Wolff veut que Hamilton reste pour toujours chez Mercedes

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, ne voit aucune raison pour que le partenariat entre le constructeur allemand et Lewis Hamilton ne puisse pas durer pour toujours.

Fraîchement titré pour la cinquième fois de sa carrière, Lewis Hamilton ne cache pas qu’il souhaite poursuivre l’aventure avec Mercedes aussi longtemps que possible, alors que le Britannique va devoir désormais essayer d’égaler Michael Schumacher et ses sept titres mondiaux.

Toto Wolff déclare qu’il n’y a aucune raison pour que Lewis Hamilton ne puisse égaler ou surpasser les sept titres de Schumacher.

« Tant que nous continuons à lui fournir une voiture compétitive capable de gagner des championnats et qu’il continue à piloter comme il le fait, cette relation peut s’éterniser. » déclare Wolff au site officiel de la F1.

« C’est le meilleur Lewis que j’ai vu ces six dernières années, il a mieux piloté, il a été meilleur en dehors de la voiture, il est très complet. »

« C’est la capacité de combiner le talent et le dur labeur, l’intellect et l’intelligence émotionnelle. Tous les grands champions ont ces quatre points, s’il en manque un seul, alors, vous pouvez toujours être un pilote couronné de succès, mais vous n’allez jamais atteindre cette grandeur. »

« Il y a plus à venir, la raison pour laquelle il a remporté son cinquième championnat est qu’il se concentre sur le travail à effectuer dans l’instantané et ne regarde pas trop loin, car avant d’en gagner un septième, il en reste un sixième et nous n’avons pas encore marqué un seul point pour celui-ci. »

Lewis Hamilton a signé une prolongation de son contrat avec Mercedes pour deux saisons, le pilote britannique sera au volant d’une flèche d’argent au moins jusqu’en 2020.

Esteban Ocon réserviste en 2019 ?

Toto Wolff, le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, commence à admettre que la situation est devenue compliquée pour Esteban Ocon en 2019, le pilote français se dirigeant certainement vers une année en tant que réserviste de l’équipe allemande.

Après le rachat de l’équipe Force India par un consortium canadien dirigé par Lawrence Stroll cet été, la place d’Esteban Ocon est devenue incertaine au sein de la formation basée à Silverstone puisque le milliardaire placera son propre fils à la place du Français en 2019 chez Racing Point Force India.

Dans ce contexte, Mercedes, qui gère la carrière de Ocon, n’a pas d’autre choix que de garder durant une saison son petit protégé en tant que réserviste, faute de place disponible dans une autre écurie.

Des discussions ont bien eu lieu avec l’équipe Williams, mais la formation britannique cherche avant tout un pilote capable de ramener un gros budget à l’équipe.

« Il n’y a rien de nouveau, nous nous retrouvons dans une situation où nous devons trouver le bon baquet à Esteban pour la saison 2020. » indique le manager de l’équipe Mercedes.

« Pendant ce temps-là, il aura le temps de mieux intégrer notre équipe et de contribuer à améliorer sa performance. Ce n’est pas une situation catastrophique, même si ce n’est pas l’idéal. »

« Une opportunité de dernière minute reste toujours possible chez Williams, mais Claire [Williams] nous a bien précisé qu’elle prendrait sa décision dans les meilleurs intérêts commerciaux de son équipe. Nous devrions donc être fixés très prochainement. »

Officiel : Haas déboutée en appel, Renault satisfaite de la décision

L’équipe Haas n’a pas réussi à convaincre la cour d’appel internationale de la FIA ce jeudi concernant la disqualification de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie 2018.

Après avoir entendu les arguments présentés par l’équipe américaine ce jeudi à Paris au siège de la FIA, les juges de la cour d’appel ont décidé de maintenir la disqualification de la voiture numéro 8 de l’écurie Haas au Grand Prix d’Italie 2018.

Romain Grosjean a été disqualifié en raison d’une non conformité sur le fond plat de sa monoplace à Monza, et c’est parce que l’équipe Renault a déposé une réclamation après la course que la FIA a lancé une enquête sur la voiture de Grosjean.

Avant l’été, la FIA avait publié une note technique invitant toutes les équipes de la grille à modifier un élément sur le fond plat de leurs monoplaces, mais l’écurie Haas prétendait ne pas avoir le temps de modifier la pièce concernée.

La FIA avait alors autorisé l’équipe à courir avec cet élément « non conforme » mais avait prévenu l’équipe que d’autres écuries pourraient porter une réclamation au cours de l’année et c’est justement ce qu’a fait Renault à Monza.

La décision initiale prise par les commissaires du Grand Prix d’Italie de disqualifier la voiture de Romain Grosjean est donc maintenue, ce qui veut dire que Haas perd officiellement les points que le pilote français avait marqué le jour de la course.

Au championnat constructeurs, Renault conserve donc son avance de 30 points sur Haas et a de fortes chances de terminer la saison à la quatrième position.

Renault satisfaite de la décision

De son côté, l’équipe Renault se dit satisfaite de la décision de la cour d’appel : « Le règlement technique, et notamment les évolutions introduites pour des raisons de sécurité, doivent être scrupuleusement respectés. » déclare Nick Chester, le directeur technique de Renault.

« Nous sommes satisfaits de cette décision, j’aimerais remercier la cour et la FIA pour leur travail dans ce dossier. L’équipe se concentre désormais sur la fin de la saison. »

Lewis Hamilton ne se voit pas quitter Mercedes

Après avoir remporté son cinquième titre mondial cette année, Lewis Hamilton pourrait tenter d’égaler le record de sept titres mondiaux jusque là détenu par le pilote allemand Michael Schumacher.

Lorsqu’on demande à Lewis Hamilton s’il compte essayer de battre ce record avec une autre équipe que Mercedes, le Britannique affirme qu’il est très difficile pour lui de s’imaginer dans une autre écurie dans un avenir proche.

« J’ai réussi à le faire [remporter des championnats] avec deux équipes, McLaren et Mercedes. Lui il en a eu deux avec Benetton et cinq avec Ferrari. » souligne le pilote Mercedes.

« La différence, c’est que j’ai gagné avec un seul moteur, le Mercedes. Lui avec deux moteurs, le Renault et le Ferrari. »

Lorsqu’on lui indique que la Benetton de 1994 était propulsée par un moteur Ford, Hamilton se rattrape : « Trois ? Bon…en tout cas pour le moment, il est très, très difficile de m’imaginer ailleurs ou même de l’envisager. »

« Mercedes est ma famille, j’ai grandi avec elle, même si j’ai déjà dit la même chose de McLaren. Mais à l’époque, j’ai changé pour savoir si je pouvais réussir ailleurs. Je savais que je pouvais le faire, mais je devais le prouver à tout le monde. »

« Donc, pour l’instant, je ne pense pas avoir besoin d’aller dans une autre équipe pour gagner un autre titre avec une autre équipe, mais vous savez bien qu’il ne faut jamais dire jamais. »

Louis Delétraz au volant de la Haas aux tests d’Abou Dhabi

Le pilote suisse Louis Delétraz pilotera une Formule 1 pour la première fois dans sa carrière  le 28 novembre prochain sur le circuit de Yas Marina à Abou Dhabi avec l’équipe Haas.

Ce natif de Genève participera à la deuxième de deux journées d’essais Pirelli programmées les 27 et 28 novembre 2018 à Abou Dhabi.

Avec deux podiums à son actif lors de la saison 2018 de Formule 2, Louis Delétraz a réussi à prouver à l’équipe Haas qu’elle pouvait lui faire confiance pour lui confier le volant de la VF18 lors des tests Pirelli à la fin de l’année.

« Je suis naturellement très heureux de faire mes débuts en Formule 1 lors des tests d’Abou Dhabi. » déclare le Suisse.

« Je suis reconnaissant à la fois envers Gene Haas, mais aussi Gunther Steiner, de me laisser l’opportunité de tester avec l’équipe Haas F1 Team. »

« Je suis également reconnaissant du soutien de ADSS Groupe dans ce qui est une autre étape clé dans mon objectif global de devenir un pilote de Formule Un. »

Louis Delétraz passera du temps avec l’équipe Haas au Grand Prix du Brésil la semaine prochaine, ainsi qu’au Grand Prix d’Abou Dhabi pour se familiariser avec son nouvel environnement de travail

Daniel Ricciardo impressionné par Lewis Hamilton en 2018

Daniel Ricciardo estime que Lewis Hamilton mérite amplement son cinquième titre mondial acquis cette année face à Sebastian Vettel.

Le pilote Mercedes, Lewis Hamilton, est devenu dimanche dernier à Mexico quintuple champion du monde de Formule 1, égalant au passage l’Argentin Juan Manuel Fangio.

Le Britannique a tout simplement impressionné le pilote Red Bull, Daniel Ricciardo, qui accorde volontiers tout son respect à Lewis Hamilton pour son parcours cette année.

« Mon côté compétitif me dira toujours que je crois que je suis le meilleur et que dans sa voiture je pourrais faire les mêmes choses. » déclare Daniel Ricciardo.

« C’est assez impressionnant ce qu’il a réussi à faire en piste ces dernières années, tout en continuant à vivre sa vie en dehors des paddocks. »

« Continuer à avoir une vie si remplie en dehors de la F1 et être toujours aussi performant sur la piste, c’est juste ‘chapeau bas’ de ma part. »

« Contrairement à ses batailles face à Nico Rosberg [en 2016], cette année les gens ont pu réaliser qu’il faut, bien-sûr, avoir une voiture rapide mais aussi qu’il faut être au top tous les week-ends de Grand Prix. »

« Sebastian [Vettel] a eu une voiture très performante toute l’année, mais il lui a manqué ce petit plus qui fait que Lewis est sorti vainqueur plus souvent que lui. C’est ce qui a dicté la fin de ce championnat pilotes. »

« J’accorde à Lewis un respect total, il a toujours eu le talent et la performance, mais arriver à maintenir un tel niveau de détermination sur cette durée est tout simplement impressionnant. Je n’ai aucun mal à le féliciter pour tout ça. »

Alonso prône la tolérance zéro concernant les limites de la piste

Fernando Alonso a tenu à soutenir les dernières mesures prises par la FIA concernant les limites de la piste, alors que le pilote McLaren a vu l’un de ses chronos annulé au Mexique lors des qualifications pour avoir justement dépassé les limites de la piste.

Le futur retraité de la Formule 1 a également été sanctionné en WEC à Fuji au volant de sa Toyota pour la même raison, mais contrairement à ce que l’on pourrait penser, Alonso va dans le sens de la FIA et prône la tolérance zéro concernant les limites de la piste.

« Les règles ont été parfois très variables et appliquées de façon irrégulières. » explique Alonso. « C’est quelque chose que nous avons tous déjà remarqué et tous les pilote sont d’accords avec cela. »

« C’est leur manière de faire, et on s’adapte. Mais je préfère la tolérance zéro, à Fuji, nous avons dépassé la ligne blanche d’un centimètre et ils ont annulé notre chrono, nous n’avons pas eu la pôle à cause de cela. »

« Nous n’avions pas gagné de temps, c’était juste une correction, comme samedi au Mexique [en F1]. Les règles disent que si tu es au delà de la ligne ils annulent ton tour. Ils ne réfléchissent pas à savoir si c’était une erreur, une correction ou bien un gain de temps. »

« La ligne est bien là, et toi tu la dépasse, donc ils annulent le tour. Ils l’ont fait dans d’autres disciplines et ça marche bien, je suis juste heureux de voir qu’ils le font aussi ici. »

Pierre Gasly espère pouvoir tester la Red Bull à Abou Dhabi

Pierre Gasly espère avoir la chance de pouvoir piloter la Red Bull RB14 [de la saison 2018] lors des tests Pirelli organisés à Abou Dhabi en fin d’année.

Le pilote français rejoindra l’équipe Red Bull Racing l’an prochain en remplacement de Daniel Ricciardo, alors que le pilote australien rejoindra l’écurie Renault l’an prochain.

Red Bull a déjà fait savoir que Daniel Ricciardo ne roulerait pas pour Renault lors des tests Pirelli d’Abou Dhabi, mais cela ne veut pas dire que l’Australien ne sera pas au volant de la Red Bull durant ces essais.

Pierre Gasly estime cependant avoir une chance de pouvoir rouler avec la Red Bull aux tests d’Abou Dhabi, une décision devant être prise dans les prochaines semaines.

« Nous y réfléchissons, mais pour le moment, rien n’a été confirmé. » déclaré Gasly à Crash.net.

« Je pense que je devrais en savoir plus dans les prochaines semaines, et bien-sûr, ce serait bien d’avoir une première sortie, même avec la voiture de cette année, juste pour me permettre de travailler avec mon ingénieur et avec l’équipe. »

Chez Ferrari, le problème de savoir qui roulera lors de ces essais ne se pose même pas, puisque Kimi Raikkonen échangera son baquet avec Charles Leclerc chez Sauber.

Marcus Ericsson veut « à nouveau gagner des courses » en IndyCar

Marcus Ericsson espère que son passage au championnat Indycar la saison prochaine lui permettra de gagner à nouveau des courses.

Après avoir fait ses débuts en Formule 1 avec l’équipe Caterham en 2014, Marcus Ericsson n’a été en mesure de marquer ses premiers points qu’avec l’équipe Sauber [Australie 2015], mais n’a jamais pu se battre pour un podium et encore moins pour des victoires.

Le Suédois, qui quittera la Formule 1 en 2019 pour rejoindre le championnat d’Indycar, espère que la situation sera différente la saison prochaine et qu’il pourra renouer avec des victoires, comme lors de son passage dans des catégories inférieures.

« J’ai passé cinq années en F1 et je n’ai jamais pensé à gagner parce que ce n’était pas réaliste. » explique Ericsson, qui a déjà moulé son baquet en Indycar avec son équipe  Schmidt Peterson Motorsports.

« C’est pour cela que je suis maintenant très heureux d’avoir cette chance et de pouvoir me battre pour des podiums et des victoires. »

« C’est une des choses qui fait que je suis heureux de partir, c’est l’une des choses les plus excitantes de la saison prochaine pour moi. »

Ericsson a déclaré qu’il avait été encouragé à partir en Indycar après avoir vu Fernando Alonso participer aux 500 miles d’Indianapolis en 2017.

« Ça avait l’air vraiment cool, et cela a vraiment commencé à me faire penser à l’Indycar et potentiellement pour que vienne ici à l’avenir. »

« Il a définitivement ouvert mon esprit lorsqu’il a fait ce passage en Indycar, j’ai aussi un peu parlé avec lui et il m’a dit tout ce qu’il aimait ici. »

Le Vietnam organisera un premier Grand Prix en 2020

Le Vietnam accueillera dés 2020 un Grand Prix de Formule 1 dans la capitale Hanoï, a annoncé ce jeudi le régime communiste.

Comme nous vous le révélions il y a déjà quelques semaines, la ville de Hanoï était en discussions avec la Formule 1 pour pouvoir accueillir la F1 dans les rues de la capitale vietnamienne.

« La ville de Hanoï a réussi à obtenir d’accueillir une course du Championnat du monde de Formule 1 de la Fédération internationale de l’automobile (FIA) à partir d’avril 2020. » peut-on lire dans un communiqué de presse de la ville.

Les autorités vietnamiennes évoquent ce projet de course sur un circuit urbain depuis des mois. En août, Mai Tien Dung, haut responsable gouvernemental, avait ainsi évoqué les « énormes » retombées économiques d’un tel évènement, qui doit être « sponsorisé par le secteur privé » selon lui.

Pour l’heure, Liberty Media n’a pas encore confirmé cette information, mais le communiqué de presse ne devrait plus tarder à être publié.

Ross Brawn conseille à Ferrari de ne pas paniquer pour la fin de saison

Le manager sportif de la Formule 1, Ross Brawn, recommande à la Scuderia Ferrari de ne pas paniquer après avoir une nouvelle fois échoué à remporter le titre mondial (pilotes) cette année.

Ferrari était dans une bonne position pour défier l’équipe Mercedes en début de saison, mais depuis l’été, une série d’erreurs commises aussi bien par l’équipe de Maranello que par son pilote Sebastian Vettel, n’a pas permis d’obtenir les résultats escomptés en fin d’année.

L’équipe italienne a également été ébranlée par la mort soudaine de son président, Sergio Marchionne, et également par des rumeurs suggérant que les responsables de l’équipe menaient une guerre interne très forte depuis plusieurs mois.

Le titre pilote est désormais perdu, mais il reste encore la possibilité pour Ferrari de décrocher le titre constructeurs d’ici la fin de la saison, alors que l’écurie de Maranello accuse un retard de 55 points sur Mercedes.

Dans ce contexte, Ross Brawn recommande à Ferrari de garder son calme et de se concentrer sur la fin de saison pour, au moins, décrocher le titre des constructeurs.

« Ferrari et Vettel doivent maintenant recommencer à zéro et ils peuvent le faire que s’ils comprennent ce qui ne va pas. » déclare Brawn dans un entretien accordé à Speedweek.

« Ils devront ensuite progresser dans ces domaines sans paniquer et sans réaction réflexe. Il ne faut pas oublier qu’en deux saisons, Ferrari est redevenue candidate au titre. »

« C’était quelque chose qui semblait difficile à imaginer au début de cette ère hybride, compte tenu de l’avantage de puissance incontestable de Mercedes. Ferrari doit désormais avancer sans jeter l’eau du bain avec le bébé à l’intérieur. »

Hamilton : « Alonso pensait contrôler le marché des pilotes »

Comme beaucoup de gens, Lewis Hamilton considère que les choix de carrière de Fernando Alonso l’ont assurément empêché de devenir champion du monde plus de deux fois.

Titré à deux reprises avec Renault, Fernando Alonso a ensuite rejoint l’écurie McLaren pour une première fois, où il a fait équipe avec Lewis Hamilton en 2007.

Mais la relation houleuse entre les deux hommes, ainsi qu’une sombre affaire d’espionnage entre McLaren et Ferrari, ont obligé l’Espagnol à retourner chez Renault où il sera à nouveau l’un des protagonistes dans une affaire de triche au Grand Prix de Singapour.

Le double champion du monde a ensuite rejoint l’équipe Ferrari, avec qui il n’a jamais réussi à obtenir un troisième titre mondial après cinq saisons passées à Maranello.

2015 devait être l’année du grand retour de McLaren et Honda, et c’est donc dans ce contexte de projet ambitieux que le pilote espagnol revient chez McLaren pour la seconde fois de sa carrière.

La suite, nous la connaissons tous, McLaren et Honda ont passé trois saisons catastrophiques en bas de classement et Fernando Alonso a définitivement perdu toute motivation et tout espoir de remporter un troisième titre mondial en Formule 1.

Selon Lewis Hamilton, Fernando Alonso n’a jamais réussi à faire les bons choix en dehors d’un cockpit, soulignant même le côté un peu arrogant d’Alonso lorsqu’il déclarait qu’il pouvait contrôler le marché des transferts à une certaine époque.

« Bien-sûr, il aurait pu gagner plus de titres mondiaux, mais ce n’est pas comme s’il n’avait pas eu d’autres possibilités. » déclare Hamilton.

« Cela dépend juste de la décision que vous prenez en dehors du cockpit avec un stylo à la main. Si vous pensez comme il le dit que vous pouvez contrôler le marché des pilotes, il ne faut pas vous étonner de finir sans rien. Parce que Seb [Vettel] et moi faisons aussi partie de ces transferts. »

« J’ai beaucoup de respect pour Fernando, il est un pilote phénoménal, et je fais partie des seuls qui pensent que sa réputation n’a pas été écornée ces dernières années. Les fans aussi savent ce qu’il a apporté à la F1 mais aussi en dehors de la F1. »

Fernando Alonso quittera la Formule 1 à la fin de l’année 2018, le pilote McLaren aura passé 17 ans en catégorie reine du sport automobile.

 

Pierre Gasly ne devrait plus prendre de pénalité d’ici la fin de l’année

Le pilote Toro Rosso, Pierre Gasly, s’attend à ne plus recevoir de pénalité pour les deux dernières courses de la saison.

Le pilote français a dû s’élancer depuis le fond de la grille lors de trois des quatre dernières courses en raison de pénalités liées aux changements d’éléments moteur sur sa monoplace.

Honda, qui motorise Toro Rosso cette année, utilise l’équipe de Faenza comme un véritable laboratoire en 2018 afin de pouvoir motoriser l’équipe mère, Red Bull Racing, dés la saison prochaine en ayant réglé ses problèmes de fiabilité bien avant.

Lors du dernier Grand Prix à Mexico, Pierre Gasly a une nouvelle fois dû prendre le départ de la course depuis la dernière position sur la grille, alors que Honda a monté sur sa monoplace une nouvelle version de son moteur avant de repasser l’ancienne version pour permettre au Français d’avoir un moteur neuf pour les deux dernières courses de la saison.

« Je pense qu’il s’agissait des dernières pénalités de l’année, je pense que c’est le moteur que j’aurai pour les deux prochaines courses. » a déclaré Gasly à Mexico la semaine dernière.

« C’est pour cela que nous avons introduit un nouveau moteur [au Mexique], nous en avons maintenant deux dans notre parc d’éléments pour les deux dernières courses. »

« J’espère que tout ira bien et que je pourrai prendre le départ à une position de qualifications normale, Je pense aussi que nous pouvons être optimistes quant au fait que nous aurons un peu plus de performances lors des deux prochaines courses. »

Pierre Gasly s’apprête à vivre ses deux dernières courses avec l’équipe Toro Rosso, le Français rejoindra l’équipe Red Bull Racing en 2019.

L’appel de Haas étudié ce jeudi au siège de la FIA à Paris

C’est une journée importante pour l’écurie Haas ce 1er novembre puisque c’est aujourd’hui que l’appel déposé par la formation américaine à la suite de la disqualification de son pilote Romain Grosjean au GP d’Italie sera étudié par la FIA.

Après l’arrivée du Grand Prix d’Italie, où Romain Grosjean a terminé sixième, l’équipe Renault avait déposé une réclamation auprès de la FIA, l’équipe du constructeur français remettant en question la légalité de la Haas VF18 de Grosjean.

Les commissaires sportifs du Grand Prix d’Italie avaient alors donné raison à Renault et avaient disqualifié Romain Grosjean, le Français perdant au passage ses huit points remportés avec sa sixième position.

L’équipe Haas a donc décidé de faire appel de cette décision, un appel qui sera étudié ce jeudi à Paris au siège de la FIA avec les principaux responsables de l’équipe.

« J’estime que nous sommes bien préparés pour cet appel. » explique Gunther Steiner, le team principal de l’équipe Haas.

« Je dis cela de manière honnête, même si cela nous a pris un peu de temps pour monter notre dossier. »

L’enjeu est important aussi bien pour Renault que pour Haas, puisque si l’équipe américaine obtient gain de cause devant le tribunal d’appel de la FIA, elle ne serait plus qu’à 20 points de Renault au championnat constructeurs, alors qu’il ne reste que deux courses.

Brendon Hartley se sait sur un siège éjectable et doit désormais se défendre

Brendon Hartley sait définitivement que sa place en Formule 1 pour la prochaine saison n’est pas assurée, ce qui pousse désormais le Néo-Zélandais à se défendre face aux critiques à son égard.

Hartley est actuellement avant dernier au classement des pilotes avec seulement quatre points marqués en dix-neuf courses, ce qui place le pilote Toro Rosso dans une position très inconfortable pour 2019.

La comparaison avec son coéquipier Pierre Gasly depuis le début de l’année n’a pas arrangé sa situation, et les dernières rumeurs suggérant l’arrivée de l’Anglo-Thaïlandais Alexander Albon aux côtés de Daniil Kvyat l’an prochain ne font que rajouter la pression à Hartley, qui doit désormais défendre son steak comme il le peut.

« Je dois constamment répondre à des questions sur mon avenir immédiat, j’imagine que j’ai compris que je devais me défendre un peu aussi. » a déclaré Hartley pour Autosport.

« J’ai juste eu le sentiment de parfois devoir ne pas me laisser faire et me battre pour ma propre cause, et c’est ce que je fais. »

« Je sais que j’ai fait du très bon travail lors des dernières courses en date, et je me sens vraiment bien. Bien-sûr, il y a eu quelques courses où le premier tour ne s’est pas bien passé, ou bien il y a eu un contact au premier tour et la voiture de devant [l’autre Toro Rosso] prend l’avantage. »

« Il est vrai aussi que cela a parfois été très serré en qualifications, ce qui a un gros impact sur le résultat de course. »

« Il y a eu aussi des courses comme l’Autriche où j’étais parti pour marquer des points et avais vraiment un bon rythme pour ce faire, mais la suspension a lâché. »

« Il y a eu des courses comme la Hongrie, où je me suis qualifié dans le top dix et nous avons adopté des stratégies différentes – je ne suis d’ailleurs pas le seul à y avoir perdu, car les Renault et moi nous sommes arrêtés trop tôt et les autres nous ont fait l’overcut, simplement parce que Pierre avait fait un meilleur premier tour. »

Red Bull s’attend à un « léger déficit » du moteur Honda en 2019

Helmut Marko, le conseiller motorsport de l’équipe Red Bull, affiche un certain optimisme pour la prochaine saison de Formule 1 après avoir vu les chiffres du moteur Honda qui équipera les quatre monoplaces de la marque autrichienne l’an prochain.

Red Bull et Toro Rosso seront les deux seules équipes motorisées par Honda en 2019, et bien que le motoriste japonais ne travaille qu’avec Toro Rosso sur la piste pour le moment, le partage des données avec l’équipe mère a bien débuté.

Le Dr Helmut Marko révèle à nos confrères d’Auto Motor Und Sport que les dernières données reçues suggèrent que le moteur Honda n’aura qu’un léger déficit de puissance par rapport aux blocs Mercedes et Ferrari en 2019.

« Nous avons déjà les chiffres de notre nouvelle voiture avec le nouvel aileron avant qui est censé provoquer beaucoup de pertes, mais nous sommes très optimistes. » déclare Marko à AMUS.

« Du côté de Honda, nous nous attendons maintenant à ce qu’ils ne soient qu’à dix kilowatts de Ferrari et Mercedes. Nous pensons cependant pouvoir compenser ce léger déficit avec un bon châssis. »

Officiellement, la collaboration entre Red Bull et Honda débutera après les tests Pirelli d’Abou Dhabi fin novembre.

Red Bull a gagné à Mexico grâce au nivellement des performances

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull Racing, estime que le Grand Prix du Mexique, remporté par son pilote Max Verstappen, a démontré que son équipe peut se battre pour des victoires avec un moteur affichant un niveau de puissance similaire aux blocs Ferrari ou Mercedes.

Le week-end dernier au Mexique, l’altitude élevée du tracé de Mexico a en quelque sorte nivelé les performances des différents moteurs en raison du manque d’air, ce qui a permis à Red Bull de dominer largement toutes les équipes durant tout le week-end.

En effet, le moteur Renault est habituellement battu par les moteurs Ferrari et Mercedes en terme de puissance pure, mais à Mexico, cette différence de puissance a été totalement gommée, permettant à Red Bull de se battre pour la victoire dimanche.

« Vous avez bien vu ce week-end [au Mexique] que si nous avons un moteur à peu près au niveau de celui de nos adversaires, nous avons alors une équipe assez forte et un package pilotes suffisamment puissant pour les affronter [Mercedes et Ferrari]. » déclare Christian Horner.

« Nous espérons évidemment que le moteur Honda, avec les progrès réalisés, nous mettra dans une situation où nous pourrons plus régulièrement rivaliser. »

Concernant la victoire de Max Verstappen à Mexico, Horner estime que le Hollandais a une nouvelle fois démontré qu’il était désormais prêt à se battre pour le championnat du monde des pilotes, du moins à partir de 2019.

« Max [Verstappen] a connu un parcours difficile depuis le début de l’année, mais depuis Montréal, il fait des courses incroyables et je pense qu’il ne lui manque plus que l’expérience désormais pour être complet. »

« Tous les pilotes font des erreurs, et on peut voir cela aussi bien en haut qu’en bas de la grille, c’est ce que vous apprenez d’eux. »

En 2019, Red Bull Racing sera équipée du moteur Honda, le motoriste japonais et l’équipe de Milton Keynes ayant signé un partenariat pluriannuel.

Kimi Raikkonen pas très tendre avec les médias

Kimi Raikkonen n’a pas hésité à s’en prendre aux médias qu’il considère comme les principaux responsables d’une couverture peut-être un peu trop sensationnaliste ou erronée de la Formule 1.

Le pilote finlandais regrette le fait que certains médias déclenchent et alimentent des rumeurs, bien souvent infondées, et qui au final, ne font que faire du mal à la catégorie reine du sport automobile.

« Les gens se plaignaient toujours que la F1 n’est pas passionnante, qu’elle n’est pas ceci ou cela, ou bien on se demande pourquoi les gens ne sont pas tellement interessés. » déclare Iceman lors d’un entretien accordé à Motorsport.com.

« Mais franchement, quand je vois le nombre de conneries qu’il y a dans les médias – les articles, les rumeurs, tout ça – s’il n’y en avait pas autant, je pense que la F1 se porterait bien mieux. »

« Les gens essaient de lancer tellement d’inepties, que cela commence à faire du mal à la F1. Je pense que s’il y avait moins d’inepties et plus de vérité, ce serait mieux pour la Formule 1, de bien des manières. »

Kimi Raikkonen quittera la Scuderia Ferrari à la fin de l’année pour rejoindre l’équipe Sauber, avec laquelle le pilote finlandais s’est engagé pour deux saisons.

Monza, « le plus gros choc psychologique » pour Ferrari selon Hamilton

Lewis Hamilton est revenu longuement sur sa saison 2018 et sur la façon dont il a dû gérer son combat face à Sebastian Vettel cette année.

Le pilote Mercedes a révélé que le moment le plus marquant de sa saison fut le Grand Prix d’Italie – où il a eu un contact avec la Ferrari de Sebastian Vettel – et où la Scuderia s’est faite battre à domicile par les flèches d’argent.

« Ce fut une saison incroyable – mentalement et physiquement, pour tout le monde dans l’équipe. Du côté des pilotes, le côté mental à été la clé. » explique Hamilton dans un entretien pour la BBC.

« Ferrari a été si forte à certains moments de l’année – en particulier au cours de la première moitié de saison – que nous ne savions pas comment cela allait se passer. »

« Les meilleurs moments de la saison ont été lorsque nous étions en mauvaise posture et que cela ne semblait pas génial. »

« Mais nous avons ensuite réussi à retrouver notre chemin et à faire collectivement un meilleur travail dans l’ensemble que leur équipe et leurs pilotes. C’est vraiment ce qui a fait la différence cette année, et toute l’équipe peut en être fière. »

Monza, un coup dur pour Ferrari

Le désormais quintuple champion du monde de Formule 1 a également expliqué où et comment il a réussi à prendre le dessus sur son adversaire Sebastian Vettel.

Hockenheim, Monza et Singapour lui viennent à l’esprit, mais le rendez-vous italien – où Vettel et Hamilton se sont percutés au premier tour de course – était probablement le plus gros coup psychologique pour la Scuderia Ferrari selon Hamilton.

« Ils [Ferrari] ont vécu deux moments difficiles sur le plan psychologique, d’abord lorsque Seb [Vettel] a commis son erreur personnelle en Allemagne. »

« En tant que pilote, lorsque l’équipe commet une erreur, c’est douloureux. Mais quand c’est vous, quand c’est sous votre contrôle, c’est un sentiment horrible. Il aurait pris cela à cœur. »

« Ensuite, nous avons eu ce combat à Monza, ce fut un coup dur pour eux. Mais nous n’avons pas été complaisants après ce superbe résultat pour nous. »

« Nous savions que nous devions encore continuer, réussir dans des endroits comme Singapour, où Ferrari nous détruisait habituellement. Et quel week-end c’était ! »

« Aucun d’entre nous n’avait prédit que nous gagnerions à Hockenheim, Monza ou encore moins Singapour. Mais ensemble, nous avons fait un travail extraordinaire avec l’équipe. »

Aucun désavantage physique pour Calderon au volant d’une F1

Après avoir effectué son tout premier test au volant d’une Formule 1 ce mardi à Mexico, Tatiana Calderon affichait un grand sourire au terme de sa journée de travail.

La Colombienne a eu l’opportunité de piloter la Sauber C37 sur le circuit de Mexico dans le cadre d’un tournage promotionnel cette semaine et a donc pu donner son ressenti en tant que femme au volant d’une Formule 1.

Depuis des années, le débat est ouvert pour savoir si une femme a les capacités physique de piloter une F1 aussi vite qu’un homme, et même si Calderon n’a pas roulé à la limite ce mardi, la jeune femme a livré un premier témoignage intéressant.

« L’instruction était de prendre les choses pas à pas et, franchement, je n’ai pas eu de problème physique. » déclare la Colombienne.

« Cela signifie que la préparation physique est allée dans le bon sens et, par certains aspects, j’ai trouvé ça plus facile à manier que la GP3. »

« J’espère pouvoir continuer à montrer qu’il n’y a pas de désavantage [pour les femmes]. Maintenant que cette journée est passée, je ne veux plus retourner en GP3, je veux rester ici ! J’espère pouvoir continuer à franchir des barrières et réaliser mon rêve d’atteindre la Formule 1. »

Tatiana Calderon n’a actuellement aucun point sur sa super Licence et ne peut donc pas encore participer à des essais officiels en F1.