La livrée concept Audi disponible sur le jeu F1 22

Les développeurs de F1 22 ont décidé d’inclure dans le jeu la livrée concept Audi aperçue un peu plus tôt cette année dans le cadre du Grand Prix de Belgique lors de l’annonce de l’arrivée du constructeur allemand en catégorie reine à partir de 2026.

Si vous devrez évidemment attendre jusqu’en 2026 pour pouvoir piloter une monoplace à moteur Audi sur F1 22, les développeurs ont toutefois décidé de vous faire patienter en mettant à votre disposition la livrée concept Audi dévoilée juste avant le Grand Prix de Belgique 2022.

Cette livrée concept Audi est dores et déjà disponible dans F1 22 sur toutes les plateformes exclusivement dans le niveau VIP de Podium Pass Series 4. 

Mise à jour 1.16

Entre autre, les développeurs du jeu ont aussi lancé la mise à jour 1.16 qui inclut également la livrée « mode futur » de l’équipe McLaren et ce qui suit :

  • L’épreuve Élimination à durée limitée est désormais disponible
  • Correction d’un problème de disqualifications injustifiées des pilotes et des IA qui n’utilisaient pas plusieurs gommes dans une course
  • Correction d’un problème d’affichage des options de gommes disponibles dans les sauvegardes de Carrière en cours
  • Correction d’un problème de modification de gomme qui, après le premier week-end de la saison, empêchait les pilotes de la modifier pendant les week-ends du mode Carrière
  • Remplacement de Cem Bölükbasi par Tatiana Calderon au sein de l’écurie Charouz Racing System de F2 2022
  • Correction d’un problème de consommation d’essence excessive qui empêchait les véhicules de F2 2022 de terminer 50 % des courses à Miami
  • Ajout des statistiques et de l’historique dans le showroom F2 2022
  • Correction d’un plantage sur PS4 qui se produisait lors du chargement du mode écran partagé avec deux volants
  • Correction d’un problème de véhicules qui, en mode Spectateur, déclenchaient le limiteur de régime
  • Correction d’un problème de volant en jeu qui, sur certains véhicules, empêchait les lumières DRS de s’allumer lorsque le pilote entrait dans des zones de DRS
  • Correction d’un problème d’affichage sur les Mercedes qui, après avoir pris des dégâts, ne perdaient pas certaines parties de leur aileron avant
  • Mises à jour et ajustements de la couleur de la livrée Alpine
  • Correction d’un problème de rétroviseur gauche mappé avec le mauvais matériau sur l’Alfa Romeo
  • Correction d’un problème de casques qui retirait le casque de Mick Schumacher dès qu’il changeait d’écurie en mode Carrière
  • Diverses corrections mineures
  • Améliorations au niveau de la stabilité générale

Le tracé de Spa-Francorchamps augmente ses capacités d’accueil

Le tracé de Spa-Francorchamps a lancé la construction d’une nouvelle tribune et de gradins en face des stands Endurance le long de la portion de piste qui relie La Source à l’Eau Rouge.

Toujours dans l’optique d’augmenter ses capacités d’accueil du public, le tracé belge a lancé une nouvelle phase de travaux pour permettre la mise en place d’une tribune qui comprendra plus de 4000 places et 40 sièges rabattables pour la zone PMR (personnes à mobilité réduite) avec une vue panoramique sur la Source, la zone Endurance et le Raidillon.

Les gradins proposeront 3139 places assises avec une intégration paysagère et le respect de la déclivité naturelle du terrain. Enfin, une grande loge modulable en deux espaces distincts sera présente au sein des tribunes. Les tribunes et gradins pouvaient auparavant accueillir 3700 personnes, c’est donc près du double qui sera désormais à disposition du public à partir de 2023.

Les travaux devraient être terminés pour la mi-avril 2023, portant la capacité totale d’accueil en gradins et tribunes autour de la piste à 16000 places assises (hors loges et stadium Rallycross).

« Je me réjouis de pouvoir à nouveau offrir des infrastructures d’accueil modernisées pour les spectateurs au sein de la zone Endurance. » a déclaré Amaury Bertholomé, Directeur général du circuit de Spa-Francorchamps.

« Avec les travaux qui sont réalisés durant la trêve hivernale 2022-2023, le circuit poursuit sa dynamique de maintien de l’outil au top de ses capacités et à un niveau d’excellence mondial. Les aménagements dans les paddocks font également partie des investissement nécessaires à l’accueil de nos organisateurs d’événements et de compétitions sportives dans des conditions optimales. »

En effet, d’autres travaux sont actuellement en cours et qui concernent plus précisément le remplacement de la canalisation du Rohon dans la partie supérieure des paddocks. Le Rohon est un cours d’eau de 3ème catégorie. Il s’écoule principalement à ciel ouvert jusqu’au niveau du virage de la Source à partir duquel il est canalisé avant un rejet dans le cours d’eau de l’Eau Rouge dans la partie basse des paddocks.

Mais suite aux épisodes de pluies extrêmement intenses qui se sont répétés ces dernières années et aux dégâts occasionnés en piste et dans les paddocks, des travaux étaient nécessaires afin de sécuriser les infrastructures du circuit.

Récemment, le Grand Prix de Belgique a signé un nouvel accord avec la Formule 1 et fera donc partie du calendrier de la saison 2023. Petite nouveauté cependant, puisque le Grand Prix de Belgique se disputera l’an prochain au mois de juillet (30 juillet) et non plus fin août comme ce fut le cas ces dernières années. L’épreuve belge sera donc la dernière avant la traditionnelle trêve estivale, alors que la Formule 1 a également confirmé la mise en place d’un format Sprint pour la toute première fois sur le tracé de Spa-Francorchamps.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

La F1 annonce ses six courses Sprint pour 2023

La Formule 1 a annoncé ce mercredi les six destinations qui accueilleront les six courses Sprint programmées lors de la saison 2023.

Lors de la publication du calendrier officiel de la saison 2023, la Formule 1 avait indiqué que six courses Sprint seraient au programme l’an prochain, mais aucune destination n’avait encore été choisie. C’est désormais chose faite, puisque l’on connait désormais les six événements de la saison 2023 au cours desquels des courses Sprint seront au programme. Les événements confirmés pour les événements Sprint en 2023 sont :

  • Le Grand Prix d’Azerbaïdjan à Bakou
  • Le Grand Prix d’Autriche à Spielberg
  • Le Grand Prix de Belgique à Spa
  • Le Grand Prix du Qatar à Losail
  • Le Grand Prix des Etats-Unis à Austin
  • Le Grand Prix du Brésil à Interlagos

La F1 indique que ces événements ont été choisis après des recherches pour calculer les pistes les plus appropriées pour le format Sprint, y compris les opportunités de dépassement, les courses serrées et les sections à grande vitesse : « Cela garantira une action compétitive sur la piste pour les fans tout au long des trois jours du week-end de course lors des Grands Prix sélectionnés. » précise la Formule 1.

« Nous avons vu une réaction extrêmement positive aux événements F1 Sprint au cours des deux premières années de son fonctionnement, et nous avons hâte d’apporter encore plus d’action aux fans avec six événements l’année prochaine, y compris notre premier Sprint à Austin. » a déclaré le PDG de la F1, Stefano Domenicali.

« L’introduction du Sprint a créé un week-end de course qui comprend trois jours d’action de course compétitive et apporte plus de divertissement aux fans du sport ainsi qu’une valeur supplémentaire pour les principales parties prenantes, y compris les équipes, les diffuseurs, les partenaires et les sites hôtes. »

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Aston Martin : « La voiture 2023 sera très différente »

Tom McCullough, directeur des performances de l’équipe de Formule 1 Aston Martin a expliqué que les leçons apprises dans le cadre du développement de l’AMR22 se traduiront par une approche très différente de la monoplace 2023.

En début de saison 2022, avec l’introduction de la nouvelle réglementation, les performances de l’équipe Aston Martin n’étaient pas à la hauteur de ses ambitions mais un développement constant  a permis à l’équipe britannique de marquer de précieux points en fin de saison. A Abou Dhabi par exemple, les monoplaces vertes étaient plus rapides que les Alfa Romeo mais cela ne leur a pas permis de les dépasser au classement constructeurs. Aston Martin termine la saison à la septième place à égalité de points mais derrière l’équipe suisse.

Le directeur des performances d’Aston Martin considère que l’introduction de la directive technique concernant le marsouinage en cours de saison a eu peu d’impact sur son équipe; ce sont des mises à jour progressives qui leur ont permis d’améliorer leurs performances.

« [La directive technique] a peut-être affecté certaines des autres équipes, mais cela n’a pas vraiment eu d’impact sur le fonctionnement de notre voiture », a déclaré McCullough à nos confrères de PlanetF1.

« Nous avons en fait apporté des mises à jour assez importantes au fond plat à plusieurs reprises. Évidemment, Singapour était la dernière, mais nous en avions eu une autre au Paul Ricard ainsi qu’à Silverstone.  En fait, certaines de nos mises à jour, celles qui semblaient plus petites, sont finalement celles qui ont produit le plus de performances. »

« Donc, pour nous, c’était juste, ‘voilà où nous en sommes, comment pouvons-nous continuer à développer cette voiture?' »

Tom McCullough explique aussi l’importance du travail en soufflerie et l’impact du plafond budgétaire sur le développement de la voiture en cours de saison.

« Les éléments que nous avons apportés depuis la soufflerie jusqu’à la piste ont en fait largement produits leurs effets.  Cela nous a donné un peu plus de performances mais aussi une fenêtre de fonctionnement un peu plus large sur la voiture. »

« En fin de compte, le plafond des coûts est un élément clé dans ce contexte. La voiture [2023] que nous avons dans la soufflerie en ce moment est très différente de celle que nous avons eu cette année. »

« Je ne peux pas vous en dire plus mais il y a des philosophies qui sont toujours les mêmes, d’autres qui sont différentes. Donc, dans l’ensemble, nous espérons avoir une voiture plus rapide. Sans le plafond des coûts, vous auriez probablement pu voir certaines de ces mises à jour au cours de l’année. »

« On travaille sur le nez de la monoplace et plus largement sur la « philosophie » de l’aileron avant. Une grande partie de cela aurait normalement changé en cours de saison mais on ne peut tout simplement pas nous permettre de faire cela sur des pièces aussi chères. » conclut le Britannique.

Le Hungaroring annonce un programme de rénovation

Le Hungaroring, où se déroule le Grand Prix de Hongrie, vient d’annoncer son intention de moderniser ses installations.

Le circuit a tout d’abord annoncé que les tickets pour le Grand Prix de Hongrie 2023 se sont vendus en un temps record. La course se tiendra donc à guichet fermé et les seules places encore disponibles sont celles pour les journées du vendredi et du samedi. Par ailleurs, un « programme de développement stratégique » a également été dévoilé, qui comprend des mises à niveau de certaines installations obsolètes du circuit.

La piste hongroise, dont le contrat court jusqu’à la saison 2027, fera donc l’objet d’importantes rénovations notamment pour concurrencer les autres circuits du calendrier de la Formule 1.

Le PDG du Hungaroring, Zsolt Gyulay, a déclaré: « Bien sûr, nous ne nous sommes pas reposés sur nos lauriers au cours de la période écoulée : notre piste a subi de nombreuses rénovations, nous avons travaillé en permanence pour répondre aux nouvelles exigences de sécurité, nous avons construit une clôture anti-débris, nous avons entretenu les tribunes et en 2016, nous avons resurfacé toute la piste, ou plus précisément, nous avons remplacé la couche supérieure dite de roulement. »

« On peut voir que parmi les nombreuses pistes « à taille unique », il y a une valeur croissante pour les sites traditionnels comme celui de Hongrie, et la proximité de Budapest sera toujours une attraction incroyable pour le Hungaroring. »

Avec la montée en flèche de la popularité de la F1 et la construction de nouvelles installations à la pointe de la technologie sur les pistes du monde entier, Zsolt Gyulay a déclaré que le Hungaroring avait pourtant bien conscience que ses infrastructures actuelles avaient besoin d’autres améliorations.

« Pourtant, il ne faut pas oublier que l’infrastructure des nouveaux circuits accorde un niveau de service bien supérieur au nôtre. »

« Grâce au programme de développement stratégique, nous pourrons les concurrencer dans des délais raisonnables, ce qui nous permettra de garder la F1 ici et d’attirer l’attention sur notre pays et notre belle capitale année après année. »

La première phase de rénovation devrait se concentrer sur les réseaux électrique, d’eau et d’assainissement. La construction d’une nouvelle entrée, d’un siège et d’un espace client sont également prévus.

La cérémonie de remise des prix FIA programmée ce vendredi 9 décembre

La cérémonie annuelle de remise des prix FIA 2022 aura lieu ce vendredi 9 décembre à Bologne en Italie. Durant cette soirée, le champion du monde de F1 Max Verstappen recevra son trophée, alors que l’équipe Red Bull Racing sera également titrée de façon officielle.

Cette année, la cérémonie de remise des prix rendra hommage non seulement aux champions de la FIA, mais également à la nouvelle génération qui a marqué les esprits au début de leur carrière, aux héros méconnus et à ceux qui ont apporté une contribution exceptionnelle au sport automobile.

La remise des prix FIA 2022 est organisée par l’Automobile Club d’Italia avec le soutien des partenaires institutionnels Regione Emilia-Romagna et Motor Valley, en coopération avec BeIT, Maeci et l’Agence commerciale italienne. Regione Emilia-Romagna met en valeur le savoir-faire de la région dans le secteur automobile tandis que l’Agence commerciale italienne promeut le Made in Italy.

Cette remise des prix FIA 2022 sera présidée pour la première fois depuis le début de son mandat en janvier dernier par Mohammed Ben Sulayem, président de la FIA : « Je suis très heureux que la remise du prix FIA 2022, ma première en tant que président de la FIA, se déroule à Bologne, dans une magnifique région du sport automobile, Motor Valley. » a déclaré Ben Sulayem.

« Nous remercions l’Automobile Club d’Italia (ACI), la Région Emilie-Romagne et l’Agence commerciale italienne de nous avoir accueillis, ainsi que nos partenaires Rolex, Hankook, Brembo, Marelli, OMP et Bell pour leur soutien total. J’ai hâte de célébrer les champions 2022 et de partager ce grand événement avec tous les fans de sport automobile sur les canaux [des réseaux sociaux] de la FIA. »

En effet comme chaque année, la remise des prix FIA sera diffusée à 21h30 CET sur les réseaux sociaux FIA : TikTok, Facebook et YouTube.

Nicholas Latifi estime que 2022 fut sa pire saison en F1

Nicholas Latifi pense que 2022 fut sa pire saison depuis ses débuts en Formule 1, le Canadien estimant que lui et Williams ont fait un pas en arrière en termes de performance cette année.

Latifi a débuté sa carrière en F1 en 2020 avec l’équipe Williams au cours d’une saison au calendrier largement remanié en raison de la crise sanitaire du Coronavirus. Après une première saison d’apprentissage, le Canadien a marqué ses premiers points en catégorie reine la saison suivante au Grand Prix de Hongrie et a de nouveau terminé dans le top dix la même année en Belgique au terme d’une course écourtée en raison des mauvaises conditions météo.

Mais en 2022, pour sa troisième année en Formule 1, Nicholas Latifi a eu plus de mal pour s’adapter aux nouvelles monoplaces issues de la nouvelle réglementation, le pilote Williams ayant marqué seulement deux points sur toute la saison grâce à une neuvième place obtenue au Grand Prix du Japon. Ce manque de résultat a finalement scellé le sort de Latifi qui sera remplacé l’an prochain chez Williams par l’Américain Logan Sargeant.

Revenant sur ses trois années passées en F1, Latifi admet que la dernière saison écoulée a été « la pire » à bien des égards : « Mes deux premières années ont été…ce à quoi vous pouvez vous attendre lorsqu’il s’agit de vos deux premières années en F1. »

« Une saison de débutant est une saison de débutant, mais la deux deuxième année, je pense qu’il y a eu de grandes améliorations dans tous les domaines. » a expliqué Latifi.

« Je suppose que cette année [en 2022], en tant qu’équipe, collectivement, nous avons fait un pas en arrière. J’ai juste eu du mal à être au top avec la voiture. »

« Il y avait des problèmes différents. Certaines choses sous mon contrôle, d’autres hors de mon contrôle. Mais c’est le sport automobile, c’est comme ça que ça se passe toujours. »

« Cette année je dirais qu’en fin de compte ça été ma pire année sur les trois années, alors que c’était une année cruciale pour moi pour assurer mon avenir. Je pense que c’est la réalité et que ça n’a tout simplement pas fonctionné. »

Nicholas Latifi a quitté l’équipe Williams au lendemain de la dernière course de la saison disputée à Abou Dhabi, mais le Canadien n’a pas encore dévoilé ses plans pour le futur.

Jamie Chadwick a toujours pour objectif d’arriver en F1

Jamie Chadwick, championne en titre de la W Series, a déclaré qu’atteindre la Formule 1 reste son objectif principal et que le fait de rouler l’an prochain en IndyCar NXT pourrait augmenter ses chances d’y arriver.

Il y a quelques jours, Jamie Chadwick a été annoncée en tant que titulaire au sein de l’équipe Andretti Autosport dans le championnat 2023 Indy NXT [l’équivalent de la F2 pour l’IndyCar]. La Britannique – qui a remporté à trois reprises le championnat W Series – deviendra ainsi la première femme en 13 ans à participer à temps plein à la série de courses américaines, principal événement de soutien de l’IndyCar.

Bien que Chadwick soit extrêmement fière de rejoindre Andretti Autosport, le jeune femme insiste sur le fait que son objectif principal reste la Formule 1 et pense que son passage outre atlantique lui offrira certainement quelques opportunités pour y arriver un jour.

« Mes objectifs sont toujours très ouverts, j’adorerais courir en IndyCar un jour, mais la Formule 1 reste l’un de mes plus grands objectifs. » a déclaré Chadwick à Sky Sports.

« Je pense qu’il y a beaucoup de choses que je dois accomplir avant même que la F1 ne devienne une réalité. Je pense que l’Indy NXT est potentiellement une très bonne opportunité, et si j’y réussis, cela me donnera une chance d’obtenir une bonne place quelque part comme la Formule 2 ou la Formule 3. »

« Je pense que c’est encore assez fluide, car mon cheminement de carrière n’a jamais été particulièrement traditionnel. C’est donc une autre voie que j’envisage. »

« J’ai beaucoup de chance que Williams soit très favorable à la prochaine étape que je vais franchir, et je pense qu’il est important que je continue à entretenir de bonnes relations avec Williams, et finalement avec la F1 et l’Europe. »

« Je ne vais pas en Amérique pour me concentrer uniquement sur cela, je vois plutôt cela comme étant assez fluide et qu’il y aura des opportunités et des portes qui s’ouvriront si j’arrive à avoir du succès en IndyCar NXT. »

En tant que membre de la Williams Academy, Chadwick espère qu’elle aura un jour l’opportunité de monter dans une F1 durant un week-end officiel : « J’espère vraiment que ce rôle va évoluer. Nous verrons s’il y a une chance de monter dans la voiture, c’est en tout cas le but ultime. »

« Mon objectif est d’essayer de monter dans la voiture pour une séance d’essais. Il n’y a rien de confirmé pour le moment ou quoi que ce soit du genre, mais ces deux dernières années, c’est une chose sur laquelle j’ai beaucoup insisté, donc j’espère que nous pourrons le faire. »

« Pour moi, je veux que ce soit mon objectif [de rouler lors d’une séance d’essais en F1 en 2023]. Il y a encore un grand pas avant que je conduise une voiture de Formule 1, mais j’espére qu’en étant impliquée dans un championnat comme l’IndyCar NXT, cette étape est un peu plus proche et que des opportunités pourront se présenter. »

Le calme et l’éthique de travail de Piastri ont impressionné chez McLaren

L’ingénieur de course d’Oscar Piastri, Tom Stallard, dit qu’il a été particulièrement impressionné par le comportement et l’éthique de travail du jeune australien lors de ses nombreux tests réalisés avec McLaren cette année.

Oscar Piastri débutera sa carrière en Formule 1 en 2023 au sein de l’équipe McLaren avec laquelle l’Australien a signé un contrat pluriannuel. Il remplacera directement son compatriote Daniel Ricciardo – remercié par l’équipe à la fin de cette saison 2022 un an avant la fin de son contrat.

Dans le cadre de sa préparation pour devenir un pilote de F1 à temps plein, Piastri a bénéficié d’un programme de tests complet en 2022 avec la possibilité pour lui de rouler avec une monoplace d’ancienne génération (de la saison 2021), mais aussi avec la MCL36 de la campagne 2022, notamment lors d’un essai sur le tracé de Yas Marina à Abou Dhabi après la dernière course de l’année et avant de repartir vers Barcelone où il a pu rouler une ultime fois avec la MCL35M de 2021.

En 2023, Oscar Piastri travaillera étroitement avec son ingénieur de course Tom Stallard (ancien ingénieur de Ricciardo) et les deux hommes ont déjà pu faire un essai grandeur nature lors du dernier test organisé à Barcelone et le moins que l’on puisse dire est que l’ingénieur britannique a été particulièrement impressionné par l’éthique de travail de Piastri.

« Il est incroyablement calme tout le temps. Il est très calme, très mature et imperturbable. » nous confie Tom Stallard à propos d’Oscar Piastri.

« Oscar est également très adaptable, et c’est impressionnant de voir comment il a pu moduler ses entrées [dans les virages] et ajuster son freinage pour tirer le meilleur parti de la voiture. »

« Il fait beaucoup de progrès, et je pense qu’il comprend maintenant clairement ce dont la voiture a besoin. Il a été capable de le faire très efficacement, et nous en sommes très excités. »

Après cette année de « préparation », Oscar Piastri a pu rendre visite à tout le personnel à l’usine de Woking en ce début de mois de décembre avant de s’envoler vers l’Australie pour y passer les fêtes de fin d’année. Dès son retour en Europe au mois de janvier, Piastri devra directement se concentrer sur le développement de la monoplace 2023.

« Nous avons beaucoup de travail prévu après son retour d’Australie. » ajoute Tom Stallard.

« A partir du moment où nous serons dans la nouvelle voiture à Bahreïn [pour les essais hivernaux], nous voulons avoir terminé toute la préparation d’Oscar, ainsi nous pourrons nous concentrer sur la compréhension de la nouvelle voiture et de ce dont elle a besoin. »

En 2023, Oscar Piastri fera équipe avec le Britannique Lando Norris chez McLaren. En 2022, l’écurie de Woking a terminé à la cinquième place au championnat du monde des constructeurs.

Le Portugal et la Turquie en lice pour remplacer la Chine en 2023

Le président de la Fédération Portugaise de l’Automobile, Ni Amorin, a révélé que le Portugal mais aussi la Turquie sont tous deux intéressés pour remplacer la Chine au calendrier 2023 de la Formule 1.

La semaine dernière, la Formule 1 a confirmé l’annulation pure et simple du Grand Prix de Chine 2023 pour la quatrième année consécutive, notamment en raison de la politique zéro Covid mise en place par les autorités et qui a rendu impossible l’entrée dans le pays des étrangers qui sont soumis à une quarantaine stricte en cas d’infection au Covid-19.

En effet, la Formule 1 ne pouvait pas se permettre de demander aux équipes de la grille d’entrer dans le pays en prenant le risque que le personnel soit placé à l’isolement et a donc pris la décision d’annuler le Grand Prix de Chine 2023. La F1 a indiqué dans un communiqué qu’elle évaluait des options alternatives pour remplacer le créneau du calendrier 2023 et fournirait une mise à jour à ce sujet en temps voulu.

S’adressant à l’agence de presse Lusa, le président de la Fédération Portugaise d’Automobile a déclaré que le Portugal était évidemment intéressé pour prendre la place de la Chine au calendrier l’an prochain, mais que la Turquie avait également manifesté son intérêt.

« Le Portugal n’est pas le seul pays intéressé, la Turquie est également en lice. » a déclaré Ni Amorim.

Amorim a d’ailleurs insisté sur le fait qu’il avait déjà parlé avec le gouvernement, mais qu’il n’avait toujours pas de réponse quant à la faisabilité du projet : « Cela dépendra s’il y a des fonds pour que le Portugal accueille le Grand Prix. Les frais sont chers, mais le retour justifie l’investissement. »

« Actuellement, je ne connais pas les montants demandés, car ce stade de la négociation n’a pas encore été atteint. » a t-il ajouté, avant de préciser : « La Fédération fera tout ce qui est en son pouvoir pour aider l’AIA à rendre ce projet viable. »

La Formule 1 ne s’est plus rendue sur le tracé de Portimao au Portugal depuis la saison 2021. Le tracé portugais avait été ajouté au calendrier en 2020 lorsque la catégorie reine a été dans l’obligation de revoir toute son organisation en pleine période du Covid à la suite de l’annulation de plusieurs Grands Prix.

Calendrier F1 2023

DateGrand Prix Lieu
05 mars Bahreïn Résultats
19 marsArabie SaouditeRésultats
02 avril Australie Résultats
30 avril (Sprint)Azerbaïdjan Résultats
07 mai Miami Miami
21 mai Emilie-Romagne Annulé
28 mai Monaco Résultats
04 juin Espagne Résultats
18 juin Canada Résultats
02 juillet (Sprint)Autriche Résultats
09 juillet Grande-Bretagne Résultats
23 juillet Hongrie Résultats
30 juillet (Sprint)Belgique Résultats
27 août Pays-Bas Résultats
03 septembre Italie Résultats
17 septembre Singapour Résultats
24 septembre Japon Résultats
08 octobre (Sprint)Qatar Résultats
22 octobre (Sprint)USA Résultats
29 octobre Mexique Résultats
05 novembre (Sprint)Brésil Résultats
18 novembre Las Vegas Las Vegas
26 novembre Abou Dhabi Yas Marina

Horner n’est « pas surpris » de voir Binotto quitter Ferrari

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’a pas été surpris de voir son homologue de chez Ferrari, Mattia Binotto, quitter l’écurie de Maranello après l’avoir dirigée durant quatre années.

La semaine dernière, la Scuderia Ferrari a indiqué qu’elle avait « accepté » la démission de son directeur d’écurie, le Suisse Mattia Binotto, qui quittera donc ses fonctions le 31 décembre de cette année après quatre saisons passées à la tête de la gestion sportive à Maranello.

Lorsqu’on lui a demandé s’il était surpris par la décision de Ferrari de se séparer de Binotto, Christian Horner a répondu à Sky Sports : « Pas vraiment. »

« Evidemment, c’est le choix de Ferrari, et je pense que ce sera le sixième directeur d’équipe en face duquel je serai depuis que je suis chez Red Bull. C’est difficile pour lui [pour Binotto], parce qu’ils avaient une super voiture cette année et ils étaient très compétitifs. »

Christian Horner estime pour sa part que la stabilité au sein d’une équipe de Formule 1 est primordiale pour obtenir de bons résultats, lui qui est à la tête de Red Bull Racing depuis la saison…2005.

« Je ne connais pas le fonctionnement interne chez Ferrari, mais il m’a semblé que Mattia a fait du bon travail. Ils étaient très compétitifs cette année.  De mon point de vue, la stabilité et le fait de faire travailler une équipe sur du long terme donnent de meilleurs résultats. »

Alors que Ferrari n’a pas encore dévoilé le nom du remplaçant de Mattia Binotto (elle le fera en début d’année), le nom de Christian Horner a été évoqué par certains médias transalpins pour succéder au Suisse à Maranello, mais le principal intéressé assure qu’il ne compte pas quitter Red Bull.

« Mon engagement est avec l’équipe Red Bull. Je suis là depuis le début et nous avons évidemment un attachement très proche. » a insisté le Britannique, mettant ainsi un terme définitif aux rumeurs.

L’ancien pilote de F1 Romain Grosjean rejoint Lamborghini en WEC

L’ancien pilote de F1, Romain Grosjean, rejoint Lamborghini Squadra Corse en tant que pilote officiel. Le Français va participer au développement de l’Hypercar du constructeur italien.

Grosjean, qui a passé les deux dernières saisons dans le championnat d’IndyCar aux Etats-Unis, fera ses débuts en tant que pilote Lamborghini lors des Rolex24 at Dayona 2023 où il pilotera une Huracan EVO2 engagée par Iron Lynx. Il participera également à d’autres épreuves d’Endurance tout au long de la saison 2023, mais son programme complet n’a pas encore été dévoilé.

En plus de son programme GT3 et de son implication en IndyCar avec le team Andretti, Romain Grosjean sera également pilote d’essai de l’Hypercar avec laquelle Lamborghini participera au championnat d’Endurance et en IMSA en 2024.

« Tout d’abord, c’est un honneur de rejoindre Lamborghini, c’est une marque tellement emblématique pour tous ceux qui aiment les voitures, y compris mes enfants et moi-même. » a déclaré Romain Grosjean.

« En plus de cela, je suis très excité par deux choses : la première est de commencer à Daytona avec la GT3 qui a eu beaucoup de succès sur ce circuit, avec une très bonne équipe comme Iron Lynx, donc ça va être une belle découverte pour ma part. »

« Et puis, plus tard dans l’année, développer la nouvelle Hypercar qui est une belle voiture – j’ai de la chance de l’avoir vue – et un projet incroyable en endurance. Cela devient une catégorie très excitante avec tous les constructeurs qui arrivent. Avec Lamborghini qui est une marque si prospère, j’espère que nous pourrons bien faire à l’avenir. »

Il y a quelques semaines, Romain Grosjean a pu tester pour la première fois une Hypercar en Slovaquie (voir vidéo ci-dessous).

Coulthard : « L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres »

David Coulthard pense que les deux titres remportés par Max Verstappen ne signent pas forcément le début d’une « ère Verstappen » pour plusieurs années. L’équipe Red Bull aura en effet fort à faire l’année prochaine pour maintenir son hégémonie.

Après un titre 2021 controversé et une rude bataille entre Max Verstappen et Lewis Hamilton, le Néerlandais a décroché le titre 2022 avec plus de facilité, remportant 15 des 22 Grands Prix de la saison. Au début de la campagne, Ferrari semblait pourtant en mesure de concurrencer l’écurie autrichienne mais, dés la mi-saison, Max Verstappen a tiré son épingle du jeu, prenant le large au classement pilotes. Il a ainsi décroché le titre au Japon quatre courses avant la fin de la saison.

Cependant, l’année prochaine pourrait être plus difficile pour Red Bull : Mercedes a réalisé beaucoup de progrès en fin de saison tandis que Ferrari devrait être en mesure de tirer les enseignements des erreurs commises en 2022, sous la houlette d’un nouveau chef d’équipe puisque Mattia Binotto a déposé sa démission la semaine dernière.

Il faut aussi prendre en considération que l’équipe de Milton Keynes a été pénalisée pour avoir enfreint le plafond budgétaire 2021 et voit donc son temps en soufflerie réduit de 10%. Les 70% d’essais aérodynamiques dont bénéficie l’équipe championne en 2022 passeront donc à 63%. David Coulthard considère que cela pourrait entraver la conception d’une monoplace capable de remporter des titres dans les années à venir.

« L’ère Verstappen pourrait aussi bien se terminer après deux titres« , a déclaré l’ancien pilote de F1 dans les colonnes de Formule1.nl.

« Pas parce que ce n’est pas un pilote brillant, mais il n’aura peut-être pas une voiture capable de remporter des titres dans les saisons à venir. Personne ne peut le savoir à l’avance. »

« Lewis aurait pu être neuf fois champion au lieu de sept. En même temps, il a souvent été dans une bonne voiture mais ça n’a pas été le cas d’un pilote comme Alonso. Alors que ce dernier a également remporté deux titres de suite en 2005 et 2006 – tout comme Verstappen maintenant – et personne ne pouvait alors imaginer que ça s’arrêterait là. »

« Alonso aurait dû avoir plus de deux titres », a expliqué David Coulthard, « mais ses choix et les dieux de la course l’ont mis dans la position où il pilotera pour Aston Martin l’année prochaine et les chances qu’il devienne champion sont minces. » Et cela, même si Fernando Alonso a toujours « les compétences », selon la conclusion de l’Ecossais.

Des idées de cadeaux de Noël

Si vous cherchez encore des idées de cadeaux à moins de trois semaines du réveillon de Noël, voici deux très beaux livres qui raviront les passionnés de sport automobile.

Dans l’ouvrage Champions du monde de F1, des hommes et des voitures… écrit par Daniel Ortelli et Loïc Chenevas-Paule, vous pourrez (re)découvrir tous les champions de la discipline reine, à partir de 1950 et jusqu’à Max Verstappen à travers une série de photos exceptionnelles et inédites. Préface de Jean-Louis Moncet.

Paru le 2 décembre 2022 aux éditions Casa. 176 pages, 34,95€

Par ailleurs, Histoires de la F1 est la réédition d’un ouvrage paru fin 2020 et écrit par Daniel Ortelli et Antoine Grenapin, . Il couvre la période du début des années 60 jusqu’en 2006. Cette édition augmentée évoque les années Ferrari de Michael Schumacher et les deux titres de Fernando Alonso chez Renault, avec une préface de Bernie Ecclestone.

Paru le 25 novembre 2022 aux éditions Casa. 232 pages, 34,95€

Les deux livres témoignent de la passion pour la F1 qui anime les auteurs depuis plusieurs années. Vous y trouverez de très nombreuses photos issues des fonds d’archives de Getty Images, de Jean-François Galeron et de tant d’autres photographes d’exception qui racontent depuis 70 ans, chacun à leur manière, la légende de la Formule 1.

Magnussen reçoit le trophée Lorenzo Bandini

Annoncé en septembre, le Trofeo Lorenzo Bandini a été remis ce dimanche à Kevin Magnussen à l’issue de la saison 2022, lors d’une cérémonie qui a eu lieu en Italie.

Après une année passée sur la touche, le pilote danois avait été rappelé par l’équipe Haas pour remplacer le Russe Nikita Mazepin dans le contexte d’invasion de l’Ukraine par la Russie. En dépit de son manque de préparation, Magnussen a réalisé d’honorables performances cette saison à bord de sa VF-22, terminant à plusieurs reprises dans les points et signant même une pole position surprise à Interlagos au Brésil en fin de saison. Pour ses performances, le pilote danois s’est donc vu remettre le trophée Lorenzo Bandini cette année.

Le trophée Bandini est un prix généralement décerné à une figure de proue du monde de la Formule 1, désignée par un comité spécial, et remis dans la municipalité de Brisighella, une ville située en Émilie-Romagne,. Il a été créé en 1992 pour honorer la mémoire du pilote italien décédé en 1967 lors du Grand Prix de Monaco.

Pour rappel, Lewis Hamilton avait obtenu cette récompense en 2010, Max Verstappen en 2016. En 2020, c’est Charles Leclerc qui avait été primé.

Kevin Magnussen a signé un contrat pluriannuel avec l’équipe Haas et sera donc à nouveau présent sur la grille en 2023. L’équipe américaine a récemment annoncé le nom de celui qui sera son coéquipier : ce sera Nico Hülkenberg, lui-même de retour après plusieurs années passées en tant que réserviste chez Aston Matin.

Leclerc : « Il faudra compter sur Mercedes en 2023 »

Le pilote Ferrari Charles Leclerc s’est exprimé au sujet de la saison prochaine :  il espère que sa monoplace sera aussi rapide que la Red Bull en ligne droite et s’attend à ce que l’équipe Mercedes revienne à son meilleur niveau.

La saison 2022 avait démarré sur les chapeaux de roue pour Charles Leclerc, ce qui nous promettait une bataille serrée entre Ferrari et Red Bull au championnat. Mais certaines erreurs stratégiques ou de pilotage n’ont pas permis au Monégasque de maintenir son avance, laissant ainsi Max Verstappen prendre le large au classement pilotes dés cet été.

Quand nos confrères de AMUS lui ont demandé quelle serait la clé pour 2023 maintenant que les pilotes connaissaient la voiture et que l’équipe avait pu s’habituer aux nouvelles règles, Charles Leclerc a simplement répondu : « Nous devons juste nous améliorer. Il faut éliminer les points faibles. Nous avons quelques idées pour cela. »

« La maniabilité n’a jamais été un problème depuis que je pilote pour Ferrari. C’était toujours bien. Je n’ai jamais été limité là-dessus. Nous avons fait un grand pas en avant avec les performances du moteur. Bien sûr, cela aide. »

« [S’il y avait un seul point faible à éliminer], ce serait de trouver un moyen d’être aussi rapide que Red Bull dans les lignes droites. »

Concernant Red Bull, on peut dire que les duels entre Verstappen et Leclerc sont restés propres en 2022 : « Nous nous connaissons très bien. Mais je ne pense pas que ce soit la raison pour laquelle les choses étaient plus calmes entre nous. Je pense que la différence avec Max VS Lewis l’an dernier est que nous étions à des moments différents de la saison. Nos duels étaient au début de l’année. Après ça, soit j’avais une grosse avance au championnat, soit Max était loin devant. Vous prenez moins de risques dans ces cas-là. C’était donc plus dans la nature du championnat. Si on se bat jusqu’au bout en 2023, je pense que ce sera plus dur. »

Au sujet de Mercedes, le pilote de 25 ans considère qu’il faudra compter sur eux en 2023 contrairement à la saison dernière où les résultats de l’équipe de Brackley étaient plus incertains.

« Je compte sur eux. Cette saison, vous ne saviez jamais à quoi vous attendre de leur part. Vous ne saviez jamais s’ils seraient lents ou rapides. Surtout en qualifications. Ils étaient généralement en meilleure posture durant la course. Je suis sûr qu’ils conserveront les bons côtés de la voiture et qu’ils seront rapides la saison prochaine. »

Restructuration capillaire pour Bottas

Valtteri Bottas était ce week-end la star des réseaux sociaux, arborant un style capillaire « rétro » qui semble revenir au goût du jour.

Le pilote finlandais avait déjà marqué les esprits avec quelques éléments de style originaux cette année : après le bob du circuit Paul Ricard que toute l’équipe Alfa Romeo avait ensuite adopté, Valtteri Bottas portait une magnifique moustache en fin de saison. Mais ce week-end, il a publié sur les réseaux sociaux une vidéo dans laquelle il arbore la fameuse coupe mulet, très à la mode dans les années 80.

On découvre que le pilote Alfa Romeo profite de la trêve pour se reposer en Australie, pays moteur de ce « revival » de la nuque longue, où il a donc pris le temps d’aller chez le coiffeur.

L’ancien coéquipier de Lewis Hamilton deviendrait-il lui aussi un nouveau lanceur de tendances?

Les hommages se multiplient en F1 après la mort de Patrick Tambay

Le monde de la F1 a rendu hommage à Patrick Tambay après l’annonce ce dimanche du décès à l’âge de 73 ans de l’ancien pilote de Formule 1 français.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren. Au cours de sa carrière en catégorie reine, Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Tout au long de la journée, les hommages se sont multipliés , à commencer par la Scuderia Ferrari : « Nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a indiqué l’écurie de Maranello dans un court communiqué.

« Il fut l’une des véritables stars des années 80 remportant deux courses avec la Scuderia et contribuant à remporter les titres Constructeurs en 1982 et 1983. »

Le président de la FIA, Mohammed Ben Sulayem, s’est dit « profondément attristé » par la nouvelle : « Je suis profondément attristé par le décès de Patrick Tambay, double vainqueur du Grand Prix de Formule 1 et pilote des 24 Heures du Mans. »

« Toute la communauté FIA rend hommage à sa vie remarquable. Nos pensées vont à sa famille et ses proches. »

L’écurie McLaren pour laquelle Tambay a roulé entre 1978 et 1979 a également publié un court communiqué : « Chez McLaren, nous sommes tous attristés par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. »

« C’était un pilote talentueux, qui a couru pour McLaren de 1978 à 1979. Nos pensées vont à sa famille et à ses amis. »

Sobrement, l’équipe Alpine (anciennement Renault) a déclaré : « Repose en paix, Patrick Tambay. Toujours dans la famille Alpine – Renault. »

Le PDG de la Formule 1, Stefano Domenicali, a souligné pour sa part « le grand talent » de Patrick Tambay tout au long de sa carrière : « Je suis attristé par la nouvelle du décès de Patrick Tambay. » a déclaré l’Italien.

« Il a été un grand talent et un ambassadeur de la Formule 1 tout au long de sa vie. Il nous manquera profondément à tous et nos pensées et nos prières accompagnent sa famille et ses amis en ce moment triste. »

Après avoir pris sa retraite de la course, Patrick Tambay a travaillé comme commentateur pour la télévision française et a également été adjoint au maire de la ville du Cannet dans le sud de la France. Il a également été le parrain du champion du monde 1997 Jacques Villeneuve.

Le maire de Cannes dans les Alpes Maritimes, David Lisnard, a lui aussi rendu hommage à cet ancien Cannois : « Il a été au départ de 114 grands prix de F1 dont au sein des écuries McLaren, Ferrari ou Renault. Ancien Cannois où il avait scolarisé certains de ses enfants, engagé politiquement pour sa ville du Cannet et son département, Patrick Tambay vient de succomber à une longue maladie. » a déclaré David Lisnard sur ses réseaux sociaux.

« Je l’avais admiré comme sportif de haut niveau, notamment pilote talentueux de formule 1, et connu comme élu local au Cannet. Toujours digne et positif, y compris dans la maladie, Patrick Tambay était une belle personne. »

Décès de l’ancien pilote de F1 Patrick Tambay

L’ancien pilote de Formule 1 Patrick Tambay – qui a couru en catégorie reine entre 1977 et 1986 – est décédé à l’âge de 73 ans a annoncé sa famille à l’AFP ce dimanche 4 décembre.

Vainqueur de deux Grands Prix (Hockenheim en 1982 et Imola en 1983) au cours de sa carrière en F1, Patrick Tambay est décédé à l’âge de 73 ans. Le Français avait pris part à 114 Grands Prix en Formule 1 et avait roulé notamment pour de grandes écuries telles que Ferrari, Renault ou encore McLaren.

Au cours de sa carrière en catégorie reine, Patrick Tambay a décroché onze podiums, cinq pôles position et deux victoires (les deux avec la Scuderia Ferrari).

Passé également par l’Endurance, Tambay a participé aux prestigieuses 24H du Mans à quatre reprises, il obtiendra comme meilleur résultat dans la Sarthe une quatrième place en 1989 avec l’équipe Silk Cut Jaguar.

Après avoir raccroché le casque, Patrick Tambay s’est ensuite tourné vers la radio où il est devenu consultant pour RMC au début des années 2000 pour commenter les courses de Formule 1.  Atteint de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années, Patrick Tambay s’est éteint auprès de sa famille à l’âge de 73 ans.

F1only.fr présente ses condoléances à sa famille et ses proches…

Red Bull : « Une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait » selon Marko

Le conseiller motorsport de Red Bull, Helmut Marko, insiste sur le fait que son équipe cherchera à être tout aussi dominante que cette saison en 2023, mais l’Autrichien sait que la fiabilité reste encore à l’heure actuelle l’un des plus gros points faibles.

Bien que Red Bull a largement dominé la saison 2022 avec dix-sept victoires à son actif, le début de campagne a été marqué par trois abandons en trois courses en raison de problèmes de fiabilité.  Red Bull a toutefois immédiatement réagi et a réussi à régler ces problèmes de fiabilité qui ne se sont plus manifestés par la suite.

Cependant, Helmut Marko sait que Red Bull devra connaître une saison « parfaite » en 2023 si elle souhaite décrocher le titre mondial constructeurs une deuxième année consécutive.

« Nous voulons être tout aussi dominants en 2023, et même si c’est très difficile, il y a toujours place à l’amélioration. » estime Helmut Marko dans les colonnes de Sport Bild.

« Nous avons une marge de progression en termes de fiabilité. Lors des trois premières courses [en 2022], nous avons abandonné trois fois à cause d’un défaut technique. Et au Brésil [seule course remportée par Mercedes], la configuration n’était pas bonne. »

« Nous avons fait une saison exceptionnelle, mais tout n’a pas été parfait. Nous avons encore besoin de connaître une journée parfaite pour battre Mercedes et Ferrari. »

Lorsqu’on lui demande quel sera le plus grand rival de Red Bull en 2023, l’Autrichien a répondu : « Ferrari est forte, mais Mercedes sera plus forte dans son ensemble, surtout avec un pilote comme Lewis Hamilton, il est toujours un pilote de haut niveau. »

« Bien que Ferrari ait aussi un très bon pilote avec Leclerc, mais il commet toujours des erreurs. » a ajouté Marko.

Helmut Marko estime que Mercedes – qui a terminé troisième au championnat du monde en 2022 – va bénéficier de plus de temps en soufflerie comme le stipule la réglementation, ce qui va inévitablement permettre à l’écurie du constructeur allemand de faire un grand pas en avant en 2023.

« Bien qu’ils ne soient pas encore au top, ils vont avoir plus de temps dans la soufflerie pour développer la voiture. Mais je ne suis pas trop inquiet parce que nous sommes sur la bonne voie pour 2023 et avec Max nous avons le meilleur pilote du plateau. »