La FIA rendra ses décisions sur Abou Dhabi en mars à Bahreïn

L’organe directeur de la F1, la FIA, a annoncé qu’elle rendra ses décisions concernant son enquête sur la controverse du Grand Prix d’Abou Dhabi au mois de mars prochain juste avant la première manche de la saison 2022.

Max Verstappen a remporté son premier championnat du monde avec un dépassement dans le dernier tour du Grand Prix d’Abou Dhabi sur son rival Lewis Hamilton, après avoir changé de pneus sous une voiture de sécurité tardive, sur le circuit de Yas Marina en décembre dernier. Après l’arrivée de l’épreuve, l’équipe Mercedes a lancé deux protestations pour contester les résultats du Grand Prix d’Abou Dhabi, mais ces contestations ont été rejetées par la FIA et Mercedes a finalement décidé de ne pas faire appel, acceptant de ce fait les résultats de l’épreuve.

Ce jeudi, la FIA a déclaré que le processus d’enquête – sous la direction du nouveau président de la FIA Mohammed Ben Sulayem – avait commencé, mais que les décisions finales ne seront connues qu’au mois de mars, deux jours avant la première manche de la saison 2022.

« A la suite de la décision du Conseil Mondial du Sport Automobile qui a eu lieu à Paris le 15 décembre 2021, l’administration de la FIA, sous la direction de Mohammed Ben Sulayem, a débuté l’analyse détaillée des événements du dernier Grand Prix d’Abou Dhabi. Le président de la FIA a lancé une consultation de toutes les équipes de F1 sur différents sujets dont celui-ci. » indique la FIA ce jeudi.

« Le 19 janvier, un créneau de l’agenda de la Sporting Advisory Comittee sera consacré à l’utilisation de la voiture de sécurité. La prochaine étape sera une discussion partagée avec les pilotes. Le résultat de l’analyse détaillée sera présentée à la Commission en février et les décision finales seront annoncées lors du Conseil Mondial du Sport Automobile programmé à Bahreïn le 18 mars. »

« Le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem a demandé au Secrétaire Général du Sport et récemment nommé Directeur Monoplace Peter Bayer des propositions ‘optimisation de l’organisation de la structure F1 au sein de la FIA pour la saison 2022. »

Officiel : Marcin Budkowski quitte Alpine F1

Alpine F1 Team et Marcin Budkowski, Directeur Exécutif Alpine F1 Team, ont annoncé aujourd’hui leur décision de mettre fin à leur collaboration à partir du 13 janvier 2022.

C’est le PDG d’Alpine, Laurent Rossi, qui assurera temporairement le management de l’équipe afin de permettre à chacun de se concentrer sur la préparation de la saison prochaine.

« Je tiens à remercier Marcin Budkowski pour son engagement et sa contribution aux résultats de l’équipe durant ces 4 dernières années. L’équipe est entièrement concentrée sur la préparation de la voiture pour la première course à Bahreïn et sur l’amélioration de la performance. » a déclaré Laurent Rossi.

« J’ai pris plaisir à faire partie de l’équipe dirigeante de Renault puis Alpine F1 Team et à travailler avec des personnes aussi talentueuses et investies. » a déclaré Budkowski pour sa part. « Je vais suivre avec attention les progrès de l’équipe lors des prochaines saisons. »

L’équipe Alpine annoncera le nom du remplaçant de Marcin Budkowski en temps voulu. C’est l’Américain Otmar Szafnauer qui est largement pressenti pour remplacer le Polonais.

Les équipes de F1 vont opérer à la limite du plafond budgétaire en 2022

En 2022, toutes les équipes de la grille devront opérer à la limite du plafond budgétaire de 140 millions de dollars, créant chez certaines des situations complexes à gérer.

Depuis la saison 2021, toutes les équipes de Formule 1 doivent respecter un plafond budgétaire imposé par la FIA. Ce plafond a été fixé en 2021 à 145 millions de dollars, mais a été abaissé cette année à 140 millions, alors qu’il sera encore abaissé à 135 millions à partir de 2023. Ce plafond ne prend pas en compte les salaires des pilotes et des trois employés les plus haut placés de l’équipe.

L’an dernier, la plupart des équipes ne fonctionnaient pas à la limite de ce plafond budgétaire, notamment parce que la règlementation technique n’a quasiment pas évolué entre 2020 et 2021. Ce ne sera pas le cas en 2022 puisque la Formule 1 introduit cette année une toute nouvelle règlementation technique, ce qui a demandé aux équipes de lourds investissements, ce qui est le cas par exemple d’AlphaTauri, qui a dû acheter de nombreuses pièces à Red Bull Technologies, la maison mère de Red Bull dont fait partie l’équipe italienne.

Par conséquent, le patron de l’équipe AlphaTauri s’attend à devoir opérer cette saison à la limite du plafond budgétaire, ce qui pourrait être complexe à gérer : « Cette année, je pense que ce sera plus difficile pour nous en termes de plafond budgétaire. » a déclaré Franz Tost, cité par Autosprint.

« En 2021, nous étions bien en deçà du plafond budgétaire et ce n’était pas un problème. Mais en 2022, la limite sera de 140 millions de dollars et l’achat de nouvelles pièces issues de red Bull Technologies nous amènera à la limite. Il va donc falloir très bien faire les calculs dès le départ car cette situation pourrait nous placer en difficulté. »

Dans ce contexte de plafonnement des coûts, les équipes voudront absolument éviter les dépenses « inutiles » comme les accidents par exemple, qui pourraient très rapidement faire un trou dans le budget de l’équipe. Laurent Mekies, directeur sportif de la Scuderia Ferrari, a tenu à insister sur le fait que le budget réduit en 2022 ne permettra plus aux équipes d’encaisser des coûts supplémentaires liés aux accidents sans que cela ait un impact sur le développement des monoplaces.

« [en 2021] Nous avons encouragé nos pilotes à sonder les limites parce que la compétition entre les deux nous aide à avancer. Il y a eu relativement peu de développement sur la voiture [en 2021] donc nous avons pu mieux gérer les accidents en termes de budget. En 2022, ce sera différent. Nous avons besoin de tout le budget pour le développement des monoplaces. » a déclaré le Français, tout en ajoutant qu’il s’attend à ce qu’il y ait plus de mises à jour qu’en 2021 mais moins qu’en 2019 ou 2018 toujours en raison du budget capé.

Cependant, toutes les équipes n’auront peut-être pas à s’en tenir à ce budget capé de 140 millions de dollars en 2022 étant donné qu’un montant supplémentaire de 1,2 million de dollars est alloué aux équipes pour chaque manche au delà de 21 courses programmées au calendrier de la Formule 1. Hors, en 2022 le calendrier est composé de 23 courses (un record), ce qui signifie que les équipes devraient recevoir une allocation de 2,4 millions de dollars en 2022 pour compenser les coûts de ces 2 Grands Prix supplémentaires.

Autre bonne nouvelle pour les équipes, un supplément de 300 000 dollars est prévu pour chaque week-end comportant une course Sprint (il y en a six de prévues en 2022), ainsi qu’un supplément de 100 000 dollars pour réparer les dommages causés par un accident qui aurait forcé une voiture à abandonner pendant les qualifications Sprint.

Les équipes pourraient donc se dire qu’elles pourraient bénéficier de cet argent supplémentaire et donc dépenser sans compter durant la saison, mais l’approche ne serait pas judicieuse en raison de la pandémie mondiale qui pourrait forcer la F1 à annuler plusieurs courses, ce qui voudrait dire que le « bonus » alloué pour chaque manche au delà des 21 courses pourrait être annulé. Un scénario qui n’est pas à exclure. Il est donc essentiel pour les équipes de contrôler les dépenses avec une grande attention.

Certaines équipes en revanche pourraient tirer parti de ce plafonnement des coûts, notamment les plus petites écuries de la grille comme Alfa Romeo ou Haas, qui ont l’habitude de devoir contrôler leurs coûts et d’opérer bien en deçà d’une certaine limite budgétaire chaque année comme le confirme Fred Vasseur, team principal de l’équipe Alfa Romeo : « L’avantage pour nous, c’est que nous sommes habitués à travailler avec ce type de budget.  Nous sommes habituellement en dessous du plafond de coûts et je pense que nous savons gérer ce domaine en termes de budget. » a déclaré le Français.

« Ce qui n’est pas le cas pour les trois, quatre ou cinq grandes équipes. Elles vont devoir s’adapter pour être un peu moins dépensières et de notre côté, nous continuerons dans le même sens avec la même motivation. »

La nouvelle réglementation technique qui sera introduite en 2022 devrait également aller dans le sens des petites équipes selon Vasseur : « C’est toujours agréable de partir d’une page blanche.  Nous avons une énorme inertie dans le système et l’avancé technologique des grandes équipes sera toujours là. J’en suis parfaitement conscient. »

« Mais si nous avons une stabilité dans la réglementation, dans l’ensemble, cela pourrait être une opportunité pour les petites équipes. Je sais que les grandes équipes auront un avantage avec les technologies et tout ce qui s’en suit.  Mais encore une fois, si nous pouvons avoir la stabilité dans la réglementation – parce que la performance vient aussi avec la stabilité – alors nous aurons une chance d’être peu plus près d’eux.  Et pourquoi pas, en certaines occasions, être capable de nous battre avec eux ? C’est ce qui est le plus important pour moi. »

Masashi Yamamoto « espère » un retour de Honda en F1

Le patron de Honda Motorsport, Masashi Yamamoto, pense que le constructeur japonais reviendra en F1 à un moment donné dans le futur.

Honda a quitté la F1 à la fin de la campagne 2021, après une période de sept ans dans le sport qui a abouti à une victoire au championnat du monde avec le pilote Red Bull Max Verstappen. Le constructeur japonais, qui a travaillé avec McLaren puis AlphaTauri et Red Bull entre 2015 et 2021, a décidé de partir pour concentrer toutes ses ressources sur l’électrification de sa gamme d’automobiles.

Red Bull et AlphaTauri continueront d’utiliser une unité de puissance développée par Honda en 2022, alors que de nombreux membres du personnel F1 du constructeur japonais resteront impliqués dans le projet connu sous le nom de Red Bull Powertrains – la société montée par Red Bull pour suppléer Honda. Bien qu’officiellement le constructeur japonais n’a pas envisagé un retour en Formule 1, Yamamoto estime que la firme nippone pourrait être de retour en catégorie reine à un moment donné.

« Personnellement, j’espère et je m’attends à ce que Honda revienne en F1. » a déclaré Yamamoto lors d’un entretien accordé au site de la Formule 1.

« Cela dépendra du fait que les jeunes chez Honda soient passionnés par le sport automobile et s’ils peuvent convaincre la haute direction de revenir. Mais l’histoire se répète, alors j’espère que cela pourra arriver.« 

Depuis son retour en F1 en 2015 en tant que motoriste pour l’équipe McLaren, Honda a dû essuyer de nombreux revers, notamment parce que la technologie hybride introduite en catégorie reine s’est avérée être un énorme défi pour les ingénieurs japonais. Après plusieurs années difficiles et un divorce avec McLaren en 2017, Honda a finalement réussi à remonter la pente en s’associant avec Toro Rosso dans un premier temps, puis avec Red Bull avec qui Honda a réussi à décrocher le titre pilotes en 2021.

En quelques années, Honda est passé du moteur le plus lent et le moins fiable de la grille à un véritable challenger en termes de puissance pure face à Mercedes. Bien que triste du départ de Honda, Yamamoto a insisté sur le fait qu’il était extrêmement fier des progrès réalisés au cours de sept dernières années.

« Même si nous avons dû faire face à des difficultés logistiques, en partie dues à la pandémie de Covid-19, au cours de notre dernière saison, nous nous sommes battus avec des rivaux très forts et nous sommes sortis en tête du championnat du monde de Formule 1. »

« Cela est dû au travail acharné de tous nos ingénieurs et mécaniciens, pas seulement ceux de la piste. Ils n’ont jamais abandonné, même dans les moments les plus difficiles, et ont fait de nombreuses percées technologiques en cours de route. Nous avons pu prouver la validité et l’efficacité de notre technologie et les capacités de notre main-d’œuvre. Bien sûr, nous n’aurions pas pu obtenir ces résultats sans le rôle majeur joué par nos grands partenaires, Red Bull Racing avec qui nous avons remporté le titre mais aussi la Scuderia AlphaTauri, qui nous a accueillis avec une grande ouverture d’esprit, nous permettant d’avancer ensemble après une trois années difficiles. »

« Nous ne devons pas oublier McLaren, avec qui cette ère a commencé en 2015 et tous les pilotes qui ont travaillé avec nous, mettant toujours le maximum d’efforts pour obtenir les meilleurs résultats possibles. Nous pouvons dire que ce projet a été un succès alors que nous quittons le sport après avoir aidé Max Verstappen à remporter le championnat du monde des pilotes. » conclut Yamamoto.

Hülkenberg pense que les F1 2022 seront toujours très rapides

L’Allemand Nico Hülkenberg pense que la nouvelle génération de monoplaces de Formule 1 sera toujours « assez rapide » malgré le fait que la nouvelle réglementation devrait ralentir les F1 cette saison.

En 2022, la Formule 1 introduit de nouvelles règles techniques visant à réduire les écarts entre les différentes équipes de la grille et permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste afin d’accroitre le spectacle en course. En raison de ces nouvelles règles, les monoplaces 2022 devraient être un peu moins rapides que la génération précédente, mais Nico Hülkenberg – qui a déjà pu tester une monoplace 2022 dans le simulateur de l’équipe Aston Martin – doute que ce soit réellement le cas.

« Elles [les nouvelles règles] visent à rendre les monoplaces un peu plus lentes, plus difficiles à piloter, en se concentrant davantage sur les pilotes qui peuvent faire la différence plutôt que d’avoir les performances de la voiture et l’aérodynamisme qui dominent. » a expliqué Hülkenberg.

« D’après mon expérience, les nouvelles monoplaces seront plutôt rapides et pas nécessairement plus lentes que la génération précédente. L’expérience en termes de pilotage n’a pas non plus beaucoup changé, du moins dans le simulateur. Il sera donc très interessant de voir si ces voitures peuvent vraiment mieux suivre celle de devant. »

« Dans le simulateur, les vitesses de passage dans les virages sont extrêmement élevées, donc le risque d’air sale est toujours présent et il m’est difficile d’imaginer que suivre une autre voiture confortablement à ces vitesses sera facile. Quoi qu’il en soit, j’espère que nous serons positivement surpris. Une fois que les tests de pré-saison débuteront, les pilotes et les équipes découvriront comment les voitures se comportent vraiment sur la piste. »

« Je suis également impatient de voir quels pilotes et quelles équipes prendront le meilleur départ. C’est là que sera séparé le blé de l’épi, et ce seront les gars qui apprendront le plus vite, s’adapteront le plus vite aux nouvelles conditions qui seront au premier plan dès le départ. Plus tard dans l’année, les choses pourront changer, car ce sera une énorme courbe d’apprentissage pour toutes les personnes impliquées. La course au développement sera de mise. Il est un peu tôt pour faire des prédictions même si je serais très surpris si les meilleures équipes des années précédentes ne se retrouvent pas à l’avant. »

Transferts F1 : Pierre Gasly voit des opportunités en 2023

Le Français Pierre Gasly admet être déçu de ne pas avoir eu une deuxième chance chez Red Bull pour 2022, mais le pilote AlphaTauri sait que d’autres opportunités arriveront en 2023.

Après une saison 2021 époustouflante (il a terminé dans le top six à seize reprises en qualifications), le Français Pierre Gasly a terminé à la neuvième place au championnat du monde des pilotes et a clairement impressionné beaucoup de monde au volant de sa modeste AlphaTauri.

Malgré ses belles performances, Red Bull a pris la décision de conserver Sergio Perez en 2022 aux côtés de Max Verstappen. Lorsqu’on lui demande s’il n’est pas trop déçu de devoir rester encore chez AlphaTauri en 2022, Gasly a répondu : « Mon envie et ma volonté de me battre pour les championnats du monde sont très fortes. Je suis en Formule 1 pour me battre au sommet, cela me motive à continuer de m’améliorer. Je ne vais pas mentir, c’est difficile de livrer une saison comme celle-ci [2021] et quand je me compare à ceux qui ont la chance d’obtenir un baquet chez Red Bull [Perez, ndlr], c’est décevant. » a déclaré Pierre Gasly à AMUS.

« Sur la base des chiffres et des résultats, j’ai réalisé une meilleure performance que n’importe qui d’autre dans cette équipe, mais au final, je ne reçois pas la reconnaissance et de récompense pour cela. »

« C’est dur à avaler, cela me déçoit bien-sûr. Je sais ce que je veux accomplir dans ce sport, je veux me battre au sommet. Cela n’a pas changé. Cela n’arrivera pas l’année prochaine, mais cela ne veut pas dire que si cela n’arrive pas en 2022 cela n’arrivera pas en 2023. Je continue à plein régime et je crois en moi. J’espère qu’AlphaTauri sera aussi bonne cette saison malgré le changement de réglementation. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’a pas peur de rester « coincé » dans une écurie de milieu de peloton, le Français a répondu : « Non, parce que le marché va changer pour de nombreux pilotes, les contrats expireront en 2023. »

« Il y aura des opportunités, tout se passe très vite en Formule 1. Je ne suis pas trop inquiet, il y aura des opportunités. Nous verrons quand ce sera le bon moment. Pour l’instant, je veux me concentrer sur chaque week-end de course, sur ma performance, je veux donner le meilleur de moi-même. Le mieux que je puisse faire est de répéter des résultats comme ceux obtenus au Mexique [quatrième au GP du Mexique 2021], terminer cinquième des qualifications – derrière Mercedes et Red Bull dans une voiture du milieu de grille. Je ferai certainement mieux avec une voiture rapide, c’est la seule chose qui compte. »

Concernant la saison 2022, Gasly se dit « excité » à l’idée de débuter cette nouvelle saison au volant d’une nouvelle monoplace : « Je suis excité parce que c’est une opportunité pour l’équipe et moi. En même temps, il serait naïf de dire que cela ne sera qu’une chance pour nous seuls, car tout le monde va pouvoir faire un grand pas en avant. J’en suis conscient, je sais que tout peut arriver, pour le meilleur ou pour le pire. »

« Ce que j’ai vu de la voiture pour l’instant me rend positif. J’attends avec impatience les tests à Barcelone [essais hivernaux, ndlr] en espérant que nous aurons une surprise comme Brawn GP à l’époque. »

Russell pense que cinq équipes pourront se battre pour le titre en F1 en 2022

Le nouveau pilote Mercedes, George Russell, ne s’attend pas à une saison facile en 2022 avec sa nouvelle équipe, le Britannique estimant que plusieurs écuries seront en lice pour décrocher le titre mondial cette année en F1.

George Russell a rejoint l’équipe Mercedes cette année après avoir passé trois saisons chez Williams. Le Britannique arrive au sein de l’équipe ayant décroché le titre constructeurs à huit reprises depuis 2014, mais avec l’introduction des nouvelles règles techniques cette saison, Russell s’attend à ce que d’autres écuries de la grille viennent se mêler à la bataille pour le titre cette année.

« Une équipe comme Ferrari qui a traversé une période difficile au cours des deux dernières années va avoir tellement faim, surtout avec ce nouveau changement de règle, de revenir et de se battre, comme McLaren également. » a déclaré George Russell.

« Ces équipes ont l’infrastructure et les talents au sein du département d’ingénierie, avec les pilotes également, pour vraiment se battre. Je crois vraiment qu’il y a cinq équipes toutes capables de vraiment faire quelque chose de spécial l’année prochaine, donc vous devez être absolument au dessus, et je pense que le développement va être absolument essentiel [en 2022]. »

Une multitude de changements de règles combinés au plafonnement des coûts signifient qu’une guerre du développement déterminera certainement le vainqueur du championnat la saison prochaine selon Russell : « Ce ne sera pas celui qui aura la voiture la plus rapide [aux essais hivernaux ou à la première course] ; c’est celui qui parvient à bien comprendre la voiture et peut se développer et construire à partir de ces fondations tout au long de l’année. Et je pense que toutes les équipes vont faire de gros progrès de la première course à la fin de la saison. »

Officiel : Otmar Szafnauer a quitté Aston Martin F1

L’équipe Aston Martin a confirmé ce mercredi le départ de son directeur d’exploitation, l’Américain Otmar Szafnauer. Aucun remplaçant n’a encore été nommé.

Depuis quelques mois, la rumeur d’un départ de Szafnauer de l’équipe Aston Martin a été lancée par nos confrères d’AutoHebdo, une rumeur rapidement démentie par le principal intéressé lui-même. Mais ce mercredi, l’équipe du constructeur britannique a confirmé que Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin.

« Otmar Szafnauer a quitté la société et son rôle au sein de l’équipe Aston Martin. L’équipe sera gérée par l’équipe de direction jusqu’à ce qu’un remplaçant soit nommé. » peut-on lire dans un court communiqué.

« Nous tenons à le remercier pour le service rendu à l’équipe au cours des 12 dernières années et lui souhaitons bonne chance pour l’avenir car il relèvera sans aucun doute de nouveaux défis. Heureusement, nous sommes dirigés et gérés par un groupe d’individus solide, et nous sommes à l’aise de prendre un peu de temps pour explorer les options avant d’annoncer une nouvelle structure d’équipe. L’équipe se concentre actuellement sur la préparation de la voiture la plus compétitive possible pour le début de la saison 2022. »

Comme le révélait AutoHebdo il y a quelques mois, l’Américain devrait rejoindre l’équipe Alpine avant le début de la saison 2022, à moins qu’il ne doive respecter une période de jardinage d’une année. Des annonces sont attendues au cours des prochains jours…

Terminer P3 en 2021 a permis à Ferrari de trouver de la sérénité

A la veille de la saison 2022, la Scuderia Ferrari déborde de confiance après avoir terminé P3 au championnat du monde des constructeurs en 2021, mais le directeur de l’équipe italienne a insisté sur le fait que la troisième place au championnat n’était pas un « objectif final » car la Scuderia vise à reprendre le chemin de la victoire en 2022.

Avec un total de 323,5 points inscrits en 22 Grands Prix en 2021, la Scuderia Ferrari a terminé P3 devant l’écurie McLaren l’an dernier et, bien que son équipe a fait un pas important dans la bonne direction, Mattia Binotto a insisté sur le fait que ce résultat a avant tout donné une certaine confiance à Ferrari avant d’entamer la saison 2022 où l’écurie de Maranello visera clairement des victoires.

« Nos objectifs, du moins ceux que nous avions déclarés début 2021, étaient d’essayer de nous améliorer dans tous les domaines, dans chaque détail. Nous ne nous étions pas fixés la troisième place comme un objectif final pour nous-mêmes; nous avons toujours dit que la troisième place serait le simple résultat d’essayer de bien travailler en équipe et en termes d’effort d’équipe. » a déclaré Mattia Binotto, cité par le site du championnat.

« Terminer troisième est encourageant, car cela veut dire en quelque sorte que l’équipe a progressé et va dans la bonne direction. Je pense que ce résultat nous donne également une certaine sérénité pour l’hiver, ce qui est important…à cause de ce à quoi nous sommes confrontés en 2022, qui est un tout nouveau défi, un défi très difficile. »

« Je pense simplement que nous pouvons avoir confiance en nous dans le travail que nous avons accompli jusqu’à présent, sachant que l’écart avec les meilleurs est encore très grand. Il y a deux concurrents devant [Red Bull et Mercedes] qui sont très, très forts, et nous avons une voiture qui n’est pas encore assez bonne [entretien réalisé à Abou Dhabi en décembre], ce qui montre en tant qu’équipe qu’il y a encore beaucoup de progrès à faire. Mais terminer troisième est important pour la sérénité et pour montrer les efforts de l’équipe accomplis jusqu’à présent. » conclut Binotto.

Vettel veut « garder les pieds sur terre » avant le début de la saison 2022 de F1

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel se veut plutôt prudent à la veille de la saison 2022 durant laquelle de nouvelles règles techniques seront introduites en F1 et préfère ne pas trop s’emballer, l’Allemand estimant qu’il faudra « garder les pieds sur terre ».

En 2021, l’équipe Aston Martin [anciennement Racing Point] a terminé septième au championnat du monde des constructeurs, bien loin des objectifs annoncés en début d’année par le propriétaire Lawrence Stroll qui visait clairement le top 3 avec son écurie. Pour 2022, le milliardaire a fait des investissements importants dans l’équipe pour leur permettre de rivaliser à l’avant du peloton à l’avenir, y compris la construction prochaine d’une nouvelle usine et de leur propre soufflerie, parallèlement à une vague d’embauche qui a vu l’ancien patron de McLaren, Martin Whitmarsh, rejoindre l’équipe.

Cette année donc, Aston Martin aura une nouvelle fois de grandes ambitions, mais Sebastian Vettel se veut plutôt prudent et ne veut pas s’emballer. Lorsqu’on lui demande s’il peut déjà se fixer un objectif cette saison sans avoir encore piloté la monoplace 2022, l’Allemand a répondu : « Oui et non. Bien-sûr, vous ne pouvez pas encore donner de chiffres ou de prévisions. Je ne peux pas dire maintenant que nous voulons être l’équipe la plus rapide et devenir champion du monde. » a déclaré le pilote Aston Martin au Blick.

« Mais si vous parlez à toutes les équipes, la plupart d’entre elles espèrent et croient qu’elles seront au sommet. Mais cela ne fonctionne pas. Il faut aussi garder les pieds sur terre et rester réalistes. »

L’Allemand a admis que les nouvelles règles techniques qui entreront en vigueur cette saison en Formule 1 apportent beaucoup d’espoir aux équipes, mais qu’il reste encore beaucoup à apprendre sur la façon dont les nouvelles caractéristiques des monoplaces affecteront le spectacle : « C’est la grande question. Comme je l’ai déjà dit, un nouvel ensemble de règlementations donne de l’espoir à tout le monde. Nous devons maintenant attendre un an et voir si tout cela évolue positivement, dans toutes les parties de la grille actuelle. En bref, voir si tout le monde se rapproche et s’il y aura plus de dépassements. »

Sainz voit « sept ou huit pilotes » capables de décrocher un titre en F1

L’Espagnol Carlos Sainz estime qu’il y a « sept ou huit pilotes » capables de remporter un championnat du monde en Formule 1 actuellement sur la grille.

Le mois dernier, le Néerlandais Max Verstappen a décroché son tout premier titre mondial en Formule 1 au terme d’une saison riche en incidents et controverses, notamment lors de la dernière manche de l’année à Abou Dhabi, lorsque le directeur de course de la FIA a pris la décision d’envoyer en piste une voiture de sécurité à cinq tours de la fin de course.

Carlos Sainz pour sa part n’a pas été surpris de voir son ancien coéquipier (chez Toro Rosso) remporter son premier titre mondial en Formule 1 en 2021, mais l’Espagnol estime que plusieurs autres pilotes de la grille auraient pu décrocher le même résultat que Verstappen s’ils en avaient eu l’opportunité.

« Cela ne m’a pas semblé étrange, car j’ai pu le voir venir dès les premières courses. Max avait toutes ses chances [de remporter le titre en 2021]. Mais je crois fermement qu’il pourrait y avoir sept ou huit champions du monde sur la grille en ce moment, celui qui aura la voiture sera le champion, bien que ce qu’a fait Max soit spécial, parce que le niveau auquel lui et Hamilton ont concouru était spectaculaire. » a déclaré Sainz au journal AS en Espagne.

En 2021, Sainz a terminé la saison devant son coéquipier Charles Leclerc (P5 au championnat du monde des pilotes) pour ce qui était sa première saison avec Ferrari. Le pilote espagnol a admis qu’il s’était fixé des objectifs élevés en début d’année : « J’avais des attentes assez élevées, parce que j’aime mettre la barre aussi haut que possible pour pouvoir faire de mon mieux pour y parvenir. » explique Sainz.

« Avec un objectif élevé, vous exigez plus de vous-même au cours de la saison. Je ne peux pas dire si j’ai tout remplis ou pas, mais je savais que ce serait une saison d’adaptation, difficile, surtout au début, et le plus important était de terminer l’année plus fort qu’en début de saison, avec une bonne progression. Je pense que je l’ai comblé. »

En 2022, Carlos Sainz disputera sa deuxième saison avec Ferrari et l’Espagnol espère que l’introduction des nouvelles règles techniques ne donnera pas un avantage à une seule équipe, admettant qu’il préfèrerait voir une bagarre serrée entre plusieurs écuries : « J’imagine deux extrêmes [en 2022]. Une équipe qui réussit et gagne avec une sérieuse avance, ou l’autre extrême, qui serait une saison totalement homogène, et c’est ce que je veux. Cette année, nous avons vu les pilotes faire la différence, il y avait quatre voitures capables de se battre pour le championnat du monde et ce sont les pilotes qui ont fait le reste. »

Pour Vettel, il est important de défendre ses valeurs et ses idées

Le quadruple champion du monde Sebastian Vettel affirme que le plus important à ses yeux est de rester lui-même dans un monde qui évolue à 300 km/h.

L’Allemand a rejoint l’équipe Aston Martin en 2021 et a montré tout au long de la saison une autre facette de sa personnalité en défendant plusieurs causes comme le combat pour l’écologie – avec diverses actions mises en place lors des week-ends de Grand Prix – ou encore celui pour la cause LGBTQ+ en affichant fièrement les couleurs arc-en-ciel sur son casque ou ses chaussures. Dans un entretien accordé à nos confrères de F1insider, Vettel a expliqué pourquoi il était important pour lui de défendre ses propres valeurs et ses idées : « C’est un peu comme en politique : d’une part vous devez toujours garder une vue d’ensemble à l’esprit. Ensuite, il est plus facile d’atteindre certaines choses avec un plus grand objectif derrière. Mais il y a une ligne claire; vous devriez toujours pouvoir vous regarder dans le miroir avec tout ce que vous faites et dites. » a expliqué le pilote Aston Martin.

« Prenons un exemple amusant, si on m’offrait la chance de pouvoir piloter la voiture la plus rapide en Formule 1 et que je serais garanti de décrocher les victoires et le prochain titre, mais que je devrais m’assoir nu dans la voiture pour cela, je dirais non, je vous remercie ! Vous devez défendre vos valeurs et vos idéaux. Mais chacun doit décider par lui-même ce qu’il est prêt à faire pour cela. »

Lorsqu’on lui demande s’il aimerait que ses enfants deviennent eux aussi pilotes de Formule 1 à l’avenir, l’Allemand a répondu : « Pour l’instant non! C’est encore un peu trop loin. Je veux que mes enfants soient heureux quoi qu’ils fassent. »

« Je n’ai pas d’attente, j’ai vu tellement de gens qui ont beaucoup d’argent et qui ne sont toujours pas heureux. Et vice versa, plus le solde du compte est élevé, plus la chance est grande – cette Formule 1 est incorrecte. Je connais beaucoup de gens qui courent derrière l’argent, mais quand le drapeau à damier tombe, il n’y a pas de partage. La chance c’est quand on s’amuse, et c’est ce que je veux pour mes enfants. Je sais que ça a l’air romantique, surtout si vous avez vous-même de l’argent, mais c’est ce en quoi je crois. »

Vettel a également admis que sa vision de la vie avait changé ces dernières années à mesure qu’il vieillissait : « L’ambition sportive est toujours là, mais il y a beaucoup plus de choses que vous percevez. Plus vous avez d’expérience, plus vous pouvez utiliser votre temps efficacement et vous pouvez également vous occuper d’autres choses. »

« De plus, ma vie de père de famille est tout simplement différente aujourd’hui. Certaines valeurs sommeillent en vous depuis longtemps, mais avec l’âge et l’expérience, vous les vivez plus ouvertement et les abordez plus directement. En tout cas, je traite aujourd’hui de sujets différents de ceux d’il y a onze ans. Il s’agit de respect, de défense et de défendre des choses. »

En 2021, McLaren a acquis une précieuse expérience avec le moteur Mercedes

Selon le directeur de l’équipe, McLaren a clairement fait un pas en avant en termes de performance cette saison, malgré le fait que l’écurie de Woking a loupé la P3 au championnat du monde des constructeurs.

Durant toute la saison 2021, McLaren s’est battu contre Ferrari pour la troisième place au championnat du monde des constructeurs, mais malheureusement, l’équipe du constructeur britannique a dû s’incliner en fin de saison après plusieurs incidents lui ayant couté de nombreux points. Cependant, avec une victoire pour la première fois depuis 2012 [Monza] et une pole position [Norris en Russie], il y a eu des faits saillants clairs qui ont montré à Andreas Seidl que l’équipe se développe et s’améliore comme il le souhaite.

« Bien-sûr, lorsque vous êtes P3 si longtemps au cours de la saison, c’est difficile de perdre cette position en raison d’incidents que nous avons eus dans les premiers tours ou à cause de crevaison. Nous avons perdu plus de 30 points. » estime Andreas Seidl, team principal de l’équipe McLaren.

« Mais il y avait beaucoup de choses que nous aurions pu faire en équipe, et indépendamment de la bataille pour la P3/P4, ce fut une excellente saison pour nous pour de nombreuses raisons. Nous avons encore fait un grand pas en avant en termes de performances avec la voiture et nous nous sommes rapprochés de Mercedes et Red Bull. Nous étions même en mesure de les défier occasionnellement sur des pistes qui convenaient à notre voiture. »

« En termes de fiabilité, nous avons également eu une très bonne saison, tout comme en termes opérationnel sur la piste. Nous avons fait de bons pas en avant en termes de régularité lors des arrêts au stand. La façon dont nous avons travaillé ensemble en équipe était clairement la prochaine étape, ce qui est la chose la plus importante pour moi à voir car nous avons effectué une réinitialisation majeure de l’équipe il y a deux ans en termes d’organisation, de culture et nous avons créé une stabilité qui n’était pas là auparavant chez McLaren pendant plusieurs années. »

« Nous avons un excellent environnement d’équipe. Nous avons tous les talents en place dont nous avons besoin pour franchir les prochaines étapes. Nous avons simplement besoin de temps. Nous sommes ambitieux, bien sûr, mais en même temps, nous avons besoin de temps pour en voir les résultats. Je suis très heureux que nous ayons pu franchir ces prochaines étapes. Nous devons simplement continuer dans cette voie et mettre notre infrastructure en place au cours des deux prochaines années, puis je suis très optimiste quant au fait que nous pouvons également franchir ces prochaines étapes. »

De plus, Andreas Seidl pense qu’un aspect crucial de 2021 a été d’acquérir de l’expérience avec le groupe motopropulseur Mercedes, après avoir quitté Renault un an avant l’introduction des nouvelles réglementations techniques qui entreront en vigueur en Formule 1 en 2022.

« Une chose très importante à propos de cette année était de mettre en place notre partenariat avec Mercedes. C’était très important de faire ça, cette année. Nous avons pensé qu’avec la mise en place du nouveau règlement technique, nous pourrions également acquérir beaucoup d’expérience avec un groupe motopropulseur Mercedes cette année. Cela nous met dans une meilleure position pour concevoir une toute nouvelle voiture l’année prochaine en connaissant déjà le groupe motopropulseur Mercedes – c’était un travail vraiment bien fait des deux côtés – de notre côté mais aussi du côté de Mercedes, pour y parvenir. Je suis très content de ça. »

« Un grand merci à chaque membre de l’équipe pour tout le travail acharné que tout le monde a fourni pour l’engagement. Ce fut, encore une fois, une saison difficile. Nous avons encore dû opérer à la maison mais aussi à l’extérieur (sur les pistes) sous toutes ces politiques Covid qui ont mis beaucoup de fardeau sur notre personnel, mais je suis très heureux de la façon dont l’équipe a relevé ces défis et de la façon dont nous avons toujours gardé l’esprit positif. Bien sûr, célébrer des moments forts comme la victoire à Monza après une si longue période pour McLaren était la meilleure récompense possible pour tout le monde dans l’équipe. » 

Max Verstappen élu meilleur pilote 2021 par ses pairs

Le champion du monde 2021 de Formule 1, Max Verstappen, a mérité les éloges de ses rivaux, le Néerlandais terminant en tête du sondage réalisé par la Formule 1 auprès des pilotes.

Ce lundi, la Formule 1 a dévoilé les résultats d’un sondage réalisé auprès des dix chefs d’équipe de la grille qui devaient voter pour leur top dix des meilleurs pilotes lors de la saison 2021 de Formule 1 sous réserve que leur classement individuel reste anonyme. Les pilotes ont reçu des scores basés sur le système de points actuellement utilisé en F1 – 25 pour le meilleur pilote jusqu’à un pour le 10e. Ces scores ont ensuite été combinés pour créer un classement.

Et après avoir décroché son premier titre mondial en 2021, avec un record de 18 podiums dont 10 victoires, le pilote Red Bull Max Verstappen est arrivé en tête pour la première fois, devançant le vainqueur de l’année dernière Lewis Hamilton de 21 points et le pilote McLaren Lando Norris, qui a été le seul autre pilote à marquer plus de 100 points en complétant le podium [les résultats de ce sondage à voir ici].

Ce mardi, la Formule 1 a publié les résultats d’un autre sondage, mais cette fois, ce sont les pilotes eux-mêmes qui ont dû évaluer les performances de leurs rivaux et créer leur classement personnel du top 10. Les règles permettaient aux pilotes de voter pour eux-mêmes – même si, comme les années précédentes, plusieurs ne l’ont pas fait, et tous n’ont pas mis leur propre nom en tête de liste – et ils l’ont fait également en sachant que leur classement resterait anonyme. 

Comme ce fut le cas pour le classement des chefs d’équipe, c’est le pilote Red Bull Max Verstappen qui termine une nouvelle fois en tête, le Néerlandais devançant de nouveau son rival Lewis Hamilton et le Britannique Lando Norris. Les pilotes ont élu Carlos Sainz quatrième, une place devant son coéquipier chez Ferrari, Charles Leclerc, tandis que Fernando Alonso, qui a décroché un podium au Qatar, s’est classé sixième.

Le Français Pierre Gasly, qui a marqué plus de 100 points pour la première fois de sa carrière et a représenté plus de 75 % des points marqués par AlphaTauri, a terminé septième, devant George Russell – qui a marqué des points à quatre reprises au volant de sa Williams.

Le vainqueur du Grand Prix de Hongrie, Esteban Ocon, a terminé neuvième – une place de mieux que dans le classement des chefs d’équipe – tandis que le débutant Mick Schumacher compléte le top 10, bien qu’il n’ait pas marqué un seul point de toute la saison.

Top 10 meilleurs pilotes 2021 (vote des pilotes)

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Les chefs d’équipe élisent leurs 10 meilleurs pilotes de 2021

Les directeurs d’équipe ont élu le champion du monde 2021 Max Verstappen meilleur pilote de la grille dans le cadre d’un sondage annuel réalisé par la Formule 1.

Comme chaque année, la Formule 1 a demandé aux dix chefs d’équipe de soumettre leur liste des dix meilleurs pilotes de l’année, sous réserve que leur classement individuel reste anonyme. Les pilotes ont reçu des scores basés sur le système de points actuelllement utilisé en F1 – 25 pour le meilleur pilote jusqu’à un pour le 10e. Ces scores ont ensuite été combinés pour créer un classement.

Et après avoir décroché son premier titre mondial en 2021, avec un record de 18 podiums dont 10 victoires, le pilote Red Bull Max Verstappen est arrivé en tête pour la première fois, devançant le vainqueur de l’année dernière Lewis Hamilton de 21 points. Lando Norris, qui a commencé la saison avec dix arrivées consécutives dans les points, dont trois podiums, a été le seul autre pilote à marquer plus de 100 points en complétant le podium pour McLaren.

Carlos Sainz termine en quatrième position, après avoir assuré la cinquième au classement des pilotes au cours de sa première année chez Ferrari, le coéquipier de l’Espagnol Charles Leclerc occupant la 5e place de ce classement. Le double champion du monde Fernando Alonso termine sixième du classement et devance le Français Pierre Gasly. George Russell, Valtteri Bottas et Esteban Ocon complètent ce top dix.

Top 10 meilleurs pilotes 2021

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Pour Binotto, Leclerc aurait pu finir bien plus haut au championnat

Le directeur de l’équipe Ferrari, Mattia Binotto, estime que Charles Leclerc aurait pu terminer plus haut au championnat du monde des pilotes en 2021, soulignant les occasions manquées par le Monégasque à Monaco ou encore en Hongrie.

Au terme de la saison 2021, Charles Leclerc a terminé à la septième place du classement pilotes avec un point de retard sur le pilote McLaren Lando Norris et 5,5 points sur son coéquipier Carlos Sainz. Mais au cours de la saison, Leclerc n’a pas pu prendre le départ de son Grand Prix à domicile à Monaco après qu’un arbre de transmission ait lâché lors de son tour de mise en grille. Un peu plus tard en Hongrie, le pilote Ferrari a été l’une des nombreuses victimes du crash du premier virage lorsque le pilote Mercedes Valtteri Bottas a fait un strike au départ.

Sans ces deux courses sans point, Leclerc aurait pu terminer bien plus haut au championnat du monde des pilotes selon son patron Mattia Binotto, qui estime que le Monégasque a tout de même connu une belle saison 2021 : « En termes de performance globale, je suis très heureux des progrès qu’il a pu réaliser cette saison, il a été très rapide en qualifications, même dans la dernière partie de l’année où Carlos le défiait un peu plus, mais il a toujours été très rapide. » estime Mattia Binotto.

« Nous ne devons pas oublier que cette saison, au moins quelques exemples, comme Budapest ou Monaco, où il n’a pas marqué de point. Je pense qu’il n’a pas eu de chance en tant que pilote lors de ces moments-là. Sans cela, il est difficile de dire où il aurait terminé, mais je pense qu’il manque au moins 40 points au classement. »

« Sans cela, je pense qu’il aurait été plus haut au championnat, c’est donc pour cette raison que je ne peux que juger positivement sa saison. Il a aussi appris à gérer ses pneus, à gérer certaines situations de course et son rythme. Nous sommes donc très satisfaits des progrès qu’il a pu réaliser. »

Classement pilotes F1 2021

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Ecclestone pense que Hamilton va prendre sa retraite

L’ancien grand argentier de la Formule 1, Bernie Ecclestone, estime que le septuple champion du monde Lewis Hamilton ne reviendra pas pour tenter de décrocher un huitième titre mondial en 2022.

Des rumeurs circulent depuis la finale très controversée de la saison 2021 à Abou Dhabi sur l’avenir de Lewis Hamilton, le pilote Mercedes étant apparemment tellement déçu par les événements qui ont marqué les dernières minutes de la course à Yas Marina qu’il envisagerait de s’éloigner du sport. Le Britannique a même brillé par son absence lors de la cérémonie de remise des prix de la FIA à Paris la semaine dernière, ce qui n’a fait qu’alimenter la rumeur.

Bien que cela semble peu probable que Lewis Hamilton prenne une retraite anticipée, Bernie Ecclestone estime pour sa part que le pilote Mercedes ne reviendra pas l’an prochain. Lorsqu’on lui a demandé s’il avait parlé à Hamilton depuis sa défaite à Abou Dhabi : Ecclestone a répondu : « Non, mais il y a quelques jours [j’ai parlé] avec son père. » a déclaré Ecclestone au Blick.

« J’ai tout de suite senti qu’il ne répondrait pas à mes questions sur l’avenir de son fils. Alors on a parlé que de business ! Je ne sais pas, mais je ne pense pas qu’il revienne. Sa déception est trop grande. Et vous pouvez en quelque sorte le comprendre. Avec sept titres de champion du monde comme Michael [Schumacher], le moment serait venu de réaliser son rêve de devenir entrepreneur dans la mode. »

« Qui sait comment les nouvelles monoplaces vont mélanger le peloton [en 2022]. Avec George Russell, il aura aussi un coéquipier ambitieux, et d’ailleurs, je ne suis pas aussi convaincu que de nombreux experts. Et n’oublions pas Verstappen. Avec lui, Hamilton a enfin trouvé un adversaire égal après de nombreuses années. »

La Haas VF-22 a passé le crash test FIA

Ce jeudi 23 décembre, l’équipe Haas a réussi à faire homologuer le châssis de sa monoplace pour la saison 2022, la VF-22, en passant le fameux crash test obligatoire de la FIA.

Le directeur de l’équipe américaine a expliqué que son équipe était déjà à un stade avancé du développement de la monoplace 2022 et que plusieurs crash tests préliminaires ont déjà été effectués. Ce jeudi, le crash test final a été passé avec succès et l’écurie dirigée par Gunther Steiner va désormais pouvoir passer à l’assemblage de la monoplace.

Une fois l’assemblage réalisé, l’équipe présentera au monde sa nouvelle Formule 1, soit simplement la livrée, soit la monoplace 2022 directement. Ensuite, le temps sera venu de se rendre à Barcelone pour y disputer les premiers essais hivernaux de la saison 2022 et voir de quoi est capable la VF-22.

Pour rappel, l’équipe Haas a décidé de tirer un trait sur la saison 2021 en concentrant toutes ses ressources sur le développement de la monoplace 2022. Après 22 Grands Prix disputés en 2021, l’écurie américaine n’a pas marqué le moindre point et a donc terminé à la dernière place au classement des constructeurs.

Vidéo : Mercedes démarre sa F1 2022

L’équipe Mercedes a démarré le moteur de sa monoplace 2022, la W13, pour la première fois cette semaine à son usine basée au Royaume-Uni.

La saison 2021 à peine terminée que déjà les équipes de formule 1 sont au travail pour préparer la saison 2022 qui verra l’introduction de toutes nouvelles règles techniques. Dans une courte vidéo, Mercedes est devenue ce jeudi la première équipe de la grille à faire rugir le moteur de sa monoplace 2022.

L’an prochain, l’équipe du constructeur allemand comptera sur son nouveau duo de pilotes composé du septuple champion du monde Lewis Hamilton et du Britannique George Russell pour tenter de décrocher un neuvième titre mondial au championnat constructeurs. Lewis Hamilton pour sa part pourrait avoir l’opportunité de décrocher un huitième titre et devenir ainsi l’homme le plus titré en Formule 1.

Son jeune coéquipier George Russell quant à lui se retrouvera pour la première fois de sa carrière au sein d’une équipe ayant dominé outrageusement les huit dernières saisons en catégorie reine du sport automobile, mais personne ne sait encore si la hiérarchie en 2022 restera la même que ces dernières années…

Jean Alesi : « Tout cela me parait disproportionné »

Ce lundi 20 décembre, Jean Alesi avait été placé en garde à vue, avec son fils, à Avignon, où il a été entendu par la police pour avoir fait exploser un gros pétard contre la fenêtre d’un bureau d’architecte, celui de l’ancien compagnon de sa sœur.

Les faits se sont produits à Villeneuve-lès-Avignon, la ville où réside l’ancien pilote Ferrari. La police avait été appelée le dimanche 19 décembre par le voisinage, inquiété par le bruit d’une explosion. Grâce au numéro de plaque d’immatriculation relevé par un voisin, la police a rapidement pu déterminer que le véhicule aperçu sur place appartenait à José Alesi, le frère de Jean Alesi, qui a donc été interpellé.

Mais l’ancien pilote de Formule 1 s’est rendu de lui-même au poste de police le lendemain où il a dédouané son frère, expliquant aux policiers que c’est lui qui se trouvait à bord de la voiture, avec son fils et un ami de ce dernier et qu’il avait lui-même fait exploser un gros pétard acheté en Italie dans l’encadrement d’une fenêtre d’un atelier d’architecte « sans imaginer occasionner de gros dégâts ».

Après 24 heures de garde à vue, Jean Alesi a finalement été relâché et a évoqué « une mauvaise blague », mais le « beau-frère » qui dit n’avoir « aucun souci » avec Jean Alesi, a tout de même décidé de porter plainte pour les dégradations commises sur son atelier d’architecte. Le vice-procureur de Nimes s’est dit en revanche « assez sceptique sur la notion d’une « blague » effectuée à 22h00, sans que la personne visée sache de qui il s’agit »

Interrogé par le Corriere della Sera, Jean Alesi est revenu sur toute cette affaire qui, selon lui, a pris des proportions inimaginables : « Tout cela me parait disproportionné, il y a eu un gros malentendu : par exemple, l’ex petit-ami de ma sœur est devenu mon « beau frère ». C’était juste une blague, je n’aurais jamais imaginé qu’un pétard puisse provoquer tout ça. » a expliqué Jean Alesi au Corriere della Sera en Italie.

« J’ai acheté ce pétard en Italie dans une station-service près de Vintimille : nous étions dans la voiture avec des amis et nous nous sommes dit « Essayons-le ». Alors, je l’ai jeté là-bas (à Villeneuve-lès-Avignon, ndlr), devant cet atelier d’architecte. Mais je ne m’attendais pas à ce que cela puisse faire un tel bang et que cela puisse faire tout ça. »

Lorsqu’on lui demande s’il n’était pas en colère contre l’ancien petit-ami de sa sœur, comme l’ont rapporté plusieurs médias, Alesi a répondu : « Pas du tout. Nous avons toujours été en très bons termes, ils a rompu avec ma sœur il y a deux ans, et désormais nous ne parlons plus de lui. C’est moi qui suis allé voir la police le lendemain pour clarifier les choses, j’ai tout de suite dit que je paierais pour tout, le verre brisé, les dégâts. Que c’est moi qui était dans cette voiture et pas mon frère. »

Lorsqu’on lui demande combien de temps il est resté au poste de police, le Français a répondu : « 24 heures. J’ai d’abord été enfermé à l’intérieur d’une pièce sur ordre du magistrat, puis les policiers m’ont « relâché », ils ne comprenaient pas pourquoi il y avait tant de fureur contre moi. Et au commissariat nous avons passé une soirée fantastique avant d’être libérés, et de rentrer chez nous. »

« Nous avons parlé de Formule 1 (avec les policiers, ndlr), ils étaient passionnés. Des vieilles anecdotes, des bêtises qu’ils faisaient quand ils étaient jeunes et puis de cet incroyable championnat du monde remporté par Max Verstappen. »

L’ancien pilote Ferrari sera jugé en 2023 par le tribunal correctionnel pour « dégradation du bien d’autrui par un moyen dangereux pour les personnes, fait commis dans le cadre d’un conflit familial ».