Les dix équipes de F1 vont participer aux essais hivernaux 2019 à Barcelone dans quelques jours, mais que sont-elles autorisées à faire et à ne pas faire durant ces tests ?

Dans un premier temps, bien que les essais hivernaux donnent chaque année le coup d’envoi de la nouvelle saison de Formule 1, ces tests ne font en aucun cas partie du championnat du monde de Formule 1.

En effet, les essais hivernaux ne sont que des essais privés, certes surveillés par la FIA dans la durée, mais en aucun cas dirigés, organisés ou contrôlés par l’instance dirigeante du sport.

Ce sont en effet les équipes de Formule 1 qui organisent les essais hivernaux avec l’appui des propriétaires du sport, Liberty Média et l’aide de la FIA pour certaines tâches administratives.

Les équipes sont donc très impliquées dans les questions de coût de transport et d’organisation de telles séances d’essais.

Qu’est-ce qui est autorisé pour les équipes ? 

Difficile de  définir exactement ce qu’il est possible de faire pour les équipes, mais elles bénéficient d’une grande souplesse [dans la limite du raisonnable bien-sûr] pendant les essais hivernaux puisque ces séances ne font pas partie du championnat du monde de F1.

Par exemple, une équipe peut très bien tester pendant huit jours à Barcelone une pièce qui serait strictement interdite par la réglementation pendant la saison. D’ailleurs, la plupart des écuries testent des pièces pendant les essais hivernaux qui ne seront jamais introduites sur leur monoplace au cours de l’année.

L’intérêt pour une écurie d’effectuer des tests sur des pièces interdites est double puisque dans un premier temps tout le monde [médias y compris] aura les yeux rivés sur cette équipe pendant les essais. Les sponsors présents sur la carrosserie de la monoplace auront alors droit à leur temps de visibilité négocié avec l’écurie.

Ensuite, le fait de monter une pièce interdite va inévitablement attirer l’œil des experts d’autres équipes sur cette fameuse pièce, ce qui laissera toute la liberté à l’écurie incriminée de developper tranquillement une pièce autorisée pour la saison sur une autre partie de la voiture.

Les commissaires de la FIA, présents pendant toute la durée de ces essais, se feront un grand plaisir de rappeler à l’équipe suspectée de triche qu’elle ne pourra pas utiliser de pièces interdites pendant la saison, mais aucune sanction ne sera donnée.

Pourquoi Barcelone ? 

Les essais hivernaux se tiennent à Barcelone car le circuit espagnol a la particularité d’être positionné non loin des bases de chaque écurie. De plus, le circuit de Catalunya bénéficie en hiver d’un ensoleillement bien plus élevé que dans d’autres parties de l’Europe, ce qui permet aux équipes de developper leur monoplace dans des conditions représentatives de ce qu’elles trouveront en course au cours de l’année.

Autre point important pour les équipes, le circuit de Barcelone offre une certaine diversité de virages sur son tracé, puisque le premier secteur est constitué de virages rapides à fort appui aérodynamique, le second secteur est constitué de virage relativement rapides avec de gros freinages, et le troisième secteur est la partie la moins rapide du tour avec une chicane en guise d’avant dernier virage.

Les essais hivernaux ont déjà eu lieu à Bahreïn dans le passé, mais le coût lié au transport est beaucoup trop important pour les équipes, d’autant qu’il faut également plus de temps pour rapatrier des pièces en provenance de l’usine avec un avion privé, alors qu’à Barcelone, les équipes utilisent des camionnettes pour transporter directement les pièces de l’usine jusqu’au circuit.

Claire Williams, la patronne de l’équipe éponyme, nous expliquait l’an dernier qu’il était « largement plus rentable de faire rouler un camion toute une journée et toute une nuit depuis l’Angleterre jusqu’à Barcelone, que de faire décoller un avion privé », même si ce dernier va naturellement plus vite.

Qu’est-ce qui est interdit pendant les essais hivernaux ? 

Pas grand chose à vrai dire, puisque par définition, ces essais sont privés et sortent du cadre officiel du championnat du monde de Formule 1.

Seule limite, l’utilisation d’une seule monoplace par équipe pour chaque journée de travail, d’une part pour des raisons évidentes de réduction des coûts, mais aussi pour éviter un trafic trop dense sur la piste, ce qui serait contre productif pour toutes les écuries présentes aux tests.

Les essais hivernaux sont là pour tester les limites

Les équipes peuvent y faire de nombreux tests, et c’est d’ailleurs à ce moment précis que les systèmes électriques, composants, moteurs ou encore systèmes hydrauliques des monoplaces subissent des tests extrêmement poussés, au delà de la limite, afin de connaître justement la limite de chaque pièce.

Il n’est donc pas rare de voir des monoplaces en panne sur le bord de la piste pendant les essais hivernaux, chose que nous voyons de moins en moins pendant le championnat du monde.

Barcelone sera la référence pour toutes les équipes

Parce qu’elles auront roulé sur le circuit de Barcelone durant huit journées, les équipes de F1 prendront ce circuit comme référence au cours de la saison.

Au moment de revenir en Europe pour le Grand Prix d’Espagne, les équipes pourront comparer les données acquises cet hiver sur le tracé catalan avec celles recueillies lors du week-end du Grand Prix d’Espagne.

C’est précisément à ce moment-là que les équipes apporteront les premières nouveautés [les fameuses mises à jour] de l’année sur leur monoplace.

Peut-on assister aux essais hivernaux ? 

Bien-sûr, les essais hivernaux sont accessibles au grand public chaque année. Il vous faudra pour cela acheter un ticket spécial pour les tests [à la billetterie en ligne ou sur place au circuit de Barcelone]. Pour acheter vos billets en toute sécurité, c’est par ici que ça se passe.

Autre possibilité, le circuit de Barcelone met en vente des billets pour le Grand Prix d’Espagne qui se déroule au mois de mai, et grâce à ces billets, vous pouvez également venir assister aux essais hivernaux.

Circulez, il n’y a rien à voir ! 

Certes, les essais hivernaux sont accessibles, mais les équipes cachent absolument tout durant ces huit journées de tests. Les essais privés sont le seul moment où les écuries sont autorisées à utiliser les paravents devant leurs garages ou bien à cacher certaines parties de leur monoplace lorsque celle-ci se trouve sur la pit lane.

En revanche, vous pourrez vous balader sur la voie des stands à l’heure du repas, ou bien accéder au paddock grâce à des tickets spéciaux achetés à la billetterie officielle du circuit.

Quelles sont les dates des essais hivernaux ? 

Les essais hivernaux 2019 se dérouleront du 18 février au 21 février pour la première semaine, puis du 26 février au 1er mars pour la seconde semaine.

Peut-on voir les essais hivernaux à la TV ?

Grosse nouveauté cette année, les essais hivernaux [la première semaine] seront diffusés par la télévision britannique Sky Sports [uniquement disponible pour les Britanniques]. Pour les français, il faudra vous abonner au service de Streaming de la F1, le service F1 TV Pro, qui diffusera une grande partie des essais hivernaux.

Du 18 au 21 février, les abonnés pourront regarder huit heures de retransmission en direct depuis le circuit de Catalunya à Barcelone en Espagne, alors qu’un résumé d’une heure leur sera proposé chaque jour. (il n’est pas précisé si la seconde semaine des tests sera diffusée en direct).

Vous pouvez vous abonner à F1 TV Pro (189 euros par an pour la France) en cliquant sur ce lien, vous aurez notamment accès aux archives de la Formule 1.

Y-aura t-il un direct sur F1only.fr ?

Evidemment ! Pour la première fois depuis la création du site en 2016, F1only.fr vous fera vivre les essais hivernaux en direct commenté depuis Barcelone durant les huit journées de tests.

Un live commenté sera disponible pour nos lecteurs à partir du 18 février à 07h00 du matin (heure française) afin de vous faire vivre dans un premier temps la présentation de l’Alfa Romeo C38 depuis la voie des stands du circuit de Barcelone, puis l’intégralité de la première journée de tests, qui débutera à 09h00 pour se terminer à 18h00.

Naturellement, les sept autres journées de tests seront aussi à suivre en direct commenté sur F1only.fr .

Si vous avez des questions, n’hésitez pas à les poser dans la section des commentaires en bas de cet article, ce sera pour moi un vrai plaisir d’y répondre.

Un peu plus tôt cette année, Ferrari a confirmé le pilote allemand Mick Schumacher comme nouveau membre de la prestigieuse Ferrari Driver Academy.

Le fils du septuple champion du monde de Formule 1 aurait pu appartenir au programme des jeunes pilotes de Mercedes, mais son amour inconditionnel qu’il porte à Ferrari l’a poussé à choisir la Ferrari Driver Academy pour l’aider à faire ses derniers pas vers la F1.

« Je suis très heureux et c’est un honneur pour moi de faire partie de cette incroyable histoire. » déclare Mick Schumacher pour Mobil 1 The Grid.

« C’est super de porter du rouge maintenant, mon cœur a toujours été rouge et le sera toujours. Je suis très à l’aise avec ça, et c’est pourquoi nous avons pris cette décision [de rejoindre Ferrari, plutôt que Mercedes]. »

En ce qui concerne la suite, aucun test officiel n’a encore été programmé pour Schumacher au volant d’une Ferrari, mais beaucoup attendent ce moment qui devrait être très spécial.

« C’est sûr, j’espère avoir plus de connaissances sur le fonctionnement réel de la F1, j’ai pu piloter la monoplace de 94 [la Benetton B194-5 de son père lors d’une démonstration à Spa en 2017] et c’est très semblable à une F2. »

« Cela va être très intéressant pour moi de tester, de sentir la vitesse, la force d’appui et de voir comment la voiture se comporte réellement. »

« Mais plus encore, il sera important pour moi de savoir travailler avec autant de personnes derrière moi et de comprendre l’ensemble du système. »

« Cela va être très spécial et intéressant, car ce sera nouveau. Je suis vraiment impatient de débuter. »

En 2019, Mick Schumacher fera ses débuts en Formule 2 avec l’équipe Prema, il suivra en parallèle le programme de la Ferrari Driver Academy.

Romain Grosjean admet qu’il ne peut pas se permettre de répéter le début de saison difficile qu’il a connu en 2018 lorsque la saison 2019 débutera le mois prochain à Melbourne.

L’équipe Haas avait une monoplace compétitive l’an dernier en début de saison et Romain Grosjean se battait pour les gros points en Australie.

Mais en raison d’une erreur lors de son arrêt au stand, le pilote français a dû abandonner à quelques tours de la fin de course, et s’en est alors suivi une longue période sans marquer le moindre point pour Grosjean, avec notamment quelques erreurs de sa part.

Il aura finalement fallu attendre le Grand Prix d’Autriche pour que le Français marque ses premiers points de la saison avec une belle quatrième place à l’arrivée de l’épreuve.

Pour 2019, Grosjean espère donc ne pas revivre ce scénario catastrophe qu’il a connu l’an dernier en début d’année.

« On ne peut pas savoir, mais je veux absolument garder l’élan de la seconde moitié de saison [2018], et je ne veux plus revenir à cette période difficile que j’ai traversée. » déclare Romain Grosjean.

« Dans la vie parfois les choses sont un peu plus compliquées que prévu, puis elles reviennent là où vous voulez qu’elles soient. »

« Je travaille donc pour ne pas revivre cette période difficile, nous verrons bien, et j’espère que la saison sera bonne. C’est probablement ce dont j’ai besoin après l’année dernière. »

« J’ai changé quelques petites choses, un petit peu, rien de grand. Ce n’est pas comme si j’avais besoin d’un énorme changement, c’était juste des petits détails ici et là afin de vous assurer que vous êtes au bon endroit quand vous êtes en course. »

L’équipe Haas est devenue cette semaine la première écurie à dévoiler sa monoplace 2019, une F1 toute noire et or en référence au nouveau partenaire de l’équipe, Rich Energy.

L’équipe Toro Rosso a publié un enregistrement sonore du moteur Honda qui sera monté cette année à l’arrière de la STR14, ainsi que sur la RB15 de Red Bull Racing.

Tout comme Ferrari, Mercedes et Renault un peu plus tôt cette semaine, le moteur Honda a émis ses premiers rugissements à l’usine Toro Rosso de Faenza en Italie.

Rappelons que cette saison le moteur Honda sera monté sur la STR14 de l’équipe italienne, ainsi que sur les Red Bull RB15 pilotées par Pierre Gasly et Max Verstappen.

2019 sera la cinquième année du motoriste japonais en F1 depuis son retour en 2015 avec McLaren, et il est inutile de vous préciser que Honda est attendu au tournant, après quatre années compliquées pour la firme japonaise.

L’équipe Toro Rosso dévoilera sa nouvelle monoplace le lundi 11 février 2019, le même jour que la présentation de la Williams FW32.

Tout comme Renault, McLaren ou encore Ferrari un peu plus tôt cette semaine, Mercedes a démarré le moteur monté sur sa nouvelle monoplace pour la première fois.

L’équipe du constructeur allemand dévoilera sa nouvelle monoplace la semaine prochaine, le 13 février plus précisément, en direct depuis Silverstone, soit le même jour que l’équipe Red Bull ou encore Racing Point.

Toutefois, l’équipe Racing Point se contentera uniquement de dévoiler la livrée de sa monoplace, tandis que Red Bull et Mercedes dévoileront bien leur monoplace 2019.

Petite interrogation cependant concernant la présentation de la Mercedes W10, puisque l’équipe championne du monde ne cesse de teaser depuis quelques jours avec des morceaux de carrosserie couleur camouflage, ce qui laisse supposer que la Mercedes W10 pourrait être camouflée durant les essais hivernaux.

Hear us roar! ? The W10 lives! #WelcomeW10 pic.twitter.com/rFQTeCuWQK

— Mercedes-AMG F1 (@MercedesAMGF1) 8 février 2019

Tout comme Charles Leclerc ce jeudi, le pilote allemand Sebastian Vettel a moulé son baquet ce vendredi à l’usine de Ferrari à Maranello.

L’Allemand, qui a remporté 13 courses avec les couleurs de Maranello, ​​s’est donc retrouvé pour la première fois dans la voiture avec laquelle il abordera le championnat du monde qui démarre le 17 mars prochain avec le GP d’Australie à Melbourne.

Etape obligatoire avant le début d’une nouvelle saison, le quadruple champion du monde a moulé son baquet et a passé une grande partie de sa journée en compagnie de ses ingénieurs, avec qui il s’est entretenu de façon préliminaire sur la saison à venir, avant les essais hivernaux qui débuteront à Barcelone le 18 février.

Il ne reste plus qu’une semaine désormais avant la présentation de la nouvelle Ferrari, la Scuderia lèvera le voile sur la nouvelle Rossa le vendredi 15 février à 10h45.

La présentation sera diffusée en direct sur internet, ainsi que sur les réseaux sociaux de Ferrari et bien évidemment sur F1only.fr.

Sergio Perez se considère désormais comme un vétéran en Formule 1, alors que le Mexicain a déjà pris le départ de 150 Grands Prix depuis le début de sa carrière.

En 2019, Sergio Perez sera le coéquipier de Lance Stroll chez Racing Point, alors qu’il entamera sa sixième année consécutive avec la formation basée à Silverstone.

Le pilote mexicain estime que son expérience va l’aider à performer cette année, lui qui a terminé à la huitième position au championnat du monde l’an dernier.

« C’est comme si les gens s’étaient habitués à moi, quand j’étais nouveau, tout le monde parlait de moi et j’étais la prochaine grande star. » a déclaré Perez à AutoBild.

« En 2017, j’ai terminé le meilleur des autres et j’ai battu tous mes coéquipiers. Avec l’âge, vous prenez de la confiance et vous savez comment les choses fonctionnent. »

« Je pense désormais que l’expérience peut vous aider à diriger une équipe, à la construire autour de vous, vous permettre de progresser avec votre voiture, avec les réglages. »

Après 158 Grands Prix disputés, Sergio Perez n’a toujours pas signé la moindre pôle position, ni même une victoire. Le pilote mexicain peut cependant se targuer d’avoir signé huit podiums dans sa carrière.

Ce jeudi à Londres, lors de la présentation de la livrée de la Haas, le patron de la société Rich Energy, William Storey, a affirmé que l’équipe américaine, dont il est devenu partenaire, pourrait se battre contre Red Bull à la régulière cette saison.

Mais en 2018, l’équipe Haas a terminé la saison à la cinquième position au classement des constructeurs, affichant au passage un retard de plus de 300 points sur Red Bull, alors troisième force du plateau.

Cette différence de performance prouve que l’équipe américaine a encore du chemin à faire avant de pouvoir venir titiller l’équipe Red Bull, c’est en tout cas ce que pense Kevin Magnussen, qui s’est montré un peu moins optimiste que William Storey.

« Cela m’étonnerait un petit peu que nous puissions battre Red Bull cette saison. » commente le pilote danois.

« Mais qui sait ce que l’avenir nous réserve, il y a des règlements qui changent, et bientôt les budgets seront plafonnés, alors on ne peut rien prédire. »

« Même si nous en saurons un peu plus à Barcelone [pour les essais hivernaux], je ne pense pas que nous pourrons faire mieux en 2019. Aller taquiner les Red Bull qui ont gagné des courses l’an dernier, j’en doute aussi. »

Le team principal de l’équipe Haas, Gunther Steiner, ne voit aucune menace réelle pour la collaboration entre son écurie et Ferrari depuis l’arrivée d’Alfa Romeo en tant qu’équipe à part entière.

La semaine dernière, l’équipe Sauber est devenue officiellement l’écurie Alfa Romeo Racing, marque appartenant à la même société mère que Ferrari.

A première vue donc, la coopération entre Alfa Romeo Racing et Ferrari semble se resserrer davantage cette année, mais selon Steiner, cela ne signifie en rien que la collaboration entre Haas et Ferrari va se dégrader au fil des mois.

Rappelons tout de même que l’équipe Haas utilise le moteur, la boîte de vitesses, ainsi que de nombreux composants issus de la banque d’organes de Ferrari.

« Nous avons une relation très solide avec eux sur les plans technique, humain et financier. » a déclaré Steiner lors de la présentation de la livrée de la monoplace 2019 ce jeudi à Londres.

« Nous travaillons ensemble depuis trois saisons, mais cette coopération s’étend sur quatre ou cinq ans. Ils nous respectent et nous les respectons, nous collaborons très bien ensemble. »

« Ce qu’ils font avec Sauber – ou plutôt avec Alfa Romeo, pardon! – ça ne me regarde pas, et ils savent que je respecte ça, je n’interviens pas. »

« Tant que nous obtenons d’eux ce qu’ils nous ont promis je suis heureux. Ce qu’ils font ailleurs ne me regarde pas, je ne suis pas critique, donc, je ne me soucie pas de ce qu’ils font avec Alfa Romeo. »

L’équipe Haas a terminé la saison 2018 à ma cinquième position au classement des constructeurs, juste derrière l’équipe Renault, contre laquelle elle a dû se battre tout au long de l’année.

L’équipe McLaren continue de jouer avec les nerfs de ses fans en publiant ce vendredi une image d’un morceau de la carrosserie de la MCL34.

Sur cette image, il ne fait plus aucun doute que la livrée de la monoplace 2019 de l’équipe britannique aura une prédominance orange comme celle de la monoplace 2018. A moins que McLaren ne veuille brouiller les pistes en dirigeant ses fans vers une fausse piste.

Quoi qu’il en soit, vous découvrirez la nouvelle McLaren la semaine prochaine, le 14 février plus précisément, aux alentours des 13h00 (heure française) et en direct sur F1only.fr bien évidemment.

Dates de présentation des F1 2019

Les deux pilotes Red Bull Racing, Pierre Gasly et Max Verstappen, ont participé à une course de Karting sur une piste glacée.

Les deux coéquipiers se sont tirés la bourre à quelques jours de la première journée des essais hivernaux 2019 qui auront lieu à Barcelone en Espagne.

Peut-être que les deux pilotes Red Bull s’entraînent à rouler sur une piste glissante dans l’hypothèse où la neige viendrait perturber une nouvelle fois les essais hivernaux à Barcelone, comme ce fut déjà le cas l’an dernier.

On se souvient qu’en 2018 lors des essais hivernaux, la neige a fait son apparition sur le tracé catalan, obligeant les équipes de F1 à réduire considérablement leur temps de roulage lors de ces essais.

Pour cette petite course amicale avec des Karting sur la glace, les bolides étaient équipés de pneus cloutés avec une garde au sol légèrement relevée.

« Pour moi, c’est la première fois que je pilotais sur de la glace. » révèle Verstappen. « Je me suis vraiment amusé. »

« C’est la première depuis deux ans que je remontais dans un Kart, c’est vraiment top. Courir sur de la glace avec un Karting était une toute nouvelle expérience, j’ai beaucoup aimé. »

Avant de décider de rejoindre l’équipe Renault, Daniel Ricciardo a eu quelques discussions avec plusieurs écuries du paddock l’an dernier, parmi lesquelles Ferrari et Mercedes.

Mais finalement, Ferrari a décidé de promouvoir un jeune pilote en 2019, Charles Leclerc, alors que Mercedes a préféré faire un choix plus conservateur avec Valtteri Bottas aux côtés de Lewis Hamilton.

Interrogé pour savoir s’il regrettait de ne pas avoir pu rejoindre la Scuderia Ferrari, Daniel Ricciardo affirme qu’il comprend parfaitement le choix de Ferrari de promouvoir un jeune pilote talentueux.

« Je respecte et je comprends leur décision, c’est un jeune pilote prometteur, et peut-être que cela faisait partie de leurs plans depuis le début, quels que soient mes résultats et ceux qu’il a obtenus. » déclare l’Australien à Sky Sports.

« Avec ce que Ferrari a fait, je vois et je respecte, parce que j’ai vu Red Bull le faire en poussant des jeunes à suivre le programme. D’une certaine manière, je pense qu’il était grand temps. »

Alors que la piste Ferrari semblait déjà écartée depuis longtemps pour Ricciardo, le pilote australien aurait peut-être pu se rabattre sur le second baquet Mercedes, mais l’équipe championne du monde en titre a confirmé Valtteri Bottas quelques jours avant la prise de décision de Daniel Ricciardo.

« Je pense que la situation chez Mercedes est quelque peu différente [de celle de Ferrari]. C’est une dynamique légèrement différente avec le chemin qu’ils ont choisi. »

« Je suppose que pour eux il s’agissait d’un choix conservateur, mais je ne peux rien dire, car cela a bien fonctionné. »

« Lewis a remporté les championnats pilotes et l’équipe a remporté les championnats des constructeurs. Ils ont donc coché toutes les cases dont ils avaient besoin. »

Alors qu’il s’apprête à débuter un nouveau chapitre de sa carrière avec Red Bull Racing, le Français Pierre Gasly ne cache pas son impatience de débuter la saison 2019 aux côtés de son nouveau coéquipier, Max Verstappen.

Les deux hommes se connaissent très bien pour avoir roulé ensemble en karting il y a quelques années, et le Français s’attend donc à retrouver cette année le respect et l’amitié qu’il y a toujours eu entre lui et Verstappen.

« J’ai hâte que ça commence ! Cette saison sera très importante, c’est un rêve que je vis, et que j’avais depuis que j’ai commencé le Kart. » explique Pierre Gasly lors d’un point presse cette semaine.

« Avec Max [Verstappen], on se connait depuis 2010, c’est le coéquipier le plus talentueux du moment, et il y a entre nous du respect et de l’amitié. »

Concernant ses objectifs fixés par Red Bull Racing cette année, Pierre Gasly révèle qu’il devra avant tout se montrer constant et rapporter de bons retours techniques à son équipe afin d’aider au développement de la RB15 tout au long de la saison.

« On attend de moi que je sois professionnel et constant, et que j’apporte de bons retours techniques. Pour l’instant, on ne connaît pas notre performance, on verra à Melbourne. »

« Bien-sûr que cette année il y a de la pression supplémentaire, mais cette pression je l’ai depuis tout petit. Cela m’a construit mentalement, je suis très compétitif, il n’y a que la gagne qui m’intéresse. »

Red Bull Racing dévoilera la RB15 le 13 février prochain, soit le même jour que l’équipe Mercedes ou encore l’écurie Racing Point (qui ne dévoilera que la livrée pour sa part).

Cela fait maintenant plus de deux ans que Nico Rosberg a pris sa retraite de la Formule 1 (décembre 2016) au terme d’une saison 2016 où l’Allemand a été sacré champion du monde.

Interrogé par la télévision allemande ZDF pour savoir s’il ne regrettait pas ce choix d’avoir quitté soudainement la Formule 1, Nico Rosberg assure qu’il n’a aucun regret : « Ça ne me manque pas du tout, et c’est une bonne chose. » déclare Nico Rosberg.

« Lorsque j’ai décidé d’arrêter de faire du sport, je ne savais pas comment je serais après deux, trois mois ou même un an. »

« Courir [en Formule 1] a toujours été une chose fondamentale pour moi dans ma vie et c’est quelque chose qui a soudainement disparu. »

« Heureusement, je peux compter sur ma famille et sur d’autres passions. J’ai trouvé de nouvelles choses à faire, je pense que c’était la meilleure décision. »

Avec du recul, Nico Rosberg admet volontiers avoir eu peur quelques fois au volant de sa Mercedes.

« Je dois avouer qu’il y a des moments où je vois des actions sur la piste et je pense : « heureusement que je ne suis pas dans cette voiture ». »

« Prenons Bakou par exemple [GP d’Azerbaïdjan], On roule à 360 km/h en ville et devant vous se trouve un mur. Contrairement aux autres pilotes, je ne suis pas un vrai casse-cou. Et oui, il y a des moments où j’avais peur. »

Nico Rosberg s’occupe désormais de ses affaires, l’ancien pilote Mercedes est toujours ambassadeur de la marque allemande, mais il est aussi actionnaire de la Formule E.

Entre autre, Nico Rosberg a lancé une chaîne YouTube dans laquelle on peut voir le quotidien du champion 2016 de F1.

Le conseiller Motorsport de l’équipe Red Bull, Helmut Marko, a commenté le choix de son équipe d’effectuer la présentation de la RB15 le même jour que les champions du monde en titre, Mercedes.

Selon Helmut Marko, le fait que Red Bull a choisi la même date que Mercedes pour présenter sa nouvelle monoplace n’est qu’une pure coïncidence et cette date n’a pas été choisie pour « narguer » l’équipe du constructeur allemand.

Marko explique ce choix en raison d’un retard de production de quelques jours sur le châssis de la RB15, ce qui a obligé Red Bull à reporter de quelques jours la date de présentation de sa monoplace.

Le problème est que Mercedes et Red Bull vont désormais devoir cohabiter sur le circuit de Silverstone puisque les deux équipes ont prévu d’effectuer un shakedown de leur monoplace le même jour sur le tracé britannique.

« Ce choix [de date] découle d’un léger retard dû au montage de la voiture. » explique Marko. « Nous nous sommes rendus compte que nous devrions mettre la voiture en piste avec quelques jours de retard, ce qui nous a amené à choisir cette date. »

« En ce qui concerne le shakedown, nous allons faire rouler la voiture sur une partie différente de la piste, donc, cela ne devrait pas être un problème. »

Red Bull Racing, Mercedes, ainsi que Racing Point présenteront leur nouvelle monoplace le 13 février prochain, cependant, Racing Point ne présentera que la livrée de sa voiture.

Le directeur général de la Formule 1, Chase Carey, a repoussé les critiques liées à l’arrivée du Vietnam au calendrier de la F1 à partir de 2020, insistant sur le fait que la signature du contrat avec Hanoï avait rencontré un certain engouement.

Le Grand Prix du Vietnam aura lieu dans les rues de la capitale Hanoï en avril 2020, cependant, les efforts de Liberty Média pour emmener la Formule 1 dans un pays sans réel héritage du sport automobile n’ont pas été bien accueillis par certains fans et quelques promoteurs de GP.

La semaine dernière, les promoteurs de Grand Prix réunis en association [la FOPA], ont exprimé leurs inquiétudes quant à l’ajout de nouvelles courses au calendrier qui pourraient nuire aux événements déjà existants. Mais Chase Carey a toutefois tenté d’atténuer les inquiétudes de la FOPA.

« Nous ne cherchons certainement pas de nouveaux sites au détriment des courses existantes. » a déclaré Carey à ESPN.

« La réalité est que nous avons renouvelé [les contrats de Grand Prix] depuis que nous avons pris le contrôle [de la F1] il y environ deux ans. La seule course que nous n’avons pas renouvelée est la Malaisie, mais il s’agissait d’une décision mutuelle. »

« Cela étant dit, nous voulons des partenariats à long terme, et je pense qu’il est aussi  important d’apporter de la fraîcheur et une nouvelle énergie. »

« Le Vietnam est une nouvelle course et va être une grande course, donc je pense que c’est excitant pour les fans, et l’accueil que nous avons reçu dans le monde entier est tout aussi excitant. »

« Nous voulons être sur des marchés dans lesquels nous ne sommes pas présents et où il y a des opportunités, et il y en a certains où nous sommes présents, mais nous n’y sommes pas de la façon dont nous voudrions y être. »

« Les Etats-Unis par exemple, nous sommes au Texas [GP à Austin], mais nous pensons qu’il est possible d’être encore plus présent là-bas. »

La Scuderia Ferrari pourrait se retrouver en violation de la loi anti tabac en Australie lors de la première manche de la saison en raison de la promotion de la nouvelle marque Mission Winnow de son partenaire de longue date, Philip Morris.

Au mois d’octobre dernier dans le cadre du Grand Prix du Japon, Ferrari a annoncé la signature d’un partenariat commercial avec la nouvelle marque de Philip Morris International, Mission Winnow.

Le logo de la marque n’est pas sans rappeler le logo de Marlboro, qui était affiché jadis sur le capot moteur des Ferrari en Grand Prix.

Mais à un peu plus d’un mois de l’ouverture de la saison 2019, les autorités australiennes ont ouvert une enquête pour déterminer si Ferrari respecte bien la loi anti tabac en Australie avec le logo de Mission Winnow sur sa monoplace.

Depuis l’apparition du logo de Mission Winnow au Grand Prix du Japon, il a été suggéré que le chevron blanc sur fond rouge et le design général du logo n’était qu’une stratégie marketing pour contourner les règles sur la loi tabac et faire penser indirectement à la marque Marlboro.

Depuis 2007, les réglementations mondiales en matière de publicité pour le tabac ont entraîné le retrait progressif de la marque de cigarettes en F1 et Ferrari a abandonné la marque Marlboro en 2011.

Cependant, la firme de Maranello a maintenu une relation financière saine avec Philip Morris, les fans continuant d’associer visuellement les marques Ferrari et Marlboro grâce à un travail de création de logo astucieux.

En 2010, Ferrari a été contrainte de supprimer le logo de son partenaire sur ses voitures après que des associations anti tabac ont affirmé que son design subtil [code à barre] constituait un cas de publicité subliminale pour Marlboro.

Philip Morris a tenu à réagir à ces accusations faites par l’Australie, soulignant que tous les accords signés entre Ferrari et PMI l’ont été en dehors du cadre juridique australien.

« La société mère de Philip Morris Australia, Philip Morris International et Scuderia Ferrari, entretiennent un partenariat mondial, entièrement géré en dehors de l’Australie. » peut-on lire dans un bref communiqué de la marque.

L’équipe McLaren a donné un peu plus d’informations concernant la présentation de sa monoplace, la MCL34.

L’équipe britannique diffusera un flux vidéo en direct le 14 février 2019 à partir de 13h00 (heure française) sur son compte YouTube et via un Facebook Live.

La présentation de la MCL34 se fera depuis la base de l’équipe à Woking en Angleterre, alors que les deux pilotes, Carlos Sainz et Lando Norris seront naturellement présents lors de cette cérémonie.

Bien évidemment, inutile de vous préciser que vous pourrez découvrir la McLaren MCL34 en direct sur F1only.fr le 14 février, tout comme vous avez pu déjà découvrir ce jeudi la Haas VF19 qui a été présentée à Londres.

Les dates de présentation des F1 2019