Live : Suivez les EL3 du GP d’Azerbaïdjan en direct
Le Néo-Zélandais a attendu les trois dernières minutes de la séance, sur une piste redevenue sèche, pour poster un chrono de 1:00.226, soit un dixième de mieux que Rowland dont le coéquipier, Sébastien Buemi, avait occupé le haut de la feuille de temps avant de taper et de provoquer un drapeau jaune. Derrière Evans et Rowland, Lucas di Grassi, vainqueur dans les rues de Paris en 2016, a complété le Top 3, devant André Lotterer, dans la plus rapide des deux DS Techeetah, et Buemi, qui avait gagné ici en 2017.
Après la grosse averse du matin, qui avait un peu gâché la première séance, les maîtres de la FE ont lâché les watts pendant cette deuxième sortie officielle et bien malin qui peut prévoir le nom de celui qui sortira du chapeau du Top 6, à la fin des qualifications.
D’autant que les dix premiers pilotes des EL2 étaient regroupés en moins d’une demi-seconde, avec pour compléter le Top 10 Daniel Abt (6e), l’autre pilote Audi, puis Jean-Eric Vergne (7e), vainqueur l’an dernier, héros local (né à Pontoise, en banlieue parisienne) et champion en titre, Antonio Félix da Costa (8e), Jérôme d’Ambrosio (9e) et Stoffel Vandoorne (10e), à 0.485 seconde d’Evans.
Que des gros clients, avec une exception: Sam Bird, le pilote Virgin, avait tapé en EL1 et ses mécanos n’ont pas eu le temps de réparer, donc il devra attendre les qualifications pour rouler sur le sec et tenter de sauver sa journée. Même objectif pour les pilotes Venturi, pas à l’aise: Edoardo Mortara (13e) et Felipe Massa (19e) n’ont plus qu’à scruter le ciel, très nuageux, en espérant un peu de pluie sur le coup de 16h00, quand sera donné le départ de cette 8e manche de la saison 2018/19…
Le pilote Williams a percuté une plaque d’égout en essais libres 1 à Bakou, ce qui a obligé son équipe à procéder au changement du châssis de sa monoplace pour la suite du week-end.
“J’ai tout de suite su que j’avais percuté quelque chose, mais je n’ai pas réalisé sur le coup qu’il s’agissait d’une plaque d’égout.” a expliqué George Russell.
“C’était déjà assez bosselé dans la ligne droite, mais ça a vraiment été un choc lorsque j’ai heurté cette plaque. Je pense que si la plaque avait été 10 ou 15 millimètres plus haut, elle serait rentrée directement dans le cockpit.”
“Donc, je pense que ça aurait pu être bien pire. Au final, c’est dommage pour tout le monde, parce que vous avez votre propre programme et des plans pour le week-end, et tout doit partir à la poubelle.”
“Au final, il y a eu plus de peur que de mal, mais le choc était tout de même important. La voiture s’est immédiatement arrêtée en raison des dégâts, et c’est vraiment dommage pour tous les mécaniciens qui doivent réparer une voiture complétement détruite après seulement un tour.”
Le Britannique a dû louper la seconde séance d’essais libres du vendredi à cause des dommages causés à sa monoplace et à l’obligation pour son équipe de changer le châssis de la FW42.
George Russell n’aura donc qu’une petite heure de roulage en EL3 pour essayer de régler sa monoplace pour les qualifications, alors qu’il devra prendre le départ de la course sans avoir fait une seule simulation.
“J’ai raté deux sessions d’essais libres. Alors, bien-sûr, tout le monde a raté les EL1, mais moi, j’ai loupé 40 tours lors des EL2 et il ne me restera plus qu’une heure d’essais avant les qualifications. Donc, je pense que je vais aborder la course plutôt à l’aveugle.”
A ce stade du week-end, l’équipe Williams a déjà perdu beaucoup d’argent, puisque la monoplace de George Russell n’a pas roulé de toute la journée de vendredi et une très grande partie de sa voiture a dû être remplacée par des pièces neuves.
Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, est incapable de chiffrer avec exactitude le montant des réparations, mais la Britannique affirme qu’elle demandera des comptes à la FIA ou aux organisateurs de l’épreuve.
“De toute évidence, nous allons devoir discuter [avec la FIA], nous sommes une équipe indépendante, et nous avons un budget à tenir.” explique Claire Williams.
“Bien-sûr, des choses comme ça ne peuvent pas être anticipées – personne ne le peut – et je le comprends, mais il devrait y avoir un dédommagement.”
“Je ne pourrais pas vous donner de chiffres exacts, mais je pense que cela peut atteindre des centaines de milliers de livres sterling. Mais plus important encore, c’est que nous venons à peine de nous mettre sur pied du point de vue de la fabrication.”
En terme de responsabilité, tout le monde se renvoi la balle depuis vendredi. Les organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan admettent qu’une erreur à été commise, mais estiment avoir pris les mesures nécessaires pour que cela ne se reproduise plus, tandis que la FIA estime que ce sont bien les organisateurs qui sont les seuls responsables.
Ce sera très certainement aux assurances du circuit de payer la facture, mais reste à savoir si celles-ci prendront en compte le fait que quelques erreurs ont été commises du côté de l’organisation, mais également du côté de la FIA, qui aurait dû normalement s’assurer de la bonne fixation des plaques d’égout sur le circuit avant de faire rouler les monoplaces.
La procédure devrait être assez longue en raison de grosses sommes d’argent en jeu, et il n’est pas certain que l’équipe Williams soit indemnisée avant la fin de l’année, ce qui pourrait déstabiliser financièrement l’écurie britannique, qui n’avait pas besoin d’un tel coup dur en début de saison.
Affaire à suivre…
La FIA a confirmé ce vendredi soir que trois pilotes débutaient le week-end à Bakou avec une boîte de vitesses neuve montée sur leur monoplace, mais aucun des trois n’écopera de pénalité.
Alexander Albon, Daniil Kvyat et Lando Norris ont tous les trois reçu une boîte de vitesses neuve pour cette quatrième manche de l’année à Bakou.
Ils respectent tous la réglementation sportive puisque Lando Norris et Daniil Kvyat ont abandonné lors de la dernière manche à Shanghai, tandis que Alex Albon a reçu un châssis neuf, ainsi que tous les composants [dont la boîte de vitesses] attachés à ce châssis en Chine.
Derrière, Garry Paffett, Sam Bird, Pascal Wehrlein, Jean-Eric Vergne, Edoardo Mortara, Tom Dillmann et Jose Maria Lopez complètent le top dix, alors que le classement final de cette séance n’est absolument pas représentatif de la vraie hiérarchie en raison des conditions de piste.
Après une averse matinale sur Paris, c’est sur une piste très humide et surtout très grasse que les pilotes ont démarré leur journée de travail pour cette huitième manche de l’année à Paris.
Lucas Di Grassi a été le premier pilote à se faire piéger par les conditions de piste ce samedi matin. Le pilote Audi est allé taper le mur avec sa monoplace dès son tour de sortie des stands, alors que plusieurs autres pilotes comme Sam Bird ou encore Jean-Eric Vergne sont eux aussi partis à la faute.
La FIA a donc décidé de placer la séance en Full Course Yellow très rapidement, afin de permettre aux commissaires de débarrasser les nombreux morceaux de carbone perdus par plusieurs monoplaces dans les premières minutes de la session.
Alors que les pilotes semblaient s’être adaptés à ces conditions de piste, Robins Frinjs a à son tour tiré tout droit dans une zone de freinage très glissante, Le pilote Virgin est lui aussi allé taper le mur, endommageant sérieusement l’avant de sa monoplace et obligeant les commissaires à agiter un drapeau rouge durant quelques minutes.
Le soleil a enfin fait son apparition à partir de 08h00, ce qui a permis d’assécher un peu plus rapidement la piste lors du dernier quart d’heure de la séance.
C’es à partir de ce moment-là que les pilotes ont pu commencer à attaquer un peu plus et ont donc logiquement améliorer les chronos, alors qu’un Sam Bird encore un peu trop optimiste a frappé à son tour le mur avec sa Virgin, déclenchant au passage le second drapeau rouge de la séance et même la fin de la session à seulement cinq minutes du drapeau à damiers.
La seconde séance d’essais libres du e-Prix de Paris se tiendra à 10h00 sur le tracé des Invalides, alors que les qualifications débuteront à 12h00.
Après les essais libres 2, qui aura été finalement la seule séance d’essais libres de la journée après l’annulation des EL1, les pilotes Renault Daniel Ricciardo et Nico Hulkenberg n’ont pas réussi à décoller du fond de classement.
Respectivement quinzième et dix-septième au terme de cette première journée d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, les deux pilotes dressent le même constat : Il manque de l’appui sur la RS19.
“C’est dommage que nous n’ayons pas eu autant de temps que prévu aujourd’hui [vendredi], mais c’est pareil pour toutes les équipes après le problème en EL1 et les drapeaux rouges en EL2.” nous explique Nico Hulkenberg, qui a terminé dix-septième.
“La deuxième séance ne s’est pas très bien déroulée. Nous avons eu du mal dans des domaines tels que la mise en température des pneus, les niveaux d’appuis et la stabilité au freinage. Cela nous a compliqué la tâche, mais nous allons réfléchir ensemble afin de trouver des solutions pour demain.”
“C’était une journée un peu saccadée. Lors de la deuxième séance, j’ai eu un tour propre qui avait l’air plutôt bon à ce moment-là.” nous explique le pilote australien, qui a terminé quinzième des EL2.
“Nous avons bloqué les roues sur deux trains de pneus, d’où deux gros plats. Après cela, nous ne pouvions plus continuer. Nous avons des choses à régler d’ici demain, et nous devons notamment faire en sorte que le comportement de la voiture soit meilleur au freinage.”
Le Monégasque Charles Leclerc estime que son rythme sur un tour rapide est bon au volant de sa Ferrari ce week-end à Bakou, mais admet avoir encore quelques doutes concernant le rythme de course.
De plus, Charles Leclerc insiste sur le fait que le tracé urbain de Bakou peut être un vrai piège si vous vous retrouvez dans le trafic.
“Après une journée comme celle d’aujourd’hui, il est difficile d’avoir une idée précise de notre position à tous, en particulier en ce qui concerne la vitesse sur les longs relais, alors que je pense que le trafic sera un facteur déterminant.” explique Charles Leclerc.
“En rythme de qualifications, je me sentais à l’aise, mais aussi dans cet aspect, nous devrons attendre demain pour avoir une image plus claire.”
“Cependant, nous avons encore beaucoup de travail à faire pour tirer le maximum de la SF 90 et c’est ce sur quoi nous allons nous concentrer lors de la dernière séance d’essais libres. Si nous y parvenons, nous pouvons être compétitifs.”
Le pilote Mercedes Lewis Hamilton pense qu’il sera tout simplement impossible pour son équipe de trouver sept dixièmes dans la nuit avant la séance de qualifications de ce samedi, mais veut tout de même rester confiant pour la course de dimanche.
“La journée a été un peu étrange, mais j’ai quand même apprécié. La 2e séance s’est très bien déroulée, je me sentais bien et j’étais plus à l’aise dans la voiture que l’an dernier.” a déclaré Lewis Hamilton.
“Cependant, les Ferrari sont clairement très rapides et on dirait qu’elles sont assez en avance sur nous. Nous devrons donc enquêter pour voir où nous perdons du temps par rapport à eux.”
“Il est peu probable que nous trouvions sept dixièmes en une nuit, mais nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour pousser la voiture dans la bonne direction.”
“Notre rythme sur les longs relais semblait un peu plus fort que notre rythme sur un tour rapide, nous devrons donc essayer de savoir pourquoi. Ce devrait être un bon combat demain; Je suis toujours prêt à me battre et je pense que c’est ce que les fans veulent voir, alors je suis impatient de voir demain.”
L’an dernier, pour le retour de la Formule 1 en France, après dix ans d’absence, le public avait répondu présent sur le circuit Paul Ricard.
Mais la fête a été largement gâchée par des gros problèmes d’embouteillages autour du circuit avant et après chaque séance de roulage.
Bien conscient de ce problème de mobilité, Gilles Dufeigneux assure que les organisateurs du Grand Prix de France ont appris de leurs erreurs et ont travaillé durant six mois à la mise en place de solutions qui devraient permettre aux spectateurs se déplaçant sur le circuit Paul Ricard cette année de vivre une bien plus belle expérience que celle vécue en 2018.
“On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs.” souligne Gille Dufeignieux, directeur général du Grand Prix de France au micro de Canal +.
“On n’avait plus l’expérience. La F1 c’est un monde très particulier, le circuit Paul Ricard accueille les grands événements mais pas à la hauteur de celui-là, donc, on a appris, on a fait des erreurs indéniablement.”
“Cette année, un plan massif [a été mis en place] pour répondre aux problèmes de mobilité et d’accès au circuit.”
“Quatre choses principales : Premièrement, on essaie d’éviter qu’il y ait 21 000 voitures comme l’année dernière qui montent au circuit. Donc on en garde entre 5000 et 8000 en bas sur des parkings relais. Vous avez aussi des navettes gratuites qui vous montent en 45 minutes au circuit et qui vous redescendent.”
“Deuxième innovation : Des parkings l’année dernière en difficulté, peut-être parce que mal préparés ou trop grands. Donc, plus de parkings plus petits et gérés par des professionnels.”
“Troisième axe d’amélioration : La circulation. L’année dernière il y avait des convois exceptionnels qui se trouvaient sur la route le vendredi, il y avait des transports scolaire. Pour cette année, la préfecture interdit ces déplacements pendant la journée du vendredi, et puis on facilite aussi des axes plus simples.”
“Quand vous arrivez de Marseille, vous arrivez directement sur votre parking, vous regardez votre Grand Prix et vous repartez exactement d’où vous êtes venu. Les flux ne se croisent plus.”
“Et enfin, l’information aux spectateurs qui montent en voiture. Dès l’autoroute, il y a des panneaux électroniques qui l’informent sur l’état de la circulation et on va annoncer dans quelques jours une application mobilité avec un acteur très connu d’applications de mobilité et qui sera dédiée au Grand Prix de France.”
“On a travaillé six mois, on a vraiment retroussé les manches. Le Président Estrosi m’avait demandé tout de suite, dès le lendemain du Grand Prix, d’y travailler avec des Start-Up, avec des entreprises de l’intelligence artificielle, avec le plus grand cabinet de mobilité qu’avait fait la Rider Cup de golf, l’Euro 2016.”
“On a bossé, et on apporte des solutions très concrètes. Ça représente près de 800 000 euros d’investissement, donc, je crois qu’on a entendu nos erreurs de l’année dernière.”
Gilles Dufeigneux a également confirmé qu’il restait encore de nombreuses places à la vente pour le Grand Prix de France 2019 qui se déroulera du 21 au 23 juin 2019 sur le circuit Paul Ricard.
Le pilote Français débute bien mal son week-end à Bakou, puisqu’il vient d’écoper d’une lourde pénalité pour ne pas s’être arrêté à la pesée obligatoire pendant les essais libres 2 ce vendredi.
Les commissaires de course du Grand Prix d’Azerbaïdjan ont expliqué pourquoi le Français a écopé de cette lourde pénalité :
“Les Stewards ont revu les preuves vidéo et entendu Pierre Gasly ainsi que les représentants de l’équipe et ont déterminé que le pilote n’est pas passé par la pesée lorsque cela lui était demandé. A la place, il a procédé à un exercice de simulation d’arrêt au stand lors duquel la voiture a été levée avec les quatre roues.”
“Selon l’article 29.1, la pénalité pour cette infraction est de demander à la voiture de s’élancer depuis la voie des stands, ce que nous ordonnons.”
Il est reproché au pilote français de ne pas avoir respecté l’obligation de s’arrêter à la pesée pendant la seconde séance d’essais libres.
Chaque pilote peut être appelé à la pesée à n’importe quel moment du week-end durant un Grand Prix et ont l’obligation de s’arrêter lorsque le feu devient rouge à leur passage à l’entrée de la voie des stands.
Apparemment, Pierre Gasly n’a pas respecté cette consigne et a donc été convoqué chez les commissaires de course du Grand Prix d’Azerbaïdjan pour s’expliquer. Le Français risque une lourde pénalité.
Daniel Ricciardo s’est classé quinzième au terme de la seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, tandis que son coéquipier Nico Hulkenberg a terminé la journée au dix-septième rang.
Selon le directeur technique de Renault, la RS19 manque d’appuis, ce qui ne permet pas aux pilotes de chauffer suffisamment les gommes en piste.
“La journée a été un peu décousue. Nous n’avons eu aucun roulage représentatif en EL1, puis nous avons eu du mal avec l’adhérence en EL2.” explique Nick Chester, le directeur technique de Renault
“Nous ne parvenions pas à mettre les pneus dans la fenêtre d’exploitation souhaitée, donc nous avons un peu de travail à faire ce soir. Nous n’utilisions probablement pas assez d’appuis et c’est quelque chose que nous allons étudier.”
“La piste était poussiéreuse et ceci explique aussi pourquoi il était particulièrement difficile de rouler avec peu d’appuis. Nous n’avons pas trop de problèmes avec la voiture et nous sommes confiants de pouvoir faire mieux demain.”
Lors de la première séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan, le pilote Williams George Russell a percuté une plaque d’égout sur la piste, ce qui a obligé la FIA à annuler la séance pour des vérifications poussées de toutes les plaques se trouvant sur le tracé.
Au final, les pilote n’auront eu ce vendredi que la seconde séance d’essais libres pour travailler, ce qui a rendu la journée plus compliquée pour tout le monde.
“Les gens sont tous préoccupés par la sécurité de la piste, mais cela n’aurait bien-sûr jamais dû arriver.” explique Max Verstappen.
“Non seulement la voiture de Russell a été très endommagée, mais en tant que pilote, nous avons tous perdu d’importantes heures de roulage, ce qui est très ennuyant.”
“Mais bon, nous sommes tous dans le même bateau. La situation est la même pour tous. C’est vrai que nous avons moins de temps de préparation, mais cela rend les choses un peu plus excitantes quelque part.”
“De plus, il est préférable que cela ce soit passé lors de la première séance d’essais libres plutôt qu’à la deuxième, car nous sommes tous concentrés sur la course pendant les EL2.”
Depuis le début de la saison, Pierre Gasly rencontre plus de difficultés que son coéquipier avec le comportement de sa Red Bull, notamment dans les sorties de virages.
Auteur du neuvième temps le plus rapide ce vendredi à Bakou, le pilote français se dit satisfait du comportement de sa RB15, même s’il admet avoir fait quelques petites erreurs dans les zones de freinage.
“Je suis assez content, même si le freinage était un peu difficile. J’ai dû prendre l’échappatoire à deux reprises.” déclare Pierre Gasly au terme de sa première journée de travail à Bakou.
“De manière générale, la sensation avec la voiture est bien meilleure, surtout avec beaucoup de carburant. Je suis très heureux de la façon dont se comporte la voiture. La simulation de course était un peu compliquée, mais la sensation à bord de la voiture est bien meilleure.”
Malgré quelques petites erreurs lors de la seconde séance d’essais libres ce vendredi, Pierre Gasly ne pense pas que les monoplaces 2019 rendent le circuit urbain de Bakou plus compliqué.
“Le circuit n’est devenu forcément plus difficile à cause des nouvelles voitures. Bakou a toujours été un tracé difficile, parce qu’il s’agit d’un circuit étroit et rapide et avec peu d’adhérence.”
“Il est très facile de vouloir trop en faire et vous n’avez aucune marge d’erreur. Je pense que c’est toujours délicat, mais c’est semblable aux autres années.”
Elle peut compter aussi sur le champion en titre, Jean-Eric Vergne, alias “JEV”, qui avait remporté l’édition 2018. Ca fait beaucoup de bonnes raisons de suivre de près l’écurie franco-chinoise samedi sur l’esplanade des Invalides… ou à la télévision. Vous aurez le choix: Canal + Sport, Eurosport 2 ou C8 !
Au soir de ce 4e E-Prix de Paris, le championnat pilotes sera peut-être chamboulé. En tout cas, c’est ce qu’espèrent discrètement les pilotes DS Techeetah: André Lotterer pointe au 3e rang provisoire (62 points), à trois points seulement du leader Jérôme d’Ambrosio (65 points), et JEV est 7e, avec 54 points, donc tout reste possible dans la course au titre.
« C’est toujours un peu spécial de piloter dans une ville qui compte beaucoup pour vous, surtout avec le concept de la Formule E qui permet de rouler en centre-ville. Après la tragédie de Notre-Dame, ce sera encore plus important pour tout le monde”, a confié “JEV”, 29 ans jeudi, en préambule du 53e E-Prix de l’histoire de la FE.
“Gagner à Paris l’an passé reste l’un des moments les plus marquants de ma carrière. J’espère que je pourrai renouveler l’expérience. C’est forcément l’objectif. «
Le tracé reste inchangé par rapport à l’an dernier, avec 14 virages et 1.920 mètres autour des Invalides. Comme le souligne Mark Preston, le Team Principal de DS Techeetah, « Paris est un autre rendez-vous à part pour nous, car c’est la course nationale de DS et Jean-Éric a grandi ici. »
« Le podium de l’an dernier avait été un moment très spécial, avec un public très nombreux et l’hymne national. Ça ne me déplairait pas de revivre cet instant ! Le championnat reste très serré et nos deux pilotes sont encore dans la course. Nous savions que la seconde partie de la saison promettait d’être excitante et c’est bien le cas. «
Pour Xavier Mestelan Pinon, le Directeur Technique de DS Performance, « courir à Paris donne une certaine pression, mais nous abordons ce rendez-vous sereinement car les dernières évolutions apportées à Rome sur notre monoplace, la DS E-Tense FE19, ont été payantes. C’est capital dans ce championnat dont le classement est très serré et disputé« .
Jugez plutôt: les 4 premiers du classement pilotes se tiennent en 4 points, c’est très peu, et les 4 premières équipes ne sont séparées que par 14 points, de DS Techeetah (116 points) à Mahindra et Audi Sport (102), en passant par Virgin (109).
Le mot de la fin est pour André Lotterer, l’autre pilote de chasse de l’écurie franco-chinoise: » Nous jouons régulièrement aux avant-postes, mais nous sommes surtout concentrés sur le long terme. Je veux gagner et j’espère que ça viendra… Mais le championnat est encore long et il faut être intelligent. Je suis impatient de rouler à Paris, car c’est un peu notre deuxième course à domicile (après la Chine, ndlr) et j’ai hâte de retrouver cette ville si spéciale.”
Le pilote Ferrari devance de trois dixièmes la Ferrari de son coéquipier Sebastian Vettel et de six dixièmes la Mercedes de Lewis Hamilton.
Derrière, Max Verstappen, Valtteri Bottas, Daniil Kvyat, Carlos Sainz, Alex Albon, Pierre Gasly et Lando Norris complètent le top dix.
Les équipes ont dû repenser leur programme du vendredi en raison de l’annulation de la première séance d’essais libres de ce vendredi matin, après un incident avec une plaque d’égout percutée par la Williams de George Russell [résumé des EL1 ici]
Daniil Kvyat, qui venait de signer le sixième meilleur temps du jour, est allé percuter le mur avec sa Toro Rosso.
La direction de course a dû agiter le drapeau rouge pour permettre aux commissaires de venir chercher la STR14 du Russe en toute sécurité.
Les dégâts ne semblent pas si importants sur la monoplace de Kvyat, alors que l’impact a eu lieu sur le demi-train avant gauche.
RED FLAG ?
“I’m sorry guys – the suspension has gone”
And what about those brakes? ??@kvyatofficial hits the wall at Turn 7 and the session is suspended temporarily #AzerbaijanGP ?? #F1 pic.twitter.com/fbiCvmlGDk
— Formula 1 (@F1) 26 avril 2019
Le pilote Ferrari Charles Leclerc est allé embrasser de façon musclée le mur avec sa monoplace en début de séance [au même endroit que Kvyat]. Le Monégasque a perdu l’arrière de sa SF90, qui a touché le mur avec la roue arrière gauche, tandis que le rebond a renvoyé l’avant de sa monoplace sur le mur également.
Plus de peur que de mal pour Leclerc, qui est rentré au stand dans la foulée pour des vérifications poussées. Cela n’aura toutefois pas empêché le Monégasque de signer le meilleur temps du jour à Bakou.
Sets fastest time ?
Kisses the wall and gets away with it ?@Charles_Leclerc = smooth ?#AzerbaijanGP ?? #F1 pic.twitter.com/pI3Nkuwg4A
— Formula 1 (@F1) 26 avril 2019
Le pilote Racing Point a tiré tout droit au moment où il inscrivait sa monoplace dans un virage à 90°. Le Canadien a hésité une fraction de seconde pour savoir s’il devait tirer tout droit ou s’arrêter net, mais il a finalement choisi de se jeter dans l’échappatoire trop tardivement et n’a pas pu éviter le mur de pneus.
La Racing Point RP19 de Stroll a été bien endommagée à l’avant gauche, ce qui a obligé le pilote canadien à rentrer au stand en dépanneuse.
RED FLAG ?
Session suspended as @lance_stroll is the latest driver to come to grief at Turn 2 ?#AzerbaijanGP ?? #F1 pic.twitter.com/lvwVT7hgB3
— Formula 1 (@F1) 26 avril 2019
Beaucoup de pilotes, dont des champions du monde comme Lewis Hamilton ou Sebastian Vettel, ont tiré tout droit à plusieurs reprises lors de cette seconde séance d’essais libres du Grand Prix d’Azerbaïdjan.
La piste est très poussiéreuse en ce début de week-end à Bakou, et le fait de ne pas avoir roulé ce matin lors des EL1 n’a pas arrangé la situation.
Early trouble for @ValtteriBottas as he loses control momentarily at Turn 2#AzerbaijanGP ?? #F1 pic.twitter.com/XC2P3n0K4l
— Formula 1 (@F1) 26 avril 2019
Les deux pilotes Renault n’ont pas décollés du fond de classement ce vendredi après-midi. Daniel Ricciardo termine la journée à la quinzième position, tandis que son coéquipier Nico Hulkenberg se classe dix-septième.
Ce vendredi matin lors des EL1, une plaque d’égout s’est dessoudée au passage de la Williams de George Russell, obligeant les officiels à annuler purement et simplement la première séance d’essais libres après seulement quinze minutes de roulage.
Après cet incident, qui a valu à Williams un changement de châssis sur la monoplace de son pilote, la FIA a ordonné aux organisateurs du Grand Prix d’Azerbaïdjan de contrôler toutes les plaques d’égout se trouvant sur le tracé, soit plus de 300 plaques.
“Les EL1 ont malheureusement été annulés en raison d’une plaque d’égout qui a lâché. Bien que tous les contrôles de sécurité et de réglementation aient été mis en place au préalable.” indiquent les organisateurs de l’épreuve dans un communiqué.
“Cela a été causé par un problème indétectable au niveau de la plaque d’égout et qui n’a été vu que cet après-midi.”
“Nous nous sommes coordonnés avec la FIA pour remplacer cette plaque d’égout et pour vérifier toutes les autres sur le circuit avant que les essais ne reprennent.”
“La sécurité des pilotes est toujours primordiale pour nous et reste notre priorité principale. Avec plus de 300 plaques sur le circuit, ce processus prendra un certain temps.” indiquaient les organisateurs peu après les EL1.
Entre-temps, la Formule 2 a roulé sur le circuit et aucun problème lié aux plaques d’égout n’a été constaté. La FIA a d’ailleurs validé l’heure de début de la seconde séance d’essais libres à 15h00 [heure française].
Après avoir longtemps attendu, c’est la première fois que la Formule 2 débarque dans un jeu de Formule 1, alors que vous pourrez jouer avec tous les pilotes qui composaient la saison 2018 du championnat de Formule 2 dans un premier temps.
Vous pourrez notamment jouer avec des pilotes comme Lando Norris, Alexander Albon ou encore George Russell, qui sont tous les trois désormais passés en Formule 1 depuis le début de l’année.
Codemasters a d’ailleurs annoncé que la saison 2019 de Formule 2 serait disponible en cours d’année par le biais d’un téléchargement gratuit.
En parallèle de cette annonce, Codemasters a également confirmé la présence de deux voitures historiques qui rejoindront le jeu officiel du championnat du monde de F1 dans la version légende.
Les joueurs pourront prendre le volant de la Ferrari F1-90, ainsi que de la McLaren MP4/5B pilotée par Ayrton Senna et Alain Prost.
Notez que les deux légendes seront également jouables dans le jeu grâce à la modélisation fidèle de Prost et Senna, alors que deux livrées spéciales seront aussi disponibles.
Le jeu officiel de la Formule 1 F1 2019 sortira en France sur PS4, Xbox One et PC le 28 juin prochain, tandis que les joueurs qui auront pré-commandé le jeu pourront l’obtenir trois jours plus tôt.
Depuis quelques semaines, des rumeurs suggèrent que Williams est en discussions avec l’homme d’affaires russe Dmitry Mazepin au sujet de la vente de l’équipe à ce dernier.
Interrogée ce vendredi à Bakou, Claire Williams a formellement démenti ces rumeurs et assure que son équipe n’est pas à vendre.
“J’ai vu ces rumeurs, mais je n’y ai prêté que peu d’attention. Je n’ai pas parlé à Mr Mazepin depuis l’année dernière.” assure Claire Williams ce vendredi à Bakou.
“Williams n’est pas à vendre, je suis catégorique à ce sujet et je ne vois pas pourquoi nous le ferions.”
“Dans des moments comme ceux que nous connaissons, des rumeurs émergent toujours. Pour l’instant, nous devons juste enquêter sur ce qui ne va pas.”
Auparavant, l’équipe Williams recevait de l’argent de la part de Lawrence Stroll, milliardaire canadien, mais ce dernier a récemment racheté l’équipe Force India avec l’aide d’un consortium.
Le pilote Alfa Romeo a reçu un nouveau boîtier de contrôle électronique sur sa monoplace pour cette quatrième manche de l’année à Bakou et devra donc reculer de dix places sur la grille pour avoir dépassé le quota autorisé par la FIA.
Son coéquipier Kimi Raikkonen reçoit lui aussi un boîtier de contrôle électronique neuf sur sa monoplace, mais le Finlandais reste dans son quota.
Ces changements ont été opérés à la demande de Ferrari, qui est le fournisseur moteur d’Alfa Romeo. Le constructeur italien a estimé que toutes ses écuries clientes [dont Haas] devaient impérativement effectuer ce changement après le problème qui a touché la monoplace de Charles Leclerc à Bahreïn en course.