Alpine finalise la prise de participation de 24% de son capital

Renault Group et Alpine ont annoncé le « closing » de l’opération annoncée le 26 juin 2023, qui consiste en l’investissement de 200 millions d’euros au capital d’Alpine Racing Ltd (basée en Angleterre) par Otro Capital, dans le cadre d’une prise de participation à hauteur de 24 %, visant à soutenir la stratégie de croissance d’Alpine et ses ambitions sportives en Formule 1. En outre, Alec Scheiner, co-fondateur et associé d’Otro Capital, a rejoint le conseil d’administration d’Alpine Racing Ltd.

La transaction valorise Alpine Racing Ltd à environ 900 millions de dollars à la suite de cet investissement qui permettra à Alpine de développer son image en Formule 1 à l’échelle mondiale et dans des domaines tels que les médias, le sponsoring, la billetterie, l’hospitalité, la gestion des droits commerciaux, les licences et le merchandising.

Le 17 octobre 2023, Otro Capital a annoncé l’arrivée d’athlètes et d’investisseurs sportifs internationaux, vainqueurs de championnats dans son groupe d’investisseurs qui comprend RedBird Capital Partners et Maximum Effort Investments. L’arrivée de ces investisseurs de premier plan renforce le partenariat stratégique entre Otro et Alpine F1, combinant une expertise dans différents domaines de l’écosystème sportif et permettant à Alpine F1 d’atteindre de nouveaux fans :

  • Patrick Mahomes, quart-arrière des Chiefs de Kansas City, deux fois MPV de la NFL et deux fois MVP du Super Bowl.
  • Travis Kelce, ailier rapproché des Chiefs de Kansas City, huit fois consécutif au ProBowl de la NFL et deux fois champion du Super Bowl.
  • Rory McIlroy, quatre fois vainqueur d’un championnat majeur de golf et actuellement classé #2 au monde. Rory a investi par l’intermédiaire de Symphony Ventures Capital, un partenariat qui soutient les entreprises innovantes dans les domaines de la santé, de la technologie et du sport.
  • Anthony Joshua, médaillé d’or olympique de boxe et deux fois ancien champion du monde unifié des poids lourds.
  • Trent Alexander-Arnold, footballeur international anglais et champion de Premier League avec le Liverpool FC (Royaume-Uni).
  • Juan Mata, joueur de football professionnel, vainqueur de la Coupe du monde et de l’Euro avec l’équipe nationale espagnole. Ancien joueur de Manchester United et de Chelsea. Cofondateur de l’organisation Common Goal.
  • Roger Ehrenberg, fondateur d’Eberg Ventures, investisseur dans les Marlins de Miami et le Real Salt Lake.

Pour rappel : Alpine Racing SAS, l’entité qui produit des moteurs de Formule 1 à Viry-Châtillon en France, ne fait pas partie de la transaction et restera entièrement détenue par Renault Group.

Chez McLaren, Stella ne veut pas créer de « fausses attentes » pour 2024

Le team principal de l’équipe McLaren, Andrea Stella, préfère mettre en garde quant à la création de « fausses attentes » pour la saison 2024 afin d’éviter que la réalité ne touche son équipe de façon violente au début de la prochaine saison de F1 si jamais la future monoplace de Woking est mal née.

Après avoir lutté durant les premières manches de la saison 2023, l’équipe McLaren a connu un revirement spectaculaire à partir du Grand Prix d’Autriche où une mise à jour majeure a été introduite sur la MCL60 de Lando Norris, et une course plus tard sur celle de son coéquipier Oscar Piastri.

A partir de ce moment, McLaren a inscrit 285 points en quatorze courses et a terminé à la quatrième place au championnat du monde des constructeurs 2023, largement devant Alpine mais aussi Aston Martin qui a pourtant décroché huit podiums tout au long de l’année et qui se battait pour la deuxième place au championnat du monde en début de saison.

Pour 2024, l’équipe basée à Woking au Royaume-Uni est donc largement considérée comme étant l’une des écuries de la grille capable de rattraper le retard sur Red Bull Racing, mais Andrea Stella met en garde contre des attentes trop élevées en début de saison.

« Finalement, en Formule 1 nous avons le luxe d’être assez quantitatifs. Vous voyez quels genres de progrès vous faites dans la soufflerie et les simulations informatiques, et vous savez en quelque sorte qu’un certain rythme vous permettra d’être deuxième ou à une demi-seconde ou sept dixièmes du meilleur en début de saison. » a expliqué Stella, cité par Motorsportweek.

« En réalité, nous savons que si nous souhaitons conserver notre compétitivité la saison prochaine, nous devons avoir une demi-seconde entre les mains. Sinon, c’est comme ce que l’on a vu en fin de saison, on aura l’impression de reculer. C’est juste parce que vous êtes stable et que tout le monde rattrape son retard. »

« Nous allons donc d’abord examiner les données. Nous connaissons déjà à peu près ces données, mais je ne les commenterai pas. Sur cette base, nous positionnerons toute l’équipe en interne et en externe. Nous ne devons pas créer de fausses attentes, car la réalité se présente alors de manière violente, et nous ne voulons pas nous retrouver dans cette position. »

En même temps, l’Italien estime également que trop minimiser les espoirs pourrait s’avérer être contre-productif, notamment si la monoplace 2024 sera capable d’aller se battre aux avant-postes.

« En même temps, nous ne voulons pas trop minimiser l’importance et découvrir ensuite que nous n’étions pas prêts à nous battre aux avant-postes et que nous n’avons pas pris les bonnes décisions à cause de cela. Donc, nous devons rester fidèles aux données, être réaliste et honnête, c’est notre philosophie. » a ajouté Stella.

Aston Martin F1 n’aborde pas 2024 avec la gueule de bois !

Cinquième du championnat du monde des constructeurs en 2023, l’équipe Aston Martin a bouclé une campagne remarquable faite de hauts et de bas, mais avec tout de même huit podiums à la clé et 225 points de plus que lors de la saison précédente où elle avait terminé septième du championnat.

Dès le début de saison, l’équipe Aston Martin a frappé fort avec plusieurs podiums décrochés par Fernando Alonso et une deuxième place au championnat constructeurs juste derrière Red Bull. Mais après ce départ canon, les performances de l’AMR23 ont été plus en retrait en milieu d’année, avant que l’écurie du constructeur britannique ne retrouve finalement un peu de rythme dans la dernière partie de la saison.

Lorsqu’on demande au team principal d’Aston Martin, Mike Krack, de dresser un bilan de cette campagne 2023, le Luxembourgeois âgé de 51 ans a déclaré : « Les six premières courses ont été incroyables – mais je savais qu’il y aurait des moments difficiles qui suivraient. Nous étions réalistes et avons essayé de gérer les attentes. » 

« La concurrence en F1 est féroce ; de très bonnes équipes qui n’avaient pas si bien commencé la saison allaient inévitablement surmonter leurs problèmes et nous affronter. Nous savions que cela deviendrait plus difficile. »

« Le milieu de l’année a été difficile pour nous, mais peut-être l’a-t-il semblé davantage en raison du début que nous avons eu. Les niveaux d’attentes ont augmenté de façon spectaculaire. »

« Imaginez si notre saison n’avait pas commencé avec six podiums lors des huit premiers Grands Prix, mais plutôt avec un seul ? Si cela avait été le cas, ce qui s’est passé aux manches 9, 10, 11 et 12 ne serait pas vraiment contrasté. Marquez 23 points lors de la première course et les attentes augmentent naturellement. »

« Nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous allons nous présenter à l’ouverture de la saison à Bahreïn l’année prochaine et nous battre pour le titre ou la victoire de la course. »

Lorsqu’on lui demande à quel point le milieu de la saison a été difficile pour lui et ses collaborateurs, le luxembourgeois a répondu : « Pour moi, cette période a été difficile car il faut comprendre ce qui se passe. Vous devez effectuer un zoom arrière et regarder la situation dans son ensemble. »

« Est-ce que d’autres s’améliorent massivement ? Ne progressons-nous pas assez ? Vous devez être honnête dans vos évaluations, vous poser des questions difficiles, parvenir à une compréhension, puis vous assurer que tous les membres de l’équipe comprennent également la situation, se serrent les coudes et y travaillent. »

« Je l’ai dit à plusieurs reprises, l’objectif pour le reste de la saison était de comprendre la voiture et d’inverser la tendance. Je pensais que si nous pouvions remonter sur le podium dans la seconde moitié de l’année, ce serait un exploit fantastique. Nous l’avons fait deux fois – mais tout le monde en veut encore plus ! »

Aston Martin F1
L’Aston Martin de Fernando Alonso au départ du GP d’Arabie Saoudite 2023

En difficulté donc dans la compréhension de l’AMR23, l’équipe Aston Martin a semble-t-il trouvé quelque chose en deuxième partie de saison et lorsqu’on demande à Mike Krack justement si ses ingénieurs ont réussi à débloquer plus de potentiels après avoir découvert la source du problème, le team principal d’Aston Martin a répondu : « Nous comprenions la voiture à la fin de la saison – mais il serait faux de dire que nous avons absolument tout compris de l’AMR23. »

« Nous avons beaucoup compris, nous savons ce que nous voulons faire pour 2024 et la direction que nous devons prendre avec la voiture de l’année prochaine – mais cela ne signifie pas nécessairement que nous répondrons présents à l’ouverture de la saison à Bahreïn et lutterons pour la victoire. »

« Nous affrontons des concurrents redoutables, et le grand point d’interrogation cet hiver est toujours de savoir quel genre de travail les autres équipes ont fait. On se ronge beaucoup les ongles. Vous vous demandez toujours : En avons-nous fait assez ? »

« Quoi qu’il arrive, cela aboutit toujours à la même boucle : si les voitures roulent et que nous n’en avons pas fait assez, alors nous devons travailler dur pour nous améliorer. Si nous en avons fait suffisamment, nous devons alors travailler dur pour nous améliorer davantage. C’est la seule recette qui fonctionne en Formule 1. »

Enfin, lorsqu’on lui demande s’il y a une chance que les difficultés rencontrées avec l’AMR23 se répercutent sur l’AMR24 de la saison prochaine, Krack s’est montré très optimiste : « Nous n’abordons pas 2024 avec la gueule de bois de 2023. Bien au contraire. »

« Cette saison – et surtout les courses de fin de saison – ont été très positives pour nous, avec des enseignements vraiment précieux qui se répercuteront sur la voiture 2024. Nous ne sommes pas confrontés à des doutes. »

Horner l’assure, les deux F1 sont identiques chez Red Bull !

Le patron de Red Bull, Christian Horner, assure qu’il n’y a jamais eu de différence entre les deux monoplaces dans son équipe et que c’est au coéquipier de Max Verstappen de faire un meilleur travail pour tenter de battre « la machine » qu’est devenu le Néerlandais au fil des années.

En 2023, Max Verstappen a une fois de plus écrasé son coéquipier Sergio Perez avec pas moins de dix-neuf victoires pour le Néerlandais contre deux pour le Mexicain. En fin de saison, Max Verstappen a donc décroché son troisième titre mondial en F1 avec 290 points d’avance sur son coéquipier deuxième du championnat.

Tout au long de l’année, Sergio Perez a beaucoup souffert de la comparaison avec Max Verstappen, notamment à partir du Grand Prix de Miami où Red Bull a introduit une mise à jour sur la RB19, ce qui a eu un impact sur le comportement de la monoplace qui ne correspondait plus au style de pilotage de Perez.

A partir de là, Perez s’est retrouvé dans une spirale négative avec plusieurs éliminations dès la Q1 en qualifications et plusieurs crashs qui n’ont fait que rendre la situation encore plus douloureuse pour lui. 

Au cours des dernières années, Max Verstappen a détruit tous ses coéquipiers chez Red Bull et certains comme Pierre Gasly n’ont pas hésité à critiquer le fait que toute l’équipe était entièrement tournée vers Verstappen et qu’il ne disposait pas des mêmes outils pour se battre en piste.

Mais une fois de plus, Christian Horner a assuré que les deux monoplaces étaient parfaitement identiques et que c’était simplement l’acharnement de Max Verstappen tout au long de l’année qui a rendu la vie si difficile à Sergio Perez et à d’autres avant lui.

« Nous alignons toujours les voitures les plus compétitives possibles. Il n’y a jamais de différence entre les deux voitures. » a déclaré Christian Horner à Sky Sports.

« Nous avons eu une époque avec Sebastian [Vettel] où il était incroyablement dominant, et c’était difficile d’être son coéquipier. Maintenant avec Max, c’est exactement la même chose. »

« C’est une machine. Il est sans doute certainement le meilleur pilote actuellement en Formule 1, en tant que triple champion du monde, et être son coéquipier est incroyablement difficile. Si vous n’êtes pas fort psychologiquement, vous ne pourrez pas faire face en étant son coéquipier, c’est aussi simple que ça. »

« Il est juste implacable en termes de rythme, dans la façon dont il opère, et je pense que cela a été l’un des points positifs de Checo [Sergio Perez]. Il a eu la force de caractère de gérer cela. Nous l’avons vu [Verstappen] en quelque sorte briser les autres [coéquipiers] dans le passé. C’est un travail difficile d’être son coéquipier. »

Lorsqu’on lui a demandé si Red Bull envisageait un jour de jumeler Max Verstappen – qui est sous contrat jusqu’en 2028 – avec un jeune pilote, Horner a répondu : « Les attentes envers les pilotes Red Bull sont si élevées qu’il serait injuste de placer un pilote junior chez Red Bull. »

« C’est le luxe d’avoir AlphaTauri [l’équipe sœur de Red Bull]. Elle nous a fourni Max, Seb, Ricciardo, donc beaucoup de nos pilotes au fil des années sont issus d’AlphaTauri. »

Perez doit être plus régulier

En 2024, Sergio Perez entamera sa quatrième et dernière année de contrat avec Red Bull aux côtés de Max Verstappen, et lorsqu’on demande à Horner dans quel domaine le Mexicain devra s’améliorer pour être en mesure de battre enfin son coéquipier, le Britannique a répondu : « Sa plus grande résolution serait de régler ses qualifications. Cela a été son talon d’Achille à certains moments cette année. S’il peut le faire, alors que son rythme de course est toujours fort, il courra très bien. »

« Nous avons besoin qu’il se qualifie plus près de l’avant, plus près de Max et qu’il le mette sous pression. Nous ne pouvons pas nous permettre qu’il disparaisse à certains moments du championnat et qu’il n’ait pas cette régularité. »

« Il a terminé deuxième cette année, troisième l’année dernière et quatrième l’année précédente, donc il est sur la bonne trajectoire. » a ajouté Horner.

Jenson Button engagé à temps plein en WEC en 2024

Le champion du monde de F1 2009, Jenson Button, va reprendre le volant à temps plein à partir de 2024 dans le championnat du monde d’Endurance (WEC) en rejoignant l’équipe Hertz Team Jota dans la catégorie hypercar.

Jenson Button, qui a pris le départ de plus de 300 courses en Formule 1, remporté 15 courses et le titre mondial en 2009, a disputé pour la dernière fois une saison complète dans la série Super GT basée au Japon en 2019 – après avoir récemment effectué une série de sorties ponctuelles dans plusieurs catégories différentes.

L’année prochaine, Jenson Button rejoindra l’équipe Hertz Team Jota en WEC, pilotant l’une des deux Porsche 963 avec son compatriote britannique Philip Hanson et le pilote danois Oliver Rasmussen.

Cela donnera à Jenson Button l’occasion de s’attaquer à certaines des courses d’endurance les plus célèbres du sport automobile, notamment les 24 Heures du Mans, tout en visitant certains des tracés où il a couru au cours de sa carrière en F1, comme à Imola, Spa, Interlagos, Austin, Fuji ou encore Sakhir.

Button a couru pour Williams, Benetton/Renault, BAR/Honda, Brawn GP et McLaren entre 2000 et 2017 en Formule 1, le Britannique passant ensuite au Super GT et remportant ce championnat en 2018.

Depuis, il a combiné son travail d’expert pour Sky Sports F1 avec des sorties sporadiques en DTM, British GT, Extreme E (où il dirige sa propre équipe), le championnat Nitro Rallycross et le championnat américain IMSA SportsCar.

Jenson Button est également apparu dans l’édition 2023 des 24 heures du Mans, au volant de la voiture de course Chevrolet Cup Series modifiée de la NASCAR.

AlphaTauri devient (provisoirement ?) ‘AlphaTauri RB’ en 2024

La FIA a dévoilé ce vendredi 15 décembre la liste des équipes engagées pour la saison 2024 de Formule 1, ce qui nous permet de connaître les noms de chaque écurie pour la prochaine campagne qui débutera le 02 mars avec le Grand Prix de Bahreïn.

Alors que l’on s’attendait à un changement de nom radical du côté de chez AlphaTauri pour la saison 2024, on apprend finalement que le changement ne sera que minime puisque l’écurie sœur de Red Bull a été inscrite sur la liste des engagés sous le nom « Scuderia AlphaTauri RB », mettant ainsi un terme à toutes les rumeurs qui ont circulé sur le net ces derniers mois. Cependant, il n’est pas à exclure un éventuel changement de nom avant le début de la saison 2024 (peut-être lors de la présentation de la nouvelle monoplace en début d’année).

En épluchant cette liste des engagés 2024, on peut également constater que l’écurie Sauber (qui a vu son partenaire titre Alfa Romeo quitter la F1 à la fin de la saison 2023) s’appelle désormais Stake F1 Team Kick Sauber comme révélé ici un peu plus tôt dans la journée.

Enfin, l’équipe Aston Martin s’appellera désormais Aston Martin Aramco Formula One Team après que la société pétrolière soit devenue sponsor titre de l’écurie du constructeur britannique pour cinq années à partir de la saison 2024 (à lire ici).

Pour les autres équipes de la grille, pas de changement d’identité en 2024 avec Mercedes, Ferrari, McLaren, Alpine, Red Bull, Williams et Haas qui garderont exactement la même identité qu’en 2023 la saison prochaine.

Liste des engagés en F1 en 2024

Sauber dévoile sa nouvelle identité en attendant l’arrivée d’Audi en F1

L’écurie Sauber – anciennement Alfa Romeo-Sauber – a dévoilé sa nouvelle identité à la veille de la saison 2024 de Formule 1. L’équipe basée en Suisse, et qui deviendra Audi à partir de la saison 2026, a été rebaptisée Stake F1 Team Kick Sauber pour les saisons 2024 et 2025.

La marque Kick.com est déjà apparue sur la carrosserie de la C43 de l’équipe de F1 lors de certaines courses cette année, après avoir été annoncée comme partenaire majeur au début de la saison de F1 2023. L’annonce d’aujourd’hui renforce donc encore les liens étroits entre l’équipe de F1 et la plateforme de streaming qui a connu une énorme croissance exponentielle depuis son lancement l’année dernière.

« Sauber a toujours eu pour objectif d’innover, de briser les moules et de défier les conventions. Le partenariat avec Kick.com est la démonstration la plus récente et la plus audacieuse de la philosophie qui nous anime. » a déclaré Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’écurie Sauber.

« Kick.com redéfinit la manière dont la diffusion en direct est effectuée et adoptera la même approche disruptive dans le monde de la Formule 1. Avec Kick.com, notre objectif est de franchir une nouvelle étape en trouvant des moyens nouveaux et innovants de nous rapprocher de nos fans. »

Pour rappel, le constructeur Alfa Romeo était le sponsor titre de l’écurie Sauber jusqu’en 2023. La marque italienne a pris la décision de quitter la Formule 1 à la fin de la campagne 2023, alors que Audi – désormais propriétaire de l’écurie – débarquera en F1 à partir de la saison 2026 et continuera d’utiliser un châssis développé par Sauber.

Aramco devient sponsor titre d’Aston Martin en Formule 1

A partir de la saison 2024 de Formule 1, la société Aramco devient sponsor titre de l’équipe Aston Martin après avoir signé une prolongation à long terme de leur partenariat (cinq années). À partir du 1er janvier 2024 donc, l’équipe basée à Silverstone sera connue sous le nom d’Aston Martin Aramco Formula One Team.

« Nous sommes très fiers de poursuivre et de renforcer notre partenariat fructueux avec Aramco. » a déclaré Lawrence Stroll, propriétaire de l’équipe Aston Martin.

« Nous entretenons déjà une relation stratégique importante et leur soutien en tant que partenaire titre pour les cinq prochaines années est une démonstration claire de notre ambition commune. »

« Depuis 2022, ils jouent un rôle clé dans l’aventure d’Aston Martin en Formule 1 et leur contribution ne fera que devenir encore plus significative dans les années à venir. »

« Nous travaillons ensemble sur plusieurs initiatives clés, notamment le développement de carburants avancés pour 2026, lorsque nous commencerons notre partenariat avec les groupes motopropulseurs d’usine Honda. »

« L’expertise et les produits d’Aramco apporteront une réelle contribution à nos performances sur la piste et ajouteront une valeur significative dans de nombreux autres domaines de notre organisation, en particulier dans notre nouveau campus technologique AMR. »

Jusqu’en 2023, c’est la société Cognizant qui était sponsor titre de l’écurie Aston Martin en Formule 1 avec notamment une présence accrue du logo sur les monoplaces et les équipements de l’équipe du constructeur britannique.

Alonso regrette de ne jamais avoir travaillé avec Adrian Newey en F1

Le double champion du monde de F1, Fernando Alonso, a admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec l’ingénieur Adrian Newey dans sa longue carrière qui a débuté en 2001 chez Minardi.

Au cours de sa carrière en Formule 1, Fernando Alonso est passé par plusieurs écuries de la grille dont Minardi, Renault, Ferrari, McLaren, Alpine et actuellement Aston Martin. Depuis ses débuts en 2001, le pilote espagnol n’a jamais eu l’occasion de travailler aux côtés du directeur technique de Red Bull Adrian Newey, l’ingénieur britannique étant considéré comme une véritable référence en catégorie reine.

Plus tôt cette année, Adrian Newey avait même révélé que Fernando Alonso était l’un des deux pilotes avec lesquels il aurait aimé travailler dans sa carrière en Formule 1 : « Travailler avec Fernando ou Lewis [Hamilton] aurait été fabuleux, mais cela n’est jamais arrivé. » a-t-il déclaré. « C’est juste une question de circonstances, parfois c’est comme ça. »

Interrogé pour connaître son avis sur les commentaires de Newey, le pilote Aston Martin Fernando Alonso a également admis qu’il aurait beaucoup aimé travailler avec le Britannique : « Oui, j’ai lu cela il y a quelques mois. Honnêtement, c’est vraiment une légende du sport. » a déclaré Fernando Alonso, cité par le site de la Formule 1.

« Nous avons été très proches à plusieurs reprises pour travailler ensemble, et nous en avons même discuté. Je me souviens, quand il a publié un livre il y a quelques années, en Espagne, j’ai eu le privilège de faire l’avant-propos. »

« Pour moi, c’est juste une personne incroyable et j’ai eu la chance de travailler dans le même environnement que lui, même si nous n’avons jamais travaillé ensemble. Mais je suis juste heureux de vivre et de piloter à cette époque où Adrian Newey construit des voitures de Formule 1. »

« J’aurais aimé un jour pouvoir travailler avec lui. Je conduirai la Valkyrie [la Supercar d’Aston Martin] à la maison et peut-être que je ressentirai quelque chose quand je monterai dedans et que cela me rendra heureux. »

Lorsqu’on lui demande s’il pense qu’il aurait pu décrocher un troisième titre mondial en F1 en travaillant avec Adrian Newey, l’Espagnol a répondu avec humour : « Il est responsable du fait que 19 pilotes n’ont pas remporté de championnats durant deux décennies. »

Alpine F1 et Davide Brivio se séparent d’un commun accord

Alpine Racing et Davide Brivio, directeur des projets compétition, se sépareront d’un commun accord en fin d’année afin de permettre à l’Italien d’explorer de nouvelles opportunités de carrière.

Cette annonce marque la fin d’une collaboration de trois ans avec Davide Brivio, qui a rejoint l’écurie comme directeur de la compétition avant la saison 2021 du championnat du monde de Formule 1. Depuis, Davide Brivio a assumé le rôle de directeur des projets compétition, incluant notamment la gestion de l’Alpine Academy, le programme de jeunes pilotes de l’équipe.

Sous la direction de Davide Brivio et de son expertise en sports mécaniques, l’Academy a formé de nombreux espoirs dans plusieurs catégories du sport automobile tout en leur offrant régulièrement des opportunités en Formule 1 ces deux dernières saisons. La plus récente d’entre elles n’était autre que la participation de Jack Doohan aux essais Libres 1 à Abou Dhabi.

« Nous tenons avant tout à remercier Davide pour son travail acharné et son engagement au cours des trois dernières saisons. » a déclaré Bruno Famin, directeur par intérim de l’équipe Alpine.

« Son expérience des sports mécaniques a été extrêmement précieuse, notamment dans le développement et la progression de l’Alpine Academy. Le souhait de Davide est de quitter Alpine pour explorer de nouvelles opportunités et nous l’avons accepté en choisissant de nous séparer mutuellement. Nous lui adressons nos meilleurs vœux pour le prochain chapitre d’une carrière déjà impressionnante en sports mécaniques. »

Julian Rouse continuera de superviser l’Alpine Academy, qui entamera sa neuvième année en 2024 et compte actuellement neuf pilotes de huit nationalités à travers quatre disciplines différentes, allant du championnat de Formule 2 au championnat d’Europe de Karting. Ce même programme maintiendra un rôle central dans le projet Alpine l’an prochain.

Abiteboul espérait voir plus de concurrence face à Red Bull en 2023

Cyril Abiteboul, l’ancien directeur de Renault F1, espérait voir cette saison certaines équipes concurrentes plus compétitives face à Red Bull, notamment parce que la réglementation technique en Formule 1 est restée stable entre 2022 et 2023.

En 2023, l’équipe Red Bull a remporté le championnat du monde des constructeurs – le sixième depuis la fondation de l’écurie en 2005 – ainsi que le championnat du monde des pilotes avec Max Verstappen. Sur les 22 Grands Prix disputés, 21 ont été remportés par Red Bull, alors que Max Verstappen a décroché à lui tout seul dix-neuf victoires.

Offrant son point de vue en tant que consultant dans les colonnes de Franceinfo, Cyril Abiteboul admet qu’il s’attendait à voir cette année une équipe Red Bull un peu plus menacée : « Quand il y a un changement de règlement, on peut avoir une équipe qui a particulièrement bien travaillé, et qui trouve une astuce, mais là en 2023, le règlement était déjà connu. Les autres équipes auraient dû devenir plus compétitives. » estime l’ancien directeur de Renault F1.

« Red Bull s’est construite en tant qu’équipe grâce à sa capacité à générer de l’appui aérodynamique, avec de très bons outils de modélisation et une très bonne soufflerie, très précise. »

« Ils ont aussi pu investir et se concentrer sur ces points précis parce qu’ils n’avaient pas à se soucier du moteur, fourni un temps par Renault puis par Honda. »

Selon Abiteboul, l’équipe championne du monde des constructeurs en 2023 peut également s’appuyer sur une certaine stabilité puisque son directeur, Christian Horner, est à la tête de Red Bull depuis sa création en 2005, tandis que le directeur technique, Adrian Newey, a dessiné de nombreuses monoplaces gagnantes.

« Ils se connaissent par cœur. Ils sont redoutables. En plus de cela, ils ont une équipe qui a une force de frappe colossale sur la production. » ajoute Cyril Abiteboul. 

« C’est quelque chose dont on parle peu, mais leurs équipes sont très réactives tout au long de la chaîne, et ils ont une agilité de production qui leur permet d’avoir des pièces et des innovations très régulières en quantité et en qualité. »

Christian Horner pointe la faiblesse de Sergio Perez

Le patron de Red Bull, Christian Horner, a clairement indiqué que l’objectif principal de Sergio Perez pour 2024 sera de s’améliorer le samedi en qualifications, ce qui devrait permettre au Mexicain de lui faciliter la vie le dimanche en course.

Sergio Perez a débuté la campagne 2023 en pleine forme avec deux pole positions et deux victoires au cours des cinq premières courses, le Mexicain appliquant une certaine pression sur son coéquipier Max Verstappen. Mais très rapidement, les performances de Perez ont commencé à chuter à partir du Grand Prix de Miami et le pilote Red Bull s’est retrouvé dans une spirale négative durant plusieurs week-ends, laissant alors la voie libre à son coéquipier pour s’envoler au championnat.

Mais alors que Perez a retrouvé une partie de sa forme perdue au fil de la saison, les sept derniers Grands Prix disputés ont révélé une faiblesse du Mexicain lors des qualifications avec sa position moyenne de qualifications s’établissant à 8,8 tandis que Max Verstappen a réussi dans la même période à décrocher quatre pole positions.

Christian Horner a déclaré que même s’il était satisfait des efforts de Perez le dimanche en course, son pilote se rendait souvent la vie plus difficile avec des performances nettement inférieures à la moyenne le samedi lors des qualifications.

« Je pense qu’au cours des dernières courses, il a fait en quelque sorte un reset. » a déclaré Christian Horner au micro de Sky Sports lors du dernier week-end de la saison à Abou Dhabi.

« Son rythme, quand on regarde l’analyse du week-end [à Abou Dhabi] est encore une fois très, très fort. Il doit juste améliorer ses samedis. »

« Son rythme de course est là, son pilotage est fantastique. Il a probablement dépassé plus de voitures que quiconque cette année, mais nous avons juste besoin qu’il parte dans les quatre premiers plutôt que neuvième ou dixième. »

« Il a quand même terminé deuxième [du championnat du monde 2023]. » a tenu à souligner Christian Horner. 

« Il a remporté de belles courses [Djeddah et Bakou], il a réalisé de superbes pilotages, mais je pense qu’il sait où se trouve son domaine qu’il doit améliorer. Je pense qu’il y aura aussi un petit reset sur la façon dont il gère sa course pour l’année prochaine. »

« Il sait que c’est une grande année pour lui, il prendra un peu de temps cet hiver pour réfléchir aux points sur lesquels il doit s’améliorer et je suis sûr qu’il reviendra se battre l’année prochaine. »

Sergio Perez en sera à sa dernière année de contrat avec Red Bull Racing en 2024, ce qui ajoutera encore un peu plus de pression sur les épaules du Mexicain. 

Max Verstappen se confie sur l’après F1

Le triple champion du monde de F1, Max Verstappen, s’est confié sur son avenir et le Néerlandais – qui a décroché son troisième titre mondial en 2023 à l’âge de 26 ans – ne semble pas avoir l’envie de rester en catégorie reine aussi longtemps que certains pilotes comme Fernando Alonso, par exemple, qui est toujours en activité à l’âge de 42 ans.

Lorsque le Blick évoque avec lui le futur de la Formule 1 et qu’on lui demande précisément où il voit la catégorie reine dans une dizaine d’années, le Néerlandais a répondu : « L’essence aura probablement disparu [en F1]. Mais notre sport devient déjà plus vert et plus durable. Une seule chose est sûre : Max Verstappen ne sera plus là ! »

L’actuel contrat de Max Verstappen chez Red Bull court jusqu’à la fin de la saison 2028, et pour l’instant, personne ne peut savoir si le triple champion du monde poursuivra sa carrière en Formule 1 une fois son contrat arrivé à son terme.

Mais lorsqu’on lui demande ce qu’il pourrait faire une fois sa carrière en F1 terminée, Max Verstappen admet qu’il aimerait créer sa propre équipe GT en sport automobile : « Oui, c’est mon objectif. » confirme le pilote Red Bull.

« Je ne veux pas nécessairement piloter moi-même, mais je veux construire quelque chose de grand et donner une chance aux gens talentueux. »

« Cela ne veut pas dire que je veux les emmener en Formule 1, mais je veux les aider en course. Il existe de nombreuses séries dans le sport automobile dans lesquelles vous pouvez vous amuser et réussir et en tant que pilote de course professionnel, vous pouvez aussi en vivre. Pas seulement en Formule  1. »

Lorsqu’on lui demande quel genre de chef d’équipe il serait, Max Verstappen a répondu : « Je serais certainement un patron sans conneries. »

« Peut-être un peu démodé, tout sera lié à la performance et non à la connexion aux réseaux sociaux. Je veux juste gagner, parce que ça arrête les discussions et c’est la chose la plus importante pour moi. »

En 2024, Max Verstappen entamera sa dixième saison en Formule 1 après avoir rejoint la catégorie reine du sport automobile en 2014.

Mercedes va-t-elle de nouveau gagner en F1 ? « Je ne sais pas » répond Allison

En toute franchise, James Allison – directeur technique de Mercedes – ne sait pas si son équipe sera en mesure de se battre de nouveau pour des victoires la saison prochaine en Formule 1, mais le Britannique insiste sur le fait qu’il est important de conserver en interne une mentalité tournée vers l’avenir pour mettre toutes les chances de son côté.

L’équipe Mercedes n’a plus décroché de victoire en Formule 1 depuis le Grand Prix du Brésil 2022 remporté par George Russell au volant de la W13. En 2023, c’est de nouveau l’équipe Red Bull qui a fait main basse sur le championnat avec 21 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. Mercedes pour sa part a tout de même terminé deuxième du championnat du monde des constructeurs avec trois points d’avance sur Ferrari et plus de 400 points de retard sur Red Bull.

Lorsqu’on lui demande s’il pense que Mercedes peut retrouver le chemin de la victoire en 2024, James Allison a répondu : « Je ne sais pas. Si vous regardez la longue marche de l’histoire de la F1, les statistiques sont contre nous. »

« Les équipes ne rebondissent pas après avoir reculé par rapport à leurs précédentes bonnes performances, mais nous avons néanmoins fixé un programme assez ambitieux [pour la saison 2024]. »

« Nous avons beaucoup de force ici et nous avons fait beaucoup de progrès avec la voiture de l’année prochaine. Est-ce que cela sera suffisant ? Seul le temps nous le dira. Mais c’est ce que j’espère pour nous et je sais que tous mes collègues et coéquipiers autour de moi espèrent la même chose. »

Allison estime que le plus important dans des moments aussi compliqués est de garder une mentalité tournée vers l’avenir et d’éviter de se lamenter : « Si vous avez ce genre de mentalité rétrospective, cela peut être assez déprimant et susceptible de prolonger la récession. »

« En revanche, plus tôt vous pourrez dire : « nous sommes là où nous en sommes et nous ne prétendons pas pouvoir gagner pour le moment », alors vous pourrez déterminer ce que vous devez faire pour mériter de gagner. Nous devons profiter de cette transition entre ce que nous méritons d’être maintenant et ce que nous être dans le futur. » 

« Si tout le monde peut être sur cette page, alors la crise sera plus courte et ce sera plus amusant, notamment parce que le sentiment d’élan croissant est profondément joyeux et l’idée que vous construisez les choses qui vont vous permettre de vous promener dans le paddock le torse bombé à un moment donné dans le futur, c’est une chose vraiment énergisante. »

« Même si le monde extérieur pourrait imaginer que c’est profondément douloureux en interne, et à un certain niveau, c’est aussi très excitant. » conclut Allison.

Brown attribue le revirement spectaculaire de McLaren à Andrea Stella

Le PDG de McLaren, Zak Brown, a tenu à attribuer le revirement spectaculaire de son équipe en 2023 à son nouveau Team Principal, Andrea Stella, qui a pris ses fonctions en début d’année à Woking.

Andrea Stella a été promu en 2023 chez McLaren pour occuper le poste de Team Principal en remplacement direct d’Andreas Seidl (en partance pour Sauber). Dès les premières semaines dans son nouveau rôle, l’Italien a immédiatement lancé une restructuration interne du département technique, notamment en embauchant un ex de chez Ferrari, David Sanchez, et un ex de chez Red Bull, Rob Marshall, mais les deux hommes ne rejoindront l’équipe qu’à partir de la saison 2024.

Mais alors que McLaren n’a inscrit que dix-sept points jusqu’au Grand Prix d’Autriche, Andrea Stella a annoncé l’introduction d’une grande mise à jour sur la MCL60 à partir de cette date-là et l’écurie britannique a ensuite connu un revirement spectaculaire avec 285 points marqués en quatorze courses pour finalement terminer quatrième au championnat du monde des constructeurs en 2023.

Pour Zak Brown, ce revirement est clairement à mettre au crédit d’Andrea Stella qui a su prendre les risques au bon moment pour introduire des améliorations qui ont tout de suite fonctionné et qui a donc permis à son équipe de rivaliser avec Alpine, Aston Martin, Ferrari, Mercedes et même parfois Red Bull.

« Je pense que ce qui est impressionnant, c’est que ce sont les mêmes personnes, tout en étant une équipe différente. » a déclaré Zak Brown.

« C’est une équipe différente grâce au leadership d’Andrea [Stella]. Son éthique de travail, ses capacités de communication, son exigence de performance. Il a une grande capacité à regarder les commentaires de son équipe à travers leur prisme. Ce ne sont là que de grandes qualités de leadership dans la direction d’une équipe de Formule 1. Il fixe une direction très claire, il a des attentes très élevées, un excellent suivi et une énorme dose d’autonomie. »

« Je l’appelle The Swan [le Cygne]. Il a l’air d’être un gars sympa qui navigue au dessus de l’eau, mais en dessous, il pagaye vite. Il est très dur, il est très professionnel, très articulé dans son discours. »

« Il n’est pas politique du tout, il n’a aucun ego. Et je suis agréablement surpris non seulement par ce qu’il a apporté, mais aussi par la rapidité avec laquelle cela a eu l’impact que nous avons pu voir, car je pense que nous voyons tous que le revirement a été assez impressionnant. »

La nouvelle équipe technique de McLaren suite à la restructuration interne engagée en début d’année était composée de plusieurs membres du personnel de longue date, qui ont été promus et responsabilisés par le Team Principal Andrea Stella et chargés de trouver des solutions pour améliorer les performances. 

« Donc, ce sont les mêmes personnes qui nous ont donné la voiture au départ et qui nous l’ont donnée dans la seconde moitié de l’année. » a poursuivi Brown.

« La seule différence est le nouveau Team Principal, la nouvelle structure de directeur technique et un nouveau responsable aéro. Les mêmes personnes avec les mêmes outils. Andrea vient de jouer un rôle plus important, et tout le monde s’est mobilisé et a montré l’exemple. »

« J’aurais préféré ne pas connaître le début de saison que nous avons connu. » insiste l’Américain. « Mais en fait, je pense que cela a fait de nous une meilleure équipe. »

« Je pense que nous aurons plus d’élan au cours de l’année prochaine, en partant d’où nous venons, que si nous avions été là où nous en sommes actuellement toute l’année. Donc, à bien des égards, je pense que cela a définitivement fait de nous une équipe plus forte. »

« Ils commencent [les ingénieurs] à parler de prendre plus de risques techniques, d’être plus agressifs. Comme si nous ne voulions pas juste être aussi bons. Nous devons être meilleurs. Nous savions que nous serions au bout du chemin, et nous voulons le bout le plus pointu. Il y a donc une vraie confiance tranquille mais pas d’arrogance. Vous pouvez voir l’énergie dans l’équipe. »

Concernant les objectifs de la saison 2024 justement, Zak Brown admet qu’il serait très déçu de ne pas voir son équipe se battre pour quelques victoires l’an prochain : « Je serais déçu si nous ne sommes pas aussi compétitifs qu’aujourd’hui. Je serais déçu si nous n’étions pas à l’extrémité du peloton, en quête de victoires en course. » conclut le PDG de McLaren.

Max Verstappen et Red Bull officiellement titrés

Max Verstappen et son équipe Red Bull ont été officiellement titrés ce vendredi soir en Azerbaïdjan, le Néerlandais ayant reçu son troisième titre mondial en F1, tandis que son équipe a reçu le trophée du championnat du monde des constructeurs 2023.

La soirée de cérémonie de remise des prix de la FIA était organisée cette année dans la ville de Bakou en Azerbaïdjan qui accueille un Grand Prix de Formule 1 depuis la saison 2016. Au cours de cette soirée, les champions des différentes catégories du sport automobile sous l’égide de la FIA ont été couronnés.

Le point central de la soirée était Max Verstappen recevant le trophée du championnat du monde de Formule 1 après avoir remporté le championnat des pilotes pour la troisième fois de sa carrière en récompense de sa brillante saison qui s’est soldée par un total de 19 victoires sur les 22 Grands Prix disputés. 

« Bien sûr, je n’ai jamais pensé à essayer de battre tous ces records, j’essayais juste de faire de mon mieux chaque week-end de course et d’en profiter aussi. Ce genre de grands moments n’arrive pas si souvent. » a déclaré Max Verstappen qui a battu cette année un record vieux de 71 ans du pourcentage le plus élevé de victoires en course au cours d’une saison.

Le trophée du championnat constructeurs a été récupéré par le directeur de l’équipe Red Bull, Christian Horner, en personne.

D’autres récompenses ont été décernées durant cette soirée comme le prix FIA du débutant de l’année attribué au pilote McLaren Oscar Piastri, alors que le pilote Aston Martin Fernando Alonso a remporté le prix de l’action de l’année pour son dépassement sur la Red Bull de Sergio Perez dans le dernier tour du Grand Prix du Brésil.

L’année prochaine, la cérémonie de remise des prix officielle de la FIA se déroulera au mois de décembre au Rwanda.

Vidéo : la cérémonie de remise des prix de la FIA à Bakou

La traditionnelle cérémonie officielle de remise des prix des différents championnats de la FIA se déroule ce vendredi 08 décembre à Bakou en Azerbaïdjan où la FIA a posé ses valises cette semaine pour son Assemblée Générale Annuelle.

Point culminant de l’année, la semaine de l’Assemblée Générale Annuelle de la FIA, présidée par le Président de la FIA, comprend un certain nombre de réunions entre les organisations membres de la FIA dans le but d’approuver des propositions visant à faire avancer la mobilité et le sport automobile.

Au terme de cette semaine, les champions des différentes catégories du sport automobile qui sont sous l’égide de la FIA reçoivent leur trophée. Pour la Formule 1, c’est le désormais triple champion du monde Max Verstappen a reçu officiellement son trophée, tandis que l’écurie Red Bull Racing a reçu son trophée de championne du monde des constructeurs 2023. 

Les voitures gagnantes de chaque championnat [W2RC, Formule 1, WRX, WRC, Formule E et WEC] étaient exposées durant cette cérémonie qui se déroulait au Centre Heydar-Aliyev de Bakou à partir de 20h00 (heure de Paris).

La FIA met fin à la controverse sur l’éventuel conflit d’intérêts concernant le couple Wolff

La FIA a indiqué ce jeudi soir que la soi-disant enquête concernant un potentiel conflit d’intérêts et visant le directeur de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, et sa femme Susie Wolff – accessoirement directrice de la F1 Academy – n’a finalement jamais été lancée.

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff lors d’une récente réunion des directeurs de l’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent. Cette information a déclenché une tempête médiatique visant le couple Wolff.

Dans un communiqué [dont F1only.fr n’a pas eu accès] relayé par plusieurs médias dont l’agence Reuters, la FIA aurait indiqué ce mardi 05 décembre : « La FIA est au courant des spéculations médiatiques centrées sur des allégations selon lesquelles des informations de nature confidentielle auraient été transmises à un directeur d’équipe de F1 par un membre du personnel de la FOM. Le département de conformité de la FIA étudie la question. »

Mais voilà qu’à peine 48h00 plus tard la FIA indique que cette enquête n’a finalement jamais eu lieu et qu’après un examen du code de conduite de la FOM, notamment sur sa politique de conflit d’intérêts, cette affaire était classée sans suite.

« Après un examen du code de conduite de la direction de la Formule 1 et de la politique de conflit d’intérêts de la F1, et la confirmation que des mesures de protection appropriées sont en place pour atténuer tout conflit potentiel, la FIA est convaincue que le système de gestion de la conformité de la FOM est suffisamment robuste pour empêcher toute divulgation non autorisée d’informations confidentielles. » peut-on lire dans un communiqué de la FIA.

« La FIA peut confirmer qu’il n’y a aucune enquête en cours en termes d’enquêtes éthiques ou disciplinaires impliquant un individu. »

« En tant que régulateur, la FIA a le devoir de maintenir l’intégrité du sport automobile mondial. La FIA réaffirme son engagement en faveur de l’intégrité et de l’équité. »

Mercedes pourrait demander réparation

Si l’affaire est désormais classée donc, elle laissera cependant des traces, notamment du côté de chez Mercedes qui pourrait demander réparation pour une atteinte à sa réputation. 

Mardi soir, l’équipe Mercedes avait d’ailleurs réagi très rapide en publiant un communiqué dans lequel elle exprimait sa surprise d’apprendre qu’une soi-disant enquête visant son directeur Toto Wolff était en cours : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. » pouvait-on lire dans un communiqué de Mercedes.

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait  « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »

Lewis Hamilton savait dès Bahreïn que la saison 2023 serait longue

Lewis Hamilton a révélé que l’équipe Mercedes n’a pas voulu apporter les changements qu’il avait pourtant demandé en début d’année sur la W14, le Britannique affirmant avoir été très frustré en sachant dès les essais hivernaux qu’il devrait composer avec une monoplace mal née durant une grande partie de la saison 2023.

En 2023, Mercedes a souhaité rester fidèle à son concept Zéropod sur sa W14, un concept qui n’avait pourtant pas fonctionné l’année précédente sur la W13. Malgré l’échec de la saison 2022, l’écurie du constructeur allemand a donc continué à utiliser ce concept, mais dès les premiers roulages en essais hivernaux à Bahreïn, Lewis Hamilton et les ingénieurs ont très vite compris que la campagne 2023 allait être longue.

« Je me souviens, c’était exactement la même sensation [qu’en 2022], et ce n’était vraiment pas un sentiment génial. J’avais pourtant de grands espoirs. » a expliqué Hamilton à la BBC en comparant la W13 de 2022 et la W14 de 2023.

« En février lorsque nous avons envoyé la voiture là où elle devait aller [à Bahreïn], j’étais un peu plus inquiet, car l’année précédente, j’ai entendu « la voiture est incroyable, elle est unique, personne n’aura quelque chose d’identique ». Et puis nous sommes arrivés au premier test… »

« Donc, j’étais plus prudent, je me disais « on verra ». Et puis la voiture a eu tous ces problèmes. Je savais juste que ça allait être une longue année. Il y avait des frustrations, parce que j’avais demandé des changements, mais ça n’a pas été fait. »

Une fois la saison 2023 entamée, Lewis Hamilton n’a pas eu d’autre choix que de travailler avec le matériel dont il disposait et le Britannique a dû faire quelques compromis pour essayer d’en tirer le meilleur parti, alors que son équipe a tout de même apporté des améliorations sur la W14 tout au long de l’année, notamment un gros package aéro au à partir du Grand Prix de Monaco. 

« Avec l’expérience de l’année précédente, je me suis simplement appliqué, en creusant, en m’asseyant avec les gars. Nous avions de bien meilleures réunions. » a souligné le Britannique.

« J’ai pu rester plus positif tout au long de l’année et me dire : « ça va être une longue saison, mais il ne faut pas abandonner. Nous devons continuer à travailler et à tirer le maximum de la voiture, quoi qu’il en soit. » a ajouté Hamilton qui a tout de même terminer troisième au championnat du monde des pilotes.

« Je pense que cette année ils [les ingénieurs de Mercedes] pensaient que les fondamentaux étaient bons et qu’on devait simplement y aller, mais ce n’était pas le cas. C’est pourquoi j’étais frustré en février, car ils n’avaient pas apporté les changements que j’ai pu demander. »

« Nous n’avions pas nécessairement l’Etoile du Nord au début de l’année, pour savoir exactement vers quoi nous devions travailler. »

« C’était une sorte de ligne en zigzag pour essayer d’arriver là où nous devions être. De temps en temps, quelque chose de positif se produit, et vous vous dites : « ok, c’est tout. » Et puis ça bouge, le poteau de but bouge toujours, c’est typique. »

Troisième du championnat du monde avec 234 points inscrits en 22 courses, le septuple champion du monde n’a connu qu’un seul abandon [au Qatar après une collision avec son coéquipier] et est monté à six reprises sur un podium. 

Neuf des dix équipes de F1 nient être à l’origine de l’enquête sur le couple Wolff

Neuf écuries de Formule 1 se sont unies pour nier catégoriquement être à l’origine d’une enquête lancée par la FIA sur une prétendue fuite d’informations confidentielles entre un membre de la direction de la Formule 1 et un directeur d’équipe en F1 [Toto Wolff pour ne pas le citer].

Il a été récemment suggéré par BusinessF1 Magazine qu’un commentaire fait par Toto Wolff, directeur de l’équipe Mercedes en F1, lors d’une récente réunion des directeurs d’équipe, basé sur des informations qui ne pouvaient provenir que de la FOM, a servi de point de déclenchement pour que d’autres patrons d’équipe se plaignent et que la FIA décide de lancer une enquête visant Toto Wolff et sa femme Susie Wolff – directrice de la F1 Academy – pour un potentiel conflit d’intérêts.

Il est suggéré dans cette affaire que Toto Wolff a eu accès à des informations confidentielles sur les activités de la FOM, tandis que Susie Wolff est informée des discussions des chefs d’équipe qui peuvent être utiles à la FOM. Cela a donc suscité des inquiétudes quant au fait que des conversations soi-disant secrètes au niveau des directeurs d’équipe pourraient être transmises à la haute direction de la F1.

Dans ce contexte, il aurait donc paru logique que les directeurs d’équipe soient à l’origine de l’enquête lancée par la FIA, mais neuf des dix écuries de la grille se sont unies pour publier un communiqué commun ce mercredi soir dans lequel elles précisent ne pas être à l’origine de cette enquête.

« Nous pouvons confirmer que nous n’avons déposé aucune plainte auprès de la FIA concernant l’allégation d’informations de nature confidentielle échangées entre un directeur d’équipe de F1 et un membre du personnel de la FOM. » peut-on lire dans ce communiqué publié en cascade par neuf des dix équipes de la grille.

« Nous sommes heureux et fiers de soutenir la F1 Academy et sa directrice générale à travers notre engagement à sponsoriser un participant sur nos livrées à partir de la saison prochaine. »

L’écurie Mercedes pour sa part n’a pas publié ce communiqué puisque c’est son team principal, Toto Wolff, qui est visé par cette enquête de la FIA pour un potentiel conflit d’intérêts. 

Cependant, l’équipe Mercedes a exprimé sa surprise d’apprendre qu’une enquête avait été lancée en déclarant qu’elle n’avait reçu aucune communication officielle en provenance de la FIA : « Nous rejetons totalement les allégations contenues dans la déclaration et la couverture médiatique associée, qui portent atteinte à tort à l’intégrité et à la conformité de notre directeur d’équipe. »

La femme de Toto Wolff, Susie Wolff, a quant à elle déclaré qu’elle se sentait « profondément insultée, mais pas surprise par ces allégations. »

« Il est décourageant que mon intégrité soit ainsi remise en question, surtout lorsqu’elle semble être enracinée dans un comportement intimidant et misogyne et axée sur mon état civil plutôt que sur mes compétences. » a écrit Susie Wolff, directrice de la F1 Academy, sur ses réseaux sociaux.

« Tout au long de ma carrière dans le sport automobile, j’ai rencontré et surmonté de nombreux obstacles et je refuse de laisser ces allégations sans fondement éclipser mon dévouement et ma passion pour la F1 Academy. Dans les termes les plus fermes, je rejette ces allégations. »