Cyril Abiteboul : « A Austin, nous avons démontré notre potentiel »

L’équipe Renault a signé son meilleur résultat de l’année le week-end dernier à Austin avec ses deux monoplaces dans le top dix à l’arrivée de l’épreuve.

Selon Cyril Abiteboul, Renault a pu démontrer tout le potentiel de la combinaison équipe-voiture-pilotes lors du Grand Prix des Etats-Unis, mais insiste sur le fait qu’il faudra se battre jusqu’à la dernière course à Abou Dhabi pour conserver la quatrième place au championnat des constructeurs.

« Nous abordons le Grand Prix du Mexique dans la foulée de notre beau résultat à Austin, où non seulement nos deux voitures étaient confortablement installées au sein du top dix, mais où elles étaient aussi les deux premières derrière les écuries de pointe. » explique Cyril Abiteboul, directeur général de Renault Sport Racing.

« Cela s’était déjà produit à Montréal plus tôt dans l’année. Après quelques épreuves certes difficiles, cette performance intervient à un moment important de notre saison. Plus que les quatorze points gagnés sur nos plus proches rivaux, nous avons également démontré le véritable potentiel de notre combinaison « équipe-voiture-pilotes. »

« Cela dit, il y a peu de temps pour s’attarder sur ce résultat puisque nous nous rendons immédiatement à Mexico pour la prochaine manche. Nous nous efforcerons d’atteindre nos attentes habituelles concernant les performances en qualifications afin d’être bien placés et de connaître une bonne course. »

« Il reste encore beaucoup de travail et de chemin à parcourir avant de voir le drapeau à damier à Abu Dhabi. Nous sommes conscients que nos adversaires donneront tout. Comme nos usines sont complètement tournées vers 2019, notre équipe de course et nos pilotes en feront de même pour nous assurer d’être à la meilleure place possible au Mexique, au Brésil et à Abu Dhabi pour défendre notre position au Championnat Constructeurs. »

Valtteri Bottas pense que sa malchance est devenue « une blague » en 2018

Valtteri Bottas estime que les revers subis au début de la saison 2018 lui ont paru comme une mauvaise blague et avaient sensiblement compromis sa situation au championnat.

Le pilote Mercedes était bien positionné pour remporter les troisième et quatrième manches de la saison en Chine et en Azerbaïdjan, cependant, une voiture de sécurité a permis au pilote Red Bull Daniel Ricciardo de prendre l’avantage sur Bottas à Shanghai.

A Bakou, Valtteri Bottas a été victime d’une crevaison à trois tours de la fin de la course, alors qu’il semblait invincible sur le tracé urbain.

Le Finlandais a également dû abandonner au Grand Prix d’Autriche alors qu’il était deuxième et s’est aussi fait percuter par la Ferrari de Sebastian Vettel au Grand Prix de France dés le premier tour.

Un peu plus tard dans la saison, Valtteri Bottas a dû s’effacer face à Lewis Hamilton au Grand Prix de Russie sur ordre de son équipe, qui lui a demandé de laisser passer son coéquipier qui joue le championnat.

« Je ne connais pas en détails le nombre de points que j’aurais dû avoir, je n’aime pas trop calculer cela. » a déclaré Bottas dimanche soir à Austin.

« Au final, après chaque course, c’est la situation dans laquelle vous vous trouvez qui compte et vous essayez toujours de tirer le meilleur parti pour l’avenir. »

« Mais lorsque vous rencontrez de nombreux revers, cela devient parfois une blague et c’est que je ressentais à un certain moment de l’année. »

« Mon objectif est certainement d’essayer d’être plus fort, un jour les choses vont se réunir. Je pense qu’à chaque course cette saison j’ai été capable de mieux performer que l’an dernier et c’est ce que j’essaie de continuer de faire avec cette équipe tout le temps en apprenant. »

« Je suis vraiment désireux de mieux faire l’année prochaine, d’être meilleur. J’espère juste que les résultats viendront. »

Daniel Ricciardo risque des pénalités au Mexique

Quatrième sur la grille de départ au Grand Prix des Etats-Unis, Daniel Ricciardo se battait en course pour un podium, mais le pilote Red Bull a dû une nouvelle fois abandonner pour un problème mécanique.

Après dix-huit courses, Daniel Ricciardo cumule davantage de retraits en course que tous ses concurrents avec pas moins de sept abandons depuis le début de la saison 2018.

Le directeur de l’équipe, Christian Horner, admet que la situation devient frustrante pour son pilote, alors que l’Australien quittera l’équipe Red Bull Racing à la fin de l’année pour rejoindre Renault aux côtés de Nico Hulkenberg à partir de 2019.

« C’est vraiment dommage pour Daniel, je suis extrêmement déçu pour lui. » déclarait Horner dimanche soir après le Grand Prix des Etats-Unis au micro de Sky Sports.

« Cela semble identique au problème d’unité de puissance qu’il a eu à Bahreïn, où elle s’est juste complètement éteinte – ça se voit au milieu du virage [sur les données]. »

« Il faisait une course solide et aurait été au rendez-vous également [comme Verstappen qui a terminé deuxième]. C’est vraiment frustrant pour lui, il a d’ailleurs évacué sa frustration en mettant son poing dans le mur, ce qu’on ne peut que comprendre. »

De possibles pénalités pour Ricciardo au Mexique

« Je suis certain qu’il va en dire deux mots à son futur employeur [Renault], c’est vraiment frustrant qu’il ne cesse d’abandonner en ce moment. Il ne rejette aucunement la faute sur l’équipe, il sait que nous faisons tout ce que nous pouvons. C’est comme ça, nous espérons juste avoir suffisamment de pièces moteur pour qu’il ne soit pas pénalisé [à Mexico]. »

Pascal Wehrlein impressionné par le niveau de la grille en Formule E

L’ancien pilote Sauber,Pascal Wehrlein, qui est devenu pilote Mahindra en Formule E, estime que le niveau de compétition dans le championnat tout électrique est comparable à celui des autres catégories du sport automobile.

L’ancien pilote de Formule 1 fera ses grands débuts en compétition cette année avec Mahindra et admet avoir été impressionné par le niveau de la grille de cette saison 5 de Formule E après les premiers tests officiels disputés à Valence la semaine dernière.

« Je pense que le niveau moyen des pilotes ici est évidemment très élevé. » a déclaré Wehrlein à e-racing 365.

« Si vous regardez la liste des participants au championnat de Formule E, c’est incroyable. Il y a tellement de bons pilotes, et c’est une bonne chose. »

« Vous voulez toujours affronter les meilleurs pilotes et je pense que c’est peut-être le niveau le plus élevé en course automobile. »

Le nouveau pilote Mahindra Racing estime qu’en Formule E les pilotes auront plus de possibilités de se démarquer par rapport à leurs homologues en Formule 1.

« Je pense d’abord à être compétitif, puis à affronter de très bons pilotes. En tant que pilote, vous pouvez toujours faire une grande différence et vous pouvez également guider une équipe dans une direction avec la configuration et les outils disponibles. »

« C’est ce qui est bon en Formule E, j’aime ce défi et c’est surtout différent de la Formule 1. » conclut le pilote allemand.

Zak Brown : « Stoffel aurait dû être plus agressif avec nous »

Stoffel Vandoorne quittera la Formule 1 à la fin de la saison après deux années passées en tant que pilote McLaren aux côtés de Fernando Alonso, le Belge rejoindra l’équipe de Formule E HWA dés le mois de décembre pour la première course de la saison du championnat électrique.

Remplacé chez McLaren par le jeune espoir britannique Lando Norris, Stoffel Vandoorne fera équipe chez HWA avec Garry Paffett, protégé de la marque Mercedes et accessoirement double champion de DTM (2015 et 2018).

Interrogé pour savoir ce qu’il pensait des deux années passées par Stoffel Vandoorne au sein de son équipe, Zak Brown, PDG de McLaren, admet que le pilote belge a peut-être manqué d’un peu d’agressivité aux côtés d’un Fernando Alonso très expérimenté.

« A-t-il été trop corporate ? Non, je ne dirais pas ça. » a déclaré l’Américain Zak Brown au micro de la RTBF.

« C’est un très, très chouette gars, mais peut-être qu’il aurait dû être un peu plus agressif avec nous. Quand Fernando n’aime pas quelque chose sur la voiture, il n’hésite pas à élever la voix. Peut-être que pour Stoffel, c’est plus difficile à faire dans cet environnement. »

Stoffel Vandoore a peut-être tout simplement été au mauvais endroit au mauvais moment, n’oublions pas que le Belge est arrivé dans une équipe complètement dépassée par les événements en pleine crise avec son motoriste de l’époque Honda.

Les rivaux de Renault frustrés par la clémence de la FIA, Charlie Whiting leur répond

Les équipes rivales de Renault, Racing Point Force India et Haas, sont frustrées par la clémence des commissaires de course concernant la pénalité de cinq secondes infligée à Carlos Sainz ce dimanche à Austin.

Carlos Sainz s’élançait depuis la onzième position sur la grille de départ à Austin, mais le pilote Renault a dépassé les limites de la piste au premier virage, ce qui lui a valu une pénalité de cinq secondes.

L’Espagnol a purgé sa peine lors de son arrêt au stand au 24° tour de course, mais cela ne lui a coûté aucune position, il terminera le Grand Prix à la sixième place.

Gunther Steiner, le patron de l’équipe Haas, s’est plaint de la lenteur des commissaires de course pour infliger la pénalité au pilote Renault.

« Notre responsable d’équipe en informera le groupe de travail sur le sport. » a déclaré Steiner. « Vous coupez le virage, vous prenez un avantage, puis il faut cinq tours pour se rendre compte que quelqu’un a fait quelque chose et cinq autres tours pour réagir. »

« Ensuite, ils vous pénalisent de cinq secondes, ce qui n’est rien, car vous êtes déjà loin, ça ne va pas.. Ils devraient faire en sorte de vous rattraper après cinq ou dix tours et vous demander de revenir à votre position initiale ou vous donner une plus grande pénalité. » 

« Sinon, si vous êtes assez intelligents et que certaines personnes sont assez intelligentes pour jouer cela comme une stratégie, il suffit de le couper [le virage] tout en sachant que cela coûte cinq secondes et que vous pouvez faire traîner en longueur. »

« Dans le premier tour, il y a tellement d’incidents, que les steewards traitent des incidents d’importance. Il est certain que l’avant de la grille est plus importante. »

« Si nous devions refaire la course et que Sainz était revenu à la position à laquelle il était au départ, la course se serait développée complètement différemment. »

« Je pense que personne ne pense à cela, parce que personne ne s’en soucie vraiment, mais nous devrions nous en soucier. »

Même son de cloche chez Racing Point Force India

Le directeur de l’équipe Force India, Otmar Szafnauer, rejoint les propos tenus par son homologue de chez Haas.

« Sainz est allé trop loin et a gagné un avantage. » explique l’Américain. « Il a freiné très tard, et le fait qu’il soit sortit de la piste pour doubler tout le monde, et alors qu’il n’a eu que cinq secondes de pénalité, n’est pas vraiment à la hauteur de son erreur. »

« Ce n’est pas conforme à la réglementation, cela aurait dû être un stop and Go ou dix secondes de pénalité s’il ne rend pas sa place. »

Le directeur de course de la FIA répond aux deux hommes

Charlie Whiting considère que la pénalité infligée à Carlos Sainz ce dimanche à Austin est juste : « Dans le premier virage du premier tour, c’était un peu confus. » déclare Whiting.

« Il était clair qu’il [Sainz] était monté sur le vibreur à l’extérieur de Leclerc, puis il est allé un peu trop loin. »

« On dirait qu’il a suivi un peu Vettel, puis quand il est revenu sur la piste il était devant. Je pense que l’on peut dire qu’il a gagné un avantage en faisant cela. »

« Mais en ce qui concerne la pénalité, je pense que c’est une pénalité standard. Ce n’est pas quelque chose qu’il a fait délibérément en pensant à le faire pour pouvoir s’ouvrir la voie. »

« Cela nous rappelle la situation à Abou Dhabi l’année dernière où Nico Hulkenberg a doublé sachant qu’une pénalité de cinq secondes serait probable. Il a facilement gagné plus de cinq secondes, donc, cela valait la peine de le faire. »

« C’est pourquoi, nous avons publié un nouvel ensemble de directives à l’attention des commissaires. Les équipes en sont conscientes, et si nous pensons que cela se fait de façon délibérée, elles auront toujours un point de vue totalement différent. »

Brendon Hartley estime avoir fait le job, et maintenant ?

Ces dernières semaines, il a été dit que Brendon Hartley devait impérativement battre son coéquipier Pierre Gasly pour être certain de rester chez Toro Rosso l’an prochain.

Hartley a terminé en dehors du top dix ce week-end à Austin, mais la disqualification de Kevin Magnussen et d’Esteban Ocon a permis au pilote néo-zélandais de terminer à la neuvième place et d’empocher deux points.

Avant de savoir que Esteban Ocon et Kevin Magnussen ont été disqualifiés, Brendon Hartley a semblé frustré face aux médias à l’arrivée du Grand Prix des Etats-Unis, mais plus pour des raisons liées à son avenir que pour sa onzième place.

« Je suis content de mes dernières courses, mais il est de plus en plus agaçant de répondre à des questions sur mon avenir chaque semaine. » a déclaré Hartley.

« J’ai pu lire dans les médias que je devais battre mon coéquipier et j’étais devant lui à Singapour jusqu’à une consigne de l’équipe. J’étais aussi en avance en Russie, jusqu’à ce que la voiture tombe en panne. »

« J’étais également en avance à Suzuka en qualifications et j’étais devant aujourd’hui, donc, voyons ce qui se passe. »

Les paroles de Brendon Hartley semblaient être un message clair pour son employeur, alors qu’il attend toujours des nouvelles de la part de Toro Rosso pour 2019.

Pour 2019, l’équipe italienne a déjà titularisé Daniil Kvyat en remplacement de Pierre Gasly, qui rejoindra Red Bull. Le nom du second pilote tarde à venir, mais plusieurs noms circulent pour prendre le baquet de Brendon Hartley, la rumeur la plus forte étant celle annonçant l’arrivée d’Alexander Albon.

Ferrari est revenue à une ancienne spécification beaucoup trop tard selon Vettel

La victoire de Kimi Raikkonen pour Ferrari à Austin ce week-end marque le retour de la Scuderia, mais Sebastian Vettel estime que le retour de la performance chez Ferrari est une bonne et une mauvaise nouvelle à la fois.

Face aux récentes difficultés, les ingénieurs de la Scuderia ont décidé de revenir sur une spécification précédente avec la SF71-H, éliminant ainsi plusieurs mois de mises à jour.

Cette décision a été validée par le rythme de la voiture à Austin et confortée par la victoire de Kimi Raikkonen le dimanche.

Avec du recul, Sebastian Vettel admet que le recul technique de la SF71-H est arrivé un peu trop tard dans la saison.

« Cela a pris trop de temps, cela peut-être perçu comme une bonne nouvelle, mais également comme une mauvaise nouvelle. » explique Vettel.

« Si nous devons revenir à une voiture qui était compétitive il y a trois ou quatre mois, alors ce ne peut sûrement pas être une bonne nouvelle si vous y réfléchissez bien. »

« Je pense que pour nous, sur le plan technique, il est important de comprendre ce qui ne va pas. »

Le quadruple champion du monde a déclaré que la Scuderia avait eu du mal à évaluer correctement le niveau de performance de sa voiture par rapport à ses mises à jour.

« Certes, nous avons estimé que la voiture n’était pas aussi forte qu’auparavant, mais si vous ne voyez pas qu’il y a quelque chose qui ne va pas, vous ne savez pas qu’il y a quelque chose qui ne va pas. »

« Je pense que toutes les étapes que nous avons faites semblaient avoir un sens, mais finalement, , elles ne l’ont pas été. »

« Clairement, il y a quelque chose que nous avons manqué, et nous n’avons pas encore compris pourquoi et où l’erreur a réellement pris son essor. Nous avons donc beaucoup de choses à faire et à comprendre, mais je suis sûr que nous ferons le nécessaire pour réussir. »

Des erreurs qui n’aident pas

Les multiples erreurs et incidents de Vettel depuis l’été ont peut-être aggravé les problèmes techniques de l’équipe, ce que l’Allemand n’a pas démenti.

« Je pense que je n’ai aucun problème à admettre les erreurs que j’ai commises. Je pense qu’il y a des choses qui nous sont arrivées qui ne nous ont pas aidés. »

« Mais je pense que le point crucial est que pendant une grande partie de la saison nous n’avions pas la vitesse pour être vraiment là, et puis quand d’autres choses arrivent, ça n’aide pas non plus. »

« Je pense que globalement, nous avons le potentiel. Je pense que nous devons continuer à grandir et à apprendre. Je pense donc qu’il y aura beaucoup de choses pendant l’hiver que nous devrons examiner, nous tous, y compris moi-même. »

Raikkonen heureux de rejoindre Sauber

A Austin, Kimi Raikkonen a enfin renoué avec la victoire au volant d’une Ferrari depuis 2009, mais les émotions liées à ses exploits ne changeront pas l’enthousiasme qu’il ressent à l’idée de rejoindre Sauber l’an prochain.

La précédente victoire du Finlandais avait eu lieu en Australie en 2013, Raikkonen roulait alors pour l’équipe Lotus. La dernière victoire avec l’équipe de Maranello remonte en revanche au Grand Prix de Belgique 2009.

Entre temps, le pilote Ferrari a signé de nombreux podiums, mais a aussi eu de nombreuses occasions perdues en cours de route, mais le week-end dernier à Austin, Iceman n’a pas laissé passer sa chance et a réussi à s’offrir la victoire à seulement quelques courses de la fin de saison.

« Je pense que les gens ne comprennent pas que je suis vraiment très heureux de mon parcours. » a déclaré Raikkonen en faisant référence à son départ vers l’équipe Sauber.

« J’ai passé du temps avec Ferrari, j’ai remporté mon titre avec eux, et j’ai aussi remporté de nombreuses courses, mais en tant que pilote, je veux des défis différents, je veux des choses différentes. »

« En fait, je suis vraiment heureux d’y aller [chez Sauber], c’est à environ 40 minutes de chez moi [en Suisse]. Ma famille sera heureuse et je suis heureux de pouvoir être avec ma famille. »

« Je pense que c’est probablement la meilleure chose pour moi, et je n’ai jamais été à aucun moment déçu de ma décision. »

Les pilotes Renault et Sauber privilégient les pneus Hyper-Tendres au Mexique

La Formule 1 a rendez-vous au Mexique cette semaine, les pilotes évolueront sur le circuit des frères Rodriguez qui culmine à 2285 mètres.

Pirelli, le manufacturier unique de la Formule 1, a mis à disposition des équipes les gommes Super-Tendres, Ultra-Tendres et Hyper-Tendres pour le Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche du championnat 2018.

Les deux pilotes Renault, Carlos Sainz et Nico Hulkenberg, ainsi que les deux pilotes Sauber, se démarquent des autres pilotes avec pas moins de 10 trains de pneus Hyper-Tendres ce week-end.

Du côté des top teams, Lewis Hamilton et Sebastian Vettel, qui se battent pour le championnat, n’ont choisi que huit trains de pneus Hyper-Tendres.

Force India attend Lance Stroll pour les essais Pirelli à Abou Dhabi

L’équipe Force India compte bien profiter des services de Lance Stroll avant le début de la prochaine année, alors qu’officiellement, le Canadien n’a pas encore été titularisé chez Racing Point Force India.

Même s’il n’y a rien d’officiel pour le moment, Lance Stroll remplacera bien Esteban Ocon l’an prochain chez Force India, et dans l’optique de faire progresser rapidement son nouveau pilote, le directeur de l’équipe souhaite qu’il participe aux essais Pirelli qui seront organisés à Abou Dhabi à la fin de l’année.

« Je pense qu’à Abou Dhabi ce serait bien d’avoir le second pilote dans la voiture pour obtenir du kilométrage. » a déclaré Otmar Szafnauer, le directeur de l’équipe Racing Point Force India.

« Les essais d’Abou Dhabi sont complètement tournés vers l’an prochain, bien que réalisés avec la voiture de cette année, ils seront effectués avec les pneus de l’année prochaine. Donc, la priorité est de comprendre ces pneus. »

Interrogé pour savoir si l’arrivée de Lance Stroll dans l’équipe pourrait éventuellement ne pas se faire pour quelconque raison, l’Américain répond : « Je ne crois pas, mais je ne pense pas qu’il y a ait la moindre raison de se presser. »

« Nous devons rester courtois envers Esteban [Ocon] jusqu’à ce qu’il sache ce qu’il va faire. Ce serait bien pour lui qu’il fasse sa propre annonce. »

Quant à savoir si le Français allait bien finir la saison chez Force India, Szafnauer est catégorique : « Oui, bien-sûr, il n’y a aucune raison pour que ce ne soit pas le cas. »

Le « vrai » classement du Championnat du monde: Renault et Force India ex-aequo !

La Chronique Décalée de Daniel Ortelli (remise à jour après le GP des USA à Austin)

Bonjour ou bonsoir à tous, chers fans de F1 qui avez été nombreux à lire ma dernière chronique déjantée, et pour certains à y réagir, merci. Le GP des USA a été intéressant, il a bien fait évoluer le classement des Constructeurs/Teams, donc je le remets à jour pour vous. Et j’observe, parce que je suis têtu, que si l’on conservait les 59 points retirés à Force India cet été, l’équipe de Mr Stroll serait aujourd’hui à égalité parfaite avec Renault Sport F1: 106 points chacun, et cela malgré la disqualification d’Esteban Ocon après l’arrivée à Austin, pour un débit d’essence trop important au premier tour…

Je vous redonne donc, pour l’occasion et juste pour le plaisir, car pour une fois ça ne coûte rien, le classement du Championnat du monde des Constructeurs/Teams de F1, celui qui permettrait de mettre en valeur toutes les écuries de F1,  et notamment les « Best of the Rest », après chaque Grand Prix. Et vive Kimi Räikkönen, bien sûr !

Le « vrai » classement cumulé et authentique, garanti 100% sportif, du Championnat du monde des Constructeurs/Teams de F1 (après 18 Grands Prix disputés en 2018) :

     CONSTRUCTEURS:

  • 1. Mercedes-AMG (Constructeur): 9 victoires (Hamilton), 563 points
  • 2. Ferrari (C): 6 victoires (Vettel 5, Räikkönen 1), 497 points
  • 3. Red Bull (C): 3 victoires (Ricciardo 2, Verstappen 1), 337 points
  • 4. Renault (C), 106 pts
  • TEAMS:
  • 5 (ou 4e ex-aequo): Force India-Mercedes (Team)*, 1 podium, 106 pts (en comptant bien sûr les 59 points gagnés sur la piste, entre mars et juillet, par ses pilotes, mais effacés cet été suite au rachat de l’écurie par Mr Stroll…)
  • 6. Haas-Ferrari (T), 84 pts
  • 7. McLaren-Renault (T), 58 pts
  • 8. Toro Rosso-Honda (T), 32
  • 9. Sauber Alfa Romeo (T), 28
  • 10. Williams-Mercedes (T), 7

Bon Grand Prix du Mexique à tous !

Daniel Ortelli (Twitter: @OrtelliD), auteur de « Circuit Paul Ricard, les Seigneurs de la F1 »  (Editions Gilletta, mai 2018, 29,90 euros)

Une usure excessive de ses pneus a empêché Bottas de se défendre contre Vettel

Valtteri Bottas a évoqué l’usure excessive de ses pneus Tendres comme la principale raison pour laquelle il ne pouvait pas défendre sa position face à Sebastian Vettel ce dimanche au Grand Prix des Etats-Unis.

Dans un final palpitant, Lewis Hamilton a poussé Max Verstappen dans ses derniers retranchements ce dimanche et a finalement loupé la seconde place de peu. Son coéquipier chez Mercedes, Valtteri Bottas, a quant à lui lutté contre Sebastian Vettel pour défendre sa quatrième position à quelques tours de l’arrivée.

Mais les pneus Tendres montés sur la W09 du pilote finlandais étaient en fin de vie et à seulement deux tours de l’arrivée, Bottas n’a rien pu faire pour empêcher Sebastian Vettel de passer.

« Je pense que c’était cinq tours de trop pour mes pneus, j’ai dit à l’équipe, peut-être à trois tours de la fin, que mes pneus commençaient soudainement à se détériorer et que je me débattais dans tous les virages avec la traction. » a déclaré le pilote Mercedes.

« J’ai essayé de me défendre, mais il [Vettel] avait de meilleurs pneus et m’a pris plus de cinq secondes en un tour et demi. Donc, c’était vraiment difficile à la fin. »

Bottas a admis avoir été surpris par les difficultés rencontrées avec les gommes Tendres de Pirelli durant le Grand Prix des Etats-Unis.

« Pour moi, les Super-Tendres ont bien fonctionné dés le premier relais et lorsque les autres ont commencé à s’arrêter, je me sentais à l’aise avec mes pneus. »

« Au début, j’ai eu quelques problèmes de surchauffe, mais après, cela s’améliorait et ça allait de mieux en mieux. A mesure que les pneus s’usaient, je pouvais pousser un peu plus, même avec les pneus Ultra-Tendres. »

« De toute évidence, le Tendre allait être une inconnue. Normalement, c’est le meilleur pneu sur une piste assez longue, mais aujourd’hui, cela n’a pas fonctionné pour une raison quelconque. »

Transfert : Alexander Albon en passe de quitter la Formule E pour Toro Rosso

Alexander Albon sur le départ. Selon le site FormulaSpy.com, le Brittanico-Thailandais deviendra le nouveau coéquipier de Daniil Kvyat pour la saison 2019 de Formule 1. Une officialisation ne devrait plus tarder.

En juillet, Nissan e.dams avait mis sous contrat Albon pour trois ans afin qu’il seconde Sebastien Buemi. Mais sa présence dans le paddock a été remise en cause lors des séances de présaison de Valence : il n’est jamais venu poser le pied sur le circuit Ricardo Tormo. Olivier Rowland a pris sa place dans le baquet. La rumeur indiquait que les négociations entre l’écurie de Faenza et le pilote allaient bon train.

Driot : « nous l’avons beaucoup aidé à brosser et à faire briller son image »

Jean-Paul Driot – team principal de l’équipe Nissan e.ams – exprime son mécontentement sur Autosport« Nous l’avons pris pour un contrat de trois ans [en FE] et soudainement à l’improviste – parce que nous l’avons beaucoup aidé à brosser et à faire briller son image – Toro Rosso est venu avec le Dr [Helmut] Marko pour dire qu’il voulait avoir Albon dans une voiture. (…) Quand vous demandez à un aveugle s’il veut voir, vous connaissez la réponse. Lorsqu’il a parlé de la Formule 1 à un pilote qui rêvait toujours de le faire, vous connaissez également la réponse. » 

Du côté de la firme Red Bull, Christian Horner a assuré à Austin que l’accord n’était pas « encore inscrit dans la pierre ». Le pilote a impressionné la firme Autrichienne Red Bull grâce à ses performances en Formule 2. Il est actuellement deuxième du classement au championnat.

Voilà de quoi faire parler encore plus de Alexander Albon les prochains jours. Sans compter que Fox Sports Asia voit en lui « Le futur de la Formule 1« .

S’il intègre l’équipe Toro-Rosso, Albon – qui possède la double nationalité – sera le second pilote à évoluer en F1. Le premier était le Prince Bira qui entre 1950 et 1954 était notamment au volant d’une Maserati.

 

Esteban Ocon qualifie sa disqualification de « stupide »

Esteban Ocon a qualifié sa disqualification du Grand Prix des Etats-Unis de « stupide », alors que le pilote français avait terminé la course à la huitième position.

Les commissaires de course du Grand Prix des Etats-Unis ont décidé de disqualifier Ocon en raison d’un débit de carburant trop important dans le premier tour de course ce dimanche à Austin.

Pour le pilote Force India, la raison de sa disqualification est tout simplement stupide : « Pousser toute la course, marquer de gros points et être disqualifié à la fin pour une raison stupide est probablement le pire sentiment que je n’ai jamais eu. » a écrit Ocon sur les réseaux sociaux. « Notre erreur…de toute façon ne pas abandonner à coup sûr. »

Le pilote français a ensuite été rejoint par le pilote Haas, Kevin Magnussen, qui a lui aussi été disqualifié pour une consommation de carburant trop importante à la fin de la course.

Tous ces changements dans le classement final ont permis à Sergio Perez de remonter de deux positions (il termine donc huitième) et à Marcus Ericsson et Brendon Hartley de rentrer dans les points.

L’image du week-end à Austin

Du haut de ses 39 ans, Kimi Raikkonen a enfin renoué avec la victoire ce dimanche à Austin, le pilote Ferrari n’était plus monté sur la plus haute marche d’un podium depuis le Grand Prix d’Australie 2013 avec Lotus.

Le doyen du plateau s’est imposé à Austin au terme des 56 tours de course, décrochant la 21° victoire de sa carrière en Grand Prix.

Le pilote Ferrari quittera la Scuderia à la fin de l’année afin de rejoindre l’équipe Sauber, avec laquelle il a débuté sa carrière en Formule 1 en 2001 avant de rejoindre en 2002 l’équipe McLaren.

Qui oserait dire que le « vieux » Kimi n’est plus en forme ? 39 ans et toutes ses dents le Iceman !

Magnussen et Steiner critiquent les économies de carburant en F1

Disqualifié du Grand Prix des Etats-Unis pour avoir consommé trop de carburant en course, Kevin Magnussen affirme que les économies de carburant gâchent les courses de Formule 1.

Le pilote Haas a dépassé l’allocation de carburant maximale de 105 kilos pendant le Grand Prix des Etats-Unis ce dimanche, ce qui lui a valu une disqualification, alors qu’il avait terminé dans les points à la neuvième place.

A la lutte avec les deux pilotes Force India en course, Magnussen insiste sur le fait que sa voiture était assez rapide pour lui permettre de les doubler en course, mais le Danois a dû lever le pied pour économiser du carburant.

« J’ai dépassé Perez juste après mon arrêt au stand et j’étais plus rapide que Ocon. » explique Magnussen. « Mais je devais économiser tellement de carburant que je ne pouvais pas me permettre de l’attaquer. »

« C’est dommage que nous ayons des économies de carburant en Formule 1 et que nous ne puissions pas attaquer. A la fin de la journée, ce que les fans veulent voir c’est une belle course. »

« Mais nous ne sommes pas en mesure de le faire parce que nous devons économiser du carburant, c’est vraiment décevant. »

Le directeur de l’équipe Haas, Guenther Steiner, s’est fait l’écho des critiques de son pilote Kevin  Magnussen.

« En fin de compte, c’est à nous qu’il incombe de contrôler la quantité de carburant, mais je ne suis toujours pas d’accord avec le fait que la Formule 1 soit soumise à ces règles. » déclare Steiner.

« J’espère que l’année prochaine avec 110 kilos cela va changer, mais nous changeons aussi une autre règle et mettons un plus gros aileron, alors peut-être que ce sera la même chose. Un jour nous aurons un beau spectacle, mais pour l’instant ce n’est pas le cas. »

Le point sur les classements après Austin

Après la dix-huitième manche de la saison disputée sur le circuit du COTA à Austin, le champion du monde 2018 n’est toujours pas connu, alors qu’il ne reste plus que trois courses avant la fin de la saison.

Kimi Raikkonen a remporté le Grand Prix des Etats-Unis ce week-end et s’est offert par la même occasion la troisième place au classement des pilotes, réussissant à passer devant le pilote Mercedes Valtteri Bottas.

Il faudra noter également le bon spectaculaire de Nico Hulkenberg, qui gagne trois positions au classement des pilotes grâce à sa sixième place décrochée au Grand Prix des Etats-Unis.

Notons également que la disqualification de Kevin Magnussen et d’Esteban Ocon ont permis à Marcus Ericsson de marquer un point en rentrant dans le top dix, permettant au Suédois de passer devant Lance Stroll au championnat.

Le classement des pilotes

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Au classement constructeurs, Mercedes est toujours en tête avec une confortable avance sur Ferrari, tandis que Renault a signé son meilleur résultat de la saison ce dimanche à Austin, ce qui permet à l’équipe du constructeur français d’accentuer son avance sur Haas.

Le classement des constructeurs

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Renault signe son meilleur résultat de la saison à Austin

Renault a signé son meilleur résultat de la saison avec la sixième place de Nico Hülkenberg et la septième position de Carlos Sainz au Grand Prix des États-Unis ce dimanche.

Les deux pilotes ont pris un bon départ et étaient sur une stratégie à un seul arrêt. Le seul nuage de cette journée ensoleillée a été la pénalité de cinq secondes infligée à Carlos Sainz pour avoir dépassé les limites de la piste et jugé coupable d’y avoir gagné un avantage.

Grâce au résultat de ce dimanche l’équipe du constructeur français conserve le quatrième rang au championnat constructeurs avec vingt-deux points d’avance sur ses plus proches concurrents.

« Cette journée nous montre ce que nous pouvons accomplir si nous travaillions tous en équipe. Après un week-end compliqué pour tout le monde avec les conditions de piste, nous avons pu afficher un bon rythme de course alors que Nico et Carlos ont fait exactement ce que nous attendons d’eux. » explique Cyril Abiteboul,  directeur général de Renault Sport Racing.

« Ce résultat nous place dans une meilleure situation au championnat avant les trois dernières manches de la saison et il donne beaucoup de confiance à l’écurie et à nos pilotes. Félicitations également à Max Verstappen et Red Bull pour leur deuxième place à seulement 1’’2 de la victoire. »

Officiel : Kevin Magnussen disqualifié

Tout comme Esteban Ocon il y a quelques minutes, Kevin Magnussen a lui aussi été disqualifié du Grand Prix des Etats-Unis 2018 pour un débit de carburant non conforme sur sa monoplace.

Après avoir étudié la télémétrie de la voiture du pilote danois, les commissaires de course du Grand Prix des Etats-Unis ont pu constater que la Haas numéro 20 avait dépassé les 105 kg de carburant durant la totalité de la course et ont donc décidé de l’exclure des résultats.

Cette disqualification permet à Brendon Hartley de rentrer dans le top dix à la neuvième position et Marcus Ericsson d’entrer également dans le top dix à la dixième place.

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