Toto Wolff : “Le tracé du Qatar devrait être plus favorable” à la Mercedes 

Alors que Mercedes a signé un doublé à Las Vegas, Toto Wolff, directeur de l’écurie, indique que le circuit du Qatar devrait mieux convenir “aux points forts” de la W15.

En difficulté ces dernières semaines, Mercedes a réalisé un incroyable week-end à Las Vegas, concluant le Grand Prix avec un doublé emmené par George Russell devant Lewis Hamilton, le tout avec un rythme affiché réellement impressionnant.

Même si Toto Wolff pointe les grandes différences entre les Grands Prix de Las Vegas et du Qatar et le fait que la concurrence sera plus forte à Losail, il reste toutefois optimiste pour le week-end à venir, puisque le circuit qatarien pourrait très bien convenir aux Flèches d’Argent.

Lire aussi : Stat – six pilotes différents ont remporté les six derniers Grands Prix

“Les courses de Las Vegas et du Qatar ne pourraient pas être plus différentes”, a tout d’abord indiqué Toto Wolff dans le communiqué de Mercedes de présentation du GP du Qatar. “Le circuit international de Losail comporte de nombreuses sections à grande vitesse et peu, voire pas du tout, de grandes zones de freinage. Bien que la course ait lieu plus tard dans le calendrier que l’année dernière, il fera encore très chaud. Cela contraste avec les conditions fraîches et les nombreuses sections à faible vitesse de Las Vegas.”

“Quoi qu’il en soit, nous visons à nouveau une belle performance ce week-end”, poursuit Wolff. “La W15 a semblé plus à l’aise sur les circuits avec beaucoup de virages à grande vitesse, comme Silverstone ou Spa. Nous avons certainement bénéficié du froid nocturne à Las Vegas, mais le tracé du Qatar devrait être plus favorable aux points forts de notre voiture. Nous savons que nos concurrents seront plus forts qu’ils ne l’étaient le week-end dernier, mais nous aurons pour objectif de placer la voiture dans une bonne fenêtre une fois de plus et de nous battre aux avant-postes.”

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024

OFFICIEL : Monza prolongé au calendrier de la F1 pour plusieurs années 

Monza a prolongé de six ans son contrat avec la F1, ce qui permettra au temple de la vitesse d’accueillir le Grand Prix d’Italie jusqu’en 2031 inclus.

“Ce nouvel accord fait suite à d’importantes améliorations apportées à l’Autodromo Nazionale Monza avant le Grand Prix de 2024”, indique la F1 dans un communiqué.

“Je suis ravi que le Grand Prix d’Italie soit maintenu au calendrier jusqu’en 2031”, a indiqué Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1.

“Monza est au cœur même de l’histoire de la Formule 1 et l’atmosphère qui y règne chaque année est unique, les tifosi se rassemblant en masse pour encourager Ferrari et les pilotes.”

“Les récentes améliorations apportées aux infrastructures du circuit et les investissements prévus témoignent d’un engagement fort en faveur de l’avenir à long terme de la Formule 1 en Italie, et je tiens à remercier le président de l’Automobile Club d’Italie, le gouvernement italien et la région de Lombardie pour leur passion et leur engagement continus en faveur de notre sport. Je tiens également à rendre hommage à nos incroyables fans à travers le pays qui soutiennent la Formule 1 avec tant de passion.”

Angelo Sticchi Damiani, président de l’Automobile Club d’Italia, a ajouté : “Comme nous le savons tous, Monza est le plus ancien circuit au monde à accueillir une course du championnat du monde, et c’est aussi l’épreuve la plus ancienne du calendrier du championnat du monde. Nous savons tous que l’histoire ne suffit plus. Après avoir refait le revêtement de la piste et des passages souterrains pour améliorer la sécurité sur la piste et pour les fans, nous sommes maintenant confrontés à un nouveau défi en 2025 : améliorer la qualité et la quantité des offres d’hospitalité. Avec cet objectif en tête, nous travaillons déjà pour rester à la pointe des normes exigées par la Formule 1 moderne.”

Lire aussi : Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024

DEBAT : Polémiques ou grande maitrise, que gardez-vous de la saison 2024 de Verstappen ?

La saison 2024 est-elle celle de la sagesse pour Max Verstappen ? Presque ! Après deux saisons sans réelle concurrence, le pilote néerlandais a été confronté cette année à de multiples défis.

Red Bull a en effet fait figure de colosse aux pieds d’argile en 2024.

Avant même le début de la saison, un scandale est venu chambouler l’équilibre de l’écurie Championne du monde pilotes et constructeurs en 2023. En effet, début février éclate “l’affaire Horner”. Accusé de comportements inappropriés envers une collaboratrice et visé par une enquête interne, Christian Horner avait été innocenté à l’issue d’une enquête en interne.

Dans les jours et les mois qui ont suivi, Helmut Marko, conseiller spécial de Red Bull a laissé entendre qu’il pourrait claquer la porte de l’écurie. Du côté du clan Verstappen, Jos a directement a fait pression sur le directeur de l’équipe.

Malgré cette lutte intestine, qui aurait pu déstabiliser n’importe quel pilote, Max Verstappen a fait preuve de maturité et a fait le travail en remportant sept des dix premières courses de la saison. Jusqu’ici, et malgré un semblant de concurrence émanant du côté de chez McLaren et de Ferrari, Max Verstappen semblait bien parti pour remporter facilement le titre mondial en 2024.

Paul Vaussy (F1Only.fr) – “Un père aussi sûr de l’aider que toxique”

Aussi brillant soit-il, Max Verstappen rend parfois le fait de l’aimer et le soutenir difficile, comme il l’a parfois été avec Michael Schumacher ou Ayrton Senna.

Aussi transcendants les rappels de son niveau soient-ils lors de courses comme le Grand Prix du Brésil, ses écarts de comportement en piste, au moment de se trouver face à une forme d’adversité, semblent jalonner un parcours du reste irréprochable. Certains observateurs, tels que Martin Brundle, l’ont parfaitement résumé cette année après le GP des USA : en toutes circonstances, Verstappen si est bon qu’il n’a guère besoin de se rabaisser à des manœuvres questionnant les limites de la décence entre pilotes ou de l’interprétation des règles sportives. Le Hollandais n’en a simplement pas besoin, et sa brillance en piste suffit à faire la différence.

Ce besoin de rappeler avec autorité à ses adversaires plus tendres à quel point il lui est envisageable de chercher un avantage coûte que coûte, notamment dans le combat roues contre roues, caractérise désormais Verstappen depuis plusieurs saisons et est profondément ancré dans l’esprit de ses rivaux. Lewis Hamilton, Charles Leclerc, ou encore Lando Norris le savent désormais bien, et rester propre face à Verstappen signifie bien souvent accepter de ne pas se comporter pas avec la même impunité, ou d’espérer que justice soit rendue par les commissaires de piste.

Parlons donc surtout, comme l’a fait Christian Horner immédiatement après le quatrième titre acquis par son pilote à Las Vegas, ce qui aura aussi caractérisé Verstappen hors-piste : une abnégation là aussi hors-normes, un rôle de leader et fédérateur des efforts du team, en restant concentré en dépit de la tourmente interne vécue par une équipe Red Bull se déchirant en interne depuis le décès de Dietrich Mateschitz, et plus particulièrement sur l’initiative d’un clan dévastateur pensant aider le jeune pilote, mené par son père ; et de laquelle Toto Wolff a lui aussi tenté de profiter en tentant par tous les moyens de d’adjuger les services de celui dont il sait qu’il ferait, comme le principal intéressé l’affirme lui-même, la différence au volant de n’importe quelle auto. Face à ce même père qui l’a sans aucun doute bien plus desservi cette saison qu’il ne l’a aidé en étant à deux doigts de faire imploser le top team l’ayant mené vers la F1 et le succès planétaire, Max Verstappen a sans doute dû faire face en 2024 à son plus grand défi. Cela, ni Schumacher, ni Senna n’avaient eu à le faire…

Patrick Angler (invité du site F1actu.com) : “Le pilote qui vous donne envie de le haïr”

Max Verstappen, un nom qui fait vibrer les passionnés de Formule 1 autant qu’il divise les opinions. Son année 2024 aura été une nouvelle démonstration de force et de maîtrise chirurgicale au volant d’une monoplace pourtant pas au meilleur de sa forme. Mais au-delà des chiffres et des podiums, c’est l’homme derrière le volant qui intrigue. Un pilote à la fois génial et énervant, un mélange détonnant de talent brut et de caractère bien trempé.

Verstappen, c’est le genre de pilote qui vous donne envie de le haïr… et de l’admirer en même temps. Son style de pilotage, parfois limite, ses coups d’éclat et ses déclarations provocantes ne laissent personne indifférent. Il bouscule les codes, repousse les limites, et ça, ça plaît ou ça déplaît. Mais au-delà de la polémique, il y a un champion hors-norme, un guerrier qui ne lâche jamais rien. Sa capacité à rebondir après chaque coup dur, à se concentrer sur l’essentiel et à mettre la pression sur ses adversaires est tout simplement impressionnante. Sa victoire au Brésil en est la parfaite illustration.

Alors, Verstappen, génie ou provocateur ? Les deux, sans doute. Un mélange explosif qui fait le sel de la Formule 1. Car si le sport automobile est une affaire de chronos, c’est aussi un spectacle, et en ce sens, Verstappen est un acteur hors pair qui utilise autant ses résultats que les polémiques, comme arme pour mener une guerre psychologique contre ses adversaires.

 

Thibaud Comparot (F1Only.fr) – “Une face inattendue de Verstappen : la patience”

Le retour inespéré de la concurrence a mis une certaine pression sur Verstappen.

Il faut reconnaitre qu’on ne s’y attendait pas vraiment, mais Red Bull a vu Ferrari et surtout McLaren revenir à vitesse grand V dans ses rétroviseurs. Alors que la RB20 perdait en performance, Max Verstappen a, à l’inverse de Sergio Pérez, réussi à stopper l’hémorragie en glanant le moindre petit point. Quand Lando Norris, Oscar Piastri, Charles Leclerc, Carlos Sainz, Lewis Hamilton et George Russell remportaient des Grands Prix, Max Verstappen a su faire le dos rond.

On a découvert cette saison une face inattendue de la personnalité de Max Verstappen, la patience. Il aura fallu attendre 11 Grands Prix de l’Espagne au Brésil, avant de voir le Batave remonter sur la plus haute marche du podium. Après une véritable maestria à Interlagos, Max Verstappen, implacable comme à son habitude, est allé décrocher une quatrième couronne mondiale à Las Vegas. Oui le titre de 2021 était peut-être le plus spectaculaire, mais celui de 2024 a probablement été le plus dur à remporter pour Max Verstappen.

Le point noir ? Le Max Verstappen de 2021 a ressurgi dans ses batailles avec Lando Norris, envoyant à plusieurs reprises son rival en dehors des limites de piste.

La stat folle : Si le Championnat avait commencé après Miami, moment de la saison ou la Max Verstappen n’a plus la meilleure monoplace de la grille, le pilote Red Bull serait tout de même en tête du Championnat à l’arrivée du GP de Las Vegas. Dans ce scénario, il aurait actuellement 11 points d’avance sur Lando Norris et 50 sur Charles Leclerc.

Hugo Pommier (F1Only.fr) – “Pas de quoi entacher une saison modèle”

La saison 2024 de Max Verstappen est véritablement exceptionnelle. On le savait fort, mais il a montré qu’il était réellement le meilleur sur la grille à l’heure actuelle, exploitant le maximum de sa Red Bull lors de chaque week-end ou presque. Comme l’a bien dit son dernier rival pour le titre, Lando Norris, Verstappen domine quand il a la meilleure voiture, mais reste toujours présent quand il ne l’a pas.

Certes, il a bénéficié d’une voiture dominante en tout début de saison, mais il a ensuite fait mieux que résister et les chiffres le prouvent. Il avait 53 points d’avance sur Norris au soir du Grand Prix de Miami, un tournant de la saison d’un point de vue des performances, dès la course numéro six, donc très tôt en 2024. Malgré les difficultés de la Red Bull qui ont suivi et la forme de la McLaren, Verstappen bénéfice actuellement de 63 points d’avance sur Britannique et lui a donc repris des points sur cette période. Cela restera comme une saison remarquable, une régularité à un niveau de performance exceptionnel.

Les polémiques hors piste, liées à son langage en conférence de presse n’en étaient même pas une, mettant plus en avant le ridicule de la situation et de la sanction. En revanche, il faut bien dire qu’il a dépassé les limites, au moins à Mexico avec sa deuxième manœuvre sur Norris, mais cela n’est pas suffisant pour entacher sa saison entière qui restera un modèle du genre.

Pierre Waché, directeur technique de Red Bull : “Je ne suis pas confiant pour 2025”

Pierre Waché, directeur technique chez Red Bull, a exprimé son manque de confiance en vue de la saison 2025, s’attendant à voir “une lutte pour toute l’année”.

Alors que Red Bull avait débuté la saison 2024 sur les bases de 2023 à savoir en dominant la concurrence, la hiérarchie a rapidement été bouleversée cette année, avec les retours aux avant-postes de McLaren, Ferrari et Mercedes.

Même si Max Verstappen a brillamment remporté le titre pilotes, le titre constructeurs semble lui désormais perdu pour Red Bull, malgré son début de campagne 2024.

Des doutes sont donc légitimes en vue de la saison 2025 où les quatre top écuries actuelles de la F1 que sont McLaren, Ferrari, Red Bull et Mercedes, pourraient débuter l’année très proches en termes de performance.

Lire aussi : Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Waché : “Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”

Pierre Waché, directeur technique français de l’écurie Red Bull, a ainsi affirmé ne pas être confiant pour l’année prochaine, qui sera par ailleurs la dernière saison de cette ère réglementaire, ce qui correspond en général à une convergence des performances entre les écuries.

“Je ne suis pas confiant pour 2025”, a indiqué Waché, cité par Motorsport.com. “Je ne suis pas confiant parce que je pense que les autres sont très rapides ou sont déjà là. Ce sera une lutte pour toute l’année.”

Si vous avez confiance dans ce métier, vous êtes mort”, poursuit Pierre Waché. “Vous devez travailler dur, et tout le monde doit travailler dur dans l’équipe. Tout le monde travaille dur. Quand vous voyez le nombre de personnes que nous avons pour essayer de trouver une très petite quantité de performance et ajouter, ajouter et ajouter partout, c’est une tâche très difficile. Je manque de confiance, parce que si j’ai confiance, vous vous endormez, vous n’allez pas travailler et vous ne trouvez pas la performance.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Un pilote titulaire en F1 cette année va participer à la Race Of Champions 2025

La Race Of Champions a confirmé la participation de Valtteri Bottas à l’édition 2025, qui se déroulera les 7 et 8 mars prochains à Sydney, en Australie.

Valtteri Bottas va participer en 2025 à sa deuxième Race of Champions après avoir disputé l’édition 2023 sur glace en Suède. En Australie, il retrouvera quelques grands noms du sport automobile, avec Sebastian Vettel, quadruple Champion du monde de F1, Sébastien Loeb, 9 fois Champion du monde en WRC, ou encore Johan Kristoffersson, 7 fois Champion du monde de rallycross. À noter que Mick Schumacher sera également présent.

L’organisation de la Race Of Champions a annoncé la participation de Bottas, en le qualifiant “d’Australien d’adoption”. En effet, le Finlandais passe du temps en Australie puisque sa compagne, Tiffany Cromwell qui est cycliste professionnelle, est Australienne. 

L’édition 2025 aura donc lieu à l’Accor Stadium, le stade olympique de Sydney sur une piste asphaltée de 1 km spécialement conçue pour l’événement. Comme toujours, la Race Of Champions se déroule avec une compétition par nation le premier jour, avant que les pilotes ne s’affrontent individuellement le lendemain.

Lire aussi : Sebastian Vettel et Mick Schumacher présents à la Race Of Champions 2025

Bottas : “J’espère que je serai beaucoup plus rapide sur la piste goudronnée”

“Ma relation étroite avec l’Australie n’est un secret pour personne et j’ai vraiment hâte de participer à la toute première Race of Champions en Australie”, a indiqué Valtteri Bottas. “J’espère que de nombreux fans locaux m’encourageront après avoir reçu le statut d’Australien d’honneur en début d’année, même si j’essaierai bien sûr de battre l’Australie dans la Coupe des Nations et tous les Australiens dans la Race Of Champions individuelle.”

“J’ai hâte de passer un peu de temps en Australie pendant les mois d’été ‘locaux’ et je devrais être bien acclimaté d’ici la première semaine de mars. La Race Of Champions est un événement unique et j’ai pris beaucoup de plaisir lors de ma première participation en Suède l’année dernière, même si j’ai été éliminé très tôt avec Mika [Häkkinen]. J’espère que je serai beaucoup plus rapide sur la piste goudronnée du stade olympique de Sydney et que je pourrai aller jusqu’au bout cette fois-ci.”

Lire aussi : Valtteri Bottas de retour chez Mercedes en tant que conseiller de Toto Wolff ?

Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024

Voici le programme et les horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024 qui se disputera du 29 novembre au 1er décembre, sur le circuit de Losail.

Le Grand Prix F1 du Qatar, 23e des 24 manches du championnat du monde de Formule 1 2024, est à nouveau un week-end Sprint cette année. Pour rappel, ce format débute avec une unique séance d’Essais Libres de 60 minutes le vendredi, avant d’enchaîner directement avec la séance de Qualifications Sprint le même jour et dont les résultats déterminent la grille de départ de la course Sprint programmée le lendemain. 

Le samedi, les pilotes participent à la course Sprint d’une durée d’environ 30 minutes, avant de disputer un peu plus tard dans la journée la séance de Qualifications dont le résultat détermine la grille de départ de la course principale du dimanche, le Grand Prix.

Ce vendredi 29 novembre, la première séance d’Essais Libres (EL1) est programmée à 14h30, heure française, avant d’enchaîner directement avec les Qualifications Sprint à 18h30, heure française. 

Ce samedi 30 novembre, les pilotes prendront la piste pour la course Sprint dont le départ est programmé à 15h00, heure française. Ensuite, le week-end reprendra une configuration normale avec la séance de Qualifications qui débutera à 19h00, heure française.

Enfin, le départ du Grand Prix F1 du Qatar 2024 sera donné le dimanche 1er décembre à 17h00, heure française, où les pilotes s’élanceront pour 57 tours de course sur le tracé de 5,4 km.

Nous vous rappelons que toutes les séances de chaque week-end de Grand Prix de la saison 2024 sont à suivre en direct sur F1only.fr, à savoir Essais Libres 1, 2 et 3, Qualifications Sprint, course Sprint, Qualifications et Grand Prix. 

Rendez-vous donc dès ce vendredi 29 novembre pour suivre l’unique séance d’Essais Libres du Grand Prix du Qatar en direct sur notre Live Center accessible ici. 

Programme et horaires du Grand Prix F1 du Qatar 2024 (heure française)

DateSéanceHeure FRChaîne FR
Vendredi 29 novembreEssais Libres 114h30Canal+Sport
Vendredi 29 novembreQualifs Sprint18h30Canal+Sport
Samedi 30 novembreCourse Sprint15h00Canal+Sport
Samedi 30 novembreQualifications19h00Canal+Sport
Dimanche 1er décembreCourse17h00Canal+

Lire aussi : Leclerc prévient Sainz : “À partir de maintenant, je ne penserai plus qu’à moi”

Sergio Pérez reste optimiste : “Le rythme est là, il arrive”

Même si Sergio Pérez a connu un nouveau week-end très compliqué à Las Vegas, le Mexicain ne perd pas espoir, affirmant notamment avoir “compris exactement ce qui s’est passé en qualifications”.

Qualifié 16e et 15e sur la grille à Las Vegas, Sergio Pérez n’a pas pu faire mieux qu’une dixième place à l’arrivée du Grand Prix, là où Max Verstappen terminait cinquième.

Pérez est sur une forme pour le moins mauvaise, n’ayant inscrit que deux petits points lors des trois derniers week-ends de course. Alors que son voisin de garage, Max Verstappen, a remporté le titre pilotes avec deux courses encore à disputer, Red Bull ne pointe qu’à la troisième place du championnat constructeurs, grandement liée aux contre-performances de Sergio Pérez.

Lire aussi : Sergio Pérez a eu “deux occasions, de changer d’équipe” pour 2025

Pérez : “Nous sommes sur le point de redresser la barre”

Toutefois, le Mexicain s’est montré optimiste après le Grand Prix de Las Vegas, estimant être “sur le point de redresser la barre.”

“Je pense [que samedi], nous avons compris ce qui s’est passé, c’est la façon dont les choses se passent actuellement”, a indiqué Sergio Pérez au micro de la F1. “Nous sommes sur le point de redresser la barre. Le rythme est là, il arrive. Nous progressons et nous avons compris exactement ce qui s’est passé en Qualifications. Nous aurions dû faire un meilleur travail et nous ne l’avons pas fait, alors nous allons travailler dur en tant qu’équipe pour revenir dans les deux dernières courses.”

Sergio Pérez pointe actuellement à la huitième place du championnat du monde des pilotes, dernier des pilotes appartenant aux quatre meilleures équipes. Relégué à 251 points de Max Verstappen, il est également le seul pilote des quatre top teams à ne pas s’être imposé en 2024.

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Guanyu Zhou assure que Ferrari “s’intéresse vraiment” à lui

Récemment lié à des rumeurs l’envoyant chez Ferrari en 2025, Guanyu Zhou affirme que la Scuderia est réellement intéressée pour l’accueillir en tant que pilote de réserve.

Guanyu Zhou n’a pas réalisé une grande saison 2024, certes pas aidé par une Sauber très peu performante. L’écurie basée en Suisse a ainsi décidé ne pas prolonger l’aventure avec le pilote chinois en 2025, choisissant de renouveler son duo à 100% avec l’arrivée de Nico Hülkenberg et de Gabriel Bortoleto.

Mais le Chinois pourrait bien rebondir chez Ferrari en tant que pilote de réserve en 2025 où il pourrait apporter à la fois son expérience, mais également un “soutien financier considérable” comme le rapportait il y a quelques jours RacingNews365. Recruter un pilote chinois pourrait également profiter à Ferrari d’un point de vue commerciale et marketing. 

Lire aussi : Max Verstappen reconnait que l’année 2024 l’a fait douter sur son futur en F1

Zhou : “Pour l’instant, je n’ai rien signé”

“Comme je l’ai dit, nous discutons avec plusieurs équipes et, bien sûr, Ferrari reste l’une des équipes qui s’intéressent vraiment à moi”, a indiqué Zhou à Las Vegas. “Il faut voir. Évidemment, il y a beaucoup de choses à venir au cours des prochains week-ends pour prendre une décision, mais il est clair que nous examinons toutes les options que nous avons et que nous voyons où nous en sommes.”

“Pour ma part, je ne veux pas encore m’engager pour l’avenir parce que je veux m’assurer que tout est clair et précis et m’engager à fond dans le prochain projet. J’espère que quelque chose sera bientôt décidé.” Guanyu Zhou précise par ailleurs : “Pour l’instant, je n’ai rien signé”.

Si cette arrivée chez Ferrari en tant que pilote de réserve pour 2025 se confirmait, ce serait donc un retour pour Guanyu Zhou, qui était déjà membre de la Ferrari Driver Academy de 2014 à 2018. 

En attendant, Zhou devra profiter des deux derniers Grands Prix restants en 2024 qui pourraient bien être ses derniers en F1. Le pilote chinois pointe actuellement à la 21e place du championnat pilotes, avec zéro point au compteur.

Lire aussi : Leclerc prévient Sainz : “À partir de maintenant, je ne penserai plus qu’à moi”

Stat – six pilotes différents ont remporté les six derniers Grands Prix

La victoire de George Russell à Las Vegas nous a offert un sixième vainqueur différent lors des six derniers Grands Prix, une première depuis la saison 2012.

Alors que Mercedes était en difficulté ces dernières semaines, les Flèches d’Argent ont signé un superbe doublé lors du Grand Prix de Las Vegas, George Russell s’imposant devant Lewis Hamilton.

Cette belle performance a permis de continuer la belle série de vainqueurs différents lors des dernières courses. 

Les six vainqueurs différents lors des six derniers Grands Prix

PiloteÉcurieGP remporté
G. RussellMercedesLas Vegas
M. VerstappenRed BullBrésil
C. SainzFerrariMexique
C. LeclercFerrariÉtats-Unis
L. NorrisMcLaren Singapour
O. PiastriMcLarenAzerbaïdjan

Une nouvelle statistique qui témoigne de la compétitivité retrouvée en 2024 après une saison 2023 écrasée par Max Verstappen. 

Lors de ces six derniers Grands Prix, les quatre meilleures écuries de la saison ont donc toutes remporté au moins une course. Seuls Sergio Perez au volant de la Red Bull et Lewis Hamilton chez Mercedes ne se sont pas imposés parmi les pilotes appartenant à ces quatre top teams.

Lewis Hamilton semble être le candidat le plus crédible, pour que cette série se poursuive lors du Grand Prix du Qatar ce week-end. Si Mercedes arrive à nouveau à faire fonctionner aussi bien sa monoplace qu’à Las Vegas, le septuple Champion du monde aurait alors de vraies chances de nous offrir une série de sept vainqueurs différents en autant de Grands Prix.

Lire aussi : F1 – Un record vieux de 43 ans est tombé ce week-end à Las vegas

Max Verstappen reconnait que l’année 2024 l’a fait douter sur son futur en F1

Le week-end dernier à Las Vegas, Max Verstappen a décroché un quatrième titre de Champion du monde de F1. Toutefois, malgré les apparences, la saison ne fut pas de tout repos pour le pilote néerlandais, qui reconnait avoir pendant un temps, reconsidéré son avenir en F1.

Au volant de sa Red Bull, Max Verstappen a donc décroché une quatrième couronne d’affilée, une performance qui le place encore plus dans la légende de la F1. Toutefois, en plus d’avoir dû affronter de coriaces adversaires en piste, il a également été confronté à des luttes politiques au sein même de son écurie. Le scandale autour de l’affaire touchant Christian Horner (directeur de l’écurie), les rumeurs de départ d’Helmut Marko (conseiller spécial de Red Bull en F1) ont fait des vagues à Milton Keynes.

Je pense que dans votre vie, chaque année, il y a toujours des pensées qui vous traversent l’esprit : ‘Combien de temps est-ce que je veux encore faire ça ? Où est-ce que je veux faire ça ? Comment est-ce que je veux le faire ?’

“Il y a des choses qui arrivent dans votre vie privée, bien sûr. Dans votre vie de pilote, il y a toujours des choses que vous devez gérer et auxquelles vous devez penser. Mais ce n’est pas grave.”

“Je pense qu’en général, je suis assez détendu à ce sujet parce qu’il est très important de séparer sa vie privée de sa vie de pilote. Mais c’est normal d’avoir ces pensées dans la tête sur ce que vous voulez faire ”.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Verstappen sait ce qu’il doit à Red Bull 

Bien qu’il ait reconnu que la situation chez Red Bull en 2024 était parfois « désordonnée« , Max Verstappen a affirmé que ces défis ont renforcé sa relation avec l’équipe. Il a souligné que les obstacles surmontés tout au long de l’année ont permis de consolider leur lien. Son nom a même un temps circulé du côté de chez Mercedes qui cherchait un remplaçant à Lewis Hamilton.

“En même temps, je ne suis pas non plus quelqu’un qui prend des décisions très radicales. Et je suis simplement très heureux là où je suis en ce moment ”, a-t-il poursuivi.

“Je suis très loyal envers l’équipe. J’apprécie, bien sûr, ce qu’ils ont fait pour moi, en me sortant de la F3 et en me donnant un siège en F1, puis en passant par toutes ces émotions au fil des ans avec ces personnes clés de l’équipe.”

“Lorsque les temps sont durs, il est très facile de dire au revoir, d’oublier ou d’ignorer. Mais je pense qu’il est bien plus important de les affronter, de les vivre ensemble, d’y faire face et d’essayer d’aller de l’avant, de se concentrer à nouveau sur les performances et de s’amuser.”

“C’est finalement le plus important. Si vous ne vous amusez pas, cela ne sert à rien de continuer”, a conclu le pilote Red Bull.

Lire aussi : Norris : “Quand Verstappen n’a pas la meilleure voiture, il est toujours là”

Hamilton félicite Verstappen pour son titre : “Vraiment heureux pour lui”

Après son quatrième sacre consécutif en F1 obtenu à Las Vegas, Max Verstappen a reçu les félicitations de Lewis Hamilton qui a reconnu son “travail fantastique”.

Alors qu’il devait repartir de Las Vegas avec au moins 60 points d’avance pour être titré, Max Verstappen a fait le travail nécessaire ce dimanche pour devenir quadruple Champion du monde de F1.

Il a ainsi rejoint Alain Prost et Sebastian Vettel dans ce club fermé des pilotes titrés à quatre reprises. Seuls trois pilotes dans l’histoire ont désormais remporté plus de titres en F1 : Juan Manuel Fangio (5 titres) puis Michael Schumacher (7) et un certain Lewis Hamilton (7).

Ce dernier n’a justement pas manqué de féliciter Max Verstappen dès sa première interview, quelques minutes après être sorti de sa voiture à Las Vegas ce dimanche, au micro de la F1.

“Tout d’abord, je tiens à féliciter Max pour sa victoire au championnat, alors qu’il reste encore plusieurs courses à disputer”, avait déclaré Hamilton.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

Hamilton : “Il s’est montré à la hauteur à chaque fois”

Un peu plus tard, le septuple Champion du monde s’est davantage exprimé sur le désormais quadruple Champion du monde après une question posée en conférence de presse.

“Il a fait un travail fantastique”, a indiqué Hamilton. “Il n’a pas commis d’erreur et il s’est montré à la hauteur à chaque fois et pour chaque point qu’il était censé obtenir. Lui et son équipe ont fait le meilleur travail, encore une fois, pour la quatrième année consécutive. Et à un moment donné, c’était vraiment passionnant.”

“Je pense qu’ils seront difficiles à battre l’année prochaine parce qu’ils ont probablement commencé plus tôt que tous les autres à développer la voiture de l’année prochaine. Mais oui, je suis vraiment heureux pour lui.”

Lire aussi : Verstappen : “Est-ce que j’aurais été Champion avec McLaren ? Oui ! Et bien plus tôt”

Leclerc prévient Sainz : “À partir de maintenant, je ne penserai plus qu’à moi”

Carlos Sainz est prévenu, Il ne faudra plus compter sur l’aide de Charles Leclerc lors des deux dernières courses de la saison.

Dans la ville où l’on peut se marier à n’importe quelle heure de la journée devant un sosie d’Elvis Presley, il semblerait au contraire que le divorce soit consommé entre Charles Leclerc et son coéquipier chez Ferrari Carlos Sainz.

En résumé, Carlos Sainz n’aurait pas respecté une consigne d’équipe pendant le Grand Prix de Las Vegas. Une situation qui a fait sortir Charles Leclerc de ses gonds après le passage du drapeau à damier.

“J’ai fait mon boulot, mais être gentil, ça fait chier. Ce n’est même pas être gentil, c’est juste du respect. Je sais que je dois me taire, mais à un moment donné, c’est toujours la même chose.

Lire aussi : Sainz répond à Leclerc : “Je n’aime pas utiliser la radio pour me plaindre”

Depuis, les deux voisins de garage se répondent par médias interposés. La dernière déclaration en date a été faite par Charles Leclerc à Sky Italia.

“Je ne suis pas content de Carlos, mais je n’entrerai pas dans les détails”, a déclaré le pilote monégasque. “Pourquoi ? Parce que nous parlons de ces choses avant la course et que je suis toujours le seul à respecter ces accords.”

À partir de maintenant, je ne penserai plus qu’à moi.

C’est dommage que je n’aie pas pu marquer plus de points sur Norris”, a conclu Charles Leclerc.

Il reste deux week-ends de course à la Scuderia Ferrari pour espérer dépasser McLaren au championnat et décrocher le titre des constructeurs. Avec 24 points de retard sur la firme britannique, il serait pourtant bienvenu que les deux pilotes réussissent à unir leurs forces pour ramener un titre mondial à la Scuderia Ferrari, elle qui l’attend depuis maintenant 16 longues années.

Lire aussi : Charles Leclerc très énervé à l’arrivée du GP de Las Vegas : “Être gentil ça fait chier“

Vidéo – Quand Ocon rentre aux stands alors qu’aucun mécanicien ne l’attend

C’est une scène que l’on voit rarement en F1, un pilote qui rentre aux stands, mais son équipe n’est pas du tout prête à l’accueillir. C’est pourtant ce qui s’est passé ce week-end pour Esteban Ocon à Las Vegas.

L’ingénieur d’Esteban Ocon avait donné comme consigne à son pilote d’adopter une stratégie opposée à celle de Nico Hülkenberg. C’est donc tout naturellement que le pilote Alpine a plongé vers son stand lorsqu’il a vu le pilote de la Haas rester en piste. Ne voyant personne à son emplacement, Esteban Ocon a donc traversé la voie des stands, pour rien, perdant de précieuses secondes. Dommage pour le pilote français qui était en bonne position pour marquer des points à l’arrivée du Grand Prix.

Pour Ocon, il y a eu une mauvaise communication dans les stands entre les ingénieurs et les mécaniciens ”, a expliqué Ted Kravitz, de Sky Sports. “Quand Ocon est entré dans le garage, les mécaniciens n’avaient pas été prévenus et n’étaient pas dans les stands.

“Ocon s’est dit ‘wouah, je suis entré, où est mon équipe des stands ? C’est un peu bizarre…”

Lire aussi : Alpine a déjà reperdu la sixième place du général

“Il est donc passé par là et a perdu 11 secondes de temps de course, puis a dû repasser par les stands alors que l’équipe avait été prévenue que ‘Ocon entrait’.”

“Il a dû faire un arrêt pour mettre des pneus tendres à la fin, au 46e tour, parce que ses pneus étaient usés. Un nouveau train de pneus tendres était le seul qui lui restait.”

À l’arrivée de la course, Esteban Ocon n’a pas voulu charger son équipe.

Je pense qu’il faut qu’on regarde exactement ce qui s’est passé”, a déclaré Ocon à ce sujet au micro de Canal+. “Je ne suis pas exactement sûr, je n’ai pas exactement regardé les images… Mais oui, c’est vrai, on a dû faire un arrêt en plus, malheureusement. C’est dommage parce que je pense qu’on n’avait pas une mauvaise vitesse, on arrivait quand même bien à gérer les pneus”, a conclu le pilote français.

Après un double podium au Brésil pour Alpine et une troisième place sur la grille de départ à Las Vegas pour Pierre Gasly, la chute est brutale pour la firme française qui ne marque aucun point aux États-Unis et qui voit Haas lui reprendre la sixième place du classement des constructeurs.

Lire aussi : Esteban Ocon sera au volant de la Haas 2024 lors des tests d’après-saison

Sondage – Qui de McLaren, Ferrari ou Red Bull sera sacré Champion du monde constructeurs ?

La saison 2024 est le théâtre d’une bataille acharnée entre McLaren, Ferrari et Red Bull pour le titre constructeurs.

Alors qu’il ne reste que deux Grands Prix et une course Sprint à disputer, McLaren dispose de 24 points d’avance sur Ferrari et de 53 sur Red Bull.

Des trois écuries, c’est Ferrari qui a inscrit le plus de points ce week-end à Las Vegas (27) devant McLaren (15) et Red Bull (11). La Scuderia a ainsi poursuivi sa bonne forme de ces dernières semaines, ayant repris 51 points à McLaren lors des quatre derniers week-ends de course.

Sondage – Qui sera sacré Champion du monde constructeurs en F1 en 2024 ?

Expliquez-nous votre choix dans les commentaires !

Lire aussi : Les classements F1 2024 après Las Vegas : Verstappen Champion, Ferrari revient

General Motors dévoile le nom de la 11e écurie qui entrera en F1 en 2026

Alors que la F1 a confirmé ce lundi qu’un “accord de principe” avait été conclu avec General Motors dans le but de soutenir l’entrée en F1 de General Motors/Cadillac dès 2026, le nom de la future écurie a été dévoilé.

En effet, General Motors indique lancer l’écurie “Cadillac Formula 1 Team” qui deviendra une écurie usine “d’ici la fin de la décennie” construisant alors sa monoplace et ses propres moteurs.

“Les innovations créées pour la F1 contribueront à l’effort de GM pour conduire l’avenir du transport, en tirant parti de l’électrification avancée, du groupe propulseur, des logiciels et de la technologie des moteurs à combustion interne pour les consommateurs du monde entier,” indique le communiqué de Cadillac. “Le lancement d’une équipe de F1 permettra également de mettre en valeur la marque Cadillac auprès d’un public international diversifié, en présentant les capacités de GM en matière de technologie et de design.”

Alors que l’entrée en F1 de Cadillac se fera en collaboration avec TWG Global – entreprise dont le PDG de l’activité sport automobile, Dan Towriss, est également à la tête d’Andretti Global – Mario Andretti a été annoncé comme directeur au sein du conseil d’administration de l’équipe.

“Depuis l’annonce de la candidature de GM à la F1 en janvier 2023, Cadillac Formula 1 a constitué une équipe expérimentée pour travailler sur l’aérodynamique, le développement du châssis et des composants, les logiciels et la simulation de la dynamique du véhicule. L’équipe est présente à Fishers (Indiana), Charlotte (Caroline du Nord), Warren (Michigan) et Silverstone (Angleterre)”, précise également le communiqué.

Lire aussi : OFFICIEL : Un “accord de principe” trouvé pour l’arrivée d’une 11e écurie de F1

Verstappen : “Est-ce que j’aurais été Champion avec McLaren ? Oui ! Et bien plus tôt”

Max Verstappen est convaincu qu’il aurait pu être Champion du monde de F1 en 2024 au volant d’une McLaren. Il pense également qu’il l’aurait été au volant de la Mercedes en 2021.

Le pilote Red Bull veut couper court aux rumeurs faisant de lui un quadruple Champion du monde de F1, seulement grâce à sa monoplace.

De telles choses ne font que me motiver”, a déclaré Verstappen à De Telegraaf. “Si les gens sont critiques et pensent que je ne peux gagner que dans la meilleure voiture, je leur prouverai qu’ils ont tort.

Max Verstappen a remporté son premier titre dans l’ultime tour du dernier Grand Prix de la saison 2021. Tout au long de la saison, il fut au coude à coude avec Lewis Hamilton, parfois un peu trop, allant jusqu’au contact. En 2024, alors que la saison avait débuté sur les chapeaux de roues, Red Bull et Max Verstappen ont vu revenir comme des boulets de canon les McLaren ainsi que les Ferrari. Pour preuve, McLaren est aujourd’hui en tête du classement des constructeurs, devant Ferrari et Red Bull.

Si je ne suis pas crédité pour cela maintenant, je ne sais pas ce que je peux faire d’autre. Est-ce que j’aurais été champion avec la McLaren ? Oui ! Et bien plus tôt. En 2021, avec une autre voiture, j’aurais également remporté le titre.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024

En 2022 et en 2023, force est de constater qu’il n’y avait pas vraiment de concurrence, Ferrari et Mercedes étant trop loin des performances de Red Bull.

En 2022, cela aurait été plus difficile, parce que Ferrari était peut-être un peu trop fragile à ce moment-là. Et l’année dernière ? Eh bien, cela aurait été un peu plus délicat”, a conclu le tout jeune quadruple Champion du monde de Formule 1.

Si l’on en reste sur les bases de 2024, la saison prochaine pourrait être l’une des plus disputées de l’histoire de la F1. En effet, cette année, pas moins de sept pilotes ont remporté au moins deux Grands Prix, un record dans la discipline.

Lire aussi : Norris : “Quand Verstappen n’a pas la meilleure voiture, il est toujours là”

OFFICIEL : Un “accord de principe” trouvé pour l’arrivée d’une 11e écurie de F1

La F1 a confirmé ce lundi qu’un “accord de principe” avait été conclu avec General Motors dans le but de soutenir l’entrée en F1 de General Motors/Cadillac dès 2026.

Beaucoup l’attendait, et cela devrait donc bel et bien devenir une réalité. En 2026, 11 écuries de F1 devraient donc s’aligner au départ du premier Grand Prix de la saison.

“La Formule 1 a maintenu le dialogue avec General Motors et ses partenaires de TWG Global (entreprise dont le PDG de l’activité sport automobile, Dan Towriss, est également à la tête d’Andretti Global) concernant la viabilité d’une entrée après l’évaluation commerciale et la décision prise par la Formule 1 en janvier 2024”, indique la F1 dans un communiqué. 

“Au cours de cette année, ils ont franchi des étapes opérationnelles et ont clairement exprimé leur engagement à donner à la 11e équipe le nom de GM/Cadillac, et à faire entrer GM en tant que fournisseur de moteurs à une date ultérieure. La Formule 1 est donc heureuse d’aller de l’avant avec ce processus de candidature et fournira des informations supplémentaires en temps voulu.”

Greg Maffei, PDG de Liberty Media (propriétaire de la F1), se réjouit de la “valeur ajoutée” par cette future écurie.

“Avec les plans de croissance continue de la Formule 1 aux États-Unis, nous avons toujours pensé qu’accueillir une marque américaine impressionnante comme GM/Cadillac sur la grille et GM en tant que futur fournisseur d’unités de puissance pourrait apporter une valeur ajoutée et un intérêt supplémentaire à la discipline”, a réagi Greg Maffei. “Nous reconnaissons aux dirigeants de General Motors et à leurs partenaires le mérite d’avoir réalisé des progrès significatifs dans leur préparation à l’entrée en Formule 1. Nous sommes ravis d’aller de l’avant avec le processus de candidature de l’équipe GM/Cadillac pour entrer dans le championnat en 2026.”

Stefano Domenicali, PDG de la Formule 1, a ajouté : “L’engagement de General Motors et de Cadillac dans ce projet est une démonstration importante et positive de l’évolution de notre sport. Nous sommes impatients de voir les progrès et la croissance de ce projet, sûrs de l’entière collaboration et du soutien de toutes les parties impliquées.”

La FIA, via son président Mohammed Ben Sulayem, s’est également félicité de l’avancée de cette candidature.

“Je soutiens pleinement les efforts déployés par la FIA, la Formule 1, GM et l’équipe pour maintenir le dialogue et travailler à l’obtention d’un accord de principe afin de faire progresser cette demande d’inscription d’une équipe GM/Cadillac sur la grille de départ du championnat du monde de Formule 1 de la FIA en 2026. Toutes les parties, y compris la FIA, continueront à travailler ensemble pour s’assurer que le processus se déroule bien.”

Lire aussi : F1 – Un record vieux de 43 ans est tombé ce week-end à Las vegas

Lewis Hamilton sous-entend qu’il aurait gagné le GP de Las Vegas sans sa Q3 ratée

Lewis Hamilton estime que son Grand Prix de Las Vegas “aurait été facile” s’il n’avait pas loupé sa Q3, et ne s’était pas qualifié à une lointaine dixième place.

Le week-end de Lewis Hamilton à Las Vegas est contrasté. D’un côté, une superbe remontée le dimanche de la dixième à la deuxième place avec un rythme incroyable mais de l’autre cette Q3 ratée qui peut laisser des regrets.

En effet, le Britannique aux 104 poles en F1 a loupé ses deux tentatives lors de la dernière partie des Qualifications, l’empêchant de partir mieux que dixième, alors que dans le même temps, son coéquipier plaçait sa Mercedes en pole position.

Parti dixième sur la grille, le septuple Champion du monde est finalement remonté jusqu’en deuxième place, échouant à seulement 7,3s de George Russell.

“Si j’avais fait mon travail [samedi], ça aurait été facile [dimanche]”, a indiqué Hamilton au micro de la F1, juste après avoir terminé deuxième du Grand Prix. “Mais ce n’est pas grave, je me suis amusé à revenir de l’arrière, de la dixième place et l’équipe a fait un travail fantastique.”

“Nous ne savons pas pourquoi nous avons été si rapides ce week-end. La voiture n’a jamais été aussi performante et je suis reconnaissant d’avoir contribué à en arriver là.”

Lire aussi : Course – Russell intouchable à Las Vegas, Verstappen Champion du monde

“Si la voiture se comporte comme ça dans les deux prochaines courses, je pense que nous serons dans une bonne position pour défier les gars de devant”, poursuit Hamilton. “Le championnat est terminé, donc maintenant il faut se battre pour les meilleures positions possibles.”

Questionné un peu plus tard en conférence de presse pour savoir ce qu’aurait donné son Grand Prix sans cette Q3 loupée, Lewis Hamilton a préféré botter en touche.

“Cela n’a pas vraiment d’importance, n’est-ce pas ?”, a-t-il répondu. “À la fin de la journée, George a fait un excellent travail, il a fait tout ce qu’il était supposé faire et je suis heureux pour lui et je suis juste reconnaissant de pouvoir revenir pour soutenir l’équipe avec un doublé.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

Sainz répond à Leclerc : “Je n’aime pas utiliser la radio pour me plaindre”

Carlos Sainz s’est exprimé suite à la tension rencontrée en interne lors du Grand Prix de Las Vegas.

Malgré de solides troisième et quatrième positions à l’arrivée à Las Vegas au vu du rythme des Mercedes, la tension est montée chez Ferrari. Après la course, Charles Leclerc a exprimé sa frustration à la radio alors que Carlos Sainz n’aurait pas respecté une consigne d’équipe.

S’exprimant au micro de Sky Sports F1 après le Grand Prix de Las Vegas, Carlos Sainz a tout d’abord pointé du doigt une perte de temps suite à une première consigne d’équipe.

“Il y a eu cette situation où j’ai dû laisser passer Charles, j’ai perdu beaucoup de temps”, a indiqué Sainz. “Oui, je ne vais pas mentir, et je ne suis pas content de ça. Mais en même temps, je pense que Mercedes était tout simplement une voiture plus rapide, et peut-être que, d’une manière ou d’une autre, ils nous auraient battus.”

“Le podium était le maximum. Ce qui ne me satisfait pas, c’est évidemment l’exécution de la course. Je pense que nous pouvons faire beaucoup mieux que cela.”

Lire aussi : Les classements F1 2024 après Las Vegas : Verstappen Champion, Ferrari revient

Sainz : “Je n’aime pas utiliser les médias pour critiquer”

Par ailleurs, Carlos Sainz n’a visiblement pas apprécié la radio de son coéquipier après la course, indiquant que lui préférait garder tout cela “en privé”.

“Je n’aime pas utiliser la radio pour me plaindre ou pour faire quoi que ce soit”, poursuit Sainz. “Je n’aime pas utiliser les médias pour critiquer, démontrer ou prouver que je suis heureux ou non. Je préfère le faire en privé, parce qu’il n’y a jamais de bons résultats dans ce genre de commentaires sur les médias.”

“Mais évidemment, je suis le premier à dire que je ne suis pas content, et j’ai été le premier à essayer de m’écarter du chemin en m’arrêtant au stand et en m’écartant du chemin. Mais la situation était un peu confuse, et je suis le premier à ne pas être content, mais c’est comme ça.”

Lire aussi : Helmut Marko : Les performances de Sergio Pérez sont “inacceptables”

F1 – Un record vieux de 43 ans est tombé ce week-end à Las vegas

En remportant le Grand Prix de Las Vegas le week-end dernier, George Russell a écrit une nouvelle page de l’histoire de la F1. En effet, sa victoire fait de lui le septième pilote à remporter au moins deux courses cette saison, surpassant le précédent record de six multiples vainqueurs datant de 43 ans.

En résumé et alors qu’il reste encore deux courses à disputer, Max Verstappen a remporté huit Grands Prix. Charles Leclerc et Lando Norris en compte chacun trois. Viennent ensuite, George Russell, Lewis Hamilton, Carlos Sainz et Oscar Piastri avec deux succès. Ce total de sept vainqueurs de plusieurs Grands Prix illustre l’incroyable compétitivité de quatre écuries et de ses sept pilotes. À titre de comparaison, en 1981, Nelson Piquet, champion cette année-là, avait remporté trois courses. Alain Prost, Alan Jones, Carlos Reutemann, Gilles Villeneuve et Jacques Laffite s’étaient partagé les autres victoires.

Cette statistique met également en évidence la contre-performance d’un pilote en particulier, Sergio Pérez. En effet le Mexicain reste le seul pilote des quatre meilleures équipes à ne pas avoir encore gagné en 2024. Toutefois, tout n’est pas perdu, il reste deux courses à courir avant la fin de la saison.

Lire aussi :Max Verstappen réagit après son sacre : “J’ai quand même préféré la saison dernière”

Une saison 2025 record ?

La saison prochaine sera la dernière d’une ère et pourrait être spectaculaire. En effet, en 2026, une nouvelle réglementation verra le jour. Si la règlementation reste la même, des changements notables dans les effectifs des pilotes sont attendus.

McLaren conservera son duo Norris-Piastri, tandis que Ferrari accueillera Hamilton aux côtés de Leclerc, remplaçant Sainz. Chez Mercedes, Andrea Kimi Antonelli prendra la place de Hamilton, laissant entrevoir une nouvelle ère pour l’équipe. Enfin, l’avenir de Sergio Pérez est incertain malgré son contrat, et il pourrait être remplacé par Yuki Tsunoda, Liam Lawson ou Franco Colapinto si ses performances ne s’améliorent pas avant la fin de la saison.

Lire aussi : Horner : Verstappen s’est plus investi que jamais dans la tourmente en 2024