Nico Rosberg : « Vettel a encore fait une erreur sous la pression »

Selon le champion du monde 2016 Nico Rosberg, la pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel au Grand Prix du Canada est justifiée.

Rosberg, qui a désormais un rôle d’observateur dans le monde de la Formule 1, et qui ne prive pas de donner son avis après chaque course, estime que la pénalité infligée à Sebastian Vettel ce dimanche à Montréal est largement justifiée.

Pour l’Allemand, son compatriote a tout simplement craqué une nouvelle fois sous la pression de Lewis Hamilton en piste, allant jusqu’à faire une erreur en se sortant au virage numéro 3 du tracé Gilles Villeneuve, un peu comme à Bahreïn un peu plus tôt cette saison quand le pilote Ferrari a effectué un tête-à-queue sous la pression d’Hamilton.

« Tout d’abord, c’est comme d’habitude. Lorsque Lewis et Vettel sont ensemble et que Lewis lui met la pression, lorsque la bataille se joue entre Vettel et Hamilton, Vettel commet toujours ce genre d’erreurs. » explique le champion du monde 2016.

« Il lui met la pression tour après tour, puis il quitte la piste. Il revient ensuite en piste en disant: « J’avais les pneus sales, je n’avais pas le contrôle. Où vouliez-vous que j’aille, je ne pouvais pas voir Lewis. »

« Les règles nous disent que lorsque vous quittez la piste, vous devez revenir en toute sécurité. » souligne Rosberg.

« Vettel a traversé toute la piste, et je pense qu’il aurait pu laisser plus d’espace, surtout dans la dernière phase de sa manœuvre. Lorsque Lewis a débuté son freinage, il aurait pu lui laisser plus de place. »

« Mais il ne l’a pas fait, et Lewis a jugé la situation dangereuse. J’ai regardé la retransmission plusieurs fois, et Lewis aurait été bloqué dans le mur s’il ne freinait pas. Vettel s’est déplacé de plus en plus, et c’était tellement serré, Lewis aurait pu toucher le mur ou lui-même. »

« Il semble très clair que son retour en piste était dangereux. Vous devez revenir [en piste] en tout sécurité, la pénalité est donc méritée. Ne pas avoir de grip n’est pas une excuse valable. » conclut l’ancien pilote Mercedes.

Sur un tracé typé moteur, Honda place 3 de ses voitures dans les points

Avec trois monoplaces dans le top dix à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Honda s’en sort plutôt bien sur un circuit typé moteur comme celui de Montréal.

Le motoriste japonais repart du Canada avec la satisfaction d’avoir placé trois de ses monoplaces dans les points ce week-end, alors que la quatrième monoplace pilotée par Alex Albon a dû se retirer de la course après des dégâts causés au premier virage dès le départ.

« Verstappen a bien performé pour remonter depuis la neuvième place sur la grille, résultat de la malheureuse qualification d’hier [samedi], pour finalement terminer cinquième. » explique Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda après le Grand Prix du Canada.

« Cependant, il a perdu du temps, coincé derrière des voitures plus lentes au début, après quoi il était incapable de se battre pour une place sur le podium. »

« Nous avons également Gasly, huitième et Kvyat, dixième, dans les points, ce qui est positif. Daniil n’a jamais cessé de se battre et a revendiqué son point à la toute fin. Quant à Alex, il n’a pas eu de chance d’être impliqué dans un premier choc, ce qui l’a contraint à changer l’aileron avant. »

« Il ne pouvait rien faire de mieux à partir de là. Nous devons travailler pour nous améliorer afin de mieux performer le plus rapidement possible, étant donné que nous en sommes maintenant à nos premières courses consécutives en France et en Autriche. »

Rappelons que Honda introduira sa prochaine mise à jour moteur au Grand Prix d’Italie sur le circuit de Monza au mois de septembre.

Pour Wikipédia, Emanuele Pirro a « volé la victoire à Ferrari »

Selon la célèbre encyclopédie universelle Wikipédia, Emanuele Pirro, qui était le commissaire de course de la FIA ce dimanche à Montréal, a tout simplement volé la victoire à Ferrari.

Cet ancien pilote de Formule 1 italien, qui s’est reconverti dans les épreuves de Tourisme et d’Endurance après une modeste carrière en catégorie reine du sport automobile, a notamment remporté la prestigieuse épreuve des 24H du Mans à cinq reprises.

Ce week-end, Emanuele Pirro officiait en tant que commissaire de course au Grand Prix du Canada et a été amené à prendre une décision lourde de conséquence lorsque la Ferrari de Sebastian Vettel a été placée sous investigation après que le pilote allemand ait loupé un freinage au virage 3 du tracé montréalais.

A la suite de l’enquête, Emanuele Pirro a pris la décision de sanctionner le pilote Ferrari de cinq secondes de pénalité et de deux points sur sa Super Licence pour être revenu en piste de façon dangereuse, manquant de peu de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton.

Au terme du Grand Prix du Canada, Sebastian Vettel a bien franchi la ligne d’arrivée en première position, mais une fois sa pénalité appliquée, le quadruple champion du monde s’est vu retirer sa victoire au profit de Lewis Hamilton.

Beaucoup de fans et d’observateurs du monde de la F1 ont crié au scandale, alors que sur la fiche descriptive d’Emanuele Pirro sur Wikipédia, on peut lire depuis ce lundi matin que l’Italien a tout simplement volé la victoire à Ferrari.

« En 2010, il fait son retour en endurance en disputant les 12 Heures de Sebring, qu’il termine à la douzième place après s’être fait remarquer par son excellent début de course sur la Lola du Drayson Racing. » pouvait-on lire sur Wikipédia

« Les 24 Heures du Mans et Petit Le Mans sont également à son programme. En 2019, il inflige une pénalité de 5 secondes à Sébastian Vettel et vole la victoire à Ferrari. »

Mise à jour à 16h00 le 10 juin : La fiche d’Emanuele Pirro a été mise à jour sur Wikipédia depuis la parution de cet article. La phrase a été retirée depuis.

Record d’audience pour F1only.fr, merci à tous !

Ce week-end au Grand Prix du Canada, F1only.fr a enregistré des pics d’audience historiques depuis la création du site en 2016.

Vous avez été très nombreux tout au long du week-end à suivre l’actualité de la Formule 1 sur F1only.fr et je tenais à vous en remercier personnellement.

Des pics d’audience historiques ont été atteints ce week-end pour le Grand Prix du Canada au cours duquel Sebastian Vettel a été pénalisé de cinq secondes sur son temps final pour avoir effectué une manœuvre dangereuse en piste, lui faisant perdre la victoire au profit de Lewis Hamilton.

Je tiens donc à vous remercier chers lecteurs et lectrices pour votre présence sur le site chaque jour, ainsi que pour tous les messages que vous m’envoyez et qui font toujours très plaisir à lire. Messages auxquels parfois je ne peux malheureusement pas répondre par faute de temps et je tiens à m’en excuser auprès de vous.

Votre présence au quotidien est pour moi une source de très grande motivation, un quotidien qui n’est d’ailleurs pas toujours facile en étant seul à la manœuvre, comme vous pouvez facilement l’imaginer.

Quoi qu’il en soit, je vous remercie chaleureusement pour votre présence quotidienne sur F1only.fr et je vous donne dores et déjà rendez-vous pour la prochaine épreuve de la saison au Castellet sur le circuit Paul Ricard pour le Grand Prix de France 2019 du 21 au 23 juin, alors que l’actualité de la Formule 1 ne s’arrête jamais sur F1only.fr.

Cesare Ingrassia, directeur de publication

Quand Kimi Raikkonen disparaît avant le Grand Prix du Canada !

Kimi Raikkonen a brillé par son absence lors de la traditionnelle parade des pilotes ce dimanche au circuit Gilles Villeneuve de Montréal.

Le pilote Alfa Romeo a tout simplement décidé de sauter de sa voiture en marche pour rejoindre son hospitalité avant même la fin du tour d’honneur effectué par d’anciennes voitures, comme c’est le cas chaque week-end sur différentes courses.

En effet, les membres de l’équipe Alfa Romeo ont eu la surprise de constater que la voiture dédiée à Kimi Raikkonen pour la parade est revenue dans la ligne droite principale sans le pilote finlandais, qui a tout simplement décidé d’écourter la parade.

« Jamais auparavant un pilote n’avait été complètement absent, et pourtant, c’est ce qui s’est passé aujourd’hui, lorsque la voiture de Kimi est revenue à la base sans son célèbre passager. » explique un porte-parole de l’équipe Alfa Romeo.

« Cela a conduit à effectuer des recherches du Finlandais disparu, qui, à notre insu, était sorti de la voiture et avait rejoint les hospitalités. »

« C’est comme si Kimi avait déjà su que l’après-midi n’avait rien de positif et avait choisi de partir tôt… »

En effet, le pilote finlandais a eu du flair, puisqu’il a terminé le Grand Prix du Canada à la quinzième position, après avoir loupé sa séance de qualifications la veille et avoir été éliminé dès la Q1.

Par respect pour Ferrari, Mercedes n’a pas célébré sa victoire à Montréal

L’équipe Mercedes a souhaité faire preuve de respect envers la Scuderia Ferrari ce dimanche soir à Montréal et n’a pas célébré la victoire de Lewis Hamilton au Grand Prix du Canada.

Lewis Hamilton a remporté sur tapis vert la septième manche de la saison au Canada ce dimanche, après que Sebastian Vettel ait écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir effectué un retour sur la piste de façon dangereuse en course.

D’habitude en cas de victoire, l’équipe du constructeur allemand célèbre son triomphe devant son garage après la cérémonie du podium et la conférence de presse d’après course. Mais ce dimanche à Montréal, Mercedes a décidé de ne pas le faire par respect pour l’équipe Ferrari, dont le garage était juste à coté.

« Ce fut un week-end difficile pour nous, avec une fin de course délicate pour nous. » a expliqué le patron de l’équipe Mercedes, Toto Wolff.

« Les Commissaires Sportifs ont examiné l’incident avec Sebastian et Lewis et je pense qu’il faut le respecter. Parfois, les décisions vont à votre encontre, et parfois en votre faveur. »

« Une décision comme celle-ci n’est jamais noire et blanche et tout le monde aura des opinions différentes à ce sujet et, bien sûr, je le respecte. »

Au championnat du monde, l’équipe Mercedes est toujours leader avec 295 points marqués depuis le début de l’année. Ferrari est seconde et accuse un retard de 123 points sur l’équipe du constructeur allemand.

Ferrari admet avoir « oublié » de dire à Charles Leclerc que Vettel avait une pénalité

Le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto, a admis que l’équipe avait tout simplement « oublié » de dire à Charles Leclerc que son coéquipier avait écopé d’une pénalité en course.

Avec cinq secondes de pénalité ajoutée au temps final de Sebastian Vettel à l’arrivée du Grand Prix du Canada ce dimanche, la situation aurait pu jouer en faveur de son coéquipier Charles Leclerc, alors troisième de l’épreuve.

En effet, après le décompte de la pénalité de Sebastian Vettel, Charles Leclerc a franchi la ligne d’arrivée en troisième position avec un retard de seulement une seconde sur la Ferrari de son coéquipier.

Mais le Monégasque n’a toutefois jamais été mis au courant que Sebastian Vettel avait écopé d’une pénalité, comme l’a confirmé Mattia Binotto, le directeur de la Scuderia ce dimanche soir.

« Nous ne l’avons pas dit à Leclerc. » a reconnu Mattia Binotto après le Grand Prix du Canada. « C’est une erreur de notre part. Nous sommes très occupés dans les stands. Nous avons simplement oublié de lui dire. On aurait dû, mais on ne l’a pas fait. »

Charles Leclerc a connu une course solitaire

Le pilote monégasque pour sa part a connu une course plutôt solitaire ce dimanche à Montréal et n’aura jamais réussi à devenir une vraie menace sur la Mercedes de Lewis Hamilton en course.

« Je suis assez content de ma course aujourd’hui, même si celle-ci a été plutôt solitaire pour moi. Je pense que nous n’aurions pas pu obtenir un meilleur résultat et notre performance a été forte du premier au dernier tour. » a expliqué le pilote Ferrari.

« Dans le même temps, il est dommage que l’équipe ait perdu la première victoire de la saison. J’attends avec impatience la prochaine course en France maintenant. »

Au championnat du monde, Charles Leclerc est désormais cinquième. Le pilote Ferrari accuse un retard de 16 points sur le pilote Red Bull MAX Verstappen.

La Mercedes de Lewis Hamilton contrôlée à l’arrivée du GP du Canada

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont dû effectuer plusieurs vérifications sur la Mercedes d’Hamilton après l’arrivée de la course ce dimanche.

Nous vous le révélions ce dimanche, quelques heures avant le départ du Grand Prix du Canada, qu’une fuite hydraulique avait été constatée sur la monoplace de Lewis Hamilton samedi soir juste après les qualifications.

Mais l’équipe Mercedes ne pouvait pas toucher la monoplace du Britannique à ce moment-là car elle se trouvait sous régime de Parc Fermé jusqu’au dimanche matin.

C’est donc seulement ce dimanche matin, soit deux heures avant le départ de la course, que les mécaniciens ont pu commencer à travailler sur la W10 du quintuple champion du monde, alors que rapidement, l’équipe a décidé de démonter l’unité de puissance afin de pouvoir travailler correctement.

Des pièces ont été changées, dont certaines en relation avec le système hydraulique du moteur V6 Turbo implanté à l’arrière de la monoplace grise.

En raison du timing très serré, les commissaires de course n’ont pas pu vérifier si les nouvelles pièces montées sur la Mercedes de Lewis Hamilton correspondaient bien à celles qui avaient été contrôlées et validées sous Parc Fermé.

C’est donc en fin de course, lorsque la voiture du Britannique est revenue sous régime de Parc Fermé, que la FIA a pu effectuer ces contrôles et qui a confirmé que toutes les pièces montées avant la course sur la W10 de Lewis Hamilton étaient en conformité avec l’article 34.2 du règlement sportif de la FIA.

Daniel Ricciardo a pris du plaisir à se battre contre la Mercedes de Bottas

Sixième à l’arrivée du Grand Prix du Canada, Daniel Ricciardo ne pouvait pas cacher sa joie d’avoir réussi à se battre en piste contre une Mercedes ce dimanche.

Qualifié quatrième ce samedi à Montréal, l’Australien conservait d’abord ce rang tout en réalisant de bons temps avant son arrêt au huitième tour.

Le changement de pneumatiques rapidement effectué par l’équipe lui permettait d’accroître son avance sur Pierre Gasly, alors qu’une bataille en piste avec la Mercedes de Valtteri Bottas a tout simplement amusé le pilote Renault.

« J’ai fait tout ce que je pouvais en piste et je suis content du résultat final. C’est la première double arrivée dans les points de l’équipe cette année, et elle rapporte gros avec la sixième et la septième place. » a déclaré Daniel Ricciardo.

« Nous ne pouvons pas demander beaucoup plus. Il y a clairement des signes positifs à retenir. Nous savons que les écuries de pointe sont meilleures à ce stade, mais c’était quand même très amusant de se battre contre Valtteri [Bottas] pendant quelques tours. »

« Notre approche est réaliste, mais l’équipe doit être fière de ce week-end. Ils ont la volonté et la détermination nécessaires pour aller de l’avant et c’est vraiment encourageant. »

Ferrari dépose une intention de faire appel de la décision des commissaires

La Scuderia Ferrari a décidé de déposer auprès de la FIA une intention de faire appel de la décision des commissaires de course du Grand Prix du Canada 2019.

A Montréal, Sebastian Vettel a été pénalisé de cinq secondes et de deux points sur sa Super Licence pour avoir coupé un virage et être revenu sur la piste de façon dangereuse.

Cette pénalité a fait perdre la course à Sebastian Vettel au profit du pilote Mercedes Lewis Hamilton, mais nous apprenons désormais que l’équipe Ferrari a décidé de déposer une intention de faire appel.

Selon la réglementation, Ferrari a tout à fait le droit de faire appel d’une décision des commissaires de course, mais l’écurie doit avoir des preuves en sa possession qui prouveraient que les commissaires ont eu tort.

L’équipe de Maranello a désormais 96 heures pour apporter aux commissaires de course de nouvelles preuves et rendre officiel cet appel. La cour d’appel de la FIA devra ensuite décider si elle permet d’examiner à nouveau l’affaire.

Un message étrange avant l’incident

Vous ne l’avez peut-être pas remarqué pendant la course, mais l’ingénieur de Sebastian Vettel a dit à son pilote que les chiffres affichés sur son volant étaient corrects peu de temps avant l’incident qui a coûté une pénalité à Vettel.

Simple coïncidence ou pas, le pilote Ferrari a ensuite loupé son freinage au virage 3, ce qui pourrait vouloir dire qu’un problème technique a été détecté sur sa monoplace et c’est avec des preuves d’un problème que Ferrari pourrait gagner son appel.

La Scuderia Ferrari pourrait faire appel de la décision des commissaires

La Scuderia Ferrari pourrait bien faire appel de la décision des commissaires de course au Grand Prix du Canada, après la pénalité infligée à Sebastian Vettel à Montréal ce dimanche.

Le directeur de la Scuderia Ferrari n’a pas exclu cette opportunité d’interjeter appel de la décision des commissaires, comme le permet d’ailleurs la réglementation sportive de la FIA.

« On est tous très déçus, je crois qu’il n’y a pas de doute, nous le sommes nous en tant qu’écurie, il est lui [Vettel] en tant que pilote. » explique le directeur de la Scuderia Ferrari, Mattia Binotto.

« Même le public, toutes les personnes que je croise sont toutes très déçues, parce qu’ils sont tous convaincus que la pénalité n’est pas correcte. »

« Ce n’est pas à nous de juger, ce n’est pas à nous de prendre la décision et je crois qu’on ne peut rien y faire. Mais c’est vrai qu’à ce moment là, Seb ne pouvait rien faire d’autre, je crois qu’il a fait une petite erreur, il est sortit de la piste, mais il a fait tout ce qu’il pouvait pour rester sur la piste. »

Concernant un possible appel de la décision des commissaires de course, Mattia Binotto n’exclut pas cette hypothèse : « Je pense que l’on va réfléchir à ce que l’on peut faire. »

La vidéo de l’erreur de Sebastian Vettel au Canada

Pénalisé de cinq secondes pour être revenu sur la piste de façon dangereuse, Sebastian Vettel a perdu le Grand Prix du Canada 2019.

Le pilote Ferrari se rappellera sans doute longtemps de cette course au Canada, puisqu’il allait empocher sa première victoire de la saison avant que les commissaires de course de la FIA n’en décident autrement.

Le pilote allemand a raté son freinage au virage numéro 3 du tracé montréalais et est allé dans l’herbe. Mais en revenant sur la piste, l’Allemand a manqué de percuter la Mercedes de Lewis Hamilton qui arrivait juste derrière.

Au final, Vettel a écopé de cinq secondes de pénalité et de deux points sur sa Super-Licence, ce qui lui a fait perdre la course ce dimanche.

La vidéo de l’erreur de Vettel au Canada

Renault devient la cinquième force de la grille, à deux points de McLaren

L’équipe Renault a marqué de gros points ce dimanche au Canada grâce aux sixième et septième position de ses deux pilotes à l’arrivée de l’épreuve.

Pour l’équipe du constructeur français, ce résultat arrive au bon moment, juste avant son Grand Prix à domicile en France dans quinze jours.

Mais surtout, ce résultat permet à l’équipe Renault de remonter au classement des constructeurs pour occuper désormais la cinquième position, à deux points de l’équipe McLaren.

« C’est aujourd’hui le meilleur résultat qu’on est capables d’imaginer, de cibler. On n’a pas été capables de le réaliser durant les six premières courses donc le réaliser ici, c’est satisfaisant. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing après le Grand Prix du Canada.

« Encore une fois, je reste très calme par rapport à ce résultat, ça montre aussi l’étendue de ce qu’il nous reste à faire. »

« C’était une course où il fallait jongler entre l’envie, les tripes de se battre contre des voitures plus rapides que nous mais également, sécuriser ce résultat qui est important, qui nous remet dans le match avec McLaren qui est quatrième, on en est à deux points. »

« C’est agréable mais ce n’est pas la même émotion qu’hier. C’est une émotion plus contenue parce qu’hier, c’était un vrai débordement parce que c’était un résultat exceptionnel. »

« L’objectif, c’est de se sortir du milieu de peloton, ce qui est très compliqué. On ne s’en rend pas compte mais ce n’est pas simple même pour les meilleurs. »

Des consignes passées aux pilotes

« On a du intervenir auprès des pilotes durant la course , on a du faire quelque chose qu’on aime pas, leur dire qu’on arrêtait là et qu’on prenait ce résultat. »

« Nico estimait qu’il avait des pneus un peu plus frais que Daniel (qui s’était battu avec Bottas et Verstappen) mais on avait besoin de ce résultat, on ne voulait plus une nouvelle excuse pour ne pas avoir, une nouvelle fois, marqué de point. »

 

Sebastian Vettel regrette une décision « stupide » qui rend le sport « impopulaire »

Sebastian Vettel ne pouvait évidemment pas cacher sa frustration et sa colère ce dimanche à l’arrivée du Grand Prix du Canada, après s’être fait « voler » sa victoire par une décision de la FIA.

Le pilote allemand n’a pas mâché ses mots à l’arrivée du Grand Prix du Canada où il a écopé d’une pénalité de cinq secondes pour avoir coupé la trajectoire de Lewis Hamilton en course en revenant sur la piste.

« Il faut être absolument aveugle pour penser que je peux passer dans l’herbe puis contrôler la voiture. » a expliqué Sebastian Vettel à l’arrivée de l’épreuve.

« J’ai eu de la chance de ne pas taper le mur, mais où fallait-il que j’aille ? Ce n’est pas juste, c’est un mauvais monde. Ce n’est pas juste, je ne peux pas rester calme et je suis en colère. »

« J’ai le droit de l’être et je me fiche de ce que les gens disent. Lewis a été plus rapide en course, mais on est parvenu à rester devant. »

« Après, je pense que j’en ai dit assez. On devrait juste demander aux gens ce qu’ils en pensent. Je pense qu’i ne faut pas huer Lewis, c’est la décision, j’ai eu du mal à rester en piste, mais ils doivent plutôt huer ces décisions stupides. »

« On méritait vraiment de gagner aujourd’hui, c’est notre point de vue, et je pense que c’est aussi celui de tous les gens ici. Je ne sais pas trop quoi dire, mis à part que cela rend notre sport impopulaire. On veut nous voir faire la course, donc, j’espère que les gens reviendront. »

Hué sur le podium, Lewis Hamilton se défend

Lewis Hamilton a remporté le Grand Prix du Canada 2019 sur tapis vert ce dimanche à Montréal, profitant de la pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel.

Le pilote Mercedes n’en menait pas large sur le podium du Grand Prix du Canada qu’il a remporté ce dimanche, et bien qu’il ne soit pas le responsable de la pénalité du pilote Ferrari, le Britannique a tout de même joué un rôle important.

Dès que la monoplace de Vettel est revenue sur la piste au virage numéro 3, Lewis Hamilton a planté les freins et à dévier sa trajectoire pour éviter le contact. Dans la foulée, le quintuple champion du monde s’est empressé de protester dans sa radio, alors qu’il savait très bien que la FIA l’écoutait.

Message volontaire pour influencer les commissaires de la FIA ou simple réflexe des pilotes modernes, qui ne peuvent s’empêcher d’appuyer sur le bouton de la radio au moindre événement en piste, quoi qu’il en soit, le Britannique a signé une autre victoire aujourd’hui, même s’il aurait voulu la décrocher dans d’autres circonstances.

« Je veux juste remercier mon équipe car je ne serais pas là sans tout l’effort de tout le monde. » a déclaré Hamilton, qui a rencontré un problème technique sur sa voiture avant le départ de la course et qui a forcé son équipe à changer le moteur sur sa Mercedes.

« Ce n’est absolument pas comme ça que je voulais gagner, et je poussais. Je l’ai poussé à la faute [Vettel] et il est sorti et on s’est presque touchés. C’est dommage, mais c’est la course. »

« Pour moi, j’ai pris le virage normalement, mais quand on reprend la piste, on doit le faire de façon sûre, pas sur la trajectoire. »

« Tout ce que je peux dire, c’est que ce n’est pas moi qui ait pris la décision, alors je ne sais pas pourquoi les gens huent. »

Sebastian Vettel doublement pénalisé à Montréal

Non seulement Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final ce dimanche à Montréal, mais le pilote Ferrari a aussi reçu des points de pénalité.

Les commissaires de course du Grand Prix du Canada ont estimé que Sebastian Vettel était revenu sur la piste de façon dangereuse lors de sa sortie de piste au virage 3 du tracé canadien, et lui ont donc infligé une pénalité de cinq secondes, ainsi que deux points sur sa Super-Licence.

Le quadruple champion du monde de Formule 1 a donc déjà reçu sept points de pénalité au total sur une période de douze mois.

Certainement l’image de la saison 2019 !

Furieux d’avoir été pénalisé de cinq secondes pour une petite erreur commise en course, Sebastian Vettel a échangé le numéro accolé aux monoplaces à l’arrivée du Grand Prix du Canada.

L’Allemand s’est loupé au freinage du virage 3 ce dimanche en course, l’obligeant à revenir sur la piste et à couper la trajectoire de Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui.

Pour cette manœuvre, le pilote Ferrari a été pénalisé de cinq secondes, ce qui lui a fait perdre le Grand Prix du Canada, qu’il menait pourtant depuis le départ.

En arrivant sur la zone située sous le podium où les monoplaces sont garées après la course, l’Allemand a pris le panneau numéro 1 qui était positionné devant la Mercedes de Lewis Hamilton pour le placer à l’emplacement où aurait dû se trouver sa Ferrari.

Le geste était fort de la part de Vettel, qui restera pour beaucoup d’observateurs le grand gagnant [ou le grand perdant] de cette septième manche de l’année au Canada.

La FIA explique sa décision de pénaliser Vettel à Montréal

La FIA a expliqué pourquoi Sebastian Vettel a écopé d’une pénalité de cinq secondes ce dimanche au Grand Prix du Canada, ce qui lui a coûté la victoire.

Le pilote Ferrari a tiré tout droit au 49e tour de course ce dimanche en loupant son freinage au virage 3 du tracé montréalais, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes sur son temps final.

En revenant sur la piste, le pilote Ferrari a forcé Lewis Hamilton à freiner et à longer le mur pour éviter le contact, et c’est pour cette raison que l’Allemand a été pénalisé.

« Les commissaires sportifs ont examiné la vidéo et déterminé que la voiture numéro 5 a quitté la piste au virage 3. » peut-on lire dans le compte rendu de la FIA.

« Il a rejoint la piste au virage 4 d’une manière dangereuse et a forcé la voiture 44 [Hamilton] à sortir de la piste. La voiture 44 a dû prendre des mesures d’évitement pour éviter la collision. »

La FIA rappelle à Ferrari et à Sebastian Vettel qu’ils peuvent à tout moment interjeter cette décision en appel.

Au final, Sebastian Vettel termine donc deuxième du Grand Prix du Canada 2019, il pourra se consoler avec le titre de pilote du jour.

Victoire d’Hamilton à Montréal

Lewis remporte le Grand Prix du Canada 2019, en raison d’une pénalité de cinq secondes infligée à Sebastian Vettel, pourtant premier sur la ligne d’arrivée.

Charles Leclerc termine sur la troisième marche du podium, il devance la Mercedes de Valtteri Bottas, alors que Max Verstappen, Daniel Ricciardo, Nico Hulkenberg, Pierre Gasly, Lance Stroll et Daniil Kvyat complètent le top dix.

Lourde pénalité pour Vettel

Alors qu’il était leader de la course, Sebastian Vettel s’est loupé au freinage du virage numéro 3 au 49e tour de course.

Le pilote allemand a réussi à revenir sur la piste après être passé sur l’herbe, obligeant Lewis Hamilton, qui arrivait juste derrière lui, à longer dangereusement le mur pour éviter le contact avec la monoplace de Vettel.

Sebastian Vettel a alors été placé immédiatement sous enquête pour cette manœuvre, et a écopé d’une pénalité de cinq secondes sur son temps final.

Le pilote allemand était très énervé à la radio lorsqu’il entendu qu’il avait reçu cette pénalité : « On est en train de nous voler une victoire. » a t-il lancé à son ingénieur.

Vettel a donc terminé la course en premier, mais il a dû reculer d’une position une fois sa pénalité appliquée.

Problème moteur pour Hamilton avant la course

Rappelons que Mercedes a détecté une fuite hydraulique sur la voiture de Lewis Hamilton avant le départ de la course.

Les mécaniciens de l’équipe ont dû démonter le moteur de sa Mercedes, avant de tout remonter in-extremis avant le départ du Grand Prix du Canada.

Il est impossible de dire si ce problème a eu un impact sur la course du quintuple champion du monde, mais une chose est certaine, le nouveau moteur que Mercedes a introduit ce week-end à Montréal n’a pas apporté la pleine satisfaction avec plusieurs petits problèmes détectés sur les différentes monoplaces motorisées par la firme à l’étoile.

Romain Grosjean se prend l’aileron de Albon dès le départ

Dès le départ de la course, Romain Grosjean a été percuté par un élément de l’aileron avant de Toro Rosso d’Alex Albon. Le Français prenait le départ depuis la quinzième place, il termine la course à la quatorzième position.

Lando Norris abandonne

Le pilote McLaren a dû abandonner ce dimanche au Canada en raison d’une casse mécanique sur la suspension arrière de sa monoplace. Le jeune britannique était alors neuvième au moment de son abandon.

Magnussen se fait remonter les bretelles par son patron

Kevin Magnussen, qui a cassé sa monoplace ce samedi en qualifications, s’est fait remonter les bretelles par son patron lorsqu’il a indiqué à son équipe que sa Haas était tout simplement inconduisible.

Tableau des temps

Vettel pilote du jour à Montréal

Le pilote Ferrari Sebastian Vettel a été élu pilote du jour au Grand Prix du Canada 2019.

Le quadruple champion du Monde a dominé toute la course mais s’est vu infliger une pénalité de cinq secondes par les commissaires suite à une sortie de piste au virage numéro 3.

Le pilote Ferrari finit donc la course à la deuxième place, devancé par son adversaire Lewis Hamilton. Son coéquipier Charles Leclerc est troisième de ce Grand Prix.