Nico Hulkenberg n’a que de précieux souvenirs à Interlagos

Au Mexique, Nico Hülkenberg a vogué vers la sixième place pour la deuxième fois de suite et a commencé à étendre son emprise sur le septième rang du Championnat Pilotes.

L’Allemand se rend désormais à Interlagos, une piste lui évoquant de précieux souvenirs dans sa carrière en Formule 1.

Pourquoi le Grand Prix du Brésil est-il si particulier ?

« Le Grand Prix du Brésil est probablement mon préféré du calendrier. São Paulo possède une ambiance vraiment cool, folle en un certain sens, mais c’est ce que j’aime. »

« Interlagos se situe dans une ville passionnée de sport automobile, dans un pays passionné de sport automobile comptant de fervents supporters. Tous les ingrédients sont réunis pour un week-end de course inoubliable. » 

Que dire du légendaire Interlagos ?

« Interlagos est un circuit chargé d’histoire… De nombreux titres mondiaux s’y sont joués, mais également des moments marquants de la F1. On ressent toutes ces émotions sur un tour et c’est pour cela qu’il est vraiment à part. C’est peut-être pour cela aussi qu’il semble bien me réussir ! »

« Le tour est court, mais intense au volant. Il y a beaucoup de défis à surmonter. Il tourne dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, la nuque souffre et c’est un tracé assez physique sur le reste du corps comme la piste est bosselée par endroits. »

« La confiance est la clé, notamment dans le secteur intermédiaire où l’on peut gagner énormément de temps. »

Quels sont vos souvenirs du Grand Prix du Brésil ?

« D’un point de vue personnel, Interlagos regorge de bons souvenirs. Le moment fort reste sans aucun doute ma pole position en 2010 alors que je débutais en F1. C’était génial, l’une de ces séances où tout s’assemble et où l’on réussit le tour parfait dans des conditions changeantes. »

« Je ne l’oublierai jamais. En 2012, j’ai mené le Grand Prix du Brésil pendant trente tours. En y repensant, j’ai vraiment joué de malchance en manquant le podium. »

« J’ai également mené la course un court instant en 2014. C’est un circuit où j’ai tendance à réaliser de belles performances, donc je vais tenter de prolonger la série cette année. »

Que dire du Mexique après cette nouvelle sixième place en poche ?

« Nous essayons toujours de tirer le meilleur de ce que nous avons à notre disposition et nous avons connu deux très bons week-ends de suite. C’était un Grand Prix très positif pour nous. La course était linéaire : gérer les pneus et faire en sorte que la stratégie à un seul arrêt fonctionne. »

« Après l’abandon de Carlos, j’avais une marge confortable et nous n’avions plus qu’à nous assurer que l’équipe marque des points importants. »

« Nous savons que les deux prochaines manches seront difficiles, mais le Brésil est toujours amusant et j’ai hâte d’être en piste pour consolider ma septième position chez les pilotes tout en contribuant à l’objectif de l’équipe, sceller le quatrième rang du côté des constructeurs. » 

Selon Magnussen, Renault a plus de ressources que Haas mais les utilise mal

Alors que l’équipe Haas est actuellement à la lutte contre Renault, Kevin Magnussen estime que Haas ne devrait pas être en mesure de se battre contre une équipe d’usine comme celle du constructeur français.

Au championnat du monde, Renault devance l’équipe Haas de 30 points, mais cet écart aurait pu être encore plus faible si, en raison de la réclamation portée par Renault à l’encontre de la voiture de Romain Grosjean au Grand Prix d’Italie, la FIA n’avait pas disqualifié le Français pour une non-conformité sur sa monoplace [Grosjean était arrivé sixième à Monza].

En dehors de cette décision, désormais validée et entérinée par la FIA, le pilote Haas, qui a roulé pour Renault une saison, souligne le bon travail effectué par son équipe cette année, qui a notamment été capable de construire une monoplace compétitive et qui aura donné du fil à retordre à Renault dans sa lutte pour la quatrième position au championnat.

« Le combat du milieu de peloton est toujours aussi intense, même si l’écart avec Renault a augmenté. » nous explique Kevin Magnussen.

« Nous avons vraiment envie d’essayer de rattraper ce retard, et nous ferons tout pour maximiser nos chances contre eux [Renault]. »

« Derrière nous au championnat, nous avons une bouffée d’oxygène, mais nous savons que tout peut tourner aussi très rapidement. Nous voulons donc marquer autant de points que possible. »

« Il s’agit de la place de « meilleur des autres », donc, il y a beaucoup de fierté. Mais nous ne devrions vraiment pas nous battre avec Renault parce qu’ils ont beaucoup plus de ressources, c’est une grande usine avec beaucoup de personnes impliquées. »

« Avec ce que nous avons, j’estime que nous l’utilisons beaucoup mieux qu’eux. En moyenne, nous avons été plus rapides qu’eux cette année, et c’est donc décevant d’être derrière eux au championnat à ce stade. »

« Nous avons fait un pas en avant cette année, et nous avons prouvé que nous pouvons construire une voiture capable d’être la meilleure des autres. Nous devons juste minimiser les erreurs, marquer des points et obtenir les résultats que nous méritons d’avoir plus régulièrement. »

Arrivabene dément toutes les « Fakes News » sur Binotto

Alors que des rumeurs évoquaient un possible départ de l’équipe Ferrari de son directeur technique, Mattia Binotto, le team principal de la Scuderia, Maurizio Arrivabene, a tenu à démentir catégoriquement une quelconque « guerre interne ».

Présent ce dimanche à Monza pour le traditionel Finali Mondiali organisé par Ferrari chaque année, Maurizio Arrivabene a tenu un point presse en fin de journée pour parler de l’avenir de la Scuderia, mais aussi pour démentir certaines rumeurs.

« Soyons clairs une bonne fois pour toutes, les rumeurs concernant Mattia sont des Fakes News. » a déclaré d’emblée l’Italien.

« Elles ont été propagées pour créer de l’instabilité dans l’équipe, une simple tentative pour essayer de créer des problèmes où il n’y en a pas et je ne veux plus avoir à commenter de fausses rumeurs. »

« Pendant la saison, il y a eu beaucoup de tentatives de déstabilisation, parfois avec des histoires concernant les pilotes, d’autres fois au sujet des techniciens. »

« Personne n’a jamais parlé d’au revoir, nous pouvons éventuellement discuter de renforcements, mais cela prend du temps. Nous allons y réfléchir pour la saison prochaine, aujourd’hui, l’équipe est au niveau, et c’est une équipe qui est bonne et compacte. »

« S’il y a des renforcements, ils arriveront sans aucune hâte, et seulement si nous en avons besoin. Notre ligne est celle de la stabilité, s’il y a des ajouts, ils ne devront pas déstabiliser le groupe présent. »

« Il n’y aura pas de révolution, personnellement, je n’ai jamais cru aux révolutions mais aux évolutions. »

Grosjean va tout donner pour permettre à Haas de rattraper Renault

Alors que cette semaine la cour d’appel internationale de la FIA a validé l’exclusion de Romain Grosjean du Grand Prix d’Italie 2018, le pilote français assure que lui et son équipe se donneront à 100% jusqu’à la dernière course de la saison.

Treizième au classement des pilotes, Romain Grosjean va tout donner pour permettre à son équipe de rattraper Renault au classement des constructeurs, même si l’écart de 30 points entre les deux équipes semble difficile à combler en seulement deux courses.

« Nous avons malheureusement perdu du terrain à domicile [au Grand Prix des Etats-Unis] et au Mexique, mais nous sommes déterminés à refaire notre retard et nous donner à 100%. » déclare Romain Grosjean.

« Notre position au classement des constructeurs relève d’une importance capitale pour nous, et terminer quatrième ou cinquième serait un exploit magnifique pour toute l’équipe dans sa troisième saison en Formule 1. »

La Formule E est dans une véritable course au développement logiciel

Selon Sebastien Buemi, les évolutions logicielles en Formule E seront l’équivalent de la guerre du développement aérodynamique en Formule 1.

Le pilote suisse estime que cette saison la différence se fera sur la capacité des équipes à améliorer les logiciels qui gèrent la performance sur un tour rapide ou encore la gestion de l’énergie, élément crucial en Formule E.

« Niveau Hardware, tout est plus ou moins gelé quand on aborde la nouvelle saison, mais il y a tant de choses que l’on peut faire sur les logiciels, cela contribue à la gestion de l’énergie ou à la performance sur un tour. » explique Buemi à Autosport.

« Il y a tant de choses que nous pouvons tester pour rendre la voiture plus rapide, dans une certaine mesure bien-sûr, cela reste un compromis avec les meilleurs réglages mécaniques possibles sur la voiture. »

« Mais les systèmes et les logiciels sont presque le plus grand outil de performance que l’on ait aujourd’hui. »

« Nous travaillons beaucoup là dessus et continuons à améliorer la voiture en ajoutant de nouveaux systèmes au fil de la saison. Donc, en effet, on peut comparer ça aux évolutions en F1, clairement. »

« A un moment donné, il est très important de s’assurer que tout ce que l’on a fonctionne bien et de ne pas essayer d’apporter de nouvelles évolutions constamment. »

« Il est très facile de faire de petites erreurs dans le monde des logiciels ou dans le monde du code et la voiture peut s’arrêter en piste. » conclut le pilote Nissan eDams.

David Coulthard pense qu’il faut plus de jeunes chez McLaren et Williams

David Coulthard pense que l’arrivée de jeunes pilotes chez McLaren et Williams l’an prochain ne peut être qu’une bonne chose pour essayer de briser la spirale négative dans laquelle ces deux équipes sont ancrées depuis maintenant plusieurs saisons.

Après une nette domination dans les années 80 et 90, McLaren et Williams sont désormais plus habituées du fond des classements que des podiums.

Une situation qui attriste David Coulthard, qui a couru pour ses deux équipes au début de sa carrière.

« C’est très décevant de voir les difficultés rencontrées par deux des équipes qui me tiennent le plus à cœur. » explique Coulthard.

« Mais je pense que ce n’est pas quelque chose d’inattendu, cela concerne les personnes qui y travaillent à une certaine période. »

« Le succès provient des gens eux-mêmes, pas des noms qui sont inscrits sur les portes. Je pense clairement que ces deux équipes doivent se réinventer, trouver une nouvelle energie et s’appuyer sur des jeunes talents. »

« Il faut certainement remettre en cause les structures et les méthodes de fonctionnement, parce que si on utilise les mêmes ingrédients, il n’y a aucune raison que cela change. »

« Je pense qu’en misant sur la jeunesse avec Lando Norris chez McLaren et George Russell chez Williams, une nouvelle dynamique pourra se mettre en place. Mais j’estime qu’il faut absolument recruter de jeunes talents dans le staff technique pour briser la spirale négative. »

 

Franz Tost croit au retour de Daniil Kvyat en 2019

Le team principal de l’équipe Toro Rosso, Franz Tost, pense que l’année sabbatique vécue par Daniil Kvyat en 2018 va très certainement lui servir et lui permettre de montrer ce dont il est capable au volant d’une Formule 1 en 2019.

Le jeune russe sera à nouveau en F1 en 2019 après avoir signé un contrat avec Toro Rosso, alors qu’il a été remercié à la fin de la saison 2017 pour être remplacé par le Français Pierre Gasly.

Avant de revenir chez Toro Rosso, Daniil Kvyat avait été promu chez Red Bull Racing, mais dés le Grand Prix d’Espagne 2016, le Russe a été remplacé par le jeune Max Verstappen, l’obligeant à revenir chez Toro Rosso.

Franz Tost estime que ce retour au sein de la petite équipe italienne a été difficile pour Kvyat, qui a commis quelques erreurs au volant d’une monoplace difficile à piloter.

« Il a été très bien accueilli [lors de son retour dans l’équipe], parce que nous le considérions comme un très bon pilote, mais à la fin il ne performait pas aussi bien que ce que nous attendions de lui. » explique Tost à Motorsport.com.

« Il a eu de nombreux accidents, et la voiture n’était pas aussi compétitive ou facile à piloter [que lors de son premier passage chez Toro Rosso]. »

« Je pense que ce fut la meilleure décision [le fait de se séparer], parce que les deux parties avaient perdu confiance l’une en l’autre. »

« Daniil n’était pas très heureux de notre travail, et nous n’étions pas très heureux sur quelques courses. Comme toujours, si le succès ne vient pas comme prévu, alors il y a beaucoup de points d’interrogation des deux côtés. »

« Kvyat a quelque chose d’inachevé avec la F1, il a désormais une autre chance et j’espère vraiment qu’il va la saisir. »

« Il mérite d’être en Formule 1, il est très rapide, et j’espère que ce congés sabbatique d’un an l’aura aidé à obtenir tout ce dont il a besoin pour montrer son vrai talent et ses capacités, ainsi que sa vitesse. »

« Si nous lui fournissons une voiture correcte, je reste convaincu qu’il nous rapportera de bons résultats à la maison. »

Julien Fébreau signerait « sans hésiter » pour commenter la Route du Rhum

Julien Fébreau, le commentateur de la Formule 1 sur Canal +, ne dirait pas non pour commenter le départ et l’arrivée de la prochaine édition de la Route du Rhum en 2022.

Comme à chaque édition, ce Quimpérois vient profiter de l’excitation du départ de la Route du Rhum à St Malo, et lorsqu’on lui demande s’il aimerait commenter le départ et l’arrivée de cette épreuve mythique en 2022, Julien Fébreau assure qu’il signerait « sans hésiter ».

« J’accepte, seulement sur un bateau ! Je me dis qu’un jour, rêveur comme je suis, j’aurais envie d’y participer. Mais bien sûr, pour 2022, je veux bien être commentateur à condition d’être en permanence sur les pontons et d’être sur un bateau au moment du départ. » explique le commentateur de la Formule 1 dans un entretien accordé à Ouest France.

« Et d’être le 1er à monter sur le bateau du vainqueur à l’arrivée, pour avoir sa 1re réaction, le 1er mot qu’il dirait. C’est un moment exceptionnel. Le départ l’est aussi. Dans mon métier, ce que j’aime le plus faire ressentir aux gens, c’est l’émotion des pilotes et des personnalités des paddocks. »

« Si demain, j’ai carte blanche pour être au départ, et près des gens, j’essaierai vraiment d’être, à la fois, le plus discret possible pour les laisser dans leur concentration, mais aussi saisir le bon moment pour avoir un mot, une émotion. »

« Ça me plairait beaucoup, c’est un peu ce que je fais ces jours-ci. Il y a de la tension, clairement, avant ce départ. Car tout le monde parle de la journée de mardi, parce qu’ils savent qu’ils vont se faire “tabasser”. »

« Tout ça est mis dans les regards, qui racontent plein de choses intéressantes à observer. Oui, pour 2022 je signe sans hésiter ! Sans problème, pour commenter le départ et l’arrivée. »

« C’est extraordinaire, ça colle à mes horaires quasi habituels. Pour avoir vu sur le Vendée Globe la vitesse des bateaux, à l’instant où le départ est donné, ils vont vraiment envoyer. J’ai vu les bateaux arriver sur nous à une vitesse incroyable, c’était des monocoques. »

« Là, avec les multis au départ, en plus les conditions dimanche semblent vraiment quasiment optimales, avec du vent sans que ça soit la tempête. Il y aura des bonnes conditions. »

« Au moment où on va les lâcher, ça va aller à une vitesse incroyable. Et les confrères qui ont eu la chance de monter sur ces bateaux te parlent de l’accélération, de la capacité d’accélération de ses bateaux qu’ils ont ressenti. Même de l’extérieur, on va vraiment le voir. »

 » A 14h, je vais faire comme d’habitude avec les Grands Prix de F1 (rires). Je vais me taire et attendre le premier visage du Fréhel pour reparler ! »

Vettel : « La clé sera de travailler avec Leclerc en 2019 »

Sebastian Vettel pense qu’il est essentiel que lui et son nouveau coéquipier chez Ferrari la saison prochaine, Charles Leclerc, aient une relation de travail coopérative en 2019.

La Scuderia Ferrari ayant décidé de ne pas garder Kimi Raikkonen pour 2019, Sebastian Vettel aura un nouveau coéquipier en la personne de Charles Leclerc.

Bien que la vitesse naturelle de Charles Leclerc soit évidente, le jeune pilote de 21 ans manque encore d’expérience en Formule 1 et ne compte que 19 Grands Prix à son actif pour le moment.

C’est justement en raison de ce manque d’expérience que Sebastian Vettel estime que ce serait une grande erreur de vouloir se battre l’an prochain au sein de l’équipe.

« Ce sera certainement différent, car Charles n’est pas Kimi et Kimi n’est pas Charles. » déclare Vettel à Autosport.

« Il est jeune, il aura donc beaucoup à faire et beaucoup à penser. Je pense donc que, pour l’équipe, nous allons devoir travailler ensemble sur la piste. »

« Je suis sûr qu’il veut me battre, et je veux le battre. Les règles sont claires, c’est la même chose avec Kimi. »

« Mais je pense vraiment que la clé sera que nous travaillons ensemble, même si comme je l’ai déjà dit, il aura beaucoup de choses en tête. »

« Je suis son coéquipier, donc, je serai ici pour l’aider. Je serai le dernier à vouloir cacher ou jouer à un jeu ou quelque chose comme ça. »

« C’est pour cette raison je pense que je m’entends très bien avec Kimi, car à cet égard, nous sommes très similaires. Nous verrons. »

Carlos Sainz : « Nous pouvons être à nouveau dans le match au Brésil »

Après un Grand Prix du Mexique prématurément interrompu, Carlos Sainz arrive à Interlagos le couteau entre les dents pour effectuer son retour dans les points et contribuer pleinement à la quatrième place au Championnat Constructeurs pour l’équipe Renault.

Comment décririez-vous le Grand Prix du Brésil ?

« Interlagos est vraiment historique. J’adore piloter sur ces anciens circuits légendaires. Le Grand Prix du Brésil a accueilli tant d’histoires et de pilotes célèbres de la F1, à l’image d’Ayrton Senna bien sûr. » explique le pilote espagnol.

« Cela rend le week-end d’autant plus particulier. Il y a une culture locale effervescente, un peu comme au Mexique même si chacun garde ses spécificités. La gastronomie brésilienne figure également parmi mes préférées. »

« Je suis un grand amateur de plats à base de viande et São Paulo propose d’excellents restaurants pour cela. »

Quel est le secret pour réaliser un tour rapide à Interlagos ?

« La piste est assez difficile avec ses dénivelés et ses virages en dévers. On se croirait sur des montagnes russes ! La section intermédiaire est assez complexe. »

« Elle est sinueuse et présente plusieurs courbes en aveugle où l’on peut facilement bloquer la roue intérieure. Il faut prendre un rythme et ne compromettre aucun virage, sinon on le paie sur le suivant. »

« Les tribunes sont bondées et l’atmosphère s’apparente plus à celle d’un match de football qu’à celle d’une course de Formule 1. C’est toujours extrêmement bruyant ! »

Espérez-vous un peu de pluie ce week-end ?

« Interlagos est synonyme de météo imprévisible. D’année en année, il y a quelques surprises. Il peut faire chaud et sec jusqu’à ce que des averses torrentielles arrivent soudainement. »

« Je me souviens que j’étais quinzième sur la grille il y a quelques années. La pluie était au rendez-vous dimanche et nous nous sommes subitement retrouvés dans le coup pour obtenir une belle sixième place. »

« Au Brésil, c’est toujours un atout de savoir s’adapter rapidement aux conditions. Nous verrons bien ce qu’il se passe, mais peut-être que la pluie pourrait être une bonne nouvelle ! »

Quel est votre état d’esprit après le Mexique ?

« C’était vraiment dommage. C’est toujours frustrant d’abandonner après vingt-huit tours alors que l’on mène le peloton de chasse et que l’on perd huit points précieux. »

« C’était amusant de gagner quelques positions au départ, et même de dépasser une Ferrari, mais la fin était décevante d’autant que l’équipe aurait pu profiter d’un résultat encore meilleur avec les deux voitures dans les points. »

« Nous rebondirons et nous tournerons vite la page car nous sommes certains que nous pouvons être à nouveau dans le match au Brésil. Il me reste deux courses en noir et jaune et j’aimerais bien évidemment partir sur deux résultats positifs. »

La FIA estime que les nouveaux ailerons vont réduire l’appui de 10% en 2019

Afin de permettre aux pilotes de se suivre de plus près en piste, et donc d’améliorer le nombre de dépassements, la FIA apportera des modifications à la réglementation technique en 2019.

Les principales modifications se situeront au niveau de l’aileron avant [plus large], ainsi que l’aileron arrière sur les monoplaces de F1.

La FIA souhaite avant tout améliorer le spectacle en course dés l’an prochain, alors que des essais ont déjà été effectués cette année en introduisant de nouvelles zones de DRS sur différents circuits, mais le résultat a été plus que mitigé.

Le responsable monoplace à la FIA, Nikolas Tombazis, pense que ces mesures qui seront introduites en F1 en 2019 seront surtout efficaces dans les virages à moyenne vitesse.

« Nous considérons que la position critique est d’environ 15 à 20 mètres entre les voitures. » explique Tombazis dans le dernier numéro de la revue AUTO de la FIA.

« C’est la distance que l’on espère voir entre les voitures qui sont séparées d’une demi-seconde à l’approche d’un virage à moyenne vitesse. »

« Avec la génération actuelle, la voiture perd environ 30% de son appui dans ce scénario, nous espérons donc réduire cela de 10% environ. »

« La tendance actuelle chez les écuries est de développer pour avoir toujours plus d’appui, ce qui n’arrangerait pas le problème. »

« Si nous n’étions pas intervenus, nous estimons que 2019 aurait été pire que 2018 et que 2020 aurait été pire que 2019. Nous pensons désormais que 2019 sera meilleure que 2018, mais personne ne s’attend à ce que les F1 se battent comme les voitures de tourisme. »

Vettel : « Une très bonne voiture, mais pas dominatrice »

Contrairement à ce que beaucoup d’observateurs de la Formule 1 estiment depuis le début de la saison, Sebastian Vettel assure que sa monoplace n’a pas été dominatrice cette année face à la Mercedes.

Malgré six victoires et autant de pôles position en 2018 pour la Ferrari SF71-H, le pilote allemand continue de dire que sa monoplace a été surestimée cette année, alors que le titre constructeurs n’est pas encore joué.

« C’est peut-être là que je n’ai peut-être pas le même avis que les autres gens. » déclare le quadruple champion du monde à Autosport.

« Je pense qu’il est absolument vrai de dire que nous avons une très bonne voiture, mais la perception des gens du fait que nous avions une voiture dominatrice, je ne pense pas que ce soit vrai. »

« Je pense que si l’on regarde les résultats, je ne vois pas où est la domination. A Spa, nous n’avons pas fait la pôle, peu importent les conditions, nous avons gagné en raison de la façon dont le tracé de Spa est dessiné, avec Eau Rouge à fond notamment. »

« Nous avions un avantage dans la montée, l’an dernier, nous manquions de puissance, et c’est pourquoi le dépassement n’a pas marché. Cette année, nous ne l’avions pas [le désavantage], donc, j’ai pu garder l’avantage de l’aspiration et dépasser. »

« Mais à vrai dire, Lewis était toujours une, deux, trois secondes derrière, il avait le même rythme. Nous tournions dans le même dixième, et à un moment, il a renoncé, c’est pour cela que nous avons gagné avec huit secondes d’avance. »

« Pour moi, ça n’a pas été une course dominatrice, c’était une bataille très serrée. S’il avait été premier au premier tour, comme l’an dernier, où je pense que nous avions le même rythme, c’est lui qui aurait gagné et j’aurais fini deuxième. »

« Je pense qu’il y a eu beaucoup de courses où nous étions très proches et avions un très bon rythme en course, mais je ne pense pas qu’il y ait eu une course où nous avons dominé alors que eux oui. »

« Si l’on regarde l’Espagne, la France, la Russie [Mercedes s’est imposée avec panache], je ne pense pas que nous ayons connu de telles courses. »

Red Bull ne mettra pas la pression à Gasly en 2019

Le directeur de l’équipe Red Bull Racing, Christian Horner, assure qu’il ne sera pas demandé l’impossible à Pierre Gasly pour sa première saison chez Red Bull l’an prochain.

Le jeune français a été promu chez Red Bull Racing à partir de la saison prochaine en remplacement de Daniel Ricciardo, mais bien que le talent naturel de Pierre Gasly soit indéniable, Christian Horner sait qu’il serait « injuste » de demander au Français de battre Max Verstappen dés son arrivée dans l’équipe.

« Je pense que ce sera un challenge pour Pierre, mais il est motivé. » déclare Horner pour Autosport. « Il est passé par le même programme que Max, et vous savez, il est là parce que nous pensons qu’il est le meilleur nouveau talent et qu’il mérite cette opportunité dans la voiture.

« Donc, nous attendons de grandes choses de la part de Pierre l’an prochain, [en revanche] il serait injuste d’attendre de lui qu’il donne immédiatement du fil à retordre à Max, je pense qu’il faudra lui laisser le temps de s’intégrer à l’équipe. »

« Je pense que Max a atteint un niveau très élevé et est l’un des talents les plus exceptionnels en Formule 1. »

« Il est clair que Daniel [Ricciardo] a eu des difficultés en qualifications contre Max cette année, mais leur rythme de course a été très comparable. »

« L’an prochain, nous devons donner du temps à Pierre, mais je pense qu’il a un grand talent. Cela ne fait qu’un an qu’il est en F1, mais il a réalisé d’excellentes courses, si l’on regarde Bahreîn, Monaco et la Hongrie en particulier…Il y a un certains nombre de courses où il s’est illustré. »

Le Grand Prix des Pays-Bas au calendrier de la F1 en 2020 ?

Selon le journal De Telegraaf, le circuit de Zandvoort aurait reçu dernièrement une offre de la part de Liberty Media pour accueillir un Grand Prix de Formule 1 dés 2020.

La présence de Max Verstappen en Formule 1 a clairement relancé l’engouement des Hollandais pour la discipline reine du sport automobile depuis quelques années, et il serait donc logique de revoir les Pays-Bas au calendrier dans un futur plus ou moins proche.

Selon le journal néerlandais, les discussions entre les propriétaires de la Formule 1 et le tracé de Zandvoort sont arrivées en phase finale et une offre aurait été faite par la F1 aux responsables du circuit pour l’organisation d’un Grand Prix à partir de 2020.

Cette information a d’ailleurs été confirmée par le propriétaire du circuit, le prince Bernhard d’Orange.

« Si nous signons maintenant, les Pays-Bas auront à nouveau un Grand Prix dés 2020. Avec Max Verstappen, c’est une opportunité unique. » a t-il déclaré.

Rappelons que les Pays-Bas n’ont plus accueilli une manche du championnat du monde de Formule 1 depuis 1985, alors que les coûts estimés pour l’organisation d’un Grand Prix à Zandvoort sont estimés quant à eux entre 30 et 40 millions d’euros.

Renault s’attend à être compétitif à Interlagos

Après un Grand Prix du Mexique où Renault a marqué de gros points grâce à la sixième place de Nico Hulkenberg à l’arrivée, l’équipe du constructeur français se sent en confiance pour les deux dernières courses de la saison.

Le tracé d’Interlagos devrait un peu moins convenir à la RS18 que le circuit de Mexico, mais Renault s’attend tout de même à être compétitif.

« Nous avons connu deux bons résultats aux États-Unis et au Mexique, et cela aurait pu être encore mieux si nous n’avions pas connu un abandon à Mexico. » déclare Marcin Budkowsky, directeur exécutif de Renault.

« Ces deux circuits ont davantage convenu à notre ensemble que d’autres auparavant et nous avons travaillé dur pour approfondir notre compréhension de la Renault R.S.18 et en extraire le maximum. »

« Interlagos est situé à une altitude bien moins élevée qu’au Mexique, même s’il reste l’un des plus hauts du calendrier à près de 800 mètres. »

« Les effets sur le groupe propulseur et les différents systèmes de refroidissement ne sont donc pas comparables. Interlagos offre toute une variété de virages lents à rapides. Par rapport aux deux dernières courses, Interlagos est peut-être moins adapté à notre package, mais nous pensons être compétitifs. »

« C’est toujours agréable de se rendre dans un pays et sur un circuit où les gens sont passionnés. L’ambiance est exceptionnelle au Brésil. C’est une destination où l’on ressent la passion et le soutien des fans pour la F1 et l’équipe. Le Brésil est également un marché clé pour Renault. »

Magnussen se plaint de la visibilité arrière avec les rétroviseurs

Le pilote Haas, Kevin Magnussen, estime que les rétroviseurs des Formule 1 actuelles ne permettent pas une bonne vision arrière lors de combats en piste.

Le très controversé pilote suédois a échappé à la sanction au Grand Prix du Japon après un accrochage avec la Sauber de Charles Leclerc.

Magnussen se situait devant la Sauber du pilote monégasque, mais au moment où Leclerc allait le doubler, Magnussen a changé de ligne, provoquant un accrochage sans gravité hormis des dégâts sur la monoplace du pilote Sauber et une crevaison pour le pilote Haas.

En visionnant à nouveau les images de cet accrochage quelques jours plus tard, Charlie Whiting, le directeur de course de la FIA, a admis que son opinion avait changé et qu’il considérait que le pilote danois avait changé de ligne trop tard.

Kevin Magnussen a déclaré par la suite que la position des rétroviseurs sur sa monoplace signifie qu’il n’a pas pu voir la Sauber de Leclerc avant qu’il ne soit trop tard, considérant la taille de l’aileron arrière extrêmement gênante.

« J’étais au courant du fait qu’il [Whiting] ait changé d’opinion, et je dois dire que j’ai pensé qu’il a eu raison de changer d’opinion car il était un peu tard pour que je bouge [sur la piste]. » admet  Magnussen.

« Mais le problème est que vous ne pouvez pas voir le gars derrière vous tant qu’il n’a pas bougé. Ensuite, vous pouvez le voir, mais c’est un problème que nous devons résoudre tous ensemble. »

« Vous avez l’aileron arrière [dans l’axe du rétroviseur], alors quand le gars est juste derrière vous, vous ne le voyez pas. »

« Ces voitures sont vraiment mauvaises, parce que vous ne pouvez la voir [une autre voiture] qu’une fois qu’elle est décalée, que ce soit dans un virage ou en retrait, mais juste derrière toi tu es aveugle. »

Fernando Alonso vs Jimmie Johnson : Le lieu et la date connus

Depuis plusieurs semaines, Fernando Alonso et Jimmie Johnsonn, septuple vainqueur de la NASCAR, jouent à un petit jeu de devinettes avec les internautes, laissant supposer que les deux hommes vont bientôt se croiser sur un circuit.

Dans une première vidéo publiée un peu plus tôt cette année, Fernando Alonso tapait la discute avec Jimmie Johnson.  Les deux hommes semblaient se donner rendez-vous pour éventuellement échanger leur monture le temps d’un test, mais la première vidéo s’arrêtait là.

Il y a dix jours, McLaren a publié la suite sur son compte Twitter, dans cette vidéo on peut voir notamment nos deux protagonistes en pleine séance de sport et où l’un regarde les exploits de l’autre sur une tablette jusqu’au moment où Jimmie Johnson décide d’appeler Fernando Alonso.

La vidéo se terminait exactement de la même façon que la première avec une McLaren MCL33 en piste, la NASCAR de Johnson en piste et le slogan « deux champions, deux voitures ».

Enfin un lieu et une date

Aujourd’hui, c’est une autre vidéo qui a été publiée, mais cette fois-ci on en apprend un peu plus que dans les précédentes, même si on ne sait toujours pas en quoi consistera ce rendez-vous même si vraisemblablement ils devraient échanger leur voiture le temps d’un test.

Les deux hommes ont désormais rendez-vous sur le circuit de Bahreïn le 26 novembre prochain. La suite dans quelques semaines…

Vidéo : Le GP du Brésil 2008 en intégralité

La Formule 1 a décidé de diffuser pour la toute première fois un Grand Prix en intégralité sur les réseaux sociaux, il s’agit du Grand Prix du Brésil 2008.

A l’occasion des dix ans du premier titre mondial décroché par Lewis Hamilton au Brésil, les nouveaux propriétaires de la Formule 1 ont souhaité marquer le coup en publiant gratuitement le fameux Grand Prix du Brésil 2008.

Si vous regardiez déjà la F1 à cette époque, vous vous souvenez certainement de cette course incroyable où Felipe Massa est devenu champion du monde de F1 pour seulement quelques secondes, avant que Lewis Hamilton ne franchisse la ligne d’arrivée et devienne LE champion 2008 au volant de sa McLaren-Mercedes.

Max Verstappen en demande trop en entrée de virage

Alors qu’il a dominé toutes les séances d’essais du week-end avant les qualifications au Grand Prix du Mexique, Max Verstappen s’est fait souffler la pôle position pour 26 millièmes par son coéquipier le week-end dernier.

Christian Horner, le team principal de l’équipe Red Bull, suggère que le style de pilotage propre au jeune hollandais la peut-être desservi lors des qualifications à Mexico.

Horner explique que Max Verstappen a certainement perdu du temps en raison de son entrée en virage bien plus rapide que Daniel Ricciardo, ce qui peut parfois provoquer un mouvement surprenant sur sa monoplace, et au final, lui faire perdre du temps.

« Max est beaucoup plus sensible en entrée de virage en termes de vitesse par rapport à Daniel. » explique Horner.

« Cela a toujours été le cas pour lui, tout se passe au contrôle de l’accélérateur lorsqu’il rétrograde. Il est impératif d’avoir un bon contrôle de l’accélérateur lorsqu’on rétrograde, afin de transmettre le bon couple vers la boîte de vitesses. »

« C’est un problème lié à la cartographie, Max entre tellement vite dans les virages – un peu comme Sebastian [Vettel] qui était toujours plus sensible que Daniel sur l’accélérateur. »

« Le style de pilotage de Max et sa vitesse d’entrée en courbe font que s’il n’a pas ce qu’il attend, cela perturbe la voiture et le surprend par la même occasion. Il doit alors sous-piloter à ce moment-là. »

Ricciardo revient sur ses propos tenus après Mexico

Daniel Ricciardo s’est senti obligé de clarifier ses propos tenus après le Grand Prix du Mexique, où il a dû abandonner pour la huitième fois de la saison en raison d’un problème mécanique sur sa Red Bull.

Le pilote australien s’élançait depuis la pôle position au Mexique et comptait bien prendre sa revanche d’une saison remplie d’abandons [sept au total avant le GP du Mexique].

Mais à dix tours de la fin de course, la Red Bull de Daniel Ricciardo lui a une nouvelle fois joué des tours, obligeant l’Australien à se garer sur le bord de piste pour abandonner.

Interrogé par les médias quelques minutes plus tard, Ricciardo a tenu des propos forts sous le coup de la colère, n’hésitant pas à dire que Pierre Gasly [qui le remplacera chez Red Bull l’an prochain] pouvait dores et déjà prendre sa place avant la fin de l’année.

« Je ne vois pas l’intérêt de faire les deux prochaines courses, je n’ai pas connu une course ou un week-end propre depuis longtemps. Je ne suis pas superstitieux ou toutes ces conneries, mais la voiture est maudite, je n’ai pas d’autres mots. » déclarait Ricciardo à Mexico.

« C’est sans espoir, je pense que ce sont les bons mots. Même les départs, vous savez, les départs ont été bons tout le week-end, les essais de départs, et pour la course, le départ se passe n’importe comment. »

« Ce sont juste des choses qui arrivent le dimanche et pour lesquelles je n’ai plus d’explication, la voiture… Je vais laisser Gasly la piloter, je ne veux plus y avoir à faire. »

Des propos tenus sous le coup de la colère donc et que Daniel Ricciardo a voulu clarifier avant le Grand Prix du Brésil.

« Je veux clarifier quelques points après Mexico, la première chose est que je ferai bien les deux dernières courses, car c’est ce pourquoi je suis ici. » déclare le pilote australien sur son compte Instagram.

« Il y a eu d’énormes hauts et bas cette saison pour moi, et malheureusement, il y a eu plus de bas, c’est frustrant, je ne vais pas mentir. »

« Mais je dois à moi-même et à tous les gars qui travaillent dur et sans relâche d’être là pour les deux dernières. J’avais juste besoin de quelques jours pour déconnecter et ça va beaucoup mieux maintenant. »

Daniel Ricciardo s’apprête à disputer ses deux dernières courses pour Red Bull, le pilote australien rejoindra ensuite l’équipe Renault à partir de 2019.