener l’équipe au sommet : « Nous devons avoir les mêmes méthodes que celles utilisées chez Renault. En 2026, nous devons être compétitifs ; en 2027, l’objectif est le titre.

Un regard vaste sur la Formule 1 contemporaine

Comme chacun sait, Flavio Briatore a été en Formule 1 de 1988 à 1997, puis de 2001 à 2009, et peut donc comparer l’ère Ecclestone avec la gestion de Liberty Media : « Stefano (Domenicali a créé un spectacle que nous n’avions jamais vu auparavant. A mon époque, nous faisions des courses dans des parkings d’hôtels en Amérique et tout le monde s’en fichait. Aujourd’hui, le public est incroyable. »

En ce qui concerne les pilotes d’aujourd’hui, le manager piémontais a commenté : « Qui me rappelle Michael Schumacher ? Max Verstappen. Il fait des choses extraordinaires. Et Lewis Hamilton. Les autres sont des champions, mais il est peut-être la seule vraie star comme l’était Senna. Franco Colapinto? On verra, la priorité maintenant est d’avoir une voiture compétitive. »

L’Italien a été également amené à faire une remarque à propos de Christian Horner, pris dans la tempête médiatique qu’a été le scandale à connotation comportementale l’an dernier : « La Formule 1 est désormais très médiatisée. De nos jours, si vous prenez l’ascenseur avec une femme, vous devez être prudent. En ce qui concerne les abus, nous sommes passés d’un extrême à l’autre. Je ne dis pas que les choses étaient mieux avant, mais il devrait y avoir quelque chose d’équitable, de juste », a souligné Flavio Briatore, se distinguant ainsi nettement dans son point de vue de ceux donnés sur ce sujet par Toto Wolff ou encore Zak Brown.

Christian Horner reconnaît que Red Bull a « peut-être promu trop tôt certains pilotes »

Christian Horner a admis que Red Bull avait promu trop tôt certains de ses jeunes pilotes.

En 2025, l’écurie de F1, connue pour ne pas faire dans la dentelle avec ses pilotes, a renvoyé Liam Lawson après seulement deux Grands Prix. Elle l’a renvoyé dans l’équipe sœur, Racing Bulls, et l’a remplacé par Yuki Tsunoda. Le pilote japonais sera donc au volant de la Red Bull ce week-end, à l’occasion de son Grand Prix national.

De son côté, Christian Horner, directeur de l’écurie autrichienne, a repensé à deux de ses anciens pilotes qui ont été promus trop tôt dans l’équipe mère.

« Ces dernières années, nous avons peut-être promu trop tôt certains pilotes », a déclaré le directeur de l’équipe Red Bull à Sky Sports. « Je repense à l’époque d’Alex Albon… Pierre Gasly a été précipité lorsque Daniel Ricciardo est parti chez Renault. »

« En particulier chez Red Bull Racing, nous avons peut-être fait passer ces juniors trop tôt. Mais c’est pourquoi nous avons un programme de jeunes pilotes et un vivier de talents que nous cherchons à développer et dans lesquels nous investissons. Cela a permis à de nombreux pilotes, sept des pilotes sur la grille actuelle, de passer par le programme Red Bull à un moment donné. »

La malédiction du second baquet Red Bull

Pierre Gasly n’a disputé que 12 courses avec Red Bull en 2019 avant d’être remplacé en raison d’un écart de performance trop important face à Max Verstappen. Avec 63 points contre 181 pour son coéquipier, le Français a été écarté au profit d’Alexander Albon, lui-même promu après seulement 12 courses chez Toro Rosso.

Cependant, Albon n’a pas non plus conservé son baquet bien longtemps et a cédé sa place à Sergio Pérez. Aujourd’hui, Albon brille chez Williams et Gasly s’impose comme un atout majeur chez Alpine, prouvant leur capacité à rebondir après un passage manqué chez Red Bull.

De son côté, Pérez, remplacé par Liam Lawson, se retrouve sans volant pour l’instant, mais affirme être en contact avec plusieurs équipes pour un éventuel retour.

Le prochain à relever le défi Red Bull est Yuki Tsunoda, qui devra prouver qu’il peut maîtriser cette monoplace redoutable, monoplace qui cause aussi des maux de tête à Max Verstappen, quadruple Champion du monde de F1.

« Yuki a fait quatre saisons et des poussières en Formule 1. Nous connaissons bien ses compétences », a déclaré Horner. « Il nous appartient de développer la voiture pour qu’elle soit pilotable par les deux pilotes. Il est sous contrat pour plusieurs années, nous avons donc ces options. Mais nous nous concentrons sur le présent. Il a l’opportunité, il l’a méritée. C’est à lui d’en tirer le meilleur parti. »

Christian Horner souligne une particularité « assez étrange » de la McLaren

Après le Grand Prix d’Australie de Formule 1, Christian Horner, le patron de Red Bull, trouve « assez étrange » que les McLaren puissent chauffer leurs pneus tout en profitant d’une faible dégradation.

Alors que Max Verstappen a terminé la course à moins d’une seconde de Lando Norris, sans les événements de fin de Grand Prix, les McLaren semblaient être dans une catégorie à part. Au 34e tour, Verstappen était à 18 secondes de la tête de la course alors qu’il avait du mal à gérer la dégradation de ses pneus intermédiaires.

Tout comme dans un top casino en ligne, où il est essentiel de trouver le bon équilibre entre stratégie de jeu et gestion des risques pour maximiser ses gains, McLaren semble avoir parfaitement maîtrisé l’équilibre entre la mise en température des pneus et leur faible dégradation.

Après la course, Horner a souligné les points sur lesquels McLaren devance les autres équipes.

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« Je pense que c’est différent pour tout le monde, oui, et ce qui est assez étrange, c’est qu’ils bénéficient d’une excellente mise en température, mais aussi d’une très faible dégradation », a déclaré Horner.

« Habituellement, l’un se fait au détriment de l’autre. Donc, sur ce circuit, ils semblent certainement avoir maîtrisé cela. »

Horner estime qu’en Australie, la monoplace de McLaren était dans « une position idéale » et « très bien équilibrée ».

« Quand on a une voiture très bien équilibrée, tout le monde a l’air différent. C’est toujours une interaction entre l’aérodynamique et la mécanique.»

« Vous pouvez voir la McLaren, ils sont dans une position idéale, en particulier sur ce circuit. Ensuite, cela s’accompagne d’une très bonne dégradation. La voiture est très douce avec les pneus. »

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