Risques de pluie élevés pour le Grand Prix du Mexique

La météo sera contrastée ce week-end pour le Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche de la saison 2018 de Formule 1.

La pluie devrait faire son apparition ce week-end à Mexico durant au moins deux des trois journées de roulage prévues sur le circuit des frères Rodriguez.

Vendredi – essais libres 1 et 2

Pour la première journée du week-end, les conditions météo devraient être relativement clémentes. Les dernières prévisions indiquent que le soleil sera bien présent tout au long de la journée, les températures devraient même atteindre les 25° au plus fort de la journée.

Samedi – essais libres 3 et qualifications

Pour la seconde journée du week-end, c’est à l’heure des qualifications que les risques d’orages seront les plus élevés mais il est encore difficile de savoir avec précision à quelle heure le circuit sera arrosé.

Le mercure quant à lui ne dépassera pas les 18° au plus fort de la journée, alors que les rafales de vent seront très faibles (5km/h).

Dimanche – La course

A l’heure du départ, les risques de pluie sont élevés ce dimanche à Mexico. Le départ du Grand Prix du Mexique a de grandes chances d’être donné sous la pluie, alors que les températures ne dépasseront pas les 18° au plus fort de la journée.

La FIA veut faire respecter les limites de la piste à Mexico

La FIA a envoyé une note à toutes les équipes avant le Grand Prix du Mexique afin que celles-ci veillent à faire respecter à leurs pilotes les limites de la piste ce week-end à Mexico.

Dans cette note, le directeur de course de la FIA, Charlie Whiting,  met en garde les pilotes qui passeraient de l’autre côté du vibreur du virage 1 au 3, puis aux virages 4, 8 et 11 du circuit des frères Rodriguez.

L’instance dirigeante a fait installer des quilles, des blocs de polystyrène et des marquages à respecter impérativement pour effectuer un retour sur la piste en cas de dépassement des limites.

Tout pilote ne respectant pas ces règles en séance d’essais libres, en qualifications ou bien en course ce week-end sera sous le coup d’une enquête de la part des commissaires de course du Grand Prix du Mexique et risquera une pénalité.

La FIA veut impérativement éviter de revivre la situation de 2016 où au premier tour de course Lewis Hamilton avait coupé dans l’herbe après être sorti trop large du premier virage, avant de regagner la piste en conservant la tête de la course.

Les commissaires avaient alors estimé que le pilote Mercedes n’avait pas profité de cette situation et avait suffisamment ralenti, ne lui imposant pas de redonner sa place à Nico Rosberg.

Officiel : Dani Juncadella devient réserviste pour HWA Racelab

Le pilote espagnol Dani Juncadella a été confirmé comme troisième pilote pour l’équipe de Formule E HWA Racelab (filiale de Mercedes) dans le cadre de sa première saison en catégorie électrique.

Juncadella aura la responsabilité de faire progresser l’équipe HWA Racelab dans son rôle de réserviste et de pilote de développement, alors que son travail consistera surtout à rouler en simulateur.

L’Espagnol connaît très bien l’équipe HWA après avoir couru en DTM pour Mercedes entre 2013 et 2016, ainsi que cette saison et devra faire en sorte d’aider les deux pilotes officiels de l’équipe de Formule E cette saison, Gary Paffett et Stoffel Vandoorne.

« Je suis très reconnaissant envers l’équipe de m’avoir donné l’opportunité de poursuivre notre longue collaboration via la Formule E. » a déclaré Dani Juncadella.

« La Formule E est une nouvelle aventure pour nous tous, l’équipe a une courbe d’apprentissage abrupte en perspective. J’espère pouvoir aider Gary, Stoffel et les ingénieurs à relever le défi dans mon nouveau rôle. »

« Mon premier test avec la monoplace Gen 2 a été une expérience formidable, j’ai tout de suite trouvé ma place dans l’équipe et j’ai hâte de voir comment nous allons nous débrouiller pour nos débuts en Formule E. »

Dani Juncadella a réalisé le 17° temps de la troisième journée de tests à Valence la semaine dernière, ce qui a valu au pilote espagnol la 23° place au classement général des essais.

Haas changera de nom et de livrée en 2019

L’équipe de Formule 1 américaine Haas vient d’annoncer que la marque Rich Energy deviendra à partir de la saison 2019 le sponsor titre de l’écurie.

La marque de boisson énergétique britannique deviendra la commanditaire principal de l’équipe Haas en 2019 pour plusieurs saisons, ce qui signifie que la livrée de la prochaine monoplace sera sensiblement différente des précédentes.

Autre changement important, le nom de l’équipe va également changer, puisque la formation américaine s’appellera à partir de 2019 Rich Energy Haas F1 Team.

« Nous sommes ravis de devenir le partenaire titre officiel de l’ équipe Haas F1 en Formule 1. » a déclaré William Storey, directeur général de Rich Energy.

« Nos entreprises partagent une synergie dans notre éthique de travail, et notre désir d’apporter quelque chose de nouveau à la table dans un environnement composé de marques établies. »

« Nous nous révélons en compétition, et grâce à notre collaboration unique, nous cherchons à prospérer, offrant en outre un concept passionnant pour la promotion de Rich Energy au consommateur le long du chemin. »

« La Formule 1 est un produit premium dans son domaine, et notre partenariat avec l’ équipe Haas F1 nous assure d’ avoir un atout précieux sur lequel bâtir nos efforts de marketing mondial. »

Battre Michael Schumacher chez Mercedes a été décisif pour Nico Rosberg

Le champion du monde 2016, Nico Rosberg, est revenu sur l’un des moments les plus importants de sa carrière en Formule 1, le jour où il a battu Michael Schumacher chez Mercedes en 2012.

En 2010, après quatre saisons passées chez Williams, Nico Rosberg rejoint l’équipe Mercedes où il fera équipe avec un certain Michael Schumacher, Allemand comme Rosberg, mais accessoirement septuple champion du monde Formule 1.

On ne s’en rend peut-être pas compte de l’extérieur, mais la pression sur les épaules du jeune Nico Rosberg était colossale à ce moment précis de sa carrière.

Rosberg savait qu’il devait absolument faire ses preuves face au pilote le plus titré de l’histoire de la Formule 1 s’il voulait continuer l’aventure avec Mercedes, et c’est en 2012 que le pilote allemand a fait toute la différence par rapport à un Schumacher « légèrement » moins performant.

« Il était très important que je le batte [Schumacher en 2012]. » a déclaré Rosberg à Tom Clarkson dans son dernier podcast.

« C’était décisif pour ma carrière, car cela signifiait qu’il prendrait sa retraite et que je restais dans l’équipe. [S’il avait battu Rosberg] Il serait certainement resté et j’aurais été mis à la porte. »

Dans le second volet de sa grande carrière, Michael Schumacher n’a signé qu’un seul podium en trois saisons avec Mercedes, mais Rosberg estime que la vitesse de son coéquipier de l’époque était intacte, même s’il manquait de régularité.

« Je n’avais même pas gagné de course à l’époque, il était le meilleur de tous les temps, et donc, d’abord je me suis posé la question…Comment je vais me débrouiller face à lui ? »

« Il est tellement bon, est-ce que je vais être capable d’être proche de lui? Est-ce que je vais être capable de le battre? »

« Parfois, c’était vraiment ce que je pensais. C’était vraiment difficile parce que c’était un gars de mon enfance que je regardais, et là, il était grandeur nature, il est phénoménal. »

« Il était bien-sûr au dessus du lot, il a réalisé de très bonnes performances, et il a même signé une pôle à Monaco, nous devons nous en rappeler, en 2012 dans la dernière année. »

« Il a eu des moments très forts, mais la preuve qu’il n’était plus à son meilleur était son manque de régularité, il était un peu loin de ce qu’il était. »

Nico Rosberg remportera son premier et probablement dernier titre de champion du monde de Formule 1 quatre ans plus tard en 2016 avec l’écurie Mercedes.

Lewis Hamilton a approuvé le choix de Carlos Sainz de rejoindre McLaren

Carlos Sainz a déclaré que Lewis Hamilton avait approuvé son choix de rejoindre l’équipe McLaren à partir de la saison prochaine en remplacement direct de Fernando Alonso, qui quittera la Formule 1 pour sa part à la fin de la saison 2018.

Après une saison complète passée chez Renault, Carlos Sainz devait soit prolonger avec l’équipe du constructeur français, soit retourner chez Red Bull, avec qui l’Espagnol était sous contrat.

Mais un concours de circonstances a amené le pilote madrilène à signer un contrat pluriannuel avec l’équipe McLaren à partir de la saison 2019 où il courra aux côtés du jeune Lando Norris.

Le choix de Sainz n’est pas sans risque étant donné la situation critique de l’équipe britannique depuis plusieurs saisons maintenant et son incapacité à s’extraire du marasme.

Cependant, Lewis Hamilton, qui a débuté sa carrière en Formule 1 chez McLaren en 2007 et avec qui il a remporté son premier championnat du monde en 2008, a donné son approbation à Carlos Sainz pour qu’il rejoigne l’équipe basée à Woking.

« Je parle avec Lewis, en fait bien plus que je ne pensais. J’ai toujours eu de bonnes relations avec lui. » a déclaré Sainz.

« Je m’assieds souvent au briefing [des pilotes, chaque vendredi de Grand Prix] et nous discutons de toutes sortes de choses. »

« Il m’a posé des questions sur McLaren l’autre jour, donc, vous pouvez voir qu’il est également intéressé, même si cela ne le concerne pas, il sait ce qu’il se passe dans le paddock. »

« Nous parlions un peu de Woking et de son caractère spectaculaire, et il est également convaincu que la situation de McLaren ne peut pas être pire que maintenant. »

« Il est également d’accord sur le fait que McLaren est probablement l’un des meilleurs endroits où aller avec toutes les places occupées dans les équipes de pointe, comme Ferrari, Mercedes ou Red Bull. »

« Donc, d’un côté il m’a rendu confiant. Il aime vraiment McLaren, il a beaucoup de respect pour les gens là-bas et il m’a donné une bonne impression à ce sujet. »

Largement critiqué en début d’année, Verstappen a su inverser la tendance

Après une série d’erreurs et de mauvais jugements en course en début d’année, le style de pilotage de Max Verstappen a été largement critiqué cette année, mais le principal intéressé admet ne pas  comprendre alors que d’autres pilotes ont également fait des erreurs.

Le pilote Red Bull a connu des débuts difficiles en 2018, avec une série d’incidents survenus avant la pause estivale et qui ont remis en question son style de pilotage, mais aussi sa capacité à s’auto discipliner et à tirer les leçons de ses erreurs.

Mais finalement, le pilote âgé désormais de 21 ans a baissé la tête et a réussi à maîtriser la pression, ce qui lui a permis de signer son premier podium à Montréal, puis de décrocher sa première victoire de l’année en Autriche, tout en surpassant son coéquipier Daniel Ricciardo de façon systématique.

Avec du recul toutefois, Max Verstappen reste convaincu que les premières critiques à son égard étaient bien souvent injustifiées.

« La plupart des critiques à mon égard étaient trop injustes. » explique Verstappen. « Bien-sûr, à un moment donné j’en ai eu marre. »

« Je sais ce que je peux faire, ça ne sortait tout simplement pas à ce moment-là, alors je travaillais très dur chez moi pour m’assurer que cela sorte. Et puis au Canada ça été le cas. »

« Je pense que j’avais juste besoin d’une pause dans cette série de résultats médiocres. Je n’ai rien changé à la façon dont je me préparais pour le week-end parce que je continuais de croire en moi que cela allait finir par tourner. »

« Même un quadruple champion du monde peut commettre des erreurs de ce type, et pour être honnête, les gens me disaient que je devais changer de style de pilotage, mais pour moi c’était vraiment de grosses conneries. »

« On n’a jamais dit à Seb de changer son style de pilotage, et je n’ai jamais vu d’articles à ce sujet. Finalement, en roulant toujours à la limite, les erreurs peuvent évidemment arriver. »

Depuis la pause estivale, Max Verstappen a marqué 76 points en six courses, le pilote Red Bull est désormais cinquième au classement des pilotes avec quasiment 50 points d’avance sur son coéquipier Daniel Ricciardo.

Sebastian Vettel condamné à l’exploit à Mexico

Lewis Hamilton aura le droit à sa seconde balle de match ce week-end à Mexico et pourra devenir quintuple champion du monde à l’issue du Grand Prix.

Pour y parvenir, le pilote Mercedes peut se contenter de gérer ce week-end grâce à ses 70 points d’avance et de terminer dans les sept premiers, peu importe le résultat de son adversaire Sebastian Vettel.

En revanche, si Sebastian Vettel ne remporte pas le Grand Prix du Mexique, Lewis Hamilton sera automatiquement titré, peu importe son résultat à la fin de la course.

Autant dire que si Sebastian Vettel veut encore avoir une infime chance de se battre pour le titre jusqu’à la dernière course de l’année à Abou Dhabi, le pilote Ferrari n’a pas d’autre choix que de remporter les trois prochaines courses, à commencer par le Grand Prix du Mexique ce week-end.

Si Lewis Hamilton devient quintuple champion du monde de Formule 1 à Mexico, le Britannique égalera Juan Manuel Fangio et ses cinq titres mondiaux et ne sera plus qu’à deux titres d’égaler Michael Schumacher et ses sept titres remportés dans sa carrière.

Carlos Sainz : « Nous ne devons pas nous relâcher »

Dimanche dernier, Carlos Sainz a brillé à Austin pour prolonger sa belle série de résultats au Grand Prix des États-Unis. L’Espagnol s’est immédiatement tourné sur Mexico, où il souhaite faire le spectacle devant une foule en ferveur.

Que dire du Grand Prix du Mexique ?

« Le Grand Prix du Mexique est populaire chez les pilotes et c’est un week-end où je prends beaucoup de plaisir. L’atmosphère est particulière et nous y ressentons pleinement la passion et l’énergie des fans. Concernant le circuit, c’est une piste difficile où l’appui effectif est faible. Au volant, la voiture semble plus légère que d’habitude. »

« On retrouve un mélange de longues lignes droites, de courbes rapides et de virages sinueux à enchaîner parfaitement, notamment au cœur du stade dans le dernier secteur. La marge d’erreur est inexistante entre ces tribunes bien garnies qui nous observent sous tous les angles ! »

Qu’appréciez-vous au sujet de cette ambiance ?

« Les Mexicains sont clairement passionnés par la Formule 1. Vous vous en rendez compte tout au long du week-end. Ils n’ont que Checo à soutenir, mais comme ils sont hispanophones, Fernando et moi jouissons aussi d’un grand soutien. »

« Je le ressens ainsi en tout cas. Culturellement, j’aime le Jour des Morts et ils se donnent à fond à cette occasion. C’est formidable de voir les fans lors de la parade des pilotes et c’est unique de pouvoir dire « hola » à plus de 200 000 personnes. »

Aimez-vous la cuisine mexicaine ?

« J’apprécie la cuisine mexicaine, à condition qu’elle ne soit pas trop épicée. C’est un peu ironique d’être surnommé Chilli alors que je n’aime pas les plats épicés ! Au Mexique, les quésadillas sont mon péché mignon. C’est rapide et facile à faire, sans être trop piquant. Tout a meilleur goût que le burger que Nico m’a préparé la semaine dernière ! »

À quel point le rendez-vous d’Austin était-il plaisant ?

« C’est un résultat énorme pour l’équipe. Nous avons travaillé très fort tout le week-end pour l’obtenir et le travail a porté ses fruits. Nous avions définitivement un meilleur rythme et j’espère que nous pourrons poursuivre sur cette lancée au Mexique et sur les autres courses. »

« Nous devons continuer de marquer des points. Nous ne devons pas nous relâcher, car nous savons que tout peut arriver d’ici la fin de la saison. Cela nous donne tout de même un gros coup de pouce. Nous devons donc en profiter et récidiver au Mexique. »

Le design des jantes Mercedes de nouveau débattu lors d’une réunion à Mexico

Le nouveau design de jantes adopté par Mercedes ces dernières semaines et qui a créée la controverse doit être discuté plus en détails par la FIA et les équipes lors d’une réunion qui se tiendra avant la course ce week-end à Mexico.

Les jantes montées sur les deux Mercedes ont été examinées par la FIA la semaine dernière peu avant le Grand Prix des Etats-Unis et ont été jugées pleinement conformes par l’instance dirigeante malgré le fait que certaines équipes, dont Ferrari, se sont plaintes auprès de la FIA.

Mais même si la FIA a donné son feu vert à Mercedes pour que l’équipe puisse utiliser ces jantes, l’équipe du constructeur allemand a elle-même peaufiné encore un peu plus le design afin d’écarter toute menace de plainte officielle après la course.

La question qui se pose est de savoir comment les jantes aident à «souffler» l’air à travers les rayons afin d’améliorer l’efficacité aérodynamique de la voiture.  Mercedes avait introduit un système de trous dans les jantes qui, selon certains, constituerait un «dispositif aérodynamique amovible» similaire à une innovation introduite par Red Bull en 2012 et qui avait été déclarée illégale.

Il s’agit d’un domaine qui sera encore plus ciblé lorsque de nouvelles règles aérodynamiques seront introduites en 2019, et pour cette raison, les équipes rivales déclarent vouloir mieux comprendre ce qui est autorisé ou non dans la conception des composants de cette année.

« Je pense qu’il y aura quelques interprétations intéressantes pour l’année prochaine. » a commenté le directeur technique de Renault F1, Nick Chester.

L’équipe Ferrari a elle-même été soumise à des contrôles techniques poussés cette saison pour la façon dont elle utilise sa double batterie pour obtenir une meilleure efficacité énergétique pendant la course.

La FIA a déclaré que la solution de la Scuderia était conforme, mais elle a également demandé qu’un capteur supplémentaire soit ajouté à l’unité d’alimentation afin de faciliter la surveillance de la puissance de sortie.

Les pilotes présents en conférence de presse ce jeudi à Mexico

Cinq pilotes seront présents ce jeudi en conférence de presse du Grand Prix du Mexique, dix-neuvième manche de la saison 2018 de Formule 1.

Logiquement, le local de l’étape, Sergio Perez, sera présent en conférence de presse, le pilote Racing Point Force India va essayer de briller devant son public pour ce qu’il considère [avec le Grand Prix des Etats-Unis] comme la course la plus importante de sa saison.

Pierre Gasly sera lui aussi présent en conférence de presse ce jeudi, le pilote Toro Rosso, qui rejoindra l’équipe Red Bull Racing en 2019, répondra à toutes les questions des médias.

Carlos Sainz répondra lui aussi aux questions des médias ce jeudi, le pilote Renault a terminé à la septième position dimanche dernier à Austin, juste derrière son coéquipier Nico Hulkenberg.

Max Verstappen, qui a remporté la dernière édition du Grand Prix du Mexique sera lui aussi en conférence de presse ce jeudi, le pilote Red Bull apprécie particulièrement le circuit de Mexico et fera tout pour décrocher à nouveau la victoire ce dimanche.

Enfin, le vainqueur de la dernière course disputée à Austin le week-end dernier, Kimi Raikkonen, sera bien évidemment présent lui aussi.

La conférence de presse du Grand Prix du Mexique aura lieu à 11h00 (heure locale), soit 18h00 pour la France.

Niki Lauda peut enfin quitter l’hôpital

Le triple champion du monde de Formule 1, Niki Lauda, a enfin pu quitter l’hôpital général de Vienne en Autriche où il a subi un transplantation pulmonaire cet été.

Lauda a été opéré à l’hôpital AKH de Vienne cet été, après être tombé malade pendant ses vacances à Ibiza, et c’est donc deux mois après sa transplantation que Niki Lauda a été autorisé par les médecins à sortir de l’hôpital.

« Il a encore du mal à marcher ou même à se tenir debout parce qu’il a passé beaucoup de temps allongé. » explique le Dr Walter Klepetko.

« Médicalement, Niki est complètement stable et il va pouvoir sortir pour l’anniversaire de Birgit [sa femme] avant d’entamer la phase de rééducation. »

« Un programme d’entrainement personnel va le remettre en forme mais il devra aussi apprendre à adapter sa vie à la nouvelle situation en prenant des douzaines de médicaments chaque jour. Il débute sa troisième vie après le terrible accident de 1976 et cette lourde opération 42 ans plus tard. »

L’Autrichien va devoir désormais suivre une rééducation intensive qui devrait durer plusieurs semaines et continuera également à recevoir de l’aide de la part de l’équipe de transplantation pulmonaire de l’hôpital général de Vienne.

Rappelons qu’au mois d’août les médecins craignaient que Niki Lauda n’ait une espérance de vie que de quelques jours, ce qui a obligé le corps médical à accéléré le processus de don de greffe, Lauda devenant un patient en priorité absolue.

Désormais, le directeur non-exécutif de l’équipe Mercedes, va pouvoir rentrer chez lui auprès de ses proches, mais son retour sur les circuits de Formule 1 ne devrait pas être possible avant au moins 2019.

Selon Arrivabene, la Formule 1 doit être plus intéressante que la Playstation

Maurizio Arrivabene, le directeur de la Scuderia Ferrari, estime que la concurrence des jeux vidéos face à la vraie Formule 1 n’est absolument pas à prendre à la légère.

En effet, les derniers jeux de Formule 1 sur les consoles de salon ou PC offrent un niveau de réalité impressionnant, bien souvent plus immersif que lorsqu’on regarde un Grand Prix de Formule 1 à la télévision le dimanche.

Pour le directeur de la Scuderia Ferrari, la Formule 1 doit impérativement viser à attirer la jeune génération plutôt que de continuer à essayer de plaire à la partie la plus âgée de son audience.

« Les rivaux de nos jours, et c’est mon avis personnel, ce sont les Playstation. » déclare Maurizio Arrivabene. « Nous devons probablement changer d’état d’esprit, et nous concentrer sur nos concurrents. »

« Aujourd’hui existent des divertissements très variés et nous devons tous les étudier, pas seulement certains sports. »

« La Playstation est-elle notre rivale ? A mon avis, oui. Que faut-il faire pour battre les Playstation ? Il faut faire quelque chose qui soit plus intéressant, vraisemblablement. Aujourd’hui l’offre est bien plus développée qu’il y a longtemps. »

« Nous devons être honnêtes avec nous-mêmes, quel est le niveau d’intérêt pour la Formule 1 par rapport à hier ? Ce que nous devons faire, ce ne sont pas les budgets plafonnés, c’est une solution, mais pas LA solution. »

« Nous devons relancer la F1, mais c’est une équation compliquée et complexe. Si à un certain stade, l’audience est de plus en plus âgée, on travaille pour maintenir ce qu’on a et on se focalise moins sur le fait d’attirer la jeune génération. Cela signifie qu’on a un problème et il faut trouver une solution. »

La course a Austin a donné des pistes pour améliorer le spectacle en F1

Ross Brawn, le manager sportif de la Formule 1, estime que le Grand Prix des Etats-Unis disputé à Austin le week-end dernier a permis de se rendre compte qu’il existait une autre façon d’améliorer le spectacle en F1.

A Austin, les équipes ont été confrontées au mauvais temps durant la première journée de roulage le vendredi, limitant ainsi la possibilité pour les pilotes d’accumuler des kilomètres sur le circuit texan, et donc, de livrer de précieuses informations à leurs équipes.

Cette chute du nombre d’informations durant la journée de vendredi a obligé les équipes à employer des stratégies complètement différentes en course le dimanche, et c’est justement grâce à cela que le GP des Etats-Unis a été une véritable réussite sur le plan du spectacle selon le Britannique.

« Les trois pilotes sur le podium ont franchi la ligne d’arrivée en moins de trois secondes. » constate Ross Brawn.

« Tous ont eu recours à différentes stratégies, par choix dans le cas de Raikkonen et Hamilton, et par nécessité dans le cas de Max Verstappen, qui a débuté depuis l’avant dernière ligne sur la grille de départ. »

« C’est quelque chose d’inhabituel en Formule 1, discipline dans laquelle le niveau de sophistication en termes de simulation et de stratégies est tellement élevé qu’il n’y a généralement aucune variation, en particulier en ce qui concerne les trois meilleures équipes. »

« Cela est probablement dû au fait qu’aucun d’entre eux n’a pu rouler avec des pneus slicks vendredi sur une piste mouillée durant les trois heures d’essais. »

« Cela signifiait que les équipes disposaient de moins d’informations que d’habitude sur leur plan de base pour la course, donc, la marge d’erreur a augmenté. »

Par conséquent, le manager sportif de la F1 estime que réduire le niveau d’informations que les équipes peuvent collecter pendant les week-ends de course pourrait être l’un des moyens d’améliorer le spectacle en F1.

« Avoir moins d’informations produit-il un meilleur spectacle ? Ce qui est clair, c’est qu’il y a plus d’incertitude et c’est aussi un autre point de débat lors de l’analyse des moyens de rendre notre sport plus excitant du premier au dernier tour, et ce fut le cas à Austin. »

Steiner n’a pas le temps de penser au remplaçant de Grosjean en cas de suspension

Romain Grosjean n’est plus qu’à deux points d’une éventuelle suspension de Grand Prix cette année, le pilote français ayant reçu un point de pénalité sur sa licence le week-end dernier à Austin après avoir été jugé coupable d’avoir percuté la Sauber de Charles Leclerc en course.

Pour cet incident, le Français a également reçu une pénalité de trois positions sur la grille du Grand Prix du Mexique, tandis que Grosjean n’est désormais plus qu’à deux points du seuil de 12 points qui, s’il est atteint dans un délai de douze mois, donne lieu à une suspension de Grand Prix.

Le directeur de l’équipe Haas, Gunther Steiner, admet que le risque d’une suspension de Grand Prix pour son pilote est bien présent, mais selon lui, il n’est pas nécessaire de perdre son temps à penser au nom de celui qui pourrait potentiellement remplacer Romain Grosjean en cas de suspension.

« Non, je ne me bande pas la tête avant d’avoir un trou. Quand cela se produira, je m’en occuperai. » déclare Steiner.

« Espérons que cela ne se produise pas, mais si je commence à travailler sur des choses qui pourraient potentiellement arriver, j’aurais beaucoup à faire. C’est mon opinion sur le sujet. »

« Si cela se produit, nous sommes assez bien préparés à toute éventualité. Il y a quelques pilotes que je pourrais appeler pour voir si ils voudraient piloter, mais je pense que tout ira bien [avec Grosjean]. »

Selon les règlements sportifs de la Formule 1, Romain Grosjean pourra récupérer automatiquement le 29 octobre prochain, ramenant son total à 9. Cependant, le Français devra faire attention au Grand Prix du Mexique, car s’il venait à écoper de trois points de pénalité, il ne pourrait pas disputer l’une des deux dernières courses de l’année.

Toto Wolff se veut très prudent avant le GP du Mexique

Le directeur exécutif de l’équipe Mercedes, Toto Wolff, voit quelques bonnes raisons de faire preuve de prudence avant la dix-neuvième manche de la saison qui se déroulera au Mexique ce week-end.

Le week-end dernier à Austin, Mercedes a été battue par Ferrari sur le circuit du COTA, grâce notamment à la victoire de Kimi Raikkonen.

Lewis Hamilton pour sa part n’est arrivé que troisième au Grand Prix des Etats-Unis, ce qui n’a pas permis au Britannique d’être titré pour la cinquième fois de sa carrière. Cependant, Hamilton possède toujours une confortable avance sur Sebastian Vettel (70 points) au championnat et il ne lui suffit que d’une modeste septième place à l’arrivée de l’une des trois dernières courses de l’année pour être titré.

Mais Toto Wolff préfère prévenir son équipe que la lutte n’est pas encore terminée avec Ferrari, surtout sur le circuit Hermannos Rodriguez de Mexico où la météo et les caractéristiques de la piste feront que le Grand Prix du Mexique ne sera pas de tout repos pour l’écurie allemande.

« Alors que Lewis a pu conforter son avance sur Vettel à Austin, nous avons perdu des points contre Ferrari au championnat constructeurs. » explique Wolff.

« Nous sommes en pleine bataille et nous devons continuer à pousser pour remporter les deux titres. Nous ne pouvons pas être satisfaits du résultat au Texas, mais cela nous donne l’occasion d’apprendre et de revenir plus forts. »

« Notre prochain arrêt nous mènera à Mexico, où nous ferons face à un défi très différent. L’Autódromo Hermanos Rodríguez se démarque par son altitude élevée et par les contraintes que cela impose aux voitures et aux groupes motopropulseurs. »

« C’était l’une des pistes où nous étions les plus faibles les années précédentes et nous nous attendons donc à un dur combat avec Ferrari et Red Bull. »

« Les conditions météorologiques prévoient des conditions similaires à celles rencontrées à Austin, ce qui pourrait limiter le roulage sur le sec. Nous savons que la course ne sera pas facile, mais tous les membres de l’équipe sont concentrés, motivés et déterminés à maintenir la pression jusqu’au drapeau à damier à Abou Dhabi. »

La Formule E veut Fernando Alonso, mais certains pilotes sont réticents

Fernando Alonso quittera la Formule 1 dans trois courses maintenant,  et à l’heure actuelle, personne n’est capable de dire ce que fera le pilote espagnol à partir de l’an prochain, même s’il restera toujours pilote pour Toyota en WEC.

Le double champion du monde de Formule 1 joue le mystère depuis quelques semaines, notamment parce qu’il poste régulièrement des vidéos sur les réseaux sociaux le montrant en conversation avec Jimmie Johnson, célèbre pilote américain de NASCAR, et où il laisse supposer à ses fans qu’il pourrait rejoindre la catégorie l’année prochaine.

Mais le pilote espagnol pourrait aussi très bien rejoindre la Formule E l’an prochain, en tout cas, les dirigeants de la catégorie électrique seraient évidemment très heureux de pouvoir le compter parmi les nombreux anciens pilotes de Formule 1 déjà présents dans la discipline.

Cependant, la potentielle arrivée de Fernando Alonso en Formule E ne serait pas aussi positive qui le semble pour certains pilotes. C’est le cas de Nelson Piquet Jr, qui considère que l’arrivée d’Alonso en FE serait problématique.

« L’important est d’avoir un bon championnat et de bonnes courses, c’est le plus important, les courses dans lesquelles de nombreux pilotes se battent pour gagner, c’est ce que les fans veulent voir. » explique Piquet à Marca.

« Peut-être que si Fernando Alonso venait, ses fans le suivraient. Mais au final, si vous avez une équipe et un pilote qui gagnent tout, par exemple si Alonso vient ici et gagne tout, je ne pense pas que ce soit aussi excitant que s’il y avait six pilotes qui se disputent le titre jusqu’à la dernière course. »

« De la même manière que lors de la première saison, la deuxième et la troisième où le championnat a été décidé dans les dernières courses entre trois pilotes. »

« Il faut absolument garder les courses équilibrées avec le maximum d’équipes possibles, et non pas une seule équipe dominante. »

Quel impact aura l’altitude de Mexico sur les monoplaces ?

Le tracé des frères Rodiguez de Mexico a la particularité de se situer à plus de 2000 mètres d’altitude, ce qui en fait le tracé le plus haut perché du calendrier.

Nick Chester, le directeur technique châssis chez Renault décrit les implications que cela entraîne sur les Formule 1 modernes.

« De nombreux aspects de la voiture sont affectés en altitude. L’air est moins dense, donc l’appui et la traînée sont moindres pour un réglage d’aileron donné. » nous explique Nick Chester, directeur technique chez Renault.

« Il est également moins efficace pour refroidir les freins et le moteur, qui reçoit par ailleurs moins d’oxygène. Cela est atténué par l’induction forcée du turbo, mais celui-ci doit tourner plus vite pour générer assez de pression. »

« L’effet de la densité de l’air est significatif puisqu’en utilisant au Mexique les mêmes angles d’aileron qu’à Monaco, le niveau effectif d’appuis équivaut à celui de Monza. »

« [A Mexico] Il y a plusieurs courbes lentes, notamment dans la spectaculaire section au cœur du stade. Ce type de virages a tendance à convenir à notre voiture. Il est difficile d’y générer de l’adhérence et la mise en température des pneumatiques est tout un défi en raison du manque d’appuis effectifs. Cela représente beaucoup de travail pour les pilotes et les ingénieurs. »

« Nous avons déjà beaucoup appris et nous en avons tiré des leçons intéressantes, surtout sur le plan du refroidissement les premières années. Nous en savons beaucoup plus à ce sujet et sur les réglages que lors de notre première venue. Les simulations sont très importantes, mais il n’y a rien de mieux que la piste pour comprendre toutes les subtilités. »

L’étrange échange entre Fernando Alonso et Jimmie Johnson continue

McLaren a publié le second chapitre du jeu énigmatique auquel les internautes et fans de Fernando Alonso jouent malgré eux depuis cet été.

Dans une première vidéo publiée un peu plus tôt cette année, Fernando Alonso tapait la discute avec Jimmie Johnson, septuple vainqueur de la NASCAR. Les deux hommes semblaient se donner rendez-vous pour éventuellement échanger leur monture le temps d’un test, mais la première vidéo s’arrêtait là.

Ce lundi, McLaren a publié la suite sur son compte Twitter, dans cette vidéo on peut voir notamment nos deux protagonistes en pleine séance de sport et où l’un regarde les exploits de l’autre sur une tablette jusqu’au moment où Jimmie Johnson décide d’appeler Fernando Alonso.

La vidéo se termine exactement de la même façon que la première avec une McLaren MCL33 en piste, la NASCAR de Johnson en piste et le slogan « deux champions, deux voitures ».

Affaire à suivre…

Marko : « Ce pauvre Ricciardo va devoir vivre avec ces problèmes encore deux ans »

Daniel Ricciardo a dû une nouvelle fois abandonner le week-end dernier à Austin en raison d’un problème mécanique sur sa Red Bull.

Le pilote australien a déjà abandonné à sept reprises cette saison en raison de graves problèmes liés à la fiabilité et qui ont conditionné les résultats de Ricciardo au championnat du monde cette année.

Le pilote Red Bull est actuellement sixième au classement des pilotes et accuse presque 50 points de retard sur son coéquipier Max Verstappen, qui a lui aussi souffert de problèmes de fiabilité en 2018.

Le problème qui a touché la voiture de Daniel Ricciardo dimanche dernier à Austin n’a pas encore été totalement identifié, mais Red Bull s’est une nouvelle fois fait plaisir en pointant du doigt le moteur Renault.

Pour Helmut Marko, conseiller spécial chez Red Bull, Daniel Ricciardo va devoir vivre avec toujours autant de problèmes au cours des deux prochaines années, puisque le pilote australien va rejoindre l’équipe d’usine de Renault dés la saison prochaine.

« Je suis désolé pour le pauvre Ricciardo, mais il va devoir vivre avec ces problèmes pendant encore deux ans. » a déclaré Marko à l’agence de presse GMM.

« La saison prochaine, avec le moteur Honda, je pense que nous pourrons nous battre pour le championnat, le projet est très bon, prometteur, et je le pense vraiment. »

Red Bull ne sera plus motorisée par Renault à partir de 2019, l’équipe de Milton Keynes ayant signé un partenariat technique avec Honda pour plusieurs saisons.