EL1 : Net avantage pour Ferrari

Sebastian Vettel a signé le meilleur temps de la première séance d’essais libres du Grand Prix de Chine au volant de sa Ferrari en 1,33.911, le pilote allemand devance de deux dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton et de deux dixièmes la Ferrari de Charles Leclerc.

Derrière, Max Verstappen, Valtteri Bottas, Daniel Ricciardo, Pierre Gasly, Daniil Kvyat, Lance Stroll et Romain Grosjean complètent le top dix.

Au terme de cette première séance d’essais libres du Grand Prix de Chine, Ferrari semble avoir un net avantage sur Mercedes puisque les deux pilotes de la Scuderia ont signé leur meilleur temps avec des gommes médiums montées sur leur monoplace, tandis que les deux pilotes Mercedes ont signé leur tour rapide en pneus Tendres.

Problème moteur sur l’Alfa Romeo de Giovinazzi

Le pilote Alfa Romeo n’a pas effectué un seul tour ce vendredi matin en raison d’un problème technique détecté sur sa monoplace.

Les mécaniciens de l’équipe Alfa Romeo ont passé la quasi totalité de la séance à essayer de régler ce problème [inconnu pour le moment], mais finalement, l’équipe a décidé de démonter l’unité de puissance montée sur la C38 en toute fin de séance.

Confirmation du changement de moteur pour Hulkenberg

Comme nous vous en parlions ce jeudi, Renault a décidé de monter une unité de puissance neuve sur la monoplace de Nico Hulkenberg pour cette troisième manche de l’année à Shanghai.

Le pilote Renault utilise donc son second moteur de la saison, après une panne subie à Bahreïn il y a quinze jours, qui l’a obligé à abandonner en fin de course.

Le coéquipier de Nico Hulkenberg, Daniel Ricciardo, bénéficie pour sa part d’un nouveau MGU-K, tout comme la McLaren de Lando Norris, qui est elle aussi équipée d’un moteur Renault.

Rendez-vous désormais à 08h00 [heure française] pour vivre la seconde séance d’essais libres du Grand Prix de Chine.

Ye Yifei rejoint la Renault Sport Academy

Renault Sport Racing a officialisé l’arrivée du pilote chinois Ye Yifei au sein de la Renault Sport Academy.

L’annonce a été faite sur le circuit international de Shanghai lors d’un événement médiatique et VIP organisé en préambule du Grand Prix de Chine.

À dix-huit ans, le natif de Xi’an (Chine) s’est illustré comme l’un des talents les plus prometteurs des catégories de promotion. Yifei a commencé le karting à dix ans avant d’enlever deux sacres nationaux.

À peine âgé de 14 ans, il s’est installé en Europe pour « s’attaquer » à la monoplace. En 2016, Yifei est devenu le premier ressortissant chinois à remporter un titre international en étant sacré Champion de France F4 avec quatorze succès, dix-sept meilleurs tours en course et dix pole positions à son actif.

D’autres records ont suivi lors de son passage en Formule Renault Eurocup et Formule Renault NEC en 2017. L’an dernier, Yifei s’est classé troisième de la Formule Renault Eurocup grâce à deux victoires, dix podiums, une pole position et trois meilleurs tours en course.

Yifei retrouvera son concitoyen Guanyu Zhou au sein de la Renault Sport Academy. Son arrivée démontre une fois de plus que Renault croit fermement en l’avenir du sport automobile en Chine et est déterminé à repérer, soutenir et former les talents chinois pour atteindre la F1, un rêve couvé par 1,4 milliard de Chinois.

Les Français Anthoine Hubert et Victor Martins, le Danois Christian Lundgaard, le Britannique Max Fewtrell et le Brésilien Caio Collet complètent la promotion 2019 de la Renault Sport Academy.

« Nous observons Ye Yifei depuis un certain temps. Il nous a impressionné par ses résultats dans toutes les catégories, mais aussi par sa capacité à s’intégrer dans n’importe quel environnement sportif ou culturel. » explique Cyril Abiteboul, le directeur général de Renault Sport Racing.

« Nous pensons qu’un futur prometteur l’attend et nous avons hâte de le guider dans les prochaines étapes de sa carrière et de sa progression. Nous sommes également ravis de pouvoir promouvoir davantage les intérêts chinois dans le sport automobile avec nos partenaires Renault Chine et DRAC. »

Giovinazzi veut faire oublier la Chine 2017 en marquant ses premiers points

Antonio Giovinazzi a déclaré qu’il souhaitait oublier le triste souvenir du Grand Prix de Chine 2017 durant lequel le pilote italien a crashé sa Sauber à deux reprises.

Il y a deux ans, Antonio Giovinazzi faisait ses débuts en F1 au volant de la Sauber de Pascal Wehrlein, qui s’était blessé au cours de l’hiver et qui ne pouvait donc pas participer aux deux premières courses de la saison 2017 avec son équipe.

Sauber a donc appelé à la rescousse Antonio Giovinazzi, mais l’Italien a été victime de deux crashs lors de sa seconde course en Chine et n’a plus couru en Grand Prix jusqu’à ce qu’il devienne pilote titulaire pour Alfa Romeo cette année.

Interrogé ce jeudi à Shanghai pour savoir s’il avait tourné la page de cet épisode douloureux pour lui, le pilote italien assure qu’il n’y pense plus et veut marquer ses premiers points en F1 ce week-end.

« J’étais certain que cette question me serait posée, pendant les qualifications ça s’est passé dans le dernier virage, mais pendant la course, l’aquaplaning était au rendez-vous et je ne pouvais rien faire. » a expliqué Antonio Giovinazzi ce jeudi à Shanghai.

« Je pense que c’est du passé maintenant, bien-sûr, ce n’était pas le meilleur week-end pour moi, mais c’était juste une expérience de mon côté. »

« C’est arrivé, je ne pense pas l’oublier, parce que ça s’est passé, mais c’est quelque chose qui m’a rendu meilleur je dirais. »

« Désormais, je suis dans une situation différente. J’ai fait deux Grands Prix en tant que pilote officiel, et j’ai effectué des essais hivernaux, donc, la situation est différente. »

« J’ai hâte de prendre part à ce week-end de course, et après Melbourne et Bahreïn où j’étais vraiment proche d’obtenir des points, l’objectif pour ce week-end est d’obtenir mes premiers points en F1. »

« Je ne connaissais pas bien l’équipe, ce n’était pas ma voiture [en 2017], mais maintenant, je suis juste plus confiant. »

Moteur neuf pour Hulkenberg et MGU-K neuf pour Ricciardo et Norris

Nico Hulkenberg a confirmé ce jeudi qu’il avait eu le droit à un second moteur neuf pour la troisième manche de la saison à Shanghai.

Tout comme son coéquipier, le pilote Renault a dû abandonner il y a quinze jours au Grand Prix de Bahreïn en raison d’un problème mécanique dans les derniers tours de course.

Une panne similaire à celle qui a touché la McLaren de Carlos Sainz au Grand Prix d’Australie et qui a obligé Renault à changer l’unité de puissance de l’Espagnol pour le Grand Prix de Bahreïn.

Pour cette troisième manche de l’année donc, Hulkenberg recevra un moteur neuf, tandis que les monoplaces équipées du moteur Renault de Daniel Ricciardo et Lando Norris recevront un MGU-K neuf.

« Nous avons travaillé sur la fiabilité pour maîtriser la situation. C’est vraiment dommage que nous ayons raté un bon résultat, mais c’est comme ça. » a expliqué Nico Hulkenberg ce jeudi à Shanghai.

« Pour moi, il s’agissait d’une casse au niveau de l’unité de puissance, nous avions un problème, et c’est pour cela que j’en suis à mon second moteur. »

« Depuis le début de la saison, il y a eu d’autres problèmes sur le MGU-K et ici, il a été revu sur tous les moteurs Renault. Nous sommes confiants que les problèmes que nous avons eu ont été réglés, mais il reste encore du travail pour améliorer les choses. »

Ecclestone : « Beaucoup de personnes sous-estiment Vettel »

L’ancien grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, pense que beaucoup de gens sous-estiment les capacités à se relever de Sebastian Vettel, après l’erreur commise par l’Allemand au Grand Prix de Bahreïn.

Lors de la dernière course, Sebastian Vettel a craqué sous la pression de Lewis Hamilton est a fait un tête-à-queue en pleine course.

Au final, le pilote Ferrari a tout de même réussi à sauver les meubles et terminera le Grand Prix de Bahreïn à la cinquième position, mais le quadruple champion du monde a dû essuyer de nombreuses critiques au lendemain de la course, notamment en Italie où la presse s’est déchaînée sur lui.

Mais selon Bernie Ecclestone, qui connaît très bien Sebastian Vettel, le pilote allemand va se ressaisir et reviendra certainement plus fort.

« La Formule 1 a besoin d’un Vettel qui gagne. Il a une mentalité de vainqueur, et de nombreuses personnes sous-estiment Sebastian Vettel. » a déclaré Ecclestone à Sport Bild.

« Il se défendra à sa manière, et je ne vois aucune raison pour qu’il ne puisse pas rivaliser avec Lewis Hamilton pour battre le record des sept titres mondiaux détenus par Michael Schumacher. »

Après les deux premières courses de l’année, Sebastian Vettel occupe la cinquième position au classement des pilotes avec 22 points inscrits. Son coéquipier Charles Leclerc est quatrième avec 26 points.

Le classement constructeurs ne reflète pas la réalité selon Toto Wolff

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, souligne que le classement du championnat du monde ne reflète pas la vérité en ce début de saison.

Mercedes occupe la première place au championnat des constructeurs avec 87 points marqués en deux courses, ce qui est presque le maximum possible.

Mais le patron de l’équipe du constructeur allemand assure que le bilan après les deux premières courses de l’année n’offre pas une image réaliste de la situation.

« Après deux courses, il peut sembler que nous soyons en position de force avec 87 points, soit un de moins que le maximum. » explique Toto Wolff.

« Mais le classement ne raconte pas tout. La vérité est que nous n’avons pas été aussi performants que nos concurrents directs lors des qualifications et de la course à Bahreïn. »

« La Ferrari était beaucoup plus rapide dans les lignes droites, ce qui représentait plusieurs dixièmes sur un tour. Cependant, ne dit-on pas que pour terminer premier, il faut d’abord terminer ? »

« La combinaison des solides performances de l’équipe, de la fiabilité de nos systèmes et du dynamisme de nos pilotes nous a assuré le doublé. »

« Le défi auquel nous sommes confrontés ne nous intimide pas, il est réjouissant. Nous allons essayer d’exercer une pression, maximiser nos opportunités et continuer à travailler dur pour développer notre package. »

« Nous avons vu des courses excitantes jusqu’à présent cette saison et nous sommes impatients d’assister au prochain combat à Shanghai. »

Hamilton pense que Ferrari s’est améliorée dans plusieurs domaines

Lewis Hamilton admet qu’il compte sur son équipe Mercedes pour essayer de dépasser Ferrari, après que l’équipe du constructeur allemand ait reconnu que la Scuderia possédait un net avantage en ligne droite.

A Bahreïn, Ferrari a largement dominé l’équipe Mercedes tout au long du week-end, même si paradoxalement, c’est bien Mercedes qui a signé un doublé le dimanche avec une victoire pour Lewis Hamilton et une seconde position pour Valtteri Bottas.

Après la course, Toto Wolff, le directeur de l’équipe Mercedes, a reconnu que Ferrari était beaucoup plus rapide que Mercedes dans les lignes droites, mais selon Hamilton, le secret de la vitesse affichée par Ferrari ne réside pas que dans la puissance de son moteur.

Pour le quintuple champion du monde, Ferrari a tout simplement réussi à exceller dans plusieurs domaines différents tout au long du week-end à Bahreïn, et bien que la Scuderia a été trahi par un manque de fiabilité le dimanche, Lewis Hamilton estime que Mercedes va devoir réagir très vite.

« C’est impressionnant à voir, cela signifie simplement que nous devons travailler sur d’autres domaines pour essayer de tirer davantage de performance de la voiture. » explique Hamilton ce jeudi à Shanghai.

« Mais ma confiance, notre concentration et notre objectif n’ont pas baissé, et je suis toujours confiant que nous pourrons en extraire davantage au cours du week-end. »

« Ce n’est pas seulement une question de vitesse en ligne droite, mais aussi dans les virages. Une question de performance, de fiabilité, de mécanique, d’approche du week-end, etc.. »

Sergio Perez aurait bien voulu courir dans les années 70 en F1

Sergio Perez a reconnu qu’il aurait bien voulu être pilote de Formule 1 à une autre époque que la sienne, alors que la F1 fêtera ce week-end à Shanghai la 1000e course depuis la création du championnat du monde en 1950.

Le pilote mexicain admet qu’il aurait bien voulu participer au championnat du monde dans les années 60 ou 70, lorsque la performance dépendait davantage du pilote que de la voiture.

Perez regrette qu’avec l’évolution technologique, les pilotes ont perdu de leur pertinence et estime que sa carrière en Formule 1 a été peut-être un peu trop conditionnée par les monoplaces qu’il a pu piloter.

« Le rythme auquel la technologie évolue fait peur, les choses vont beaucoup changer, mais j’espère que certaines choses continueront. » a déclaré Sergio Perez ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix de Chine.

« Je pense que dans quelques années, les voitures seront complétement électriques, mais j’espère aussi que le pilote continuera à avoir toute son importance, mais cela dépendra beaucoup des équipes. »

« Dans les années 60 à 70, la Formule 1 était très amusante, mais aussi très dangereuse. En fonction du risque que vous preniez, vous pouviez faire une différence et tout au long de ma carrière, j’ai eu des voitures qui ont fait une différence. »

A l’occasion de la 1000e course de l’histoire du championnat du monde de Formule 1, Sergio Perez jette un coup d’œil dans le passé et est revenu sur le tout premier Grand Prix de F1 qu’il a pu regarder à la télévision.

« La première course de Formule 1 que j’ai regardé remonte à 1994, lors de l’accident d’Ayrton Senna. » explique le pilote Racing Point.

« Je ne comprenais par ce qu’il se passait, parce que dans mon pays, la Formule 1 ne signifiait pas grand chose, il était donc très difficile d’y accéder. »

« Cela faisait longtemps qu’il n’y avait plus de pilote mexicain, mais j’ai toujours voulu être un pilote de F1, et très jeune, je suis venu en Europe pour me battre, alors que lorsque j’étais enfant, je devais me lever très tôt au Mexique pour regarder les courses. Je me souviens même avoir vu Kimi Raikkonen courir. »

Portrait : Alex Lynn, le retour !

L’écurie Jaguar Racing est arrivée à Rome avec un nouveau pilote, le Britannique Alex Lynn, déjà vu en GP3, GP2 et F1, comme pilote d’essai chez Lotus et Williams, et en Formula Echez Virgin, mais sans grand résultat (16e de la saison 2017/18).

Pirelli a choisi ses gommes pour favoriser le spectacle à Shanghai

Pirelli s’attend à ce que le Grand Prix de Chine soit très disputé ce week-end à Shanghai, notamment grâce à sa sélection de pneumatiques très similaire à celle de l’année dernière.

Le manufacturier unique de la Formule 1 a mis à disposition des équipes les pneus C2, C3 et C4 ce week-end à Shanghai, ce qui devrait permettre aux écuries d’opter pour différentes stratégies en course ce dimanche.

« En 2018, ce fut la première course avec un saut dans la nomination des gommes : Un choix qui a permis de vivre un Grand Prix passionnant en mettant l’accent sur la stratégie. » explique Mario Isola, responsable de la compétition chez Pirelli.

« Les composés C2, C3 et C4 nominés cette année sont à peu près équivalents aux Médiums, Tendres et ultra-Tendres choisis l’an dernier pour cette course. »

« Nous espérons que ce choix permettra de vivre un Grand Prix aussi intéressant avec des stratégies différentes. Shanghai est un circuit assez complet, et c’est donc un bon test pour les voitures et les pneus, tout en offrant de nombreuses possibilités de dépassement. »

« Nous espérons que ce sera un week-end mémorable, durant lequel nous célébrerons la 1000e course de l’histoire de la Formule 1. »

Kubica s’attend à rencontrer des difficultés pour régler sa voiture en Chine

Robert Kubica s’attend à rencontrer quelques difficultés ce week-end pour trouver les bon réglages de sa monoplace sur le circuit international de Shanghai.

Le pilote polonais Robert Kubica sait que les caractéristiques techniques du circuit de Shanghai sont un vrai casse-tête pour les équipes, qui ont du mal à trouver le bon réglage sur leur monoplace en raison d’un nombre important de virages qui sont tous très différents.

« Nous avons plusieurs circuits très différents en début d’année avec des caractéristiques différentes, ce qui permet aux équipes de découvrir beaucoup de choses sur leur voiture. » explique le pilote Williams.

« La Chine peut s’avérer être difficile, parce qu’il y a beaucoup de long virages serrés, tels que les trois premiers, le tout combiné à des épingles à cheveux à basse vitesse, des virages à grande vitesse et des longues lignes droites se terminant par de gros freinages. »

« Ces conditions, ainsi que les conditions météorologiques changeantes, signifient qu’il peut être difficile de régler la voiture. Nous devrons donc attendre de voir le temps qu’il fait, mais j’ai hâte de conduire en Chine une fois de plus. »

« Enfin, ce sera un vrai privilège de participer au 1000e Grand Prix de l’histoire de la Formule 1, ce sera une grande réussite pour tout le monde de la F1 et les fans. Je suis très heureux et fier d’avoir l’opportunité d’y participer. »

Nico Rosberg encourage Vettel : « Une victoire en Chine et il retrouvera sa confiance »

Nico Rosberg rappelle à Sebastian Vettel qu’il a encore dix-neuf occasions supplémentaires de prouver ses qualités de pilote cette année, après sa grosse erreur commise à Bahreïn.

Lors du dernier Grand Prix, Sebastian Vettel a commis une erreur en effectuant un tête-à-queue en pleine course, alors qu’il tentait de se défendre face à un Lewis Hamilton agressif.

Au final, le pilote Ferrari a perdu des positions au classement et terminera le Grand Prix de Bahreïn à la cinquième place, alors que la presse italienne n’aura pas oublié de le charger après la seconde course de la saison.

Mais son compatriote Nico Rosberg invite le quadruple champion du monde à se ressaisir dès ce week-end en Chine, afin de montrer à tout le monde qu’il a déjà bel et bien tourné la page du Grand Prix de Bahreïn.

« Il est quadruple champion du monde, et ce qui se passe dans le sport, c’est qu’il ne faut qu’une seule course pour renverser la situation. » déclare Nico Rosberg au journal britannique The Telegraph.

« Je suis persuadé qu’il sera capable de le faire très rapidement, il faut juste qu’il gagne en Chine et tout changera, il retrouvera sa confiance. »

« Sebastian est une personne qui a confiance en lui, je ne doute donc pas de sa mentalité. Bien-sûr, cela ne renforce pas votre confiance lorsque vous avez une course comme celle qui l’a faite à Bahreïn, et il a besoin de revenir maintenant en ayant une course solide afin de renforcer sa confiance, je suis certain qu’il peut le faire. »

Michael Masi sera directeur de course au Grand Prix de Chine

Michael Masi sera de nouveau le directeur de course de la FIA ce week-end au Grand Prix de Chine, après avoir déjà assumé ce rôle lors des deux premières courses de la saison.

Suite à la mort soudaine peu avant le début de la saison 2019 de Charlie Whiting, l’ancien directeur de course et délégué à la sécurité de la FIA, la Fédération Internationale de l’Automobile a décidé de nommer Michael Masi comme directeur de course par intérim à partir du Grand Prix d’Australie.

Masi n’a reçu que des compliments de la part des pilotes après les deux premières courses de l’année, et c’est donc en toute logique, que la FIA a décidé de lui confier à nouveau les responsabilités du directeur de course à Shanghai.

Tout comme à Bahreïn il y a quinze jours, Michael Masi sera épaulé ce week-end par Collin Haywood, qui sera directeur adjoint,  tandis que Christian Bryll sera le starter officiel de l’épreuve ce week-end.

Les commissaires sportifs du Grand Prix de Chine ce week-end sont l’ancien pilote de Formule 1 Derek Warwick, Tim Mayer et Steve Stringwell.

La peur de commettre une autre erreur a « crispé » Pierre Gasly selon Adrian Newey

Selon Adrian Newey, le directeur technique de l’équipe Red Bull Racing, Pierre Gasly est certainement un peu trop crispé après ses deux accidents survenus lors des essais hivernaux à Barcelone.

Le pilote français rencontre des difficultés à se mettre dans le même rythme que son coéquipier Max Verstappen depuis le début de la saison, alors qu’il a déjà annoncé qu’il ne se sentait pas à l’aise avec la RB15.

Après deux courses, Pierre Gasly n’a marqué que quatre points lors du dernier Grand Prix à Bahreïn en terminant huitième, alors qu’il s’élançait depuis la treizième place sur la grille.

Selon Adrian Newey, Pierre Gasly a démontré en course à Bahreïn qu’il pouvait avoir le même rythme que son coéquipier, mais le Britannique pense que le pilote français va d’abord devoir se décrisper un peu pour montrer ce qu’il vaut vraiment.

« Il a connu des débuts malchanceux, à Barcelone, il a eu deux gros accidents, un lors de la première semaine des tests et un lors de la seconde. » souligne Adrian Newey pour Sky Sports.

« Psychologiquement pour lui, ça été un coup dur, parce qu’il pilote désormais en étant probablement un peu crispé, parce qu’il sait que s’il a un autre accident, ça ne sera pas très apprécié. »

« Lors de la course [de Bahreïn], si vous analysez son rythme, une fois dans l’air propre, il était très proche de celui de Max. Il n’a juste pas encore trouvé la solution pour les qualifications. »

Les pilotes HWA se réjouissent du retour de la Formule E en Europe

Neuvième au classement des constructeurs après les six premières manches de la saison, l’équipe HWA [filiale de Mercedes] compte redresser la barre avec les premières courses en Europe.

Les deux pilotes Stoffel Vandoorne et Garry Paffett se réjouissent du retour de la Formule E en Europe ce week-end avec le e-Prix de Rome en Italie, qui se déroulera ce samedi 13 avril.

« C’est bon que la Formule E revienne en Europe, la pause plus longue qui a suivi le e-Prix de Sanya a permis à l’équipe d’analyser avec précision les premières courses de la saison. » explique Stoffel Vandoorne.

« Nous devrions maintenant avoir suffisamment d’informations pour entamer la deuxième partie de saison de façon positive et, espérons-le, obtenir de bons résultats. »

« Nous avons eu des sentiments mitigés récemment. Après un très bon week-end à Hong Kong, nous avons enduré une dure journée de course à Sanya. » poursuit le coéquipier de Stoffel Vandoorne chez HWA, le Britannique Garry Paffett.

« Malgré cela, les signes que nous progressons sont toujours là. Il est maintenant important de tout aligner et de commencer à marquer des points. ‘ai vraiment hâte de courir dans les villes européennes, plus près de chez moi. »

Shanghai : Le point sur la météo

Pour cette troisième manche de la saison 2019 qui se disputera à Shanghai en Chine, les dernières prévisions météo n’annoncent pas de pluie, mais le risque de voir quelques gouttes le dimanche pour la course est bien présent.

Le ciel devrait rester dégagé durant les deux premières journées du week-end à Shanghai, alors que de gros nuages menaçants feront leur apparition le jour de la course.

Vendredi 12 avril – Essais libres 1 et 2

Pour cette journée de vendredi, il fera beau à Shanghai, le ciel devrait être totalement dégagé et le soleil brillera.

Les températures seront basses en revanche avec un mercure ne dépassant pas les 11° en matinée, tandis qu’il grimpera à peine jusqu’à 19° dans l’après-midi.

Samedi 13 avril – Essais libres 3 et qualifications

Pour la journée de samedi, les dernières prévisions annoncent un beau ciel bleu au dessus du circuit International de Shanghai, et même si quelques nuages, parfois denses, pourraient venir cacher le soleil, la pluie n’est pas attendue.

Les températures varieront entre 13° en matinée et 21° dans l’après-midi. Les pilotes devront surtout faire attention aux rafales de vent qui pourront atteindre les 40 km/h.

Dimanche 14 avril – La course

Pour le départ de la course, le ciel bleu devrait laisser place à de gros nuages menaçants dans l’après-midi, ce qui pourrait vouloir dire que quelques gouttes de pluie ne sont pas à exclure pour cette journée de dimanche.

Le mercure quant à lui pourra grimper jusqu’à 20 degrés au meilleur de la journée et le vent soufflera jusqu’à 35 km/h.

Vettel : « Prendre soin de ses pneus est l’un des points clés à Shanghai »

Sebastian Vettel admet que le circuit de Shanghai fait partie des pistes les plus techniques du calendrier de la Formule 1, l’Allemand s’attend donc à un week-end où la moindre erreur se paiera cash.

Le pilote allemand a commis une grosse erreur il y a quinze jours à Bahreïn lorsque la Mercedes de Lewis Hamilton lui faisait l’extérieur au virage 4.

Vettel a été pris au dépourvu et pour se défendre, le quadruple champion du monde a remis les gaz un peu trop tôt, faisant partir sa monoplace en tête-à-queue.

A partir de là, la course de Sebastian Vettel était compromise, notamment parce que son tête-à-queue a causé des plats sur ses pneus, qui ont ensuite provoqué des vibrations et fait casser l’aileron avant de sa Ferrari.

Au final, Sebastian Vettel s’en sort plutôt bien, puisque l’Allemand termine le Grand Prix de Bahreïn à la cinquième position derrière la Red Bull de Max Verstappen.

« Le Grand Prix de Chine est inscrit au calendrier depuis un bon moment et se déroule sur l’une des pistes les plus techniques et les plus difficiles de l’année. » explique Sebastian Vettel.

« Deux des virages sont particulièrement importants: le premier et celui qui mène à la très longue ligne droite, longue de plus d’un kilomètre. Ils sont tous les deux très techniques et il est difficile de trouver la bonne ligne car la piste y est également très large. »

« Ils sont très difficiles, pas seulement en qualifications quand vous ne pouvez faire qu’un seul tour, mais également en course. »

Prendre soin de ses pneus

« Prendre soin des pneus est l’un des points clés à Shanghai, c’est le travail le plus important à faire le dimanche pour être rapide toute la course. »

« Dans le passé, j’ai eu de bonnes courses ici avec Ferrari, et j’ai failli gagner. Peut-être que cette fois, nous aurons un peu de chance pour pouvoir vraiment célébrer la millième course de Formule 1. »

Charles Leclerc espère avoir une monoplace aussi compétitive qu’à Bahreïn

Charles Leclerc espère que sa monoplace sera tout aussi compétitive ce week-end à Shanghai que lors de la dernière course à Bahreïn il y a quinze jours.

A Bahreïn, le pilote monégasque a bien failli remporter sa première victoire en Formule 1, mais un problème mécanique en lien avec le système d’injection de sa Ferrari l’a obligé à ralentir en fin de course.

Au final, Charles Leclerc terminera le Grand Prix de Bahreïn sur la troisième marche du podium, signant au passage le premier podium de sa carrière en F1.

« Je ne connais pas très bien la piste de Shanghai, je n’y ai couru qu’une fois, l’an dernier. J’ai de bons souvenirs des qualifications, moins de la course en elle-même. » explique le pilote Ferrari.

« Mais dans l’ensemble, j’aime beaucoup la piste car il existe de nombreux types de virages que vous ne pouvez pas trouver ailleurs, notamment le virage 1 et le virage 13 qui mène à la longue ligne droite. »

« Habituellement, la course en Chine est très amusante, mais le temps y est imprévisible et la pluie peut arriver quand on s’y attend le moins. »

« Ce sera la 1000e course de l’histoire de la Formule 1, et j’espère juste que la voiture sera aussi performante qu’à Bahreïn. »

Les pilotes présents en conférence de presse à Shanghai

Quatre pilotes seront présents lors de la traditionnelle conférence de presse d’avant Grand Prix ce jeudi à Shanghai.

Le pilote Alfa Romeo Racing Kimi Raikkonen sera présent ce jeudi en conférence de presse. Le Finlandais est le doyen de la grille et viendra très certainement nous parler de ses souvenirs tout au long de sa carrière, alors que la F1 fêtera ce week-end son 1000e Grand Prix depuis la création du championnat du monde en 1950.

Le pilote Haas Romain Grosjean sera lui aussi présent lors de cette conférence de presse à Shanghai, le Français nous parlera certainement de ses deux abandons en deux courses depuis le début de l’année.

Sergio Perez, le pilote Racing Point, sera lui aussi aux côtés de ses camarades ce jeudi en conférence de presse. Le pilote mexicain a marqué son premier point de la saison à Bahreïn en terminant la course à la dixième position.

Enfin, Alexander Albon, le pilote Toro Rosso, a lui aussi marqué ses tous premiers points de sa carrière au Grand Prix de Bahreïn. Le Thaïlandais viendra nous faire part de ses sentiments avant la troisième manche de l’année en Chine.

La conférence de presse du Grand Prix de Chine 2019 est programmée ce jeudi 11 avril à 14h00 [heure locale], soit 08h00 du matin en France.

Formule E – Rome, Paris, Monaco: la saison 5 débarque en Europe…

C’est la saison 5 de la Formule E et il y a déjà eu six pilotes victorieux en six manches, d’Antonio Felix da Costa en Arabie Saoudite, à Jean-Eric Vergne, le champion en titre, en Chine, en passant par Jérôme d’Ambrosio à Marrakech, Sam Bird à Santiago du Chili, Luca di Grassi à Mexico et même Edoardo Mortara à Hong Kong…