Je vous souhaite une bonne année 2019 !

En ce premier jour du nouvel an, je tenais à vous souhaiter à toutes et à tous une belle et heureuse année 2019.

Après une année 2018 riche en événements en Formule 1, il est désormais venu le temps de se tourner vers l’avenir et d’entamer cette nouvelle année, qui devrait certainement nous offrir du beau spectacle en Formule 1.

En 2019, F1only.fr sera toujours là pour vous faire vivre votre passion de la Formule 1 au quotidien, que ce soit les présentations des monoplaces 2019 entre janvier et février, ou bien les essais hivernaux à partir de la fin février en direct de Barcelone, ou encore l’intégralité de la saison 2019 de mars à décembre (soit 21 courses).

L’année 2019 sera aussi pour moi l’occasion de m’investir encore plus pour vous avec notamment des séances en Live, une couverture de l’actualité de la Formule 1 peut-être un peu plus large que ce que je ne faisais jusqu’ici et bien-sûr quelques nouveautés qui devraient vous plaire mais dont la mise en place me demande un certain temps.

Bref, vous l’avez compris, si les trois dernières saisons de F1 vous ont plu sur F1only.fr, vous ne serez pas déçu de l’année 2019, qui s’annonce dores et déjà comme un bon cru sur le plan sportif.

Je stoppe là tout mon blabla et vous souhaite à toutes et à tous une excellente année 2019, que vos rêves les plus fous se réalisent, que vous puissiez vivre de votre passion, que vous puissiez faire ce que vous aimez au quotidien, que l’amour, la santé, le bonheur soient au rendez-vous pour vous ainsi que vos proches.

PS : Je profite encore quelque jours de ma petite famille, mais je serai de retour au plus tard pour le 7 janvier (activité toujours au ralenti donc) pour entamer cette nouvelle année frais et dispo, ce qui me permettra d’aller vous chercher les moindres petites informations au sein du paddock, ainsi que dans chaque garage tout au long de la saison.

Alonso : « Mon meilleur rival fut Michael Schumacher »

Après dix-sept saisons passées en Formule 1, Fernando Alonso a raccroché les gants après la dernière course de la saison 2018 à Abou Dhabi.

Interrogé pour savoir avec quel pilote il pensait avoir lutté le plus durant sa longue carrière, l’Espagnol a désigné sans hésiter le septuple champion du monde Michael Schumacher avec qui il a livré de belles batailles lorsqu’il était chez Renault.

« C’est quelque chose de difficile à dire, mais si je dois en choisir un seul, c’est Michael [Schumacher], pas à cause de quelque chose en particulier, mais juste parce que Michael était celui qui dominait lorsque je suis arrivé en Formule 1. » explique le double champion du monde.

« Quand j’étais en karting je le voyais gagner, et soudainement, vous vous battez avec lui en piste, roue contre roue, ces batailles étaient vraiment spéciales et plus excitantes à cette époque. »

« Je pense que nous avons vu la génération la plus talentueuse de l’histoire, car désormais, les pilotes sont mieux préparés. Ils ont plus de temps dans le simulateur et dans différents programmes de jeunes pilotes. »

« Désormais, ils atteignent la Formule 1 à un niveau qui semblait impensable il y a une décennie ou deux. Alors oui…Si je devais en choisir un seul, ce serait Michael uniquement pour des raisons émotionnelles, pas des raisons techniques. »

Les accidents en 2018 ont coûté 2.3 millions d’euros à Toro Rosso

Franz Tost, le patron de l’équipe Toro Rosso, déplore la perte financière conséquente en 2018 causée par un trop grand nombre d’accidents de la part de ses deux pilotes au cours de la saison.

Cette année, Toro Rosso a terminé à l’avant dernière place au classement des constructeurs, avec seulement 33 points marqués en 21 courses.

L’équipe de Faenza a débuté sa collaboration avec le motoriste japonais Honda, afin de servir de laboratoire à Red Bull Racing, qui bénéficiera aussi du moteur V6 turbo Hybride Honda en 2019.

Cette année, qui servait de tests grandeur nature sur la Toro Rosso, a été ponctuée par des pénalités de grille à répétition pour les pilotes Toro Rosso, ce qui ne leur aura pas permis de rapporter un grand nombre de points à l’équipe.

Outre ces pénalités [souvent stratégiques], Franz Tost déplore aussi le grand nombre d’accidents dont ont été victimes ses deux pilotes en 2018, même s’il souligne qu’ils n’étaient pas toujours responsables.

« Nous avons eu trop d’accidents. » déplore Franz Tost dans des propos relayés par Motorsport-Total. « Nous avons dépensé 2.3 millions d’euros juste pour les accidents. » 

Mais le patron de l’équipe italienne n’en veut pas à ses pilotes, d’autant que dans la plupart des accidents ils n’étaient pas responsables, comme à Barcelone où Pierre Gasly n’a pas pu éviter le contact lorsque Romain Grosjean s’est loupé au départ de la course et a emporté avec lui un grand nombre de pilotes : « Il ne pouvait rien faire, tout comme Ocon en France [percuté par Grosjean au départ du GP de France]. »

Le coéquipier de Pierre Gasly, le Néo Zélandais Brendon Hartley, a lui aussi été victime de plusieurs accidents en 2018, dont deux très violents en Espagne et au Canada.

A Silverstone, la suspension de sa Toro Rosso s’est brisée alors que sa monoplace était lancée à pleine vitesse et à Monza il a été percuté par Stoffel Vandoorne et Marcus Ericsson.

Les progrès de Sauber ont évité une « saison difficile » à Charles Leclerc

Charles Leclerc estime que sa première saison en Formule 1 aurait pu se terminer autrement si Sauber n’avait fait de réels progrès au cours de la saison.

En 2017, l’équipe suisse était au bord de la faillite, mais une restructuration salutaire avec un afflux d’argent frais et l’arrivée à la tête de l’écurie de Frederic Vasseur ont fournit à Sauber des bases saines pour débuter la saison 2018.

Alors que l’équipe semblait avoir du mal à se lancer lors des premières courses de la saison, les progrès sont finalement très vite arrivés, permettant au jeune débutant Charles Leclerc de démontrer ses talents et de renforcer sa motivation pour rejoindre l’équipe Ferrari en 2019.

Mais le pilote monégasque sait très bien que tout aurait pu mal tourner pour lui et pour Sauber.

« Je pense que la saison aurait pu être très difficile mentalement si la voiture et moi-même avions maintenu le niveau affiché en début d’année. » a déclaré Leclerc.

« Pour moi, les choses sont devenues beaucoup plus intéressantes une fois que nous avons commencé à faire évoluer la voiture et moi-même en tant que pilote. »

« Lutter pour marquer des points, entre autres choses, cela m’a donné beaucoup de motivation. Mais je pense que si avions été dans une position semblable à celle que nous avions lors des premières courses de l’année, la motivation n’aurait pas été là. » conclut le désormais pilote Ferrari.

Williams aurait bien voulu garder Sergey Sirotkin en 2019

Le directeur technique de l’équipe Williams, Paddy Lowe, regrette profondément le fait que Sergey Sirotkin ait dû quitter l’équipe à la fin de la saison 2018 pour laisser sa place à Robert Kubica.

Le jeune russe a signé une première saison en Formule 1 anonyme en 2018, terminant bon dernier au classement des pilotes avec un seul point marqué en 21 courses.

Mais pour Paddy Lowe, Sergey Sirotkin avait tout pour devenir un très grand pilote dans un futur plus ou moins proche, ce qui fait regretter au directeur technique de Williams le fait que les écuries ne puissent pas aligner trois pilotes au lieu de deux sur les grilles.

« Dés sa première année en tant que titulaire, Sergey a joué un rôle crucial au sein de l’équipe. » explique Paddy Lowe.

« Il s’est beaucoup impliqué et a souhaité fédérer tout le monde autour de lui. Il a toujours travaillé très dur pour donner le meilleur de lui-même. »

« Ce fut triste de devoir se séparer de lui, et c’est vraiment dommage que le règlement nous contraint à nous limiter à deux titulaires car nous aurions réellement souhaité le garder [pour 2019]. »

« Nous aurons certes un très beau line-up en 2019 avec George [Russell] et Robert [Kubica], mais cela ne nous console pas sur le fait que nous avons dû nous séparer de Sergey. »

Arrivabene : « Passer d’une mentalité de battant à celle de gagnant »

Plus qu’une monoplace compétitive en 2019, c’est d’un sacré coup de fouet au moral dont a besoin l’équipe Ferrari selon Maurizio Arrivabene, le team principal de l’écurie.

Maurizio Arrivabene sait très bien que son équipe sera attendue au tournant en 2019, alors qu’elle a une fois de plus échoué dans la course au titre en 2018 face à une équipe Mercedes redoutable.

Ferrari va devoir impérativement retrouver l’habitude de gagner des courses selon Arrivabene, rendre « normal » ce qui était jusqu’à présent « exceptionnel ».

« Nous devons retrouver l’habitude de gagner. » estime le manager italien de la Scuderia Ferrari.

« Il faut renforcer les mentalités dans l’équipe avec comme objectif commun la victoire, car nous en aurons vraiment besoin pour pouvoir prétendre au championnat. »

« Bien évidemment, cela dépendra également du niveau de la concurrence, mais avoir l’habitude de gagner, cela n’a rien de sorcier. »

« Signer un doublé en course doit devenir une certaine habitude et non plus un événement exceptionnel, c’est comme ça que l’on passera d’une mentalité de battant à celle de gagnant. »

Horner : « Verstappen a signé une seconde partie de saison phénoménale »

Pour Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, son pilote Max Verstappen a gagné en maturité et en expérience lors de la seconde moitié de saison en 2018.

Le jeune hollandais a terminé la saison 2018 à la quatrième place au classement des pilotes, et a été le pilote ayant marqué le plus grand nombre de points à partir du Grand Prix de Belgique après Lewis Hamilton.

« La deuxième moitié de la saison de Max a été phénoménale. » déclare Horner. « Cela fait partie de son propre développement et de son évolution. »

« Certains dépassements en début d’année auraient été payants un autre jour, comme Bahreïn avec Lewis [quand ils sont entrés en collision]. »

« Il a eu un contact similaire avec Kimi [Raikkonen] lors du premier tour en Autriche et cela a été décisif pour remporter la course. Il a tiré les leçons de cette expérience difficile et l’a intégrée. »

Un peu plus tard dans la saison, Verstappen a eu un autre contact au Grand Prix du Brésil. Le pilote Red Bull s’est accroché avec la Racing Point d’Esteban Ocon en pleine course, alors que le Français était en train de se dédoubler.

Après la course, les deux hommes se sont expliqués de façon virulente et en sont presque venus aux mains. Cette situation n’a fait que renforcer Max Verstappen selon Christian Horner.

« Très certainement, il est ressorti plus fort. Il a les épaules larges, c’est un pilote dur, avec une quantité phénoménale de talent et il continue d’évoluer. Avec l’expérience, il devient de plus en plus fort. »

En 2019, Max Verstappen fera équipe avec le pilote français Pierre Gasly, qui débutera sa seconde saison en Formule 1.

Red Bull Racing vise le même taux d’abandons que Mercedes et Ferrari

Christian Horner estime que Red Bull Racing va devoir mettre la barre très haut en 2019 sur le plan de la fiabilité, alors qu’il s’agissait pour l’équipe de Milton Keynes d’un véritable talon d’Achille en 2018 avec le moteur Renault.

Pour 2019, Red Bull Racing sera équipée du moteur Honda et va essayer de viser le même taux d’abandons que Mercedes ou Ferrari, alors que Lewis Hamilton et Sebastian Vettel n’ont abandonné qu’une seule fois en 2018 pour des problèmes liés à la fiabilité.

« Nous sommes ravis, c’est un nouveau départ pour nous, et c’est la première fois que nous travaillons dans un véritable partenariat moteur [avec Honda]. » déclare le team principal de l’équipe Red Bull Racing.

« Cela a revigoré toute l’usine, et nous attendons cela avec impatience. La trajectoire va dans le bon sens. »

« La fiabilité n’est pas quelque chose que nous avons eu [en 2018], nous avons eu 11 ou 12 abandons cette année – c’est notre plus grand talon d’Achille. »

« Nous devons donc parvenir à gagner de la performance et de la fiabilité – Lewis [Hamilton] n’a eu qu’un seul abandon cette année, de même avec Sebastian [Vettel] – c’est le taux que nous devons viser. »

Devenu obsolète, le poste de directeur technique disparaît chez Toro Rosso en 2019

En 2019, Red Bull Racing et Toro Rosso vont utiliser de nombreuses pièces en commun, dont l’unité de puissance Honda, afin de réduire les coûts et surtout permettre à Honda de progresser rapidement avec quatre monoplaces quasiment identiques au lieu de deux.

Dans ce contexte, et après quelques désaccords avec les dirigeants,  James Key, l’ancien directeur technique de l’équipe Toro Rosso, a décidé de quitter le navire Red Bull pour rejoindre McLaren en 2019.

Mais ce départ ne devrait pas gêner Red Bull et Toro Rosso l’an prochain, puisque Helmut Marko, le consultant motorsport de l’équipe, a confirmé que le poste de directeur technique chez Toro Rosso était devenu obsolète et ne sera donc pas remplacé.

« Dietrich Mateschitz nous a demandé de renforcer les liens avec Toro Rosso, maintenant que nous disposerons du même groupe motopropulseur. » a expliqué Helmut Marko à Motorsport-Magazin.

« Cela veut dire que nous devons éviter d’avoir des personnes qui font finalement la même chose au sein de nos deux équipes quand cela peut être évité. Nous avons élaboré un plan pour y arriver, mais James [Key] n’était pas d’accord avec ce plan. »

« Nous n’allons pas essayer de trouver un remplaçant pour le poste de directeur technique chez Toro Rosso. Cette fonction n’est plus nécessaire étant donné le partenariat renforcé avec Red Bull. »

Max Verstappen lance une pique à Bottas après sa saison 2018

Max Verstappen n’a pas hésité à lancer une pique en direction de Vallteri Bottas, qui a terminé le championnat du monde 2018 à la cinquième position, derrière Max Verstappen.

Pour Verstappen, il a été relativement facile pour Lewis Hamilton de remporter son cinquième titre mondial cette année en raison de l’absence de concurrence en interne avec son propre coéquipier.

Ce manque de concurrence au sein de sa propre équipe n’a fait que décupler les capacités d’Hamilton en 2018, alors que toute l’équipe Mercedes est restée concentrée sur le Britannique jusqu’au bout.

« La plupart des pilotes auraient été champions avec la Mercedes, surtout, si à vos côtés vous avez un pilote moins rapide. » déclare Verstappen.

« Si votre coéquipier est souvent en retrait, il est plus facile de marquer des points. Moi j’avais Daniel Ricciardo et il était beaucoup plus proche de moi. »

« Chez Mercedes, l’histoire était complètement différente, Hamilton s’est battu contre Ferrari, et je pense que parfois, moins votre partenaire est rapide et plus vous pouvez courir de manière plus détendue. »

« Vous savez aussi que l’équipe sera inévitablement concentrée sur vous, et cela vous rendra encore plus rapide. » conclut le pilote Red Bull pour le journal Algemeen Dagblad.

Valtteri Bottas a tout de même été prolongé chez Mercedes en 2019, mais le Finlandais va devoir se méfier du pilote français Esteban Ocon, qui occupera le poste de troisième pilote l’an prochain et qui est prêt à saisir la moindre occasion pour remplacer Bottas au volant de la Mercedes.

Mick Schumacher : « Je suis heureux d’être le fils du meilleur pilote de F1 »

Mick Schumacher, qui courra en Formule 2 l’an prochain, signe jusqu’à présent une carrière de pilote exemplaire et semble se diriger doucement mais sûrement vers la Formule 1, sur les traces de son père.

Le fils du septuple champion du monde de F1 se souvient de ses débuts en sport automobile et des conversations qu’il a pu avoir avec son père dans sa plus tendre enfance.

« Courir et faire du karting est normal pour ma famille, et j’ai toujours aimé faire du karting avec mon père. » explique Mick Schumacher.

« C’était amusant de partager cela avec lui et je me souviens qu’un jour, il m’avait demandé si ce serait un loisir pour moi ou si je voulais en faire de manière professionnelle, je lui ait dit directement que je être pilote professionnel. »

« Je suis heureux d’être le fils du meilleur pilote de Formule 1 et je l’admire pour cela. Il y a de bonnes et de mauvaises choses à faire, avoir le soutien de nombreuses personnes dans le monde entier n’est pas une mauvaise chose et j’en suis reconnaissant. »

« Encore une fois, tous les pilotes doivent trouver ce qui leur convient le mieux, et j’ai toujours dit que je voulais prendre le temps dont j’avais besoin pour progresser en tant que pilote, et cela a bien fonctionné. » conclut le jeune allemand.

Mick Schumacher débutera en Formule 2 en 2019 avec l’équipe Prema Powerteam.

Verstappen : « Plus de discipline ne m’a fait que du bien »

Max Verstappen a une nouvelle fois voulu défendre son père, Jos Verstappen, lui qui a élevé son fils à la dure pour lui permettre d’atteindre la Formule 1 de façon prématurée à l’âge de 17 ans.

Le pilote hollandais reste à ce jour le plus jeune pilote de l’histoire à prendre le départ d’un Grand Prix de Formule 1, ce fut en 2015 avec l’équipe Toro Rosso.

« Toute ma vie j’ai bossé avec mon père qui ne m’a rien laissé passer, et finalement, cela m’a bien servi car ça m’a ouvert les portes de la F1, mais aussi grâce à Red Bull et Helmut [Marko]. » a expliqué Verstappen sur Servus Tv.

« Je suis non seulement très reconnaissant envers le Dr Helmut Marko, mais je prends aussi en compte toutes ses remarques. »

« Il faut accepter la critique, et après des week-ends difficiles comme en Chine ou à Monaco, c’était salutaire. »

« A partir du Grand Prix du Canada, davantage de discipline n’a pu me faire que du bien, et la récompense est venue au Red Bull Ring [en Autriche] où j’étais très heureux de célébrer une victoire à domicile pour les gens qui m’ont accordé leur confiance. »

« Je ne m’y attendais pas, ce fut un moment merveilleux, surtout avec autant de fans hollandais qui avaient fait le déplacement en Autriche. Ce fut le meilleur souvenir de ma carrière jusqu’à présent. »

Vidéo : Bienvenue à Enstone, QG de Renault en F1

Depuis le retour de Renault en Formule Un, le site châssis et opérations équipe de course d’Enstone en Grande Bretagne, a bénéficié de transformations radicales pour pouvoir répondre tant aux exigences d’un effectif accru de près de 700 personnes qu’à celles de la F1.

A travers une courte vidéo, Renault nous montre un peu plus en détails cette partie méconnue d’une équipe de Formule 1, mais qui est ô combien importante pour permettre à une écurie de F1 de fonctionner.

Pour le commun des mortels, une équipe de F1 n’est représentée que par le personnel présent sur les circuits du monde entier, mais il ne faut pas oublier qu’autant de personnes travaillent en même temps depuis l’usine, située généralement en Angleterre pour la plupart des équipes de F1 [hormis Ferrari, Toro Rosso et Sauber].

Rappelons d’ailleurs que c’est depuis son usine d’Enstone que Renault dévoilera sa nouvelle monoplace le 12 février 2019 : la RS19.

Non, Fernando Alonso ne deviendra pas actionnaire de McLaren !

Depuis ce vendredi matin, une information en provenance de l’Espagne, et qui a été largement reprise par de nombreux médias européens, révélait que Fernando Alonso allait devenir actionnaire de l’équipe McLaren.

Selon le média espagnol Soymotor, une annonce officielle aurait dû être faite le 12 ou le 13 janvier prochain à l’occasion du salon Autosport de Birmingham dédié au sport automobile.

Mais depuis le milieu d’après-midi, Soymotor a confirmé qu’il s’agissait d’un « innocent » [l’équivalent du 1er avril en Espagne] et qui tombe chez nos voisins le 28 décembre.

Fernando Alonso ne deviendra donc pas actionnaire de l’équipe McLaren en Formule 1 en 2019, alors que la famille souveraine du royaume de Bahreïn reste l’actionnaire majoritaire du McLaren Group via le fond d’investissements Mumtalakat.

Rappelons que Fernando Alonso a quitté l’équipe à la fin de la saison 2018, l’Espagnol pourrait cependant garder un pied au sein de l’écurie britannique en 2019, notamment en testant la MCL34 dés les essais hivernaux, afin d’apporter son expérience pour le développement de la nouvelle monoplace de Woking.

Hamitlon révèle pourquoi il a accepté d’échanger son casque avec Vettel

Lewis Hamilton aime garder le contrôle sur tout, mais le quintuple champion du monde a fait une exception cette année en accordant une faveur particulière à Sebastian Vettel.

Les deux hommes ont été engagés dans une grande bataille pour le championnat du monde cette année, jusqu’au moment où Lewis Hamilton a pris le dessus sur son rival après la pause estivale, pour finalement s’imposer pour la cinquième fois de sa carrière.

Après la dernière course de la saison à Abou Dhabi, Lewis Hamilton a reçu un SMS de la part de Sebastian Vettel dans lequel le pilote Ferrari faisait une demande particulière au pilote Mercedes.

« Il m’a envoyé un message et m’a dit : Veux-tu échanger nos casques ? » explique Hamilton.

« Les footballeurs font ce genre de chose tout le temps, mais les casques coûtent beaucoup plus cher que les maillots de football. »

« Ces objets nous sont précieux, et personnellement, je ne donne aucun de mes casques. J’en ai échangé un avec Michael [Schumacher]. Je pense qu’il y a peut-être eu un ou deux autres pilotes avec qui j’ai échangé un casque, et je ne fais pas ce genre de chose à la légère. »

Le Britannique a tout de même accepté d’échanger son casque avec son rival de la saison 2018.

« Ce fut vraiment un moment privilégié, car je suis aux côtés d’un quadruple champion du monde qui a fait beaucoup de choses. »

« C’est un grand homme et un pilote incroyable. C’est le signe ultime de respect lorsque vous échangez vos casques. »

Sebastian Vettel : « Il nous faut un package plus solide »

Plus que de vouloir réduire les erreurs à tout prix, Sebastian Vettel estime qu’il est plus important d’avoir une monoplace plus rapide en 2019 pour avoir plus de chances de remporter le titre constructeurs avec Ferrari.

En 2018, une série d’erreurs commises par Ferrari et Vettel lui-même ont empêché la Scuderia de se battre jusqu’au bout face à Mercedes pour le titre mondial.

Pour l’an prochain, Sebastian Vettel sait qu’il ne faudra plus reproduire toutes ces erreurs, mais est également conscient qu’il faudra une monoplace ultra compétitive face à Mercedes.

« Je pense que nous avons besoin d’un package plus solide, nous avons certainement eu des moments forts cette année avec de bonnes courses mais nous avons également eu des courses moins bonnes. » déclare le pilote Ferrari.

« Nous n’étions pas assez rapides, donc, je pense que dans l’ensemble, c’est la vitesse qui décide et je pense qu’il nous manque un peu de vitesse. »

« Je pense aussi que nous travaillons très fort, la motivation est là pour réussir cette étape cruciale [le fait d’avoir une voiture plus rapide]. »

L’Allemand souligne l’importance d’un travail en équipe, surtout face à une écurie comme Mercedes qui surclasse tout le paddock depuis cinq saisons maintenant.

« Je pense qu’il est inutile de dire que Lewis a connu une ascension incroyable au cours des cinq dernières années, depuis le jour où il a rejoint la Formule 1 jusqu’à maintenant pour être honnête. »

« Ils [Mercedes] font du bon travail en équipe, et battre une équipe aussi forte est un défi difficile, mais c’est notre objectif. »

Red Bull pourrait très bien quitter la F1 pour l’endurance en 2021

Le consultant Motorsport de l’équipe Red Bull, l’Autrichien Helmut Marko, a prévenu que Red Bull pourrait se laisser tenter par l’endurance à l’horizon 2021, si le futur règlement technique ne satisfait pas l’équipe de Milton Keynes.

Red Bull, qui a signé un contrat de partenariat avec Honda pour deux saisons, s’est engagée à rester en catégorie reine du sport automobile au moins jusqu’à la fin 2020, mais les dirigeants attendent de connaître les règlements au delà de 2020 pour confirmer l’engagement de Red Bull après cette date.

L’une des possibilités pour Red Bull en cas de retrait de la F1, serait de s’engager en endurance avec son Hypercar, la Valkyrie.

« Nous avons un accord qui court jusqu’en 2020, tant qu’il n’y aura pas de réglementation moteur, ni d’Accords concorde, Red Bull et Honda ne prendront aucune décision concernant 2021. » a déclaré Marko à Autosport.

« Arrêter est une option et faire quelque chose d’autre en est une autre, comme courir dans d’autres championnats. Avec la Valkyrie [Hypercar conçue par Red Bull avec Aston Martin], Le Mans pourrait être une option avec la réglementation hypercar. »

Toto Wolff : « Lauda sera définitivement de retour en 2019 »

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, ne doute pas un seul instant du possible retour de Niki Lauda au sein de l’écurie du constructeur allemand en 2019.

En 2018 [mois d’août], Lauda, le directeur non exécutif de l’équipe Mercedes, a dû subir une greffe du poumon et a donc été absent des paddocks pour le reste de la saison 2018.

Mais un peu plus tôt ce mois-ci, les médecins de l’hôpital AKH de Vienne, où Lauda a été transplanté, ont autorisé l’Autrichien à rentrer chez lui auprès de sa famille pour qu’il puisse retrouver une vie « normale » petit à petit.

Toto Wolff, qui est le collaborateur, mais aussi l’ami de Niki Lauda, ne doute pas un instant sur son retour dans l’équipe en 2019.

« Je n’ai aucun doute sur le fait qu’il reviendra. » a déclaré Wolff à l’ORF. « La saison dernière a été une vraie bataille, les choses ont mal tourné. Ensuite, nous avons dû gérer le choc de Niki. »

« Cela ressemblait d’abord à une maladie innocente, mais cela a radicalement changé en seulement quelques heures, et chaque minute comptait. »

« Nous dirigeons cette équipe ensemble depuis cinq ans, donc, j’ai remarqué son absence plus que quiconque en tant que partenaire, mais aussi en tant qu’ami. »

« C’est pour cela que j’attends avec impatience 2019, afin que nous puissions à nouveau suivre ce chemin ensemble. »

Concernant une date précise sur le retour de Lauda dans les paddocks : « Seuls Niki et les médecins feront des annonces à ce sujet. » souligne Toto Wolff.

« Nous ne voulons pas susciter d’attentes. De préférence, j’aimerais le voir revenir dés le début de la saison en Australie, mais sa santé reste la priorité. »

Abiteboul : « Renault doit être en mesure de gagner à un coût raisonnable »

Le directeur général de Renault Sport Racing, Cyril Abiteboul, insiste sur le fait que Renault va devoir réduire ses dépenses dans le futur, afin que le constructeur français maintienne son engagement dans le sport.

Liberty Media, le détenteur des droits commerciaux de la F1, est actuellement en train d’élaborer un plafond budgétaire et un système de répartition des gains plus équitable pour les équipes de F1.

Un nouvel accord en ce sens devrait être introduit en 2021, en même temps qu’une refonte majeure des règlements.

Le futur package commercial, censé remplacer les actuels accords Concorde, jouera donc un rôle central dans l’idée de créer des conditions de concurrence plus équitables en F1, tout en veillant à limiter les coûts.

« Je ne veux pas me plaindre de la situation, car lorsque nous avons rejoint la Formule 1, nous connaissions la situation. » déclare Cyril Abiteboul à Racer.

« Ce qui est remarquable, c’est la course à l’armement et les dépenses incessantes consacrées à la victoire – ce que je respecte entièrement et qui, je pense, a été une excellente saison cette année. »

« Nous avons donc juste besoin de savoir comment nous pouvons émuler à un moment donné. A un moment donné, il y aura un accord différent sur la répartition de l’argent, à un moment donné, il y aura une limitation des dépenses, car à notre avis, cela n’est tout simplement pas durable et je crois – corrigez-moi si je me trompe – mais il me semble que c’est un sentiment partagé par tout le monde. »

Alors que 2021 semble être un objectif de facto pour l’instauration d’un plafond budgétaire, Cyril Abiteboul accorde plus de poids aux termes d’un accord, plutôt qu’à sa date de mise en oeuvre.

« C’est juste un problème de timing, si le plan est retardé d’un an, il peut l’être, mais je pense que ce qui compte c’est le principe selon lequel nous pouvons être en mesure de gagner des courses à un coût raisonnable, compte tenu de la valeur de la Formule 1. »

« C’est l’équation que nous voulons…Revenir à la réalité dans les prochains mois. » conclut le manager français.

Wolff : « Personne ne quitte Mercedes pour insatisfaction »

Il y a quelques semaines, les rumeurs suggéraient que la relation entre le team principal de Ferrari, Maurizio Arrivabene et son directeur technique, Mattia Binotto était plus que tendue.

Mais depuis, les dirigeants de Ferrari ont nié une quelconque tension au sein de l’équipe, alors que désormais, c’est au tour du directeur exécutif de Mercedes de nier la possible signature de Mattia Binotto à la place d’Aldo Costa.

En effet, les rumeurs suggéraient que Binotto pourrait prendre la place d’Aldo Costa chez Mercedes en 2019, mais Toto Wolff a catégoriquement démenti cette fausse information.

« Non, nous n’avons pas offert de contrat à Binotto. Il est certainement un excellent ingénieur, mais sous la direction de James Allison, nous avons une équipe technique de premier ordre. Nous ne cherchons donc pas de remplaçant. » déclare le directeur exécutif de Mercedes à la Gazetta Dello Sport.

Aldo Costa limitera sa présence au sein de l’équipe Mercedes uniquement à un rôle consultatif : « Aldo n’est pas seulement un collègue, il est aussi un ami. Il ne quittera pas Mercedes. »

« Nous travaillons avec une structure dynamique dans laquelle nous donnons également aux jeunes collègues des opportunités et des responsabilités pour se développer. Personne ne quitte notre équipe par un manque de satisfaction. »