Max Verstappen mécontent d’avoir perdu un temps précieux en EL1

Max Verstappen regrette le fait de ne pas avoir pu rouler davantage ce vendredi à Bakou, après l’incident de la plaque d’égout percutée par la Williams de George Russell ce matin en EL1.

Lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote Williams George Russell a percuté une plaque d’égout sur la piste, ce qui a obligé la FIA à annuler la séance pour des vérifications poussées de toutes les plaques se trouvant sur le tracé.

Au final, les pilote n’auront eu ce vendredi que la seconde séance d’essais libres pour travailler, ce qui a rendu la journée plus compliquée pour tout le monde.

« Les gens sont tous préoccupés par la sécurité de la piste, mais cela n’aurait bien-sûr jamais dû arriver. » explique Max Verstappen.

« Non seulement la voiture de Russell a été très endommagée, mais en tant que pilote, nous avons tous perdu d’importantes heures de roulage, ce qui est très ennuyant. »

« Mais bon, nous sommes tous dans le même bateau. La situation est la même pour tous. C’est vrai que nous avons moins de temps de préparation, mais cela rend les choses un peu plus excitantes quelque part. »

« De plus, il est préférable que cela ce soit passé lors de la première séance d’essais libres plutôt qu’à la deuxième, car nous sommes tous concentrés sur la course pendant les EL2. »

Pierre Gasly : « Le sensation avec la voiture est meilleure »

Neuvième au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, Pierre Gasly assure qu’il se sent beaucoup mieux à bord de sa monoplace désormais.

Depuis le début de la saison, Pierre Gasly rencontre plus de difficultés que son coéquipier avec le comportement de sa Red Bull, notamment dans les sorties de virages.

Auteur du neuvième temps le plus rapide ce vendredi à Bakou, le pilote français se dit satisfait du comportement de sa RB15, même s’il admet avoir fait quelques petites erreurs dans les zones de freinage.

« Je suis assez content, même si le freinage était un peu difficile. J’ai dû prendre l’échappatoire à deux reprises. » déclare Pierre Gasly au terme de sa première journée de travail à Bakou.

« De manière générale, la sensation avec la voiture est bien meilleure, surtout avec beaucoup de carburant. Je suis très heureux de la façon dont se comporte la voiture. La simulation de course était un peu compliquée, mais la sensation à bord de la voiture est bien meilleure. »

Malgré quelques petites erreurs lors de la seconde séance d’essais libres ce vendredi, Pierre Gasly ne pense pas que les monoplaces 2019 rendent le circuit urbain de Bakou plus compliqué.

« Le circuit n’est devenu forcément plus difficile à cause des nouvelles voitures. Bakou a toujours été un tracé difficile, parce qu’il s’agit d’un circuit étroit et rapide et avec peu d’adhérence. »

« Il est très facile de vouloir trop en faire et vous n’avez aucune marge d’erreur. Je pense que c’est toujours délicat, mais c’est semblable aux autres années. »

 

Jean-Eric Vergne : « Paris c’est spécial ! »

C’est la deuxième manche de la campagne européenne de la Formule E et l’équipe DS Techeetah est arrivée à Paris en leader du Championnat Teams, grâce à la jolie deuxième place d’André Lotterer à Rome.

Elle peut compter aussi sur le champion en titre, Jean-Eric Vergne, alias “JEV”, qui avait remporté l’édition 2018. Ca fait beaucoup de bonnes raisons de suivre de près l’écurie franco-chinoise samedi sur l’esplanade des Invalides… ou à la télévision. Vous aurez le choix: Canal + Sport, Eurosport 2 ou C8 !

Au soir de ce 4e E-Prix de Paris, le championnat pilotes sera peut-être chamboulé. En tout cas, c’est ce qu’espèrent discrètement les pilotes DS Techeetah: André Lotterer pointe au 3e rang provisoire (62 points), à trois points seulement du leader Jérôme d’Ambrosio (65 points), et JEV est 7e, avec 54 points, donc tout reste possible dans la course au titre.

JEV: « Paris, c’est spécial ! »

« C’est toujours un peu spécial de piloter dans une ville qui compte beaucoup pour vous, surtout avec le concept de la Formule E qui permet de rouler en centre-ville. Après la tragédie de Notre-Dame, ce sera encore plus important pour tout le monde”, a confié “JEV”, 29 ans jeudi, en préambule du 53e E-Prix de l’histoire de la FE.

“Gagner à Paris l’an passé reste l’un des moments les plus marquants de ma carrière. J’espère que je pourrai renouveler l’expérience. C’est forcément l’objectif. «

Le tracé reste inchangé par rapport à l’an dernier, avec 14 virages et 1.920 mètres autour des Invalides. Comme le souligne Mark Preston, le Team Principal de DS Techeetah, « Paris est un autre rendez-vous à part pour nous, car c’est la course nationale de DS et Jean-Éric a grandi ici. »

« Le podium de l’an dernier avait été un moment très spécial, avec un public très nombreux et l’hymne national. Ça ne me déplairait pas de revivre cet instant ! Le championnat reste très serré et nos deux pilotes sont encore dans la course. Nous savions que la seconde partie de la saison promettait d’être excitante et c’est bien le cas. «

Mestelan-Pinon: « Des évolutions payantes »

Pour Xavier Mestelan Pinon, le Directeur Technique de DS Performance, « courir à Paris donne une certaine pression, mais nous abordons ce rendez-vous sereinement car les dernières évolutions apportées à Rome sur notre monoplace, la DS E-Tense FE19, ont été payantes. C’est capital dans ce championnat dont le classement est très serré et disputé« .

Jugez plutôt: les 4 premiers du classement pilotes se tiennent en 4 points, c’est très peu, et les 4 premières équipes ne sont séparées que par 14 points, de DS Techeetah (116 points) à Mahindra et Audi Sport (102), en passant par Virgin (109).

Le mot de la fin est pour André Lotterer, l’autre pilote de chasse de l’écurie franco-chinoise:  » Nous jouons régulièrement aux avant-postes, mais nous sommes surtout concentrés sur le long terme. Je veux gagner et j’espère que ça viendra… Mais le championnat est encore long et il faut être intelligent. Je suis impatient de rouler à Paris, car c’est un peu notre deuxième course à domicile (après la Chine, ndlr) et j’ai hâte de retrouver cette ville si spéciale. »

Retrouvez toute l’actualité du e-Prix de Paris, ainsi que de la Formule E sur FEonly.fr.

EL2 : Avantage Ferrari

Charles Leclerc a signé le meilleur temps de cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan en 1,42.872.

Le pilote Ferrari devance de trois dixièmes la Ferrari de son coéquipier Sebastian Vettel et de six dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton.

Derrière, Max Verstappen, Valtteri Bottas, Daniil Kvyat, Carlos Sainz, Alex Albon, Pierre Gasly et Lando Norris complètent le top dix.

Les équipes ont dû repenser leur programme du vendredi en raison de l’annulation de la première séance d’essais libres de ce vendredi matin, après un incident avec une plaque d’égout percutée par la Williams de George Russell [résumé des EL1 ici]

Daniil Kvyat dans le mur

Daniil Kvyat, qui venait de signer le sixième meilleur temps du jour, est allé percuter le mur avec sa Toro Rosso.

La direction de course a dû agiter le drapeau rouge pour permettre aux commissaires de venir chercher la STR14 du Russe en toute sécurité.

Les dégâts ne semblent pas si importants sur la monoplace de Kvyat, alors que l’impact a eu lieu sur le demi-train avant gauche.

Grosse touchette pour Charles Leclerc

Le pilote Ferrari Charles Leclerc est allé embrasser de façon musclée le mur avec sa monoplace en début de séance [au même endroit que Kvyat]. Le Monégasque a perdu l’arrière de sa SF90, qui a touché le mur avec la roue arrière gauche, tandis que le rebond a renvoyé l’avant de sa monoplace sur le mur également.

Plus de peur que de mal pour Leclerc, qui est rentré au stand dans la foulée pour des vérifications poussées. Cela n’aura toutefois pas empêché le Monégasque de signer le meilleur temps du jour à Bakou.

Lance Stroll dans le mur

Le pilote Racing Point a tiré tout droit au moment où il inscrivait sa monoplace dans un virage à 90°. Le Canadien a hésité une fraction de seconde pour savoir s’il devait tirer tout droit ou s’arrêter net, mais il a finalement choisi de se jeter dans l’échappatoire trop tardivement et n’a pas pu éviter le mur de pneus.

La Racing Point RP19 de Stroll a été bien endommagée à l’avant gauche, ce qui a obligé le pilote canadien à rentrer au stand en dépanneuse.

Une piste très glissante

Beaucoup de pilotes, dont des champions du monde comme Lewis Hamilton ou Sebastian Vettel, ont tiré tout droit à plusieurs reprises lors de cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

La piste est très poussiéreuse en ce début de week-end à Bakou, et le fait de ne pas avoir roulé ce matin lors des EL1 n’a pas arrangé la situation.


Les Renault en fond de classement

Les deux pilotes Renault n’ont pas décollés du fond de classement ce vendredi après-midi. Daniel Ricciardo termine la journée à la quinzième position, tandis que son coéquipier Nico Hulkenberg se classe dix-septième.

Plus de 300 plaques d’égout vérifiées avant les EL2 à Bakou

Après l’incident survenu ce vendredi matin à Bakou lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, les commissaires ont dû vérifier plus de 300 plaques d’égout sur la piste.

Ce vendredi matin lors des EL1, une plaque d’égout s’est dessoudée au passage de la Williams de George Russell, obligeant les officiels à annuler purement et simplement la première séance d’essais libres après seulement quinze minutes de roulage.

Après cet incident, qui a valu à Williams un changement de châssis sur la monoplace de son pilote, la FIA a ordonné aux organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan de contrôler toutes les plaques d’égout se trouvant sur le tracé, soit plus de 300 plaques.

« Les EL1 ont malheureusement été annulés en raison d’une plaque d’égout qui a lâché. Bien que tous les contrôles de sécurité et de réglementation aient été mis en place au préalable. » indiquent les organisateurs de l’épreuve dans un communiqué.

« Cela a été causé par un problème indétectable au niveau de la plaque d’égout et qui n’a été vu que cet après-midi. »

« Nous nous sommes coordonnés avec la FIA pour remplacer cette plaque d’égout et pour vérifier toutes les autres sur le circuit avant que les essais ne reprennent. »

« La sécurité des pilotes est toujours primordiale pour nous et reste notre priorité principale. Avec plus de 300 plaques sur le circuit, ce processus prendra un certain temps. » indiquaient les organisateurs peu après les EL1.

Entre-temps, la Formule 2 a roulé sur le circuit et aucun problème lié aux plaques d’égout n’a été constaté. La FIA a d’ailleurs validé l’heure de début de la seconde séance d’essais libres à 15h00 [heure française].

La Formule 2 débarque sur F1 2019 !

Codemasters a confirmé ce vendredi l’arrivée de la Formule 2 dans son prochain jeu F1 2019, qui sortira au mois de juin prochain.

Après avoir longtemps attendu, c’est la première fois que la Formule 2 débarque dans un jeu de Formule 1, alors que vous pourrez jouer avec tous les pilotes qui composaient la saison 2018 du championnat de Formule 2 dans un premier temps.

Vous pourrez notamment jouer avec des pilotes comme Lando Norris, Alexander Albon ou encore George Russell, qui sont tous les trois désormais passés en Formule 1 depuis le début de l’année.

Codemasters a d’ailleurs annoncé que la saison 2019 de Formule 2 serait disponible en cours d’année par le biais d’un téléchargement gratuit.

Deux voitures de légende

En parallèle de cette annonce, Codemasters a également confirmé la présence de deux voitures historiques qui rejoindront le jeu officiel du championnat du monde de F1 dans la version légende.

Les joueurs pourront prendre le volant de la Ferrari F1-90, ainsi que de la McLaren MP4/5B pilotée par Ayrton Senna et Alain Prost.

Notez que les deux légendes seront également jouables dans le jeu grâce à la modélisation fidèle de Prost et Senna, alors que deux livrées spéciales seront aussi disponibles.

Le jeu officiel de la Formule 1 F1 2019 sortira en France sur PS4, Xbox One et PC le 28 juin prochain, tandis que les joueurs qui auront pré-commandé le jeu pourront l’obtenir trois jours plus tôt.

Le trailer de F1 2019

 

Claire Williams est catégorique : « Williams n’est pas à vendre »

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, a formellement démenti toutes les rumeurs qui courent depuis quelques semaines sur une possible vente de son équipe.

Depuis quelques semaines, des rumeurs suggèrent que Williams est en discussions avec l’homme d’affaires russe Dmitry Mazepin au sujet de la vente de l’équipe à ce dernier.

Interrogée ce vendredi à Bakou, Claire Williams a formellement démenti ces rumeurs et assure que son équipe n’est pas à vendre.

« J’ai vu ces rumeurs, mais je n’y ai prêté que peu d’attention. Je n’ai pas parlé à Mr Mazepin depuis l’année dernière. » assure Claire Williams ce vendredi à Bakou.

« Williams n’est pas à vendre, je suis catégorique à ce sujet et je ne vois pas pourquoi nous le ferions. »

« Dans des moments comme ceux que nous connaissons, des rumeurs émergent toujours. Pour l’instant, nous devons juste enquêter sur ce qui ne va pas. »

Auparavant, l’équipe Williams recevait de l’argent de la part de Lawrence Stroll, milliardaire canadien, mais ce dernier a récemment racheté l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium.

Officiel : Dix places de pénalité pour Giovinazzi à Bakou

Nous vous l’annoncions dès ce jeudi en arrivant sur Bakou, et c’est désormais officiel, Antonio Giovinazzi devra reculer de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le pilote Alfa Romeo a reçu un nouveau boîtier de contrôle électronique sur sa monoplace pour cette quatrième manche de l’année à Bakou et devra donc reculer de dix places sur la grille pour avoir dépassé le quota autorisé par la FIA.

Son coéquipier Kimi Raikkonen reçoit lui aussi un boîtier de contrôle électronique neuf sur sa monoplace, mais le Finlandais reste dans son quota.

Ces changements ont été opérés à la demande de Ferrari, qui est le fournisseur moteur d’Alfa Romeo. Le constructeur italien a estimé que toutes ses écuries clientes [dont Haas] devaient impérativement effectuer ce changement après le problème qui a touché la monoplace de Charles Leclerc à Bahreïn en course.

Nouveau châssis pour la Williams de Russell, qui sera donc privé de EL2

L’équipe Williams a confirmé que George Russell va recevoir un nouveau châssis sur sa monoplace, après que la voiture du Britannique ait été percutée par une plaque d’égout ce vendredi matin lors des EL1 à Bakou.

Cet incident a obligé les officiels à stopper la séance d’essais libres 1 du Grand Prix d’Azerbaïdjan après seulement quinze minutes de roulage.

Après avoir examiné attentivement les dégâts sur la monoplace de George Russell, l’équipe Williams a rapidement confirmé qu’elle devrait changer le châssis de la FW42 du Britannique.

« En raison de dommages causés par la plaque d’égout, la voiture de George Russell doit recevoir un nouveau châssis. » déclare l’équipe Williams ce vendredi à Bakou.

« Par conséquent, en raison de la réglementation, il ne pourra plus prendre la piste avant les essais libres 3 de samedi. »

En effet, la réglementation oblige les commissaires de course à examiner de nouveau la monoplace de George Russell avant que ce dernier ne puisse prendre la piste. Ce contrôle technique obligatoire ne pourra pas être effectué avant les EL2 programmés cet après-midi.

C’est un début de week-end difficile pour George Russell, qui est arrivé à Bakou ce jeudi en petite forme en raison d’une infection contractée lors de la dernière course en Chine.

Claire Williams déplore une situation « inacceptable »

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, ne cachait pas son agacement ce vendredi matin à bakou, après qu’une plaque dégoût mal boulonnée ait obligé la FIA à annuler la première séance d’essais libres.

Au passage de la Williams de George Russell, une plaque d’égout s’est arrachée et est venue percuter le fond plat de la monoplace du Britannique.

Russell a aussitôt garé sa FW42 sur le côté de la piste, avant qu’une dépanneuse ne vienne chercher sa voiture.

Mais cette dépanneuse a laissé le bras de sa grue en l’air et a percuté une passerelle positionnée au dessus de la piste, ce qui a obligé la FIA à annuler la séance pour que les commissaires puissent contrôler la passerelle, ainsi que toutes les plaques d’égout du circuit.

« Je n’ai pas encore discuté avec George, mais il a l’air d’aller bien d’après ce que j’ai pu voir. » a déclaré Claire Williams peu après l’incident.

« Je pense cependant que la voiture a beaucoup de dégâts. Nous avons pu voir sur les images que tout est cassé, cela ne nous aide pas vraiment pour le moment. »

« C’est au circuit de s’assurer que les plaques d’égout sont correctement boulonnées. Ce n’est tout simplement pas acceptable. »

« Les dégâts que cela a causé pourraient nous mettre en difficulté cet après-midi, et nous aurons peut-être besoin d’un autre châssis. Ce n’est pas comme ça que devraient être les circuits de Formule 1. »

EL1 : Séance annulée

La première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaîdjan a été tout simplement annulée après quelques minutes à la suite de plusieurs incidents en chaîne.

Pau après le début de la séance, la FIA a décidé de stopper les EL1 avec un drapeau rouge en raison d’un premier incident avec la monoplace de George Russell, tandis que d’autres événements en chaîne ont obligé la FIA à stopper purement la séance.

La Williams de Russell percutée par une plaque d’égout

Situation très dangereuse lorsque la Williams de George Russell a été très endommagée lors de son passage sur une plaque d’égout mal soudée.

Le pilote britannique roulait en ligne droite lorsqu’une plaque d’égout s’est soulevée sous le fond plat de sa monoplace, endommageant sévèrement celle-ci.

Russell n’a pas compris ce qu’il se passait sur le coup et a tout de suite immobilisé sa monoplace sur le côté de la piste, obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge durant de longues minutes.

Cette situation est connue puisque déjà au Grand Prix de Monaco il y a quelques années, une plaque d’égout s’était dessoudée juste devant la McLaren de Jenson Button, alors que plus récemment, la Haas de Romain Grosjean a percuté une plaque d’égout en Malaisie.


Des erreurs en série de la part des commissaires

Après l’arrêt de la séance, la dépanneuse des commissaires de piste est arrivée sur les lieux pour prendre en charge la Williams de George Russell. Mais quelques instants plus tard, cette dépanneuse a percuté une passerelle avec sa grue, tandis que le vérin hydraulique de la grue s’est mis à fuir sur la monoplace de Russell encore posée sur le plateau du camion.

Une seconde dépanneuse a donc dû venir dépanner la dépanneuse, qui n’était plus utilisable après avoir percuté la passerelle.

Entre-temps, la FIA et les commissaires de piste ont décidé de revoir toutes les fixations de toutes les plaques d’égout du circuit, ainsi que de la passerelle percutée par la dépanneuse.

Les équipes de F1 ont donc perdu cette première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan et devront attendre la seconde séance programmée ce vendredi après-midi à Bakou pour commencer à travailler.

Pierre Gasly : « C’est formidable d’avoir Max à mes côtés »

Pierre Gasly admet que la présence de Max Verstappen à ses côtés chez Red Bull Racing l’aide beaucoup dans son travail au quotidien pour essayer de dompter sa RB15.

Le pilote français Pierre Gasly est un peu plus en difficulté que son coéquipier depuis le début de la saison, notamment parce qu’il n’arrive pas à contrôler efficacement l’arrière de sa monoplace en sortie de virage.

Gasly accuse un certain retard sur Verstappen sur l’exercice d’un tour rapide, mais le Normand a tout de même fait de grands progrès entre la première course de l’année à Melbourne et le Grand Prix de Chine où il a terminé sixième.

« C’est formidable pour moi d’avoir Max à Mes côtés. Il est non seulement le pilier de l’équipe, mais en plus il m’aide beaucoup. » déclare Pierre Gasly.

« Entre autres, il me montre ce que je peux faire pour exploiter tout le potentiel de la voiture. C’est certain qu’il se sent plus à l’aise que moi dans la voiture. »

« Je pense aussi que le fait que je vienne de Toro Rosso fait que je dois changer certaines choses dans ma façon de piloter pour m’adapter au mieux aux caractéristiques de la voiture, et je pense qu’après les choses iront mieux. »

« Il y a certaines choses que je dois changer de mon côté, il y a certaines choses que nous savons pour pouvoir faire en sorte d’améliorer la voiture. Mais de façon générale, je pense que c’est la même chose pour tout le monde, il est difficile d’en tirer le maximum. »

George Russell se remet d’une infection contractée en Chine

Le pilote Williams George Russell est bien présent dans le paddock de Bakou ce vendredi matin et devrait normalement pouvoir prendre les commandes de sa monoplace pour les premiers essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

Le Britannique a brillé par son absence en conférence de presse ce jeudi à Bakou en raison d’une infection contractée lors de la dernière course en Chine.

L’équipe Williams nous a confirmé que Russell pourrait bien prendre la piste ce vendredi matin pour les EL1, même si le pilote se sent encore un peu fatigué.

Si jamais George Russell ne pouvait pas piloter sa Williams ce week-end, l’équipe britannique se retrouverait face à un problème puisque son pilote de réserve officiel, Nicholas Lattifi, n’est pas éligible à la Super Licence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter une Formule 1 en Grand Prix.

Il reste cependant une autre option pour Williams, qui pourrait décider de faire rouler Luca Ghiotto, qui évolue actuellement en Formule 2 et qui a déjà fait un test pour Williams il y a quelques mois de cela.

La Clio Cup s’invite au Grand Prix de France !

Dans le cadre du Grand Prix de France de Formule 1 (21-23 juin), Renault Sport Racing proposera une épreuve exceptionnelle sur le Circuit Paul Ricard aux concurrents engagés en Clio Cup.

À l’occasion du Grand Prix de France de F1, Renault Sport Racing organise un rendez-vous unique destiné aux participants des Clio Cup nationales et régionales. Il est ainsi proposé aux concurrents engagés en Clio Cup France, Italie, Espagne, Asie, Royaume-Uni, Europe centrale et Moyen-Orient de s’inscrire à un Clio Cup Open formé autour d’une séance d’essais libres, d’une qualification et de deux courses de prestige sur les terres du constructeur français.

La Clio Cup, qui évoluera sous les yeux des meilleurs pilotes du monde et des catégories phares du sport automobile international avec le Championnat du Monde FIA de Formule 1 et les Championnats FIA de Formule 2 et de Formule 3, sera la seule discipline non-monoplace à prendre le départ lors du week-end du Grand Prix de France 2019.

Partenaire privilégié du Grand Prix de France depuis son retour au calendrier, le Groupe Renault avait déjà renouvelé pour une seconde année de suite son soutien envers l’un des plus gros événements sportifs de l’Hexagone, avec pour toile de fond le quarantième anniversaire de la première victoire de Renault en Championnat du Monde de Formule 1.

Cette épreuve de Clio Cup vient ainsi compléter un dispositif articulé en plusieurs volets promotionnels, à l’image de la tournée de démonstrations se tenant dans plusieurs villes françaises du 6 avril au 12 mai.

Héritière des coupes monomarques créées par le lancement de la Coupe R8 Gordini en 1966, la Clio Cup a fondé son succès sur une recette simple – performances, fiabilité et accessibilité – pour offrir des grilles particulièrement fournies et propices aux duels à la photo-finish !

Comme toujours, Renault Sport Racing œuvrera à favoriser les liens entre les spectateurs et les différents acteurs de cette épreuve pour que chacun puisse vivre une expérience inoubliable.

« Nous sommes ravis de contribuer à la programmation toujours plus riche du Grand Prix de France et d’être aux côtés de notre écurie de Formule 1 durant ce week-end. » explique Benoit Nogier, directeur commercial racing de Renault Sport Racing.

« Cela permettra de plus au public d’assister à des courses intenses et animées et de profiter de l’accessibilité inscrite dans les gènes de la Clio Cup. »

« Pour nos concurrents, il s’agit également d’un rendez-vous exceptionnel organisé dans le cadre de l’un des plus grands événements sportifs au monde. Nous sommes impatients de les voir nombreux à se défier dans le Var pour démontrer l’étendue de leur talent et de notre savoir-faire en matière de sport automobile. »

Programme Prévisionnel 
Vendredi 21 juin 2019 
08h30 – 09h00 : Essais libres
Samedi 22 juin 2019 
09h20 – 09h50 : Qualifications
18h15 – 18h45 : Course 1
Dimanche 23 juin 2019 
09h00 – 09h30 : Course 2

Verstappen : « Ferrari a trouvé quelque chose d’énorme avec son moteur »

Le pilote Red Bull Max Verstappen a admis que le mode moteur haute puissance de Honda valait « quelques dixièmes » en qualifications, mais souligne les grands progrès effectués par Ferrari.

Erratum : Une coquille s’est glissée dans le titre de l’article qui était intitulé précédemment « Honda a trouvé quelque chose d’énorme avec son moteur ». Nous avons malencontreusement écrit Honda, alors que Max Verstappen parlait de Ferrari.

Selon Max Verstappen, le motoriste japonais Honda a fait de grands progrès en qualifications grâce à son « party mode » comme l’appellent les Britanniques, mais le Hollandais a aussi admis que c’est Ferrari qui avait effectué  le plus grand  pas en avant.

« Je pense que nous sommes plus proches de Mercedes, même s’il est difficile de dire si c’est mieux, parce que tout le monde s’améliore constamment. » explique Verstappen ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Je pense que nous sommes un peu plus compétitifs en course, alors qu’en qualifications, il n’y a que Ferrari qui arrive à se démarquer. »

« Franchement c’est énorme, ils ont trouvé quelque chose avec leur moteur [chez Ferrari] qui fonctionne vraiment. C’est donc une bonne nouvelle car cela incite encore plus Honda à travailler encore plus dur que ce qu’ils font actuellement. »

Une Spec 2 en approche chez Honda

Max Verstappen, tout comme son coéquipier Pierre Gasly et les deux pilotes Toro Rosso, bénéficieront de la Spec 2 du moteur Honda ce week-end à Bakou.

Cette évolution devrait permettre à Red Bull de gagner environ deux dixièmes sur l’exercice d’un tour rapide en qualifications, mais pour Verstappen ce n’est pas le plus important.

« De notre côté, ce qui est vraiment important c’est que nous puissions maximiser le résultat à tout moment. Nous avons été troisième et deux fois quatrième [depuis le début de la saison] sans rencontrer de problème. C’est parfois plus important que d’obtenir un dixième. »

Antonio Giovinazzi va « Faire le maximum » malgré une pénalité de grille

Antonio Giovinazzi n’a pas perdu sa motivation à la veille de la quatrième manche de la saison 2019 et ce, malgré une pénalité de grille de dix positions dont va écoper l’Italien à Bakou.

Le pilote Alfa Romeo Antonio Giovinazzi va devoir reculer de dix positions sur la grille de départ ce week-end à Bakou après que son équipe ait décidé de monter un boitier de contrôle électronique neuf sur sa monoplace.

Il s’agit pour le pilote italien du troisième boîtier neuf depuis le début de la saison, ce qui se traduira par une pénalité de dix positions sur la grille de départ du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

« Nous sommes arrivés à Bakou avec le but de faire le maximum. Notre pénalité rend les choses un peu plus difficiles, mais nos objectifs restent les mêmes. » affirme Antonio Giovinazzi ce jeudi à Bakou.

En changeant le boîtier électronique sur ses deux monoplaces ce week-end, Alfa Romeo s’est conformée à la recommandation de son fournisseur de moteur Ferrari, qui a demandé à ses écuries clientes de remplacer ce boîtier électronique dès le Grand Prix de Chine.

L’équipe Haas, qui est également motorisée par Ferrari, a décidé d’effectuer ce changement de boîtier au Grand Prix de Chine, mais Alfa Romeo n’a pas pu effectuer ce changement en raison de problèmes liés à l’installation.

Cela aura coûté très cher à l’équipe puisque Antonio Giovinazzi n’a tout simplement pas pu participer à la séance de qualifications à Shanghai et dû prendre le départ de la course depuis la dernière ligne sur la grille.

Charles Leclerc pourrait désobéir à certaines consignes de Ferrari

Charles Leclerc assure qu’il a tout à fait compris pourquoi Ferrari lui a demandé de laisser passer son coéquipier au Grand Prix de Chine.

Le jeune monégasque Charles Leclerc a dû laisser passer Sebastian Vettel au Grand Prix de Chine sur ordre de son équipe, alors que le pilote Ferrari ne semblait pas ralentir la monoplace de Vettel en course.

Malgré son incompréhension, Charles Leclerc s’est exécuté immédiatement, mais sa frustration à l’arrivée de l’épreuve était visible sur son visage.

Avec du recul, Charles Leclerc affirme avoir compris pourquoi son équipe lui a imposé cette consigne à Shanghai, cependant, le pilote Ferrari admet qu’il pourrait désobéir lors d’une prochaine consigne suivant la situation.

« De toute évidence, il y aura toujours des consignes d’équipe en Formule 1. » souligne Charles Leclerc ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Cela dépendra de la situation, mais dans certaines situations, j’y obéirai. » ajoute le pilote monégasque.

« J’en ai parlé avec lui [Mattia Binotto, directeur sportif de la Scuderia Ferrari] et la réponse est toujours la même : Ils doivent prendre une décision depuis le muret des stands et ils ont plus de données que moi dans la voiture, donc, nous verrons bien dans le futur comment ça se passera. »

« Bien-sûr, c’est frustrant lorsque vous êtes dans la voiture et que l’on vous demande de laisser passer un autre pilote. C’est frustrant pour quiconque reçoit une telle consigne. »

« Par contre, je comprends parfaitement. Seb [Vettel] en est à sa cinquième année avec Ferrari, il a remporté quatre championnats du monde, alors que je n’en suis qu’à ma seconde année en F1. »

« Je pense que j’ai encore beaucoup de choses à prouver. C’est maintenant à moi de décider de faire le meilleur travail possible dans la voiture pour prouver à l’équipe ce dont je suis capable. »

« Je pense que je dois juste continuer à faire ce que je fais, en essayant de m’améliorer et j’espère que cela changera bientôt. »

Helmut Marko affirme que la mise à jour de Honda fera moins de 20 chevaux

Red Bull Racing et Toro Rosso bénéficieront d’une unité de puissance développée pour le Grand Prix d’Azerbaïdjan, mais le gain réel de cette mise à jour du moteur Honda n’est pas encore connu.

Il y a quelques jours, nous vous rapportions que Honda allait introduire une mise à jour ce week-end à Bakou, permettant au moteur de Honda de gagner environ 20 chevaux selon nos informations.

Mais le conseiller Motorsport de Red Bull, Helmut Marko, n’a pas voulu confirmer le chiffre exacte concernant cette mise à jour, affirmant au passage qu’elle fera moins de 20 chevaux.

« Les 20 chevaux mentionnés récemment ne sont pas corrects. » affirme Helmut Marko ce jeudi dans le paddock de Bakou.

« Ce sera moins que cela, mais nous pourrons pousser le moteur plus longtemps sans compromettre la fiabilité de l’unité de puissance. »

Honda a en effet confirmé ce mercredi que sa mise à jour introduite ce week-end à Bakou [la Spec 2] permettra un gain en terme de fiabilité et de durabilité des pièces.

« Ce week-end, nous présenterons la version Spec 2 de notre moteur à combustion interne (ICE) dans les quatre voitures dès le début du week-end. »  a confirmé Toyoharu Tanabe, le directeur technique de Honda.

« L’une des raisons pour lesquelles nous l’introduisons pour cette course est que nous avons constaté que le problème qui a touché l’unité de puissance de Daniil Kvyat en Chine était dû à un problème de contrôle de la qualité. »

« Les principaux avantages de cette Spec 2 sont une durabilité et une durée de vie améliorées et une meilleure fiabilité. Elle offre également une légère amélioration des performances. »

George Russell absent de la conférence de presse à Bakou

Le pilote Williams George Russell n’a pas pu participer à la conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Bakou pour des raisons médicales.

Rien de grave pour le jeune britannique, qui devrait être derrière le volant de sa monoplace dès ce vendredi pour la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.

George Russell est en réalité souffrant depuis quelques jours déjà, et c’est donc en toute logique que l’équipe Williams lui a permis de ne pas participer à la conférence de presse ce jeudi à Bakou pour qu’il puisse se reposer avant d’entamer son week-end de course.

Si jamais George Russell ne pouvait pas piloter sa Williams ce week-end, l’équipe britannique se retrouverait face à un problème puisque son pilote de réserve officiel, Nicholas Lattifi, n’est pas éligible à la Super Licence, sésame pourtant obligatoire pour pouvoir piloter une Formule 1 en Grand Prix.

Newey admet que les critiques de Red Bull sur Renault faisaient partie d’une stratégie

Le directeur technique de Red Bull Racing, Adrian Newey, admet que les critiques portées à l’égard de Renault à la fin de la relation entre les deux entités n’était pas très pro.

Renault, qui était le motoriste de Red Bull depuis douze ans, et l’équipe de Milton Keynes ont décidé d’un commun accord de se séparer à la fin de la saison 2018, après deux dernières années compliquées pour les deux parties.

La relation entre Renault et Red Bull s’est tendue au cours des deux dernières années, notamment parce que Red Bull Racing a volontairement et publiquement critiqué le moteur Renault.

Avec un peu de recul, le directeur technique de l’équipe Red Bull Racing admet que ce n’était pas très professionnel, mais le Britannique assure qu’il s’agissait d’une stratégie pour forcer Renault à améliorer son moteur.

« Nous pensions qu’ils ne nous traitaient pas d’une bonne manière, il y a eu un changement dans la direction de Renault Sport Racing en 2016 et ils ont complétement changé d’attitude. » explique Adrian Newey, directeur technique de Red Bull Racing.

« La relation s’est détériorée et les deux dernières années ont été un mariage raté. Nous étions un couple divorcé vivant encore dans la même maison. »

« C’était un long mariage, avec un long chemin avant le divorce. Nous avons commencé à critiquer le moteur Renault dans les médias et vous pouvez dire que cela n’était pas professionnel de notre part car c’est le cas. »

« Mais il y avait un objectif, nous voulions obliger Renault à s’impliquer davantage, mais notre stratégie a envenimé la relation avec Renault. »